Vous êtes sur la page 1sur 9

ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT
DIRECTION DES ROUTES
ET DE LA CIRCULATION ROUTIERE

C A H I E R
DES PRESCRIPTIONS SPECIALES APPLICABLES
AUX TRAVAUX ROUTIERS DU MINISTERE DE
L’EQUIPEMENT

T I T R E 1

EDITION 1983
SOMMAIRE

ARTICLE 1 - OBJET DU CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES TITRE 1 3


ARTICLE 2 - DEFINITIONS 3
ARTICLE 3 - DEROGATION AU C.C.A.G 3
ARTICLE 4 - PIECES INCORPOREES AU CONTRAT 3
ARTICLE 5 - ETENDU DES OBLIGATIONS CONTRACTUELLES 4
ARTICLE 6 - DELAIS 5
ARTICLE 7 - APPROBATION DU MARCHE 5
ARTICLE 8 - CAUTIONNEMENT PROVISOIRE ET DEFINITIF 5
ARTICLE 9 - NANTISSEMENT 5
ARTICLE 10- PRESENCE DE L'ENTREPRENEUR SUR LES LIEUX DES TRAVAUX 5
ARTICLE 11- REUNIONS DE CHANTIER 5
ARTICLE 12- VALIDITE DES DOCUMENTS NON CONTRACTUELS 6
ARTICLE 13- EMBAUCHE DES OUVRIERS 6
ARTICLE 14- ACCIDENTS - RESPONSABILITE DE L'ENTREPRENEUR 6
ARTICLE 15- STOCKAGE ET UTILISATION DE MATIERES DANGEREUSES 6
ARTICLE 16- PERSONNEL DE L’ENTREPREPENALITES POUR RETARD 6
ARTICLE 17- DELAI D’EXECUTION 7
ARTICLE 18- PENALITES POUR RETARD 7
ARTICLE 19- DOSSIER DE RECOLLEMENT 7
ARTICLE 20- RETENUE DE GARANTIE 7
ARTICLE 21- RECEPTION PROVISOIRE 7
ARTICLE 22- DELAI DE GARANTIE 8
ARTICLE 23- RECEPTION DEFINITIVE 8
ARTICLE 24- REGLEMENT DES CONTESTATIONS 9
ARTICLE 1 - OBJET DU CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES TITRE 1 (CPS)
Le présent Cahier des Prescriptions Spéciales Titre 1 définit les spécifications
administratives qui régissent les marchés passés pour l'exécution de tous les travaux
routiers du Ministère de L'Equipement.

ARTICLE 2 - DEFINITIONS
Dans l'ensemble des documents constitutifs des marchés passés pour l'exécution des
travaux routiers du Ministère de l'Equipement, les termes suivants ont les
définitions ci-après :

1 - Par "Administration" on entend le Ministère de l'Equipement pour le compte duquel


le travail est exécuté

2 - Par "Ingénieur"

a - par "Ingénieur d'Arrondissement" on entend l'Ingénieur chargé, par


l’Administration, de la maîtrise de l'ouvrage.

b - par "Ingénieur Subdivisionnaire"' on entend l'Ingénieur chargé, par


l’administration, de la conduite des travaux de l'ouvrage.

3 - par "Entrepreneur" on entend la personne morale ou physique qui s'engage à


réaliser sous sa responsabilité les clauses du marché.

4 - par "Ouvrage" on entend le travail à réaliser quelqu'en soit la nature


(terrassement, chaussée, ouvrage d'assainissement, etc...).

ARTICLE 3 - DEROGATIONS AU C. C.A. G.


Les fonctions attribuées par le C.C.A.G. à l'ingénieur en Chef sont exercées par le
Directeur des Routes …l'exception de celles visées par les articles 6-5, 7-2, 30-1,
31-1, 39 A 8 et 41 A 8'qui sont exercées par le Directeur Provincial de l'Equipement.

ARTICLE 4 - PIECES INCORPOREES AU CONTRAT.


Les pièces ci-après énumérées constituent les documents contractuels du marché.

4-1 - PIECES CONTRACTUELLES CONSTITUTIVES DU MARCHE PAR ORDRE DE PRORITE.

- LA SOUMISSION (1)
- LE BORDEREAU DES PRIX (1) (2)
- LE DETAIL ESTIMATIF (1) (2)
- LE CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES(C.P.S.) TITRE Il APPLICABLES AUX TRAVAUX A
REALISER (1)

- LE CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES TITRE I APPLICABLFS AUX TRAVAUX ROUTIERS DU


MINISTERE DE L'EOUIPEMENT (C.P.S. TITRE I)

- LE CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES (C.P.C.) APPLICABLES AUX TRAVAUX ROUT.ERS


COURANTS DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.

- LE CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES APPLICABLES AUX MARCHES DES TRAVAUX
EXECUTES POUR LE COMPTE DU MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS ET DES COMMUNICATIONS
APPROUVE PAR LE DECRET ROYAL No 209 - 65 DU 23 JOUMADA Il 1385 (19 Octobre 1965).
TOUTES LES PIECES RENDUES CONTRACTUELLES PAR LE C.P.S. TITRE II.
(1) Il est permis de remplacer ces pièces par un document unique dans lequel on
indiquera la référence aux dispositions en vertu desquelles le marché‚ est passé, la
désignation des parties contractantes, les clauses qu'elles ont, convenues entre
elles et leur signature.

(2) Conformément aux dispositions du § 4 de l'article 12 et 3 de l'article 29 du


Décret no 2-76-479 ce sont les indications des prix en lettres du bordereau des prix
qui sont tenues pour bonnes.

4-2 - AUTRES DOCUMENTS APPLICABLES.

Le titulaire du marché demeurera soumis aux textes suivants :

1/ - Le Décret no 2-76-479 du 19 Chaoual 1396 (14.1076) relatif aux mc4rch‚s de


travaux, fournitures ou services au compte de l'Etat.

2/ - La Décret Royal n° 330-66 du 10 Moharrem 1387 (21 Avril 1967), portant règlement
général, de la Comptabilité Publique.

3/ - Les textes officiels réglementant les salaires et la main d’œuvre.

4/ - La circulaire no 4-59/S.G.G./CAB. du 12 Février 1959 et L’instruction n no 23-


59/S.G.G./C·B du 6 Octobre et la circulaire no 1-61-S.G.G./CAB. du 30 Janvier 1961
relatives aux travaux de l'Etat, des Etablissements Publics et des Collectivités
Locales.

ARTICLE 5 - ETENDU DES OBLIGATIONS CONTRACTUELLES.


Le marché comprend l’exécution et l’achèvement des travaux dans les conditions
spécifiques dans les cahiers des charges, ainsi que l'entretien des ouvrages tel que
défini dans le Cahier des Prescriptions Communes jusqu'à la date de la réception
définitive.

A ce titre le marché comprend

- La fourniture de la main d'oeuvre et son encadrement.

- La fourniture de tous les matériaux nécessaires à la construction.

- La fourniture, et l'exploitation durant le chantier de tout le matériel de travaux


publics et autre nécessaire

- La construction d'ouvrages et d'installations provisoires et, d'une manière


générale, toutes les prestations à caractère provisoire ou définitif nécessaires à la
réalisation et à l’achèvement des travaux et à l'entretien des ouvrages telles que la
nécessité de ces fournitures et prestations est spécifiée par le marché ou en découle
raisonnablement.

L’Entrepreneur doit en outre remplir les obligations suivantes :

- Vérifier la présence et la cohérence des documents techniques contractuels qui


définissent de façon précise et sans équivoque les ouvrages à réaliser.

- Procéder aux études complémentaires et à l'établissement de tous documents


techniques (note de calculs ou plans de détail) qui sont nécessaires à la bonne
réalisation des ouvrages.
ARTICLE 6 - DELAIS
En complément à l'article 2 du C.C.A.G. tous les délais exprimés en jours se comptent
en jours calendaires.

ARTICLE 7 - APPROBATION DU MARCHE


En application du § 4 de L'article 6 du C.C.A.G., l’approbation de tout marché‚ doit
être notifiée au soumissionnaire dans un d‚lai de quatre-vingt-dix (90) jours a
partir de la date fixée‚ pour l'ouverture des plis lorsqu'il y a eu appel à la
concurrence.

Lorsqu'il n'y a pas eu appel à la concurrence le délai de quatre-vingt-dix (90) jours


est compté à partir de la date de la signature par l'Entrepreneur du projet de marché
à soumettre à l'approbation de l’Autorité Compétente.

ARTICLE 8 - CAUTIONNEMENT PROVISOIRE ET DEFINITIF.


Le montant du cautionnement provisoire est fixé dans la C.P.S. Titre II.
Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3%) du montant
initial du marché, sauf dérogation prévue du C.P.S. Titre II.

ARTICLE 9 - NANTISSEMENT
Dans l'éventualité d'une affectation en nantissement du marché, il est précisé que :

l°/ - La liquidation des sommes dues par l'Administration en exécution du marché sera
opérée par les soins du service liquidateur qui sera désigné dans le CPS Titre II.

2°/ - Le fonctionnaire chargé de fournir au titulaire du marché ou subrogations les


renseignements et ‚états prévus à l'article 7 du Dahir du 28 Aout 1948, est
1'ordonnateur, son délégué ou le Sous Ordonnateur désigné dans le C.P.S.Titre II

3°/ - Les paiements prévus au marché seront effectués par le Trésorier Général du
Maroc ou le Receveur des Finances, désigné dans le C.P.S. Titre II, seul qualifié
pour recevoir les significations des créanciers du titulaire de ce marché.

Par dérogation à L'article 7 & 2 du cahier des clauses adrninfstratives générales,


l'ingénieur d'arrondissement délivrera à l'Entrepreneur, sur sa demande et contre
récépissé un exemplaire en copie conforme de son marché.

Les frais de timbre de l'exemplaire remis à l'Entrepreneur ainsi que les frais de
timbre de l'original conservé par l’administration sont à la charge de
l'Entrepreneur.

ARTICLE 10 - PRESENCE DE L'ENTREPRENEUR SUR LES LIEUX DES TRAVAUX


Si l'Entrepreneur s'éloigne des lieux de l'exécution des travaux, il devra pour
Inapplication de l'article 10 du C.C.A.G., présenter à l'ingénieur d'Arrondissement
la demande d'agrément de son représentant 10 jours au moins avant la date prévue pour
le transfert de ses pouvoirs.

ARTICLE 11 - REUNIONS DE CHANTIER.


L'Entrepreneur ou son représentant est tenu de se rendre personnellement aux
convocations de l'Administration et d'accompagner les représentants de cette dernière
sur les chantiers lors des visites périodiques et de leur donner les explications
sur les travaux. La périodicité des visites est fixée par l'ingénieur
d'Arrondissement ou par, l'ingénieur Subdivisionnaire qui pourront dans les mêmes
conditions fixer toute visite exceptionnelle sous préavis de vingt-quatre Heures. Il
sera dressé, pour chaque réunion, un procès verbal qui sera contresigné par
l'Administration et l’entrepreneur en fin de séance.

Dans le cas ou l'Entrepreneur est absent ou refuse de contresigner le Procès verbal,


celui-ci lui est notifié par ordre de service.

Ces procès-verbaux ‚tant appelés à remplacer autant que possible les échanges de
correspondances entre l'ingénieur d'Arrondissement, l'ingénieur Subdivisionnaire et
l'Entrepreneur, ce dernier veillera à y faire inscrire au fur et à mesure du
déroulement des travaux, ses observations, ses réclamations ou réserves.
Lors des visites de chantier, l'Entrepreneur est tenu de prendre toutes dispositions
pour rendre accessible la totalité des lieux d'opérations dans des conditions de
sécurité totale. Il devra faciliter toute opération de mesure et tenir à disposition
tout document nécessaire à la bonne conduite des travaux et toute fiche d'essai de
matériaux reçu sur le chantier ou mis en œuvre.

ARTICLE 12 - VALIDITE DES DOCUMENTS NON CONTRACTUELS.


En sus des stipulations de l'article 12 du C.C.A.G., l'Entrepreneur ne pourra
prétendre à aucune indemnité du fait des pertes ou dépenses imprévues résultant des
renseignements non contractuels contenus dans les dossier de consultation ou
recueillis auprès des agents de l'Administration.

ARTICLE 13 - EMBAUCHE DES OUVRIERS.


Les formalités et prescriptions d'embauchage des ouvriers sont celles prescrites aux
paragraphes 2 et 3 de l'article 16 du C.C.A.G.

ARTICLE 14 - ACCIDENTS - RESPONSABILITE DE L'ENTREPRENEUR.


En cas d'urgence l'Administration se réserve la possibilité d'intervenir sans mise en
demeure préalable, pour faire exécuter aux frais de l'Entrepreneur les travaux qui
lui paraîtront indispensables dans le but de sauvegarder tes propriétés riveraines ou
les ouvrages publics menacés de dommages.

L'Entrepreneur renonce à l'avance à tout recours contre l'Administration au sujet des


conséquences des accidents survenant dans les emprises de son chantier. Il doit se
substituer à l'Administration et la couvrir entièrement de tout recours qui peut lui
être intenté par un tiers du fait des travaux qui lui incombent.

Les sujétions imposées au présent article font partie des charges de I’ Entreprise et
l'Entrepreneur devra les supporter sans rémunération spéciale ni indemnité
quelconque.

L'Entrepreneur, pour se dégager de ses obligations, ne pourra invoquer la


méconnaissance ni des faits, ni des lieux.

ARTICLE 15 - STOCKAGE ET UTILISATION DE MATIERES DANGEREUSES.


L'Entrepreneur se procurera les explosifs et accessoires de tir et organisera leur
stockage suivant les lois et règlements en vigueur, au Maroc, sous son entière
responsabilité ; il en sera de même pour les carburants et autres matières
dangereuses.

ARTICLE 16 – PERSONNEL DE L’ENTREPRENEUR.


L'Entrepreneur doit avoir sur le chantier tout le personnel nécessaire possédant les
qualifications techniques requises pour mener à bonne fin l’exécution des travaux.
Ce personnel devra, en ce qui concerne l’ensemble de la maîtrise, faire l’objet de
l’agrément préalable de l’administration.

Le personnel utilisé devra être expérimenté et qualifié pour les taches qui lui
seront confiées.

Toute modification du personnel de maîtrise en cours des travaux devra être soumise
en temps utile à l’agrément de l’ingénieur d’arrondissement.

ARTICLE 17 – DELAI D’EXECUTION.


Le délai d’exécution des travaux commencera à courir à compter du lendemain du jour
de la notification de l’ordre de service prescrivant à l’Entrepreneur de commencer
les travaux.

ARTICLE 18 - PENALITES POUR RETARD.


A défaut par l'Entrepreneur d'avoir terminé les travaux dans les délais fixés par le
C.P.S. Titre II, il lui sera appliqué, sans préjudice des mesures qui pourraient être
prises par l'Administration en application de l'article 35 du C.C.A.G., une pénalité
fixée dans le C.P.S. Titre 11.

Le montant total des pénalités est plafonné à 10% du montant du marché y compris le
montant des avenants éventuels.

ARTICLE 19 - DESS&ER DE RECOLLEMENT.


Après la date de réception provisoire, si le C.P.S Titre II l'exige, l'Entrepreneur
remettra l'Administration un dossier de recollement. En complément de l'article 47
du C.C.A.G. la réception définitive ne pourra être prononcée qu'après la remise par
l'Entrepreneur et acceptation par l'Administration de ce dossier, de recollement. A
défaut l'ingénieur d'Arrondissement peut faire établir ce dossier de recollement aux
frais de l'Entrepreneur.

ARTICLE 20 - RETENUE DE GARANTIE


Une retenue de garantie d'un dixième (1/lO-ème) du montant des travaux sera opérée
sur les décomptes provisoires. Cette retenue de garantie cessera de croître
quand elle aura atteint sept pour cent (7%) du montant initial du marché augmenté. le
cas échéant, du montant des avenants.

ARTICLE 21 - RECEPTION PROVISURE


1 - La réception provisoire sera prononcée conformément à l'article 46 du C.C.A.G. à
l'issue des travaux. Elle ne pourra être prononcée que si ces travaux, répondent aux
conditions stipulées au marché.

2 - Pour l'application du § 1 de l'article 46 du C.C.A.G. l'Entrepreneur est tenu


d'aviser par lettre recommandée l'ingénieur d'Arrondissement dans les 15 jours avant
la date prévue par lui pour l'achèvement des travaux.

3 - L'Adminisiration procède aux opérations de réception provisoire de l'ouvrage dans


un délai de 15 jours suivant la date annoncée par l'Entrepreneur pour l'achèvement
des travaux.
La réception provisoire prend effet à partir de la date réelle d'achèvement des
travaux d–ment constat‚e par l'ingénieur Subdivisionnaire.
4 - La réception provisoire fait l'objet d'un procès verbal qui mentionne la date
réelle d’achèvement des travaux.

5 - Si les omissions, imperfections ou malfaçons constatées ne permettent pas de


considérer les travaux comme achevés et de les réceptionner, notification en est
faite à l'Entrepreneur par ordre de service qui vaut Injonction d'exécuter ou de
terminer les travaux incomplets, ou de remédier aux imperfections et malfaçons.

6 - En complément des dispositions du paragraphe 3 de l'article 22 du C.C.A.G. si


certains ouvrages ou parties d'ouvrages ne sont pas entièrement conforme aux
spécifications du marché, sans que les imperfections constatées soient susceptibles
de porter atteinte à la sécurité, au comportement, à l'utilisation des ouvrages,
l'ingénieur d'Arrondissement pourra eu égard à la faible importance des imperfections
et aux difficultés que présenterait la mise en conformité, renoncer à ordonner la
réfection des ouvrages jugés de moindre valeur moyennant l'application d'une
réfaction sur les prix.

Si l'Entrepreneur accepte la réfaction, la réception provisoire est prononcée les


imperfections qui ont motivé la réfaction se trouvent couvertes de ce fait.
Dans le cas contraire, l'Entrepreneur demeure tenu de réparer ces imperfections, sans
pouvoir, tirer argument de la proposition de réfaction sur les prix qui lui a été
faite.

ARTICLE 22 - DELAI DE GARANTIE.


A défaut de stipulation expressément prévue au C.P.S. Titre II le délai de garantie
est fixé à un an à dater de la réception provisoire quelle que soit la nature des
travaux.

Pendant la durée de ce délai, l'Entrepreneur, sans qu'il y soit, invité par


l'Administration, devra réparer à ses frais exclusifs et après avoir recueilli
l'agrément de l'ingénieur d'Arrondissement toutes malfaçons constatées sur les
travaux qu'il aura exécutés. Il devra en outre effectuer les opérations d'entretien
mises … sa charge par le C.P.C. ou le C.P.S. Titre II. Faute par lui d'y procéder il
devra se soumettre aux injonctions de l'ingénieur d'Arrondissement dans le délai qui
lui sera fixé. Passé ce délai, l'Administration y procédera de droit par tout
moyens qu'elle jugera utiles et ce, aux frais de l'Entrepreneur, Les dépenses qui en
résulteront seront prélevées sur les sommes restant d–es ou … d‚faut sur le
cautionnement définitif sans Préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d'insuffisance.

ARTICLE 23 - RECEPTION DEFINITIVE.


1 - A l'expiration du délai de garantie défini à l'article 22 ci-dessus il sera
procédé à la réception définitive des, travaux conformément à l'article 47 du
C.C.A.G.

2 - La réception définitive est effectuée à la diligence de l'Entrepreneur qui, au


plutôt, dans les trente jours précédent l'expiration du délai de garantie, doit en
faire la demande, par lettre recommandée adressée à l'Ingénieur d'Arrondissement.

3 - L'ingénieur d'Arrondissement doit se prononcer sur la réception définitive dans


les soixante jours qui suivent la date de réception de la demande de l'Entrepreneur.

4 – Si L'ingénieur d'Arrondissement refuse de prononcer la réception définitive il


doit motiver son refus et fixer la date à laquelle les travaux de réception des
ouvrages défectueux doivent être achevés.
Dans ce cas, les dispositions des alinéas 2 et 3 ci-dessus s'appliquent, par
référence à cette dernière date, dans les mêmes conditions qu'à la date initiale
d'expiration du délai de garantie et ce dernier est prolongé jusqu'à la date à
laquelle la réception définitive aura été prononcée.

ARTICLE 24 - REGLEMENT DES CONTESTATIONS.


En cas de contestation entre l'Administration et l'Entrepreneur il sera fait recours
à la procédure p‚vue par les articles 50 et 51 du Cahier des Clauses Administratives
Générales (C.C.A.G.)Si cette procédure ne permet pas le règlement du litige, celui-ci
sera soumis à la juridiction marocaine compétente statuant en matière Administrative,
conformément à l'article 52 du Cahier des Clauses Administratives Générales C.C.A.G.

Vous aimerez peut-être aussi