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Plan

Introduction

Chapitre 1 : Les théories relatives a la politique de dividende


1. L’approche traditionnelle
1.1 théorie de neutralité
1.2 théorie de non neutralité
2. L’approche moderne
2.1 théorie de signal
2.2 théorie d’agence
Chapitre 2 : Les pratiques de la politique de dividende
1. Les catégories de dividende
2. les types de la politique de dividende
3. Les facteurs susceptible d’influencer la politique de dividende
Conclusion
Introduction

La politique de dividendes suivie par une entreprise constitue, après celles relatives au
choix d’investissement et de financement, une décision financière de très grande importance,
aussi bien pour l’investisseur que pour le gestionnaire.

La décision de distribuer plus ou moins de dividendes figure, ainsi, parmi les politiques
financières qui pèsent lourd dans le processus de prise de décision au sein de l'entreprise.
Et comme pour chaque décision financière que l'entreprise est amenée à prendre, le réel dilemme
tourne autour de l'évaluation de l'incidence de cette décision sur l'objectif c'est -à-dire sur
la valeur de la firme. Donc la question qui se pose est de savoir si la politique de dividende
affecte, ou non, la valeur de la firme.
Partie I : Les théories relatives a la politique de
dividende

L'approche traditionnelle
1.2 La théorie de neutralité

Modigliani et Miller (1961) qui montrent que la politique des dividendes n'a aucun
impact sur la valeur de la société et sur son coût de capital. Dans la mesure où les
investisseurs disposent de la possibilité d'acheter et de vendre les actions d'une société
sur un marché, pour obtenir les résultats qu'ils désirent, la rentabilité espérée est
indépendante de la façon dont les sociétés payent les dividendes et effectuent les
émissions d'actions.

Démonstration du modèle :
hhh

Ce qu’on remarque c’est que cette équation ne visualise pas les


dividendes, alors on peut conclure que l valeur de la firme est
indépendante de sa politique de dividende.
la fiscalité


Effet clientèle Les limites de la les coûts démission
neutralité :
et d’échange

le modèle Gordon et Shapiro :
Gordon et Shapiro ont montré que le montant des dividendes et surtout leur croissance devrait
être les principaux facteurs explicatifs des cours des actions de l’entreprise. Pour cela ils ont posé
un certain nombre des hypothèses :
v
L’unique source de financement pour l’entreprise est la rétention des bénéfices
v
L’entreprise retient un taux constant de ses bénéfices par action
v
Un marché parfait caractérisé par l’absence de taxes et des coûts de transactions.
v
L’hypothèse de certitude et l’absence de la dette.
Démonstration du modèle :


Pour démontrer ce modèle, Gordon et Shapiro considèrent que la valeur (P0) d’une action
doit être égale à la somme actualisée des dividendes futurs anticipés :


Mais comme il est difficile en pratique de prévoir pour les années futures l’échéance des
dividendes, Gordon et Shapiro proposent l’hypothèse suivante :

Les dividendes augmentent à un taux (g) constant et nécessairement inférieur au taux (K)
d’actualisation, cette hypothèse de croissance infinie des dividendes à un taux constant,
même si elle paraît contraignante, permet cependant d’obtenir un modèle beaucoup plus
simple d’évaluation.
Exemple :


Soit la société Alpha, les investisseurs estiment que ses résultats ainsi que son
dividende devrait doubler en l'espace de 5 ans. La rentabilité exigée par les
actionnaires est de 20% et le dernier dividende versé est de 5 euros par action.

Nous allons commencer par calculer "g", le taux de croissance du dividende :

Soit D0, le dividende actuel et D1, le dividende dans 5 ans, comme le dividende
doit doubler dans 5 ans : D1 = 2*D0. Nous pouvons poser l'équation suivante :
D0*(1+g)5 = D1
soit D0*(1+g)5 = 2*D0
soit (1+g)5 = 2
qui devient g = 21/5 - 1 = 0,1487


Le taux de croissance des dividendes est donc égal à 14,87% pour les 5 prochaines
années. Nous faisons l'hypothèse que ce taux de croissance est perpétuel afin
P0 = 5 / (0,20 - 0,1487) = 97,46 euros.
d'appliquer la formule de Gordon et Shapiro.

Dans le modèle de Gordon et Shapiro, on part du postulat que les dividendes vont
croître indéfiniment à un taux de croissance constant. Ceci introduit par conséquent des
limites au modèle. En effet, il est très rare que ce taux puisse être constant, tout du
moins à l'infini.

Par ailleurs, la formule ne reste valable qu'à nombre d'actions constant. Dans le cas
contraire (très fréquent) il faudra réajuster nos données.

Le modèle a cependant pour lui l'avantage de la simplicité, il est donc largement
répandu dans les milieux financiers. Néanmoins

Il nous permettra de mettre en lumière des différences dans la valorisation des actions,
il ne sera jamais utilisé seul mais en complément d'une autre analyse.

Modèle Walter :


Dès (1956), Walter proposait sa théorie résiduelle des dividendes, son idée est de
considérer que la décision de distribution de dividendes n’a qu’un rôle résiduel,
puisqu’elle ne vient qu’après les décisions d’investissement et de financement de
l’entreprise.

Pour les adeptes de cette théorie, le montant des dividendes peut varier d’une période
à l’autre, en fonction des opportunités d’investissement, ils préfèrent voir l’entreprise
conserver ses bénéfices plutôt que les distribuer aux actionnaires, si la rentabilité
qu’elle peut tirer de ces fonds est supérieure au taux de capitalisation du marché, donc
le taux de distribution doit être faible pour maximiser la valeur de la firme, sauf si
l’entreprise n’a pas de projets d’investissement suffisamment rentables.
Fondement de la théorie de signaux
Cette théorie est fondée sur le concept d’asymétrie d’information qui caractérise les
informations que détiennent les différents agents économique. En effet, les informations

diffusées par les entreprises ne sont pas nécessairement les véritables .

Le rôle informatif de dividende


Les changements de dividendes représentent des signaux directs émis par les dirigeants communiquant ainsi
une information aux investisseur et au marché concernant le résultat de l'entreprise.

Théorie de signaux et politique de dividende


modèle de Bhattcharya (1979)

Dans ce modèle, le dividende signale la qualité des cash flow
d’exploitation futur. Le fait que les investisseurs ne connaissent pas la
renabilité des investissement entraine une asymétrie d’information.
Les hypothèses de ce modèle sont les suivant :

1.Les cash flows sont certains et seuls les dirigeants les connaissent.

2.Les cash flows sont distribué de façon uniforme sur l’intervalle [0,T]

3.La valeur de l’entreprise est déterminé uniquement par son cash
flow anticipé.

4.Le dividende annoncé à la période t est servi à la période t+1.


L’entreprise risque d’être pénalisée en suportant un coût d’emprunt
lorsque les résultats réalisés sont insuffisant pour la distribution des
dividendes “promis”.
Modele de John et william
Ce modele utilise les dividendes pour signaler la valeur de la société. si
la demande de trésorerie au sein de l'entreprise est supérieur à son
autofinancement, les dirigeants distribuent les dividendes. ce dernier
révèle aux aux investisseurs la valeur de la société, donné par la valeur
actualisé de ses cash flows anticipé.

La théorie d'agence

Fondement de la théorie d'agence
cette théorie se fonde sur les fonctions d'utilités et sur les conflits
potentiels qui existent entre le mandat et le mandataire.
théorie d'agence et politique de dividende
Le dividende est une arme pour discipliner les dirigeants.
Une politique basée sur de fortes distributions de dividende parvients à
discipliner les dirigeants, car plus une entreprise distribue de dividende,
plus le recours au marché financier est nécessaire.
Differents aspect du conflit d'agence
la recherche de la croissance
la diversification
l'enracinement des dirigeants

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