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M, CHEICKNE H DIAWARA
ENSEIGNANT CHERCHEUR
CHAPITRE2: LE MODÈLE ENTITÉ/ASSOCIATION
PLAN
• Principes généraux
• Bons et mauvais schémas
• La bonne méthode
• Le modèle E/A: Présentation informell
• Le modèl
• Entités, attributs et identifiants
• Associations binaires
• Entités faibles
• Associations généralisée
• Avantage et inconvénients du modèle E/A
• Exercice
PRINCIPES GÉNÉRAUX
• La méthode permet de distinguer les entités qui constituent la base de données, et les
associations entre ces entités.
• Ces concepts permettent de donner une structure à la base, ce qui s’avère indispensable.
• Nous commençons par montrer les problèmes qui surviennent si on traite une base
relationnelle comme un simple fichier texte, sans se soucier de lui donner une structure
correcte.
BONS ET MAUVAIS SCHÉMAS(I)
BONS ET MAUVAIS SCHÉMAS(II)
• Considérons une table FilmSimple stockant des films avec quelques informations de base,
dont le metteur en scène. Voici une représentation de cette table.
• Même pour une information aussi simple, il est facile d’énumérer tout un ensemble de
problèmes potentiels. Tous ou presque découlent d’un grave défaut de la table ci-dessus: il
est possible de représenter la même information plusieurs fois.
ANOMALIES LORS D’UNE INSERTION
• On ne peut pas supprimer un film sans supprimer du même coup son metteur en scène. Si on
souhaite, par exemple, ne plus voir le film Titanic figurer dans la base de données, on va
effacer du même coup les informations sur James Cameron.
LA BONNE MÉTHODE
Le modèle E/A, conçu en 1976, est à la base de la plupart des méthodes de conception.
La syntaxe employée ici est celle de la méthode UML, reprise à peu près à l’identique de celle
de la méthode OMT.
Il existe beaucoup d’autres notations, dont celle de la méthode MERISE principalement
utilisée en France.
Ces notations sont globalement équivalentes. Dans tous les cas la conception repose sur deux
concepts complémentaires, entité et association.
ENTITÉS, ATTRIBUTS ET IDENTIFIANTS(I)
• Il est difficile de donner une définition très précise des entités. Les points essentiels sont résumés ci-dessous
• On désigne par entité tout objet identifiable et pertinent pour l’application.
• Comme nous l’avons vu précédemment, la notion d’identité est primordiale.
• C’est elle qui permet de distinguer les entités les unes des autres, et donc de dire qu’une information est
redondante ou qu’elle ne l’est pas.
• Il est indispensable de prévoir un moyen technique pour pouvoir effectuer cette distinction entre entités au
niveau de la base de données: on parle d’identifiant ou de clé.
• La pertinence est également essentielle: on ne doit prendre en compte que les informations nécessaires
pour satisfaire les besoins. Par exemple:
1. le film Impitoyable;
2. l’acteur Clint Eastwood ;
• sont des entités pour la base Films.
ENTITÉS, ATTRIBUTS ET IDENTIFIANTS(II)
• Les entités sont caractérisées par des propriétés: le titre (du film), le nom (de l’acteur), sa
date de naissance, l’adresse, etc.
• Ces propriétés sont dénotées attributs dans la terminologie du modèle E/A. Le choix des
attributs relève de la même démarche d’abstraction qui a dicté la sélection des entités: il
n’est pas question de donner exhaustivement toutes les propriétés d’une entité.
• On ne garde que celles utiles pour l’application. Un attribut est désigné par un nom et prend
ses valeurs dans un domaine énumérable comme les entiers, les chaînes de caractères, les
dates, etc
ENTITÉS, ATTRIBUTS ET
IDENTIFIANTS(III)
ASSOCIATIONS BINAIRES
• La représentation (et le stockage) d’entités indépendantes les unes des autres est de peu
d’utilité. On va maintenant décrire les relations (ou associations) entre des ensembles
d’entités.
PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN
SCHÉMA RELATIONNEL(I)
• Règles de passage : associations de un à plusieurs
• Soit une association de un à plusieurs 1 entre et A . Le passage au modèle logique suit les
règles suivantes :
1. On crée les relations RA et RB ? correspondant respectivement aux entités A et B.
2. L’identifiant de B devient un attribut de RA .
L’idée est qu’une occurrence de A référence l’occurence de B qui lui est associée à l’aide
d’une clé étrangère.
Cette référence se fait de manière unique et suffisante à l’aide de l’identifiant.
PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN
SCHÉMA RELATIONNEL(II)
• Exemple 4.2
• Voici le schéma obtenu pour représenter l’association entre les types d’entité Film, Artiste
• et Pays. Les clés étrangères sont en italiques.
• – Film (idFilm, titre, année, genre, résumé, idArtiste, codePays)
• – Artiste (idArtiste, nom, prénom, annéeNaissance)
• – Pays (code, nom, langue)
PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN
SCHÉMA RELATIONNEL(III)
• Règles de passage : associations avec type entité faible
• Une entité faible est toujours identifiée par rapport à une autre entité.
• C’est le cas par exemple de l’association en Cinéma et Salle . Cette association est de type
un à plusieurs car l’entité faible (une salle) est liée à une seule autre entité (un cinéma) alors
que, en revanche, un cinéma peut être lié à plusieurs salles.
• Le passage à un schéma relationnel est donc identique à celui d’une association 1-n ;
classique.
• On utilise un mécanisme de clé étrangère pour référencer l’entité forte dans l’entité faible.
La seule nuance est que la clé étrangère est une partie de l’identifiant de l’entité faible.
PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN
SCHÉMA RELATIONNEL(IV)
• Exemple 4.3 Voici le schéma obtenu pour représenter l’association entre les types d’entité
Cinéma et Salle.
• On note que l’identifiant d’une salle est constitué de l’identifiant du cinéma (ici on a
considéré que le nom du cinéma suffisait à l’identifier),
• et d’un numéro complémentaire permettant de distinguer les salles au sein d’un même
cinéma.
• La clé étrangère est donc une partie de la clé primaire.
• – Cinéma (nomCinéma, numéro, rue, ville)
• – Salle (nomCinéma, no, capacité)
PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN
SCHÉMA RELATIONNEL(V)
• Règles de passage : associations binaires de plusieurs à plusieurs
• Soit une association binaire n-m entre A et B
1. On crée les relations RA et RB correspondant respectivement aux entités A et B
2. On crée une relation RA-B pour l’association
3. La clé de RA et la clé de RB ? deviennent des attributs de RA-B.
4. La clé de cette relation est la concaténation des clés des relations RA et RB
5. Les propriétés de l’association deviennent des attributs de RA-B
PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN
SCHÉMA RELATIONNEL(VI)
• Exemple 4.4 Toujours à partir du schéma Officiel des spectacles, on obtient la table Rôle
représentant
• l’association entre les films et les acteurs.
• – Film (idFilm, titre, année, genre, résumé, idMES, codePays)
• – Artiste (idArtiste, nom, prénom, annéeNaissance)
• – Role (idFilm, idActeur, nomRôle)
PASSAGE D’UN SCHÉMA E/A À UN
SCHÉMA RELATIONNEL(VII)
• De même, on obtient une table Notation pour représenter l’association entre un internaute et
les films qu’il
• a notés.
• – Film (idFilm, titre, année, genre, résumé, idMES, codePays)
• – Internaute (email, nom, prénom, région)
• – Notation (email, idFilm, note)
EXERCICE D’APPLICATION
• Une boite de génie civil veut Informatiser leur gestion de bordéros , à chaque bordero est
attribuée une désignation et une date d’établissement. Chacun de ces borderos s’associe une
affaire.
• Cette affaire est relative à des documents de travaux d’un maitre d’ouvrage venant d’un
service afin que notre boite puisse charger un employé dans le but d’étudier la possibilité de
réalisation de son projet
• Le bordero doit se présenter comme la figure ci-dessous