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UN ENFANT PIEUX

Hazrat Behlol (R) raconte qu'un jour, alors qu'il était sur la route de Basra, il vit quelques enfants
qui jouaient avec des noix et des amandes un garçon pleurait debout à côté d'eux. Hazrat Behlol
(R) pensa qu'il pleurait parce qu'il ne possédait pas de noix et d'amandes pour jouer avec. Il
proposa de lui en acheter. Le garçon leva la tête vers Behlol et lui dit:

"Comme tu es stupide ! Ai-je été créé pour jouer ?"


Behlol lui demanda alors pourquoi il était venu au monde.
Le garçon lui répliqua que c'était pour acquérir le savoir et pour adorer ALLAH. Enthousiasmé par
cette réponse, Hazrat Behlol (R) le complimenta et lui demanda où il avait appris cela. Le garçon
répondit qu'ALLAH déclare dans le Coran

"Pensez-vous que nous vous avons créé futilement et que vous ne retournerez pas à Nous."

Hazart Behlol (R) dit qu'il était très sage et lui demanda de le conseiller. Le garçon récita alors
quelques vers d'un poème :

"Le bas-monde est une étape transitoire et il y a constamment des décès les uns après les autres.
Donc chacun semble être prêt pour le départ. Ainsi, ni ce monde ne restera pour les êtres vivants,
ni les êtres vivants ne demeureront pour ce monde. En conséquence, la mort et le malheur sont
deux chevaux qui se ruent vers l'humanité. O toi, le stupide qui a été trompé et séduit par ce
monde, pense-y et accomplis comme oeuvres ceux qui te seront utiles dans l'au-delà."

Après avoir récité ces couplets, il tomba sans connaissance.

Hazrar Behlol (R) plaça la tête du garçon sur ses genoux et essuya son visage. Lorsque le garçon
reprit connaissance, il lui demanda pourquoi il a été aussi effrayé alors qu'il n'était encore qu'un
enfant et qu'aucun de ses péchés n'auraient été enregistré par ALLAH dans son livre de compte. Le
garçon déclara que lorsque sa mère voulait faire du feu, elle commençait toujours par mettre les
petites brindilles et ensuite seulement les grosses branches. Il craignait donc que dans le feu de
l'enfer, il puisse être mis à la place des petits morceaux de bois, en premier.

Hazrat Behlol lui demanda encore des conseils et le garçon recita à nouveau quelques vers:

"J'ai été négligent et l'ange de la mort vient derrière moi poussant la mort vers moi. Si je ne pars
pas (ne meurs pas) aujourd'hui, demain, je serai obligé de partir. J'ai décoré mon corps avec de
beaux et exquis habits, bien qu'il doit se désagréger et se décomposer dans la tombe. Toute cette
scène morbide est devant mes yeux, lorsque je serai allongé et en décomposition dans la tombe un
tas de terre en dessus de moi et la fosse de la tombe en dessous de moi, ma beauté et mon élégance
auront disparu et seront complètement ruinées, à tel point que mes os seront dépourvus de chair et
de peau. Je vois cette vie qui touche à sa fln mais ces désirs qui ne se terminent pas... Il y a de
longs voyages devant moi, mais je n'ai aucune provision pour eux; j'ai ouvertement défié le
Créateur en commettant des péchés et d'autres actes indésirables, qui, maintenant, ne peuvent être
absous. J'ai voilé mes péchés aux hommes, mais tous mes péchés secrets seront dévoilés
demain devant le Maître. Sans aucun doute, j'en ai peur, mais j'ai dépendu entièrement de sa
grâce extrême et j'espère en son Pardon. Toutes les louanges n'appartiennent qu'à ALLAH le
Tout-Puissant."

Si les avertissements à propos de l'enfer et les bienfaits promis du paradis, n'auraient pas existé et
si en dehors de l'épreuve de la mort et la dégradation physique dans la tombe, il n'y aurait eu
aucune autre forme de malheur, alors la mort à elle seule aurait été suffisante pour éviter les
amusements interdits et les plaisirs défendus de ce monde. Mais nous nous sommes égarés et il
nous reste comme alternative que le Miséricordieux veuille bien nous pardonner. Quand un
esclave commet une quelconque faute, seul le Maître peut le pardonner. Bien sûr, je suis son plus
mauvais esclave, qui n'a pas été fidèle à ses promesses, comme ces esclaves sans mérites dont les
paroles et les promesses ne sont pas dignes de confiance. O Mon ALLAH ! Que deviendrai-je
lorsque ton feu, que même la pierre la plus dure ne peut supporter, brûlera mon corps. On me
laissera seul à l'heure de la mort, seul dans la tombe et je m'en relèverai seul (je n'aurai ni ami ni
aide). O ALLAH Tu es unique et n'as pas d'associé, aie pitié de moi qui suis dans la solitude.

BehIol, en entendant ces vers perdit connaissance. Quand il revint à lui, le garçon était parti. il se
renseigna auprès des autres garçons sur son identité. Ils lui dirent qu'il était un descendant de
Imam Houssein (R).

Soumeyya INGAR

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