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Probabilité de rencontre le
jour du bac :
: probable
: très probable
: à 99.9%
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Rôle du CdCF
Ce cahier des charges particulier définit, précise, délimite les responsabilités des partenaires (demandeur du produit et
concepteur/réalisateur) et pour le produit, les services attendus, les conditions d'utilisation, les performances, les coûts,
les délais de livraison, les variations possibles de prix, les options, les clauses éventuelles...
Particularités : le CdCF s'occupe des fonctions de service du produit et n'exprime aucune idée de technique. Souple, il
peut être modifié. En cas de rapport client/fournisseur, interne ou externe, il devient un document contractuel. Sa
rédaction et sa modification exigent l'accord des deux parties.
Utilisations : consultations, appels d'offres, adjudications. marchés négociés entre partenaires (y compris entre services
d’une même entreprise), conception pour un coût objectif (CCO), référence pour une analyse de la valeur...
Les outils de l’analyse fonctionnelle sont multiples. Leur connaissance permet de mieux maîtriser les systèmes
techniques au travers d’une analyse graphique rigoureuse et structurée.
On utilise fréquemment
Enoncer le besoin
Le diagramme « bête à corne » pour l’analyse du besoin
Un besoin est une nécessité ou un
désir éprouvé par un utilisateur. L'outil appelé « bête à corne » pose 3 questions essentielles
concernant le produit à étudier :
Le besoin ainsi défini concerne la nature des -à qui le produit rend-il service ?
attentes de l'utilisateur et non le volume du -sur quoi agit-il ?
marché. -dans quel but ?
- Par l'utilisateur, on entend un individu, une
collectivité, une entreprise, une administration, un
service d'une entreprise ou d'une administration. Cet outil a pour objectif d'expliciter l'exigence
Un besoin peut être exprimé, latent ou potentiel. fondamentale qui justifie la conception du produit. La
Dans tous les cas, il constitue le besoin à démarche est fondée sur la dématérialisation du produit,
satisfaire. c'est-à-dire sur la considération exclusive de la satisfaction
Un produit est ce qui est ou sera fourni à qu'offre le produit afin de combler le besoin latent ou
l'utilisateur pour répondre à un besoin. potentiel de l'utilisateur.
Formulation du besoin
L'intérêt d'exprimer le besoin en termes de
services attendus plutôt qu'en termes de solutions La validité du besoin est complétée par trois questions :
permet d'identifier toutes les fonctions assurées - pourquoi ce produit existe-t-il 1
par le produit. - pourquoi ce besoin existe-t-il ?
En conséquence, le besoin s'identifie par la - qu'est-ce qui pourrait faire évoluer ou
fonction de service ou les fonctions de service qui disparaître ce besoin ?
l'exprime.
Fonctions de service
Les fonctions de service sont les actions attendues
d'un produit pour répondre au besoin d'un
utilisateur donné.
Recherche des fonctions de service Le diagramme pieuvre pour l’analyse des fonctions de
service
Nous observons qu'un produit :
La fonction de service est la ou les crée des relations entre plusieurs éléments de son
environnement. À ces relations correspondent les fonctions
action(s) attendues d’un produit pour d'interaction, ou fonctions principales (Fpl,FpZ,...), qui
répondre aux besoins d’un expriment les services rendus par le produit pour répondre
au besoin de l'utilisateur
utilisateur. doit s'adapter à un ou plusieurs éléments de son
environnement. Les fonctions d'adaptation, ou fonctions
contraintes (Fcl, Fc,…) traduisent ces limitations imposées
Le principe de recherche des fonctions de service consiste au concepteur.
à considérer, en utilisateur, le produit à l'étude pour MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
découvrir et dresser la liste de tous les éléments du milieu 1 - Identifier I'environnement du produit (ou milieu
extérieur en contact extérieur).
réel avec le produit. 2 - Caractériser les interacteurs (éléments de
l'environnement).
Le produit n'a pas de raison d'être qui lui soit propre. II est
un moyen d'interagir avec un environnement auquel il doit 3 - Identifier les fonctions contraintes du produit par
être adapté. rapport aux différents éléments du milieu extérieur.
4 - Identifier les fonctions principales entre deux ou
plusieurs éléments du milieu extérieur.
5 - Rédiger les différentes fonctions ainsi identifiées.
Décomposition fonctionnelle
Le diagramme FAST pour l’analyse des fonctions
techniques
Une fonction technique représente
une action interne au produit entre
ses constituants La méthode FAST (Function Analysis System
Technique) permet à partir d'une fonction principale
Pour satisfaire le besoin, le produit possède des à satisfaire, une décomposition en fonctions
organes internes transparents pour l'utilisateur. Ce techniques pour aboutir aux solutions
sont les relations établies entre ces éléments qui technologiques.
constituent les fonctions techniques.
REMARQUES Partant d'une fonction. Elle s'appuie sur une
- Une fonction technique répond à un besoin technique interrogative.
technique du concepteur-réalisateur et peut être
ignoré de l'utilisateur du produit final. Pourquoi cette fonction doit-elle être assurée ?
- Le terme « fonction de construction » est aussi comment cette fonction doit-elle être assurée ?
utilisé, pour mettre en évidence qu'une fonction Quand cette fonction doit-elle être assurée ?
technique n'est justifiée que par I'obligation de
construire le produit. En fait l'intérêt du diagramme FAST est de mettre en
- Les fonctions techniques d'un constituant entrant lumière le processus de conception en faisant
dans la composition d'un produit complexe sont apparaître les relations entre besoin et solutions.
les fonctions de services de ce constituant pour
son propre concepteur-réalisateur.
Concevoir le produit idéal, c'est imaginer celui qui
aura le minimum de fonctions techniques.
Vues éclatées en perspective Document très utile d'un point de vue maintenance
et montage.
On peut distinguer :
TRACER :
Le cadre
Le cartouche
La nomenclature (éventuellement)
Les nervures
- Les nervures sont hachurées si le plan de coupe est perpendiculaire au plan de
symétrie de leurs grandes surfaces (coupe E-E).
- Les nervures ne sont pas hachurées Si le plan de coupe est confondu ou parallèle
avec ce même plan de symétrie (coupe F-F).
Pièces pleines
- Les pièces pleines (arbres, billes vis, boulons, écrous, rivets, clavettes,...) ne
peuvent être coupées dans le sens de la longueur.
- Seules les coupes transversales sont autorisées.
Exemple:
- arbre claveté:
coupe transversale B-B autorisée, coupe axiale A-A non autorisée
- boulons, vis (voir fiche filetage).
Une section représente exclusivement la surface de la pièce située dans le plat sécant (ou plan de coupe).
Les sections sont très utilisées, par exemple pour la représentation des pièces de révolution à profil constant. Elles
peuvent, dans certains cas, alléger le nombre de vues du dessin. On préfère, d'une manière générale, la section sortie à la
section rabattue qui, en surchargeant la vue, rend la lecture moins aisée.
Sections rabattues
Dessinées en trait continu fin directement sur la vue où elles sont rabattues.
Elles sont centrées sur la trace du plan sécant (ou de coupe).
Pas de désignation.
Sections sorties
formes 1,2
DESIGNATION :
M 20 et non Ø20
DESIGNATION :
Exemple Vis Chc M8 20 15
VIS CHC IMPLANTEE DANS TARAUDAGE GOUJON IMPLANTE AVEC ECROU ET RONDELLE BOULON AVEC VIS FS, RONDELE ET ECROU
L1/2 = liaison ……de …….. Cherchez les liaisons entre les classes en
Etude des liaisons : suivant un ordre logique :L1/2,L1/3,L1/4
L2/3, L2/4
Les classes d’équivalence sont mobiles L3/4
entre elles, elles sont donc assembler Vous préciserez l’axe de chaque liaison
par des liaisons mécaniques la normale
le centre
Symboles
Définitions
La zone de tolérance de l'alésage est Ajustement pouvant comporter tantôt La zone de tolérance de l'alésage est
entièrement au-dessus de la zone de un jeu, tantôt un serrage. Les zones de entièrement au dessous de la zone de
tolérance de l'arbre. tolérances de l'alésage et de l'arbre se tolérance de l'arbre
chevauchent
.
Dimension nominale (D)
C est la dimension de référence. Par rapport à celle-ci, on définit chacune des deux
limites par son écart.
C’est la cote inscrite sur le dessin, commune à l'alésage et à l’arbre.
ES : écart supérieur de l'alésage. El écart inférieur de l'alésage. es écart supérieur de
l'arbre. ei écart inférieur de l'arbre. IT intervalle de tolérance.
ITA =ES-EI
ITa = es - ei
Tolérance: Différence entre les dimensions maximale et minimale ;c'est aussi la
différence algébrique entre l’écart supérieur et inférieur.
Soit: IT=ES -EI ou IT = es - ei
La tolérance est une valeur absolue sans signe.
Applications:
ES = D maximale – D nominale
EI = D minimale – D nominale
es = D maximale – D nominale
ei = D minimale – D nominale
La notion d'arbre et d’alésage ne s'applique pas exclusivement à des pièces de forme cylindrique, mais chaque fois qu'il
y a deux pièces dont une contient l’autres.
Tolérances fondamentales
La position des zones de tolérances est définie par la valeur
normalisée de l'écart fondamental.
Méthodologie
Définitions
La zone de tolérance de l'alésage est Ajustement pouvant comporter tantôt La zone de tolérance de l'alésage est
entièrement au-dessus de la zone de un jeu, tantôt un serrage. Les zones de entièrement au dessous de la zone de
tolérance de l'arbre. tolérances de l'alésage et de l'arbre se tolérance de l'arbre
chevauchent
.
Dimension nominale (D)
C est la dimension de référence. Par rapport à celle-ci, on définit chacune des deux
limites par son écart.
C’est la cote inscrite sur le dessin, commune à l'alésage et à l’arbre.
ES : écart supérieur de l'alésage. El écart inférieur de l'alésage. es écart supérieur de
l'arbre. ei écart inférieur de l'arbre. IT intervalle de tolérance.
ITA =ES-EI
ITa = es - ei
Tolérance: Différence entre les dimensions maximale et minimale ;c'est aussi la
différence algébrique entre l’écart supérieur et inférieur.
Soit: IT=ES -EI ou IT = es - ei
La tolérance est une valeur absolue sans signe.
Applications:
ES = D maximale – D nominale
EI = D minimale – D nominale
es = D maximale – D nominale
ei = D minimale – D nominale
La notion d'arbre et d’alésage ne s'applique pas exclusivement à des pièces de forme cylindrique, mais chaque fois qu'il
y a deux pièces dont une contient l’autres.
Tolérances fondamentales
La position des zones de tolérances est définie par la valeur
normalisée de l'écart fondamental.
Méthodologie
Différentes formes
Représentation
Clavette parallèle forme A Clavette parallèle forme B
Cannelures
Les arbres cannelés sont choisis lorsqu’il s’agit de transmettre des efforts ou des couples
importants.
On peut trouver des arbres comportant 6,8,10ou 20 cannelures.
Le moyeu est obtenu par brochage, les cannelures de l’arbre sont fraisées ou obtenues par
déformation de l’arbre.
Rivets usuels :
Leur pose exige que
l’on puisse intervenir
des deux cotés de
l’assemblage
Rivets creux
Rivets « pop »
Désignation : exemple
Vis H,M20-100,8-8 (vis à tête hexagonale, diamètre 20-longeur
100, classe de qualité 8-8
Lamage et chambrage :
Ils doivent permettre le passage des outils
de serrage.
Rondelles
Rondelles d’appuis
Elles augmentent la surface d’appui, réduisent la pression de serrage, le marquage des pièces.
Rondelles plates
Rondelles cuvettes (utilisées avec des vis à tête fraisées)
Rondelles à portée sphérique (utilisées avec un écrou à
porté sphérique, elles compensent une inclinaison de la vis
par rapport à la surface d’appui.
Ecrous
Principaux écrous manœuvrés par
clés
Désignation : exemple
Ecrou H, M10, 8 (écrou hexagonal de
diamètre 10 et de classe de qualité 8)
Éléments d’assemblage
biconique
Avantage : utilisation d’un arbre lisse sans usinage, ni rainure de clavette, ni cannelures. Les démontages sont faciles
Le brasage
Le brasage est une technique d’assemblage hétérogène qui consiste à chauffer les pièces à lier (métal de base) en présence d’un métal ou alliage
différent (métal d’apport) dont la température de fusion est inférieure à celle du létal de base.
Les qualités de résistance mécanique obtenue par brasage sont différentes de celles du soudage
Traitements thermiques
Lors du soudage des déformations et des contraintes apparaissent. Elles sont dues à l’échauffement brutal et local des pièces à assembler. Les
traitements thermiques (recuit) deviennent pratiquement indispensables afin de réduire les tensions internes provoqué par le soudage
Propriétés du collage
Avantage : Limites
• Légèreté • Tenue en température
• Résistance aux agressions chimiques • Résistance au pelage
• Etanchéité et anti corrosion • Temps de polymérisation
• Tenue aux vibrations • Préparation des surfaces
• Isolation électrique et thermique • Essais non destructifs
• Esthétique • Démontage
• Prix de revient
Résistance de l’assemblage :
La résistance de l’assemblage collé repose sur l’équilibre
des forces d’adhésion entre colle et substrat et les forces de On s’efforcera dans tout assemblage collé
cohésion de l’adhésif polymérisé. Il est donc nécessaire de
considérer lors de la conception les points particuliers
suivants : • De prévoir une surface suffisante pour le joint
• Les surfaces • D’éviter des matériaux à coefficients de dilatation très
• Les matériaux à assembler différents.
• L’adhésif et sa polymérisation • D’éviter impérativement les concentrations de
• L’environnement de l’assemblage en fonctionnement contraintes.
Fig1
Charge axiale :
importante dans
un seul sens
Charge radiale :
importante
Roulement à deux Roulement à deux
rangées de rouleaux , rangées de billes à
à rotule rotule
La bague qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être ajustée serrée. Le serrage est indispensable
afin d'éviter à la bague de tourner sur sa portée et provoquer ainsi son laminage. Le serrage est nécessaire même si la
bague est maintenue axialement.
La bague fixe par rapport à la direction de la charge doit être ajustée glissante permettant d'avoir un déplacement
axial et un montage aisé.
Bague intérieure
tournante par rapport à la
direction de la charge
Arbre / bague
intérieure
Logement / bague
extérieure
La bague fixe par rapport à la direction de la charge doit être ajustée glissante permettant d'avoir un déplacement
axial et un montage aisé.
De part leur conception, les bagues
possèdent un mouvement relatif entre elles.
Les deux bagues sont maintenues axialement
sur l'arbre et dans le logement .
Fig 3 Fig 4
Les lubrifiants peuvent se présenter sous forme semi-liquide (graisse), liquide (huile) ou solide (poudre). Les
principales caractéristiques d'un lubrifiant sont :
- la viscosité : elle exprime la résistance au glissement d'une couche d'huile sur une autre couche parallèle et voisine. La
caractéristique inverse est la fluidité;
- l’onctuosité : elle caractérise la possibilité pour un lubrifiant d'adhérer aux surfaces en contact sous forme d'une
pellicule même sous une forte charge.
D'origine animale ou végétale, leurs propriétés sont très variables par I'emploi
d'additifs.
Les plus utilisées sont les huiles minérales extraites du pétrole brut. Un mécanisme
lubrifié à l'huile doit comporter :
- un dispositif de remplissage afin d'introduire l'huile à l'intérieur du bâti (bouchon de
grand diamètre pour faciliter le remplissage) ;
- un dispositif de vidange permettant d'évacuer l'huile usagée (bouchon avec un joint
d'étanchéité
- un dispositif de contrôle de niveau afin de détecter la quantité d'huile dans le bâti
lorsque le mécanisme est à l'arrêt (voyant avec surface transparente).
Lubrifiants solides
Ils sont employés comme additifs dans les graisses et les huiles afin d'améliorer leurs propriétés.
Les plus utilisés sont le graphite et le soufre.
I1 existe une grande variété de joints, qui peuvent cependant être classés en deux familles :
Les joints pour étanchéité statique : les surfaces à étancher restent immobiles l’une par rapport à l'autre.
Les joints pour étanchéité dynamique : les surfaces à étancher sont mobiles ou en mouvement l'une par rapport à
l'autre
Etanchéité statique
Rappels de mécanique
Puissance
P=Cω
avec P en watt, C en Nm et ω en rad/s
Rendement
η = w restitué / w fournie
le η est toujours < 1
Vitesse de rotation
ω = 2 π N / 60
avec ω en rad/s et N en tr/min
F = Pression x Surface du piston x rendement C’est le rapport exprimé en pourcentage, entre la charge réelle à
déplacer par le vérin et l’effort dynamique disponible ne bout de
Le rendement d’un vérin dépend du diamètre du vérin, de la tige
pression et de paramètre d’ordre mécanique
Taux de charge en % = (charge réelle / effort dynamique) x 100
Les abaques et tableaux ci-dessous définissent les efforts
dynamique développés par les vérin en sortie ou rentrée de tige Pour une utilisation optimale du vérin, il est recommandé de
en fonction de la pression d’alimentation définir un vérin tel que le taux de charge soit inférieur ou égal à
75%
La vitesse linéaire est la même au point de contact A des deux roues 1 et 2, donc VA1/0 = VA2/0
Nous avons donc : rl w/0 = r2 w2/0 ou encore w/0 / w2/0 = r2/r1 = d2/d1 : le rapport des vitesses de rotation est égal au
rapport inverse des diamètres.
La transmission se fait de façon silencieuse, mais un glissement existe entre les deux roues. De plus, la transmission ne
peut se faire que pour des arbres rapprochés. Lorsque les arbres sont éloignés, la transmission de la puissance s'effectue
par l'utilisation de poulies et courroies.
Types de courroies
II existe un nombre important de types de courroies. Elles se différencient par la forme, la dimension et le matériau. Le
choix d'une courroie est lié à ses conditions d'utilisation notamment le couple à transmettre et la température de
fonctionnement. Les différentes formes de courroies sont : plate, trapézoïdale et crantée.
Courroies plates
Elles sont utilisées pour transmettre le mouvement sous des vitesses de rotation importantes. Tout de même, la vitesse
de rotation ne doit pas être excessive afin de limiter l'effet de la force centrifuge.
Courroies trapézoïdales
Dans le but d'augmenter l'adhérence, la courroie de section trapézoïdale se loge dans une gorge de même forme réalisée
sur la jante de chaque poulie. Ces courroies sont réalisées en caoutchouc armé par des fils d'acier. Dans un grand
nombre de cas un galet enrouleur augmente l'arc d'enroulement de la courroie sur les poulies afin notamment de
transmettre des couples plus importants. Le galet enrouleur est situé au plus près de la petite poulie et sur le brin mou.
Courroies crantées
Ces courroies possèdent des crans qui engrènent avec des dents taillées sur les jantes des poulies. La transmission du
mouvement se fait par obstacle et le rapport des vitesses de rotation est rigoureux (pas de glissement). Deux flasques
latéraux permettent de maintenir la courroie sur la jante de la poulie.
Principe de fonctionnement
Une transmission par chaîne s'apparente à une transmission par courroie crantée mais aussi à une transmission par
engrenages (voir lse fiches suivantes) ; le rapport de transmission est rigoureux (pas de glissement).
L'engrènement des rouleaux sur les roues dentées assure la transmission du mouvement de rotation de la roue menante
vers la roue menée, sans contact entre elles.
Conditions d’utilisation
La vitesse linéaire de la chaîne doit être importante afin de limiter l’effet centrifuge.
L’entraxe des deux roues ne doit pas être important pour ne pas subir l’influence du poids de la chaîne.
Un graissage est nécessaire pour réduire l’usure.
Condition de fonctionnement :
Le nombre de pas sur le cercle primitif doit être un entier
soit : Z. p = π d
Le pas de la roue doit être égal au pas du pignon : pl = π d1
/ Z1 et p2 = π d2 / Z2
Par définition d = m Z
Le module est le même sur la roue et sur le pignon.
Le module est normalisé.
Rapport des vitesses :
N1/N2 = d2/d1 = Z2/Z1
Denture normale :
Saillie : ha = m Creux : hf = 1,25m
Intervalle : s = p/2 Angle de pression : α = 20°
Entraxe :
Schématisation
Exemple de réalisation
D'autres cas de figure peuvent se présenter. Chacune des deux pièces (vis et écrou) peut posséder les deux mouvements de rotation et
de translation, ou un seul de ces mouvements, ou encore aucun, d'où les quatre possibilités.
Transformation de mouvement :
Si le mouvement d’entrée est donné par le pignon, ce mécanisme transforme un mouvement de rotation en mouvement
de translation.
Si le mouvement d’entrée est donné par la crémaillère, ce mécanisme transforme un mouvement translation en
mouvement de rotation.
Si le pignon effectue un tour, une dent se déplacera de L ; la crémaillère translatera donc de la même longueur L.
Avec L= π D Et D = m Z
L = périmètre du diamètre primitif D = diamètre primitif du pignon
D = diamètre primitif du pignon m = module
Z = nombre de dent du pignon
Relation Liaison
01 R 04 Pivot
01 R 02 Pivot ou pivot glissant
02 R 03 Pivot ou pivot glissant ou rotule
03 R 04 Pivot glissant ou glissière
Etude technique
Manivelle
Conditions :
Bien équilibrée : le centre de
gravité de la manivelle sera
situé sur l’axe de rotation.
Bonne rigidité.
Pièce massive : bonne inertie.
Bielle
Conditions :
Pièce légère : force d’inertie réduite
Matériaux :
• Acier allié moulé.
• Alliage d’aluminium.
Exemple
Coulisseau ou piston
Conditions :
Bonne rigidité.
Bonne résistance à la chaleur : forme évacuant
facilement la chaleur.
Pièce légère : forces d’inertie réduites.
Matériaux :
Alliage d’aluminium.
Par l'expérience : AO A1 = B0 H = e
B0 H = O B0 - O H avec A2
O B0 = R et O H = R . cos α
donc e = R . (1 - cos α)
Systèmes dérivés
mécanisme à came
Fonction :
Transmission de puissance entre un arbre moteur et un organe récepteur avec transformation du mouvement circulaire
continu du premier en un mouvment alternatif, rectiligne ou angulaire du second. Les cames sont utilisées lorsque que
l’on veut obtenir une loi de mouvement bien déterminée (course, nature du mouvement…)
Principe :
Les cames peuvent avoir des formes très variées ; la plus simple, et l’une des plus utilisées est constituée par un disque
plat fixé sur un arbre moteur, et dont la forme est choisie en vue du mouvement à obtenir ; une tige guidée en translation
s’appuie sur le contour de la came ; la rotation de celle ci détermine le déplacement de la tige et de l’organe commandé.
On voit que la came ne commande la tige qu’à la montée ; le poids de la tige et de la pièce commandée par elle
maintient le contact de la tige avec la came à la descente. (ou alors il faut prévoir un ressort)
Autres systèmes :
Freins à mâchoires : ils ont pour eux une grande puissance de freinage sous un faible effort de commande. Ils sont
surtout utilisés pour le freinage des véhicules automobiles.
Freins à disques : Ils ont pour eux la stabilité du couple de freinage, notamment aux vitesses élevées, et une bonne
tenue dans des conditions sévères. Ils permettent une meilleure évacuation de la chaleur que les freins à tambour, un
freinage plus progressif, et sont plus faciles à entretenir. Cependant, à encombrement égale et à effort de commande
identique, leur couple de freinage est deux à quatre fois plus faible. . Ils sont surtout utilisés pour le freinage des
véhicules automobiles ou leur emploi se généralise.
2. Embrayages à friction
Critique : entraînement progressif ; en marche normale, pas de glissement ; débrayage complet et instantané ; construction simple,
robuste ; réglage et entretien faciles.
Embrayages à friction à surfaces planes Embrayages à friction à surfaces Embrayages à friction à surfaces
cylindriques coniques
Il existe une étonnante diversité de solutions aux possibilités complémentaires pouvant répondre à une multitude de cas
posés.
Définition :
Accouplement permanent : il est dit permanent lorsque l’accouplement des deux arbres est permanent dans le temps.
Le désaccouplement n’est possible que par le démontage du dispositif.
Accouplement temporaire : il est dit temporaire lorsque l’accouplement ou le désaccouplement peuvent être obtenus à
n’importe quel moment, sans démontage du dispositif.
1. Accouplement permanent
1.1 Accouplement rigide : ils doivent être utilisés lorsque les arbres sont correctement alignés
Manchons à goupilles
1.2 Accouplement élastique ou flexible : Souvent utilisé, ils tolèrent des défauts d’alignements limités entre les deux arbres
Joint d’Oldham
Joints de cardan
3. Limiteurs de couple : Ils limitent le couple transmissible entre deux arbres afin de protéger le mécanisme contre
les surcharges et les blocages. La technologie est la même que celle des embrayages. Le tarage du couple est en
général obtenue par un système presseur à ressort.
Filetage et taraudage: l'outil, dont le déplacement est Arrondis, congés, gorge:, chanfreins Moletage
longitudinal, creuse sur la pièce des rainures hélicoïdales
laissant en relief le filet; suivant la forme de l'outil1 on obtient
un filet triangulaire, trapézoïdal, rond, carré.
Perçage simple : le trou Alésage : l’outil appelé Fraisage : les trous Lamage : certaines têtes de vis, Taraudage : les trous
peut déboucher ou rester alésoir donne à un trou déjà pour vis, rivets à tête boulons...doivent pouvoir à tarauder sont d’abord
borgne ; dans ce cas la pointe percé une forme géométrique conique... sont fraisés sur s’appuyer sur des surfaces planes, percés au diamètre d1 de
du foret laisse son empreinte précise et une surface lisse la perceuse après perçage il faut donc prévoir un bossage, un l’avant trou puis taraudés
dans le métal lamage. par vissage d’un taraud.
Le trou taraudé n’est pas
utilisable jusqu’au fond ;
la longueur utile est
donnée par la cote p
Alésage
Nous avons vu ci-dessus en quoi consiste l’alésage d’un trou ; cette opération peut s’effectuer sur une perceuse, sur un
tour, sur une machine spéciale appelée aléseuse.
Brochage
Principe : l’outil à dents multiples, appelé broche, est animé d’un mouvement rectiligne ; la pièce est fixe. La broche , dont le profil
n’est pas constant donne à l pièce sa forme progressivement mais en une seule passe.
Formes obtenues : le brochage permet l’usinage de trous carrés, rectangulaire, des rainures de clavette, des moyeux cannelés...
Après coulée et refroidissement du métal, libérer la pièce en brisant le moule en sable et la débarrasser de la “ coulée” ; puis la
nettoyer à la brosse ou au jet de sable et meuler les bavures.
Matériaux utilisés.
1. Aluminium et ses alliages; point de fusion 600 à 700° ; alliages utilisés : alliages de fonderie au silicium (A-S13),
au magnésium (A-G3, A-G6), au cuivre (A-U5GT) .
2. Alliages de magnésium; point de fusion 650°; alliages de Mg, Al et Zn (A-G0,6 ; A-ZSG … .)
3. Alliages de zinc : zamak (Z-A4G); point de fusion 420° environ.
Forgeage
Principe : déformation du métal chauffé, par choc ou par pression, en vue d'obtenir une
ébauche de la pièce
Différentes techniques.
1.Forgeage à la main : déformation du métal par choc du marteau; la pièce est placée sur une
enclume
déformations obtenues étirage, refoulage, étampage, tranchage, poinçonnage, etc. . Travail
long, pénible; prix de revient élevé; Emploi : pour fabrications à l'unité (prototypes, appareils
d'essais, etc.).
2.Forgeage au pilon : remplacement du marteau par une masse frappante actionnée mécani-
quement; travail plus rapide, plus économique et moins fatigant; Emploi : pour fabrication des
ébauches de matriçage .
3 Forgeage à la presse : fabrication d'ébauches simples par refoulement et poinçonnage;
poussée continue au lieu de choc ; machines automatiques, à grand rendement ; Emploi : pour
fabrication en série ; exemple forgeage des têtes de boulons
Matriçage
Principe : le métal chauffé est placé dans une matrice en deux parties; l'ensemble est monté sur
un pilon ou sur une presse.. Le choc, ou la pression, oblige le métal à épouser la forme de
l'empreinte; l'excédent de métal s'écoule latéralement et forme une bavure que l'on enlève
ensuite par découpage
Etirage et tréfilage
Principe : La barre laminée passe dans une filière qui lui donne sa forme définitive avec plus
de précision; la filière étant fixe, le passage de la barre est obtenu par traction.
Fabrication de barres, fils, tubes.
Filage
Principe : comme dans l'étirage, on oblige le métal à passer dans une filière qui lui donne sa
forme, mais au moyen d'une compression ou d'un choc, et non plus d'une traction.
Fabrication de tubes, profilés, pièces diverses
Matériaux utilisés
aciers au carbone de toutes nuances; aciers alliés; cuivre, laiton, bronze phosphoreux, bronze d'aluminium; aluminium
et ses alliages de forge (duralumin par exemple).
Découpage
Pliage :
Principe : déformation d’une tôle plane
afin d’obtenir une surface courbe
développable
Emboutissage :
Principe : déformation d’une tôle
plane afin d’obtenir une surface creuse
non développable
Avantages et inconvénients : grande capacité de production, d’où prix de revient peu élevé ; outillage coûteux, d’où emploi pour
fabrication en série. Utilisation en charpente métallique, carrosserie automobile, construction mécanique...
Matériaux utilisés : aciers doux et extra doux, cuivre, laiton, aluminium et ses alliages de forge .
Principe :
Avantages et inconvénients.
1. Obtention de produits possédant des propriétés qu'aucune substance naturelle ne possède
2. Pièces précises, identiques, pouvant être utilisées sans usinage.
3. Grande cadence de production; pas de déchets; d'où procédé économique;
4. Possibilité d'obtenir des pièces poreuses.
5. Procédé limité à la fabrication de petites pièces, de forme simple.
Emplois du frittage.
1. Préparation de pseudo-alliages, avec métaux de points de fusion très éloignés l'un de l'autre. Exemples : cuivre
ou argent avec tungstène ou molybdène (contacts électriques).
2. Fabrication de pièces poreuses. Exemples : coussinets autolubrifiants ; composition : poudre de bronze ou d'acier
inoxydable mélangée avec poudre de graphite, comprimée, frittée, puis imprégnée d'huile ; dureté et résistance
mécanique plus faibles que celles des coussinets coulés ou forgés, d'où charge et vitesse circonférentielle
réduites. Emplois : cas d'entretien nul, pièces difficilement accessibles, etc.
3. Fabrication de pièces réfractaires, par frittage à une température inférieure au point de fusion; exemples : pièces
en tungstène, en molybdène, etc.
4. Fabrication de matériaux mixtes, formés d'un métal et d'un constituant non métallique (cermets) exemples:
cuivre et graphite pour balais de moteurs électriques; chrome ou nickel et oxyde ou carbure métallique, pour
produits réfractaires.
5. Préparation de métaux et d'alliages d’une grande pureté : Fe, Ni, etc.
6. Fabrication en grande série de petites pièces simples utilisées sans usinage.
S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédé de la lettre G ( GE 295 ; GC45)
Désignation : 30 Cr Ni Mo 8 pas de symbole devant le chiffre, cela caractérise les aciers faiblement alliers
30 NCD 8 30 = 0.3 % de carbone suivi des éléments d’addition dans l’ordre des teneurs décroissantes
Cr 8 : 8/facteur % de Cr = 2% de chrome
Ni … = traces de nickel
Mo…= traces de molybdène
100 Ce, N, P, S
1000 B
Pour les aciers, on peut trouver un symbole supplémentaire placé en fin de désignation :
M = moulable, S= soudable, TS= trempe superficielle, DF = déformation à froid
Antimoine Sb R Manganèse Mn M
Argent Ag Ag Molybdène Mo D
Azote N N Nickel Ni N
Bérylium Be Be Niobium Nb Nb
Bismuth Bi Bi Phosphore P P
Bore B B Plomb Pb Pb
Cadmium Cd Cd Silicium Si S
Cérium Ce Ce Soufre S F
Chrome Cr C Strontium Sr Sr
Cobalt Co K Titane Ti T
Cuivre Cu U Tungstène W W
Etain Sn E Vanadium V V
Fer Fe Fe Zinc Zn Z
Gallium Ga Ga Zirconium Zr Zr
Lithium Li Li
Leur grande coulabilité permet d’obtenir des pièces de fonderie aux formes complexes. A cause de pourcentage élevé de carbone qu’elles
contiennent, elles sont en générale assez fragile, peu ductiles (inadaptées au déformations à froid : forgeage, laminage…) et difficilement
soudable.
Fontes malléable :
Elles sont obtenues par malléabilisation de la fonte blanche (sorte de recuit) et ont des propriétés mécaniques voisines de celles de l’acier.
Elles peuvent être moulées en faibles épaisseurs et sont facilement usinable.
Applications : carters, boîtiers…
Désignation : EN-GJMW 400-10 EN préfixe des fontes
MB 400-10 GJMW symbole de la fonte malléable à cœur blanc.
400 résistance minimale à la rupture par extension Rmin = 400 Mpa
10 allongement en % mesuré après rupture A 10%
Fontes blanche :
Très dures, fragiles, résistantes aux frottements, à
l’abrasion et aux températures élevées.
Difficiles à usiner, les applications sont limitées.
Fontes alliées :
Elles sont destinées à des usages particuliers.
Les principaux éléments d’addition sont le nickel, le c
le chrome, le molybdène et le vanadium.
Principales caractéristiques :
• Bas point de fusion (658°C) ; ductilité élevée (A% environ 40 %) ; assez léger ; bonne conductivité électrique ; bonne conductibilité
thermique ( 5 fois celle des aciers) ; propriétés réfléchissante.
• Bon rapport résistance/poids, ce qui explique de nombreuses applications dans le domaine des transport, comme l’aéronautique, par
exemple.
• Résistance à la corrosion élevée. Le métal se couvre au contact de l’air d’une couche d’oxyde protectrice.
• Inconvénient : faible résistance à l’usure et à la fatigue.
Mise en œuvre :
• Elle est assez facile par un grand nombre de procédés : laminage, moulage, forgeage, métallurgie des poudres…
Alliage d’aluminium
Application : pièces forgées, mécanique transport, aéronautique…
Désignation : A-U5 GT A : symbole métallurgique
U : symbole métallurgique du cuivre 1er élément d’addition
5 : 5 % de cuivre
G : symbole métallurgique du magnésium (traces)
T : symbole métallurgique du titane (traces)
3 Manganèse 7 Zinc
Principales caractéristiques :
• Plus lourd que l’acier ; fond à 1083°C
• Grande résistance à la corrosion
• Plasticité ou ductilité élevées (A% jusqu’à 50%)
• Grande conductivité électrique
Mise en œuvre :
• Elle est assez facile par un grand nombre de procédés : laminage, moulage, métallurgie des poudres…
Cuivres purs
Application : chaudronnerie, usage électrique
Désignation : Cu - 99 Cu cuivre
99, indice de pureté (ici 99,99%)
Propriétés générales
Principales caractéristiques
Faible densité (0,9 à 2,2), bonnes qualités d’isolation électrique
et thermique, bonne résistance à un grand nombre de produits
chimiques, pas d'oxydation comme certains métaux et ont un
rapport volume/prix intéressant.
Inconvénients : parfois inflammables ; sensibles aux rayons
ultra violets ; à l'humidité et non facilement recyclables.
Propriétés mécaniques
Le comportement mécanique des plastiques est différent de celui des
métaux. I1 dépend de la structure, de la composition, du mode de
fabrication, de la forme de la pièce, de la température, du temps et de
l'humidité.
Thermoplastiques Thermodurcissables
C’est de loin la famille la plus utilisée : ils représentent près de 90 % des Ils ne ramollissent pas et ne se déforment pas sous
applications des matières plastiques. Ils sont moins fragiles, plus faciles à l'action de la chaleur. Une fois crées il n'est plus
fabriquer (machine à injecter et cadences élevées) et permettent des formes plus possible de les remodeler par chauffage.
complexes que les thermodurcissables.
Au moment de la mise en œuvre, ils ramollissent
Ils existent sous forme rigide ou souple, compact ou en faible épaisseur, sous
forme de feuille très mince (film...), de revêtement, expansé ou allégé... dans un premier temps, puis durcissent de manière
Propriétés principales irréversible~ sous l'action prolongée de la chaleur
Ils ramollissent et se déforment sous l’action de la chaleur. Ils peuvent, en théorie, (comparable à la cuisson du blanc d' œuf).
être refondus et remodelés un grand nombre de fois tout en conservant leurs Propriétés principales
propriétés. Ils présentent une bonne tenue aux températures
Insensibles à l’humidité, aux parasites, ils peuvent être fabriqués dans une gamme élevées (> 200 °C), aux attaques chimiques, une
de couleurs très étendue. bonne rigidité pour un prix de matière première peu
Inconvénients : combustible, sensible aux ultraviolets, électrostatique, entraîne un
élevé et faible retrait au moulage.
retrait important au moment du moulage
Thermoplastiques de grande diffusion Inconvénients : mise en œuvre moins pratique et plus
A eux seuls, ils représentent de 70 à 80 % du total des plastiques mis en œuvre. lente que les thermoplastiques ; pas de moulage par
Thermoplastiques techniques injection et cadences de fabrication assez faibles.
Les polyamides, sont les plus utilisés du groupe : ils comportent de nombreuses Principales familles
variantes, de bonnes caractéristiques mécaniques, et une bonne tenue aux - Les phénoplastes (PF) noirs ou bruns « bakélite » et
températures. les aminoplastes blancs ou crème (urée formaldéhyde
Les polycarbonates sont transparents et résistants aux chocs (verres correcteurs, UF, mélamine-formol MF) sont les plus courants et
vitrage anti-effraction...).
les moins coûteux.
Les polyesters, sont transparents et imperméables aux gaz (applications voisines
des polyamides). - Les époxydes (EP), les polyesters (UP) et les
Les polyacétats résistent à la fatigue, à l’eau et aux solvants (lave-linge, lave- polyuréthannes (PUR) peuvent être classés dans le
vaisselle...). groupe des plastiques techniques.
Thermoplastiques hautes performances - Pour les hautes performances, plus coûteux, on a les
Plus coûteux, ils sont caractérisés par leur résistance à la chaleur et par des polyimides PF, qui conservent leurs propriétés
propriétés électriques élevées. Les résines fluorées (PTFE, PCTFE, PVDF) sont mécaniques et électriques au delà de 300 °C, et les
les plus classiques ; elles résistent à presque tous les agents chimiques, ne silicones SI, qui résistent à la chaleur et ont des
vieillissent pas, ne brillent pas, ont de bonnes qualités frottantes.
propriétés mécaniques élevées.
Principaux renforts
Renforts organiques
Fibres de verre FV Caractéristiques mécaniques moyennes ; bon rapport performance / prix;
sensibles aux défauts de surface, au vieillissement et à l'humidité; peu réfractaires ; faibles
coefficients de dilatation et de conductivité thermique .
Fibres aramides FA Kevlar Excellente résistance spécifique à la traction ; bon comportement en fatigue et au choc;
résistance médiocre à la compression. au cisaillement, à I'humidité. aux UV...;
mouillage par les résines délicat; tenue à haute température nulle ; usinage difficile.
Renfort minéral
Fibre de carbone FC Caractéristiques mécaniques très élevées quelque soit le type de sollicitation (sauf aux chocs) ;
réfractaire sauf en milieu oxydant ; insensible à l'humidité et aux agents chimiques à température
ambiante. Mais oxydation au delà de 400° ; fibres conductrices qui se dilatent peu ;
usage facile au sein des composites.
Renfort métallique
Fibre de carbone , de silicium, d’alu Conservation des caractéristiques mécaniques spécifiques jusqu'à des températures supérieures à
1000°C; bonne inertie chimique à haute température ; Prix très élevé.
Principales matrices
Matrices organiques
Polyester UP Bonnes propriétés mécaniques ; température limite d’utilisation 120°C
Phénolique Propriétés mécaniques moyennes ; tenue en température au delà de 500°C pendant un temps très
court.
Epoxy EP Bonnes propriétés mécaniques ; faible tenue en température ; fragile ; coût élevé.
Matrices minérales La mise en œuvre des matrices minérales(carbone et céramiques) est beaucoup plus difficile que
celle des matières organiques. Cependant ces matrices présentent de nombreux avantages, en partic
pour les applications à haute température.
Matrices métalliques Les matrices métalliques pallient assez bien les principaux inconvénients des matrices
organiques.
Elles possèdent:
· une rigidité et une résistance plus élevées ;
· une grande ténacité et une meilleure résistance aux chocs mécaniques (ductilité);
· un bon comportement lors des variations de température ;
· des caractéristiques mécaniques conservées à température relativement haute ;
· une conductivité électrique et thermique élevée.
Matrices céramique Les matrices céramiques possèdent un domaine d'application en température très large. ce qui les
oriente vers des applications à très haute température. Par ailleurs, les céramiques présentent des
propriétés spécifiques très intéressantes (frottement,...).
Exemples d’emplois
Remarque :
Le béton, et le béton armé sont des composites à matrice minérale (ciment).