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Fiches récapitulatives des Fiche N° 1 sur 1

connaissances
Ce qu’il faut retenir :

Les fiches ont été réalisées à l’aide des ouvrages suivants :

Nom de l’ouvrage Auteurs(s) Editeur


Guide du dessinateur industriel A. Chevalier Hachette technique
Mémotech dessin industriel C. Hazard Educalivre - Collection A. Capliez
Technologie de construction mécanique – tome 1 et M. Norbert – R. Philippe La capitelle
tome 2
Construction mécanique industrielle C. Barlier – R. Bourgeois – F. Virot Foucher - Data STI
Construction mécanique – tome1 R. Boucault – J. Lhivert – F. Minetti Foucher – collection technologie industrielle
Construction mécanique – tome 2 R. Boucault – J. Lhivert – F. Minetti – Foucher – collection technologie industrielle
JM. Thourin
Guide des sciences et technologies industrielles JL . Fanchon Afnor Nathan
Mémotech seconde TSA C. Barlier – R. Bourgeois – R.Cognet Educalivre - Collection A. Capliez
Technologie des systèmes automatisés seconde A.Rideau - A.Bianciotto – P.Boye Delagrave – collection A.Bianciotto – P.Boye- espaces technologiques
TSA

Nom de l’ouvrage Editeur


Animatech – Construction mécanique – CD ROM Delagrave multimédia
Animatech – TD construction mécanique - Génie mécanique – Le compresseur à air -CD ROM Delagrave multimédia
Animatech – TD construction mécanique - Génie mécanique – Le robot Ericc , la pince -CD ROM Delagrave multimédia

Classe
Établissement
Probabilité de rencontre le
jour du bac :
: probable
: très probable
: à 99.9%
N° des fiches

Nom du fichier

STI Lycée François 1er


f0_premièrefiche
1 Les outils de 1-1 Outils d’analyse et de Fiche N° 1 sur 1
communication technique description fonctionnelle
CdCF

Ce qu’il faut retenir :


Cahier des charges fonctionnel (CdCF)
I1 est utilisé pour préparer et suivre le développement d'un produit aux phases suivant le pré développement et sert de
référence et de base de négociation en cas de contrat, litige, conflit ou modification nécessaire des spécifications
techniques du produit. La norme AFNOR X 50-151 propose un guide pour la rédaction.

Rôle du CdCF
Ce cahier des charges particulier définit, précise, délimite les responsabilités des partenaires (demandeur du produit et
concepteur/réalisateur) et pour le produit, les services attendus, les conditions d'utilisation, les performances, les coûts,
les délais de livraison, les variations possibles de prix, les options, les clauses éventuelles...
Particularités : le CdCF s'occupe des fonctions de service du produit et n'exprime aucune idée de technique. Souple, il
peut être modifié. En cas de rapport client/fournisseur, interne ou externe, il devient un document contractuel. Sa
rédaction et sa modification exigent l'accord des deux parties.
Utilisations : consultations, appels d'offres, adjudications. marchés négociés entre partenaires (y compris entre services
d’une même entreprise), conception pour un coût objectif (CCO), référence pour une analyse de la valeur...

Parties principales du CdCF


Le CdCF se compose de quatre parties principales :
- Une présentation générale du problème : elle est destinée à donner toutes les informations générales utiles
concernant le produit : marché, contexte du projet. objectifs, énonce du besoin, environnement du produit...
- Une expression fonctionnelle des besoins (partie principale) : elle décrit et définit les fonctions de service du produit,
les contraintes, les critères d'appréciation (niveaux, flexibilités, limites) ...
- Un appel à des variantes : cette partie demande et fixe des limites à I'étude d'autres propositions ou d'autres solutions
possibles pour réaliser le produit.
- Un cadre de réponse : il est destiné à simplifier et à codifier la façon de répondre (présentations, descriptions, etc.)
pour faciliter les dépouillements.

Organisation nécessaire à I'élaboration du CdCF

Pour élaborer un CdCF le demandeur a besoin d'un


décideur, d'un animateur et d'un groupe de spécialistes
divers : techniques, commerciaux, économiques...

Demandeur : personne, organisme ou société responsable


du financement qui élabore le cahier des charges du
produit.

Décideur : en général le responsable du projet, celui qui


suit le développement du produit.

Animateur : le responsable de I'élaboration du CdCF

Concepteur-réalisateur : entreprise extérieure ou service


de I'entreprise du demandeur qui s'occupera de la
conception et de la fabrication du produit.

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f1_CdCF
1
1 Les outils de 1-1 Outils d’analyse et de Fiche N° 1 sur 2
communication technique description fonctionnelle
ANALYSE FONCTIONNELLE

Ce qu’il faut retenir :


L'analyse fonctionnelle est une démarche qui consiste à recenser, caractériser, ordonner, hiérarchiser des fonctions.

Elle s'applique à la création où à l'amélioration d'un produit.

Elle a pour objectif de décomposer le produit pour y distinguer :


- les fonctions de service qui permettent de répondre au besoin ;
- les fonctions techniques qui permettent d'assurer les fonctions de service ;
- l'organisation de l'ensemble de ces fonctions, c'est-à-dire le recensement de leur interaction.

Les outils de l’analyse fonctionnelle sont multiples. Leur connaissance permet de mieux maîtriser les systèmes
techniques au travers d’une analyse graphique rigoureuse et structurée.
On utilise fréquemment

Enoncer le besoin
Le diagramme « bête à corne » pour l’analyse du besoin
Un besoin est une nécessité ou un
désir éprouvé par un utilisateur. L'outil appelé « bête à corne » pose 3 questions essentielles
concernant le produit à étudier :
Le besoin ainsi défini concerne la nature des -à qui le produit rend-il service ?
attentes de l'utilisateur et non le volume du -sur quoi agit-il ?
marché. -dans quel but ?
- Par l'utilisateur, on entend un individu, une
collectivité, une entreprise, une administration, un
service d'une entreprise ou d'une administration. Cet outil a pour objectif d'expliciter l'exigence
Un besoin peut être exprimé, latent ou potentiel. fondamentale qui justifie la conception du produit. La
Dans tous les cas, il constitue le besoin à démarche est fondée sur la dématérialisation du produit,
satisfaire. c'est-à-dire sur la considération exclusive de la satisfaction
Un produit est ce qui est ou sera fourni à qu'offre le produit afin de combler le besoin latent ou
l'utilisateur pour répondre à un besoin. potentiel de l'utilisateur.
Formulation du besoin
L'intérêt d'exprimer le besoin en termes de
services attendus plutôt qu'en termes de solutions La validité du besoin est complétée par trois questions :
permet d'identifier toutes les fonctions assurées - pourquoi ce produit existe-t-il 1
par le produit. - pourquoi ce besoin existe-t-il ?
En conséquence, le besoin s'identifie par la - qu'est-ce qui pourrait faire évoluer ou
fonction de service ou les fonctions de service qui disparaître ce besoin ?
l'exprime.
Fonctions de service
Les fonctions de service sont les actions attendues
d'un produit pour répondre au besoin d'un
utilisateur donné.

Recherche des fonctions de service Le diagramme pieuvre pour l’analyse des fonctions de
service
Nous observons qu'un produit :
La fonction de service est la ou les crée des relations entre plusieurs éléments de son
environnement. À ces relations correspondent les fonctions
action(s) attendues d’un produit pour d'interaction, ou fonctions principales (Fpl,FpZ,...), qui
répondre aux besoins d’un expriment les services rendus par le produit pour répondre
au besoin de l'utilisateur
utilisateur. doit s'adapter à un ou plusieurs éléments de son
environnement. Les fonctions d'adaptation, ou fonctions
contraintes (Fcl, Fc,…) traduisent ces limitations imposées
Le principe de recherche des fonctions de service consiste au concepteur.
à considérer, en utilisateur, le produit à l'étude pour MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
découvrir et dresser la liste de tous les éléments du milieu 1 - Identifier I'environnement du produit (ou milieu
extérieur en contact extérieur).
réel avec le produit. 2 - Caractériser les interacteurs (éléments de
l'environnement).
Le produit n'a pas de raison d'être qui lui soit propre. II est
un moyen d'interagir avec un environnement auquel il doit 3 - Identifier les fonctions contraintes du produit par
être adapté. rapport aux différents éléments du milieu extérieur.
4 - Identifier les fonctions principales entre deux ou
plusieurs éléments du milieu extérieur.
5 - Rédiger les différentes fonctions ainsi identifiées.

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f2_Analyse fonctionnelle
2
1 Les outils de 1-1 Outils d’analyse et de Fiche N° 2 sur 2
communication technique description fonctionnelle
ANALYSE FONCTIONNELLE

Décomposition fonctionnelle
Le diagramme FAST pour l’analyse des fonctions
techniques
Une fonction technique représente
une action interne au produit entre
ses constituants La méthode FAST (Function Analysis System
Technique) permet à partir d'une fonction principale
Pour satisfaire le besoin, le produit possède des à satisfaire, une décomposition en fonctions
organes internes transparents pour l'utilisateur. Ce techniques pour aboutir aux solutions
sont les relations établies entre ces éléments qui technologiques.
constituent les fonctions techniques.
REMARQUES Partant d'une fonction. Elle s'appuie sur une
- Une fonction technique répond à un besoin technique interrogative.
technique du concepteur-réalisateur et peut être
ignoré de l'utilisateur du produit final. Pourquoi cette fonction doit-elle être assurée ?
- Le terme « fonction de construction » est aussi comment cette fonction doit-elle être assurée ?
utilisé, pour mettre en évidence qu'une fonction Quand cette fonction doit-elle être assurée ?
technique n'est justifiée que par I'obligation de
construire le produit. En fait l'intérêt du diagramme FAST est de mettre en
- Les fonctions techniques d'un constituant entrant lumière le processus de conception en faisant
dans la composition d'un produit complexe sont apparaître les relations entre besoin et solutions.
les fonctions de services de ce constituant pour
son propre concepteur-réalisateur.
Concevoir le produit idéal, c'est imaginer celui qui
aura le minimum de fonctions techniques.

Outil d'analyse et de recherche


La méthode FAST (Function Analysis System
Technique)

Le diagramme d’analyse descendante pour


Organisation de l’ensemble des l’analyse de l’organisation des fonctions et de leurs
fonctions dans un système relations :

L’analyse fonctionnelle descendante est une


L’analyse fonctionnelle descendante démarche d’analyse de systèmes complexes.
C’est une méthode graphique qui part du général
pour aller au particulier et dont le but est de faciliter
la communication entre spécialistes de différentes
discipline.

Le modèle d’analyse est constitué d’une suite


cohérente de diagrammes.

- Le diagramme de plus haut niveau représente la


finalité du système technique.
Chaque diagramme de niveau inférieur définit les
sous-fonctions du système ainsi que leurs relations,
leurs agencements dans le système.

-Chaque diagramme s'intègre exactement dans le


diagramme de niveau supérieur en préservant les
relations de chaque composant avec son
environnement. La hiérarchie entre les diagrammes
est exprimée par la numérotation utilisée.

Par convention le niveau le plus élevé porte la


référence A-O (A moins zéro).

Ce niveau A-O se décompose en n boîtes Al, A2,


A3,..., An, qui constituent le niveau AO (A zéro).

Par suite la boîte A3, par exemple, se décompose en


p boîtes A31, A32, A33,..., A3p, et ainsi de suite
jusqu'au niveau de détail souhaité.

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f2_Analyse fonctionnelle
2
1 Les outils de 1-2 Outils de représentation Fiche N° 1 sur 1
communication technique des solutions matérielles
REPRESENTATIONS GRAPHIQUES

Ce qu’il faut retenir :

Donne des informations globales sur l'agencement


matériel des objets.

Vues éclatées en perspective Document très utile d'un point de vue maintenance
et montage.

Document à caractère technique essentiel.


Elément de base du dossier de conception, il
précise:
- le fonctionnement du mécanisme;
Dessin d’ensemble - la disposition des pièces et leurs liaisons;
- les conditions fonctionnelles (jeux, ajustements.
matériaux, etc.).
II est complété par une nomenclature

Document à caractère technique extrait du dessin


d'ensemble.

Dessin de définition Il porte les exigences fonctionnelles (spécifications


de surface, entre surfaces).

Il s'agit d'un document contractuel entre le


concepteur et le fabricant.

Il constitue le cahier des charges du fabricant.

Forme de représentation utilisée dans la recherche


de conception (dessin d'ensemble ou de définition)
ou dans la prise de notes graphiques.
Il permet de visualiser rapidement (en 2D ou 30)
Croquis à main levée des solutions techniques appropriées à un
problème.
Dessiné à main levée (sans instrument),
représentation peu précise au niveau des formes et
des dimensions.

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f3_Représentations graphiques
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1 Les outils de 1-2 Outils de représentation Fiche N° 1 sur 1
communication technique des solutions matérielles
POSITIONS DES VUES

Ce qu’il faut retenir :

Dénomination des vues

Positions relatives des vues

Le rabattement de chaque plan de projection sur


(P) provoque un alignement des vues et une
correspondance des formes projetées sur chaque
vue.

On peut distinguer :

des lignes de rappel (ou de correspondance)


horizontales. Une dimension verticale sur la
vue de face (exemple A) se retrouve en
position verticale sur les vues de droite, de
gauche et d'arrière.

des lignes de rappel (ou de correspondance)


verticales. Une dimension horizontale sur la
vue de face (exemple B) se retrouve en
position horizontale sur les vues de dessus et
de dessous.

des lignes de rappel (ou de correspondance) en


équerre. Une dimension horizontale sur les
vues de gauche ou de droite (exemple C) se
retrouve en position verticale sur les vues de
dessus ou de dessous.

Les lignes de rappel constituent une aide à la


construction de l'esquisse du dessin mais elles
devront être effacées lors de la mise au net

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f4_Positions
4
1 Les outils de 1-2 Outils de représentation Fiche N° 1 sur 1
communication technique des solutions matérielles
DEMARCHE DE REALISATION D’UN
DESSIN TECHNIQUE SUR PLANCHE

Ce qu’il faut retenir :

INSTALLER le support (calque,…), au format demandé,


sur la planche :
Parallèlement à ses bords (en utilisant la règle) ;
Selon le sens demandé (horizontal ou vertical) ;
En le collant aux quatre coins à l’aide de ruban adhésif

Pour une plus grande précision, installer le


support à proximité de la liaison glissière de la
règle.

TRACER :
Le cadre
Le cartouche
La nomenclature (éventuellement)

REALISER en trait fin la mise en page des vues


demandées.
Principe : prévoir le même espacement entre les vues et les
bords de l’air graphique disponible
Par exemple : a = [X-(l+h)]/3
b = [Y-(l+h)]/3

REALISER ,en trait fin , l’esquisse des formes extérieures


et intérieures de l’objet technique à projeter.

Les surfaces composants ces formes seront


projetées à partir de la vue ou elle sont définies,
sur les autres vues successivement à l’aide des
ligne de rappel ou de correspondance dont une
partie disparaîtra à la mise au net.

REALISER à l’encre ou au crayon la mise au net du


dessin.
Tracer les traits d’axe
Les plans de coupe
Les hachures
Les écritures (rédaction du cartouche…)

EFFACER toutes les lignes de correspondance inutiles.

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f5_Démarche
5
1 Les outils de 1-2 Outils de représentation Fiche N° 1 sur 2
communication technique des solutions matérielles
DESSIN : LES COUPES

Ce qu’il faut retenir :


LES COUPES : Elles mettent en évidence les formes intérieures d'une pièce afin d'en améliorer la lecture et la
compréhension.
Démarche pour la réalisation d’une coupe simple

Démarche et observation Traduction sur le dessin Visualisation en 3D


LOCALISER ou INSTALLER
sur la vue coupée:
- le plan de coupe: trace en trait
mixte fin avec éléments longs
forts aux extrémités;
- le sens d'observation traduit
par 2 flèches en trait fort
toujours orientées vers la partie
conservée de l'objet;
- l'identification du plan de
coupe traduit par 2 lettres
majuscules inscrites prés des
flèches.

ENLEVER fictivement la partie de


l'objet technique entre le plan de
coupe et l'observateur (figure a).

PROJETER sur le plan de pro-


jection concerné:
- les contours vus par l'obser-
vateur.
Le contour des plans confondus
avec le plan de coupe (figure b).
Les contours situés à l'arrière
du plan de coupe (figure c).
- les contours cachés à l'obser-
vateur ne sont, en général,
projetés que s’ils favorisent la
compréhension du dessin.

HACHURER l'intérieur des


contours des plans confondus avec
le plan de coupe (là où la matière a
été coupée) (figure d). Les hachures
sont tracées en trait fin en général à
45°, elles ne coupent jamais un trait
fort et ne s'arrêtent jamais sur un
trait interrompu court fin .
DÉSIGNER la vue en coupe par
les 2 lettres majuscules utilisées
pour l'identification du plan de
coupe (A-A) (figure d).

Différents types de coupe

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f6_Coupes
6
1 Les outils de 1-2 Outils de représentation Fiche N° 2 sur 2
communication technique des solutions matérielles
DESSIN : LES COUPES

Coupe simple A-A

Essentiellement utilisée pour


les pièces symétriques. Plan de
coupe, sens d'observation et
Demi-coupe B-B identification identiques à la
coupe simple.

Plusieurs coupes simples sont


déplacées par translation pour
Coupe brisé à plan parallèle C-C obtenir
une coupe complète.

Pas d'indication de plan de


coupe ni de désignation de
Coupe locale vue.

Coupe brisée à deux plans


concourants D-D

Règles de tracé – cas particuliers


Règles à appliquer Tracé incorrect Tracé correct

Les nervures
- Les nervures sont hachurées si le plan de coupe est perpendiculaire au plan de
symétrie de leurs grandes surfaces (coupe E-E).
- Les nervures ne sont pas hachurées Si le plan de coupe est confondu ou parallèle
avec ce même plan de symétrie (coupe F-F).

Pièces pleines
- Les pièces pleines (arbres, billes vis, boulons, écrous, rivets, clavettes,...) ne
peuvent être coupées dans le sens de la longueur.
- Seules les coupes transversales sont autorisées.
Exemple:
- arbre claveté:
coupe transversale B-B autorisée, coupe axiale A-A non autorisée
- boulons, vis (voir fiche filetage).

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f6_Coupes
6
1 Les outils de 1-2 Outils de représentation Fiche N° 1 sur 1
communication technique des solutions matérielles
DESSIN : LES SECTIONS

Ce qu’il faut retenir :

Une section représente exclusivement la surface de la pièce située dans le plat sécant (ou plan de coupe).
Les sections sont très utilisées, par exemple pour la représentation des pièces de révolution à profil constant. Elles
peuvent, dans certains cas, alléger le nombre de vues du dessin. On préfère, d'une manière générale, la section sortie à la
section rabattue qui, en surchargeant la vue, rend la lecture moins aisée.

Sections rabattues

Dessinées en trait continu fin directement sur la vue où elles sont rabattues.
Elles sont centrées sur la trace du plan sécant (ou de coupe).
Pas de désignation.

Sections sorties
formes 1,2

Les sections de faible épaisseur peuvent être noircies ou


Sections de faible grisées entièrement. Ménager un espace blanc entre
épaisseur plusieurs sections contiguës noircies.

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f7_Les sections
7
1 Les outils de 1-2 Outils de représentation Fiche N° 1 sur 1
communication technique des solutions matérielles
DESSIN : FILETAGES TARAUDAGES

Ce qu’il faut retenir :


Principales caractéristiques des filetages
Diamètre nominal
Ø d (vis) mesuré au sommet des filets.
Ø D (écrou, taraudage) mesuré à fond de filet.
ØD=Ød
Pas (P)
Distance entre deux filets consécutif de l'hélice. On distingue
deux types :
- le pas standard (emploi usuel);
- le pas fin (emploi exceptionnel).
Sens de l’hélice
- à droite (cas général, boulonnerie,...)
- à gauche (cas particulier: sécurité, autoserrage).

Représentation conventionnelle des trous taraudés


(1) fraisures non représentées en vue de
dessus.

(2) filet incomplètement formé.

DESIGNATION :
M 20 et non Ø20

Représentation conventionnelle des filetages


(1) Chanfrein non représenté
(2) Filet incomplètement formé.

DESIGNATION :
Exemple Vis Chc M8 20 15

Représentations courantes d’éléments filetés standard assemblés

VIS CHC IMPLANTEE DANS TARAUDAGE GOUJON IMPLANTE AVEC ECROU ET RONDELLE BOULON AVEC VIS FS, RONDELE ET ECROU

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f8_Filetage Taraudage
8
1 Les outils de 1-2 Outils de représentation des Fiche N° 1 sur 1
communication technique solutions matérielles
SCHEMATISATION NORMALISEES

Ce qu’il faut retenir :


Elaboration d’un schéma cinématique
Définir ou marquer le repère
{classe 1 } = {………… Cocher les numéros des pièces du dessin
Définition des classes d’équivalence : {classe 2 } = {………… d’ensemble au fur et à mesure que vous
Une classe d’équivalence est un {classe 3 } = {………… les notez dans les classes afin de vous
ensemble de pièces n’ayant pas de {classe 4 } = {………… assurer que vous avez considérez toutes
déplacement relatif entre elles …………………………. les pièces.

L1/2 = liaison ……de …….. Cherchez les liaisons entre les classes en
Etude des liaisons : suivant un ordre logique :L1/2,L1/3,L1/4
L2/3, L2/4
Les classes d’équivalence sont mobiles L3/4
entre elles, elles sont donc assembler Vous préciserez l’axe de chaque liaison
par des liaisons mécaniques la normale
le centre

Les classes d’équivalence sont


Tracé du graphe des liaisons : représentées par des cercles.
Utilisez une couleur par classe.
Le graphe des liaisons traduit les Des courbes joignant les cercles sont
relations entre les classes d’équivalence tracées pour définir les liaisons
mécaniques

Tracé du schéma cinématique : Agencez les symboles normalisés afin de


représenter le mécanisme.
Le schéma cinématique donne une Respectez les couleurs du graphe
représentation graphique du Rayez les liaisons, les classes au fur et à
fonctionnement du mécanisme mesure que vous les dessinez.

Symboles

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f9_Schématisation
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2 Etude des liaisons 2-1 Analyse structurelle Fiche N° 1 sur 2
mécaniques AJUSTEMENTS

Ce qu’il faut retenir :


Les ajustements
L’imprécision inévitable des procédés d’exécution ne permet pas de réaliser une pièce à une cote absolue. Une
incertitude existe au niveau de l'assemblage. Il faut donc fixer les limites acceptables pour cette cote, en dehors
desquelles la pièce considérée n'est plus apte à l'emploi.
La différence entre ces deux limites admissibles constitue la tolérance.

Définitions

Un ajustement résulte de la différence entre les dimensions


de deux pièces avant leur

Ajustement avec jeu Ajustement incertain Ajustement avec serrage

La zone de tolérance de l'alésage est Ajustement pouvant comporter tantôt La zone de tolérance de l'alésage est
entièrement au-dessus de la zone de un jeu, tantôt un serrage. Les zones de entièrement au dessous de la zone de
tolérance de l'arbre. tolérances de l'alésage et de l'arbre se tolérance de l'arbre
chevauchent

.
Dimension nominale (D)
C est la dimension de référence. Par rapport à celle-ci, on définit chacune des deux
limites par son écart.
C’est la cote inscrite sur le dessin, commune à l'alésage et à l’arbre.
ES : écart supérieur de l'alésage. El écart inférieur de l'alésage. es écart supérieur de
l'arbre. ei écart inférieur de l'arbre. IT intervalle de tolérance.
ITA =ES-EI
ITa = es - ei
Tolérance: Différence entre les dimensions maximale et minimale ;c'est aussi la
différence algébrique entre l’écart supérieur et inférieur.
Soit: IT=ES -EI ou IT = es - ei
La tolérance est une valeur absolue sans signe.

Applications:
ES = D maximale – D nominale
EI = D minimale – D nominale
es = D maximale – D nominale
ei = D minimale – D nominale
La notion d'arbre et d’alésage ne s'applique pas exclusivement à des pièces de forme cylindrique, mais chaque fois qu'il
y a deux pièces dont une contient l’autres.

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f10_Ajustement
11
2 Etude des liaisons 2-1 Analyse structurelle Fiche N° 2 sur 2
mécaniques AJUSTEMENTS

Tolérances fondamentales
La position des zones de tolérances est définie par la valeur
normalisée de l'écart fondamental.

Cette valeur est fonction de la dimension nominale mais,


dans la majorité des cas, elle est indépendante de la qualité
de la tolérance.

Alésage: la lettre majuscule (une ou parfois deux lettres) A,


B, C, D,... ZA, ZB, ZC, symbolise l'écart fondamental de
l'alésage.

Arbre : la lettre minuscule (une ou parfois deux lettres) a,


b, c, d,... za, zb, zc, symbolise l'écart fondamental de l'arbre.
Remarques:
L'écart fondamental est nul pour H et h.

Pour réduire le nombre d'ajustements possibles et ainsi les


moyens de contrôle (calibre,...) on utilise l'un des deux
systèmes suivants.
Système de l'alésage normal :
On emploie toujours un alésage H ; les variations de jeu ou
de serrage nécessaires pour réaliser des assemblages
différents sont obtenues par le choix de l'arbre.

Système de l'arbre normal


On emploie toujours un arbre h ; les variations de jeu ou de
serrage sont obtenues par le choix de l'alésage.

Il est recommandé d'employer le système à alésage normal,


sauf en cas de raisons techniques spéciales (montage de
roulements...).

Méthodologie

Positionner sur un graphique les tolérances de l’arbre


(contenu), puis de l’alésage (contenant)

Suivant les positions de l’un par rapport à l’autre, vous


vous trouvez dans l’un des trois cas ci-contre.

En référence aux définitions de la fiche 1, déterminez les


ajustements.

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f10_Ajustement
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2 Etude des liaisons 2-1 Analyse structurelle Fiche N° 1 sur 2
mécaniques AJUSTEMENTS

Ce qu’il faut retenir :


Les ajustements
L’imprécision inévitable des procédés d’exécution ne permet pas de réaliser une pièce à une cote absolue. Une
incertitude existe au niveau de l'assemblage. Il faut donc fixer les limites acceptables pour cette cote, en dehors
desquelles la pièce considérée n'est plus apte à l'emploi.
La différence entre ces deux limites admissibles constitue la tolérance.

Définitions

Un ajustement résulte de la différence entre les dimensions


de deux pièces avant leur

Ajustement avec jeu Ajustement incertain Ajustement avec serrage

La zone de tolérance de l'alésage est Ajustement pouvant comporter tantôt La zone de tolérance de l'alésage est
entièrement au-dessus de la zone de un jeu, tantôt un serrage. Les zones de entièrement au dessous de la zone de
tolérance de l'arbre. tolérances de l'alésage et de l'arbre se tolérance de l'arbre
chevauchent

.
Dimension nominale (D)
C est la dimension de référence. Par rapport à celle-ci, on définit chacune des deux
limites par son écart.
C’est la cote inscrite sur le dessin, commune à l'alésage et à l’arbre.
ES : écart supérieur de l'alésage. El écart inférieur de l'alésage. es écart supérieur de
l'arbre. ei écart inférieur de l'arbre. IT intervalle de tolérance.
ITA =ES-EI
ITa = es - ei
Tolérance: Différence entre les dimensions maximale et minimale ;c'est aussi la
différence algébrique entre l’écart supérieur et inférieur.
Soit: IT=ES -EI ou IT = es - ei
La tolérance est une valeur absolue sans signe.

Applications:
ES = D maximale – D nominale
EI = D minimale – D nominale
es = D maximale – D nominale
ei = D minimale – D nominale
La notion d'arbre et d’alésage ne s'applique pas exclusivement à des pièces de forme cylindrique, mais chaque fois qu'il
y a deux pièces dont une contient l’autres.

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f11_Ajustement
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2 Etude des liaisons 2-1 Analyse structurelle Fiche N° 2 sur 2
mécaniques AJUSTEMENTS

Tolérances fondamentales
La position des zones de tolérances est définie par la valeur
normalisée de l'écart fondamental.

Cette valeur est fonction de la dimension nominale mais,


dans la majorité des cas, elle est indépendante de la qualité
de la tolérance.

Alésage: la lettre majuscule (une ou parfois deux lettres) A,


B, C, D,... ZA, ZB, ZC, symbolise l'écart fondamental de
l'alésage.

Arbre : la lettre minuscule (une ou parfois deux lettres) a,


b, c, d,... za, zb, zc, symbolise l'écart fondamental de l'arbre.
Remarques:
L'écart fondamental est nul pour H et h.

Pour réduire le nombre d'ajustements possibles et ainsi les


moyens de contrôle (calibre,...) on utilise l'un des deux
systèmes suivants.
Système de l'alésage normal :
On emploie toujours un alésage H ; les variations de jeu ou
de serrage nécessaires pour réaliser des assemblages
différents sont obtenues par le choix de l'arbre.

Système de l'arbre normal


On emploie toujours un arbre h ; les variations de jeu ou de
serrage sont obtenues par le choix de l'alésage.

Il est recommandé d'employer le système à alésage normal,


sauf en cas de raisons techniques spéciales (montage de
roulements...).

Méthodologie

Positionner sur un graphique les tolérances de l’arbre


(contenu), puis de l’alésage (contenant)

Suivant les positions de l’un par rapport à l’autre, vous


vous trouvez dans l’un des trois cas ci-contre.

En référence aux définitions de la fiche 1, déterminez les


ajustements.

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f11_Ajustement
11
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 1 sur 3
Utilisation de composants obstacles
mécaniques
Ce qu’il faut retenir : Clavettes
Ces liaisons rendent solidaires en rotation (clavettes) ou en translation (clavettes transversales) un organe de machine et un arbre.
Clavettes parallèles :

Simples et économiques, elles sont régulièrement utilisées. Le couple


transmissible bien que plus élevé qu’avec des goupilles reste limité.
Elles peuvent être utilisées comme organe de sécurité, seule pièce qui casse
en cas de surcharge.
Inconvénient : les rainures affaiblissent les arbres et engendrent des
concentrations de contraintes

Différentes formes

Représentation
Clavette parallèle forme A Clavette parallèle forme B

D’autres types de clavettes


Clavettes disques Clavettes inclinées Clavettes à talon Clavettes transversales Clavettes tangentes

Cannelures
Les arbres cannelés sont choisis lorsqu’il s’agit de transmettre des efforts ou des couples
importants.
On peut trouver des arbres comportant 6,8,10ou 20 cannelures.
Le moyeu est obtenu par brochage, les cannelures de l’arbre sont fraisées ou obtenues par
déformation de l’arbre.

Cannelures à flancs parallèles Axes dentelés pour petites commandes


Permettent un calage angulaire

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f12_Utilisation de composants obstacles
12
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 2 sur 3
Utilisation de composants obstacles
mécaniques
Goupilles
Les goupilles sont des organes de liaison simples et peu coûteux, utilisées soit pour immobiliser (goupilles d’arrêt) soit
pour positionner ou centrer (goupilles de positionnement) un composant par rapport à un autre. Elles travaillent le plus
souvent au cisaillement.

Goupilles élastiques : Goupilles cannelées : Goupilles fendues cylindriques V :


En acier ressort, facile à utiliser. La goupille, Elles permettent un goupillage Ces goupilles d’arrêt ne doivent pas
dont le diamètre est plus grand que celui du trou, économique. Le plus souvent, trois travailler au cisaillement.
est comprimée dans son logement après cannelures débordent du diamètre
montage, ce qui assure son maintien en position. nominal et assurent par déformation
Si les efforts de cisaillement sont importants, on élastique et coincement le maintien
peut mettre deux goupilles l’une dans l’autre. en position de la goupille dans son
logement

Goupilles de Goupilles cylindriques : Goupilles coniques Epingles d’axes : Goupilles cavaliers :


positionnement d’arrêt : Elles sont logées dans Variante du cas précédent,
cylindriques : La forme conique une gorge comme un leur mise en place exige
Encore appelées pieds de simplifie le maintien circlips et ne doivent un trou de perçage à la
positionnement ou pieds de de la goupille dans son pas travailler au place de la gorge.
centrage, elles sont utilisées logement cisaillement. La
pour des positionnements (coincement). déformation élastique
ou des centrages précis. assure le maintien en
position.

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f12_Utilisation de composants obstacles
12
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 3 sur 3
Utilisation de composants obstacles
mécaniques
Rivets
Les rivets sont utilisés par toutes les industries pour l’assemblage indémontable de petits ou de grands composants
Avantages : sécurité de fixation, économique, cadence de production élevée, assemblage de matières différentes,
résistant au phénomène de fatigue contrairement au soudage.
Inconvénients : non démontable, têtes protubérantes.

Rivets usuels :
Leur pose exige que
l’on puisse intervenir
des deux cotés de
l’assemblage

Rivets creux

Rivets « pop »

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f12_Utilisation de composants obstacles
12
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 1 sur 3
Visserie et boulonnerie
mécaniques
Ce qu’il faut retenir : Vis
Vis d’assemblage à métaux

Le serrage le plus énergique est obtenu par les têtes H et Q (Q


est peu utilisé en mécanique), puis par les vis CHC qui
présentent l’avantage de pouvoir être noyées dans un
chambrage.

Les têtes coniques ou fraisées, peu utilisées en mécanique,


permettent des centrages éventuels.

Les vis à fente , économiques, ont pour elles la


simplicité(serrage par tournevis), de plus les têtes peuvent être
facilement noyées.

Suivant les dimensions, la tige peut être complètement ou


partiellement filetée.

Désignation : exemple
Vis H,M20-100,8-8 (vis à tête hexagonale, diamètre 20-longeur
100, classe de qualité 8-8

Remarque : il existe d’autres formes de têtes : cylindriques à 6


lobes, torx…..

Lamage et chambrage :
Ils doivent permettre le passage des outils
de serrage.

Vis de pression : Vis à tôle : Vis à bois :


Pour ces vis, à une forme de tête donnée, on Il existe plusieurs têtes et extrémités Les tirefonds H et Q permettent les
peut choisir plusieurs extrémités possibles possibles pour ces vis qui ne serrages les plus énergiques.
nécessitent pas de taraudage avant
montage.

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f13_Visserie et boulonnerie
13
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 2 sur 3
Visserie et boulonnerie
mécaniques

Rondelles
Rondelles d’appuis
Elles augmentent la surface d’appui, réduisent la pression de serrage, le marquage des pièces.
Rondelles plates
Rondelles cuvettes (utilisées avec des vis à tête fraisées)
Rondelles à portée sphérique (utilisées avec un écrou à
porté sphérique, elles compensent une inclinaison de la vis
par rapport à la surface d’appui.

Rondelles freins élastiques


Le freinage de l’écrou est amélioré par l’élasticité de la rondelle
Rondelles grower : elles existent
avec des becs qui s’incrustent dans la
matière de la pièce ou sans bec
Rondelles conique : Après serrage la
rondelle est plane et agit comme un
ressort..
Rondelles ondulées à deux
ondes :utilisées avec des pièces en
matériaux tendre.

Rondelles freins à dents


Le freinage est obtenu par
incrustation des dents dans les pièces
à assembler.
L’incrustation est favorable à
l’établissement d’un contact
électrique.

Freins à sécurité absolue


Freinage obtenu en rabattant des languettes.
Ecrou à encoche avec rondelle frein Plaquettes arrêtoirs :

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f13_Visserie et boulonnerie
13
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 3 sur 3
Visserie et boulonnerie
mécaniques

Ecrous
Principaux écrous manœuvrés par
clés

Désignation : exemple
Ecrou H, M10, 8 (écrou hexagonal de
diamètre 10 et de classe de qualité 8)

Ecrou borgne, M10

Principaux écrous autofreinés

Principaux écrous standards


manœuvrables à la main.

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f13_Visserie et boulonnerie
13
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 1 sur 1
Utilisation du phénomène d’adhérence
mécaniques
Ce qu’il faut retenir :
Emmanchements forcés et frettage
Ils permettent de réaliser les assemblages par ajustements serrés (voir fiche 11). Ces solutions sont intéressantes si l’assemblage
arbre/moyeu n’est jamais démonté car le démontage est impossible sans destruction de la liaison.
Frettage : si les pièces sont de grandes dimensions, si
Emmanchements forcés : ils sont réalisés à la presse ou par un l’assemblage à la presse n’est pas envisageable, si les
dispositif équivalent. Les deux pièces sont assemblées à la même assemblages exigent une certaine précision ou une manipulation
température. La réussite dépend de la précision des formes, de délicate, on utilise le frettage.
l’état de surface, et du mode opératoire. Principe : le frettage est basé sur le changement de dimensions
des objets suite à une variation de température. On note trois cas
de frettage : le frettage par contraction de l’arbre ; le frettage par
dilatation du logement et le frettage par combinaison des deux.

Éléments d’assemblage réalisant une liaison complète en utilisant le phénomène d’adhérence


Il existe de nombreuses variantes, toutes basées sur le même principe : la liaison est obtenue par déformation et coincement d’une des
deux pièces.
Blocage par flexion du
moyeu :

Moyeu fendu, serré sur l’arbre


par l’action d’une vis ou d’un
boulon. Prévoir des oreilles
courtes et épaisses afin d’éviter
leur rupture ou leur Le moyeu est quelque fois en
Le moyeu est quelque fois
déformation. deux pièces, articulées d’un
serrés des deux côtés par vis ou
coté et serrées de l’autre par un
boulons
boulon basculant,
Blocage par tampons
tangents :
Les tampons C1 et C2 portant
une encoche cylindrique sont
rapprochés simultanément sous
l’action d’une vis ou d’un
boulon

Éléments d’assemblage
biconique

Avantage : utilisation d’un arbre lisse sans usinage, ni rainure de clavette, ni cannelures. Les démontages sont faciles

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f14_Adhérence
14
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 1 sur 1
Utilisation d’éléments d’apport
mécaniques Soudage

Ce qu’il faut retenir : Le soudage


Soudure autogène
Le soudage permet d’assembler des pièces à l’aide d’un joint (cordon de soudure) obtenu par fusion localisée et progressive des pièces à réunir. Le
métal ou alliage des pièces à assembler est le même, c’est le métal de base.
Un métal d’apport est généralement nécessaire à la liaison des deux éléments. Sa composition est très voisine de celle du métal de base.
La soudure autogène offre la même résistance que celle des pièces assemblées.

Le brasage
Le brasage est une technique d’assemblage hétérogène qui consiste à chauffer les pièces à lier (métal de base) en présence d’un métal ou alliage
différent (métal d’apport) dont la température de fusion est inférieure à celle du létal de base.
Les qualités de résistance mécanique obtenue par brasage sont différentes de celles du soudage

Exemple d’application des symboles élémentaires

Traitements thermiques
Lors du soudage des déformations et des contraintes apparaissent. Elles sont dues à l’échauffement brutal et local des pièces à assembler. Les
traitements thermiques (recuit) deviennent pratiquement indispensables afin de réduire les tensions internes provoqué par le soudage

Conception des pièces soudées


Conçue à partir d’éléments standardisés (profilés, plats, tubes…) la
construction soudée permet une préparation de travail plus rapide. Elle
supprime les perçages et les taraudages nécessaires aux différents organes de
liaison.
Dès la conception d’un ensemble soudé, le dessinateur doit :
• Choisir des matériaux dotés des caractéristiques nécessaires au soudage,
• Optimiser et simplifier les formes (épaisseurs à peu près constantes),
• Placer les soudures dans les plans de symétrie,
• Utiliser des soudures symétriques (en X ou en double U)
• Prévoir les surépaisseurs pour l’usinage.

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f15_Soudage
15
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 1 sur 2
Utilisation d’éléments d’apport
mécaniques Collage

Ce qu’il faut retenir :


Réaliser une liaison par collage consiste à utiliser les caractéristiques physico-chimiques et les qualités d’adhésion
fournies par certaines matières synthétiques. La technique moderne d’assemblage par collage est maintenant fiable et
utilisée dans toutes les industries (aéronautique, mécanique, médical…). Néanmoins la conception des pièces collées
passe par une étude des contraintes mécaniques et l’application de certaines règles dues à la résistance des joints.

Propriétés du collage
Avantage : Limites
• Légèreté • Tenue en température
• Résistance aux agressions chimiques • Résistance au pelage
• Etanchéité et anti corrosion • Temps de polymérisation
• Tenue aux vibrations • Préparation des surfaces
• Isolation électrique et thermique • Essais non destructifs
• Esthétique • Démontage
• Prix de revient

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f16_Collage
16
2 Etude des liaisons 2-2 Liaison complète Fiche N° 2 sur 2
Utilisation d’éléments d’apport
mécaniques Collage

Résistance de l’assemblage :
La résistance de l’assemblage collé repose sur l’équilibre
des forces d’adhésion entre colle et substrat et les forces de On s’efforcera dans tout assemblage collé
cohésion de l’adhésif polymérisé. Il est donc nécessaire de
considérer lors de la conception les points particuliers
suivants : • De prévoir une surface suffisante pour le joint
• Les surfaces • D’éviter des matériaux à coefficients de dilatation très
• Les matériaux à assembler différents.
• L’adhésif et sa polymérisation • D’éviter impérativement les concentrations de
• L’environnement de l’assemblage en fonctionnement contraintes.

Sollicitations Quelques formes de joints Géométries conseillées s’opposant au


recommandées décollement

Exemple d’application : collage de roulements


Un plus économique :
Réduction de l’encombrement
Réduction du poids
Un plus économique :
Réduction du nombre de pièces (de 14 à 5)
Simplification de l’usinage

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f16_Collage
16
2 Etude des liaisons 2-3 Liaison pivot Fiche N° 1 sur 4
mécaniques
Ce qu’il faut retenir :
Un guidage en rotation se caractérise par :
- la forme des surfaces de guidage ;
- la nature du guidage : par glissement Fig1,
par roulement Fiche suivante.

Guidages avec glissement relatif des surfaces fonctionnelles


Les coussinets : Economiques, souvent utilisés, les coussinets sont des bagues cylindriques, de forme tubulaire,
avec ou sans collerette, interposés entre un arbre et son logement pour faciliter le mouvement de rotation.
Construit à partir de matériaux présentant de bonnes qualités frottante (bronze, étain ,Téflon, polyamide…)

Fig1

Coussinets, ou bagues autolubrifiantes


Ils sont constitués de poudre de bronze (cuivre + étain) ou encore d'alliages ferreux (fer + cuivre+ plomb)
compactés. Ces poudres sont dans un premier temps comprimées dans un moule puis chauffées dans un four pour
obtenir des pièces poreuses. Cette opération de fabrication s'appelle le frittage.
L'utilisation, pour les guidages en rotation des bagues autolubrifiantes, procure les avantages suivants :
- suppression de graisseurs et de l'entretien, la porosité des pièces permettant une imprégnation de lubrifiant
dans une quantité de l'ordre de 25 % du volume du métal fritté ;
- solution économique (on obtient des prix de revient relativement bas pour de grandes séries de pièces
réalisées par frittage) ;
- fonctionnement silencieux.
Fonctionnement des bagues autolubrifiantes
- Avant le montage, 25 % du volume du métal fritté est imprégné d'huile.
- En fonctionnement, la rotation de l'arbre crée une aspiration de l'huile et la création d'un film d'huile entre la
bague et l'arbre.
- A l'arrêt, la porosité de la bague permet une réabsorption de l'huile.

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f17_Pivot
17
2 Etude des liaisons 2-3 Liaison pivot Fiche N° 2 sur 4
mécaniques
Guidage avec interposition d’éléments roulants
Le remplacement du glissement par le roulement permet d’améliorer le rendement d’un mécanisme par une
forte réduction de la résistance au mouvement.
Constitution des roulements

Les roulements apparaissent sous des formes


multiples : diversité des types, des séries…

Toutefois ils présentent une unité par les éléments


de base qui les composent.

Principaux types de roulement


Roulement à une rangée de
billes à contact radial

Charge axiale : importante


Charge radiale : importante

Roulement à une rangée de Roulement à deux rangées de


billes à contact oblique billes à contact oblique

Charge axiale : moyenne Charge axiale : moyenne


dans un seul sens dans les deux sens
Charge radiale : importante Charge radiale : importante
Roulement à Roulement à
rouleaux aiguilles
cylindriques
Charge axiale :
Charge axiale : aucune
aucune Charge radiale :
Charge radiale : très importante
très importante
Roulement à
rouleaux
coniques

Charge axiale :
importante dans
un seul sens
Charge radiale :
importante
Roulement à deux Roulement à deux
rangées de rouleaux , rangées de billes à
à rotule rotule

Charge axiale : Charge axiale : faible


modérée Charge radiale :
Charge radiale : très importante
importante

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f17_Pivot
17
2 Etude des liaisons 2-3 Liaison pivot Fiche N° 3 sur 4
mécaniques
Montage de roulements à une rangée de billes à contact radial

La bague qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être ajustée serrée. Le serrage est indispensable
afin d'éviter à la bague de tourner sur sa portée et provoquer ainsi son laminage. Le serrage est nécessaire même si la
bague est maintenue axialement.

La bague fixe par rapport à la direction de la charge doit être ajustée glissante permettant d'avoir un déplacement
axial et un montage aisé.

Bague intérieure
tournante par rapport à la
direction de la charge

C'est généralement le cas de


l'arbre tournant ; la charge
est alors de direction fixe.

La bague intérieure est


ajustée serrée.

La bague extérieure est


ajustée glissante
Bague extérieure
tournante par rapport à la
direction de la charge.

C'est généralement le cas du


logement tournant ; la
charge est alors de direction
fixe.
La bague intérieure est
ajustée glissante.
La bague extérieure est
ajustée serrée.

Exemples d’arrêt axiale

Arbre / bague
intérieure

Logement / bague
extérieure

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f17_Pivot
17
2 Etude des liaisons 2-3 Liaison pivot Fiche N° 4 sur 4
mécaniques
Montage de roulements à rouleaux coniques ou à une rangée de billes à contact oblique
Ils se montent généralement par paires et en opposition.
Deux types de montages sont habituellement rencontrés : le montage en « O » ou le montage en « X » : les bagues
intérieures sont montées serrées sur l'arbre contre un épaulement et les bagues extérieures sont montées glissantes avec
possibilité de réglage du jeu interne de fonctionnement du roulement par l'intermédiaire de cales. Ce type de montage
est utilisé lorsque l'arbre est tournant par rapport à la direction de la charge.
montage en « O » : les bagues extérieures
sont montées serrées dans le logement contre un
épaulement ou un anneau élastique.

Les bagues intérieures sont montées glissantes


avec possibilité de réglage du jeu interne de
fonctionnement du roulement par
l'intermédiaire d'un écrou.

Ce type de montage est utilisé lorsque le


logement est tournant par rapport à la direction
de la charge

montage en « X » : les bagues intérieures sont


montées serrées sur l'arbre contre un épaulement

Le bagues extérieures sont montées glissantes


avec possibilité de réglage du jeu interne de
fonctionnement du roulement par l'intermédiaire
de cales.

Ce type de montage est utilisé lorsque l'arbre


est tournant par rapport à la direction de la
charge.

Montage de roulements à rouleaux cylindriques


La bague qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être ajustée serrée. Le serrage est indispensable
afin d'éviter à la bague de tourner sur sa portée et provoquer ainsi son laminage. Le serrage est nécessaire même si la
bague est maintenue axialement.

La bague fixe par rapport à la direction de la charge doit être ajustée glissante permettant d'avoir un déplacement
axial et un montage aisé.
De part leur conception, les bagues
possèdent un mouvement relatif entre elles.
Les deux bagues sont maintenues axialement
sur l'arbre et dans le logement .

Le positionnement axial de l’ensemble


tournant par rapport à l'ensemble fixe est
assuré par un deuxième roulement
complémentaire à billes ou à rouleaux
coniques.

STI Lycée François 1er


f17_Pivot
17
2 Etude des liaisons 2-3 Liaison glissière Fiche N° 1 sur 1
mécaniques
Ce qu’il faut retenir :
Un guidage en translation se caractérise par :

- la forme de la glissière : guidage par une


surface cylindrique (J), par deux surfaces
cylindriques(I), par une surface
prismatique (A,B,C,D,E,F,G) (Fig1);
- la présence éventuelle d’un dispositif de
réglage du jeu Fig2;
- la nature du guidage : par glissement Fig1, par
roulement Fig3,Fig4.

Guidages avec glissement relatif des surfaces fonctionnelles


Liaisons glissières « lisses » : Elles conviennent lorsque les vitesses de déplacement sont faibles ou modérées.
Une bonne lubrification est nécessaire
Inconvénient : frottement élevé, dégradation de la précision par usure

Fig 1 Principales liaisons glissières lisses Fig 2 Dispositif de réglage du jeu

Guidage avec interposition d’éléments roulants


Liaisons glissières avec éléments roulants : Elles permettent des fonctionnements sans jeu, améliorent la
précision et les performances (vitesses, rendements…),diminue les pertes énergétiques et les efforts de manœuvre.

Fig 3 Fig 4

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f18_Glissière
18
2 Etude des liaisons 2-4 Fonctions complémentaires Fiche N° 1 sur 1
LUBRIFICATION
mécaniques
Ce qu’il faut retenir :
La lubrification

La fonction d’un lubrifiant est de favoriser le mouvement ou le


glissement entre deux surface frottantes. D’une manière générale.
les lubrifiants réduisent les frottements et l’usure, évitent le
grippage, participent au refroidissement, évacuent les impuretés
(poussières; débris d’usure..). protégent contre la corrosion.
peuvent avoir une fonction nettoyante (détergente) De tous les
lubrifiants enrichis on non. les huiles et les graisses minérales à
base de pétrole sont les plus utilisées. Les produits de synthèse
(fabriqués chimiquement) occupent une place grandissante.

Deux sortes de lubrification sont utilisés dans les mécanismes :

le graissage onctueux dans lequel le graissage hydrodynamique dans


les surfaces, couvertes d'une lequel les surfaces sont séparées
pellicule de lubrifiant, sont en par un film d'huile. Le coefficient
contact par leurs aspérités. Le de frottement est de l'ordre de
coefficient de frottement est de 0,005.
l'ordre de 0.06 à 0, 10;

Les lubrifiants peuvent se présenter sous forme semi-liquide (graisse), liquide (huile) ou solide (poudre). Les
principales caractéristiques d'un lubrifiant sont :
- la viscosité : elle exprime la résistance au glissement d'une couche d'huile sur une autre couche parallèle et voisine. La
caractéristique inverse est la fluidité;
- l’onctuosité : elle caractérise la possibilité pour un lubrifiant d'adhérer aux surfaces en contact sous forme d'une
pellicule même sous une forte charge.

Lubrifiants semi-liquides, ou graisses

D'origine animale ou végétale, leurs propriétés sont très variables par I'emploi
d'additifs.

Des graisseurs permettent d'amener le lubrifiant au point à graisser et de constituer


une réserve de lubrifiant. La graisse est introduite sous pression par une pompe à
main. La sortie du lubrifiant semi-liquide est empêchée par un clapet anti-retour

Lubrifiants liquides, ou huiles

Les plus utilisées sont les huiles minérales extraites du pétrole brut. Un mécanisme
lubrifié à l'huile doit comporter :
- un dispositif de remplissage afin d'introduire l'huile à l'intérieur du bâti (bouchon de
grand diamètre pour faciliter le remplissage) ;
- un dispositif de vidange permettant d'évacuer l'huile usagée (bouchon avec un joint
d'étanchéité
- un dispositif de contrôle de niveau afin de détecter la quantité d'huile dans le bâti
lorsque le mécanisme est à l'arrêt (voyant avec surface transparente).

Lubrifiants solides
Ils sont employés comme additifs dans les graisses et les huiles afin d'améliorer leurs propriétés.
Les plus utilisés sont le graphite et le soufre.

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f19_Lubrification
19
2 Etude des liaisons 2-4 Fonctions complémentaires Fiche N° 1 sur 2
ETANCHEITE
mécaniques
Ce qu’il faut retenir :
Définition : une enceinte est dite parfaitement
étanche si aucune quantité de fluide qui y est
contenu ne peut en sortir et si aucune particule
(ou fluide) étrangère ne peut y entrer.

I1 existe une grande variété de joints, qui peuvent cependant être classés en deux familles :
Les joints pour étanchéité statique : les surfaces à étancher restent immobiles l’une par rapport à l'autre.
Les joints pour étanchéité dynamique : les surfaces à étancher sont mobiles ou en mouvement l'une par rapport à
l'autre

Etanchéité statique

Etanchéité statique par contact direct


L'étanchéité est obtenue par le contact direct entre les pièces 1 et 2. La réalisation d'une étanchéité efficace nécessite
une géométrie correcte des surfaces de contact, un bon état des surfaces, l'utilisation de matériaux déformables à froid et
un serrage suffisant pour déformer les aspérités des surfaces.
Les surfaces de contact associées sont :
les surfaces planes (contact plan/plan) les surfaces coniques (contact cône /cône) les surface annulaires (contact sphère/cône)

Etanchéité statique par joint


L'étanchéité est obtenue par la mise en place d'un joint entre les deux pièces. Les matériaux des joints doivent résister
au fluide et au milieu extérieur.
Les principaux joints utilisés sont :
les joints plats les joints toriques, employés les joints quadrilobes, employés les joint composites : un anneau en
également pour une étanchéité également pour une étanchéité caoutchouc déformable est lié à une
dynamique dynamique bague d'acier

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f20_Etanchéité
20
2 Etude des liaisons 2-4 Fonctions complémentaires Fiche N° 2 sur 2
ETANCHEITE
mécaniques
Etanchéité dynamique

Étanchéité dynamique de rotation


L'étanchéité est obtenue par la mise en place d'un joint monté, bien souvent, dans le logement de la pièce fixe. Le
frottement provoqué par le contact entre le joint et la pièce tournante entraîne une perte d'énergie. Dans certains cas, ils
sont montés sur la pièce tournante.
Les principaux joints utilisés sont :
les joints à une seule lèvre
(étanchéité dans un seul sens), Les joints toriques pour des
à deux lèvres (étanchéité dans un Les joints V-RING qui possèdent rotations lentes Une pression trop Les joints quadrilobes qui se
seul sens avec une protection une lèvre en contact avec la pièce forte risque de provoquer leur montent de la même manière que
antipoussière). En élastomère, ils fixe extrusion et donc leur destruction les joints toriques. leur forme
sont rigidifiés par une armature rapide. L'utilisation de bagues anti- réduisant le frottement de 50 %).
métallique. U n ressort, appelé extrusion évite ce phénomène.
ressort jarretière, assure le contact
avec la pièce tournante

Étanchéité dynamique de translation


L'étanchéité est obtenue par la mise en place d'un joint monté, bien souvent, dans le logement de la pièce mobile en
translation. Le frottement provoqué par le contact entre le joint et la pièce fixe entraîne une perte d'énergie. Dans
certains cas, le joint est monté sur la pièce fixe.
Les principaux joints utilisés sont :
le joint torique (voir ci-dessus) le joint à lèvre (simple ou double) (voir ci-dessus)
le joint quadrilobe (voir ci-dessus) la membrane déformable séparant deux chambres à des pressions différentes
le joint racleur qui évite une entrée des impuretés

le soufflet dont une extrémité est liée à la pièce fixe et l'autre à la


pièce mobile en translation

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f20_Etanchéité
20
3 Chaînes cinématiques 3-1-1 Actionneurs Fiche N° 1 sur 3
Moteurs électriques

Ce qu’il faut retenir :

Transformation de l’énergie électrique en


énergie mécanique de rotation

STI Lycée François 1er


f21_Moteurs
21
3 Chaînes cinématiques 3-1-1 Actionneurs Fiche N° 2 sur 3
Moteurs électriques

STI Lycée François 1er


f21_Moteurs
21
3 Chaînes cinématiques 3-1-1 Actionneurs Fiche N° 3 sur 3
Moteurs électriques

Rappels de mécanique

Puissance
P=Cω
avec P en watt, C en Nm et ω en rad/s

Rendement
η = w restitué / w fournie
le η est toujours < 1

Vitesse de rotation
ω = 2 π N / 60
avec ω en rad/s et N en tr/min

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f21_Moteurs
21
3 Chaînes cinématiques 3-1-1 Actionneurs Fiche N° 1 sur 2
Vérins

Ce qu’il faut retenir :

Transformation de l’énergie pneumatique en énergie mécanique de translation

STI Lycée François 1er


f22_verins
22
3 Chaînes cinématiques 3-1-1 Actionneurs Fiche N° 2 sur 2
Vérins

Effort dynamique développé par un vérin Taux de charge

F = Pression x Surface du piston x rendement C’est le rapport exprimé en pourcentage, entre la charge réelle à
déplacer par le vérin et l’effort dynamique disponible ne bout de
Le rendement d’un vérin dépend du diamètre du vérin, de la tige
pression et de paramètre d’ordre mécanique
Taux de charge en % = (charge réelle / effort dynamique) x 100
Les abaques et tableaux ci-dessous définissent les efforts
dynamique développés par les vérin en sortie ou rentrée de tige Pour une utilisation optimale du vérin, il est recommandé de
en fonction de la pression d’alimentation définir un vérin tel que le taux de charge soit inférieur ou égal à
75%

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f22_verins
22
3 Chaînes cinématiques 3-1-2 Transmetteurs de Fiche N° 1 sur 6
puissance pour mouvement
de rotation

Ce qu’il faut retenir :


Transmission par roues de friction
La roue motrice 1, de rayon rl, communique le mouvement de rotation à la roue réceptrice 2, de rayon r2.
Les roues peuvent être montées sur des arbres parallèles, ou concourants.
Afin d' assurer l'entraînement par adhérence, une force de contact normale N est nécessaire.

La vitesse linéaire est la même au point de contact A des deux roues 1 et 2, donc VA1/0 = VA2/0
Nous avons donc : rl w/0 = r2 w2/0 ou encore w/0 / w2/0 = r2/r1 = d2/d1 : le rapport des vitesses de rotation est égal au
rapport inverse des diamètres.

La transmission se fait de façon silencieuse, mais un glissement existe entre les deux roues. De plus, la transmission ne
peut se faire que pour des arbres rapprochés. Lorsque les arbres sont éloignés, la transmission de la puissance s'effectue
par l'utilisation de poulies et courroies.

Pour accroître cette puissance transmise, il est possible :

- d'augmenter le coefficient de frottement f en choisissant judicieusement les matériaux en contact ;


- d'augmenter la force de pression N sans nuire au fonctionnement du dispositif de guidage;
- d'augmenter le rayon de la roue réceptrice r2 dans la limite de l'encombrement et en fonction du rapport de la
transmission ;
- d'augmenter la vitesse de rotation de la roue réceptrice w2/0·

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f23_Transmetteurs de puissance
23
3 Chaînes cinématiques 3-1-2 Transmetteurs de Fiche N° 2 sur 6
puissance pour mouvement
de rotation
Transmission par poulies et courroies
Les poulies sont équipées d'un lien flexible qui peut être une courroie ou un câble. La pression de la courroie sur les
poulies est obtenue par une pression au montage (tension de pose). Au cours du fonctionnement, la poulie motrice
entraîne la courroie par adhérence qui à son tour entraîne la roue réceptrice également par adhérence . En
fonctionnement, l'un des brins se tend (brin tendu), l'autre se détend (brin mou).
Disposition des courroies
Le sens de rotation est le même pour
la poulie motrice et pour la poulie
réceptrice si le montage de la courroie
est effectué comme l'indique la figure
ci-contre (courroie droite).

Si l'on souhaite changer le sens de


rotation, il suffit de croiser la courroie
Galet enrouleur
Dans un grand nombre de cas un galet
enrouleur augmente l’arc
d’enroulement de la courroie sur les
poulies afin notamment de transmettre
des couples plus importants.
Le galet enrouleur est situé au plus
près de la petite poulie et sur le brin
mou.

Types de courroies
II existe un nombre important de types de courroies. Elles se différencient par la forme, la dimension et le matériau. Le
choix d'une courroie est lié à ses conditions d'utilisation notamment le couple à transmettre et la température de
fonctionnement. Les différentes formes de courroies sont : plate, trapézoïdale et crantée.
Courroies plates
Elles sont utilisées pour transmettre le mouvement sous des vitesses de rotation importantes. Tout de même, la vitesse
de rotation ne doit pas être excessive afin de limiter l'effet de la force centrifuge.
Courroies trapézoïdales
Dans le but d'augmenter l'adhérence, la courroie de section trapézoïdale se loge dans une gorge de même forme réalisée
sur la jante de chaque poulie. Ces courroies sont réalisées en caoutchouc armé par des fils d'acier. Dans un grand
nombre de cas un galet enrouleur augmente l'arc d'enroulement de la courroie sur les poulies afin notamment de
transmettre des couples plus importants. Le galet enrouleur est situé au plus près de la petite poulie et sur le brin mou.
Courroies crantées
Ces courroies possèdent des crans qui engrènent avec des dents taillées sur les jantes des poulies. La transmission du
mouvement se fait par obstacle et le rapport des vitesses de rotation est rigoureux (pas de glissement). Deux flasques
latéraux permettent de maintenir la courroie sur la jante de la poulie.

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f23_Transmetteurs de puissance
23
3 Chaînes cinématiques 3-1-2 Transmetteurs de Fiche N° 3 sur 6
puissance pour mouvement
de rotation
Transmission par chaîne
Constitution d'une chaîne

Une chaîne est formée d'une suite de maillons articulés.

Les éléments qui constituent une chaîne à rouleaux sont :

- les maillons intérieurs formés par deux flasques 1 frettés


sur deux tubes 2 ;
- les maillons extérieurs formés par deux flasques 3
frettés sur deux axes 4;
- les rouleaux 5 montés libres en rotation sur les tubes 2.

Principe de fonctionnement

Une transmission par chaîne s'apparente à une transmission par courroie crantée mais aussi à une transmission par
engrenages (voir lse fiches suivantes) ; le rapport de transmission est rigoureux (pas de glissement).
L'engrènement des rouleaux sur les roues dentées assure la transmission du mouvement de rotation de la roue menante
vers la roue menée, sans contact entre elles.

Formes des roues

Elles sont comparables à celles des roues dentées


d'engrenages mais le profil actif est ici constitué par des
arcs de cercles. Le nombre de dents doit être impair dans
le but d'éviter que les mêmes rouleaux ne soient toujours
en contact avec les mêmes dents (problème d'usure). Pour
réduire l'oscillation relative des maillons, les roues dentées
ne doivent pas avoir un rayon trop faible.

Conditions d’utilisation

La vitesse linéaire de la chaîne doit être importante afin de limiter l’effet centrifuge.
L’entraxe des deux roues ne doit pas être important pour ne pas subir l’influence du poids de la chaîne.
Un graissage est nécessaire pour réduire l’usure.

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f23_Transmetteurs de puissance
23
3 Chaînes cinématiques 3-1-2 Transmetteurs de Fiche N° 4 sur 6
puissance pour mouvement
de rotation
Réducteurs de vitesse à engrenages
Pour éviter le glissement et permettre un rapport de vitesse de rotation constant, les engrenages remplacent les roues de
friction.
Un engrenage est un mécanisme constitué de deux roues dentées mobiles .Ces deux roues doivent avoir le même
module pour engrener.
Une des roue entraîne l’autre par l’action de dents successivement en contact
La plus petite des roues est appelé pignon et la plus grande la roue. La position relative des axes permet de distinguer :
- Les engrenages à axes parallèles à denture droite ou à denture hélicoïdale ;
- Les engrenages à axes concourants (engrenage conique)
- Les engrenages gauche (roue et vis sans fin)
Différents types d’engrenage
Engrenages à axes parallèles à denture droite

Un tel engrenage présente une analogie avec les roues de


friction :
- Transmission de mouvement entre deux arbres
proches et parallèles.
- Inversion du sens de rotation
- Rapport de vitesse absolument fixe
- Transmission de puissance importante.
Définition et notations

Condition de fonctionnement :
Le nombre de pas sur le cercle primitif doit être un entier
soit : Z. p = π d
Le pas de la roue doit être égal au pas du pignon : pl = π d1
/ Z1 et p2 = π d2 / Z2
Par définition d = m Z
Le module est le même sur la roue et sur le pignon.
Le module est normalisé.
Rapport des vitesses :
N1/N2 = d2/d1 = Z2/Z1
Denture normale :
Saillie : ha = m Creux : hf = 1,25m
Intervalle : s = p/2 Angle de pression : α = 20°

Entraxe :

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f23_Transmetteurs de puissance
23
3 Chaînes cinématiques 3-1-2 Transmetteurs de Fiche N° 5 sur 6
puissance pour mouvement
de rotation
Engrenages à axes parallèles à denture
hélicoïdale

Permet un fonctionnement plus silencieux que les


engrenages à denture droite ; ils présentent
également un meilleur rendement .Ils sont utilisés
dans les boites de vitesses automobile, les
réducteurs et multiplicateur de vitesse.

Engrenages gauches (roue et vis sans fin)

Cet engrenage gauche (l’axe du pignon et de la


vis ne se rencontre pas) constitué d’une vis et
d’une roue à vis conjuguées. Ce type de
transmission engendre des frottements importants.
La vis peut avoir plusieurs filets

Engrenages à axes concourants (engrenage


conique)

Les engrenages coniques permettent de


transmettre le mouvement entre deux arbres
concourants, avec un rapport de vitesse rigoureux

Schématisation

La normalisation ci–contre permet de représenter


schématiquement les engrenages et les chaînes
cinématiques usuelles.

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f23_Transmetteurs de puissance
23
3 Chaînes cinématiques 3-1-2 Transmetteurs de Fiche N° 6 sur 6
puissance pour mouvement
de rotation
Réducteur à engrenages à trains simples
Les trains d'engrenage sont utilisés dans une grande quantité de machines et mécanismes divers. Les engrenages
cylindriques sont les plus courants, les engrenages coniques réalisent la transmission entre arbres concourants. Les
engrenages roue et vis permettent l’irréversibilté et une grande réduction avec un seul couple de roues (leur faible
rendement les écarte des grandes puissances).
Les dentures droites sont employées dans les petits appareils et avec les engrenages intérieurs.
Les dentures hélicoïdales, plus silencieuses sont les plus utilisés lorsqu’il s’agit de transmettre de la puissance.

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f23_Transmetteurs de puissance
23
3 Chaînes cinématiques 3-1-3 Transmetteurs de puissance avec Fiche N° 1 sur 1
conversion de mouvement
Mécanisme vis-écrou

Ce qu’il faut retenir : Mécanisme vis-écrou

Le mécanisme se compose d'une vis 1 en liaison


hélicoïdale avec un écrou 2

Si la vis est considérée comme fixe. on appelle «


pas p », le déplacement de l'écrou suivant l'axe x
après une rotation de un tour .

Exemple de réalisation
D'autres cas de figure peuvent se présenter. Chacune des deux pièces (vis et écrou) peut posséder les deux mouvements de rotation et
de translation, ou un seul de ces mouvements, ou encore aucun, d'où les quatre possibilités.

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f24_Mécanisme vis-écrou
24
3 Chaînes cinématiques 3-1-3 Transmetteurs de puissance avec Fiche N° 1 sur 1
conversion de mouvement
Pignon-crémaillère

Ce qu’il faut retenir :


Mécanisme :

Le mécanisme se compose d’un pignon en liaison avec une crémaillère

Transformation de mouvement :

Si le mouvement d’entrée est donné par le pignon, ce mécanisme transforme un mouvement de rotation en mouvement
de translation.

Si le mouvement d’entrée est donné par la crémaillère, ce mécanisme transforme un mouvement translation en
mouvement de rotation.

Relation entre les mouvements :

Si le pignon effectue un tour, une dent se déplacera de L ; la crémaillère translatera donc de la même longueur L.

Avec L= π D Et D = m Z
L = périmètre du diamètre primitif D = diamètre primitif du pignon
D = diamètre primitif du pignon m = module
Z = nombre de dent du pignon

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f25_Pignon-crémaillère
25
3 Chaînes cinématiques 3-1-3 Transmetteurs de puissance avec Fiche N° 1 sur 3
conversion de mouvement
Bielle-manivelle, mécanisme à came

Ce qu’il faut retenir :


Le système bielle-manivelle permet de transformer de l’énergie mécanique de rotation (mouvement circulaire uniforme en énergie
mécanique de translation ‘mouvement rectiligne alternatif) dont les axes sont perpendiculaires. Le système est réversible.
Constitution

01 Manivelle ou vilebrequin 03 Coulisseau ou piston


02 Bielle 04 Corps ou cylindre

Relation Liaison
01 R 04 Pivot
01 R 02 Pivot ou pivot glissant
02 R 03 Pivot ou pivot glissant ou rotule
03 R 04 Pivot glissant ou glissière

Etude technique
Manivelle
Conditions :
Bien équilibrée : le centre de
gravité de la manivelle sera
situé sur l’axe de rotation.
Bonne rigidité.
Pièce massive : bonne inertie.

Bielle
Conditions :
Pièce légère : force d’inertie réduite
Matériaux :
• Acier allié moulé.
• Alliage d’aluminium.

Exemple
Coulisseau ou piston
Conditions :
Bonne rigidité.
Bonne résistance à la chaleur : forme évacuant
facilement la chaleur.
Pièce légère : forces d’inertie réduites.
Matériaux :
Alliage d’aluminium.

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f26_Bielle-manivelle
26
3 Chaînes cinématiques 3-1-3 Transmetteurs de puissance avec Fiche N° 2 sur 3
conversion de mouvement
Bielle-manivelle, mécanisme à came
Etude cinématique

Equation du mouvement Graphe du mouvement


B1 5 6 7
e
4 8
α
3 9
A0 A1 A2
B0 H 0
2
α 10
R H
B1 1
11
0 12

Par l'expérience : AO A1 = B0 H = e
B0 H = O B0 - O H avec A2
O B0 = R et O H = R . cos α
donc e = R . (1 - cos α)

La courbe obtenue est une sinusoïde.

Les points A0 et A2 s'appellent « point mort haut » et « point mort bas ». A1


t
A0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Systèmes dérivés

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f26_Bielle-manivelle
26
3 Chaînes cinématiques 3-1-3 Transmetteurs de puissance avec Fiche N° 3 sur 3
conversion de mouvement
Bielle-manivelle, mécanisme à came

mécanisme à came
Fonction :
Transmission de puissance entre un arbre moteur et un organe récepteur avec transformation du mouvement circulaire
continu du premier en un mouvment alternatif, rectiligne ou angulaire du second. Les cames sont utilisées lorsque que
l’on veut obtenir une loi de mouvement bien déterminée (course, nature du mouvement…)

Principe :
Les cames peuvent avoir des formes très variées ; la plus simple, et l’une des plus utilisées est constituée par un disque
plat fixé sur un arbre moteur, et dont la forme est choisie en vue du mouvement à obtenir ; une tige guidée en translation
s’appuie sur le contour de la came ; la rotation de celle ci détermine le déplacement de la tige et de l’organe commandé.
On voit que la came ne commande la tige qu’à la montée ; le poids de la tige et de la pièce commandée par elle
maintient le contact de la tige avec la came à la descente. (ou alors il faut prévoir un ressort)

Autres systèmes :

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f26_Bielle-manivelle
26
3 Chaînes cinématiques 3-1-5 Freins, embrayages et Fiche N° 1 sur 1
accouplements d’arbres coaxiaux
Freins

Ce qu’il faut retenir :


D’après la forme des surfaces de frottement et la direction de la force de freinage, on distingue les principaux freins
suivants :
Freins à sabots ou à patins : L’efficacité de ces freins Freins à enroulement : L’efficacité de ces freins dépend
dépend surtout du dispositif de commande et de la nature de l’angle d’enroulement et du dispositif de commande. Ils
des matériaux utilisés. Ils sont surtout utilisés pour le sont surtout utilisés dans les appareils de levage, soit
freinage des véhicules hippomobiles, des wagons… comme freins d’arrêt, soit comme freins régulateur de
descente

Freins à mâchoires : ils ont pour eux une grande puissance de freinage sous un faible effort de commande. Ils sont
surtout utilisés pour le freinage des véhicules automobiles.

Freins à disques : Ils ont pour eux la stabilité du couple de freinage, notamment aux vitesses élevées, et une bonne
tenue dans des conditions sévères. Ils permettent une meilleure évacuation de la chaleur que les freins à tambour, un
freinage plus progressif, et sont plus faciles à entretenir. Cependant, à encombrement égale et à effort de commande
identique, leur couple de freinage est deux à quatre fois plus faible. . Ils sont surtout utilisés pour le freinage des
véhicules automobiles ou leur emploi se généralise.

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f27_Freins
27
3 Chaînes cinématiques 3-1-5 Freins, embrayages et Fiche N° 1 sur 1
accouplements d’arbres coaxiaux
Embrayages

Ce qu’il faut retenir : Embrayages


Ces mécanismes permettent de rendre solidaires deux arbres alignés (embrayage) ou de les désolidariser (débrayage) à volonté.
L’utilisation d’un embrayage permet d’économiser de l’énergie (pas de mécanisme fonctionnant à vide), de gagner du temps
(désaccouplement sans arrêt du moteur), et d’améliorer la sécurité (arrêt rapide possible).

1. Embrayages par obstacle


Critique : appareil robuste, réversible, permettant de transmettre des couples important, mais pas de progressivité.
Embrayage à griffes Embrayage à rochet et cliquet Embrayage à bille ou à rouleau

2. Embrayages à friction
Critique : entraînement progressif ; en marche normale, pas de glissement ; débrayage complet et instantané ; construction simple,
robuste ; réglage et entretien faciles.
Embrayages à friction à surfaces planes Embrayages à friction à surfaces Embrayages à friction à surfaces
cylindriques coniques

On peut rencontrer aussi différents types de commande.


Embrayages à friction à commande Embrayages à friction à commande Embrayages à friction à commande
mécanique pneumatique ou hydraulique électromagnétique

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f28_Embrayages
28
3 Chaînes cinématiques 3-1-5 Freins, embrayages et Fiche N° 1 sur 3
accouplements d’arbres coaxiaux
Accouplements d’arbres coaxiaux

Ce qu’il faut retenir :


Les accouplements sont utilisés pour transmettre la vitesse et le couple, ou la puissance entre deux arbres en
prolongement l’un de l’autre comportant éventuellement des défauts d’alignement.

Il existe une étonnante diversité de solutions aux possibilités complémentaires pouvant répondre à une multitude de cas
posés.
Définition :
Accouplement permanent : il est dit permanent lorsque l’accouplement des deux arbres est permanent dans le temps.
Le désaccouplement n’est possible que par le démontage du dispositif.
Accouplement temporaire : il est dit temporaire lorsque l’accouplement ou le désaccouplement peuvent être obtenus à
n’importe quel moment, sans démontage du dispositif.

Défauts d’alignement des accouplements

1. Accouplement permanent
1.1 Accouplement rigide : ils doivent être utilisés lorsque les arbres sont correctement alignés

Manchons à goupilles

Accouplement à plateau Manchon à douille biconique

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f29_Accouplements d’arbres coaxiaux
29
3 Chaînes cinématiques 3-1-5 Freins, embrayages et Fiche N° 2 sur 3
accouplements d’arbres coaxiaux
Accouplements d’arbres coaxiaux

1.2 Accouplement élastique ou flexible : Souvent utilisé, ils tolèrent des défauts d’alignements limités entre les deux arbres

Accouplements à denture bombée

Joint d’Oldham

Joints de cardan

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f29_Accouplements d’arbres coaxiaux
29
3 Chaînes cinématiques 3-1-5 Freins, embrayages et Fiche N° 3 sur 3
accouplements d’arbres coaxiaux
Accouplements d’arbres coaxiaux

2. Accouplement temporaire voir fiche 28 «embrayages »

3. Limiteurs de couple : Ils limitent le couple transmissible entre deux arbres afin de protéger le mécanisme contre
les surcharges et les blocages. La technologie est la même que celle des embrayages. Le tarage du couple est en
général obtenue par un système presseur à ressort.

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f29_Accouplements d’arbres coaxiaux
29
4 Les matériaux 4-1 Procédé d’élaboration Fiche N° 1 sur 1
Le tournage
Ce qu’il faut retenir :
Principe du tournage Constitution d’un tour

La pièce est animée d'un mouvement circulaire uniforme : c'est le


mouvement de coupe; l'outil est animé d'un mouvement de translation
parallèle ou oblique par rapport à l'axe de rotation: c'est le
mouvement d'avance. Dans son mouvement, la pointe de l'outil décrit
une ligne, appelée génératrice, qui transforme la pièce en un solide de
révolution ; en faisant varier le déplacement de l'outil, il sera possible
d'obtenir tous les solides de révolution : cylindre, cône, sphère. Le
tournage permet également le tronçonnage des formes intérieures par
perçage, alésage, taraudage, etc.

Formes obtenues par tournage


1- Par déplacement de l’outil

Déplacement longitudinal le Déplacement transversal : le Déplacement oblique : on Déplacement combiné : en


chariotage donne une dressage donne des surfaces obtient des surfaces déplaçant l'outil simultanément
surface latérale cylindrique, planes perpendiculaires à coniques, extérieures ou dans le sens longitudinal et dans le
l'alésage une surface l'axe, extérieures ou intérieures. sens transversal, on peut obtenir
intérieure, ou un chambrage; intérieures. des surfaces sphériques,
extérieures ou intérieures et, d'une
façon générale, des surfaces de
révolution .
2- Par la forme de l’outil

Filetage et taraudage: l'outil, dont le déplacement est Arrondis, congés, gorge:, chanfreins Moletage
longitudinal, creuse sur la pièce des rainures hélicoïdales
laissant en relief le filet; suivant la forme de l'outil1 on obtient
un filet triangulaire, trapézoïdal, rond, carré.

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f30_Tournage
30
4 Les matériaux 4-1 Procédé d’élaboration Fiche N° 1 sur 1
Perçage et alésage
Ce qu’il faut retenir :
Constitution d’une perceuse
Principe perçage
La pièce est fixe. L'outil est animé de deux mouvements : un
mouvement de rotation uniforme autour de son axe (coupe), et un
mouvement de translation suivant son axe (avance) ; on obtient ainsi
un trou

Formes obtenues par perçage


Par la forme des outils

Perçage simple : le trou Alésage : l’outil appelé Fraisage : les trous Lamage : certaines têtes de vis, Taraudage : les trous
peut déboucher ou rester alésoir donne à un trou déjà pour vis, rivets à tête boulons...doivent pouvoir à tarauder sont d’abord
borgne ; dans ce cas la pointe percé une forme géométrique conique... sont fraisés sur s’appuyer sur des surfaces planes, percés au diamètre d1 de
du foret laisse son empreinte précise et une surface lisse la perceuse après perçage il faut donc prévoir un bossage, un l’avant trou puis taraudés
dans le métal lamage. par vissage d’un taraud.
Le trou taraudé n’est pas
utilisable jusqu’au fond ;
la longueur utile est
donnée par la cote p
Alésage
Nous avons vu ci-dessus en quoi consiste l’alésage d’un trou ; cette opération peut s’effectuer sur une perceuse, sur un
tour, sur une machine spéciale appelée aléseuse.

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f31_Perçage et alésage
31
4 Les matériaux 4-1 Procédé d’élaboration Fiche N° 1 sur 1
Fraisage et brochage
Ce qu’il faut retenir :
Constitution d’une fraiseuse
Principe fraisage
L’outil à dents multiples appelé fraise est animé d’un mouvement
circulaire uniforme (coupe) ; la pièce est animée d’un mouvement de
translation (avance)

Formes obtenues par fraisage


Par le mode de travail de la fraise

Fraisage de profil Fraisage de face


Par la forme de la fraise

Brochage
Principe : l’outil à dents multiples, appelé broche, est animé d’un mouvement rectiligne ; la pièce est fixe. La broche , dont le profil
n’est pas constant donne à l pièce sa forme progressivement mais en une seule passe.
Formes obtenues : le brochage permet l’usinage de trous carrés, rectangulaire, des rainures de clavette, des moyeux cannelés...

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f32_Fraisage et brochage
32
4 Les matériaux 4-1 Procédé d’élaboration Fiche N° 1 sur 1
Moulage
Ce qu’il faut retenir :
Le moulage a pour but la réalisation de pièces par coulée dans un moule d'un métal ou d'un alliage fondu ; l'opération est facilitée par
un point de fusion peu élevé, une bonne fluidité, un faible retrait, Le moulage s'effectue suivant de nombreux procédés ; nous
n'étudierons que le moulage en sable et le moulage en coquille, qui sont les plus utilisés.

Principe du moulage en sable


L'empreinte du moule est généralement obtenue à l'aide d'une pièce en
bois, appelée “modèle” , qui reproduit la forme de la pièce à
mouler; à cet effet, un sable spécial, très compact est tassé dans un
châssis métallique autour du modèle ; puis le moule est ouvert afin
de permettre l'extraction du modèle avant la coulée, ce qui
nécessite un châssis en 2 ou plusieurs pièces
Matériaux utilisés
1. Fontes : moulage facile, car le point de fusion n'est pas très élevé (1 200° environ) ; bonne fusibilité, retrait modéré (1 %
environ). Variétés utilisées fonte à graphite lamellaire ou « fonte grise » (EN-GJL 250 (FGL 150), EN-GJL 200 (FGL 200)…);
fonte blanche transformée ensuite en fonte malléable (EN-GJMW 380-12 (MB 380-12));
fonte à graphite sphéroïdal (EN-GJS 500-7 ( FGS 500-7 ))
2. Aciers (GE 295) moulage plus difficile, car le point de fusion est plus élevé, la fusibilité moins bonne, le retrait plus
important ; mais les pièces obtenues sont plus résistantes, ou plus légères à égalité de résistance.
3. Bronzes (Cu Sn 8 P, etc.) moulage facile, ainsi que le bronze d'aluminium (Cu Al 10 Ni 5 Fe 4).
4. Alliages d'aluminium. Alliages utilisés A-S13 (alpax), A-U5GT, A-G6, etc.

Moulage avec noyau. Exemple moulage d'une tubulure.


Le moulage des pièces creuses nécessite
• Un modèle en bois reproduisant les formes extérieures, avec dépouille, surépaisseur. d'usinage, congés.
• Un noyau en sable ayant même forme que la cavité de la pièce, que l'on placera à l'intérieur du moule pour ménager les
évidements et que l'on détruira après la coulée. Pour maintenir le noyau dans le moule, on prévoit sur le modèle des “ portées”
laissant dans le moule des cavités dans lesquelles se logeront les extrémités du noyau, prévu à ce effet plus long . La confection
des noyaux s'effectue dans des “ boites à noyaux” en bois, en 2 parties centrées par des goujons ou pieds de centrage.

Après coulée et refroidissement du métal, libérer la pièce en brisant le moule en sable et la débarrasser de la “ coulée” ; puis la
nettoyer à la brosse ou au jet de sable et meuler les bavures.

Principe du moulage en coquille


Le métal fondu est coulé dans un moule métallique pouvant s’ouvrir pour le démoulage de la
pièce ; le métal est coulé soit par gravité, soit sous pression ; ce procédé ne peut être utilisé que
pour les métaux dont le point de fusion est assez bas pour que la solidification au contact du
moule soit rapide, de façon à éviter le collage ou la soudure aux parois.

Matériaux utilisés.
1. Aluminium et ses alliages; point de fusion 600 à 700° ; alliages utilisés : alliages de fonderie au silicium (A-S13),
au magnésium (A-G3, A-G6), au cuivre (A-U5GT) .
2. Alliages de magnésium; point de fusion 650°; alliages de Mg, Al et Zn (A-G0,6 ; A-ZSG … .)
3. Alliages de zinc : zamak (Z-A4G); point de fusion 420° environ.

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f33_Moulage
33
4 Les matériaux 4-1 Procédé d’élaboration Fiche N° 1 sur 2
Déformation des métaux
Ce qu’il faut retenir :
Les métaux sont généralement plus malléables à chaud qu'à froid ; mais on peut les déformer dans les deux cas par choc
ou par pression.
Déformation des métaux à chaud
Laminage
Principe : le métal chauffé passe entre 2 cylindres à axes parallèles , tournant en sens contraire;
il subit, au passage, une diminution d'épaisseur et éventuellement un changement de forme.
L’entraînement est obtenu par adhérence avec les 2 cylindres, ou par traction ; la déformation
du métal ne peut être que progressive, d'où nécessité de plusieurs passes successives. Suivant
la forme donnée aux cylindres, on obtient des barres de sections diverses I, U, etc.
Utilisé pour l'élaboration des demi-produits barres, profilés, tôles, tubes, etc.

Forgeage
Principe : déformation du métal chauffé, par choc ou par pression, en vue d'obtenir une
ébauche de la pièce
Différentes techniques.
1.Forgeage à la main : déformation du métal par choc du marteau; la pièce est placée sur une
enclume
déformations obtenues étirage, refoulage, étampage, tranchage, poinçonnage, etc. . Travail
long, pénible; prix de revient élevé; Emploi : pour fabrications à l'unité (prototypes, appareils
d'essais, etc.).
2.Forgeage au pilon : remplacement du marteau par une masse frappante actionnée mécani-
quement; travail plus rapide, plus économique et moins fatigant; Emploi : pour fabrication des
ébauches de matriçage .
3 Forgeage à la presse : fabrication d'ébauches simples par refoulement et poinçonnage;
poussée continue au lieu de choc ; machines automatiques, à grand rendement ; Emploi : pour
fabrication en série ; exemple forgeage des têtes de boulons

Matriçage
Principe : le métal chauffé est placé dans une matrice en deux parties; l'ensemble est monté sur
un pilon ou sur une presse.. Le choc, ou la pression, oblige le métal à épouser la forme de
l'empreinte; l'excédent de métal s'écoule latéralement et forme une bavure que l'on enlève
ensuite par découpage

Fabrication d'ébauches de pièces; déformation du métal par choc ou par pression.

Etirage et tréfilage
Principe : La barre laminée passe dans une filière qui lui donne sa forme définitive avec plus
de précision; la filière étant fixe, le passage de la barre est obtenu par traction.
Fabrication de barres, fils, tubes.

Filage
Principe : comme dans l'étirage, on oblige le métal à passer dans une filière qui lui donne sa
forme, mais au moyen d'une compression ou d'un choc, et non plus d'une traction.
Fabrication de tubes, profilés, pièces diverses

Matériaux utilisés
aciers au carbone de toutes nuances; aciers alliés; cuivre, laiton, bronze phosphoreux, bronze d'aluminium; aluminium
et ses alliages de forge (duralumin par exemple).

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f34_Déformation des métaux
34
4 Les matériaux 4-1 Procédé d’élaboration Fiche N° 2 sur 2
Déformation des métaux
Déformation des métaux à froid
Principaux procédés de déformation des métaux à froid :

Découpage

Pliage :
Principe : déformation d’une tôle plane
afin d’obtenir une surface courbe
développable

Emboutissage :
Principe : déformation d’une tôle
plane afin d’obtenir une surface creuse
non développable

Avantages et inconvénients : grande capacité de production, d’où prix de revient peu élevé ; outillage coûteux, d’où emploi pour
fabrication en série. Utilisation en charpente métallique, carrosserie automobile, construction mécanique...

Matériaux utilisés : aciers doux et extra doux, cuivre, laiton, aluminium et ses alliages de forge .

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f34_Déformation des métaux
34
4 Les matériaux 4-1 Procédé d’élaboration Fiche N° 1 sur 1
Métallurgie des poudres
Ce qu’il faut retenir :
La métallurgie des poudres permet d'obtenir des matériaux complexes à base de produits qui ne peuvent se
mélanger à l'état fondu, par suite de la trop grande différence de température de fusion .

Principe :

On réduit en poudre les matériaux à associer, on mélange


ces poudres, on les comprime dans un moule pour obtenir
la forme désirée, enfin on effectue un traitement thermique
appelé « frittage ».

Avantages et inconvénients.
1. Obtention de produits possédant des propriétés qu'aucune substance naturelle ne possède
2. Pièces précises, identiques, pouvant être utilisées sans usinage.
3. Grande cadence de production; pas de déchets; d'où procédé économique;
4. Possibilité d'obtenir des pièces poreuses.
5. Procédé limité à la fabrication de petites pièces, de forme simple.

Emplois du frittage.
1. Préparation de pseudo-alliages, avec métaux de points de fusion très éloignés l'un de l'autre. Exemples : cuivre
ou argent avec tungstène ou molybdène (contacts électriques).
2. Fabrication de pièces poreuses. Exemples : coussinets autolubrifiants ; composition : poudre de bronze ou d'acier
inoxydable mélangée avec poudre de graphite, comprimée, frittée, puis imprégnée d'huile ; dureté et résistance
mécanique plus faibles que celles des coussinets coulés ou forgés, d'où charge et vitesse circonférentielle
réduites. Emplois : cas d'entretien nul, pièces difficilement accessibles, etc.
3. Fabrication de pièces réfractaires, par frittage à une température inférieure au point de fusion; exemples : pièces
en tungstène, en molybdène, etc.
4. Fabrication de matériaux mixtes, formés d'un métal et d'un constituant non métallique (cermets) exemples:
cuivre et graphite pour balais de moteurs électriques; chrome ou nickel et oxyde ou carbure métallique, pour
produits réfractaires.
5. Préparation de métaux et d'alliages d’une grande pureté : Fe, Ni, etc.
6. Fabrication en grande série de petites pièces simples utilisées sans usinage.

Exemples de pièces obtenues par frittage

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f35_Métallurgie des poudres
35
4 Les matériaux 4-2 Matériaux métalliques Fiche N° 1 sur 2
Aciers
Ce qu’il faut retenir :
Un acier, c’est du fer avec 0,05 à 1.67 % de carbone.

Aciers non alliés d’usage général


Caractérisés par une faible teneur en carbone, ce sont les plus utilisés
Application : construction soudée, formage à froid ou à chaud, chaudronnerie, ameublement, électroménager…

Désignation : S 185 S acier d’usage général


A33 valeur minimale de la limite d’élasticité : 185 MPa

E 360 E acier de construction mécanique


E36 valeur minimale de la limite d’élasticité : 360 Mpa

Aciers spéciaux non alliés pour traitement thermique


Ils sont destinés aux traitements thermiques, c’est le cas de pièces petites ou moyennes
Application : Piéces forgées, ressort, lames, rasoirs, forets, matrices…

Désignation : C 45 C Aciers spéciaux non alliers pour traitement thermique


XC48 contenant 0.45 % de carbone

S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédé de la lettre G ( GE 295 ; GC45)

Aciers faiblement alliés


Aucun élément d’addition n’atteint la teneur de 5 %.
On incorpore dans l’acier des éléments d’alliages qui sont représentés par un symbole chimique.
Application : ils sont choisis chaque fois qu’une haute résistance est exigée. Ils peuvent être utilisés en l’état ou avec traitement

Désignation : 30 Cr Ni Mo 8 pas de symbole devant le chiffre, cela caractérise les aciers faiblement alliers
30 NCD 8 30 = 0.3 % de carbone suivi des éléments d’addition dans l’ordre des teneurs décroissantes
Cr 8 : 8/facteur % de Cr = 2% de chrome
Ni … = traces de nickel
Mo…= traces de molybdène

facteur multiplicateur pour Symbole chimique des éléments


les aciers faiblement alliés

4 Cr, Co, Mn, Ni, Si, W

10 Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Ti, V, Zr

100 Ce, N, P, S

1000 B

Aciers fortement alliés


Un élément d’addition atteint au moins la teneur de 5 %.
Application : Ils sont destinés à des usages particuliers (inoxydable…).
Désignation : X 30 Cr 13 X symbole devant le chiffre, cela caractérise les aciers fortement alliés
Z 30 C 13 30 = 0.3 % de carbone suivi des éléments d’addition dans l’ordre des teneurs décroissantes
Cr 13 := 13% de chrome

Pour les aciers, on peut trouver un symbole supplémentaire placé en fin de désignation :
M = moulable, S= soudable, TS= trempe superficielle, DF = déformation à froid

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f36_Aciers
36
4 Les matériaux 4-2 Matériaux métalliques Fiche N° 2 sur 2
Aciers

Elément Symbole Symbole Elément Symbole Symbole


d'alliage chimique métallurg. d'alliage chimique métallurg
.
Aluminium Al A Magnésium Mg G

Antimoine Sb R Manganèse Mn M

Argent Ag Ag Molybdène Mo D

Azote N N Nickel Ni N

Bérylium Be Be Niobium Nb Nb

Bismuth Bi Bi Phosphore P P

Bore B B Plomb Pb Pb

Cadmium Cd Cd Silicium Si S

Cérium Ce Ce Soufre S F

Chrome Cr C Strontium Sr Sr

Cobalt Co K Titane Ti T

Cuivre Cu U Tungstène W W

Etain Sn E Vanadium V V

Fer Fe Fe Zinc Zn Z

Gallium Ga Ga Zirconium Zr Zr

Lithium Li Li

Exemple d’objets utilisant des aciers au carbone

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f36_Aciers
36
4 Les matériaux 4-2 Matériaux métalliques Fiche N° 1 sur 1
Fonte
Ce qu’il faut retenir :
Alliage de fer et de carbone élaborés par les haut fourneaux. Une fonte, c’est du fer avec 1.67 à 4.2 % de carbone.

Leur grande coulabilité permet d’obtenir des pièces de fonderie aux formes complexes. A cause de pourcentage élevé de carbone qu’elles
contiennent, elles sont en générale assez fragile, peu ductiles (inadaptées au déformations à froid : forgeage, laminage…) et difficilement
soudable.

Fontes à graphite lamellaire (FGL ou fonte grise ):


Les plus économiques, les plus utilisées, ce sont les fontes de moulage par excellence.
Propriétés : bonne coulabilité, bonne usinabilité, grande résistance en compression et grandes capacités d’amortissement des vibrations.
Applications : bâtis de machine, carters, blocs-moteurs…
Désignation : EN-GJL 250 EN préfixe des fontes
FGL 250 GJL Symbole de la fonte à graphite lamellaire
250 résistance minimale à la rupture par extension Rmin = 250 Mpa

Fontes à graphite sphéroïdale (FGS) :


Les plus utilisées après les fontes à graphite lamellaire, obtenue par addition de petites quantités de magnésium juste avant le moulage ; le
graphite s’agglomère pendant le traitement sous forme de nodules ou sphères.
Propriétés : ductilité, résilience et usinabilité.
Applications : vilebrequins, arbres de transmission, pièces de voirie, tuyauterie…
Désignation : EN-GJS 600-3 EN préfixe des fontes
FGS 600-3 GJS ou GJM symbole de la fonte à graphite sphéroïdale.
250 résistance minimale à la rupture par extension Rmin = 600 Mpa
3 allongement en % mesuré après rupture A 3%

Fontes malléable :
Elles sont obtenues par malléabilisation de la fonte blanche (sorte de recuit) et ont des propriétés mécaniques voisines de celles de l’acier.
Elles peuvent être moulées en faibles épaisseurs et sont facilement usinable.
Applications : carters, boîtiers…
Désignation : EN-GJMW 400-10 EN préfixe des fontes
MB 400-10 GJMW symbole de la fonte malléable à cœur blanc.
400 résistance minimale à la rupture par extension Rmin = 400 Mpa
10 allongement en % mesuré après rupture A 10%

EN-GJMB 350-10 EN préfixe des fontes


MN 350-10 GJMB symbole de la fonte malléable à cœur noir.
400 résistance minimale à la rupture par extension Rmin = 350 Mpa
10 allongement en % mesuré après rupture A 10%

Fontes blanche :
Très dures, fragiles, résistantes aux frottements, à
l’abrasion et aux températures élevées.
Difficiles à usiner, les applications sont limitées.

Fontes alliées :
Elles sont destinées à des usages particuliers.
Les principaux éléments d’addition sont le nickel, le c
le chrome, le molybdène et le vanadium.

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f37_Fontes
37
4 Les matériaux 4-2 Matériaux métalliques Fiche N° 1 sur 1
Aluminium et ses principaux
alliages et fiche 2/2 sur les aciers

Ce qu’il faut retenir :


Fabriqués industriellement depuis 1886, ces métaux sont les plus utilisés juste après les fontes et les aciers.

Principales caractéristiques :
• Bas point de fusion (658°C) ; ductilité élevée (A% environ 40 %) ; assez léger ; bonne conductivité électrique ; bonne conductibilité
thermique ( 5 fois celle des aciers) ; propriétés réfléchissante.
• Bon rapport résistance/poids, ce qui explique de nombreuses applications dans le domaine des transport, comme l’aéronautique, par
exemple.
• Résistance à la corrosion élevée. Le métal se couvre au contact de l’air d’une couche d’oxyde protectrice.
• Inconvénient : faible résistance à l’usure et à la fatigue.

Mise en œuvre :
• Elle est assez facile par un grand nombre de procédés : laminage, moulage, forgeage, métallurgie des poudres…

Aluminium (non allier)


Application : chaudronnerie, pièces filées (boite aérosol…), décoration
Désignation : 1050 A 1 aluminium pur
A5 0 indice de pureté (si alliage : nombre de modifications apportées à l’alliage d’origine)
50 teneur en aluminium au- dela de 99,00 % ici 99,50 % (si alliage numéro d’identification)
A indication de la variation de la composition

Alliage d’aluminium
Application : pièces forgées, mécanique transport, aéronautique…
Désignation : A-U5 GT A : symbole métallurgique
U : symbole métallurgique du cuivre 1er élément d’addition
5 : 5 % de cuivre
G : symbole métallurgique du magnésium (traces)
T : symbole métallurgique du titane (traces)

Aluminium et alliage d’aluminium corroyés (filés, étirés, laminés ou forgés)


Application : pièces usinées et forgées
Désignation numérique : EN AW-2017 EN : préfixe
A: aluminium
W produit corroyé
2017 : 4 chiffres pour codifier la composition chimique
Désignation par symbole chimique
Normalement cette désignation est placée entre crochet à la suite de la désignation numérique.
Elle utilise les symboles chimiques des éléments suivis de nombres indiquant la pureté de l’aluminium ou la teneur nominale de
l’élément considéré.
Exemples :
EN AW-2017 [Al Cu4 Mg Si]
EN AW-1350 [E Al 99,5] pour les applications électriques, le symbole AL est précédé de la lettre E

Elément principal d’addition


1 Aluminium 5 Magnésium

2 Cuivre 6 Magnésium et Silicium

3 Manganèse 7 Zinc

4 Silicium 8 Autres éléments

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f38_Aluminium
38
4 Les matériaux 4-2 Matériaux métalliques Fiche N° 1 sur 1
Cuivre et ses principaux alliages et fiche 2/2 sur les aciers

Ce qu’il faut retenir :


Il existe plus de 200 alliages de cuivre. Les principales familles sont : les laitons (Cu + Zn), les bronzes (Cu + Sn), les cupro-aluminiums (Cu
+ Al) et les maillechorts (Cu + Ni + Zn)

Principales caractéristiques :
• Plus lourd que l’acier ; fond à 1083°C
• Grande résistance à la corrosion
• Plasticité ou ductilité élevées (A% jusqu’à 50%)
• Grande conductivité électrique

Mise en œuvre :
• Elle est assez facile par un grand nombre de procédés : laminage, moulage, métallurgie des poudres…

Cuivres purs
Application : chaudronnerie, usage électrique
Désignation : Cu - 99 Cu cuivre
99, indice de pureté (ici 99,99%)

Les laitons (Cu + Zn)


Application : forgeage à froid, moulage en sable, construction mécanique, bijouterie, engrenage…
Désignation : Cu Zn 15 Cu cuivre
Zn 15 = 15 % de Zinc

Les bronzes (Cu + Sn)


Application : matériau de frottement pour bagues, douilles, segments, ressorts, visserie…
Désignation : Cu Sn 8 P Cu cuivre
8% d’étain
Traces de phosphore

les cupro-aluminiums (Cu + Al) ou « bronze d’aluminium »


Application : pièces de fonderie, robinetterie, hélices de bateau, turbines, engrenages roue et vis sans fin…
Désignation : Cu Al 10 Fe 3

les maillechorts (Cu + Ni + Zn)


Application : serrurerie, orfèvrerie, lusterie
Désignation : Cu Ni 10 Zn 27

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f39_Cuivre
39
4 Les matériaux 4-3 Matériaux plastiques Fiche N° 1 sur 2
et élastomères
Ce qu’il faut retenir :
Produites essentiellement à partir du pétrole, les matières plastiques sont l'un des symboles du XX ème siècle et sont présentes
partout : automobile, aéronautique, biens de consommation et d'équipement. bureautique, audiovisuel, emballages. ...
La bakélite (1909) est le plus ancien plastique entièrement synthétique.
Le terme « plastique » décrit une grande variété de composés organiques obtenus par synthèse chimique. I1 existe également des
plastiques naturels : poix, bitume, brai, résines, laques, ambre, écaille, corne...

Propriétés générales

Principales caractéristiques
Faible densité (0,9 à 2,2), bonnes qualités d’isolation électrique
et thermique, bonne résistance à un grand nombre de produits
chimiques, pas d'oxydation comme certains métaux et ont un
rapport volume/prix intéressant.
Inconvénients : parfois inflammables ; sensibles aux rayons
ultra violets ; à l'humidité et non facilement recyclables.

Propriétés mécaniques
Le comportement mécanique des plastiques est différent de celui des
métaux. I1 dépend de la structure, de la composition, du mode de
fabrication, de la forme de la pièce, de la température, du temps et de
l'humidité.

Thermoplastiques Thermodurcissables
C’est de loin la famille la plus utilisée : ils représentent près de 90 % des Ils ne ramollissent pas et ne se déforment pas sous
applications des matières plastiques. Ils sont moins fragiles, plus faciles à l'action de la chaleur. Une fois crées il n'est plus
fabriquer (machine à injecter et cadences élevées) et permettent des formes plus possible de les remodeler par chauffage.
complexes que les thermodurcissables.
Au moment de la mise en œuvre, ils ramollissent
Ils existent sous forme rigide ou souple, compact ou en faible épaisseur, sous
forme de feuille très mince (film...), de revêtement, expansé ou allégé... dans un premier temps, puis durcissent de manière
Propriétés principales irréversible~ sous l'action prolongée de la chaleur
Ils ramollissent et se déforment sous l’action de la chaleur. Ils peuvent, en théorie, (comparable à la cuisson du blanc d' œuf).
être refondus et remodelés un grand nombre de fois tout en conservant leurs Propriétés principales
propriétés. Ils présentent une bonne tenue aux températures
Insensibles à l’humidité, aux parasites, ils peuvent être fabriqués dans une gamme élevées (> 200 °C), aux attaques chimiques, une
de couleurs très étendue. bonne rigidité pour un prix de matière première peu
Inconvénients : combustible, sensible aux ultraviolets, électrostatique, entraîne un
élevé et faible retrait au moulage.
retrait important au moment du moulage
Thermoplastiques de grande diffusion Inconvénients : mise en œuvre moins pratique et plus
A eux seuls, ils représentent de 70 à 80 % du total des plastiques mis en œuvre. lente que les thermoplastiques ; pas de moulage par
Thermoplastiques techniques injection et cadences de fabrication assez faibles.
Les polyamides, sont les plus utilisés du groupe : ils comportent de nombreuses Principales familles
variantes, de bonnes caractéristiques mécaniques, et une bonne tenue aux - Les phénoplastes (PF) noirs ou bruns « bakélite » et
températures. les aminoplastes blancs ou crème (urée formaldéhyde
Les polycarbonates sont transparents et résistants aux chocs (verres correcteurs, UF, mélamine-formol MF) sont les plus courants et
vitrage anti-effraction...).
les moins coûteux.
Les polyesters, sont transparents et imperméables aux gaz (applications voisines
des polyamides). - Les époxydes (EP), les polyesters (UP) et les
Les polyacétats résistent à la fatigue, à l’eau et aux solvants (lave-linge, lave- polyuréthannes (PUR) peuvent être classés dans le
vaisselle...). groupe des plastiques techniques.
Thermoplastiques hautes performances - Pour les hautes performances, plus coûteux, on a les
Plus coûteux, ils sont caractérisés par leur résistance à la chaleur et par des polyimides PF, qui conservent leurs propriétés
propriétés électriques élevées. Les résines fluorées (PTFE, PCTFE, PVDF) sont mécaniques et électriques au delà de 300 °C, et les
les plus classiques ; elles résistent à presque tous les agents chimiques, ne silicones SI, qui résistent à la chaleur et ont des
vieillissent pas, ne brillent pas, ont de bonnes qualités frottantes.
propriétés mécaniques élevées.

STI Lycée François 1er


f40_Matériaux plastiques et élastomères
40
4 Les matériaux 4-3 Matériaux plastiques Fiche N° 2 sur 2
et élastomères
Élastomères
Ils sont obtenus par synthèse chimique, comme les plastiques, et
possèdent des propriétés comparables à celles du caoutchouc
naturel. Le néoprène (1930) fut le premier caoutchouc de
synthèse.
Applications : pneumatiques, courroies, tapis, tuyaux,
amortisseurs, joints d'étanchéité, revêtements divers, pièces
mécaniques, chaussures...
Principales caractéristiques
La propriété la plus remarquable est l'élasticité ou la capacité à
s'allonger sans se rompre (A% très élevé, jusqu'à 1 000 %).
Elastomères vulcanisés
Ce sont les plus traditionnels. La vulcanisation consiste à
incorporer du soufre au caoutchouc afin d’améliorer la résistance
tout en maintenant l'élasticité. Ils peuvent être extrudés ou
moulés.
Principales nuances : caoutchouc naturel, nitrille, butyle,
chloroprene, EPDM (éthylène propylène), SBR (styrène-
butadiène).

Exemple d’application des thermoplastique


Pièces mécaniques Petit carter, jouet, Cuves, containers Pièces de Optique : vitres, Application Enrobage,
(engrenages, cames, petit outillage réservoirs, coques frottement :coussinets , luminaires chimique étanchéité
rotors…) paliers, glissière
PE
PP
PS
ABS
PMM
A
PVC
PA
UP
PC
POM
PTFE
Exemples d’application des thermodurcissables
PF
UP
EP
SI
SP

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f40_Matériaux plastiques et élastomères
40
4 Les matériaux 4-3 Matériaux composites Fiche N° 1 sur 2

Ce qu’il faut retenir :


Un matériau composite résulte de l'assemblage de deux constituants non miscibles à structure différente. Les qualités de chacun
d'eux se combinent et se complètent pour former un matériau hétérogène dont les caractéristiques globales sont meilleures que
celles de ses composants.

Les constituants du matériau composite sont :


Le renfort, composé en général de fibres à haute résistance (fibres de carbone, de bore ou de
verre). Judicieusement implanté, il constitue l'âme de la pièce et en supporte les efforts.
La matrice, qui assure le lien entre les différents constituants, répartit les efforts et
protège les renforts.

Principaux renforts
Renforts organiques
Fibres de verre FV Caractéristiques mécaniques moyennes ; bon rapport performance / prix;
sensibles aux défauts de surface, au vieillissement et à l'humidité; peu réfractaires ; faibles
coefficients de dilatation et de conductivité thermique .

Fibres aramides FA Kevlar Excellente résistance spécifique à la traction ; bon comportement en fatigue et au choc;
résistance médiocre à la compression. au cisaillement, à I'humidité. aux UV...;
mouillage par les résines délicat; tenue à haute température nulle ; usinage difficile.
Renfort minéral
Fibre de carbone FC Caractéristiques mécaniques très élevées quelque soit le type de sollicitation (sauf aux chocs) ;
réfractaire sauf en milieu oxydant ; insensible à l'humidité et aux agents chimiques à température
ambiante. Mais oxydation au delà de 400° ; fibres conductrices qui se dilatent peu ;
usage facile au sein des composites.
Renfort métallique
Fibre de carbone , de silicium, d’alu Conservation des caractéristiques mécaniques spécifiques jusqu'à des températures supérieures à
1000°C; bonne inertie chimique à haute température ; Prix très élevé.

Principales matrices
Matrices organiques
Polyester UP Bonnes propriétés mécaniques ; température limite d’utilisation 120°C

Polyimide SP Faible résistance mécanique ; température limite d’utilisation 250°C

Phénolique Propriétés mécaniques moyennes ; tenue en température au delà de 500°C pendant un temps très
court.
Epoxy EP Bonnes propriétés mécaniques ; faible tenue en température ; fragile ; coût élevé.
Matrices minérales La mise en œuvre des matrices minérales(carbone et céramiques) est beaucoup plus difficile que
celle des matières organiques. Cependant ces matrices présentent de nombreux avantages, en partic
pour les applications à haute température.
Matrices métalliques Les matrices métalliques pallient assez bien les principaux inconvénients des matrices
organiques.
Elles possèdent:
· une rigidité et une résistance plus élevées ;
· une grande ténacité et une meilleure résistance aux chocs mécaniques (ductilité);
· un bon comportement lors des variations de température ;
· des caractéristiques mécaniques conservées à température relativement haute ;
· une conductivité électrique et thermique élevée.
Matrices céramique Les matrices céramiques possèdent un domaine d'application en température très large. ce qui les
oriente vers des applications à très haute température. Par ailleurs, les céramiques présentent des
propriétés spécifiques très intéressantes (frottement,...).

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f41_Matériaux composites
41
4 Les matériaux 4-3 Matériaux composites Fiche N° 2 sur 2

Différentes structures de renfort


Les structures de renfort peuvent être classées, en première approximation,
en fonction de la forme des éléments de renfort.

Le choix des renforts repose sur le coût et les caractéristiques mécaniques.

Propriétés des matériaux composites


Les propriétés des matériaux composites résultent :
· du choix des constituants:
- résistance mécanique spécifique ;
- rigidité spécifique ;
- conductivité thermique et électrique ;
- compatibilité entre renfort et matrice ;
· de la morphologie du renfort et son architecture :
- recherche du renfort fibreux optimal ( prise en compte des efforts) ;
- prise en compte de la technique de mise en œuvre.

Comparativement aux matériaux classiques, les composites offrent de nombreuses


propriétés avantageuses :
- résistance exceptionnelle aux agressions chimiques et à la corrosion;
- caractéristiques mécaniques élevées et légèreté ;
- possibilité de formes et séries adaptées aux besoins spécifiques permettant
l'intégration de fonctions dès la conception.

Exemples d’emplois

Support de tube cathodique pour matériel Tirant d’alignement pour cables


militaire électriques ( travail sous haute tension )
Matrice EP Matrice EP
Renfort FV Renfort FV
Inserts placés lors du montage

Roue hélico-centrifuge de refroidissement Poutre-échelle Pupitre (ne nécessite pas de peinture)


Matrice EP Matrice UP Matrice UP
Renfort tissu FC Renfort FV, tresse en continu Renfort FV

Remarque :
Le béton, et le béton armé sont des composites à matrice minérale (ciment).

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f41_Matériaux composites
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