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UN NOUVEAU FASCISME ?
suivi de L’annuaire du Petit Mondialiste
jeromefalcon@hotmail.com
Ecrit en 2002
Plan de l’ouvrage
nous sommes S U R I N F O R M E S ! ! !
Quoi ? Eh bien oui, regardez autour de vous. Jamais, il n’y a eu autant de journaux,
de magazines, de chaînes de radio et de télévision. Même le Président de la
République consulte à ce qu’il paraît, comme chaque bon citoyen les médias pour y
apprendre des choses précieuses qui ne concernent pas seulement sa côte de
popularité. Comme si cette profusion ne suffisait pas, on en rajoute encore et voilà
qu’apparaissent les autoroutes de l’information, le câble, les bouquets numériques,
les chaînes satellites, Internet, le DVD,....
Vraiment, en effet, nous savons tout sur tout en temps réel. L’homme est devenu un
être presque omniscient, mais pas encore un Dieu car ses cinq sens ne suffisent plus
à ingurgiter la nourriture spirituelle quotidienne.
La question est de savoir quelle est le devenir de toute cette information distillée par
tous ces gens de culture, en contact permanent avec la connaissance tels les
journalistes ou les intellectuels au profit de nous autres, les ignorants qui sommes
avides de savoir. Car étonnamment, malgré le bouillonnement intellectuel
contemporain, les problèmes d’hier n’étaient qu’une miniature des problèmes
d’aujourd’hui. Alors que dans les années 1920, on ne parlait qu’en centaines de
milliers de pauvres, de sans-emplois, de vagabonds, on compte actuellement en
millions de Rmistes, de chômeurs, de SDF.
Autre question : A votre avis, quelle sera la structure politique, économique de notre
pays et du monde dans cinq, dans dix, dans cinquante ans ? Vous souvenez-vous
qu’un seul journaliste, qu’un intellectuel ou dénommé tel ou qu’un homme politique en
dehors de promesses électorales vous l’ai décrit sérieusement et honnêtement après
y avoir réfléchi une seule fois ? Eh non, personne n’en parle ! ! !
C’était un sujet pourtant très à la mode il y a plus de vingt-cinq ans. Les futurologues
et les écrivains de science-fiction nous décrivaient un monde tantôt idyllique, tantôt
effrayant.
Mais oui, le futur est sans doute dessiné, et cela depuis très longtemps dans le plus
grand secret. L’homme de la rue submergé par les médias vit dans l’illusion totale
d’être informé et même sur-informé. Mais l’information qu’il détient n’est qu’une
coquille vide et sans valeur.
Il est maintenu volontairement dans une ignorance dépassant tout ce qui a jamais
existé dans l’histoire. Concentré sur ses problèmes quotidiens de travail, de santé,
tourmenté par ses angoisses et dans l’incertitude du futur, l’homme de la rue vit au
jour le jour aveuglé également par un matérialisme sans bornes, encouragé par la
propagande publicitaire des mêmes médias. La vérité, il ne la cherche pas puisqu’il
pense la détenir. En fait, la majorité des hommes même en occident ne voient rien
venir. Ils ne soupçonnent rien même de ce qui va se passer, ni même ne remarquent
les signes annonciateurs.
Soyons un peu modeste et remettons-nous en question !
Nous ne sommes malheureusement pas entrés dans l’âge du progrès et de la raison.
L’ère actuelle est celle de l’obscurantisme le plus profond, du même ordre que celui
qui régnait au moyen âge. Redevenons donc enfin un peu modeste.
Les hommes politiques, les responsables économiques nous ont en effet concocté
une surprise à leur manière. A vous seul appartient de juger si ce qu’ils vous
réservent est ce que vous attendez et si la manière d’y parvenir est la bonne.
Un mondialisme d'après-guerre impulsé par les USA
L’une des réussites les plus notables de Retinger dont l’histoire n’a même pas retenu
le nom, fut la création du Mouvement Européen qui déboucha le 5 mai 1949 sur la
constitution du Conseil de l’Europe à Strasbourg.
De tout temps, ce polonais avait tour à tour été intermédiaire puis agent discret des
plus grands de ce monde. A ses débuts, il avait tenté de convaincre, sans succès, le
Premier Ministre Clémenceau de la nécessité de créer une union monarchique à l’est
rassemblant l’Autriche, la Hongrie et la Pologne. Retinger avait également manoeuvré
auprès du gouvernement Mexicain en poussant à la création d’un mouvement
syndical puissant au sein de ce pays dans les années 20. Il servit ensuite
d’intermédiaire entre le gouvernement des Etats-Unis et le Mexique lors de la
nationalisation des intérêts américains du pétrole.
Ses relations internationales, ses idées de gauche et son passé réputé catholique lui
donnaient la possibilité d’être l’interlocuteur des responsables politiques et des
militaires de haut rang à la fois dans les pays socialistes émegeants et auprès des
puissances capitalistes. Sa tâche principale était d’arriver à créer une unité
internationale par le contrôle économique que seules les sociétés multinationales
seraient capables d’imposer. Mais, le contrôle des affaires du monde impliquait
nécessairement les Etats-Unis. C’est ainsi que Retinger milita pour la création d’une
communauté de l’Atlantique qui allait mettre en relation le bloc américain avec celui
de la future union européenne. En 1952, il approcha le Prince Bernhard avec l’aide
de Paul Rijkens, le Président de la multinationale Unilever, pour lui proposer une
conférence discrète à laquelle allaient participer tous les leaders de l’Occident. Aucun
compte-rendu public, conférence de presse, ni enregistrement ne seraient réalisés et
quant bien même un journaliste tenterait d’évoquer cet événement, on l’en
découragerait fortement. A cet époque, le Prince Bernhard était l’un des actionnaires
principaux de la Royal Dutch Petroleum c’est-à-dire de Shell Oil ainsi que de la
Société Générale de Belgique.
Dans cette perspectives, s’établirent également des contacts des deux côtés de
l’Atlantique par l’intermédiaire de Retinger, mais aussi directement, notamment entre
le Prince Bernhard, de nationalité allemande, et son ancien ami Redell Smith, le
Directeur de la CIA nouvellement créée. Ce dernier chargea Charles D. Jackson,
assistant militaire auprès du Président des Etats-Unis, de l’organisation pratique de
cette rencontre du côté américain. Jackson était Président du Comité pour une
Europe Libre (Committee for a Free Europe) dont l’objectif était en particulier de
financer et d’organiser les intellectuels anti-communistes favorables à une démocratie
sociale. Il dirigeait aussi la chaîne de radio en Allemagne Radio Free Europe financée
par la CIA. Auparavant, spécialiste des médias, il avait été l’éditeur du magazine
Fortune, le Directeur Général de Time / Life et pendant le conflit 1939-45, occupait le
mandat de Député, chargé auprès d’Eisenhower de la guerre psychologique.
de France, à la fois le premier ministre français de droite Antoine Pinay mais aussi
le leader socialiste Guy Mollet, Pierre Commin, de la S.F.I.O.;
des Etats-Unis, le sénateur américain Fulbright, Dean Rusk plus tard secrétaire
d’Etat Américain (1961-69) et Président de la Fondation Rockefeller, George Ball
le Dirigeant de Lehman Brothers architecte du traité de l’Atlantique, Robert
Murphy, Dean Acheson ,Henri Kissinger, Allen Dulles le directeur de la CIA, Robert
Oppenheimer, le père de la bombe d'Hiroshima et de Nagasaki, Nelson
Rockefeller, le futur vice-président des USA.
LES CONFERENCES BILDERBERG de 1954 à 1998 :
On doit préciser que David Rockefeller a accumulé une véritable expérience de chef
dans la gestion du gratin mondial. Ce grand argentier est également le Président du
Council on Foreign Relations (CFR) c’est-à-dire du Conseil des Relations
Etrangères, une institution privée purement américaine fondée en 1919-1922 à
l'initiative de Edward Mendell House, éminence grise du président Wondrow Wilson.
Le Council on Foreign Relations compte actuellement environ 2700 membres,
toujours des leaders politiques, syndicaux ou bien des spécialistes reconnus en
diplomatie, finance, industrie, sciences qui travaillent sur tous les sujets d’actualité
tout en étant financé par de nombreuses fondations : Ford ; Carnégie ; Rockefeller
ainsi que par les multinationales comme IBM ; ITT ; Exxon.
Mais, en mai ou en juin 1998, aucunes traces dans les journaux, ni à la télévision ou
à la radio dans aucun pays malgré la présence de représentants des médias.
Pourtant on serait prêt à parier qu’ils ne sont pas venus jouer à la crapotte ou au
bilboquet, et encore moins se raconter les dernières charades à la mode dans leur
pays.
Les Bilderbergers ont malgré tout maintenant deux adresses officielles pour leurs
fans aux Etats-Unis et en Europe :
Charles W. Muller
American Friends of Bilderbergs, Inc.
New York, NY 10022 ; USA
Tél : 1-212-879-0545
et
Maja Banck-Polderman
Bilderberg Meetings
Amstel 216
1017 AJ Amsterdam
The Netherlands
Tél : 31 20 625 0252
Fax : 31 20 624 4299
Le Council on Foreign Relations (CFR) joue sur le même registre mais au niveau
américain. Son quartier général est à New York dans la 68ième rue à proximité de
l’ambassade de Russie anciennement l’ambassade Soviétique. Ses réunions
officiellement plus nombreuses rassemblant à chaque fois une fraction des membres,
se déroulent dans des lieux jamais dévoilés jusqu’ici. Cette organisation édite
néanmoins chaque année un petit livret et se montre à quelques journalistes pour
présenter néanmoins une façade à l’opinion publique.
Le plus étonnant est de constater comment toutes ces structures ont réussi en secret
à façonner le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui à la barbe et au nez de
tous les peuples. Le traité de Rome signé le 25 mars 1957 décida de la création du
Marché Commun. Cet accord a historiquement pour origine la Communauté
Européenne du Charbon et de l’Acier établi le 18 avril 1951, elle-même se fondant sur
le plan Schuman du 9 mai 1950 : Robert Schuman, Président du Conseil français,
propose en effet le 5 septembre 1950 de « placer l’ensemble de la production franco-
allemande sous une Haute Autorité commune dans une organisation ouverte à la
participation des autres pays d’Europe », l’idée émanant de Jean Monnet.
Monnet, adulé de nos jours pour son rôle majeur dans la constitution de l’Union
Européenne et finalement enseveli au Panthéon, était en premier lieu un financier. Il
possédait de nombreux contacts de l’autre côté de l’Atlantique particulièrement avec
toutes les figures clés du monde des affaires américains. Mais, ses contacts se
centraient surtout sur la banque d’investissement Lazard Frères gérée alors par
André Meyer également administrateur de la Chase Manhattan Bank de Rockefeller.
Ses autres relations tournaient autour de l’organisme financier Goldmann Sachs qui
faisait aussi partie de la constellation Rockefeller. Le bras droit de Monnet était Pierre
Uri, le Directeur de Lehman Brothers en Europe. L’un des assistants de Monnet pour
son premier plan de modernisation était Robert Marjolin qui rejoignit ensuite la Chase
Manhattan Bank tout en devenant actif parmi les Bilderbergers. Un autre de ses
amis, Jean Guyot, inspecteur des finances, sous-Directeur au Trésor et en charge
des questions financières à la Haute Autorité Européenne réussit même après être
devenu Associé-Gérant chez Lazard à ce que cette banque soit choisie pour lever un
emprunt en dollars pour la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier créée
et présidée par Jean Monnet.
En 1979, le même homme créa aussi en France une institution majeure, l’IFRI,
l’Institut Français des Relations Internationales dirigé actuellement par Thierry de
Montbrial, un Bilderberger, membre de la Commission Trilatérale et professeur
d’économie à l’Ecole Polytechnique.
En 1983, ce fut au tour de l’ASPEN de voir le jour en France. Dirigé par Raymond
Barre (chairman) et ayant son siège à Lyon depuis 1994 et lié aux collectivités
territoriales de la Région Rhône-Alpes, il est une émanation de l’ASPEN Institute aux
Etats-Unis qui rassemble depuis le début de nombreux Bilderbergers et Trilatéraux
(Cyrus Vance, Henry Kissinger, Paul Volcker de la Réserve Fédérale) ainsi que les
représentants des intérêts Rockefeller comme Elizabeth J. McCormack (Associée
chez Rockefeller Family & Associates).
Décidément très actif, Barre pris également les commandes de l’Association Mer du
Nord-Méditerranée, cette association de collectivités locales à vocation européenne
créé en 1962 ayant pour but de développer le réseau navigable de la Communauté.
Sur le même modèle, on fonda des centres et instituts aux quatre coins du monde
toujours financé par les états et les grandes entreprises:
Tous ces organismes sont sous la coupe des Bilderbergers et Trilatéralistes locaux et
de leurs proches ou sous l’emprise d ‘entreprises affiliées à leurs réseaux.
L’Institut Royal des Affaires Internationales est le seul à décrire précisément dans ses
publications son réseau de relations tentaculaires dans les différents pays qui sont en
:
Allemagne
Bonn Institute for Economic and Social Research (IWG)
Bremen Economic Research Institute (BAW)
Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG)
East European Institute (EOI)
Federal Institute for Russian, East European and International Studies (BIOst)
German Business Institute (IW)
Hamburg Institute for Economic Research (HWWA)
Ifo Institute for Economic Research (Ifo Institut)
Institute for Economic Policy, University of Cologne
Institute of Asian Affairs (IfA)
Kiel Institute of World Economics (IfW)
Konrad Adenauer Foundation Department of Political Research (KAS-FuB)
Research Institute for International Affairs
Research Institute of the German Society for Foreign Affairs (DGAP)
Rhine-Westphalia Institute for Economic Research (RWI)
Argentine
Institute for Latin American Integration (INTAL)
Institute of Economic and Social Development (IDES)
Australie
Australia-Japan Research Centre (AJRC)
Australian Institute of International Affairs (AIIA)
Centre for Strategic Economic Studies (CSES)
Committee for Economic Development of Australia (CEDA)
Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO)
Autriche
International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA)
The Vienna Institute for Comparative Economic Studies (WIIW)
Bangladesh
Bangladesh Institute of Development Studies (BIDS)
Bangladesh Institute of International and Strategic Studies (BIISS)
Belgique
Centre for European Policy Studies (CEPS)
Brésil
International Relations Institute (IRI)
Bulgarie
Center for the Study of Democracy (CSD)
Club 'Economika 2000'
XXI Century Foundation
Cambodge
Cambodian Institute for Cooperation and Peace (CICP)
Canada
C.D. Howe Institute
Institute for Policy Analysis (IPA), University of Toronto
National Institute for Scientific Research (INRS)
The Institute for Research on Public Policy (IRPP)
The International Development Research Centre (IDRC)
Chili
Institute of International Studies (IEI)
Latin American and Caribbean Institute for Economic and Social Planning (ILPES)
Latin American Center for Economic and Social Documentation (CLADES)
Chine
China Centre for International Studies (CCIS)
China Development Institute (CDI)
China Institute for International Strategic Studies (CIISS)
China Institute of Contemporary International Relations (CICIR)
Development Research Center of the State Council, PRC (DRC)
International Technology and Economy Institute, The Development Research
Center
Energy Research Institute (ERI), State Planning Commission and Chinese
Academy of Sciences
Institute of East European, Russian and Central Asian Studies (IEERCAS),
Chinese Academy of Social Sciences
Institute of Japanese Studies, Chinese Academy of Social Sciences
Institute of World Economics and Politics (IWEP), Chinese Academy of Social
Sciences
Research Institute of Investment (IOI), State Planning Commission
Shanghai Institute for International Studies (SIIS)
Chine (Taiwan)
Chung-Hua Institution for Economic Research
Institute for National Policy Research (INPR)
Institute of International Relations (IIR), National Chengchi University
Sun Yat-Sen Institute for Social Sciences and Philosophy (ISSP), Academia Sinica
Taiwan Institute of Economic Research (TIER)
Colombie
Center of Studies on Economic Development (CEDE)
Corée
Center for International Studies
Korea Development Institute (KDI)
Korea Institute for Defense Analyses (KIDA)
Korea Institute for Industrial Economics and Trade (KIET)
Korea Research Institute for Human Settlements (KRIHS)
Korean Institute of International Studies (KIIS)
Research Institute for National Unification (RINU)
The Sejong Institute
Côte d'Ivoire
African Institute for Economic and Social Development (INADES)
Croatie
Institute for Development and International Relations (IRMO)
Danemark
The Danish National Institute of Social Research (SFI)
Egypte
Centre for Political and Strategic Studies (CPSS), Al Ahram Foundation
Economic Research Forum for the Arab Countries, Iran and Turkey (ERF)
Espagne
Institute of International Affairs and Foreign Policy (INCIPE)
Ethiopie
Institute of Development Research (IDR)
France
Centre for International Prospective Studies (CEPII)
Centre of International Studies and Research (CERI)
European Institute of Business Administration (INSEAD)
French Institute for International Relations (IFRI)
National Institute of Statistics and Economic Studies (INSEE)
Studies and Research Center on the Contemporary Middle East (CERMOC)
Grèce
Athens Center of Ekistics (ACE), Athens Technological Organization (ATO)
Hongrie
Foundation for Market Economy (FME)
Hungarian Institute of International Affairs (HIIA)
Institute for World Economics of the Hungarian Academy of Sciences (IWE)
Institute of Economics, Hungarian Academy of Sciences (KTI/IE)
Inde
Centre for Policy Research (CPR)
Indian Council for Research on International Economic Relations (ICRIER)
Indira Gandhi Institute of Development Research
Institute for Defense Studies and Analyses (IDSA)
Institute of Economic Growth (IEG)
National Council of Applied Economic Research (NCAER)
Indonésie
Center for Policy and Implementation Studies (CPIS)
Center for Strategic and International Studies (CSIS)
Iran
The Institute for Political and International Studies (IPIS)
Irlande
Economic and Social Research Institute (ESRI)
Israel
The Leonard Davis Institute for International Relations
The Maurice Falk Institute for Economic Research in Israel
The Moshe Dayan Center for Middle Eastern and African Studies
Italie
Institute of International Affairs (IAI)
Japon
Center for Financial Industry Information Systems (FISC)
Chugoku Regional Research Center (CRRC)
Engineering Consulting Firms Association, Japan (ECFA)
Institute for Future Technology (IFTEC)
Institute for International Policy Studies (IIPS)
Institute for Policy Sciences, Japan (IPS)
Institute for Science of Labour (ISL)
Institute of Developing Economies (IDE)
Institute of Energy Economics, Japan (IEE)
Institute of Research and Innovation (IRI)
International Development Center of Japan (IDCJ)
Japan Center for Economic Research (JCER)
Japan Economic Research Institute (JERI)
Japan Institute of Labour (JIL)
Japan Research Institute (JRI)
Japanese Institute of Middle Eastern Economies (JIME)
Kansai Institute of Information Systems (KIIS)
Kyushu Economic Research Center
National Institute for Research Advancement (NIRA)
Nippon Research Institute (NRI)
Research Institute of Telecom-Policies and Economics (RITE)
Systems Research & Development Institute of Japan (SRDI)
Jordanie
Arab Thought Forum (ATF)
Kenya
African Economic Research Consortium (AERC)
Regional Centre for Socio-Economic Studies and Development (RECSSAD)
Koweit
The Arab Planning Institute (API)
Lettonie
Institute of Economics, Latvia Academy of Sciences (IELAS)
Liban
Centre for Arab Unity Studies (CAUS)
Lithuanie
Institute of Economics (EI)
Lithuanian Free Market Institute (LFMI)
Malaisie
Asian and Pacific Development Centre (APDC)
Institute of Strategic and International Studies (ISIS)
Malaysian Institute of Economic Research (MIER)
Maroc
National Center for Coordination and Planning of Scientific and Technical
Research (CNCPRST)
Mexique
Centre for Latin American Monetary Studies (CEMLA)
Mongolie
Institute of Economics, Academy of Sciences
Nigeria
Nigerian Institute of International Affairs (NIIA)
Norvège
International Peace Research Institute, Oslo (PRIO)
Norwegian Institute of International Affairs (NUPI)
Nouvelle Zélande
Institute of Policy Studies (IPS)
New Zealand Institute of International Affairs (NZIIA)
Pakistan
Institute of Policy Studies (IPS)
The Institute of Strategic Studies, Islamabad (ISSI)
Pakistan Institute of Development Economics (PIDE)
Pays Bas
Centre for Development Planning (CdP)
Development Research Institute (IVO)
Erasmus Centre for Economic Integration Studies
European Institute of Public Administration (EIPA)
The Institute of Social Studies (ISS)
Netherlands Institute of International Relations, Clingendael (NIIB)
Pérou
Center for Economics and Social Research
Institute for Liberty and Democracy (ILD)
Philippines
Economics Research Center (ERC)
Institute for International and Strategic Studies (ISS)
National Economic and Development Authority (NEDA)
Pologne
Adam Smith Research Centre (ASRC)
Center for Social and Economic Research Scientific Foundation (CASE)
The Gdansk Institute for Market Economics (IBnGR)
Research Institute for Developing Economies (RIDE)
World Economy Research Institute (IGS)
Portugal
Institute of Social Sciences (ICS)
Research Center on the Portuguese Economy (CISEP)
République Tchèque
Center for Democracy and Free Enterprise (CDFE)
Center for Economic Research and Graduate Education-Economics Institute
(CERGE-EI)
Institute of Economic Studies (IES)
Institute of International Relations (UMV)
Roumanie
Institute for World Economy (IEM)
Institute of National Economy (INE)
Royaume Uni
Adam Smith Institute (ASI)
Centre for Economic Policy Research (CEPR)
Centre for Policy Studies (CPS)
Institute for Public Policy Research (IPPR)
Institute of Development Studies (IDS)
Institute of Economic Affairs (IEA)
The International Institute for Strategic Studies (IISS)
National Institute of Economic and Social Research (NIESR)
Overseas Development Institute (ODI)
Policy Studies Institute (PSI)
Royal Institute of International Affairs
Science Policy Research Unit (SPRU)
UK Centre for Economic
Russie
The Institute for Urban Economics
Institute of Economics and Industrial Engineering (IEIE), Siberian Branch, Russian
Academy of Sciences
Institute of Economic Forecasting of Russian Academy of Sciences (IES RAS)
Institute of Far Eastern Studies Russian Academy of Sciences (IFES)
Institute of Oriental Studies Russian Academy of Sciences
Institute of USA and Canada Studies, Russian Academy of Sciences (ISKRAN)
Institute of World Economy and International Relations (IMEMO), Russian
Academy of Sciences
Russian Independent Institute of Social and National Problems (RNISiNP)
Sénégal
Council for the Development of Economic and Social Research in Africa
(CODESRIA)
United Nation's African Institute for Economic Development and Planning (IDEP)
Singapour
The Institute of Policy Studies (IPS)
Institute of Southeast Asian Studies (ISEAS)
Slovaquie
Center for Economic Development (CED)
Slovénie
Institute for Economic Research (IER)
Sri Lanka
Marga Institute
Suède
Center for Pacific Asia Studies (CPAS)
Research Policy Institute (RPI)
Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)
Swedish Institute for International Affairs (SIIA)
Suisse
Center for Applied Studies in International Negotiations (CASIN)
The Graduate Institute of International Studies (IUHEI)
Swiss Institute for International Economics, Regional Science and Structural
Problems (SIASR)
Tanzanie
Tanzania Commission for Science and Technology (COSTECH)
Thailande
Institute of Asian Studies (IAS)
Institute of Security and International Studies (ISIS)
The National Institute of Development Administration (NIDA)
Thailand Development Research Institute (TDRI)
Togo
United Nations Regional Centre for Peace and Disarmament in Africa (UNRCPDA)
Vietnam
Centre for Japan Studies (CJS), National Centre for Social and Human Sciences
Institute of Economics National Centre for Social and Human Sciences
Yougoslavie
Institute of International Politics and Economics (IIPE)
Objectifs opaques et participation active des grandes multinationales
Dans ces sous-organisations alimentées par les fonds publics toujours la même
dissimulation. A l’institut ASPEN France, on peut lire dans des brochures officielles:
La palette des membres de tous ces organismes est très riche mais de source
d’extraction locale. A l’ASPEN France, on trouve :
Les trois groupes CFR, Bilderberg et Commission Trilatérale sont présents comme il
se doit, avec actuellement Henry E. Catto (CFR) le Vice Chairman de l’ASPEN
Institute , les Bilderbergers Peter R. Kann et Edzard Reuter, les trilatéralistes Yotaro
Kobayashi le Président japonais de Fuji et encore Raymond Barre.
L’ASPEN Japon, encore plus discret, sponsorisé par IBM et la fondation Kanagawa
rassemble 15 leaders politiques et industriels.
L’IFRI, l’Institut Français des Relations Internationales, l’un des nombreux poulains du
Trilatéraliste Raymond Barre, édite quant à elle au moins un ouvrage par an, le
RAMSES (le Rapport Annuel Mondial sur le Système Mondial et les Stratégies).
La liste officielle des partenaires de l’Institut Français des Relations Internationales,
l’IFRI dont le patron Thierry de Montbrial et le Vice-Président Trésorier, André Lévi-
Lang, le Président de SG-Paribas sont à la fois membres du groupe Bilderberg et de
la Commission Trilatérale, est vertigineuse. Dans ce cas, pas de coupes budgétaires
ou de restrictions d’activités lié à « une baisse de la consommation des ménages ou
une mauvaise conjoncture» comme l’annonce régulièrement les médias, bien au
contraire. En 1997, on avait pas moins de 150 sponsors choisis parmi les plus grands
groupes « français » c’est-à-dire implantés en France, répondant presque tous
présents dont :
Aérospatiale ; Affine ; Air France ; Air Inter ; Alcatel Alsthom ; AXA ; Banque de
France ; Banque de Neuflize, Schlumberger & Mallet ; Banque du Louvre ; BFCE ;
Banque Hervet ; Banque Indosuez ; Banque Industrielle et Immobilière Privée ;
Banque Nationale de Paris ; Banque OBC ; Banque Paribas ; Banque SG Warburg ;
Banque Worms ; Barclays France ; BASF ; Bayard Presse ; Bertrand Faure ; BRL ;
Cabinet Gide Loyrette Nouel ; Caisse des Dépôts et Consignations ; Caisse
Française de Développement ; Caisse Nationale de Crédit Agricole ; CDR Entreprise
; CNES ; CCIP ; Chambre Syndicale des Banques Populaires ; Chantiers de
l'Atlantique ; Charbonnages de France ; Ciments Français ; Citibank ; Cleray,
Gottlieb, Steen & Hamilton ; CNP ; COFACE ; COFIP ; Cofiroute ; COGEMA ; Colas ;
CEA ; Compagnie Bancaire ; Compagnie Cotonière ; Compagnie de Suez ; CECAR ;
Compagnie Financière BZW ; Compagnie Financière Edmond de Rotschild ;
Compagnie Générale de Chauffe ; CGIP ; Compagnie Nationale de Navigation ;
Compagnie Parisienne de Réescompte ; Comptoir des Entrepreneurs ; Confédération
Nationale du Crédit Mutuel ; CNPF ; Consortium de réalisation ; Crédit Commercial
de France ; Crédit Foncier de France ; Crédit Industriel et Commercial de Paris ;
Crédit Local de France ; Crédit Lyonnais ; Crédit National ; Daimler Benz ; Dassault-
Aviation ; Demachy Worms & Compagnie ; Deutsche Bank ; EFC ; EIFFAGE ;
Electricité de France ; ELF Sanofi ; EL.FI ; ENI ; Entreprise Minière et Chimique ;
Eridania Beghin-Say ; Esys Montenay ; Europa Metalli-Tréfimétaux ; FFSA ; Fiat
France ; Financière Indosuez ; Firmenich ; Foncière Thermale ; Framatome ; France
Télécom ; Gaz de France ; GEC Alsthom ; GIMELEC ; Global Gestion ; Grand
Metropolitan Foods Europe ; GAN ; Groupe Bouygues ; Groupe Danone ; Groupe
Rivaud ; Groupe Schneider ; Havas ; IBM France ; Institut Français du Pétrole ;
Jeantet et Associés ; JP Morgan France ; Kleinwort Benson Limited ; L'Air Liquide ;
La Mondiale; Lafarge-Coppée ; Laurent Bouillet ; Lazare Frères et Compagnie ; Les
Echos ; L'Lione ; L'Oréal ; SA Louis Dreyfus ; LVMH ; Lyonnaise de Banque ;
Lyonnaise des Eaux ; Matra ; Mazars & Guérard ; Midland Bank ; Montupet ; Morgan
Stanley ; Moulinex ; Pechiney ; Peugeot SA ; RATP ; Renault SA ; Rhône-Poulenc ;
Robert Fleming Securities Ltd ; Rothschild & cie Bank ; RTL ; SAGEM ; Saint-Gobain
; Schroder Partenaires ; SCOR ; Sedgwick ; SEITA ; SFAC ; SNECMA ; Société du
Louvre ; Société Générale ; Société Nationale Elf Aquitaine ; SODEXHO ; SOFARIS ;
SOFINNOVA ; SOFRESA ; Technip ; Thomson SA ; The Tokyo Electric Power Co
inc. ; Total ; Ugine SA ; Unistrat Assurances ; UAP ; Union Européenne de CIC ;
UIMM ; Usinor Sacilor ; Vallourec
Mais, les entreprises ne sont pas les seules présentes. Le CIREM, le Club
d'information et de réflexion sur l'économie mondiale, fille du CEPII, le Centre
d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales de Raymond Barre,
rassemble en outre toujours la même banque Lazard Frères avec l’un de ses
Associés-Gérant Jean-Pierre SALTIEL (Vice-Président du CIREM), des partenaires
politiques comme le Sénat, le Commissariat Général au Plan et aussi étonnament
des syndicats : Force Ouvrière, la Confédération Générale de l’Encadrement (CFE-
CGC ) et la Confédération Française Démocratique du Travail (CGT).
Quel est le réel objectif de toutes ces alliances contre-natures entre financiers,
industriels, syndicalistes et politiques ?
Le bon sens populaire dit que qui se ressemble s’assemble : Donc, autre question qui
trouvera une réponse dans la suite : N’avez-vous pas entendu parler d’autres
organisations dont les membres se fréquentent au sein de réunions secrètes
officiellement pour le bien de l’humanité ?
A l’ASPEN France, on en dévoile peu. L’organisme désire vouloir densifier les liens
de la France avec les autres régions du monde en particulier « les relations entre
l’Europe et le Japon, avec le lancement de rencontres régulières à très haut niveau
en 1989 » et les « relations entre les Etats-Unis et la France, maillon essentiel de la
solidarité atlantique ». Les sujets des rares colloques ouverts au publics en 1998 ont
été par exemple « Les perspectives d'élargissement de l'Union Européenne et de
l'OTAN » ; « Quelles perspectives économiques et commerciales entre l'Europe et le
Maghreb ? » ; « Les effets et conséquences du phénomène de la globalisation sur
l'économie, la politique et la culture » ; « Gérer des entreprises globales », « La
position et le rôle des nouvelles et informations européennes dans une ère
d’échanges globaux et de culture globale ».
Dans le journal lyonnais Le Progrès, du 8 Mars 1998, suite à une réunion
ASPEN, Raymond Barre déclarait seulement que l’Europe est bien engagée bien qu’il
déplorait en France un «faible goût pour la mobilité » qui est même considérée par
certains comme « une déportation ».
Les préoccupations de l’ASPEN Berlin, dévoilées sur son site Internet, sont par
exemple :
Les relations Germano-américaine dans le « Nouvel Ordre Mondial » (German-
American Relations in the « New World Order ») ;
Les projets de relations transatlantiques ;
Le rôle de la Turquie à la périphérie de l’Europe ;
Le futur rôle de l’OTAN ;
L’expansion de l’Union Européenne au nord ;
Les relations entre l’Allemagne et la Pologne comme modèle pour des relations
plus fortes entre l’est et l’ouest, l’émigration est-ouest...
Au Royal Institute of International Affairs (RIIA) de Londres, les sujets d’étude
officiels sont :
« La globalisation, la transition et les changements régionaux en Russie » ;
« Des lois pour la globalisation » ;
« Etude de concept pour le corps expéditionnaire de Lord Carrington pour les
résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies » ; (Lord Carrington, ancien
Secrétaire-Général de l’OTAN était le Président du Conseil d’Administration des
Bilderbergers en 1998 ) ;
« La privatisation des actifs pétroliers dans le Golf ».
et les publications :
« Globalisation : Des lois et des standards pour l’économie mondiale » ;
« Chine et Inde : Réforme économique et intégration globale » ;
« L’Etat-Nation diminué » ;
« Refaire les Balkans » ;
« L’ élargissement à l’est de l’Union Européenne ».
Et dans une allocution à l’adresse des Nations Unies, le Ier octobre 1991, Bush
évoqua à nouveau « l’effort collectif de la communauté mondial exprimé par les
Nations Unies »... « Un mouvement historique vers le nouvel ordre mondial »... « Un
nouveau partenariat entre les nations »... Une époque où l’humanité aura provoqué
elle-même « une révolution de l’esprit et de la pensée et aura débuté un voyage dans
un nouvel âge... » ("a collective strength of the world community expressed by the
UN... a historic movement towards a new world order. . . a new partnership of
nations. . a time when humankind came into its own. . . to bring about a revolution of
the spirit and the mind and began a journey into a . . . new age.")
Dans une interview publié dans le journal le Los Angeles Times reprise par le San
Francisco Chronicle du 18 janvier 1999, le Secrétaire d’Etat américain Madeleine
Albright, membre du Council on Foreign Relations (CFR) explique participer à
l’établissement d’un « Nouvel Ordre international qui va absorber les institutions
globales existantes et en faire éclore d’entièrement nouvelles ». Selon le Los Angeles
Times, Albright, ambassadrice à l’ONU, définit le « Nouvel Ordre » comme un « Club
de Démocratie International ». « Le 21ième siècle devra être le siècle de la
démocratie. » dit-elle, « Nous allons porter encore plus l’accent sur l’organisation des
démocraties...de telle manière qu’elles puissent coopérer. ». Toujours selon Albright,
celles des Nations non encore intégrées à ce Nouvel Ordre « soit organiserons avec
nous, soit contre nous » reprenant la formule de De Gaulle « Ceux qui ne sont pas
pour nous, sont contre nous. » Les pays qui ne souhaitent pas adhérer à ces idées
seront donc rejetés et même combattu par la communauté internationale. Etonnante
conception d’une démocratie qui reprend les principes du "neue ordnung" d’Hitler et
du "ordine nuovo" de Mussolini !
A cette époque, les dirigeants fascistes dans leurs habits de lumière collaboraient
déjà avec les magnats de la finance et de l’industrie, prétendant vouloir apporter la
vérité et les remèdes au monde soumis à d’horribles soufrances économiques. De
nos jours, ces habits de lumière ont pris les noms de combat pour la démocratie,
Nouvel Ordre Mondial, Globalisation, Nouvel Age,...
Les pays arabes n’échappent pas non plus à la main mise des partisans du Nouvel
Ordre Mondial. Ainsi, par MAHFOUD NAHNAH candidat à la présidence algérienne
pour le programme alternatif s’exprime en ces termes en novembre 1995 :
« La politique extérieure que j'envisage vise a redonner a l’Algérie son rôle d’avant
garde tant au niveau régional qu’international par: L’appel à un nouvel ordre
politique et économique arabes permettant une meilleure utilisation des ressources
et technologies de la region. Ce nouvel ordre doit commencer par une réconciliation
franche au sein de la nation arabe, dans l’intérêt commun des pays qui la composent.
L’appel à un nouvel ordre islamique international permettant de de défendre les
causes des musulmans dans le monde et d’unifier leurs positions dans les affaires
d’intérêt commun. »
Les moyens d’arriver à ce « nouvel ordre islamique» sont explicités dans son
programme de candidature:
Coopération avec la communauté méditerranénne de facon à préserver la paix et
la sécurite dans la region.
Unification des efforts des pays du sud pour la revendication de plus d’équité entre
le nord et le sud et plus de droit pour les plus demunis.
Participation a tous les efforts visant à la préservation des droits de l’homme et des
peuples, de la paix internationale et de l’environnement
Création des zones franches régies par des conventions les mettant à l’abri des
fluctuations politiques.
Développement des villes frontalières et Création de villes communes sans
barrières frontalières.
Ainsi, pas de paix, sans Nouvel Ordre. L’islam étant le facteur commun à nombre
de pays méditerranéens, on voit clairement se profiler une unité arabe solidaire face à
l’occident oppresseur, mais unité tout de même obtenue par l’abolition des frontières
et des barrières douanière sur le même modèle que l’unité européenne.
Ces programmes d’unité arabe sont appuyés par des organisations déjà
énumérées précédemment tel que l’Arab Thought Forum (ATF : le forum de la
pensée arabe) implanté en Jordanie (14th Floor, Housing Bank Center, Queen Noor
Street, Amman) et soutenu par la Fondation Ford américaine, l’IFRI français, le
Goethe Institut allemand, le Royal Institut of International Affairs (RIIA) anglais et tous
les groupes industriels et financiers les accompagnant.
On cherche donc bien la création de pôles internationaux régis par des économies et
des politiques communes. L’Union Européenne préfigure bien la marche que suivront
les autres régions du monde.
Jacques Bordiot décrit, dans son livre "Une main cachée dirige", les principaux sujets
proposés au cours de toutes les assemblées précitées fermées au public :
les problèmes financiers internationaux
la liberté d'émigration et d'immigration
la libre circulation des produits sans entraves douanières
l'union économique internationale
la constitution d'une force de police internationale avec suppression
des armées nationales
la création d'un Parlement international
la limitation de la souveraineté des états déléguée à l'ONU ou à tout
autre gouvernement supranational
"'C'est comme on le voit, le processus vers la constitution d'un Gouvernement
mondial", termine Jacques Bordiot. On est vraiment en plein processus
démocratique !, comme l’atteste Paul Warburg, célèbre financier lié au Council on
Foreign Relations déclarant le 17 Février 1950 devant les sénateurs américains:
"Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question
est de savoir s'il sera créé par conquête ou par consentement".
L'Euro, un pas forcé vers une monnaie mondiale
L’argent est classiquement le nerf de cette guerre baptisée par certains « guerre
sans bruit avec des armes silencieuses ». Si l’EURO est devenue la monnaie unique
de l’Union Européenne anciennement Communauté Européenne. Les autres régions
du monde sont également sommées d’avoir leur monnaie unique sur le modèle de
l’Euro. Le journal français économique « La Tribune » du 25 janvier 1999 titrait « Le
projet d’une monnaie unique en Asie fait son chemin » et « Le gouvernement argentin
fait les yeux doux au billet vert » : « Absorbée de plus en plus régulièrement dans les
enceintes des forums asiatiques comme l’ASEAN (Association des Nations du Sud-
Est Asiatique), la question de la monnaie unique se repose avec une acuité
particulière aujourd’hui. L’intention de l’Argentine de dollariser un peu plus son
économie, les appels répétés des autorités nippones, françaises et allemand sur le
marché des changes viennent alimenter la réflexion de tous ceux qui, comme le
patron de l’autorité monétaire de Hong Kong, Joseph Yam, ambitionnent de doter
l’Asie d’une monnaie unique. »
Sur le continent américain c’est le dollar qui est destiné à accéder au titre de
monnaie unique. La crise imprévisible servant comme toujours de raison refuge,
l’argentine et les autres pays voisins de l’alliance MERCOSUR envisagent
d’abandonner leur propre devise pour le billet vert car cette mesure « attirerait des
investissements étrangers et permettrait de créer 1,6 millions d’emplois » sur le seul
territoire argentin. Le Président argentin Carlos Saul Menem est bien entendu
membre du club Bilderberg de même que l’ambassadeur des Etats-Unis en Argentine
Terence A Todman appartient au Council on Foreign Relations (CFR) ce qui facilite la
collaboration entre les deux pays sur ce sujet. Le plein emploi avait aussi était
invoqué pour justifier la création de la CEE puis plus tard pour imposer l’Euro. Au lieu
d’emplois, ce sont des dizaines de millions de chômeurs et de vagabonds parsemant
les rues que l’on a vu apparaître en Europe.
Dans un premier temps, l’objectif est donc de partager le monde en quelques pôles
géographiques dénommés UNIONS en interaction économique les uns avec les
autres. Chaque pôle aura sa propre monnaie, son propre gouvernement, sa propre
instance juridique, sa propre économie. Seulement, le but ultime du nouvel ordre
mondial est de parvenir à mettre en place un gouvernement unique central avec une
autorité indiscutable dans les domaines militaire, économique, financier, juridique.
Ainsi, ce système de pôles ou Unions évoluera encore... Les billets Euro destinés à
circuler en janvier 2002 arborent une superbe carte de l’Europe englobant les pays
membres et certains pays de l’est sans doute prévus pour adopter la monnaie unique
en leur temps. Plus étonnant : On distingue sur la carte des billets Euro, une moitié
de Turquie correspondant à sa partie occidentale, la partie asiatique n’étant pas
représentée. La Turquie serait-elle prévue pour être coupée en deux, la Turquie
européenne devant rejoindre la zone Euro ? L’avenir nous le dira. On observe
néanmoins un réveil programmé par l’arrestation de son Leader du mouvement Kurde
communiste qui revendique justement l’est de la Turquie.
Avant d’identifier le dollar à l’euro, il faudra sans doute obtenir des taux de change
suffisamment stable sur une période de quelques mois. Le Président Chirac en visite
aux Etats-Unis a appelé le 19 février 1999 dans un discours devant le FMI, à la
réforme des institutions financières internationales et à la remise en ordre de
l’économie internationale. "Nous devons rendre les relations de change entre l'euro,
le dollar et le yen, plus stables" a-t-il ajouté.
On remarque aussi que les billets Euro ont des valeurs Euros très élevées.
Actuellement, la valeur la plus élevée des billets français est de 500 francs, ce qui se
retrouve dans la valeur la plus élevée d’autres pays Européens. Dans l’Euroland, on
aura des billets de 100 Euros, de 200 Euros et même de 500 Euros soit
correspondant à une valeur de 3280 francs pour ce dernier !
La clause la plus importante du traité est celle ayant trait aux « Droits des
Investisseurs ». Elle établit le droit absolu à l’investissement et le droit à l’achat sans
restriction des terrains, des ressources naturelles, des services de
télécommunication, des devises, les gouvernements étant dans l’obligation de
garantir la « pleine jouissance de ces investissements ». Dans le cas contraire, c’est-
à-dire lorsqu’une perte d'une opportunité de profit sur investissement serait constatée
ou dans le cas d’interventions gouvernementales restreignant la capacité à tirer profit
de l’investissement, les Etats seront redevables d’indemnisations à l’égard de
l’investisseur sans que des obligations réciproques ne soient même évoquées. La
règle permettra en particulier à un groupe privé de s’opposer à une politique ou à une
action gouvernementale sous prétexte que cela nuit à ses intérêts. Si une loi est
passée en faveur de l’environnement, de la santé ou du social portant préjudice à une
entreprise du fait du durcissement des normes ou de minimums sociaux plus élevés,
ledit groupe privé pourra prétendre à des compensations financières. « Le monde
économique » de février 1998, rare magazine à évoquer l’évènement, parle de
« gâteau à la strychnine » et s’exprime en ces termes : « CURIEUSEMENT, ceux qui
devraient être le plus mobilisés, les mouvements syndicaux, représentés au sein de
l'OCDE par les confédérations internationales, se sont bornés à proposer, sans
succès, l'adjonction à l'AMI d'une " clause sociale " au lieu de remettre en cause les
fondements mêmes de l'accord. »
et
« Enfin, l'AMI va transformer l'exercice du pouvoir partout dans le monde en
soumettant aux directives des multinationales un grand nombre de fonctions
actuellement exercées par les Etats, y compris l'application des traités internationaux.
L'accord donnera en effet aux entreprises et investisseurs privés les mêmes droits et
le même statut que les gouvernements nationaux pour faire appliquer ses clauses. En
particulier celui de poursuivre les gouvernements devant les tribunaux de leur choix.
Parmi ceux-ci figure le jury arbitral de la Chambre de commerce internationale ! » La
Chambre de Commerce Internationale est en effet la représentation d’entreprises
comme General Motors, Novartis, Bayer ou Nestlé.
L’effet est donc aussi de réduire l’importance des nations au profit d’un Nouvel Ordre
International dicté par les multinationales. Petit à petit et discrètement, ces dernières
avancent leurs pions devant l’opinion public inondé par des informations de second
ordre. Mais ce n’est pas tout concernant l’Accord Multilatéral sur l'investissement.
Le gâteau de l'écologie mondiale
A court terme, il est très vraisemblable que les lois relatives à la protection de
l’environnement seront durcies. Ainsi, pourront de développer de nouveaux métiers
« pompes à fric » rassemblés dans de grandes entités dont la gestion sera confiée à
des conglomérats industriels et financiers.
On observe dans de nombreux pays et villes des pays développés, la mise en place
dans un consensus général du tri sélectif des ordures ménagères générant de
nombreux coûts et une nette augmentation des impôts communaux. Personne ne
s’est soucié si un tri des déchets en aval n’était pas préférable à celui pratiqué
journalièrement par le consommateur qui sépare verre, papiers, déchets organiques,
métaux,... Dans le cadre du tri sélectif, au lieu d’un passage pour collecter l’ensemble
des déchets, le ramassage des ordures s’effectuera beaucoup plus fréquemment
voire même journalièrement, le lundi pour le verre, le mardi pour le papier,...
Or, cette tâche « ingrate » mais juteuse étant sous-traité par les collectivités à des
conglomérats privés, la rémunération de ces derniers avec le tri sélectif sera
naturellement augmentée pour le nombre de ramassages supplémentaires à réaliser.
Le retraitement des déchets reviendra naturellement aux mêmes groupes. On peut
citer la société française Vivendis, anciennement Compagnie Générale des Eaux
détenant la CGEA (Compagnie Générale d’Entreprise Automobile). Outre ses
actiivités d’approvisionnement et de retraitement de l’eau, la CGEA possède un pôle
de ramassage des ordures ménagères et s’occupe déjà de racheter les entreprises
sous-traitantes du traitement des ordures, entreprises dont la création a été au
préalable financée par les aides publics nationales et surtout européennes. L’autre
pôle d’activités de la CGEA est la gestion des réseaux de transport public, partagé
avec VIA GTI filiale détenue à la fois par Vivendis et par SG-Paribas (le Président de
SG-Paribas la quatrième banque mondiale est André Lévy-Lang, l’un des
Bilderbergers Trilatéralistes français déjà mentionné). L’écologie et les initiatives
locales ont permis avec la participation des grands pétroliers comme Shell, la mise au
point de bio-carburants tels les diesters issus des cultures de Colza et leur utilisation
dans les bus et autocars dans de nombreux réseaux de transport en commun.
Evidemment, ces bio-carburants étant plus chers, le surcoût est payé par les
collectivités publics. Le comble est qu’il a été montré que ces soi-disants bio-
carburants produisaient d’autres polluants plus nocifs encore pour la santé humaine.
Egalement, le durcissement des normes européennes de pureté de l’eau sera autant
de sources d’activités et de rémunérations majorées. En fait, Vivendis tire déjà 120
pour-cents de ses profits de fonds publics mais compte sans aucun doute en tirer
bien plus encore.
Le Nouvel Ordre Ecologique peut être mis à toutes les sauces pouvu d’être
rémunérateur, de rassembler le maximum de partisans et de créer une unité de
pensée. Luc Ferry, qui se dit Philosophe mais qui enseigne à l’université de Caen où
Raymond Barre a fait ces premières armes comme Professeur d’économie, a publié
un livre dont le titre est justement « Le Nouvel Ordre Ecologique ». Il rapproche dans
cet ouvrage le Nouvel Ordre Ecologique du Féministe en tentant d’agglomérer les
deux notions. Il cite alors Karren J. Warrier protagoniste du mouvement de
l’Ecoféminisme :
« J’utilise le terme d’écoféminisme pour désigner une position fondée sur les idées
suivantes :
1) Il existe des liens importants entre l’oppression des femmes et celle de la nature ;
2) Comprendre le statut social de ces liens est indispensables à toute tentative de
saisir adéquatement l’oppression des femmes aussi bien que celle de la nature ;
3) La théorie et la pratique féministe doivent induire une perspective écologiste ;
4) Les solutions apportées aux problèmes écologiques doivent induire une
perspective féministe. »
Rien n’est trop extravagant pour rallier l’opinion des masses, y compris l’assimilation
tordue de luttes indépendantes comme l’écologie et le féminisme. Le Nouvel Ordre
réclame le pouvoir politique (ONU), militaire (OTAN) mais aussi celui de la justice à
travers la création d’une Cour Criminelle Internationale « destiné à condamner les
particuliers et non les pays ». L’holocauste des juifs, les massacres au Rwanda et en
Bosnie fournissent les prétextes pour faire avancer ce projet sous juridiction de
l’ONU. Il est prévu que cette cour soit localisée à La Haye au Pays-Bas, le
gouvernement de ce pays souhaitant voir cette réalisation en 1999 pour les 100 ans
de la première conférence internationale de la paix. Le projet de Cour Criminelle
Internationale est soutenu par nombre d’associations humanitaires travaillant grâce à
l’ONU comme Amnesty International et d’autres associations défendant ouvertement
le Nouvel Ordre Mondial comme l’Association Fédéraliste Mondiale (World Federalist
Association), le Mouvement Fédéraliste de la Terre (World Federalist Movement),
l’Institut pour une Politique Globale (Institute for Global Policy), le Projet du Modèle
d’Ordre Mondial (World Order Models Project).
Le Nouvel Ordre Religieux ou comment créer une religion mondiale
Les Eglises et sectes ne sont pas en reste pour ce projet de juridiction
internationale à travers leurs associations représentées à l’ONU et prônant un Nouvel
Ordre Religieux et le Bureau de l’Eglise Unifié pour les Ministères du Monde (United
Church Board for World Ministries) ; le Bureau des Quakers à l’ONU (Quaker UN
Office) ; le Bureau de Coordination des Organisations Juives (Coordinating Board of
Jewish Organizations) ; le Comité Juif Américain (American Jewish Committee) ; le
Centre des Témoins de Jéhovah (All Saints Newman Center).
Manipulation et désinformation
Tout ce qui résiste est écrasé ! Pour focaliser les peurs, on agite la menace
nationaliste dépassée depuis longtemps par une menace bien plus colossale : La
dictature mondiale naissante. Avec une adresse inimaginable, les leaders du Nouvel
Ordre Mondial ont conçu des épouvantails avec l’aide des médias de manière à
divertir l’attention de la population afin de la détourner des vrais dangers montants.
En France, c’est Lepen qui est destiné à catalyser toutes les phobies car le
totalitarisme doit prendre un visage antagoniste de préférence à l’objectif fixé. Le
Front National, c’est la haine, le racisme, le fascisme, la suprématie nationale. Au
contraire, le bien-penser, c’est ce qui mondial mais surtout ce que est américain. Tout
prétexte est bon pour fustiger les traditions culturelles nationales qui sont à bannir au
profit de la culture Mac-Do. Au niveau international, c’est Sadam Hussein qui est
montré du doigt : Le leader irakien est montré comme le nouvel Hitler qui désire
conquérir les nations arabes voire le monde. C’est aussi le seul Chef de
gouvernement d’un pays musulman ayant pour premier ministre un non-musulman
chrétien. En Europe de l’Est, c’est Milosevic et la Serbie la menace mondiale, ce pays
étant plus petit que la Suisse en terme de population.
Mais comment a-t-il été possible de rallier autant de leaders autour d’une cause
commune, le nouvel ordre mondial ? Pourquoi n’y a-t-il pratiquement personne qui se
révolte devant cette masquarade de démocratie, belle et séduisante, mais
dangereuse car construite pour confisquer peu à peu le pouvoir en bâtissant un
monde totalitaire qui un jour se révèlera à la face des hommes médusés ?
«Rome n’a pas été construite en un jour ». Le Nouvel Ordre Mondial ne date pas
d’hier. Il n’a pas eu de cas de génération spontanée en ce qui concerne toutes ces
associations en relation les unes avec les autres comme le club Bilderberg, la
Commission Trilatérale, le Council on Foreign Relations et les milliers d’associations
affiliées qui s’affirment internationales, à but humanitaire ou écologiques. Le tissage
de toutes ces relations a été un long travail de patience au cours de l’histoire. Cela
n’a été possible que parce que contrairement aux idées reçues, le pouvoir s’est
transmis sans réel rupture au cours des générations.
Le statut de maçon n’était pas impératif pour être inititié dans l’ordre des
illuminatis. Mais il y aidait bien. En l’occurrence, en infiltrant les loges de la
maçonnerie bleue, on formait des sociétés secrètes dans les sociétés secrètes ce qui
garantissait une invisibilité totale maintenue même encore de nos jours . Seuls les
maçons se montrant à la fois internationalistes et éloignés de la religion chrétienne
étaient cooptés. Le mouvement des illuminatis possédant de grands moyens
financiers connut un très grand succès et rassembla rapidement 2000 membres dans
les domaines des arts, des lettres, de l’éducation, des Sciences, de la finance et de
l’industrie. Des loges furent fondées en France, Belgique, Hollande, Danemark,
Suède, Pologne, Hongrie et Italie. On y rassembla entre autres des personnages
comme son assistant le Baron Adolf Franz Friedrich von Knigge (1752-1796), le juge
et homme de loi von Zwack, Nicolai un bouquiniste, le Professeur Westenrieder, le
Baron Bassus, le Maire de Strasbourg Dietrich, M. Hertel, le Comte Mirabeau,
l’homme politique plus qu’ecclésiastique l’abbé Talleyrand du Périgord, le conseiller
Johann Bode, le Baron William de Busch, le Marquis Saint Germain de Constanzo et
même Mozart ainsi que Goethe,... En analysant les écrits de ce dernier auteur, on
retrouve de nombreuses similitudes entre ses idées et celles du professeur
d’Ingolstadt.
C’est en 1784 que Weishaupt lança ses instructions pour partir à la conquête
politique de la France. L’allemand Zwack mis en forme les ordres du sous-chef dans
un ouvrage rassemblant l’ensemble des théories du maître destiné aux représentants
français des illuminatis. Outre Mirabeau, Robespierre leader de la représentation
française était destinataire de ces papiers. Le coursier chargé de les acheminer fut
terrassé par la foudre alors qu’il se rendait à cheval d’Allemagne en France. Ce fut la
police bavaroise qui récupéra les documents puis à leur examen qui perquisitionna
les loges de Weishaupt. Il était en effet décrit la procédure à suivre pour s’emparer du
pouvoir d’un pays en utilisant le levier des guerres et des révolutions dans l’objectif
de créer en final un gouvernement mondial. L’année suivante, le gouvernement
bavarois pourchassa les illuminés et ferma toutes les loges recensées du pays. En
1786, il fit parvenir à tous les gouvernements et aux Eglises d’Europe, des copies de
toute la conspiration sous le titre « Les écrits originaux de l’ordre et de la secte des
illuminés ». Mais cet avertissement fut ignoré en face d’une organisation des
illuminatis déjà très puissante et présente aux plus hauts sommets décisionnaires
dans certains Etats. Dès qu’un membre était enrôlé dans le groupe, celui-ci était mis
à intense contribution particulièrement en faisant jouer son pouvoir de décision
concernant les possibilités d’accéder pour les illuminatis à des financements
supplémentaires publics ou privés.
La plupart des informations concernant les rituels de cette véritable secte dont
l’organisation en dix degrés hiérarchiques est proche de la franc-maçonnerie, sont
issues de la correspondance découverte dans une perquisition au domicile de
certains membres en particulier ceux de Xavier Zwack en 1786 et du Baron Bassus
en 1787.
La moralité était une notion inconnue dans la secte pour laquelle, tous les
moyens sans exception devaient être utilisés pour parvenir au pouvoir pourvu que
lesdits moyens soient efficaces. Ainsi, fut mis en pratique l’exercice du mensonge, de
la corruption, du double langage, de la brutalité et de la violence. Les membres
refutèrent avec un aplomb incroyable l’existence même de la secte lorsque certains
furent interrogés par les représentants des gouvernements. Il était enseigné aux
novices que Jésus Christ était le Grand Maître et que si « le Christ exhortait ses
disciples à mépriser les riches, c’était pour mieux préparer le monde pour la
communauté des biens où la propriété allait être rejetée. » ( "If Christ exhorted his
disciples to despise riches it was in order to prepare the world for the community of
goods that should do away with property.") Ensuite, arrivé au grade de prêtre, on
enseignait à l’initié que la « prétendue religion du Christ n’était rien d’autre que
l’œuvre des prêtres, une imposture et une tyrannie. » ("the pretended religion of
Christ was othing else than the work of priests, of imposture and of tyranny.")
Weishaupt, banni d’Ingoldstadt s’installa à Rogensberg où il poursuivit ses oeuvres
avec l’aide de certains rescapés de la secte comme les Italiens le Marquis Constanza
et le Marquis Savioli ainsi que Zwack. C’est à cette époque que les Illuminatis
semblent avoir créé des branches à Saxe-Coburg et aux Pays-Bas. Weishaupt
s’enfuit par la suite en France où il créa dans l’ombre la société des jacobins et celle
des Fils de Jacob qui bénéficièrent d’aides considérables de la part de financiers et
de leaders politiques. Est attesté en 1800 après enquête, par le juge Alexander
Addision en charge du Grand Jury du County Court au cinquième Circuit de l’Etat
américain de Pennsylvanie que la Société des Jacobins avait effectivement été créé
par le Professeur Weishaupt d’Ingolstadt en Bavière. En 1785, les Illuminatis avaient
créé 15 loges aux Etats-Unis d’abord en Virginie. Ils créèrent dans le nouveau monde
la Société Callo-Italienne tout en se prévalant de l’appellation de Jacobins lors de la
Révolution Américaine.
On trouva dans les écrits de l’avocat célèbre Zwack après sa mort, les méthodes
pour créer les sceaux officiels d’Etats ainsi que des recettes de thé pour favoriser
l’avortement.
D’autres ont bien tenté de mettre en garde des dangers de cette secte qui
planifiait de détruire les institutions alors existantes. En particulier, le marquis de
Luchet écrivit anonymement en 1788 son « Essai sur la secte des illuminés » qui
avertissait que cette organisation prévoyait d’utiliser la maçonnerie française pour
fomenter une révolution. De même, Robinson publia en 1789 un livre intitulé
« Preuves d’une conspiration pour détruire l’ensemble des gouvernements et des
religions.» dans lequel il listait un grand nombre des membres des illuminatis. Ce
professeur de philosophie à l’université d’Edimbourg, Secrétaire de la Société Royale
d’Edimbourg et également haut dignitaire maçon du rite écossais avait été invité
quelques temps auparavant par Weishaupt qui lui avait fait part de ces plans en lui
remettant une copie de son ouvrage planifiant les étapes à suivre. Mais Robinson qui
avait gardé le secret dans un premier temps de manière à obtenir la confiance du
maître ne fut pas dupe et compris que le but final était bien de parvenir à une
dictature internationale. Tous les messages successifs furent ignorés. Les
bouleversements annoncés éclatèrent peu après leur parution. Les illuminatis
renforcèrent leur présence dans les direction d’écoles et d’universités pour être
directement à la source d’approvisionnement en novices pour leur secte. Les
étudiants particulièrement doués, issus de grandes familles et d’un caractère adapté
furent retenus.
Après avoir enterré son passé de croc-magnon, ’homme contemporain vit dans la
société de l’information Les autoroutes de l’information, le câble, la transmission par
satellite : Oui, vraiment nous savons tout sur tout, en temps réel. L’homme est
devenu un être omniscient Comme à chaque époque de l’histoire, nous nous
glorifions d’être à la pointe du modernisme, d’être meilleur que nous n’avons jamais
été.
L’annuaire du Petit Mondialiste
ANNUAIRE DES PERSONNALITES, DES INSTITUTIONS
ET COMPAGNIES MONDIALISTES
A
Abboud A Robert (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - P-
DG: First City Bancorp, Texas- Directeur of research: CNRS
Abelès Marc (France) 1998: Associé IFRI - Anthropologist: Directeur of research
Abiven Frédérique (France) 1998: Employee CEPII
Abramowitz Morton I. (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
(Turkey): Département d'Etat Américain -- Ambassadeur
Ackermann Josef (Suisse) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Président: Credit
Suisse
Adam P.J. (Etats-Unis) 1998: Collaborateur ASPEN USA - Président et P-DG:
Black & Veatch
Adelson Mervyn L. (Etats-Unis) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN
USA - Président: East-West Capital Associates
Adler Mortimer J. (Etats-Unis) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN USA-
Redactor in chief: Economics of Transition
Aghion Philippe (France) 1996: Coopérateur CEPII - Senior Economist: BERD -
Redactor in chief
Aglietta Michel (France) 1996: Economist CEPII
Aglietta Michel (France) 1998: Associé IFRI - Professeur de international
relations: University of Paris
Aglietta Michel (France) 1998: Scientific Advisor CEPII - Professeur: University of
Paris X Nanterre
Agnelli Giovanni (Italie) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Président: Fiat
Agnelli Giovanni (Italie) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Honorary Président:
Fiat S.p.A.
Agnelli Giovanni (Italie) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Honorary Président:
Fiat S.p.A.
Agnelli Giovanni (Italie) 1998: Membres de Advisory Group Bilderberg -
Président: Fiat SpA
Agnelli Umberto (Italie) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Agnelli Umberto (Italie) 1994: Membre Bilderberg '1994'
Agnelli Umberto (Italie) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président: IFIL S.p.A.
Aho Esko (Finlande) 1998: Membre Bilderberg - Premier Ministre de Finland:
Ahtisarri Mariti (Finlande) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Président Finland:
Ahtisarri Mariti (Finlande) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Président de the
Republic de Finland : - Président: EDF International S.A.
Ailleret François (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France Orientation
Council - Administrator Vice-Président: EDFPrésident
Akers John F (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - New
York Times Co.: Président:
Akers John F (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations- IBM:
Président
Albert Michel (France) 1998: Membre CEPII - Membre du conseil de la politique
monétaire: - Membre of the Council for Monetary Policy of the Banque de France:
Albert Michel (France) 1998: Membre de the executive committee Commission
Milan
Albright Madeleine (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - UN
Rockefeller Foundation
Allaire Paul A (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Corporation
Allaire Paul A (Etats-Unis) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président: Xerox
Corporation
Allaire Paul A (Etats-Unis) 1998: Membre Commission Trilatérale - Président, P-
Allison Roy (Royaume Uni) 1996: Chief Researchers charged de Russia, Eurasia
Portugal
Amato Giuliano (Etats-Unis) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN USA -
ADM
Andreas Dwayne Orville (Etats-Unis) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Président:
Archer-Daniels-Midland Company
Andreas Dwayne Orville (Etats-Unis) 1998: Membre Commission Trilatérale -
Secrétaire de la Défense :
Atwood Brian (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - Sous-
Affairs :
Babbitt Bruce (Etats-Unis) 1996: Membre Council on Foreign
RelationsCommission TrilatéraleInterior Secrétaire
Babbitt Bruce (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Secrétaire de Interior : - Interior Secrétaire:
Baer James (Etats-Unis) 1998: Coopérateur ASPEN France - Managing
Directeur: Euronews
Bagher-Zanjani Mamad (France) 1998: Employee CEPII
Spads, HM Treasury
Balsemao Francisco Pinto (Portugal) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Ancien
Barnevik Percy (Suède) 1994: Membre Bilderberg '1994' - P-DG: Asea Brown
Boveri
Barnevik Percy (Suède) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Président et Chef
Jones & Co (Wall Street Journal)- Vice Président: Wall Street Journal
Bartley Robert Leroy (Etats-Unis) 1994: Membre Bilderberg - Membre: Council on
Foreign RelationsMembre
Bartolozzi Isabelle (France) 1998: Employee CEPII
Rhône-Alpes avec :
Baudin Pierre (France) : Chef d'unité à la direction générale de l'agriculture à la
CEE
Bayar Ugur 1998: Membre Bilderberg '1998' - Président: Privitization
Administration - Président/P-DG:
Becherer Hans W (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign RelationsDeere
& CoPrésident/P-DG
Bechtel Stephen Jr. (Etats-Unis) 1981: Membre Bohemian Club
ENI S.p.A.
Bernabè Franco (Italie) Membre Bilderberg 2001 - P-DG, Franco Bernabè Group;
Bernhard Berl (Pays-Bas) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN USA -
Trilatérale:
Berthoin Georges (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France Orientation
Instit Intl Studies: - Ancien Directeur International Institute for Strategic Studies :
Bertram Christoph (Allemagne) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Diplomatic
Companies: Turkey
Beyazit Selahattin (Turquie) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Directeur de
Companies:
Beyazit Selahattin (Turquie) 1998: Membre du comité de direction Bilderberg -
Directeur de companies:
Beytout Nicolas (France) Membre Bilderberg 2001 - Editeur
Sabah Yayincilik AS
Billault Jean-Michel (France) 1998: Collaborateur ASPEN France - Président:
Compagnie Bancaire
Billington James H. (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Education of Iceland:
Bjerregaard Ritt 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Telegraph plc.
Black Conrad M (Canada) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Président: The
Telegraph plc
Black Conrad M (Canada) Membre Bilderberg 2001 - Canada, P-DG, Hollinger
Telegraph plc
Black Conrad M. (Canada) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président: The
Telegraph plc
Black Shirly Temple (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
économique-CCIP
Boiteux Marcel (France) 1992: Membre '1992' Commission TrilatéraleEDF
Bokros Lajos (Hongrie) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Senior Conseiller: The
World Bank
Bolger James (New Zealand) 1998: Membre Bilderberg - Premier Ministre de
New Zealand:
Bolkenstein Frits (Pays-Bas) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Parlementary
Bon Michel (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France - Président : France
European Commission
Bonnell Bruno (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France - Président :
Infogrames Entertainment
Boone Laurence (France) 1996: Economist CEPII
Défense 1977-80:
Brown Charles L. (Etats-Unis) 1998: Membre émérite '1998' ASPEN USA -
Petroleum
Browne John P E (Royaume Uni) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Group
Norway:
Bruton John (Irlande) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Leader de Fine Gael :
Fine Gael
Bruton John (Irlande) Membre Bilderberg 2001 - ex Premier Ministre of Ireland;
Associé: Bain et Company Inc. UK. - Rédacteur en Chef: National Review et host
of PBS's Firing Line
Buckley William F. Jr (Etats-Unis) 1994: Membre Bilderberg - Membre: Council
européennes
Buigues Pierre-André (France) 1996: Coopérateur CEPII - Chef d'unité: Affaires
USA
Burda Hubert (Allemagne) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président: Burda
Media
Burda Hubert (Allemagne) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Président: Burda
Media
Burda Hubert (Allemagne) Membre Bilderberg 2001 - Germany, Publisher, Burda
Général, Unilever NV
Burke James E (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Times Co.
Bush George (Etats-Unis) 1981: Membre Bohemian Club
Zurcher Zeitung
Cable Vincent (Royaume Uni) 1996: Collaborateur Royal Institute of International
Affairs (RIIA)
Cadiou Loic (France) 1996: Economist CEPII
USA- Directeur:
Califano Joseph A Jr (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign
RelationsChrysler Corp.Directeur
Callander Robert J (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Turin
Casten Thomas R. (Etats-Unis) 1998: Collaborateur ASPEN USA - Président et
Aspen Italia
Catto Henry E. Jr (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Cetin Hikmet 1994: Membre Bilderberg '1994' - Dep Premier Ministre Turkey:
Trilatérale
Chain John T (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - Joint
Supérieure
Cohen Marshall A (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
- : Commission Trilatérale
Cohen William S (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - (R-
Lafarge
Collomb Bertrand (France) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président et P-DG:
Lafarge
Collomb Bertrand (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France Orientation
Lafarge
Collomb Bertrand (France) Membre Bilderberg 2001 - P-DG , Lafarge; Directeur,
Total Fina Elf Groupe(petroleum & chemicals), Atco; Supervisory Board, Allianz
Board of Directeurs Credit Commercial de France
Colomban Massimo (Italie) 1998: Collaborateur ASPEN France - Chef Dirigeant:
Permsteelisa SpA
Colombel Valérie (France) 1998: Employee CEPII
IPC Holding
Cox Pat (Irlande) Membre Bilderberg 2001 - Président of the Liberal Democrat
Canadian Foundation
Cross Sam Y (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign RelationsFEDERAL
Adm
Crown Lester (Etats-Unis) 1998: Vice P-DG ASPEN USA - Président: Material
Cundill F. Peter (Etats-Unis) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN USA -
USA
Davidson Ralph (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign RelationsTime,
Inc.
David-Weill Michel (France) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Rand Corp
Davis Lynn E (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - Sous-
Col
De Carmoy Hervé (France) 1992: Président French comittee '1992' Commission
Trilatérale
De Clercq Willy (Afrique du Sud) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Trilatérale
de Vries Klaas (Pays-Bas) 1998: Collaborateur ASPEN France - Président:
Group
Deans Ian (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
statistiques:
Debatisse M. (France) 1997: Membre Le Siècle
Belgium:
Deitsch Al (Etats-Unis) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN USA
Del Turco Ottaviano 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Delamuraz Jean 1994: Membre Bilderberg '1994' - Vice Président: Federal
Delmas Philippe (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France - Directeur: Matra
Hachette Générale
Delors Jacques (France) 1997: Membre Le Siècle- Président: Groupement
SRU group UK
Desmarescaux Philippe (France) 1998: Coopérateur ASPEN France - Managing
Directeur: Rhône-Poulenc
Deubner Christian (France) 1996: Coopérateur CEPII
Totem Enterprises
Devalle Francesco (Italie) 1998: Collaborateur ASPEN France - Président:
Foreign Affairs:
Dion Stephane (Canada) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Queens Privy Council
à l'UNESCO - : CERI
Donaldson Robert H (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Draghi Mario (Italie) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Treasury Directeur Italy:
Draghi Mario (Italie) Membre Bilderberg 2001 - Président of the Economic and
Canada
Drouin Marie-Josee (Canada) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Executive
Dufau Bernard (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France Orientation Council
Edventure Holdings
Eagleburger Lawrence Sidney 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
(ATF)
Eldon Stewart (Royaume Uni) 1996: Collaborateur Royal Institute of International
Affairs (RIIA)
Eldrup Anders (Danemark) Membre Bilderberg 2001 - Permanant Secrétaire,
Liberal Party
Ellemann-Jensen Uffe (Denmark) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Membre de
Parliament :
Ellemann-Jensen Uffe (Denmark) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président:
Liberal Party
Elliot Osborne (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign
RelationsNewsweek/Washington Post- Ancien US Ambassadeur. :
ElliotTheodore L (Etats-Unis) 1998: Secrétaire général for USA Bilderberg - Jr-
Paris I
Engelen Kefer Ursula (Allemagne) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Député
of Turkey
Erçel Gazi (Turquie) Membre Bilderberg 2001 - Merkez Bank; ex Gouverneur
University
Ernst D. (Etats-Unis) 1996: Coopérateur CEPIIBRIE
Fanek Fahed (International) 1998: Senior Researcher Arab Thought Forum (ATF)
Varese
Fauroux R. (France) 1997: Membre Le Siècle
Commission Trilatérale
Feinstein Dianne (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - (D-
of Paris I
FooteII Edward T (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Progetto Editoriale
Glissant Marie Michèle (France) 1998: Membre ASPEN France in charge de
Directeur:
Goizueta Roberto C (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign
RelationsFord Motor CompanyDirecteur- Directeur:
Goldberger Marvin L (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign
RelationsGénéral Motors Corp.Directeur
Goldberger Marvin L. (Etats-Unis) 1998: Membre émérite '1998' ASPEN USA -
Foundation
Goldstein Morris (France) 1996: Coopérateur CEPII - Senior Fellow: Institute For
International Economics
Gonensay Emre (Turquie) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Ministre for Foreign
Affairs :
Goodpaster (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - Allied
Belgacom
Gordon Conway (Etats-Unis) 1998: Président Rockefeller Foundation
Company
Graham Katharine (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale-
Richfield-ArcoDirecteur
Gray William H. III (Etats-Unis) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN
TrilatéraleHANK
Greenberg Maurice Raymond (Etats-Unis) 1998: Membre Commission Trilatérale
Commission Trilatérale
Greenspan Alan (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
président: GEC
Griffin Anthony G.S. (Canada) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Honorary
Directeur de companies:
Griffin Merv (Etats-Unis) 1981: Membre Bohemian Club
Gros Pietro Gian Maria (Italie) 1998: Collaborateur ASPEN France - Président:
IRI
Grossman Marc (Etats-Unis) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Assistant
Secrétaire: US Département d'Etat Américain
Grove Brandon H. (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Le Nouvel Observateur
Guichard Stéphanie (France) 1996: Economist CEPII
Romanian Television
Guterres Antonio (Portugal) 1998: Membre Bilderberg - Premier Ministre de
Portugal:
Gutfreund John H (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Guyot Jean (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France Orientation Council -
Hague William (Royaume Uni) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Leader de the
Opposition :
Haig (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations - Allied Supreme
Commander 1974-79:
Hala Sabri (International) 1998: Assistant Secrétaire général for Administration
Leiden:
Halberstadt Victor (Pays-Bas) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Professeur de
Indiana
Hamilton Lee H (Etats-Unis) 1998: Membre Commission Trilatérale - (D-IN):
V. Adm.
Harding William (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Général: Ilog
Harleston Bernard (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Oy Finland
Harman Sidney (Etats-Unis) 1998: Honorary Trustees '1998' ASPEN USA -
Principal: OCDE
Hauser Hermann (Allemagne) 1998: Collaborateur ASPEN France - Capital
Associés: Amadeus
Hauser Rita (Allemagne) 1998: Collaborateur ASPEN France - Directeur: CFC
Hauser Rita E. (Etats-Unis) 1998: Membres de the Bureau '1998' ASPEN USA -
Col
Haussmann Helmut (Allemagne) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Membre de
Ventures LLC
Havel Vaclav (Czech Republic) 1998: Membre Bilderberg - Président de the
Czech Republic:
Hawley Philip M. (Etats-Unis) 1998: Membre émérite '1998' ASPEN USA -
Inc.
Hebert Jean Paul (France) 1998: Associé IFRI
Trilatérale
Heckmann Hans (Suisse) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Vice-président: Union
Bank of Switzerland
Hedelius Tom C (Suède) Membre Bilderberg 2001 - P-DG, Svenska
'1998'
Hernandez Carolina (Philipines) 1998: Membre Council for Asia Europe
Cooperation (CAEC)Institute of Strategic et Development Studies (ISDS)
Herrero De Minion Miguel 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Orkala ASA
Hills Carla Anderson 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Leif Hoegh & Co. A.S.A.; Ancien Président Norwegian Shipowners' Association -
Ancien Président: Norwegian Shipowners Association
Hoegh Westye (Norvège) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président du Bureau:
Ahold nv
Hoeven Cees H. van der (Pays-Bas) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Président:
Royal Ahold
Hoffmann Diether (Allemagne) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Foreign Affairs
Hogg Christopher (Royaume Uni) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Président:
of Commerce
Hunter-Gault C (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign RelationsPublic
Broadcast Service
Huret Jérôme (France) 1998: Collaborateur ASPEN France - Sr. Vice Prsident:
Hutton Will (Royaume Uni) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Rédacteur: The
Observer
Huyghebaert Jan (Belgique) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Président: Almanij-
Krediet-bank Group
Huyghebaert Jan (Belgique) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président: Almanij-
Kredietbank Groep
Huyghebaert Jan (Belgique) Membre Bilderberg 2001 - P-DG, Almanij NV
Corporation
Icard André (France) 1996: Coopérateur CEPII - Directeur Général Adjoint:
to USA:
Iloniemi Jaakko (Finlande) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Managing Directeur:
Solvay Belgium
Janssen Frédérique (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France - Directeur de
Jay Olivier (France) 1998: Coopérateur ASPEN France - Chef Redactor: Enjeux-
Les-Echos
Jean S. (France) 1996: Coopérateur CEPII
USA
Jensen Uffe (Allemagne) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Ancien Ministre
DG: FannieMae
Johnson Nancy Lee (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
OECD, Paris:
Johnston Donald J. (International) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Secrétaire-
Général: OECD
Joly Alain 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Corp.
Jordan Jr. Vernon E (USA) Membre Bilderberg 2001 - Managing Directeur, Lazard
Freres & co LLC [Senior Associé, Akin, Gump, Strauss, Hauer & Field] - membre
Council on Foreign Relations
Jordan Vernon E Jr (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale
Associé: Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP (Avocats at Law)- Ancien
Président: National Urban League
Jordan Vernon E Jr (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
Ministre de Vietnam:
Khan Farooq Ahmed Leghari (Pakistan) 1998: Membre Bilderberg - Président de
Pakistan:
Kiep Walther Leisler (Etats-Unis) 1992: Membre '1992' Commission Trilatérale-
Foreign Affairs:
Kissinger Henry A (Etats-Unis) 1981: Membre Bohemian Club
Czech Republic:
Klein Jean (France) 1998: Associé IFRI
Deutche Bank AG
Korteweg Pieter (Pays-Bas) 1994: Membre Bilderberg '1994' - Treasurer
Bilderberg: P-DG
Korteweg Pieter (Pays-Bas) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Président et P-DG:
Robeco Group
Korteweg Pieter (Pays-Bas) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Président et P-DG:
Creditanstalt Bankverein
Kothbauer Max (Autriche) 1996: Membre Bilderberg '1996' - Député Président:
Creditanstalt-Bankverein
Kothbauer Max (Autriche) 1997: Membre Bilderberg '1997' - Directeur de
Companies:
Kovanda Karel (Tchèquie) 1998: Membre Bilderberg '1998' - Head de Mission to
of McKinsey
Kraljic Peter (Etats-Unis) 1998: Collaborateur ASPEN France - Directeur Général:
McKinsey
Kraljick Peter (Etats-Unis) 1998: Collaborateur ASPEN France - Directeur
Institute Inc.
Kreps Juanita M (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign
RelationsAT&TDirecteur
Krieger Mytelka L. (France) 1996: Coopérateur CEPII - Directeur: Division sur
: Commission Trilatérale
Labrecque Thomas G (Etats-Unis) 1998: Membre Council on Foreign Relations -
dépôts et Consignations
Lagayette Philippe (France) 1998: Membre '1998' ASPEN France - Ancien
Défense 1969-73:
Lajugie Jacques (de) (France) 1998: Membre CEPII - Directeur: DREE Ministère
Bundestag: Bundestag
Lamont Norman (Etats-Unis) 1994: Membre Bilderberg '1994' - MP: Ancien Chan
Commissaire
Laney James