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ARTICLE

TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR
Techniques L’expertise technique et scientifique de référence
de l'Ingénieur

p2645
tba635
Spectrométrie
Points particuliersde
de masse - Principe
l'installation et de
et appareillage-
l'environnement

Date de publication : 12/09/2014


01/12/2010
Par :
Guy BOUCHOUX
Professeur à l’université Paris XI (Orsay), École Polytechnique, DCMR, Palaiseau

Michel SABLIER
Chargé de recherches au CNRS, École Polytechnique, DCMR, Palaiseau

Guy BOUCHOUX
Professeur à l’université Paris XI (Orsay), École Polytechnique, DCMR, Palaiseau

Michel SABLIER
Chargé de recherches au CNRS, École Polytechnique, DCMR, Palaiseau

Cet article fait partie de la base documentaire :


Mesures - Analyses
Techniques du bâtiment : Les échafaudages et les moyens de levage
Dans le pack : Techniques
Mesures - Analyses
du bâtiment : préparer la construction
et dans l’univers : Technolgies de l’information
Construction

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Points particuliers de l’installation


et de l’environnement

I – Protection de la grue à tour................................................................... TBA635 - 8


II – Exploitation de l’appareil...................................................................... — 9
Annexe 1 — 15

installation de grues à tour nécessite la prise en compte de nombreux


L’ aspects techniques, notamment ceux relatifs aux efforts horizontaux ou
verticaux, lors du levage et du mouvement. Leurs valeurs sont calculées sur la
base de la notice du constructeur et impactent le choix des fondations et du
chemin de roulement, mais aussi le mode de fixation du rail et le type de lon-
grines retenues. Les dispositifs en extrémités de voies, butoir fixe, interrupteur
de fin de course, imposent des précautions particulières ; l’alimentation élec-
trique et la mise à la terre de la grue doivent répondre aux normes en vigueur.
Entre des aspects aussi variés que la détermination du lest de base, le rehaus-
sement d’une tour, la priorité des grues en exploitation, les prescriptions et
consignes d’installation, de manutention et d’exploitation sont à suivre avec
rigueur.
Une grue à tour est un appareil performant mais fragile. Le personnel qui
l’approche, grutier, chef de manœuvre, élingueur, doit être formé, compétent,
responsable pour ne jamais transgresser ces règles en vue d’un éventuel gain
de temps ou d’une facilité de travail.
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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Les efforts à prendre en compte – La hauteur minimale sous palonniers…) et les dimensions des colis, hauteur majorée
crochet est la somme des hauteurs de tous les éléments indé- d’une garde de 2 m au minimum (cf. Fig. 1).
pendants, y compris les apparaux de levage (élingues,

H2

H1

2m

H0
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Fig. 1 : Hauteur minimale sous crochet.

Il est nécessaire de bien étudier l’installation pour éviter les • Les efforts verticaux ayant pour origine :
risques dus aux efforts de levage et de mouvement.
– la masse de la grue ;
Les efforts sur les chemins de roulement des GME instal- – la masse des charges ;
lées sur des voies – Il faut noter : – l’action du vent.

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

• Les efforts horizontaux longitudinaux ayant pour origine :


– tous les efforts de freinage, tous les mouvements y compris
l’action du vent.
• Les efforts horizontaux transversaux ayant pour origine :
– le freinage ;
– les mouvements du chariot ; Grande hauteur
– les mouvements d’orientation de la flèche ;
– l’action du vent.
• Les valeurs de ces efforts calculées grâce à la notice du cons-
tructeur pour les principales hypothèses d’emploi suivantes :
– appareil utilisé sous la charge de service Pm ;
– appareil en épreuve sous une charge statique de valeur 1,33 Pm ;
– appareil en épreuve dynamique de 1,10 Pm ;
– appareil à l’arrêt avec vent maximum.
Les valeurs les plus importantes sont retenues pour la consti-
tution du chemin de roulement et permettent de connaître les
contraintes transmises au sol de fondation du chemin de
roulement.
Fondations de la voie – Il en résulte que les fondations d’une
voie de grue à tour mobile (ou de l’assise d’une grue à tour
fixe), doivent être considérées comme une fondation
d’ouvrage définitif (qui sera démolie en fin de chantier), d’où Fig. 3 : Soutènement de grande hauteur.
la nécessité d’une étude préalable pour la connaissance des
caractéristiques du terrain. Remarque
Si la voie est installée en bordure de fouille, il est nécessaire Sont à proscrire les couvre-joints faits avec des fers plats qui
de créer un soutènement du talus, grâce, pour de faibles hau- entraînent des désordres lors de l’utilisation de la grue.
teurs, à des butons (cf. Fig. 2), ou pour de grandes hauteurs,
à des tirants (cf. Fig. 3). Longrines support de voies – Il existe trois types de lon-
grines supports de rail, décrits ci-après :
Rails sur longrines en béton – Les longrines sont des
poutres en béton armé de section le plus souvent rectangu-
laire, préfabriquées ou coulées en place. Pour une meilleure
utilisation et transmission des charges, une fourrure en bois
mince peut être placée entre le béton et le patin du rail. En
Faible hauteur cas de tassement, un changement de fourrure permet le rele-
vage du rail (cf. Fig. 5).
La fixation du rail sur la longrine se fait généralement par des
crapauds et des tiges filetées noyées dans le béton lors du
bétonnage, ou des douilles posées au bétonnage ou dans les
moules des longrines si celles-ci sont préfabriquées. Le joint
entre deux longrines peut être assuré par :
– des couvre-joints métalliques boulonnés ;
– des broches de jonction de fort diamètre ;
– un tronçon armé dans le béton de fondation ;
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– tenons et mortaises (coût élevé).


Fig. 2 : Soutènement de talus de faible hauteur.
Cas des longrines préfabriquées – Dans ce cas, des entre-
toises métalliques sont nécessairement posées entre les deux
Voie de roulement – Celle-ci doit être parfaitement plane et longrines préfabriquées, de préférence au droit mais aussi de
horizontale, stable au roulement avec un dénivelé à chaque part ou d’autre des joints des longrines (cf. Fig. 6 et 7).
joint équivalent au maximum à 1/100e du diamètre du galet.
La largeur du champignon, à respecter obligatoirement, est Remarque
déterminée par le constructeur. Généralement sont prescrits Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de décaler
des rails de voie ferrée normale, mais : le joint de rail par rapport au joint de longrine.
– toute la voie doit être construite avec le même type de rails ; Les longrines en béton armé coulées à pleine fouille sur un
– l’usure de tous les coupons doit être égale. béton de propreté sont recommandées pour leur rigidité au
droit du joint entre coupons de rails.
Joints et éclisses de rails – Il est recommandé de couper
les rails à 45° pour éviter les chocs lors du passage des galets Rails sur longrines métalliques – Les longrines sont alors
sur le joint (cf. Fig. 4). Le jeu entre les rails doit avoir une constituées de poutrelles profil « H », ou de poutres compo-
valeur inférieure au 1/100e du diamètre des galets. sées, ou de tôles pliées. Dans ces cas, des raidisseurs d’âmes
soudées sont à mettre en place.
La jonction entre rails doit se faire au moyen d’éclisses lami-
nées correspondant au profil du rail employé. Le serrage entre Les longrines peuvent reposer sur des semelles en béton
le champignon (partie haute du rail) et le patin (partie basse coulées en place sur un béton de propreté ou sur des dès en
du rail) établit la continuité de la résistance mécanique du rail. béton préfabriqués (cf. Fig. 8).

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Fig. 4 : Éclissage.

Les rails peuvent également reposer sur des traverses et blo-


chets sur assise en ballast.
Les rails dont la sous-face est un large patin peuvent reposer
sur un lit de sable.
Dans le cas de traverses ou de blochets en bois, la fixation
des rails est réalisée par des tire-fond (cf. Fig. 9)
Dans le cas de longrines en béton la fixation des rails peut se
faire avec des douilles d’ancrage avec des boulons ou des
tire-fond avec une garniture type cheville.

Remarque
Les joints des longrines métalliques doivent reposer sur un
milieu de travée ou d’un dé en béton.
Un couvre-joint d’âme boulonné complète le dispositif en
reconstituant la continuité mécanique des éléments assemblés.
Rails sur longrines en bois – Ce type de pose décline depuis
les années 1975, car utilisé pour des grues de puissance
moyenne. Les GME de puissance moyenne sont remplacées
par des GMA.
Fig. 5 : Fixation du rail sur la longrine.
Les longrines en bois peuvent reposer soit :
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– sur une semelle en béton coulée en place ;


– sur du ballast par l’intermédiaire de traverse et blochets.
Le rail est fixé sur la longrine par des tire-fond vissés contre les
patins, ou au mieux par des crapauds fixés par des tire-fond.
L’écartement est maintenu par des traverses fixées aux lon-
grines par des cornières tronçonnées, percées de trous.
Les blochets sont espacés en fonction de la résistance du terrain.
Une traverse plus large est disposée à la jonction de deux lon-
grines pour assurer une meilleure transmission des charges.
Rails sur traverses et ballast – Cette solution couramment
utilisée pour les voies de chemins de fer n’offre pas une rigidité
suffisante pour les grues à tour.
Autrefois utilisée pour des grues de 15 tonnes/mètre, elle est
remplacée par des rails posés sur des longrines béton. Une
autre raison de l’abandon est la difficulté du bourrage du
ballast qui doit avoir une épaisseur de l’ordre de 2 décimètres.
Solidaires des rails, les longrines, poutres continues, assurent
Fig. 6 : Voies sur longrines préfabriquées. la transmission des efforts sur des points isolés (blochet).

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Fig. 7 : Entretoises posées entre deux longrines préfabriquées.


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Fig. 8 : Rails sur longrines métalliques.

Fig. 9 : Rails sur blochets en bois.

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Voies courbes – Le constructeur propose des solutions étu- • Un interrupteur de fin de course. Ce dispositif interrompt le
diées et il faut respecter la notice de construction, notamment courant de commande de translation en fin de voie tout en per-
les cotes d’écartement et le rayon de courbure des rails. mettant l’alimentation pour un déplacement en sens inverse
(cf. Fig. 9)
L’utilisation de ballast est à proscrire, les longrines doivent
reposer sur une assise en béton. Lors des mouvements de la • Un interrupteur de « surcourse ». Ce dispositif ouvre le circuit
grue, des efforts latéraux horizontaux s’ajoutent aux efforts sur de puissance des moteurs de translation et condamne l’appareil
un rail rectiligne. à s’arrêter. La remise en marche ne peut se faire qu’après sup-
pression du défaut dans le dispositif de fin de course. Ce défaut
En résumé – Les voies construites sur ballast longrines en
peut être le collage du contacteur de fin de course, la défaillance
bois ou préfabriquées doivent être remises à niveau fréquem-
du circuit de commande… Pour éviter tout déclenchement
ment. Les voies établies sur « fondations rigides » (longrines
intempestif, le dispositif de « surcourse » doit être placé à une
coulées en place ou béton de répartition) ne demandent qu’un
distance du fin de course supérieure à la longueur de freinage de
entretien minime, ont une grande stabilité et leur coût est plus
la grue (cf. Fig. 10). La remise en service de la translation ne
économique).
peut être faite que par une personne qualifiée.
Les équipements annexes – Des dispositifs en extrémités de
voies doivent éviter que la grue ne sorte des rails en bout de • Un butoir fixe ou élastique. Placé à une distance telle du « sur
voie, et de l’arrêter sans que soient transmis dans l’ossature course » que la grue s’arrête avant de l’atteindre si le butoir est
des efforts excessifs. rigide, ou vienne le heurter à une faible vitesse si le butoir est
élastique. Le butoir doit toujours être placé au minimum à un
Ces dispositifs comprennent : mètre de l’extrémité du rail (cf. Fig. 11).

1m b a b a Zone d’arrêt normal

Butoir
fixe

Rampe

a : distance de freinage b : distance de garde Fin de course a+b Surcourse

Fig. 10 : Interrupteurs de course et de surcourse et butoir fixe.

Remarque
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L’interrupteur de fin de course, est un dispositif de sécurité,


il ne doit pas servir à arrêter la grue en service normal. Le
grutier doit arrêter la grue avant que la fin de course se
déclenche.
Les butoirs élastiques ou amortisseurs sont employés pour les
grues de faible capacité, sous réserve que le constructeur le
préconise, car ces amortisseurs doivent pouvoir arrêter la grue
sans dommage pour elle.
Pour les grues de capacité moyenne, il peut également être
utilisé en association avec un butoir fixe, une boîte à sable,
mais cette boîte à sable nécessite un entretien permanent.
Alimentation électrique de la grue – L’alimentation élec-
trique de la grue doit répondre aux prescriptions de la norme
NF C 15-100, en particulier et aux prescriptions des normes
C en vigueur. L’armoire d’alimentation est la plupart du temps
placée en bordure de la voie (cf. Fig. 12).
Un interrupteur omnipolaire à pouvoir de coupure appropriée
pour couper l’alimentation de la grue doit être placé à l’origine
Fig. 11 : Butoir placé à 1 m de l’extrémité de la voie. de la canalisation souple.

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Fig. 12 : Installation électrique de la grue.

Lors des travaux d’entretien notamment, l’interrupteur doit


pouvoir être verrouillé en position d’ouverture.

Le câble à utiliser, fonction des hypothèses de travail, est pres-


crit par le fabricant de la grue, en particulier la section des
conducteurs. Le câble doit comporter obligatoirement un con-
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ducteur de protection dont l’isolant doit être de couleur vert jaune


et avoir une section égale à celle des conducteurs de phase. Conducteur de protection
L’ensemble doit être choisi dans une série résistante aux dégra- couleurs : jaune et vert
dations mécaniques (cf. Fig. 13). Il doit aussi être protégé, par
différents moyens : enrouleur à rayon fonction du diamètre du
câble, auget dont la hauteur des côtés sera supérieure au dia-
mètre du câble (cf. Fig. 14) et, lorsqu’il est enterré, contre toute
détérioration de son isolant par un filet de couleur déterminée.
Il est relié à une extrémité, à la masse de la grue et, à l’autre
extrémité, à une prise de terre ou au réseau de prise de terre
établie sur le chantier.
La prise de courant sur l’armoire doit être du type protégé contre
les intempéries et les chocs, et être équipée d’un système anti-
retrait lorsque le câble est sous tension (cf. Fig. 15).
L’armoire doit être protégée par un dispositif de coupure de tous
les conducteurs actifs et sensibles au courant de défaut. Ce dis-
positif doit entrer en fonction dès qu’une différence de potentiel
supérieure à 24 V apparaît entre les masses métalliques de la
grue, d’une part et, d’autre part, l’environnement (sol, rails,
Fig. 13 : Alimentation avec conducteur de terre.
murs…).

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

ou tresses en cuivre d’une section au moins égale à 28 mm2


boulonnés ou brasés sur les rails. Les conducteurs de terre
ou d’éclisses devant être boulonnés doivent être équipés de
cosses soudées ou à serrage.

Fig. 14 : Auget de protection.

Fig. 16 : Éclissage électrique.

Remarque
• Le conducteur reliant les rails à la prise de terre doit avoir
au minimum la même section que le conducteur d’éclissage.
Fig. 15 : Prise et fiche. • Les prises de terre sur lesquelles les conducteurs de pro-
tection des rails sont branchés doivent être interconnectées.
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Remarque
• Si la grue est équipée d’un enrouleur, le conducteur de
protection sera relié à la quatrième bague du collecteur, afin I - PROTECTION DE LA GRUE À TOUR
de réaliser la mise à la terre des masses de la grue.
• Le conducteur neutre du secteur d’alimentation ne doit ja-
mais être utilisé comme mise à la terre. Installée à poste fixe par vent violent et à mât tournant –
Les ancrages doivent être conformes à ceux préconisés par
Mise à la terre de la voie – La grue doit être reliée à la terre le constructeur, en s’assurant de la vitesse limite du vent que
simultanément par : le constructeur a pris dans son calcul. Cette indication doit se
trouver dans la notice remise par le constructeur. L’assise du
– un conducteur de protection distinct des autres conducteurs,
bâti est dans la plupart des cas une dalle de béton armé sur
mais en même temps solidaire des autres conducteurs ;
laquelle sont fixés les ancrages du bâti lorsque le vent a une
– les rails de la voie. vitesse supérieure à la vitesse limite de service.
Les rails doivent être éclissés électriquement afin de court-cir-
cuiter la résistance électrique due aux éclisses mécaniques. L’accès à l’enceinte de la partie tournante doit être interdit par
une barrière de 1 m.
L’éclissage électrique doit (cf. Fig. 16) :
Installée à poste fixe par vent violent et à mât fixe –
– ne jamais être fixé sur les boulons de l’éclissage mécanique ; Lorsque la hauteur de montage est inférieure à la hauteur
– être réalisé par des conducteurs en acier d’une section au d’autonomie, la grue est installée sur un tronçon de voie en
moins égale à 50 mm2 soudés sur les rails, ou par des câbles respectant les consignes du fabricant.

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Lorsque la hauteur de montage est supérieure à la hauteur translation, la grue risque de heurter les butoirs et de se
d’autonomie, l’installation se situe hors du cadre d’utilisation renverser.
normale des grues de série. Il faut consulter le constructeur
pour les dimensions et la masse de l’assise, ainsi que la posi- Les grues calculées suivant la norme NF E 52-081
tion des ancrages. d‘octobre 1975 doivent résister à un vent de 110 km/h. La
vitesse du vent dans les normes précédentes était de 80 km/h.
Grue à tour mobile sur rails par vent violent – Lorsque la
violence du vent oblige la mise hors service de la grue, il faut Les moyens de stabilisation complémentaires de la grue
maintenir son équilibre. Si le vent réussit à entraîner la grue prévus par le constructeur doivent pouvoir être mis en place
sur sa voie de roulement malgré le blocage du mouvement de rapidement (cf. Fig. 17).

Grue en service

Grue hors service

Fig. 17 : Moyens de stabilisation de grues.

Voisinage des lignes électriques – Une partie quelconque II - EXPLOITATION DE L’APPAREIL


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d’un appareil de levage ne doit jamais se trouver à une dis-


tance de moins de :
Le lest de base – C’est, en général, un empilage de blocs de
– 3 m si la tension de la ligne est inférieure à 50 000 volts ; béton, soigneusement rangés et solidement fixés sur le bâti.
– 5 m si la tension de la ligne est supérieure à 50 000 volts. Leur poids total doit correspondre exactement à celui défini
par le constructeur pour une hauteur de mât donné. Il ne suffit
Pour permettre la mise en girouette de la flèche, la grue doit pas de calculer le volume de béton avec une densité
être montée à une hauteur telle que le crochet de la grue en moyenne, mais de vérifier le poids de quelques éléments pour
position haute surplombe la ligne à une distance verticale supé- approcher au mieux le poids défini par le constructeur
rieure aux distances minimales réglementaires (cf. Fig. 18). (cf. Fig. 21 et 22).
Montage et démontage – Quel que soit le type de grue, GME
Bien souvent, l’entreprise est tentée d’augmenter le poids du
ou GMA, le montage est une opération délicate.
lest, pour augmenter la hauteur du mât au-delà de sa hauteur
Le chef monteur doit respecter le mode opératoire prévu dans d’autonomie. Aucune extrapolation de ce genre ne peut se
la notice, et s’opposer à toute modification du montage faire sans avoir l’accord du constructeur car le résultat obtenu
(cf. Fig. 19 et 20). est bien souvent une fatigue anormale de la structure.

Le chef monteur doit s’assurer, avant tout début de montage Les manutentions – Elles doivent être organisées et pour
que le matériel est en parfait état de conservation, notamment cela déterminer des zones de livraison pour décharger les
les vis et écrous de télescopage, les vérins hydrauliques… camions et transférer vers les zones de travail, les zones
d’atelier et les zones de stockage, sans oublier que le chantier
Les vérifications sont définies par l’arrêté du 16 août 1951. est en trois dimensions.

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5
m
5m

m
5
> 50 000 Volts

3
m

3m
m
3

< 50 000 Volts

Fig. 18 : Distance minimale d’approche d’une ligne électrique en fonction de la tension.


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L’équipe de manutention se compose du grutier, du chef de La tendance actuelle est de supprimer les grues à tour sur rails
manœuvre et du (ou des) élingueurs, qui doivent avoir reçu une pour plusieurs grues à poste fixe.
formation à la manutention et à l’élingage. L'article TBA 655 est
consacré à leurs compétences et leurs bonnes pratiques. Il faut établir une priorité : la grue la plus basse est prioritaire, puis
la priorité des grues est définie selon un ordre de taille croissant.
Avec une grue à tour fixe ancrée sur son assise, les trois mou-
vements peuvent être effectués en même temps. Les grues doivent donc être de hauteur différente et la dis-
tance entre le crochet d’une grue et celle immédiatement
Avec une grue à tour mobile sur rails, il est préférable de lever
inférieure doit être au moins de 2 mètres.
une charge lorsque le chariot est près du fût car, lorsque la
charge est en bout de flèche, le balancement lors du levage
La meilleure solution pour éviter le heurt d’une flèche ou d’une
et du déplacement peut provoquer de grandes fatigues dans
contre flèche par le câble de levage ou la charge d’une grue
certaines pièces comme, par exemple, le mécanisme d’orien-
plus haute est la suivante :
tation ou la flèche.
Cas des grues à zones d’action partiellement communes – – chacune des grues à tour est munie de fin de course d’orien-
Les grues à tour sont construites pour fonctionner isolément. tation suivie de surcourse ;
Sur les chantiers plusieurs grues peuvent être installées et – les dispositifs de « fin de course » agissent sur les commandes
leurs zones desservies se recoupent (cf. Fig. 23 et 24). Il faut des mouvements, les dispositifs « surcourse » agissent sur l’ali-
alors prévoir des dispositions et dispositifs pour éviter le heurt mentation électrique des moteurs d’orientations (comme les
d’une grue par un élément de l’autre. « surcourses » de translation).

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT


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Fig. 19 : Rehaussement d’une tour GME.

Ces dispositifs « fin de course » associés ne permettent que de position relative enregistrent la situation limite à partir de
le mouvement d’orientation de l’une des grues à tour que si laquelle les zones d’action interfèrent. À ce moment, les gru-
la zone de balayage de la flèche et de la contre-flèche est tiers sont avertis par une signalisation sonore et visuelle. Si la
dégagée par les autres grues. situation s’aggrave, les mouvements sont coupés (cf. Fig. 25).
L’industrie utilise des comparateurs, lesquels donnent le • L’équipement réduit suivant : chaque voie de roulement est
résultat recherché avec une fiabilité et une sécurité valables. équipée d’un détecteur de position. Les deux grues peuvent
travailler librement lorsque leur position relative détectée ne
A noter que lorsque les grues à tour sont installées à poste relève aucun risque. Dès que leur position relative marque un
fixe, les solutions techniques sont plus simples. risque, les détecteurs interdisent tout mouvement. Les condi-
tions d’exploitation sont limitées.
Solutions – Deux solutions peuvent s’appliquer pour les grues
à tour mobiles : Toute méthode basée sur une consigne aux grutiers n’est pas
valable : une erreur d’appréciation des angles et des distances
• Un équipement complet permettant de donner une priorité à et c’est l’incident ou l’accident.
l’une de deux grues, soit automatiquement, soit manuellement.
Les grues sont équipées d’un limiteur d’orientation et chaque Il faut savoir que le contrôle de l’application d’une telle consigne
voie de roulement est équipée d’un détecteur de position. Ainsi, doit être permanent et fait par un préposé ayant la connais-
les contrôles d’orientation entrent en jeu dès que les détecteurs sance, la compétence, et surtout l’autorité nécessaires.

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Fig. 20 : Élément permettant le rehaussement ou le démontage d’une grue à tour.


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Fig. 21 : Lest de base.

Entretien – L’entretien est la base de l’exploitation rationnelle – le réglage des principaux mécanismes de la grue ;
de toute grue à tour (cf. Fig. 26). – la vérification des câbles ;
– la vérification du serrage de certains boulons.
La notice technique du fabricant remise lors de l’achat ou lors
de la location contient les opérations d’entretien qui sont dif- Ces opérations ne peuvent être effectuées que par du per-
férentes d’une grue à l’autre. Elles doivent être suivies sonnel compétent ayant été formé pour ces tâches. Ce
rigoureusement selon les modalités prévues par le construc- personnel peut être de l’entreprise et avoir reçu une formation
teur. Ces opérations concernent : du constructeur ou d’une structure externe compétente en la
matière.

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Fig. 22 : Grue scellée dans le sol et lest de base. Fig. 23 : Site urbain, grues à zones d’action partiellement communes.

Ces opérations d’entretien ont un caractère de contrôle d’état


d’usure ou de conservation et, de ce fait, font partie des
examens et vérifications pouvant être réalisés lors du montage
de la grue, par le constructeur, le vérificateur ou une personne
compétente de l’entreprise (cf. Annexe 1).
Conclusion – Une grue à tour est un appareil performant,
utile, mais fragile si l‘on ne tient pas compte des prescriptions
d’installation et d’utilisation. Le personnel qui l’approche doit
être formé, compétent, responsable pour ne jamais trans-
gresser les prescriptions du constructeur pour un gain de
temps ou une facilité de travail toujours très hypothétiques
mais dangereux.

Fig. 24 : Grues à tour sur rails avec zones d’action partiellement communes.
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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Fig. 25 : Priorité des grues avec limiteur d’orientation.


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Fig. 26 : Vérification de la fixation de la couronne d’orientation.

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POINTS PARTICULIERS DE L'INSTALLATION ET DE L'ENVIRONNEMENT

Annexe 1

À vérifier avant l’opération d’entretien d’une grue à tour GME ou GMA


• Descendre le moufle pour décharger les poulies.
• Dérouler le câble de levage du tambour afin de l’examiner complètement, et s’assurer qu’il n’est pas enroulé dans l’autre sens.
• Inspecter toutes les ferrures du câble : cosses, brins morts, raccords et poulies.
• Inspecter toutes les parties du câble, en le nettoyant seulement pour faire l’inspection, et le regraisser après pour prévenir la corrosion,
le frottement et l’assèchement de l’âme du câble, l’usure, car le manque de lubrifiant peut l’endommager.
• Remplacer les câbles qui ont été utilisés à sec (sans graisse) ; en effet, l’œil nu ne peut pas détecter les défectuosités cachées.
• Le remplacement du câble ayant été jugé nécessaire :
– vérifier l’usure des roulements des poulies, l’état des brides et les gorges des poulies pour s’assurer de leur grosseur, de leur profil ;
– établir le programme de remplacement du câble pour éviter toute rupture ;
– ne pas confectionner d’élingues métalliques avec des morceaux de câble usagés.
• Comparer la longueur et le diamètre du câble aux dimensions initiales. Une défectuosité de l’âme du câble peut se traduire par un allon-
gement combiné à une réduction du diamètre.
• Inspecter visuellement la structure de la grue afin de s’assurer que les éléments de structure ne présentent pas de déformations, de
fissures ou de corrosions.
• Vérifier que des boulons ou des rivets ne sont pas desserrés.
• Vérifier que les pièces concernant les systèmes de freinage et d’embrayage ne présentent pas des signes d’excessives usures.
• Vérifier que les systèmes hydrauliques et pneumatiques ne présentent pas des fuites.
• Vérifier si les systèmes de commandes ne sont pas usés ou défectueux.
• Vérifier l’exactitude de l’indicateur de charge.

À ne pas oublier lors d’une opération d’entretien d’une grue à tour


• Amener la grue sur un emplacement où les réparations seront possibles.
• S’assurer que l’interrupteur principal situé sur l’armoire d’alimentation est ouvert et verrouillé.
• Placer sur l’interrupteur un écriteau : « NE PAS FAIRE DÉMARRER ».
• Placer des butées de rails si d’autres grues évoluent sur la même voie.
• Être équipé d’un EPI antichute.
• Avoir les mains libres de tout objet quand on monte ou descend l’échelle.
• Ne porter lors du déplacement que des outils positionnés sur une ceinture prévue à cet effet.
• Attacher les outils à la ceinture par l’intermédiaire d’une longe, afin de ne pas les laisser tomber.
• La zone sous la grue doit être dégagée et entourée d’une barrière pour éviter toute blessure par chute d’objet.
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• Remettre tous les capots, protecteurs et autres dispositifs de sécurité en place avant de quitter la grue.
• Inscrire toutes les inspections et réparations dans le registre de sécurité de la grue.

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