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Chapitre 7 : géoπ et organisa° internationales,

Introduction à la géoπ, de P. Moreau Defarges

→ La géoπ est inséparable du darwinisme social. Le monde est une jungle. Or on note intensifica°
des interdépendances + dévt organisations internationales → ébauche de stés interétatiques, où
les Etats membres constituent ens une sté, avec des ppes et règles communs ? Est-ce donc la fin
de la géoπ ? Ou naissance d’une nouvelle ?
→ De plus alors que la géoπ part de l’inégalité entre les Etats et s’interroge sur les csqces de cette
inégalité, les organisa° internationales sont d’inspira° démocratique, les Etats y étant égaux en
droits et devoirs (Cf. le monde de oui-oui, on en verserait presque une larme)

1. Le système ONUSIEN
a. La Terre comme territoire unique
→ Territoire  règles préconisant une unité + frontière
→ L’ONU et les instituions annexes établissent un territoire commun entre les Etats parties, régi par
les ppes et mécanismes onusiens
→Au-delà de l’ONU, la Terre se constitue en territoire unique par trois dynamiques :
1) La terre comme espace unique de compétition, en effet il y a m° de la compéti° par les
moyens d’informa° et les facilités de circula° ;
2) La planétarisa° de pb socx et π : ts les gds enjeux collectifs ont désormais une dimension
planétaire, si une zone est délaissé c’est au risque d’ê utilisée pour des act illicites ;
3) La forma° d’un espace public planétaire : l’Etat a le monopole de la vie public, à plus gde
échelle, via les organisa° internationales, la Terre, elle-même, devient espace public, prise de
conscience des gds défis collectifs → germes d’une citoyenneté planétaire.
→ Ainsi se dessine, au-dessus de la géoπ des Etats, une macro-géoπ des Etats, une macro-géoπ
planétaire

b. L’int et l’ext
→ L’int et l’ext des Etats sont hermétiquement séparés, cela dit, ce cloisonnement se disloque sous
la pression de deux facteurs:
1) La multiplica° des circula° → porosité des frontières. Ainsi les lois continuant d’ê
produites par les Etats doivent prendre en compte ces circula°
2) La multiplica° des normes internationales : circulation → normes pour réglementer →
créa° corpus juridique liant les Etats entre eux. Si litiges il y a, ils doivent ê réglés par
mécanismes institutionnels → les Etats se trouvent encadrés, l’ONU et le Conseil de
sécurité ne représentant que la partie émergée de l’iceberg.
→ la multiplica° des normes et des organisations internationales développe une sté interétatique
→ Dans la géoπ des organisa°internationales, l’int (=ce qui relèce de la souveraineté de l’Etat) et
lext (= l’ens des autres Etats) des Etats sont imbriqués par les normes → dissolution de la
distinction affaires ext/int → Э encore un mode ext? Oui, ce sont les bas-fonds du système
international, tout ce qui échappe à la norme.

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→ Modifica° des rela° entre guerre et police : Là où l’Etat détient « le monopole de la force
légitime », la police concerne l’int, et la défense l’ext. Or, la guerre est censée disparaitre ds le
monde des organisa° internationales, et le désordre ne viendrait plus que des délinquances, des
viola° de la loi. Donc, tout ce qui relève de la force légitime devient affaire de police. Emerge donc
une macro-géoπ, dont la q° centrale est : quelle gestion légitime et efficace pr le territoire qu’est la
Terre ?

a. Territoire planétaire, territoires étatiques


→ De quelle manière la forma° d’un territoire planétaire affecte-t-elle les territoires étatiques,
unités fdamentales de la géoπ?
 Des territoires étatiques à la fois consolidés et fragilisés
→ Le système des organisa° internationales, loin de supprimer les Etats, repose sur eux. Les Etats,
par des reconnaissances mutuelles, organisent et tiennent l’ordre territorial mondial→ La stabilité
des frontière est bien l’une des composantes clés de l’ordre planétaire.
→ Pb: frontières interatiques consolidées mais si les Etats cessent de craindre des agresseurs
extérieurs, ils se découvrent menacés de disloca° internes → transfo radicale de la géoπ: l’étude
des heurts entre gdes masses étatiques s’efface au profit de l’analyse des effervescences idtaires.
A la macro-géoπ du territoire planétaire répond la micro-géoπ des ethnies, des religions, des
cultures.
 Des territoires-relais
→ L’Etat est un rouage essentiel du système institutionnel: chq Etat représente un territoire, lui
mm produit d’une histoire; l’Etat est ainsi un pt de passage obligé entre les normes internationales
et ce territoire, cette pop°.
→ D’où une géoπ de l’ordre et du chaos. On trouve ainsi des Etats bien intégrés, et à l’autre
extrême, les Etats faillis (failed states). Entre ces extrêmes, les formules intermédiaires sont
infinies.

1. La construc° européenne
a. La construction européenne comme processus anti-géoπ ou a-géoπ
→ La construc° européenne est voulue comme anti-géoπ. Ce rejet de la géoπ est opéré par
4cheminements :
1) La représenta° du territoire : il n’est plus un lieu mythique mais un support de relations,
d’échanges
2) Le contournement des Etats car ce seraient leurs rivalités qui auraient fait le malheur du
continent. Ils sont contournés en prenant appui sur le « technique » : créa° marché
unique, contrôle de la concurrence → Etats ligotés qui ne peuvent plus que coopérer
3) L’instaura° d’autorités indépendantes supérieurs : l’Etat, entité suprême de la géoπ
classique, est soumise à des règles, dt le respect est étroitement surveillé.
4) Les valeurs comme critère d’appartenance aux clubs européens (l’Europe des dts de l’h
ou l’UE) Les Etats voulant en faire parti doivent remplir des c°, les critères dits de
Copenhague.
→ Contraction majeure dut au rejet de la géoπ. Si l’UE se définit uniquement par ses valeurs, ne dt-
elle pas ê ouverte à tout Etat, au moins fidèle à ces valeurs ? L’Union peut-elle écarter un Etat qui
satisferait les critères de Copenhague, mais que l’Union aurait le sentiment de ne pas pouvoir
intégrer ? → Deux logiques s’opposent: la logique universaliste des valeurs; la logique géoπ, qui

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appréhende l’UE comme une construction géohistorique, devant s’interroger sur sa localisa° ds
l’espace et le tps.
a. Les inévitables défis géoπ
 Quelles frontières pour l’UE ?
→ Les frontières sont tracés par l’Histoire mais dans le cas de l’UE, contrairement au Etats ce n’est
pas la guerre qui les a faites mais le résultat de négociations. Et quelles sont les frontières idéales
de l’UE ? Pas celles qui coïncident avec le continent européen, pas non plus celles qui coïncident
avec la chrétienté.
→ Il n’existe pas de frontières dites « objectives ». Toute frontière= rsltt de rapport de forces
s’exprimant soit ds la guerre, soit ds la négociation. Les frontières de l’UE sont modelées par les
candidatures de l’ext et par les accords ou les désaccords de l’int. La q° des frontières appelle celle
de l’idté géoπ de l’Union (si l’Union accueille la Turquie, elle devient une entité proche ou moyen-
orientale par ex)
 Quelles responsabilités géoπ pour l’UE ?
→ La géoπ s’impose à la construction européenne par les bouleversements du continent européen
depuis la chute du bloc soviétique. Par ailleurs, le « technique » débouche tjs sur le « π ».
→ L’Europe s’interroge sur ses responsabilités géoπ. Quel dt ê son rôle ds la sécurité européenne ?
L’UE ne dt-elle pas faire plus qu’attirer dans son orbite éco l’ens de sa périphérie càd assumer des
f° de police en Europe (ex-Yougoslavie), voire ailleurs (Afghanistan) ? Telle est l’ambition géoπ de la
défense européenne : doter l’Union européenne de forces d’urgences capables d’intervenir ds toute
crise, où des intérêts européens sont menacés.

=> La géoπ comme science, comme idéologie, appartient à une époque révolue. Il reste que tout
fait π a une dimension gque ou plutôt géohistorique. Aucun évt, aucun pb π n’est compréhensible si
ses composantes gques et hques ne sont pas examinées. Voici le tps des géoπ : géoπ des Etats
mais aussi micro-géoπ des rég°, des ethnies, des villes, macro-géoπ des organisa° continentales et
mondiales.

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Qu’est-ce que la géoπ ? Introduction d’Yves Lacoste de
l’Atlas géoπ
→ Géoπ = tout ce qui concerne les rivalités de pouvoir ou d’influence sur des territoires
et donc sur les pop° qui y vivent. Les rivalités π se déroulent sur des territoires à superficie
variable.
→ Les raisonnements géoπ aident à mieux comprendre les causes plus ou moins anciennes de tel
ou tel conflit et à voir plus clair ds les controverses qui opposent des peuples rivaux. Et il ne suffit
pas de se référer au passé pour mieux compdre ct on en est arrivé à tel conflit. Il faut se soucier
du présent et observer grâce aux info dont on dispose, comment tel conflit se déroule, et sur quel
genre de territoire → recourir à des cartes très différentes → penser le mouvement sur les
cartes
→ Méthode des diatopes: type de représentation schématique formée par la superposition de
cartes vue en perspectives cavalières et d’échelles ≠tes. Cette méthode permet de mieux saisir
les contrecoups proches ou lointains des conflits géoπ. L’analyse d’une situation, qu’elle soit
locales, régionale, implique la prise en compte de rapports de force qui se déploient à des
niveaux supérieurs sur des espaces de bien plus grande envergure. Il faut donc tenir compte
des distances, tout comme la taille des territoires.
→ Il existe différents niveaux d’analyse d’une situation géoπ → la méthode des diatopes permet de
poser plus distinctement les problèmes. Le plus délicat est d’envisager les interactions entre ces ≠
nv d’analyse. Or, avec le dévt du ph de mondialisa°, les interactions sont de plus en plus
nbreuses et rapides, entre les situations locales ou nationales et chgts de nv planétaire. Cela a
une gde imptce ds la X° des conflits et l’évolution rapide des situations géoπ
→ Prise de conscience des répercussions à gdes distance des conflits: ainsi le raisonnement sur les
pbs géoπ ne doit pas ê réservé aux spécialistes et aux responsables π. Il concerne l’ens des
citoyens, et il importe qu’ils puissent mieux comprendre la complexité et la gravité de certaines q°
qui se posent ds des contrées plus ou moins proche de notre pays, afin de faire preuve de sang-
froid devant certaines menaces ou de prétendues solutions qui pourraient ê encore plus
dangereuses.

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Géoπ : l’étude des rapports entre espace et π, peut se comprendre à pls échelles : à l’échelle
d’un gpe, d’un Etat, d’un espace particulier (océan par exemple) ou à l’échelle mondiale. Il en est
de mm pour la géo-éco, voire pour la géostratégie. Présentation rapide ds cet article des pbs de gπ
mondiales.

1. La gπ et son histoire : des concepts relativement récents


→ Théories géoπ élaborées au XXème s, englobent des préoccupa° géostratégiques et géo-
économiques
 Géoπ, g π, géostratégie et géo-économie
→ Géoπ: en quoi un espace donné influence-t-il la π d’un gpe, d’une na°, ou d’un ens de na° ? En
quoi la π d’un Etat, se sert-elle de la g pour bâtir sa théorie ?
→ G π: descrip° des Etats du monde à un moment donné, c’est une discipline statique ≠ géoπ qui a
une dimension prospective, dynamique.
→ La géoπ s’intéresse:
1) Aux espaces nationaux, à leurs frontières, aux tens° et aux pb qui peuvent amener ces
territoires nationaux à se modifier
2) Aux représenta° mentales et aux conceptions qu’ont les hab de tel ou tel territoire en
tant qu’espace national
→ Etudiant les rapport entre un espace et la π, la géoπ essaie de différencier les facteurs d’explica°
permanents des facteurs conjoncturels qui influencent les décisions des Etats:
1) Facteurs conjoncturels : situa° gque et caractéristiques naturelles
2) Autres facteurs de la π des na° plus variables : les ressources naturelles. En effet l’intérêt
pour telle ou telle ressources varie en fonction des moyens techniques, de la
disponibilité. Les sources d’énergie peuvent ê des elts déterminants des choix géoπ des
na°. Le pétrole représente l’ex type et la guerre du Golfe de 1991 en a montré l’imptce
stratégique.
→ Géostratégie: « sœur cadette de la géoπ » selon Mac Kinder, un des fdateurs de la géoπ. Elle
étudie les rapports entre g et stratégie, notamment militaire.
→ Quant à la géo-économie, elle étudie les rapport entre espace et act éco, pour déterminer le
poids des facteurs spatiaux ds l’économie

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=> La géoπ, la géo-éco et la géostratégie, si elles étudient les rapports des rég°, des gpes socx et
des Etats avec leurs voisins, ont également une vision planétaire et considèrent le monde comme
un ou pls systèmes. En cela, elles sont donc pleinement gques.
 Une vision géoπ du monde
→ prises de conscience qui remontent à l’Antiquité puis au XVIIème s, mais c’est le XXè s qui
théorise les gdes no° de géoπ
→ L’anglais Mac Kinder (1861-1947) est considéré comme le fdateur de la géoπ moderne, mm si
Clausewitz (1780-1831) avait déjà eut de telles préoccupa°. Mac Kinder considère le monde comme
une totalité : il y a un océan mondiale, l’île mondiale, deux îles périphériques et le cœur de l’île
mondiale : le heartland, cette région réunit ts les élts lui permettant de dominer le monde. Cette
vision, exprimée en 1904, fut complétée en 1943, par le concept de puissance maritime, concept
crée par Mac Kinder. Le contrôle des mers est fdamental et le croissant maritime nommé
« rimland » par l’américain Spykman (1893-1943) peut efficacement s’opposer au heartland,
puissance continentale.
 L’Etat et la géoπ
→ Les rapport entre les Etats et leurs territoires ont été analysés par l’Ecole allemande,
essentiellement par Ratzel (1844-1904) qui se veut biogphe; il définit l’Etat comme « une forme
d’extension de la vie à la surface de la Terre ». Conformément à l’organicisme, l’Etat réagit comme
un organisme et désire donc s’accroître : tout Etat est par conséquent en concurrence avec les
autres et dt obtenir un « espace vital ». Au XXème s, l’Allemagne doit atteindre ses « frontières
naturelles » càd la Mitteleuropa (l’Europe centrale), enfin, le pays dt avoir « naturellement » une π
mondiale ou Weltpolitik.
→ Selon Karl Haushofer (1869-1946), quatre gdes puissance (Japon, EU, Russie, Allemagne) ont
pour « vocation » de dominer le monde, en le partageant, entre elles, en zones d’influence.
→ Pour ces raisons, au lendemain de la 2nde GM, le concept mm de géoπ fut discrédité, avant de
connaître rapidement une singulière renaissance ds le ctxt de la guerre froide.
 Géographisme et déterminisme
→ Les théories de Spykman ou de Mac Kinder sont imprégnées de déterminisme gque.
→ Napoléon: « les Etats font la π de leur g » En effet, au cours de l’histoire, la g a tjs été mise en
avant pour justifier une volonté d’expansion: c’est le géographisme, idéologie imprégnée de
déterminisme naturel et présentant l’avantage de déculpabiliser des hommes qui ne feraient
somme toute qu’obéir aux lois de la nature. Ce géographisme d’applique de différentes façons: la
thèse des « frontières naturelles, l’opposition « naturelle » entre heartland et monde maritime,
établissement d’une doctrine continentale.
→ Il semble cepdt que les Etats fassent moins la π de leur g que celle de leur histoire: doctrine
Monroe

1. Géoπ mondiale et géoπ des Etats


 D’un monde bipolaire à un monde plus complexe
→ Guerre froide = conflit à dimension géoπ majeure, avec l’utilisation de concepts tels que la
formation de blocs, de réseaux d’alliances à l’échelle mondiale.
→ De nombreuses théories sont élaborées: la théorie des dominos, 1954, par Eisenhower; si l’un
pays tombe ds le communisme, tous d’effondrent par effet d’entrainement. De plus la période
1940’, 1950’ illustre une pactomanie. 1974, Deng Xiaoping formule la « théorie des trois
mondes » : aux mondes capitaliste et social-impérialiste s’oppose le onde socialiste représenté par
la Chine. 1952, concept de « Tiers-monde » crée par A. Sauvy, et repris lors de la cférence de
Bandoeng en 1955, a une dimension géoπ, voire géo-économique.

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→ a la veille des années 90, les analyses géoπ étaient donc une combinaison des idées de Mac
Kinder, revues et complétées au prisme du sous-dévt et de conflits locaux, échappant plus ou
moins aux stratégies de guerre froide. La chute du communisme a rendu caducs bon nombre de
ces visions et des choix géostratégiques de guerre froide.
 Le rôle de l’arme atomique
→ La course aux armements se fait dans deux directions: ↗ nb missiles et innova° technologique →
dimension géo-économique.
→ Si la perception que les stratèges ont de l’espace et du tps s’est modifiées, la dimension spatiale
existe tjs. Le territoire nationales est tjs qualifié de sanctuaire, càd d’espace inviolable dt
l’agression entraînera des représailles massives »
→ Les bouleversements π survenus depuis 1989 ont imposés une nvelle approche des conceptions
géoπ et du rôle de l’armement atomique. EU, superpuissance, tente de renforcer son monopole en
relançant par ex en 203, le projet IDS, dit du « parapluie nucléaire » Cela dit, le sanctuaire
américain se trouve menacé depuis 2001. Menacé selon GW Bush par « l’axe du mal » soit un
réseau de pays ou de groupes de personnes isolées géographiquement les uns des autres et non
liés par un pacte. D’où un concept assez novateur.
 La situa° géoπ actuelle : un « choc de civilisa° » ?
→ Selon la conception du monde de Huntington, les RI ne s’expliqueraient plus, depuis la fin de la
guerre froide, par des raisons idéologiques ou économiques (Opposition Nord-Sud) mais seraient
liées, selon le titre d’un de ses ouvrages de 1996, à un « choc de civilisations » Conception du
monde contestable: néglige diversités internes, liaisons entre ces aires, et sous-estime le poids des
tensions éco ds le monde.
 Vers un nvl équilibre mondial
→ L’ampleur des chgts survenus depuis 1989 prouve qu’il n’y a pas de déterminisme gque mais
une adapta° à un monde changeant.
→ La géoπ cède un peu le pas à la géo-éco. Les commets du G8 sont aujdh l’un des principaux lieux
de décisions mondiales, mm si de nbreuses voix s’élèvent contre de « directoire mondial »
informel, le G8 n’étant pas une organisation internationales reconnue. Et au-delà du cas du G8 on
note que les organisations internationales témoignent d’une « nouvelle pactomanie », qui n’est
plus militaire mais éco.
 Géoπ des Etats : le cas français
→ Le territoire français, bordé de 4mers et océans aurait pu faire du pays une puissance maritime,
mais la France, pays de « terriens » s’est, de Louis XIV à Napoléon, tournée vers l’Europe
continentale. Il faut attendre le XIXè s et la colonisation pour voir la France adopter une stratégie
mondiale.
→ Quoi qu’il en soit, La France, se fait moins présente que la scène mondiale et se tourne de plus
en plus vers l’Europe → sa géoπ se détermine de plus en plus ds un cadre européen.

Océan, mer : Les littoraux et les océans, des milieux naturels variés et fragiles,
occupent les trois quarts de la surface terrestre. Traditionnellement utilisés pour la pêche et la
navigation, de plus en plus exploités et pollués, ils constituent un enjeu économique et
géostratégique majeur.

1. La Terre, planète bleue

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 Déf : la mer, les mers, les océans
 Genèse et relief des mers et océans
1. Les eaux marines
 Des masses d’eau qui s’individualisent assez nettement
 Les eaux en mouvement
1. Des océans de plus en plus exploités
 L’intérêt économique des océans

→ Certes, l’utilisation traditionnelle des ressources océaniques est la pêche, mais les mers, les
océans renferment de nbreuses ressources naturelles, sources d’énergie et minerais divers, qui
semblent constituer des ressources quasiment inépuisable : forage off shore (en pleine mer) du
pétrole et exploitation prometteuse pour l’avenir des gisements sous-marins de nodules
polymétalliques (=concrétions minérales situées à une profondeur supérieurs à 4 000m) Cela dit,
pbs dus à l’absence de législation internationale

→ D’autre part, la mer/l’océan est un support pour le transport international des marchandises, et
les voies maritimes sont de plus en plus fréquentées. Et avec l’intensification probable de
l’exploitation des océan, deux types de csqces en découlent :

1) La nécessité d’adapter le dt des océans à une situation nouvelle


2) Pollution accrue d’un des derniers milieux « naturels »

 Une pollution croissante

→ 6,5 millions de tonnes de déchets se déposent chq année au fond des mers. Ph qui touche plus
les eaux littorales car 60% de la pop° mondiale vit à moins de 100km d’une côte, ainsi que les mers
fermés. Mais haute-mer non épargnée avec les marées noires, les dégazages, les vidanges des
résidus des soutes. Et quel est l’état réel des mers et océans bordant l’ex-URSS ? Des milliers
d’obus à l’ypérite (« gaz moutarde ») seraient abandonnés en mer de Kara et de Barentz, sans
compter les « cimetières se sous-marins nucléaires » dans la mer Blanche.

→ Une minorité de pays développés prennent des mesures avec l’interdiction par ex du
déversement des égouts en mer. Cela dit ces mesures ne concernent que les littoraux. Le contrôle
de la mer nécessite coopéra° internationale, comme celle qui aboutit, à partir de 1975, au Plan
d’Action pour la Méditerranée (PAM), coordonnant la lutte contre les pollueurs. En fait, les
coopérations intergouvernementales demeurent rares, la haute mer étant un enjeu stratégique
impt qui favorise plus souvent la compétition que la coopération entre Etats.

 L’océan, enjeu géopolitique

→ Parmi les nbx enjeux géoπ des océans, deux sont fondamentaux : celui du dt des océans, de
l’étendue des eaux territoriales et de l’accès à l’océan.

1) Longtps, l’accès d’un pays à la mer a été un impératif essentiel pour sa survie (un pays
qui n’a pas accès à la mer est un pays enclavé), cet impératif existe tjs malgré l’imptce
des transports aériens et terrestres. En témoigne le blocus imposé en 1989 par l’Inde au
Népal, lors de la révision du traité de transit entre les ports indiens et le Népal :
l’approvisionnement maritime du Népal fut coup → crise éco. L’accès à la mer est donc
un impératif éco et géostratégique. C’est pourquoi les zones maritimes ont tjs été de
enjeux fondamentaux de la lutte entre puissance. On retrouve le concept de puissance
maritime.
2) L’étendue des eaux territoriales fut et demeure encore un sujet de discorde entre de nbx
pays tournés vers la pêche. Le passage des zones de pêche exclusives de 12à 50miles

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en 1972 déclencha la « guerre de la morue » entre la Grande-Bretagne, se traduisant par
rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
3) Suite à ce conflit, et du fait des étendues variables des eaux territoriales d’un Etat à
l’autre, se réunit, en 1982, en Jamaïque, à Montego Bay, la Troisième Conférence
sur le dt de la mer. Mer= patrimoine commun de l’humanité, la cférence distingue la
haute mer, des eaux territoriales et des Zones économiques exclusives. La haute mer
(60% de l’océan mondial) est libre, sauf qlq cas particuliers. Interdiction du piratage et
de l’esclavage, on prévoit la répression des navires pollueurs mm si la communauté
internationale ne se donne guère les moyens de faire appliquer cette mesure.
→ L’avenir des mers et océans dépend donc tout autant d’une volonté π que des
évolutions éco. Mais bien que connaissant déjà des pbs, le « grand océan » reste, avec
qlq terres polaires, un des derniers milieux naturels du globe.

 Bonus, enjeux et perspectives : Complément wikipédia sur le droit de la mer :

La convention de Montego Bay (1982)


Suite à la remise en cause par les pays en développement de certaines règles posées par les textes
adoptés à Genève, la troisième conférence sur le droit de la mer est convoquée par l’ONU. Celle-ci
siège de 1973 à 1982 et débouche sur la signature à Montego Bay (Jamaïque) de la Convention des
Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM). Son entrée en vigueur n’intervient qu’en novembre
1994, après un amendement en profondeur des dispositions les plus contestées par les pays
industrialisés par l’accord du 29 juillet 1994. La France ratifie la convention en 1996. La plupart des
grands pays industrialisés l’ont ratifiée, à l’exception des États-Unis.
La convention institue un Tribunal international du droit de la mer qui siège à Hambourg.

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