Vous êtes sur la page 1sur 6

INTEC - Proposition de corrigé UV 204 – GESTION FINANCIERE – SESSION 2001 -Page 1 sur 6

QUALITAIR SA

1 ère PARTIE :

1/ CALCUL DE LA CAF (PCG)

Insuffisance brute d’exploitation = (-) 715 813


(331 871 + 32 300 + 26 666 - 437 875 - 13 141 - 550 523 - 105 111)

Autres produits d’exploitation encaissables = (+) 1 682


Autres charges d’exploitation décaissables = (-) 269
Transferts de charges d’exploitation = (+) 72 172
Autres produits financiers encaissables = (+) 2 234
Autres charges financières décaissables = (-) 1 122

Autres produits exceptionnels encaissables = 0


Autres charges exceptionnelles décaissables = 0

Participation des salariés = 0

Impôt sur les sociétés = 0

Capacité d’autofinancement = (-) 641 117 francs

1
INTEC - Proposition de corrigé UV 204 – GESTION FINANCIERE – SESSION 2001 -Page 2 sur 6

2/ TABLEAU DE FINANCEMENT 1ère ET 2èmePARTIE

TABLEAU DE FINANCEMENT PCG (1ère partie)


QUALITAIR SA

EMPLOIS RESSOURCES
DIVIDENDES 0 CAF - 641 117

ACQUISITIONS IMMOB. 309 852 CESSIONS IMMOB. 7 000

CHARGES ETALEES 41 700 AUGMENTATION CAPITAL 1 000 000


AUTRES 50 000
REDUCTION CAPITAL 0 SUBVENTION INVEST. 20 000

REMB. DETTES FIN. 26 667 AUGMENTATION FINANCIERE 80 000

TOTAL DETTES 378 219 TOTAL RESSOURCES 515 883

VARIATION FRNG 137 664

TABLEAU DE FINANCEMENT (2ème partie)

BESOINS DEGAGEMENT SOLDE


VARIATION D’EXPLOITATION
Stocks 32 300
Avances 3 599
Clients 79 368
Créances exploit. + CCA 69 574
Fournisseurs 18 692
Dettes d’exploitation 93 869

TOTAL 184 841 112 561 - 72 280

VARIATIONS HORS EXPLOIT.


Autres débiteurs 71 400
Autres créditeurs 27 600

TOTAL 71 400 27 600 - 43 800

VARIATION DE TRESORERIE
Variation disponibilités 39 811 0
Variation des CBC 18 227

TOTAL 39811 18 227 - 21 584

VARIATION FRNG - 137 664

3/ COMMENTAIRE DES RESULTATS

2
INTEC - Proposition de corrigé UV 204 – GESTION FINANCIERE – SESSION 2001 -Page 3 sur 6

L’analyse fonctionnelle au niveau du tableau de financement montre que :

− La structure financière paraît équilibrée (FRNG > BFR avec une trésorerie légèrement positive).
− Une CAF qui est fortement négative.
− Les emplois constitués principalement des investissements (309 KF) ont été largement financés par
les ressources et plus particulièrement par le capital (1000 KF).
Cependant, si la structure financière apparaît équilibrée, la dégradation sous-jacente est plus
embarrassante puisque la société n’a aucune capacité à générer une trésorerie au cours de l’exercice
compte tenu d’une CAF négative qui absorbe près de 60 % des ressources.
Compte tenu de cette incapacité, la situation est plus grave qu’il n’y paraît, et une analyse des flux de
trésorerie de l’exercice pourra nous renseigner sur les causes de cette dégradation.

4/ PRINCIPE D’AFFECTATION DES RESSOURCES AUX EMPLOIS

− Le PCG préconise un Tableau de financement basé sur une conception horizontale et fonctionnelle
du bilan, fondée sur le principe d’affectation des emplois stables aux ressources stables.
− Le BFR d’exploitation devant être financé par l’excédent des ressources stables après financement
des emplois stables.
− Cette conception diffère quelque peu de la notion de “ Pool de fonds ” fondée sur le principe de la
non affectation des ressources aux emplois ; Un ensemble (ou un stock) d’emplois est financé par un
ensemble (ou un stock) de ressources.

3
INTEC - Proposition de corrigé UV 204 – GESTION FINANCIERE – SESSION 2001 -Page 4 sur 6

2 ème PARTIE :

1/ TABLEAU DE L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES

FLUX DE TRESORERIE LIES A L’ACTIVITE

Résultat d’exploitation des sociétés intégrées : - 698 051


Elimination des charges et produits d’exploitation sans incidence
sur la trésorerie : (sans les dotations sur actif circulant)
(+) Amortissements et provisions + 49 823
(-) Transfert charges à étaler - 41 700

(-) variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation - 56 770


BFRE + provision client + autres dettes – 72 280 + 6 000 + 9510
= Flux net de trésorerie d’exploitation - 746 698

− Autres encaissements et décaissements liés à l’activité :


− Frais financiers - 1 122
− Produits financiers + 2 234
− Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
− Impôts sur les sociétés , hors impôt sur les plus values de cession
− Charges et produits exceptionnels liés à l’activité
− Autres produits
− Autres dettes

= Flux net de trésorerie généré par l’activité - 745 586

FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS


D’INVESTISSEMENT

− Acquisitions d’immobilisations (309 852 – 18 090) - 291 762


− Cessions d’immobilisations nettes d’impôts + 7 000
− Incidence des variations de périmètre

= Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement - 284 762

FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE


FINANCEMENT

− Dividendes versés aux actionnaires de la société mère


− Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées
− Subventions d’investissement 20 000
− Augmentation de capital (1 000 000 + 40 400 + 50 000 - 31 000) 978 600
− Emission d’emprunts 80 000
− Remboursements d’emprunts - 26 667

= Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement 1 051 933

Incidence de variations de cours des devises

Variation de trésorerie + 21 585

Trésorerie d’ouverture 0

Trésorerie de clôture (37 117 + 2 694 - 18 227) + 21 585


Incidence des variations de cours en devises

4
INTEC - Proposition de corrigé UV 204 – GESTION FINANCIERE – SESSION 2001 -Page 5 sur 6

2/ COMMENTAIRES DU TABLEAU DE L’O.E.C

Les flux de financement sont fortement positifs (+ 1052 KF) et proviennent des fonds propres encaissés
de la société (capital, prime d’émission), ces flux de trésorerie couvrent très largement les flux
d’investissement décaissés au cours de l’exercice (- 285 KF).
Les flux de trésorerie liés à l’activité (- 746 KF) dégradent considérablement la trésorerie, qui se retrouve
au final, légèrement positive (+ 22 KF).
Cet équilibre apparent de la variation de trésorerie nous oblige à nous poser la question sur la pérennité
même de l’entreprise :

L’activité (Chiffre d’affaires) pourra-t-elle être développée ? La rentabilité dégagée (marge) est elle
suffisante ? La structure de production est elle adéquate ? Les problèmes de trésorerie risquent de survenir
très rapidement même si aucun endettement important n’est relevé.

3 ème PARTIE :

1/ VENTE SUR LE RM

Un vendeur a découvert sur le RM spécule à la baisse des cours : il vend une valeur dont il espère la
baisse afin de la racheter moins chère avant la liquidation.

Résultat le jour du règlement : (180 x 100) – (160 x 100) = 2 000 euros de gain.

2/ ACCES AUX MARCHES FINANCIERS

§ Second marché et Nouveau marché sont deux marchés boursiers réglementés

Second marché Nouveau marché


Date de création 1983 1996
Ancienneté 2 ans d’exercice aucune ancienneté exigée
Fonds propres pas d’indication 1,5 million d’euros
Flottant 10 % du capital 20 % minimum
Capitalisation minimum « raisonnable » 100 000 titres et d’un montant
(pas de chiffres précis) de 5 millions d’euros
(10 millions de francs avant
1999)
Obligation d’information Note contrôlée par la COB Note contrôlée par la COB
Règlement au comptant
Type d’entreprises sociétés de taille moyenne Jeunes et naissantes
innovantes et à fort potentiel
de croissance

§ Le marché libre appelé auparavant OTC (Ouvert à toutes les cessions) est un marché au comptant non
réglementé, qui ne satisfait à aucune des procédures visant à protéger les actionnaires minoritaires
(peu d’informations financières, pas de protection…). La liquidité n’est pas assurée et les conditions
d’admission sont plus limitées.

Les risques pour l’actionnaire sont donc plus élevés. L’inscription des titres se fait à la demande des
actionnaires.

§ Le Nouveau marché a comme modèle le Nasdaq américain et son objectif, est d’introduire en France
la venture capital ou capital risque.

5
INTEC - Proposition de corrigé UV 204 – GESTION FINANCIERE – SESSION 2001 -Page 6 sur 6

3/ ROLE DE LA COMMISSION DES OPERATIONS DE BOURSE (COB)

Un rôle de « Gendarme » de la bourse :

- Vise les notes d’informations mises à la disposition du public lors d’un appel public à l’épargne (OPA,
Emission de titres, OPE…)
- Agrée les entreprises et les produits de gestion (SICAV, FCP, )
- Elabore les règlements qui régissent l’activité financière
- Surveille les marchés et a un pouvoir de sanction financière (Délits d’initiés, Violation des règlements,
lois et décrets…)

Un rôle de conseil :

- Informe et forme le public professionnel et non professionnel (Colloque, Salons, Centre de


documentation…)
- Coopère avec ses homologues étrangers (SEC, FSA…)

4/ CARACTERISTIQUES DES TAUX

SIGLES SIGNIFICATION MARCHE DE TRADUCTION


REFERENCE FRANCAISE

T4M : Taux moyen mensuel du Marché Monétaire


monétaire

TRO : Taux révisable obligataire Obligataire

P3R : Pibor 3 mois révisable Monétaire

Euribor : European Interbank Offered Rate Interbancaire Tibeur

Eonia : Euro Overnight Index Average Interbancaire Tempé

5/ LES CALL ET PUT WARRANTS ou Bons d’options autonomes

§ Les supports des Call et put warrants sont les monnaies (Yens, Dollars…), les taux (OAT, Tbonds…),
les indices (CAC40, Standard and Poor…), matières premières (Brent), métaux précieux, Actions
(France télécom, Danone…).
§ Les principaux établissements financiers ayant émis des warrants en France : Société générale, BNP,
Crédit lyonnais, Citibank.
§ Si l’entreprise anticipe une hausse de l’Euro (Sous-jacent) contre le dollar (Baisse), elle pourra couvrir
ses positions en achetant des Calls warrants EURO/USD.

6/ ANALYSE D’UNE POSITION WARRANT

• Le prix décaissé en francs pour 1 warrant acheté sera de :


0,8 euro x 6,55957 F x 100 = 524,72 francs par warrant acheté
• Le point mort de l’entreprise est de :
[Prix d’exercice en dollars + (Prime en euros convertie en dollars/Quotité)] =
(1,15 dollars + (0,80 euro x 1,08 dollars )/100) = 1,15864 dollars
• L’entreprise réalise un gain [cours du support est supérieur au point mort (1,16 euros)]
le gain réalisé en francs, à l’échéance si l’euro/USD = 1,20 USD serait de :
(Cours à l’échéance - Point mort) x Parité euro/franc x Quotité
(1,20 – 1,16) x 6,55957 francs x 100 = 26,24 francs par warrant.

Vous aimerez peut-être aussi