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La conformité aux prescriptions applicables de l'arrêté du 2 février 1998 modifié

peut être obtenue :


• Soit en respectant les valeurs limites d'émissions (canalisées et diffuses) par la
mise en place de technologies de réduction des émissions (captation,
incinération…) ;
• Soit en mettant en œuvre un Schéma de Maîtrise des Emissions (SME)
comprenant notamment une réduction à la source des émissions de COV.

Le SME présente plusieurs avantages :


• Il privilégie les réductions de pollution à la source et donc l'effort de recherche
pour aboutir à terme à des produits, des procédés et des modes de travail
moins nocifs pour l'environnement ;
• Il permet de tenir compte de l'effort de recherche en étalant l'investissement
correspondant à l'échéance visée ;
• L'effort de réduction des émissions s'apprécie de manière globale. Ceci
dispense l'industriel de l'obligation de respecter les valeurs d'émission sur
toutes les sources, en se concentrant sur les installations les plus émissives et
les plus nocives pour la santé du personnel (substances à phrases de risque
pour lesquelles l'effort de substitution est prioritaire et les valeurs limites
d'émissions strictement respectées) ;
• Il préconise des modalités de suivi des résultats simplifiées, basées sur un Plan
annuel de Gestion des Solvants ;
• Il est élaboré à partir d’un niveau d’émission de référence (cf § 5.2.3) de
l’Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE),
correspondant au niveau atteint si aucune mesure de réduction des émissions
de COV n’était mise en œuvre. Il doit permettre de passer de cette émission
annuelle de référence (EAR) à une émission annuelle cible (EAC) en répondant
aux exigences réglementaires.

Son principe de mise en œuvre est basé sur :


• Un bilan matière des COV pour une installation dite de référence ;
• La définition d'un objectif de réduction à atteindre au plus tard en 2005 (ou
2007 après demande de dérogation et avis favorable du Conseil Supérieur des
Installations Classées et de la préfecture) en tenant compte des meilleures
technologies disponibles ;
• La mise en place d'un plan d'actions et de suivi. Le schéma doit garantir que le
flux total annuel résiduel d’émissions de COV des installations concernées
sera inférieur ou égal au flux qui serait atteint par une application stricte des
valeurs limites canalisées et diffuses (flux horaires maximum simultanés).
• La mise en place d'un Schéma de Maîtrise des Emissions de COV n'exempte
pas, pour les COV identifiés à phrases de risque R45, R46, R49, R60, R61 et
halogénés R40 du respect des valeurs limites d'émissions fixées par l'arrêté du
2 février 1998 modifié.

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