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24/7/10
Amleth reposait sur le fil. L'épuisement de son corps le torturait. Il n'arrivait pas à voir quelle
direction il fallait prendre. La seule solution semblait de monter, essayer de trouver le point de
départ, le point de chute. Remonter. Refaire surface. Repartir. Où ?Il ne savait pas. La chute l'avait
enseigné/apprit des choses. L'homme qui monte, il est comme l'autre, qui descende. C'est le même
homme. Ou....peut-être pas. On se forgeant on se forge son propre destin, son chemin, qui s'ouvre,
pas par pas, devant soi, comme le panorama du temps. Le champ d'attente. L'imprévu des dés. L'im-
prédictibilité /l'imprévisibilité de l'existence. L'absence du savoir. Les interrogations
qui restaient comme telles, sans réponse à l'heure actuelle.
Peut-être le repos, le sommeil, apporterait des fruits, des perspectives nouvelles?

Amleth voyait les pistes s'ouvrir devant lui. Les sourires des inconnus. Des soldats inconnus. Le
refus n'était plus. Des amis arrivaient de nul part. Des amis virtuel mais aussi réel, en chair et en os.
Le travail rendait son due. Le travail payé son ouvrier. Travaillant pour lui même il se rendait ^lus
fort. Devenait plus fort. L'isoloir l'avait apporté une force qu'il n'avait pas prévu. Une mentale. Une
vision du problématique, une capacité d'analyse, l'humilité. La montagne l'avait apprit, l'avait
dévoilé cette secret. Lentement les brumes qui entourait ses confusions allait se lever. La clarté de
penser allait revenir. La courtoisé était primordial. Le respect pour les autres, la considération de
leurs besoins, la compassion, la compréhension de leurs souffrances...une charge à porter
quotidiennement qui le porter, le transporter dans d'autres dimensions de lui même dont l'existence
n'avait jamais été imaginé.
Ah, l'imagination, cette échappatoire, cette évasion. D'être ailleurs mais en même temps présent.
Capable de voir une vue virtuelle qui existait seulement dans la toile qu'il tissait lui même, qu'il
fabriqué avec ses propres pensées. Une construction imaginaire dans le sable de la plage lavé par
l'océan du temps qui effacé toutes trace des passages des vents.
Le silence meublé
les mots qui dansaient
ensemble
dans une cadence folle que personne pouvait entendre ni comprendre
le mystère sacré
qui éloigné vers l'horizon du temps
d'attente
constamment au-delà de la portée des hommes
sentit comme un parfum
une pétale d'une fleur
la pollen d'une graine de pensée d'amour qu'il semait lui même
dans le sourire
qui se faisait sentir
dans la chaleur humaine,
l'entre-aide
d'une dimension spirituelle
qui l'entourait
ouvrant les portes dans les tableaux qu'il peignait lui-même
multidimensionnelle dans la surface de l océan de l'instant quand
les mythes allaient revenir des gens
inconnu
des étrangers
en lui-même
conscient de leurs existence
universellement reconnu
sous d'autres symboles, d'autres langues, d'autres images projeté
sur la façade qu'il grimpait
suivant la trace imaginaire
d'autres
dans une confrérie d'une chaine
où les maillons liés les hommes
les enchainé aux temps
dans les dimensions
qu'il forgé
dans l'éphémère chimère
qui transportée
sur ses ailes
l'imagination qui s'envolait
vers d'autres
horizons
d'autres temps
d'autres gens
dans une attente
perpétuel de l'instant
prêt
dans l'éveil
du travail saisonnière d'une journée
soldé
par la construction qu'il fabriqué
de lui-même
et l'image qu'il façonné dans l'argile de son corps et son âme
du pot qu'il était
qu'il transporté
sur l'océan
d'amour
vers d'autres
horizons
d'autres terres lointain
d'autres iles
d'autres rives du même courant, du même fleuve
dans lequel il ne se baigné jamais
deux fois dans le même eau
car l'eau du temps d'amour dans les champs, dans les chants, le lavait
nettoyant l'esprit
donnant une acuité de vision
géométrique
carré-ment-al-ment
transportable
dans des radeaux
sur les océans
dans l'espace
voilé
éparpillé d'étoiles
qui brillaient
d'une clarté obscure
ennuagé
dans la brume de ses pensées
où ses amis revenaient
pour lui serrer la main
lui dévoilé
leurs histoires
personnelles
aussi individuelle
que le sien
dans le même bateau
que traversé
le temps
sur le fil
suspendu
dans la toile
mentale
entre nous
tous
car tout le monde est dedans!

Étrange rencontres
une aventure
qui commence
l'histoire
d'une....
en vacance
au bord de la mer
si bleu pal, claire
rayonnante de lumières
de toutes les couleurs
d'arc en ciel
en l'aire
entre terre et

l'atmosphère
une ange qui descende
dans notre ère
…..
vers
…............

la falaise
au bord
de la terre si claire
sous une rayonnante lumière

dans la voix
dans le cœur
dans l'aire

Je m'occupe de mes propres oignons

Le dictateur n'aime pas


être
vu

le pouvoir tyrannise
le tir-à mes- sou
la table
dessous
la
table
de l étable
li
la vice
serré
le sujet
lui-même
dans la grippe/le serre
de ses propres
pensées
noirs
sin in thought, word & deed,
sin? In?
Disbelief?
Questioning?
In the eyes of
whom?
The accusing stare
of the neighbour's
air
of dis
belief

subversive, subjectivement, l'écrivain prenait le livre de l'endroit où il l'avait


caché
hors de la vu
des caméras
cachés
en nous
tous
on se regarde
d'une façon circonspect
n'est on en train de venir
fou?

Le livre!

Quel source

de richesse

de jaillissement

de pensée

une force!

Pour se ressourcer
se donner du courage
du mentale

une source
une force

de vie
un pouvoir
d'écorce

invisible
caché
dans le mur

le livre
sacré
qu'il était en train d'écrire
pour se construire
encore
à nouveau
pour tenir
debout
sans masque, ni « personae »
seulement l'uniforme
copie-conforme

de l'autre
en jean,
t shirt à l'américain
bas-quettes
libre d'en sa liberté
de regarder
l'autre
l'-auto surveillance
de peur qu'on déraille
le train de pensée
de l'autre
soulève des questions
des interrogations
gratte la surface
des inquisitions
à l'espagnol
le regard
des portes ouvertes
jamais fermée

car la collectivité
empêche
le solitaire
de travailler
seul
dans son coin
une chambre à soi
un endroit
pour cacher
le livre en soi
qu'en est
en train
d'écrire
pour ne pas déraillé
le train
de vie
qu'on mène
qu'on amène
à l'autre
restant zen
restons zen
des restants
de zen
transporté
dans les sacs de bagages
qui traversé
le temps, les nuages
les dunes
les images
portées par les paroles
les mots
les actions
des autres
des hôtes
dans les âmes
des femmes
des 76 âmes
perdu
dans le para
dis
moi
dites
moi
çà
redite
édite
et
dite
et dicte
re-dite
Ré-dite
Amon-ré dite
redite

Om
omellette
amleth
hamlet

reveillé
l'homme
l'om
lombre
en lui
le spectre
le serpent enroullé
au tour de son coup

contra
dictoire
ment
à son propre
gré
zone
de pensée
gray
zone de
pense
et
autre
ment
dites
dicte
ta propre
pensée
lave
ton linge
sale
suspendu
sur le fil
en plein
vu
nu

devant ta pensée
le linge sèche
sur le fil
suspendu
entre nues
entre nous
et éternité
le vide
la caverne
l'oubli
l'indifférence
l'absence
d'une
pensée

sur le fil
suspendu
dessous
le mat
le fil
entre d'autre
qui tenait le mat
en place
dressé
verticale
ment
contre le ciel
au bord
de la plage
d'éternité
de la mer
l'infini qui se noie
dans l'espace temporaire
d'une pensée
circule
aire
circulant
dans l'ère
du temps
d'une pensée
à refaire
et refaire
le temps
d'une
pense
est
longue
plus longue
qu'on auraient pu
pense
est
la vie même
sans
pense
à tes dépense
ma panse
ma danse
de maux
de mots
qui m'en-transe
qui m'emmènent dans une transe
m'intrigue
à la dérive
du temps
de moi-même
du temps qui circule dans mes veines
avec les globules rouge
du sang
des cailloux tout cru
du calcaire dans l'eau
d'un ver
d'eau
d'un vert
de terre
d'un vert
d'un vers
d'une pensée circulaire dans l'ère
du temps libre
d'une
rue libre
d'une roue
d'une rouée
vers
l'or
d'une
pensée
neither nor
either or
noir
ou blanc
50:50
kif-kif
kif
if
fifty-fifty
un sur deux
des deux
fût
sauvé
sur le fil
tendu
d'une pièce
en attendant godot
j'ai vu
entendu
les mots
sur le fil
tendu
entre
nues
entre
nous
entre-
acte
entre
d'autres
hôtes
en
nos
propres
pensées
tendu
sur le fil
télégraphique
télé
panoramique

racontait
plus d'une fois
par plusieurs voix

d'une pensée unique


une voie atypique
une voie qui pique

qui pic

une voix unique


de la haute montagne
des mots
engravé
sur des pierres
commandé
dicté
d'un ange
la voix
d'un singe

d'un homme
qui s'en va

Comparons une fleur


une pensée
qui dure dans le temps

l'idée de la fleur
ou la fleur elle même

la graine
qu'elle sème
dans le zen

les racines prendre des ailes


dans l'espace temporelle
de la pensée
humaine

où le langage trahit
l'acte
de pensée
autrement
que dans le format reçu
voulu
par ceux qui tiennent
les ficelles du vent
qui apporte les fruits
des cultures nouvelles
d'un autre monde lointain
d'antan
dans une traversée qui dure
qui s'endure
dans l'endurcissement du temps dans les champs
dans les chants
marin des voyageurs des dunes
des marchands de sel
d' écume
les idées s'en vont dans le vent
du temps dans le champ
le pré
où le bonheur se trouve
tout prés
toute prêt
à porter
l'idée
d'une journée
où la paie
n'est jamais tout à fait
attendu
ni voulu
ni prêt
dans la floraison du temps, des champs, des chants
des voisins
venu de loin
en d'autres langues
à leur guise
à leur gré
à leur panse
de la journée

ensoleillé
par une panse
et......

et ainsi de suite
un poème sans fin
dont parlait André Breton
dans « Claire de Terre »
publié chez Gallimard

la récompense du poète
c'est d'écrire un poème.

St. Laurent le 26 juillet 2010

Amleth remarquait qu'en montant et descendant les mêmes cordes que l'habitude lui fermait les
yeux. Il ne voyait plus rien de la texture de la paroi. Il entendait pas, n'écoutait plus. Ne priez plus.
Pas besoin. Sécurisé par les cordes, il oubliait sa position, son but. Se contentant de faire le
minimum pour survivre, laissant ses ressources s'éteindre, s'atrophier. De temps en temps il y avait
une urgence pour le secouer et le faire sortir de son somnambule, pour le temps nécessaire. Quel
luxe, quelle paresse.
Se rendant conte, il se mettait en tête de changer son comportement. De s'ameliorer. D'observer lui
même, les autres. Il savait que quand on est observé, on change de comportement. Donc, il fallait
qu'il s'observe, constamment. S'améliorer, quotidiennement.
Il savait que c' était sa seule espoir. La seule voie pour s'en sortir de l'impasse où il se trouvait.
Suivre le pas des grands maîtres? Ghandi, Mandella, les plus célèbre....mais il y avaient bien
d'autres, plein d'autres, moins connu. Le peintre qui habitait au bout de sa rue, Gérard. Un maitre
d'observation de la comportement des animaux, y compris l'Homme, la nature, humaine.
S'observer?
Se regarder en train de faire chaque geste. S'écouter comme on écoute quelqu'un d'autre. Sortir de
ses vieilles habitudes dans lesquelles il avait (du ???grammaire?)) s'incruster depuis des années.

Écouter les autres comme il écouter lui même. Faire aux autres ce qu'il aimerait qu'ils face à sa
place.

Tenir droit. Se tenir droit. Marcher tout droit. Droit dans le mur. Devant. Devant son nez.
En flairant la roche il se laissait guidé par l'odeurat.????vocab??? Allant au pif, à l'instinct.
L'instinct de survie.
L'instinct du marin, du navigateur, en lui. Un peu comme Ulysse? Qui d'autre? Qui d'autre aurait pu
faire cette traverser mythique? Virgile? Sans doute. Shakespeare? Surement.
L'alternative?
Continuer de remonter et redescendre les mêmes cordes, indéfiniment, ad infinitum.
Amleth se trouvait des amis, des rencontres, pour durer, une éternité, les amis qui allaient lui sauver
la vie, les amis qui l'aiderais à s' en sortir..en l'écoutant, en voyant comme eux, le monde dans le
mouvement, le monde nouveau.
Le monde des amis..
l'autre en lui s'ouvrait pour rencontrer, raconter, conter, …
conté

des histoires, des blagues,

amleth avancait
grimpait
avancait
grimpais
avancais
grimpais
…......................
Amleth rampait comme un ver. Comme un ver de terre.
Il essayait de garder trois points de contacte, avec la terre, pour ne pas dissimuler l'énergie, en l'aire.
Faire des amis. Rencontrer d'autrui
sentir sa liberté
d' être
dans le
pré
de
l'amour
du
vrai

sa credo

pour échapper
la routine de la ruine
devenir

un autre

en lui
que jusqu »à là
il n'avait jamais
imaginé
existé
sentir le vent
changer de sens

un vent do nord
sec
comme
la poussière
à ses pieds
la terre
sèche
comme une fleur
dé-séché
usé
par le temps
des vents
sec
qui soufflaient
les vents sec
qui n'apportais
pas
de la
pluie
ni
rien
d'autre
que le vent
sec

qui soufflait
le bonheur des vacanciers
la démise
des agriculteurs
la détresse
des paysans
bretons
ce vent
sec
du nord
qui arrivais
comme un tracteur

destructeur
d'une mode de vie
impliquant
un changement
des nécessites
des besoins
fondamentaux
de l'ère
révolutionnaire
de l'age
numérique
qui traversait
les wifi
les champs
les chants
magnétique
les bandes
sonores
Trois points
par terre
il rampait
pour ne pas
déranger
les flux
des champs
magnétique
ces chants
hermétique
d'un vrai
lunatique

perdu
dans les labyrinthe
de l'histoire
d'un jour
d'éternité
dans la vie
dans le vol
d'oiseau
qui
traversait
le cours
des corps
des fermes
des bâtisse
des bâtiments
où les gens
n'attendaient pas
que le flux
d'eau
des puits
des sources
deviendrait
une commodité
rare
un produit
recherché
hors de prix
cette
ressource
inépuisable
de la vie
des plantes
des animaux
terrestre
terriens
comme lui
qui grimpaier
aussi
vite
que la
pluie
qui n'arriver pas
qui n'était pas
au r.d.v.
…..........

Amleth regardait de loin sa toile carré tourner dans le vent. Tourner, tourner, lentement.
Inéluctablement avec ce changement de temps.
Climatique.
Atmos-
sphérique
féerique
qui-qui
kif-kif
il voyait les changements en lui
même
occasionnés par le travail
qu'il effectuait
sur son âme
dans la prieuré
du prêt
dans le pré tout près
de l'amour
fou
fait
d'une folie d'azure
pure
comme le ciel
d'une étoile
qu'il suivait
dans l'espoir d'une
réveil
d'un éveil
un sentiment de marcher
dans un forêt sombre
où l'amour plonge
enracine
dans le dream
le rêve
un état
d'être
ailleurs
absent
des pleurs
présent
dans les fleurs
de ses pensées pure
dans la construction
d'un mur
qu'il grimpait
pour échapper
le monde d'en bas
pour regarder
ce monde là
plus prés
observer
lui même
dans le pré
dans l'état
de veil
de l'éveil
prêt
pour prêter l'amour
toute la journée
sous le soleil d'aplomb
qui ne jeter pas d'ombre
sur son fil
de temps
télégraphique
des pensées
qu 'il envoyait sur les ondes
profondes
en lui-même
comme des bombes
qui explosaient
d'amour dans l'azure de l'usure
du travail
pendant des longues journées
dans le prêt
sur la paroi
du mur
qu'il faisait
en regardant
le changement de temps
le vent du nord
qui frappait sur la côte bretonne
la sècheresse s'installe
dans les châles
dans les halles
dans les marchés dans les champs
dans les chants des chansons
où le temps
était au beau fixe
tout le temps
tous les jours
dans les cours
dans les murs
dans les vents entre les dents
sur les lèvres, sur les langues
la misère s'installe
sous les châles, sous les cales
des bateaux, des voiles
sur les quais, les eau-quais
les hauts-quais
les hoquets
les o.k s
les eaux
n'étaient plus
dans les sceaux
dans les cours
d'eau
il y en avait plus
d'eau
chaud
qu'il faisait
pour les veaux
pour les vaches
les chevaux
les lapins, les lièvres
les lézards
les zèbres
car le changement climatique
envoyer les animaux
ailleurs
la transmigration des âmes
le mouvement des vannes
le périple des bêtes
humaines
Amleth voyait
en lui-même
dans une clarté obscure
le rêve d'un jour
dans le champ dans le chant
où le temps change
se défile sans fil
ni cours
d'eau dans les champs des chansons
où le temps
changeait
profondément
et son petit pré
carré
thé
tourner
en rond.

….Amleth se regardais, s'observait.


Il savais que pour continuer de grimper il serait nécessaire de se changer.
Changer lui-même. Devenir quelqu'un d'autre qui potentiellement pouvait naitre delui.
Pour continuer de grimper sur le paroi, il serait nécessaire de suivre les chemins que peu avaient
emprunter. Des chemins vers la perfection? Les chemins des saints? St.Jaques?
L'œil-critique.
Pour ne pas devenir aveugle, comme Œdipe.
Amleth regardait les mythes du monde comme une carte de lui-même.
Abiku, Le Christ, Hamlet, Ulysse,...Œdipe.
Les méthodes pour grimper, pour ramper, il y en avait plein. Zen, Bouddhisme,nouveau testament,
l'ancien, Toltec, l'Égypte...la vérité du vrai résidait en eux, individuellement et collectivement.
La même montagne!
Car la silence est la vérité, l'exprime, mais ne l'exprime pas.
Les mots meublent le silence. Mais entre les mots il y a que les espaces.
Blanche, Noire? Peu importe.
Amleth écoutait la montagne en même temps qu'il écoutait lui-même.
N'avait il pas deux oreilles, après tout?
Deux!
Cette dualité,cette ombre!
Le soleil brillait sur le paroi. Dés fois son ombre l'échappait, devenait autonome, hors de lui.
Le contrôle, l'auto-discipline. Le rigeur de la réflexion. Il fallait pas enchaîner des mots comme çà,
sans rime ni raison. Sauf que dans la folie, dans l'ivresse, il y avait une image à analyser. A changer.
A voir.
Il se tenait à l'œil. Nu!
Comme
un
fou
il fut
Vide comme un fût
un tonneau
un pot
une cruche
un verre
un vers
une chanson
dans l'ère
Une cruche d'argile
façonné de
la terre
cuite
au four
du bois
dans l'image de lui-même
l'auto
portrait
de
l'auto-pilote
de l'écriture
automatique
d'un dialogue, d'un
mono-logue
d'un log
d'un blog
Quelle musique, quelle mélodie des mots -pour se soigner des maux!Dés ..un mot..Un
commencement d'une renouvellement, éternelle, dans une révolution silencieuse, e-terre en elle!
La terre
la première matière!
Car la matière première de l'Amleth c'est lui-même, dans tous ses états, d'âme, dame, homme,
enfant, femme.
Amleth regardait Abs, plus haut, plus loin. Elle lui faisait signe, de la main. Gauche.
'Come on!'
Je t'attends!
Amleth rendait conte que les jugements de valeur ne valaient rien. Sauf pour renforcer les stéreo-
types et dénigrer d'autrui. Les autres, sur la même montagne.
Chacun pensé que lui_même avait trouvé la bonne voie, le bon voix.
A chacun sa musique, à chacune sa note!
Sa mélodie, ses aires!
Ses grâces
Sa façonne de faire, avancer, dans l' ère
du temps
que tous le monde
trouve
en attendant
l'autre
l'hôte
de son âme
dedans
dehors
dans l'infini
dans le plénitude
l'ombre
la quiétude
la réflexion
de lui-même
le miroir de son voix dans l'écho profond
de l'abime
de l'Homme.

Les réflexions de valeur


s'en vont dans le vent
du temps!

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