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MONTJOIE ! SAINT-DENIS ! PHILIPPE AUGUSTE LE CONQUERANT ns de Raymond Pot vet et Raph él ee Lécureux et Pie stex HISTOIRE DE FRANCE BANDES DESSINEES LAROUSSE LE XIl° SIECLE : UN OPTIMISME VIGOUREUX 1108 : Louis VI le Gros monte sur le tréne de France. Ce souverain n'est guere different des grands seigneurs, ses vassaux, dont certains sont plus puissants que lui, 1223 : Philippe Auguste meurt, aprés quarante-quatre ans de pouvoir incontesté. Le roi de France est lun des premiers princes de la chrétiente. Cent quinze années dune importance decisive pour la monarchie francaise viennent de sécouler. Nul événement spectaculaire, pourtant, mest survenu Bouvines, la grande victoire, nest que le couronnement dune longue suite defforts obscurs et tenaces qui ont permis aux souverains d’étendre leur domaine : en un peu plus d'un siécle, la superficie du Royaume a double. Pour arrondir leurs terres, les rois de France ont utilisé le droit féodal, alliance par mariage, la force, largent. Ils ont imposé leur autorité et mis a profit le grand essor de ! Europe occidentale au XII" siecle. Lépoque est conquérante, optimiste, prospere. Pestes et famines se font plus rares. La population augmente et, comme il faut bien quelle se nourrisse, la forét recule. Un peu partout en France, villages, bourgs, villes portent des noms (Sauveté, Salvetat, Villefranche, Villeneuve) qui rappellent une origine récente des privileges, telle lexemption dimpéts, ont permis aux seigneurs dattirer la des colons. Les villes sont florissantes ; artisanat et commerce se développent. Les cités sentourent de murs denceinte. Les bourgeois enrichis obtiennent de leur seigneur, de Tévéque ou du Roi le droit de se gouverner eux-mémes, délire une municipalité : c'est le mouvement des communes. Lhomme du XII sigcle ne reste pas confiné dans son village, sa seigneurie, son duché, son royaume. Les frontires, mouvantes, n’ont rien de commun avec les nétres. Les voyageurs circulent librement a travers [Europe ; marchands allant a leurs affaires, de foire en foire (Champagne, Saint-Denis), pélerins accomplissant un voeu, écoliers visitant les grandes villes ou se dispense le savoir. Parmi celles-ci, Paris jouit dun grand prestige. Riches ou pauvres, clercs ‘ou laics, ces “voyageurs” tissent les liens qui permettent de comprendre lessor de art et de la pensee. On se figure volontiers un Moyen Age figé en d'immuables certitudes, confit en dévotion. Or, le XII* sigcle pousse ses recherches dans toutes les directions. Robert de Molesmes, jugeant trop douce la vie des moines, fonde le nouvel ordre de Citeaux. Cathares et Vaudois, voulant revenir a 'humilité et a la pauvreté évangélique. se détournent de |'Eglise officielle. Les croisades ébranlent clercs, paysans, bourgeois ou chevaliers; 50% de la chevalerie francaise se croisent. Une architecture nouvelle, épanouie en Ile-de-France, révolutionne la construction des églises : au lieu de la votite romane en plein cintre, regnent désormais larc brisé et la colonne. Dans la nef ogivale, tout souvre a la lumiere. © 1977. Societe des Periodiques Larousse 17, 1ue du Montparnasse, 75006 Paris. Depot legal: I wimestre 1977 TI79. DANS Les CACHOTS BUN CRATEAU DU FIEF ROYAL. EAN LE GOUPLL, FILS, Et Petit. FS DE Trouvéne eT TROUVERE Lul-MenE ! . PUNLDE DIX JOURS De GEOL POUR N’AVOIR. Bi ron su Tale cee~ TAINS COUPLETS QUI DEPLURENT AUX ‘OREILLES DU MAITRE Fou 55,0 UHOMME ? QU'AS- auNole? gu ‘AS-Tu Tue? 04 / MoI, clest TROIS sours stuLEMeNT,.. POUR AVOIR. e1Pe" Des CEUES DANS LE foU- UAILER bu CHATEAU! MAIS 18-MO), e covet, uN Teouvere, (A vorace SANS cesse. yu BOs AVOIR VU ET ENTENDU MILLE [Les veux ves "aour.* AuRONT TOUT VU DE e& SIECLE! TIEKS, gouPL. LIANCIEN, MON GRAND PeRE, Se TROUVAIT DANS 1A VILLE De CLERMONT, EN 1095. TINT TEE TRGRTTE EA OE. Bana os aa Bouton evo ie in abROeALeR MOOI NOUS Devons: ow prsteisuarT aie x PULCRE Piizrour, \E5 BARONS Du DOMAINE AGISSAIEATA LEUR GUISE ErLEURS VASSELETS TERKOR/SHIERT LES CAMPAGHES. fe (066 VASSAUX EN CODENT UNE PARTIE A LEURS ‘MEILLEURS SOLDATS, QUI DEVIENNENT DES AGEIGNEURS OU VAVASSEURS Er, A LEUR TOUR, EN CEDENT'A DES HOMMES DEPENDANT D'EUX, Les VASSELETS.*) er Tove ess SeLGNeURS GRANDS Errenta views ou Agee bs Bouts , ‘es ciree eves Nez Mitains pe "eee! rabegcefiodale dat 11 Warenitge Sedale teat ‘Done, quand Louis i GixieMe SUCCEDE A SON PERE PHILIPPE, EN T10B, CES 'SEIGNEURS OPPRIMENT ET RANGONNENT DANG LEURS FIEFS ET'SURLE PETIT ~~ DOMAINE DU R01, JUSGU'AUX PORTES DE PARIS ! Lous W! une rogce Cerair UN HOMME BON, Qui NE POUVAIT SUPPORTER ee 1S RAPPELLERONS: ‘ORDRE TOs es ‘OH LE SURNOMMA * LE GROS*! pSAzons so.enTs =r ecoistes! PAR ai ere si te FAUT! ALsOuis LE GROS MIT TOUTE 4 FOUGUE Au SERVICE DU BOW ‘DROVT. ET SES COMBATE INNOMBRABLES DEVINRENT LEGENDAIRES. (ON is YOVAIT PARTOUT, LANCE AU POING, PREKANT CEPENDANT, LE PETIT PEUI DiASSAUT Les CaATEAUX, ETAU BEGOA, LES : erres, wes Bourges cries Vaiss, aut yeucenr 8 APFRaKca DES SEIGNEURS, CREENT UN PED ‘Aetout Bes COMMUNES. |Er cceraines,| Ii ARarTRe er euGe. k SIQNE DES *CHARTES COMM, WALES "Gul ACCORDENT PLUS DE LIBERTES AUK CITE: ‘was us, vow-Ty,wA ms | | EN WIS)A, \E, EN NORMANDIE, A LIED n cis is selncUts A eomanTive! | | “UME GeWDE BATAILE. LOU'S UE ROS Er SES \ = Port GUERROYER CONTRE BARONS FIDELES FONT FACE AUX CHEVALIERS OU d Ue ROL p’ANGLeTERRE, at (R01 HENRI 1", FOSSEPE UNE GRANDE ARTE DU PAYS! Lous mine (aTraque . au cours 0/uMe méLee FuRievse, n EST DESARGOANE. CETTE DéraTe [TL pera ws wisn ce seraneuRs 2€ Ualene 06 Lom, Gui DEVASTERT cob eaions. Des vaLices, LAISON ENTRE LES VILLES DU DOMAINE. cest Ral, Perr ET BIEN CONSEIL- Le PAR SUGER, ie ‘ABBE DE ‘SAINT-DENIS ! ‘out! ON conTe QU'EN LAN 630 LE BOM RO! DAGOBERT FIT EOIFIER. Cerre ai EST LA PLUS BELLE ET (A PLUS RICHE Du ROYAUME, ClesrA SAINT-DENIS Qué PEVENU ROY LEGARDA A SES eOTES COMME MINISTRE SUGER ADPRIT DES RELIGIEUX. UN MINISTRE AVISE, INTELLIGENT, DEVOUE, PRUDE! Toutes’ ome Temps er se ao ane ‘Avec iF JEUNE Lov at ex sourenanres VU Z [conmines, nous arraisus -{ “Sons tes Seicneues. er NOUS RENFORGONS CAUTD- DU PEUPLE ! RIT? cOMPRIT au’ ists rte DeFENSEUR 9E LA FRANCE TOUT ENTIERE! Cletre Levee De VETENDARD ROUGE EuT UN IMMENSE ECTENTISSEMENT. QUAND LOUIS PARTIT EN CHAMPAGNE POUR S'OPPOSER AU ENVANISSEUR, JAMAIS L'OSTC? W’AVAIT ETE SI PUISSANT! Les communes AvAIENT envove LéuRs MILices. E7, POUR UNE FoIs, GRANDS VASSAUX ET SEIGNEURS FAISAIENT BLOC AUTOUR DU ROI. (MonrJore! SAINT DENIS /) 7 ues CHEVALIEAS Tua ens ve ple eTalenrst 5 NOMBREUX GU'ON ECT Dir'bes SAUTERELLES! Arsiiceiatt susee le Rovauye evar sauvel et c'est A cerre epoaue PETIT, QUE LE GONFANON ROUGE EST DEVENU UETENDARD DES ARMEES ROYALES ! mca Berra rr ead Wais US ONT TRAINE LEURE CHAUSSES. DANS TOUS LES FIEFS, DES FLANDRES au. (® Noms aonnés au paysan, feign es reaons tes ens aetlaniscot 30 signeur Nuc ne savarr mieux qu‘eux RECITER LU EPOPEE DE LA CHANSON De ROLAND (*) * Crest LE cOR DE RQLAND POUR EN AVOIR SONNE TANT IL FAUT QU'K SOIT COMBATANT! “ILS ONT EGAYE BE Leves CHANSONS DE Gesres ves eres “Grrenres one Les CHATELAINE, (Nut ne savarr mieux enawree ie explo Buna ARTHUR €T DES CHEVALIERS DE 1d TABLE RONBED eseniiBor Sete N \ 3 "a MiLieu eS eaux ET | 5 ene | | Se eu LAC APPARUT, ORDONNANT "AU RO1 ARTHAR BE Durant 600 ans, wes exmoits ou Rai agTuur Avaient ere | | CeREMONIE MA GHIEIQUE, TRANSMIS ORALEMENT, PUIS ON LES REDIGEA, EN 1186; On | | AY COURS DE LAQUELLE LES REUNIT EN UN LIVRE MANUSCRIT, MAINTES FoIS RECOPIE | | ‘GEOFFROI FUTARME CHEVA- DEPUIS PAR LES MOINES... EN RESTE:T-k SEULEMENT LIER. APRES LE BAIN QUI 200 EXEMPLAIRES AUJOURD’ HUI? Oul,tes"gourLy ONT Vi Bien DES cHoses. Be GEOFFROI PLANTA GENET, ew 1128 pn Le Punter De [)i/sés raures, ¢coreror | feeventuatunique fevancne.. SE IA 5 re CHEVALIER, Puls CE Le Ut PRIA TOUTE tA Nut. Georpeai Fit meeveliie Avec SON ECU D'AZU PUTOT QUUN AUTRE, C'EST vor (t? ‘Flu cours ves uoures er comaars. SE S1 u'€voQue ce CHEVALIER PORTANT SIX UONCEAUX 0 5 (Cliume son PéRE Louis Le JEUNE GUEREOIE CONTRE Le SEIGNEURS, PARFOIS CRUELLEMEAT. AINSY, AU COURS D'UNE CAMPAGNE CONTRE THI BAUD DE CHAMPAGNE... ik FAT INCENDIER Ué@uise DE ) HANTE PAR SON CRIME, Le RoI WITRY, Les 1300 PERSONNES EROIT EXPIER EN SELANCANT ul gv CralenT nervaiees . : DANS \A NOUVELLE EROTSADE: ¥ ERIS CHE SAINT BERNARO. ‘AORS, It N'Y AVAIT AS DE ROI, PENDANT Lite ceonoe? y Louls UIE AYAIT conrié UE ROVAUME AU FiéLe SuGER.... Siucer avairratr reconstaui RE UABBAYE DE SAINT-DENIS DANS UNE ARCHITECTURE NOUVELLE.(#) a 4 Dite ‘gathique” puis “ogivale” wouvELLE? (OM AURAIT DON INVENTE O/AU~ RES FORMES?, TOUR AT, DESSINE UN A\ Beaucour SONT O¢sORMAIS Tiyn quciaues années, ‘W/ETAIS A PARIS. SOUS ieee ion oe boeTEU lenge anv aAsea/T UNE IMMENSE CATHEDRALE, =, QUI SERA, DIT-ON, Le PLUS BEAU MONUMENT TRELIGIEUK DE FRANCE ET DU MONDE!) 4s oubuie P (oust, cour! QU’ €ST-L DEVENU, APRES CETTE CROISADE ‘MALHEUREUSE ? WEN PANIES RIEN, SIRE ! LES CONSEQUENCES EN SERAIENT DESAS- TREUSES PouR LE ROYAUME | Peu APRES LA ‘MORT DU SAGE MINISTRE, Lous REPUDIA ALIENOR, GUISE REMARIA VAN- Nee MEME AVEC, WENRIPLANTA- 7, FILS DU CHEVALL ‘ux Six ioNCEAU Dior SUR CHAMP | DYAZURI HENRI PL TAGENET, Gl! ALLA: BIENTGT BrRE SACK ROI DANGLETERR Louis te peux PERDAIT DONC LES RICHES PROVINCES DIAQUITAINE ET D/ANOU, QU! REDEVENAIENT ANGLAISES ! a rance ewns0 mle eaine i ssesions antigens BY ine cure saraice (CONTRE LES PLANTA GENETS COMMEN- Al! IMAGINES BIEN QUES Pos ScoaleNT PLUS DUTIERS De NOTRE TERRI- TOIRE.. TiALORS, QUE LE DOMAINE ROVAL, N’EN COUVRAIT Qué LE MUQUENUET meee, ALIENOR, EXCITATT CONTRE SON ANCTER ‘@uinaieme cours te peux mences one curreomrcie | | eeu ae CONTRE LE ROI D'ANGLETERRE ET SES FILS... 1k EST VRAI Que | | --Poue imposee ve SIECLE EN FUT REMPL, on prorr, peJoUER PETIT. COMME SON 1S INTRIGUES DES PeRE, Lous UIE Eur SEIGNEURS TYAN. FORT A FAIRE NIQUES... ET CONTENIR LES ENKEMIS DU ‘ROvAUME, Qui SE CONDUISAIENT SOUVENT COMME BETES FeROCES / CHOSE euRIEUSE, L’AN Mais 1. Faur cRoiRe Au GENE ETA (A FORCE CREATRICE Guais A pmS POUR NOUS VERRONS DENAIN DES CATHEDRALES Se ORSSEER ewaceMe te LION VERS uf Cet comme Des REVex DE PIERRE ss, PUIS Le GUEPARD. | NES DE L'ESPRIT ET DE LA MAIN DES. LALLEMAND A KOMMes. cnaisiwal@ie! | | | NOTRE EMBLEME A Nous, EST D'AZUR SEME DE LIS! Des ‘BETES, ET DES FLEURS. NEST. Ce PAS SYM Bouigue ? Le Pecte oe 4 chansowbe Gecte er De UEPINDIISSEMCNT 0¢ A GHEVALERIE LS Ve Wa “L ewrAnt WENTENOAIT PLUS, DES SCENES, DES. rn oe ores DEFILAIENT DANS SES PENSEES ... LOUIS LE GROS GUERROYANT CONTRE LES SEIGNEURS... LES CROISES AESIEGEANT JERUSALEM Les ‘commnes "Want _, Pour S APPRAN CHIR. 1A OE faire be BREMULE La pees aiexor| REPU DIEE PAR LE FOr. POUR LONGTEMPS | Je VISITERAI AUSSI LA COUR, ANGEVINE, Of iT CELUI QU'ON RAND PORTE DE NOTRE TEMPS, CHRESTIEN DE TROYES ™! CHANTER Ls “Rol ARTHUR? ET L | ‘CHANSON DE ROLAND... ET RECITER (CE QU! CONVIENT LE MIEUX A MON NOM, LE ROMAN DE RENARD! (4) Consideiré, de son vivant, comme le plus grand poste de 1a littérature courtaise, [C'est AINs! Que SE RENCON- TRERENT. EN 1179 UN ENFANT TUN TROWWERE. ie .. CONFIANT 2 SON FI LLIPPE, DIT AUGUSTE, > ‘ ” SER LE"ROvAL ust es GRACE 1180, 1A FCULE SE PRESSAIT DANS IS, O0 PHILIPPE, LF FieS Du RO! Louis NENA SACKER SA JEUNE EPOUSE, PARALYSE, LOUIS WI AVAIT ABAN ‘Donné ce PoUvOIR ¥ Son PSC aNNe® PacceDEN Te Hoes QUE PHILIPPE ATTE/GNAIT SES QUATORZE ANS: NOTRE JEUNE RoI pa-\ i =~ FEW ©. rere eigoen wpe AAT BN ERR Pou ey MRE ef aoy Pane Gute ny M1 ) A Banene cforeuse ateaen|\* U atteNcenT. : Ne, Caeeneveaue,o) ties tee oe RA oe5k cus en decoubar cerye wulte Cry rouique! Yay Tomage bu cieL J (sieezipai a ciro- |) | Ot i DE SOK 6x Dincivenr ov wustre era ‘EPEXION DU for FURENTCO- Portes Par UeS JoNGLeURS Gui EQAVAIENT 12S BADAUDS A GAVAIENT i Va ye Pripre, que we ‘Wolne RigoRD = QUALIFIERA D‘au- WRI | Vf il guste Dans £4 Gneoni@ue, eruT HA |p ie pmemign cAre- fen Veceoces || Paris, cans Soy oe | palais Dela ere. none Ls eevourtace wenny a PLANTAGENET, RO! D ANGLETERRE, ETAT LE VASSAL DU ROI D6 FRANOE POUR GEE TERRES Mngunan 2 nauraM B°ANJOU, OF ROITOU ET DE TOURAINE. VASSAL, MAE PEUT- ETRE RICKE €7 PLUS PUISSANT GUE SON WELNE SUZERAIN OBse aver, FReRe 7, one, axtncenet [ETSA NICAEE DE FREUX, La aene mbes serair neconcuiee avec | Guscaune auc suacyes mains, ‘SON FILS, MAIS VOUAIT A SA BRU ISABEL- re EW FAVEUR, PRECHAIT A TP ne wane Tune fag esTueune,eTVouS WieTes maRiés que DePUIs QUATRE AKS. “6 YEUE UN NoTRE sine 4 Convoaue Ze we puis, SoUFFRIR. DE ME LES ORDRES OV RoI JCI LES GRANDS DU ROVAUME UISSER REPUDIER. DE MA DAME Poue aU'l’s PROMONCEKT FENDEZ-MOI, MORSEI- scigneue, PROTEGE Tow ENFANT! MAS SEMBLE « JE-NE PUISSE AV BE PF DesecnDancs 2 view wi Boueverse puruicee Pair fenBetie Dae See es Vous avez Bien Det mA Dame! UAMAIS NE ME QUITTEREZ EY a newe est une Fem- )/son, mow we pe rere // reeee, es) ~ UNE FEMME , QUI AINE: e y Aponve a) Ko Tvaurce quire teRovaume PHILP Des roars rvrenr ames MARCHANDISES ETAIENT PORTEES AUX WALLES, INSTALLEES SUR UN TERRAIN Que ue Ro) AvarT AcNETe AUX Des wazexavos ansucanre Du PAIN poug ues Des ccouers vissires eet Five sats Ser Lec aerisang en quére ovempioi se a RENDAIENT, TOT LE WA AcE 1B. QU! DESIRAIT CONSTRUIRE onTeeues pours \. | over vave TELEURS. DiS ff TURE De PIED les PASSANTS \ 3 ET DE VANG 1 COMMENTAIENT UACTUALITE figs Consens 06, VEUX @u'EN MON ABSENCE Dg NOTRE PHILIPPE, BD) | ou eowe une encente te ROI RICHAROW'A FoRTIFI€e pour paoveaeR CHARGE P'ENGAGER PARIS DES ENVAHISSEURS. ‘expeDITION EN TERRE ae PUT UN ECHEC, APRES / AVOIR PRIS SAINT. JEAN D’ACRE, PHILIPPE RENTRA (Peace, PeaMATUREMENT VieiLt! Dae une MALADIE QUI UAVAIT RENDU peeree ane. Byiciepe erousa isAMBOUR, 1A ‘SCEUR DU RO! De DANEMARA R ‘CANUTE, DONT LA FLOTTE Powval JCHARD, auaue. ses ~ ETRE PRE GIEUSE DANS UN COMELT EXPLOITS EW TERRE SAIN- Ate compete | céoa oiredeentes” PACES FORTES A PHILIPPE (ON oisart aussi au isAMBOUR AVATT QUELQUES DROITS A 1A COURONNE D/ANGLETERRE 67 GuE| PHILIPPE SONGEAITA LES FAIRE VAWIR: OR, EN CE JOUR DE PANT: BM Pes ve reeve EroUse Avec 4Oes Pritres £1 RaiSOnnements FURENT INUTILES. PHILIPPE, CONVO.QUA UNE ASSEMBLE Deve faves POUR ANNU LER SON MARIAGE. Ricue Er PUScANT, RICHARD ENTRA EX CAMPAGNE CONTRE PUILiPPE. OBTINT LES SERVICES DE iS MER CENAIRES REPUTES ET DE LEURS TROUPES. MERCADIER, LOUVART ET ALGATS. FT NOUVEAU COUP PORTE A PATCIEPE RENAUD DE OAMMARTIN, SOK AML Di ENFANce, CEVENU COMTE De B. BOULOGNE PAR MARIAGE, SE MIT Ad SERVICE DE RICHARD. Yy, Camosane apeds campagne, PHILIPPE AU . INNEE DU TERRA Cloups ve main Sur EMBUSCADES... A FRETEVAL, EN VENONO'S, aon [Bs imposanT owe eae RICHARD COEUR DE LOM, LE | Pare savas Panne ‘au De son couvent IGAMBOUR NE" ¢| CESSAIT D’ADRES. See Des suppu- QUES AU PAPE, ‘QUELQUE TEMPS DE DEN LI MOUSIN, UN ARBALETRIER TRANCHAIT CA Vie De RICMARO) VENUASSIEGER UN CHATEAU Od 1 cRovair Teouver UN_4 TRESOR. UeAN SANS TERRE | sous peme D1 pane Le rovaume Fur rearee DiINTERDIT. LES EGLiSES FURENT FERMEES. PLUS Alu pour ve mur mois, 1 RO! DUT CEDER. i PE De PM aALare DiFricucres ET REVERS, PHILIPPE ‘ACCORDAIT DES FRANCHISES AUK COMMUNES, VELOPPAIT L/UNI VERS! CONSTRUCTION DE LENCE | POUSSAIT LA (NTE DE PARIS. Tere roue cr ewseue, Be wcan san rece encevi (A FIANCEE DUN DE SES VASSAU en ANGOUMOrS. eEUNIT UNE COUR MPO: Manze 26-aveu 202, \ wires ies execs aut || Yevey neu of anerk 7, iS DE ALLE, Oe PaLlepe ET PRETEN- TA LA COUROKNE ANGLAISE. “Puicipre sevir aussie er / Pour ce CRIME, & Foy La guerre 2ereir. EN PolTou, POR: D/ANGLETERRE EST PRIVE DE ‘EAN SANS TERRE CAPTURA SON fed Stee 7 AROUEN, Dans ia “ult oe dea gan, ( Belan teas Unio. ) ( Tune'eeinee pur &, Fabeae meson = ONCE, CANS KE \ ‘ gue, AU J Miles BETA idle Pay . p—___-_ __ a Sua Ted -ganned i roemrenace Roareeesce au) FeNDArT L'ewiRde Uinonmanore DUP Aurour DE PHILIPPE, LES VIEUX COMPA GNONS DISPA RAISSAIENT. GUILLAUME AUX BLANCHES REZ 1A CHRON MAINS ETAIT MORT EN 1202. [QUE DU REGNE, LE MOINE RIGORD DE- FRERE GUILIAL CUNAIT. Paz conquers, NORMANDIE, ‘ANJOU, MAINE, TOURAINE ET BRETAGNE QEfOURNALENTA A COURONNE DE FRANCE. sieAN SANS TERRE OBTINT UNE TREVE. Rous roursul ‘Je REVIENDRA! EN VAINQUEUR ! PPR, SON Am DENFANCE, ET RALLIA VANGLETERRE ! Jean saws TERRE AyANT ETE SIRE,\= RO! ‘EAN 6'€ST SQUMIS "AU SAINT. PERE. sau (OTHON ET FERRAND, COMTE ‘DE FANDRE: Reenaup, reeeanp er venpercur ‘ROMAIN, OTHON, JURERENT DIOCCIRE PHILIPPE AUGUSTE DE UEURS MAINS. 1214, ALORS QUE iE ROI SE REPOSAIT PRES D'UN PONT, AU LIEU-DIT BOUVINES, "EATRE LILLE €T TOURNAL..g SET ennemt oeewoie | % Ses TROUPES. Uw nome E ; “Du Haut 0°0H TERTRE JAI vu L’ARMEE ‘EANEMIE S’AVANCER DANS LA PUINE, FACE ‘Au SOLEIL. OTHON INDE AU CENTRE, FERRAND A DROITE ET RENAUD & GAUCKE,* NRT SS mr 4 : m4 Ry yo P / / NY oy « i iq \ a SE WIT, TROMPES ET BuCCINS POURCHASSAIENT ENCORE LES VAINCUS. LA VICTOIRE DE PHILIPPE AUGUSTE ETAIT TOTALE ve Gu’ LOGERAIT QUAND ie (URAIT PRIS PARIS. BOUR- 01S ET ECOUERS SEN GAUSSERENT. nay Quevques sours AVANT LE WAUT FAIT DE BOUVINES, FERRANO De FER FERRE “TRAINE PAR CKEVAUX GRIS De FER PouR ETRE AULOUVRE ENFERME, DANS LA Tour ! / DIEU ACCORDERA-T-' / uk souR carve apace, ( Riot St mes Sue: | “cbsteuce De renpas ‘au RovAume LCreN- DUE ers aeanoeuR dans le numéro d’auril : Pour la liberté du Royaume LA CHEVALERIE PHILIPPE LE BEL Pour devenir chevalier, entrainement obligatoire : escrime, équitation, combat, jeux de lance Ovations au nouveau chevalier! Heaume en téte, et vetu du haubert, lance au poing le voici, au galop de sa bete! ‘Je mengage a contribuer de tout, sans excepter ma propre vie, pour conserver la liberté du Royaume.” Philippe le Bel A Couttrai, 2000 chevaliers piles par les Flamands. 4 000 éperons aux voates de la cathédrale! 10 avril 1302 : états géneraux en Notre-Dame de Paris. Nobles, bourgeois et clercs massés autour du Roi Le Saint-Siege opposé a Timpot sur le clergé. Le ton monte. Boniface VIII souffleté Avignon, cité papale avec Clement V Vaste opération policigre dans le Royaume contre les Templiers. Suppression de lordre Realeaze by MANARD

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