HORAIRES et INTENTIONS de MESSES Paroisse Ste Marie des Vignes : n°06/2018

Semaine du samedi 3 Février au dimanche 11 Février 2018

Messe en familles Dimanche 4 Fév.: 5ème Dimanche du Temps Ordinaire-Année B
Samedi 3 Fév. Marie et Claudius JACQUET
18h00 Le Perréon
Paul CHOPIN et les défunts de sa ******************************************************************
Baptême :
famille
Dimanche 4 Fév. Daniel GOUTIN
René DEROCHE (messe 3ième
9h00 Denicé anniversaire) Le 10 Février à Denicé à 10h30 :
5ème Dimanche du Marie Andrée THUREL
Temps Ordinaire Salles en B. Léa VIVIER-MERLE (Cogny)
10h30
Conscrits Maëlys VIVIER-MERLE
Mardi 6 Fév. 18h30 Denicé
Funérailles :
Mercredi 7 Fév. 15h00 Blacé Courajod
Jeudi 8 Fév. 8h30 Denicé Ont été accompagnées à la maison du Père
Vendredi 9 Fév. 8h25 Les Oullières
- Vendredi 2 Février à Odenas: Germaine GIRAUD (75 ans)
Charentay
Samedi 10 Fév.
10h00 Claudia CARDIN - Samedi 3 février à Denicé : Claudette POLOSSE (89 ans)
Conscrits
18h00
La Varenne Familles BEROUJON-FERRANT
Messe des brancardiers et des
Denicé hospitaliers
9h00 ■ Samedi 3 Février de 14h à 16h : Bibliothèque religieuse à Charentay
Danièle DELORME ■ Samedi 3 Février de 10h à 12h : Rencontre de tous les groupes de
Messe des brancardiers et des
l’aumônerie au Perréon
hospitaliers
Dimanche Equipe visite des malades
■ Mardi 6 Février à 20h30 : Partage d’évangile à l’ancienne cure de Charentay
11 Février Familles BEROUJON-TACHON ■ Mercredi 7 Février de 13h30 à 17h00 : Rencontre CM2 « Jésus pain de
6ème
Dimanche du Noëllie et Rémy DUMONTET vie»
Les Pauline et Antoine CARREYVE, ■ Mercredi 7 Février à 20h30 : Préparation messe en familles aux Oullières
Temps Ordinaire 10h30 Oullières Marie et François TACHON ■ Samedi 17vrier de 14h à 16h : Bibliothèque religieuse à Charentay
Marcelle POMERET – familles
DUSSARDIER-PARDON-RAMUET
Familles MINGRET- ALLIOD
Geneviève et Bernard CHAPELLE et
leur famille Une soirée pour échanger sur la pauvreté dans
Julie et Louis MOREL
Du lundi au samedi de 9h00 à 11h00
notre région est organisée à la salle des fêtes des
30 Rue de la Cristale
69460 St Etienne des Oullières
Oullières ce vendredi 16 mars à partir de 20h00
Téléphone : 04 74 03 40 88
paroisse-saintetienne@orange.fr
La première lecture de ce dimanche, dans la bouche de JOB parle du mal, de la
souffrance devant lesquelles l’homme de tous les temps se casse le nez ...
le Père Maurice Bellet comme chrétien et homme de foi nous propose une réflexion à
ce sujet:
« La part d'ombre de ce qui est vivant
Pourtant, il demeure que la souffrance fait partie de la vie humaine.
Autant il est suspect de disserter sur le sens de la souffrance, autant il reste vrai
que le pur et systématique refus de la souffrance mène à l'impasse.
Il n'y a pas d'existence humaine sans renoncement, sans "castration"
même, pour reprendre le mot de Françoise Dolto, évoquant ces passages que le
petit d'homme doit faire pour advenir à lui-même.
Et qui pourrait ignorer qu'il n'y a pas d’œuvre, de création vraie sans les
douleurs de l'enfantement? La femme peut enfanter sans douleur (éliminons la
souffrance !).
Mais quelle mère, quels parents ont pu élever des enfants sans qu'à un
moment ou un autre ces enfants aient été leur douleur? Il n'y a pas de relation
humaine, y compris d'amour, spécialement d'amour, qui puisse éviter les tensions,
les malentendus ou même le déchirement.
Il y a bien une tendance, en notre société, à éliminer cela même. Mais,
paradoxalement, tous ceux qui travaillent contre la douleur, soignants,
thérapeutes, gens engagés dans la lutte contre l'injustice, la guerre, etc., tous
ceux-là connaissent la présence de ces souffrances. Et dans leur propre vie. À
commencer par la souffrance de ne pouvoir faire mieux qu'ils ne font.
Mais ce sont, si j'ose dire, des souffrances immanentes à la vie ; elles sont
comme l'ombre inévitable de ce qui est vivant. Or, il est des souffrances d'autre
nature, qui sont de pures destructions, des échecs massifs, des ruines de vies. Je
les qualifierai d'inextricables: parce qu'il n'y a pas d'issue, parce qu'on y est
enfoncé dans l'impossible, dans l'invivable.
Des régions où la parole est morte
Ce n'est pas seulement à cause de ceci ou cela, car c'est toujours en
relation avec celui qui pâtit, sa personnalité, son histoire, son assurance ou sa
détresse intérieures: le même échec qui pour l'un est un épisode, voire un
tremplin, est pour l'autre une chute dans une ténèbres sans fond.
Quiconque a un peu d'expérience sait à quel point le "thérapeute" peut
être impuissant : c'est à chacun de sortir du gouffre, s'il y est tombé, et nul ne
peut ici juger autrui ni décider pour lui. Au surplus, il y a des situations si
violentes (camps de la mort, horreurs des guerres civiles, tortures, famines...)
qu'on se demande comment il se trouve des êtres humains pour y "tenir". Ils
ont toute notre admiration.
Mais les autres ? Tous ceux qui, même tirés de là, gardent une
blessure si profonde que la ténèbre finit par gagner la partie, comme chez ce
religieux brésilien, torturé en son pays, réfugié en France parmi ses frères - et
suicidé ? Qui osera dire une parole sur lui ? Qui peut dire quoi que ce soit sur
les camps d'extermination ? C'est la région du silence, du grand silence. Ici,
la parole est morte.
C'est pourquoi l'idée que ce résidu résistant de la souffrance - que le
soin et la lutte pour la justice n'atteignent pas - pourrait être le lieu où
s'entende enfin une parole qui ose dire le sens de ce sur quoi nous sommes
sans pouvoir, cette idée-là risque de paraître à nos contemporains
particulièrement insupportable.
La foi, lieu d'épreuve
Et si maintenant j'essaie en chrétien, en homme de foi, de me situer là-dedans,
que dirai-je ? Que ferai-je ? Il y a en tout cas quelque chose que je ne dois
pas faire : c'est parler et agir comme si nous n'en étions pas là, comme si la
pure répétition d'un langage chrétien déclaré traditionnel (l'est-il vraiment ?)
nous dispensait d'éprouver ce qu'éprouvent les hommes de ce temps.
On dira que c'est ouvrir une perspective plutôt rude, puisque la foi, au lieu
d'être immédiatement consolation, peut devenir lieu d'épreuve. Mais qui a dit
que la foi était sans souffrance ? » Père Maurice Bellet
du site la Croix