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Le RMA

Une réforme a été proposée par le gouvernement Raffarin pour 2004 qui :
• s’appuie sur un certain nombre de rapports qui ont véhiculé l’idée qu’une partie non
négligeable des Rmistes resteraient volontairement sans travail (le RMI représenterait
donc une trappe à l’inactivité)
• l’objectif est alors selon F Fillon « parmi ceux qui n’ont pas de travail, il faut donc
distinguer les vrais exclus de ceux qui cherchent à détourner le système »,
• pour cela le gouvernement préconise d’obliger les allocataires à prendre un travail
d’utilité sociale afin selon F Filon « de les mobiliser et de les responsabiliser »

Cette mesure paraît cependant discutable car :


• Toutes les études empiriques qui sont disponibles montrent que les rmistes recherchent
avant tout un emploi, car l’emploi procure un statut, même s’il ne s’accompagne pas de
gain financier. Les enquêtes démontrent d’ailleurs que 75% des rmistes occupent déjà
un petit boulot ou recherchent activement un emploi.
• Le RMI assurait un équilibre entre l’engagement du bénéficiaire dans un contrat
d’insertion et le devoir de la collectivité de lui offrir une gamme d’insertion. P
Concialdi constate : « avec le RMA, exit ce devoir d’insertion de la collectivité ». Dés
lors se pose la question de la capacité à améliorer les qualifications des chômeurs ?
• Finalement la réforme ne traduit-elle pas le passage souhaité par les libéraux du
welfare au workfare (cf les modèles anglo-saxons)

Conclusion : Finalement cette mesure a échoué à atteindre les objectifs


qui étaient fixés

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