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NOM : Classe
CONSIGNES
:
Devoir 2°A
13/01/2010
Nom1 - Répondre aux questions sans recopier ni paraphraser les textes ;
Prénom
2 - Accompagner vos affirmations d'explications ;
3 - Bien définir les termes utilisés ;
4 - Vérifier l'orthographe et l'expression ;
★Exercice 1 Le calcul des coûts et des bénéfices de lʼentreprise (11 points)
1 – Le calcul des coûts et des bénéfices de l’entreprise
Une entreprise de rasoirs électrique, présente les résultats suivants :
Une entreprise de rasoirs électrique, qui utilise la méthode fordiste, présente les résultats suivants :
1997 2007
Nombre de rasoirs 100 000 128 000
Nombre de salariés 100 80
Durée annuelle du travail 2 000 1 600
Quantité de travail fournie par les salariés
Productivité physique ou rendement par tête
Productivité physique ou rendement horaire
Posez votre
Posez votre premier premier
calcul surcalcul
votresur votre feuille
feuille de contrôle
de contrôle puispuis remplissezle
remplissez le tableau
tableau
Q1 – Calculez la quantité de travail fournie par les salariés de cette entreprise pour les 2 années (1 pt)
Q1: Calculez la quantité
Q2 – Calculez de travail
le rendement par têtefournie par les horaire
et le rendement salariésdu de cette
travail entreprise
pour pour
les 2 années les 2 années
(2 pts)
(2 pts)
Q3 – Combien d’heures fallait-il pour produire un bien en 1997 ? en 2007 ? Qu’en concluez-vous ? (2 pts)
Q4 – Expliquez comment le Fordisme permet d’augmenter la productivité (3 pts)
Q2: Calculez le rendement par tête et le rendement horaire du travail pour les2007
1997 2 années. (2 pts)
Valeur de la production en milliers d’euros 25 000 32 000
Q3: Combien dʼheures fallait-il
Valeur des pour produire
consommations un bien
intermédiaires en 1997
en milliers d’! ? en 2007
5 000 ? Quʼen
6 400 concluez-vous ?
(2 pts) Valeur ajoutée en millier d’euros =
Masse salariale
Impôts sur la production 2 000 3 000
EBE = 1999 2009
Valeur de la la
Q1 – Donnez production
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la milliers d’euros
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et des consommations intermédiaires (2 pts) 32 000
Q2 – Calculez la valeur ajoutée pour les deux années (1 pt)
Valeur des consommations intermédiaires en milliers d’! 5 000 6 400
Le salaire
Valeur ajoutée horaire net est de
en millier 20 ! auquel
d’euros = s’ajoute 1 million d’! de cotisations sociales en 1997 et de 30 !
auquel s’ajoute 1,5 million d’! de cotisations sociales en 2007.
Masse salariale
Q3 – Qui
Impôts paye
sur la les cotisations sociales ? A qui ? Pour quelles raisons (2 pts) 2 000
production 3 000
Q4 – Calculez la masse salariale et l’excédent brut d’exploitation pour les deux années (1 pt)
EBE =
2 – En 2004, les quarante premières entreprises françaises ont réalisé des profits record : près de 60 milliards
d'euros, le double de l'année 2003. Mis en rapport avec la stagnation du pouvoir d'achat des salariés et l'augmentation
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désormais des plans d'épargne-retraite. Dans une entreprise comme L'Oréal (plus de 3,6 milliards d'euros de profits en
2004), ces mécanismes devraient représenter plus de trois mois de salaire pour chacun des 11 000 salariés en France.
Au grand dam des marxistes, l'actionnariat joue également son rôle dans la redistribution des bénéfices au profit des
salariés puisque plus de 2,3 millions de personnes - soit près de 10 % des salariés du secteur privé - seraient désormais
actionnaires de leur propre entreprise : un chiffre qui met à mal l'opposition traditionnelle entre capital et travail.
Exercice 2 (9 points)
«En 2004, les quarante premières entreprises françaises ont réalisé des profits record : près de
60 milliards d'euros, le double de l'année 2003. Mis en rapport avec la stagnation du pouvoir
d'achat des salariés et l'augmentation du nombre de bénéficiaires du RMI, ces profits sont jugés
par nombre de commentateurs, au mieux indécents, au pire scandaleux. Du coup, on en
oublierait presque l'essentiel : les profits réalisés par les entreprises françaises constituent une
excellente nouvelle. La mondialisation de l'économie a rendu moins évident aux yeux de l'opinion
le fameux théorème de l'ex-chancelier Schmidt : les profits d'aujourd'hui sont les investissements
de demain et les emplois d'après- demain. Ce raisonnement reste valable mais les emplois créés
peuvent l'être en Chine, ce qui évidemment change la donne.
Il n'en reste pas moins vrai qu'une entreprise qui ne réalise pas de profits n'investit pas et ne
crée pas d'emplois, ni à l'étranger ni en France. Même remarque pour les rémunérations. Certes,
le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail privilégie depuis plusieurs années le
premier. Au-delà de justifications économiques, la raison en est triviale : les dirigeants craignent
aujourd'hui davantage leurs actionnaires que les représentants du personnel. Mais, en règle
générale, les salariés des entreprises prospères en tirent profit par le biais de l'intéressement, de
la participation et désormais des plans d'épargne-retraite. Dans une entreprise comme L'Oréal
(plus de 3,6 milliards d'euros de profits en 2004), ces mécanismes devraient représenter plus de
trois mois de salaire pour chacun des 11 000 salariés en France.
Au grand dam des marxistes, l'actionnariat joue également son rôle dans la redistribution des
bénéfices au profit des salariés puisque plus de 2,3 millions de personnes - soit près de 10 % des
salariés du secteur privé - seraient désormais actionnaires de leur propre entreprise : un chiffre
qui met à mal l'opposition traditionnelle entre capital et travail.
Deuxième explication de l'allergie actuelle aux profits : les entreprises donnent le sentiment de ne
plus savoir que faire de leur argent. Désendettées et sans grand projet, elles multiplient les
dividendes et les rachats d'actions. Les libéraux plaident que cet argent restitué aux actionnaires
est réinjecté dans l'économie et n'est pas perdu. Il n'en reste pas moins vrai que cette pratique est
peu glorieuse, davantage digne d'une économie de rentiers que de dirigeants visionnaires.»
(Source : Frédéric Lemaître, Le Monde, 31 mars 2005)
Q1: Quelles sont les différentes utilisations de lʼexcédent brut dʼexploitation ? (2 pts)
Q2: Que peut faire lʼentreprise de son bénéfice non distribué ? (1 pt)
Q4: De nos jours, qui profite le plus de lʼaugmentation des profits distribués ? (1pt)
Q5: Quels sont les différents types dʼinvestissement matériel? Précisez votre réponse. ( 1,5 pts)
Q6: Calculez la masse salariale en milliers dʼeuros (= ensemble des salaires bruts versés)et lʼexcédent brut
dʼexploitation(en milliers dʼeuros) pour les deux années. (2 pts)
Masse salariale= nombre de salariés x salaire horaire x durée moyenne du travail + cotisations sociales
Masse salariale 1999= 100 x 20 x 2000 + 1 000 000= 5 000 000 cad 5000(milliers) dʼeuros( ou 5 millions dʼeuros).
Masse salariale 2009= 80 x 30 x 1600 + 1 500 000= 5 340 000 ou 5340 milliers dʼeuros.
★Exercice 2
Q1: Quelles sont les différentes utilisations de lʼexcédent brut dʼexploitation ? (2 pts)
EBE réparti entre dividendes(versés aux actionnaires), intérêts(versés aux banques), impôts sur les
sociétés(prélevés par lʼEtat) et les profits non distribués(= épargne brute) conservés par lʼentreprise.
Q2: Que peut faire lʼentreprise de son bénéfice non distribué ? (1 pt)
- Investissement: ʼachat de biens dʼéquipement pour remplacer ceux qui sont usés ou démodés et obsolètes
(amortissement) et pour agrandir les capacités de production des entreprises (investissement net) ;
- Placements (en achetant des titres ou sur un compte rémunéré) afin de faire fructifier lʼépargne brute.
Q4: De nos jours, qui profite le plus de lʼaugmentation des profits distribués ? (1pt)
Ce sont les actionnaires à travers les dividendes distribués et parfois même par des rachats dʼaction(ce qui ne
permet pas dʼaccroître la production).
Q5: Quels sont les différents types dʼinvestissement matériel? Précisez votre réponse. ( 1,5 pts)
On distingue trois types dʼinvestissement matériel:
- les investissements de remplacement, ayant pour objet de remplacer les biens dʼéquipement usés ou obsolètes.
- les investissements de capacité, ayant pour objet dʼaccroître les capacités de production de lʼentreprise en
augmentant le stock de biens dʼéquipement.
- les investissements de productivité, ayant pour but dʼaccroître la productivité de lʼentreprise en achetant des biens
dʼéquipement plus performants.