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Napoléon Ier
général, Premier consul et empereur des Français

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Napoléon Bonaparte

« Napoléon » redirige ici. Pour les autres significations,


voir Napoléon (homonymie) et Bonaparte
(homonymie).

Napoléon Ier

Napoléon dans son cabinet de travail,


huile sur toile de David, 1812,
National Gallery of Art.
Titre
Empereur des Français
20 mars – 22 juin 1815
(3 mois et 2 jours)
Prédécesseur Louis XVIII (roi de France et de
Navarre)
Lui-même (1814)
Successeur Napoléon II (de jure)
Louis XVIII (roi de France et de
Navarre)
Napoléon III (1852) (de facto)
18 mai 1804 – 6 avril 1814
(9 ans, 10 mois et 19 jours)
Couronnement 2 décembre 1804,
en la cathédrale Notre-Dame de
Paris
Gouvernement Ministres de Napoléon Ier
Gouvernement des Cent-Jours
Prédécesseur Fonction créée
Lui-même (Premier consul de la
République)
Successeur Louis XVIII (roi de France et de
Navarre)
Lui-même (1815)
Prince souverain de l'Île d'Elbe
14 avril 1814 – 26 février 1815
(10 mois et 12 jours)
Prédécesseur Titre créé
Lui-même (empereur des
Français)
Successeur Titre supprimé
Lui-même (empereur des
Français)
Roi d'Italie
17 mars 1805 – 11 avril 1814
(9 ans et 25 jours)
Vice-roi Eugène de Beauharnais
Prédécesseur Fonction créée
Lui-même (président de la
République italienne)
Successeur Fonction supprimée
Victor-Emmanuel II (roi d'Italie en
1861)
Protecteur de la confédération du Rhin
12 juillet 1806 – 19 octobre 1813
(7 ans, 3 mois et 7 jours)
Prince-primat Charles-Théodore de Dalberg
Eugène de Beauharnais
Prédécesseur François II (empereur des
Romains)
Successeur François Ier (président de la
Confédération germanique)
Médiateur de la Confédération suisse
19 février 1803 – 19 octobre 1813
(10 ans et 8 mois)
Prédécesseur Fonction créée
République helvétique
Successeur Fonction supprimée
Confédération des XXII cantons
Président de la République italienne
Napoléon Bonaparte
26 janvier 1802 – 17 mars 1805
(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Vice-président Francesco Melzi d'Eril
Prédécesseur Fonction créée
République cisalpine
Successeur Lui-même (roi d'Italie)
Enrico De Nicola (président en
1946)
Premier consul de la République
Consul à vie à partir de 1802
Napoléon Bonaparte
9 novembre 1799 – 18 mai 1804
(4 ans, 6 mois et 9 jours)
Avec Jean-Jacques-Régis de
Cambacérès
Charles-François Lebrun
Prédécesseur Fonction créée
Directoire
Successeur Fonction supprimée
Lui-même (empereur des
Français)
Biographie
Dynastie Maison Bonaparte
Nom de naissance Napoleone Buonaparte (sur l'acte
de baptême)
Surnom Buonaparte
Le Petit Caporal
Le Grand Général
Date de naissance 15 août 1769
Lieu de naissance Ajaccio (Royaume de France)
Date de décès 5 mai 1821 (à 51 ans)
Lieu de décès Île Sainte-Hélène (Royaume-Uni)
Sépulture Hôtel des Invalides (Paris)
Nationalité Française
Père Charles Bonaparte
Mère Maria Letizia Ramolino
Fratrie Joseph Bonaparte
Lucien Bonaparte
Élisa Bonaparte
Louis Bonaparte
Pauline Bonaparte
Caroline Bonaparte
Jérôme Bonaparte
Conjoints Joséphine de Beauharnais (1796-
1809)
Marie-Louise d'Autriche (1810-
1821)
Enfants Prince Napoléon, prince impérial,
roi de Rome
Charles Léon
Alexandre Walewski
Eugène de Beauharnais (adoption)
Hortense de Beauharnais
(adoption)
Stéphanie de Beauharnais
(adoption)
Héritier Prince Napoléon, prince impérial
Famille Louis-Napoléon Bonaparte
Diplômé de École militaire (Brienne puis Paris)
Profession Militaire
Religion Catholicisme
Résidence Palais des Tuileries (Paris)
Palazzina dei Mulini et Villa
Napoleonica (île d'Elbe)
Longwood House (Sainte-Hélène)

Monarques de France
Monarques d'Italie
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Napoléon Bonaparte
Nom de
Napoleone Buonaparte
naissance
Naissance 15 août 1769
Ajaccio
Royaume de France
Décès 5 mai 1821 (à 51 ans)
Île Sainte-Hélène
 Royaume-Uni
Origine Corse
Allégeance Royaume de France
 République française
Empire français
Grade Général de division
Années de
1785 – 1815
service
Commandement Armée de l'Intérieur
Armée d'Italie
Armée d'Orient
Commandant en chef de l'armée
napoléonienne
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Siège de Toulon
Insurrection royaliste du
13 vendémiaire an IV
Bataille du pont d'Arcole
Bataille de Rivoli
Bataille des Pyramides
Bataille de Marengo
Bataille d'Austerlitz
Bataille d'Iéna
Bataille d'Eylau
Bataille de Friedland
Bataille de Leipzig
Bataille de Waterloo
Autres Premier consul (1799 – 1804)
fonctions Empereur des Français (1804 –
1814 ; 1815)

Généraux de la Révolution et du Premier Empire


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Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio


et mort le 5 mai 1821 sur l'île de Sainte-Hélène, est
un militaire et homme d'État français, premier
empereur des Français du 18 mai 1804 au
6 avril 1814 et du 20 mars au 22 juin 1815, sous le
nom de Napoléon Ier.

Second enfant de Charles Bonaparte et Letizia


Ramolino, Napoléon Bonaparte devient en 1793
général dans les armées de la Première République
française, née de la Révolution, où il est notamment
commandant en chef de l'armée d'Italie puis de
l'armée d'Orient. Arrivé au pouvoir en 1799 par le
coup d'État du 18 Brumaire, il est Premier consul
— consul à vie à partir du 2 août 1802 — jusqu'au
18 mai 1804, date à laquelle l'Empire est proclamé
par un sénatus-consulte suivi d'un plébiscite. Il est
sacré empereur, en la cathédrale Notre-Dame de
Paris, le 2 décembre 1804, par le pape Pie VII, en
même temps que son épouse Joséphine de
Beauharnais.

En tant que général en chef et chef d'État, Napoléon


tente de briser les coalitions montées et financées
par le royaume de Grande-Bretagne et qui
rassemblent, à partir de 1792, les monarchies
européennes contre la France et son régime né de la
Révolution. Il conduit les armées françaises d'Italie
au Nil et d'Autriche à la Prusse et à la Pologne : les
nombreuses et brillantes victoires de Bonaparte
(Arcole, Rivoli, Pyramides, Marengo, Austerlitz, Iéna,
Friedland), dans des campagnes militaires rapides,
disloquent les quatre premières coalitions. Les paix
successives, qui mettent un terme à chacune de ces
coalitions, renforcent la France et donnent à
Napoléon un degré de puissance jusqu'alors
rarement égalé en Europe, lors de la paix de Tilsit
(1807).

Napoléon réforme durablement l'État, en restaurant


son autorité et sa primauté. La France connaît
d'importantes réformes, qui font de Napoléon l'un
des pères fondateurs des institutions
contemporaines françaises. En ce sens, les
codifications napoléoniennes, dont le Code civil de
1804, permettent de renforcer les libertés
individuelles ou l'égalité des citoyens devant la loi,
en opérant une synthèse par la garantie de certains
acquis révolutionnaires et la reprise de principes
traditionnels issus de l'Ancien Régime.
L'administration française est réorganisée, avec la
création des préfets dans les départements. De
même, une nouvelle monnaie émerge, le franc,
tandis qu'est instaurée la Banque de France. Le
Conseil d'État est également créé, tout comme les
lycées.

Napoléon tente également de renforcer l'empire


colonial français de l'Ancien Régime en outre-mer.
Alors que la révolution haïtienne tourne à la
sécession dans cette colonie, Napoléon rétablit
l'esclavage en 1802, rétablissement qu’il souhaite
provisoire, notamment pour empêcher
l’indépendance proclamée de l'île par le général
Toussaint Louverture. Toujours pour des raisons
politiques, Napoléon revend paradoxalement la
Louisiane aux États-Unis, en 1803. Il perd cependant
la plupart des colonies qui l’intéressaient face aux
Britanniques, et perd Saint-Domingue à la suite de
l'échec de l'expédition militaire préalable (1802-
1803), visant à combattre les indépendantistes.

Napoléon porte le territoire français à son extension


maximale en Europe, avec 134 départements en
1812, transformant Rome, Hambourg, Barcelone ou
Amsterdam en chefs-lieux de départements
français. Il est aussi président de la République
italienne de 1802 à 1805, roi d'Italie de 1805 à 1814,
médiateur de la Confédération suisse de 1803 à
1813 et protecteur de la confédération du Rhin de
1806 à 1813. Ses victoires lui permettent d'annexer à
la France de vastes territoires et de gouverner la
majeure partie de l'Europe continentale en plaçant
les membres de sa famille sur les trônes de plusieurs
royaumes : Joseph à Naples puis en Espagne, Louis
en Hollande, Jérôme en Westphalie et son beau-
frère Joachim Murat à Naples. Il crée également un
duché de Varsovie, sans restaurer formellement
l'indépendance polonaise, et soumet
temporairement à son influence des puissances
vaincues telles que le royaume de Prusse et l'empire
d'Autriche.

Alors qu'ils financent des coalitions de plus en plus


générales, les alliés contre la France finissent par
remporter des succès décisifs en Espagne (bataille
de Vitoria) et en Allemagne (bataille de Leipzig) en
1813. L'intransigeance de Napoléon devant ces
revers lui fait perdre le soutien de pans entiers de la
nation française, tandis que ses anciens alliés ou
vassaux se retournent contre lui. Amené à abdiquer
en 1814 après la prise de Paris, capitale de l'Empire
français, et à se retirer à l'île d'Elbe, il tente de
reprendre le pouvoir en France, lors de l'épisode des
Cent-Jours en 1815. Capable de reconquérir la
France et d'y rétablir le régime impérial sans coup
férir, il amène pourtant, à la suite de diverses
trahisons et dissensions de ses maréchaux, le pays
dans une impasse avec la lourde défaite de
Waterloo, qui met fin à l'Empire napoléonien et
assure la restauration de la dynastie des Bourbons.
Sa mort en exil, à Sainte-Hélène, sous la garde des
Britanniques, fait l'objet de nombreuses
controverses.

Objet dès son vivant d'une légende dorée comme


d'une légende noire, il doit sa très grande notoriété à
son habileté militaire, récompensée par de
nombreuses victoires, et à sa trajectoire politique
étonnante, mais aussi à son régime despotique et
très centralisé ainsi qu'à son ambition, qui se traduit
par des guerres meurtrières (au Portugal, en
Espagne et en Russie) avec des millions de morts et
blessés, militaires et civils pour l'ensemble de
l'Europe. Il est considéré [Par qui ?] comme l'un des
plus grands commandants de l'histoire, et ses
guerres et campagnes sont étudiées dans les écoles
militaires du monde entier.

Une tradition romantique fait de Napoléon


l'archétype du « grand homme » appelé à
bouleverser le monde. C'est ainsi que le comte de
Las Cases, auteur du Mémorial de Sainte-Hélène,
tente de présenter Napoléon au Parlement
britannique dans une pétition rédigée en 1818. Élie
Faure, dans son ouvrage Napoléon, qui a inspiré le
film d’Abel Gance, le compare à un « prophète des
temps modernes ». D'autres auteurs, tel Victor
Hugo, font du vaincu de Sainte-Hélène le
« Prométhée moderne ». L'ombre de « Napoléon le
Grand » plane sur de nombreux ouvrages de Balzac,
Stendhal, Musset, mais aussi de Dostoïevski, de
Tolstoï et de bien d'autres encore. Par ailleurs, un
courant politique français émerge au XIXe siècle, le
bonapartisme, se réclamant de l'action et du mode
de gouvernement de Napoléon.

Situation personnelle

Premières armes (1788-1799)

Premier consul (1799-1804)

Empereur des Français (1804-


1815)

Période des Cent-Jours (1815)

Dernières années (1815-1821)

État de santé

Retour de ses cendres en France

Héritage napoléonien

Réalisations de Napoléon
Bonaparte

Titres et honneurs

Surnoms

Vie privée

Conservation des archives


personnelles de Bonaparte et sa
famille

Notes et références

Annexes

Dernière modification il y a 2 jours par Dp…

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