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GLOSSAIRE DEVELOPPEMENT DURABLE

1. ABIOTIQUE
Non biologique ; qui n'est pas vivant.
2. ANALYSE COÛT-AVANTAGES
Evaluation préalable d'un investissement ou d'un changement de politique qui prend en
compte l'ensemble des coûts et avantages induits, exprimés en termes monétaires.
3. ANALYSE DE L'IMPACT DE LA RÉGLEMENTATION
Analyse préalable des effets d'un projet de réglementation, ou évaluation a posteriori
d'une réglementation existante.
4. BASSIN VERSANT
Aire dont les eaux de pluie alimentent un cours d'eau, un lac ou une autre masse d'eau.
5. BIEN PUBLIC
Type particulier d'externalité de consommation correspondant au cas où la disponibilité
d'un bien pour un individu n'exclut pas sa disponibilité pour d'autres (non rivalité) et où
le fournisseur du bien ne peut empêcher personne de le consommer (caractère non
excluable).
6. BIOACCUMULATION
Processus par lequel une substance (le plus souvent une substance chimique persistante
ou un métal lourd), généralement absorbée lors de l'assimilation/ingestion d'eau ou
d'aliments, s'accumule dans les tissus d'un végétal ou d'un animal à un rythme supérieur
à celui auquel l'animal ou le végétal peut l'excréter, ce qui provoque un accroissement
continu de la contamination au cours de la durée de vie de l'organisme.
7. BIOAMPLIFICATION
Accumulation d'une substance dans l'organisme d'un animal qui se nourrit d'animaux
ayant eux-mêmes accumulé cette substance. Ce processus peut aboutir chez les
prédateurs en bout de chaîne à de très fortes concentrations de substances chimiques
persistantes ou de métaux lourds, même lorsque la concentration de ces substances ou
métaux dans le milieu physique est par ailleurs relativement faible. Les contaminations
chimiques accumulées au cours de la vie peuvent être transmises à la progéniture via
l'oeuf oiseaux) ou via le placenta et le lait maternel mammifères).
8. BIOCATALYSEUR
Substance, telle qu'une enzyme, qui déclenche un processus biologique ou en modifie le
rythme et qui est généralement consommée lors de ce processus (contrairement à un
catalyseur chimique, qui accélère une réaction chimique sans être consommé).
9. BIODIVERSITÉ
Diversité biologique, c'est-à-dire variabilité des organismes vivants. Cela comprend la
diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.
10. BIOMASSE
Masse totale d'un groupe donné d'organismes présents dans une zone particulière.
11. BIOTOPE
Espace d'étendue restreinte présentant des conditions biologiques uniformes (climat, sol,
altitude, etc.).

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12.CAPACITÉ DE CHARGE
Population maximale (d'êtres humains ou d'individus d'autres espèces) que peut abriter
un milieu donné sans atteintes irréversibles à l'environnement.
13.CAPITAL HUMAIN
Les connaissances, aptitudes, compétences et caractéristiques individuelles qui facilitent
la création de bien-être personnel.
14.CAPITAL NATUREL
Les ressources renouvelables et non renouvelables qui entrent dans le processus de
production et servent à répondre à des besoins de consommation, ainsi que les actifs
environnementaux ayant une fonction d'aménité ou un usage productif, et des éléments
naturels, comme la couche d'ozone, qui sont essentiels à la survie de l'espèce.
15.CAPITAL PRODUIT
Les moyens de production fabriqués par l'homme, comme les machines, les outils et les
bâtiments, mais également les infrastructures qui ne sont pas spécifiquement liées à
l'activité de production, les actifs incorporels et les actifs financiers permettant d'influer
sur le débit actuel et futur de la production. On parle également de « capital créé par
l'homme » et de « capital manufacturé ».
16.CAPITAL SOCIAL
Les réseaux et les normes, valeurs et connaissances partagées qui facilitent la
coopération au sein des groupes et entre les groupes.
17. CELLULE (SOLAIRE) PHOTOVOLTAÏQUE
D'une manière générale, dispositif à semi-conducteur produisant de l'électricité lorsqu'il
est exposé à la lumière (du soleil). On distingue les cellules monocristallines,
polycristallines, à couches minces et à concentrateur.
18.CHLOROFLUORO-CARBONE
Composé chimique constitué de carbone, de fluor et de chlore. Les chlorofluorocarbones
(CFC) ont été utilisés dans les aérosols comme agents propulseurs, dans les
réfrigérateurs et les climatiseurs comme frigorigènes, ainsi que dans les mousses, les
matières plastiques et les solvants de nettoyage. Les CFC sont très stables dans la
troposphère, mais dans la stratosphère, les forts rayonnements ultraviolets les dissocient
en libérant des atomes de chlore qui appauvrissent la couche d'ozone.
19.COMPOSÉ ORGANIQUE VOLATIL
Composé carboné, comme l'essence ou l'acétone, qui se vaporise à une température
relativement basse, généralement en dessous de 40°C. Les COV peuvent contaminer
l'eau, et réagir dans l'atmosphère avec d'autres gaz en présence de rayonnement solaire,
pour former de l'ozone ou d'autres oxydants photochimiques.
20. COMPTES NATIONAUX
Le cadre qui sert à comptabiliser en termes monétaires les transactions économiques
d'un pays. On parle aussi de « comptabilité nationale ».
21.CONSENTEMENT À PAYER
Somme qu'un individu est prêt à payer pour acquérir un bien ou utiliser un service. Cette
somme peut être déterminée en fonction des préférences exprimées ou révélées de
l'individu.

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22. COUCHE D'OZONE
Région de la stratosphère (comprise entre 15 et 40 km environ d'altitude) qui contient la
majeure partie de l'ozone atmosphérique de la planète.
23. DIOXINES
Terme générique désignant un vaste ensemble de substances chimiques très persistantes
dans l'environnement. Le composé le plus toxique est la 2, 3,7, 8-tétrachlorodibenzo-
para-dioxine ou 2,3,7,8-TCDD. Les dioxines constituent généralement le sous-produit
indésirable de processus industriels qui mettent en jeu du chlore (incinération des
déchets, fabrication de produits chimiques et de pesticides, blanchiment des pâtes et
papiers, etc.), mais elles sont aussi produites lors de la combustion de biomasse, par
exemple dans les poêles à bois.
24. DIVERSITÉ GÉNÉTIQUE
Variation de la composition génétique entre individus d'une même espèce ou entre
espèces ; variation génétique héréditaire au sein de populations et entre populations.
25. DROITS ACQUIS
Ce terme renvoie au fait d'exonérer une entreprise existante du respect d'une mesure
nouvelle ou modifiée. Dans le cas de permis négociables, l' « attribution sur la base des
droits acquis » l'attribution aux pollueurs ou utilisateurs de ressources naturelles
existants des permis à un coût direct nul.
26. DÉCARBONISATION
Dans le cas d'une économie, désigne la réduction progressive de la dépendance de celle-
ci à l'égard des combustibles fossiles (qui contiennent du carbone).
27. DÉFAILLANCE DU MARCHÉ
Situation où les prix du marché ne reflètent pas le coût d'opportunité pour la collectivité
de la production ou de la consommation. Effets externes ou externalités témoignent
d'une défaillance du marché.
28. DÉSERTIFICATION
Transformation de zones arides ou semi-arides en déserts, généralement sous l'effet du
surpâturage, du déboisement, de l'application de mauvaises pratiques d'irrigation et de
travail du sol, du changement climatique ou d'une combinaison de ces facteurs.
29. DÉTOURNEMENT DE LA RÉGLEMENTATION
Capacité de groupes particuliers d'agir sur la réglementation pour servir leurs propres
intérêts.
30. DÉVELOPPEMENT DURABLE
Sentier de développement autorisant la maximisation du bien-être des générations
présentes sans qu'il en résulte une diminution de celui des générations futures.
31.ECONOMIE EN TRANSITION
Pays passant d'une économie à planification centralisée à une économie de marché.
32. ECOSYSTÈME
Complexe dynamique formé de communautés de plantes, d'animaux et de micro-
organismes et de leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une
unité fonctionnelle.

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33. EFFET DE SERRE
Elévation de la température de la Terre due à la rétention de l'énergie solaire par certains
gaz présents dans l'atmosphère (vapeur d'eau, dioxyde de carbone, hémioxyde d'azote
et méthane, par exemple). En raison de l'effet de réchauffement qu'ils exercent, ces gaz
sont appelés gaz à effet de serre. S'ils étaient totalement absents de l'atmosphère, il y
aurait une plus grande déperdition de chaleur vers l'espace et la température moyenne
de la Terre serait inférieure de 33°C à ce qu'elle est aujourd'hui. A l'opposé, une
accumulation rapide de ces gaz dans l'atmosphère peut entraîner une élévation des
températures.
34. ELECTRICITÉ HORS RÉSEAU
Electricité produite par de petits générateurs non raccordés à des lignes de transport
haute tension.
35. EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
Mesure en hectares de la superficie biologiquement productive qui est nécessaire pour
pourvoir aux besoins d'une population humaine de taille donnée.
36. ENERGIE GÉOTHERMIQUE
Signifie littéralement la chaleur de la Terre. Lorsque cette chaleur est présente à
proximité de la surface et maintient la roche ou les eaux environnantes à une
température supérieure ou égale à 150°C, elle peut être exploitée pour alimenter des
turbines à vapeur.
37. ENVIRONNEMENT
Ecosystème dans lequel vit un organisme ou une espèce, composé du milieu physique et
des autres organismes avec lesquels l'organisme ou l'espèce entre en contact.
38. EPARGNE VÉRITABLE
Mesure du développement durable qui corrige la mesure traditionnelle de l'épargne brute
de la valeur monétaire correspondant à la dégradation du capital naturel et à
l'accumulation de capital humain.
39. ESPÈCE INVASIVE
Espèce introduite qui envahit les habitats naturels.
40. ESTIMATION DU SOUTIEN AUX PRODUCTEURS
Indicateur de la valeur monétaire annuelle des transferts bruts des consommateurs et
des contribuables aux producteurs (au départ de l'exploitation), découlant des mesures
prises par les pouvoirs publics, quels que soient leur nature, leurs objectifs ou leurs
incidences sur la production ou le revenu. L'ESP en pourcentage exprime le rapport de
l'ESP à la valeur du total des recettes brutes de l'exploitation, mesurées par la valeur de
la production totale (aux prix à la sortie de l'exploitation), plus le soutien budgétaire.
41.EUTROPHISATION
Processus d'accumulation dans une masse d'eau d'éléments nutritifs, en particulier des
nitrates et des phosphates. Il peut être accéléré lorsque des eaux riches en éléments
nutritifs, provenant de terres agricoles ou de points de déversement des égouts,
parviennent par ruissellement ou infiltration dans la masse d'eau, entraînant une
prolifération d'algues et de plantes aquatiques et des modifications indésirables de la
qualité de l'eau.

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42. EVALUATION CONTINGENTE
Méthode d'enquête structurée dans le cadre de laquelle on demande aux répondants
d'indiquer leurs préférences pour différents biens ou services, et le prix qu'ils seraient
prêts à payer pour les obtenir.
43. EXTERNALITÉ
Effet hors marché exercé sur l'utilité d'un agent économique, ou sur les coûts d'une
entreprise, par des variables dont la maîtrise relève d'un autre agent.
44. GAZ À EFFET DE SERRE
Gaz, tel que le dioxyde de carbone ou le méthane, qui renvoie les rayonnements
infrarouges émis et réfléchis par la Terre et contribue ainsi à retenir la chaleur dans
l'atmosphère.
45. GOUVERNANCE
Façon dont une entreprise ou un Etat organise et exerce ses compétences économiques,
politiques et administratives.
46. HABITAT
Le lieu ou type de site dans lequel un organisme ou une population existe à l'état naturel.
47. HYDROFLUORO-CARBONE
Composé d'hydrogène, de fluor et de carbone. S'ils n'appauvrissent pas l'ozone
stratosphérique, les hydrofluorocarbones (HFC) ont un potentiel de réchauffement de la
planète qui est de 90 à 12 000 fois plus élevé que le dioxyde de carbone.
48. INDICATEUR
Mesure récapitulative fournissant des informations sur l'état ou l'évolution d'un système.
49. LABEL ÉCOLOGIQUE
Informations (généralement présentées sur une étiquette apposée sur le produit) qui
permettent au consommateur potentiel de connaître les caractéristiques d'un produit ou
les méthodes de production ou de transformation employées pour le produire. On parle
aussi d'« écolabel ».
50. MÉTAL LOURD
Métal de poids atomique élevé, tel que l'arsenic, le cadmium, le chrome, le cobalt, le
mercure, le plomb, l'uranium ou le zinc. Les métaux lourds peuvent être toxiques pour
les végétaux et les animaux à des concentrations relativement faibles et ont tendance à
s'accumuler dans les tissus vivants.
51.NOUVEAUX ETATS INDÉPENDANTS
Républiques de l'ex-Union soviétique devenues des Etats souverains depuis le début des
années 90.
52. OZONE
Gaz chimiquement instable et hautement réactif (dont chaque molécule se compose de
trois atomes d'oxygène, contre deux habituellement) essentiellement présent au niveau
du sol dans les villes, ou dans la stratosphère. Au niveau du sol, l'ozone peut être un
irritant pulmonaire. Dans la couche d'ozone stratosphérique, ce gaz joue un rôle
important en protégeant la surface de la Terre des rayonnements ultraviolets (UV)
biologiquement nocifs, dont on sait qu'ils constituent un facteur de risque non
négligeable pour les cancers de la peau, les cataractes oculaires et la suppression du
système immunitaire des mammifères.

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53. PARTIES INTÉRESSÉES
Personnes pour lesquelles une politique gouvernementale, un programme ou, dans
certains cas, les activités d'une entreprise présentent un intérêt ou constituent un enjeu.
On emploie aussi les expressions «parties concernées» ou «parties prenantes».
54. POLLUANT ORGANIQUE PERSISTANT
Produit chimique organique complexe qui résiste à la décomposition dans le milieu et
peut migrer sur de grandes distances, qui est susceptible de bioaccumulation et de
bioamplification, et qui est présumé toxique pour les êtres humains ou d'autres
organismes exposés à des concentrations même faibles, si cette exposition se prolonge
sur de longues périodes. Il s'agit par exemple de certains pesticides (aldrine, chlordane,
DDT, dieldrine, endrine, heptachlore, mirex et toxaphène), produits chimiques industriels
(PCB et hexachlorobenzène, qui est aussi un pesticide), et sous-produits indésirables de
la combustion et des processus industriels (dioxines et furannes).
55. PRESSION-ÉTAT-RÉPONSE
Cadre de référence pour la présentation des informations environnementales sous forme
d'indicateurs des pressions que les activités humaines exercent sur l'environnement, de
l'état de l'environnement, et de la réponse apportée par la société.
56. PRINCIPE POLLUEUR-PAYEUR
Principe selon lequel le pollueur se voit imputer les dépenses afférentes aux mesures de
prévention et de lutte contre la pollution arrêtées par les autorités publiques pour faire
en sorte que l'environnement soit dans un état acceptable (en d'autres termes, le coût de
ces mesures doit être répercuté dans le coût des biens et services qui sont à l'origine de
la pollution).
57.PROSPECTIVE TECHNOLOGIQUE
Processus visant à dégager une vision commune des stratégies futures en matière de
développement technologique. Il consiste d'ordinaire à prendre l'avis d'un grand nombre
de groupes d'intérêts, notamment de groupements de citoyens, ainsi que d'organismes
de recherche universitaires, publics et industriels.
58. PRÉCAUTION
Mesure prise face à une incertitude non résolue, en particulier si les coûts de l'inaction
risquent d'être à la fois élevés et irréversibles.
59. PÉRÉQUATION
Transfert monétaire effectué au profit d'un groupe de clients (ou d'un genre d'activité) et
financé aux frais d'un autre - c'est le cas, par exemple, lorsque l'on subventionne le
fonctionnement d'une ligne de bus en milieu rural grâce à l'excédent dégagé par
l'exploitation d'une ligne en milieu urbain.
60. RENDEMENT MAXIMUM DURABLE
Quantité maximale d'une ressource renouvelable qui peut être prélevée pendant une
durée indéfinie sans entraîner de diminution du stock.
61.RENTE DE RESSOURCE
Surplus financier, après déduction des coûts de production, associé à l'extraction ou la
récolte d'une ressource naturelle.
62. RESPONSABILITÉ ÉLARGIE DES PRODUCTEURS
Obligation incombant à un ou plusieurs producteurs d'un produit de reprendre ce produit
pour en assurer le recyclage ou l'élimination dans de bonnes conditions de sécurité.

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63. RESSOURCE NON RENOUVELABLE
Ressource initialement présente en quantité plus ou moins limitée, et qui est susceptible
d'être épuisée à terme.
64. RESSOURCE RENOUVELABLE
Ressource susceptible de se reconstituer par le biais de processus naturels (par exemple,
le cycle hydrologique) ou par sa propre régénération, généralement dans un délai qui ne
dépasse pas quelques décennies. Techniquement, les minerais métallifères ne sont pas
renouvelables, mais les métaux proprement dits peuvent être recyclés indéfiniment.
65. RESSOURCE
Généralement, un bien corporel. En géologie, les ressources correspondent à des
accumulations de matières naturelles dont on connaît ou l'on présume l'existence, et
pour lesquelles on est raisonnablement assuré qu'une quantité donnée de matière peut
être récupérée dans des conditions économiquement rentables, aux prix du marché en
vigueur ou escomptés à l'avenir, et à l'aide des technologies disponibles ou de
technologies dont on peut raisonnablement escompter qu'elles seront disponibles dans un
avenir prévisible.
66. RÉSERVE
En géologie, une réserve correspond à une quantité estimée de matière naturelle
(minéral, minéraloïde, roche, gaz ou liquide) présente dans le sol, dont la prospection a
permis de déterminer que la probabilité d'extraire la matière en question dans des
conditions économiquement rentables (aux prix courants du marché et à l'aide des
technologies disponibles) est raisonnablement assurée. Les réserves constituent un sous-
ensemble des ressources, mais n'en sont pas synonymes.
67. SERVICE RENDU PAR UN ÉCOSYSTÈME
Service rendu par un groupe d'organismes (dont, dans certains cas, des êtres humains)
qui profite directement ou indirectement à la population humaine. On peut citer, par
exemple, la transformation du dioxyde de carbone en oxygène par les végétaux au
travers de la photosynthèse, ou encore la détoxication de substances chimiques nocives
par des bactéries aquatiques et terrestres.
68. SEUIL
A propos d'une espèce, d'un écosystème ou d'un autre système naturel, le seuil
correspond au niveau au-delà duquel une détérioration plus poussée est susceptible de
précipiter un changement dommageable soudain, et peut-être irréversible.
69. SOUTIEN DES PRIX DU MARCHÉ
Indicateur de la valeur monétaire annuelle des transferts bruts - des consommateurs et
des contribuables (en présence de subventions à l'exportation) aux producteurs (si le
solde est positif), ou des producteurs aux consommateurs (s'il est négatif) - qui
découlent des mesures créant un écart entre le prix du marché intérieur et le prix à la
frontière d'un bien ou service considéré.
70. STRATOSPHÈRE
Couche de l'atmosphère terrestre située juste au dessus de la troposphère, et comprise
entre 10 km et 50 km d'altitude environ.
71. SUBSIDIARITÉ
Principe selon lequel une décision doit être prise au niveau où les personnes les plus
directement concernées peuvent en assumer la responsabilité.

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72. SUBVENTION GÉNÉRATRICE DE DISTORSIONS
Subvention ayant pour effet une distorsion indésirable de l'efficience allocative de
l'économie locale ou mondiale (distincte des distorsions liées au financement de la
subvention).
73. SYSTÈME DE PLAFONNEMENT ET D'ÉCHANGE
Système réglementaire ou de gestion qui fixe un niveau cible pour certaines émissions ou
l'utilisation de certaines ressources naturelles, attribue des quotas dans la limite de ce
volume global et laisse les échanges des permis correspondants déterminer leur prix.
74. TAXE ENVIRONNEMENTALE
Taxe présentant un intérêt majeur du point de vue de l'environnement, indépendamment
de son objet ou de sa dénomination.
75.TECHNOLOGIE EN BOUT DE CHAÎNE
Technologie destinée à neutraliser la pollution engendrée par une autre technologie et
généralement installée au point d'émission.
76. TROPOSPHÈRE
Région de l'atmosphère la plus proche de la Terre, allant de la surface jusqu'à environ 10
km d'altitude (sa hauteur exacte varie avec la latitude). Presque tous les phénomènes
météorologiques se déroulent dans la troposphère.
77.VALEUR D'EXISTENCE
Valeur qu'attache un individu à la simple existence d'un actif environnemental ou culturel
particulier, indépendamment de tout usage éventuel de cet actif.
78. VALEUR D'OPTION
Avantages procurés à des individus non par l'utilisation effective d'une ressource
environnementale, mais par la possibilité de l'utiliser à l'avenir.
79. VALEUR D'USAGE
Valeur associée à l'utilisation d'un actif environnemental ou culturel.
80. VALEUR DE LEGS
Valeur attachée à un actif environnemental ou culturel que les gens souhaitent
transmettre à leurs enfants ou aux générations futures ; il s'agit d'une valeur de non
usage qui est généralement mesurée par le consentement à payer.
81.VALEUR DE NON USAGE
Valeur que les êtres humains attribuent à la simple existence d'un actif environnemental
ou culturel, même s'ils n'ont jamais l'intention de s'en servir ou de le voir
personnellement. Cette valeur peut être subdivisée en valeur d'existence et valeur de
legs.
82. VALEUR NON MARCHANDE
Valeur d'un bien qui n'est pas prise en compte dans les prix du marché. Généralement,
elle englobe les valeurs de non-usage et les valeurs d'usage indirectes (comme certains
services liés aux écosystèmes) ainsi que les valeurs d'option ou de quasi-option pour
lesquelles il n'existe pas de marché.

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