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des liquides
inflammables
Nouveau corpus
réglementaire
26 mars 2013
| Accidentologie
1432 Stockage
# déclaration : réservoirs enterrés (AM du 18/04/08), réservoirs aériens
et récipients mobiles (AM du 22/12/08)
# autorisation : réservoirs enterrés (AM du 18/04/08), réservoirs aériens
(AM du 03/10/10) et récipients mobiles (AM du 16/07/12)
# autorisation : -
Oui Oui
Oui AM du 22/12/08
s’applique
Oui Oui
Non
Entrepôt 1510 E ou A ?
AM du 03/10/10
Oui s’applique
Risques accidentels :
Incendie (réservoir et/ou rétention)
Explosion (réservoir ou nuage à l’air libre)
Rejets
Pollutions :
Eau et sol
Émissions de Composés Organiques Volatils
(COV) dans l’air
Hydrocarbures liquides
Typologie
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Rejets Incendies Explosions
Conséquences humaines
Pollutions
Conséquences économiques
Conséquences
Cause
réservoirs
cuvettes de rétention, caniveaux
installations annexes
Conséquences :
Cause probable :
Explosions suivies
d’un incendie dans un dépôt de
150 000 m³ de carburants
Capteurs inopérants
Erreurs opératoires
Importance de l’instrumentation
nombreux accidents liés à des capteurs défaillants
apport des moyens fixes de détection et d’extinction
< 100 m
Bassin de
confinement
Flux thermique
Siphon > 5 kW/m²
anti-feu
Entrepôt couvert
Zone de
collecte
1510 1510
(E ou A) (E ou A)
1510 (E ou A)
1432 (A)
Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
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POLLUTION DE L’EAU ET DU SOL
Rétention des récipients mobiles en entrepôt (3/3)
Dispositions principales :
Réductions renforcées :
pour les réservoirs contenant des LI dont la pression de vapeur
saturante à 20°C est supérieure à 50 kilopascals
lorsque le rejet de composés est supérieur à 200 kg par an pour les
émissions de COV ou mélanges de COV très dangereux pour l’homme
(cas des CMR de catégories 1 et 2, de certains composés halogénés
ou les composés visés à l’annexe III de l’AM du 2 février 1998).
Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
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EMISSIONS DE COV DANS L’AIR
Réservoirs aériens des sites industriels (3/5)
Réduction des émissions diffuses, dans le cas général :
Dans le cas d’une URV collectant plusieurs produits, la VLE est à calculer au
regard du liquide le plus volatil
Principe de « bulle » :
L’exploitant peut raisonner en émissions
globales de COV sur le site
• Il fixe ses propres actions de réduction
d’émission en fonction des installations
où cela lui paraît prioritaire (stockages,
postes de chargement et unités, le cas
échéant)
Toutefois, les émissions globales du site
ne dépassent pas celles qui seraient
atteintes par l'application de la
réglementation en vigueur (sur les
stockages et les autres installations du site
concerné)
Sont visé(e)s :
Uniquement les LI de catégorie B, à l’exclusion des carburants aviation essentiellement
l’essence (et ses dérivés)
Toutes les stations-service, à l’exclusion :
• des stations-service de débit inférieur à 100 m3 par an
• des stations-service de débit inférieur à 500 m3 par an et qui sont implantées dans une
commune de moins de 5000 hab, si elles sont à l’extérieur du périmètre d'un plan de
protection de l'atmosphère (PPA, article R 222-13 du CE)
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EMISSIONS DE COV DANS L’AIR
Réservoirs enterrés des stations-service (2/2)
EXPLOSION
INCENDIE (VCE/UVCE, Boil-over,
(réservoir, rétention) pressurisation, etc.)
PHENOMENES DANGEREUX
DISPERSION ATMOSPHERIQUE
(évaporation de flaque ou libération
instantanée (ruine), fumées incendie)
Feu de rétention
Feu d’entrepôt
A noter :
Toute cellule de LI doit être munie d’un tel
dispositif (pour les installations existantes, mise
en conformité pour mi-2014)
Avantage : fonctionnement quasi-immédiat
sans intervention humaine en cas de début
d’incendie, quel que soit le moment où il
survient, à la condition que le système soit
adapté au risque, régulièrement vérifié et
parfaitement entretenu
Choix du système dépend de la nature des LI
stockés, de leur contenant et des modes de
stockage qui ont été adoptés dans un volume
donné (rack, vrac, etc.)
A noter :
Par « dispositif présentant une efficacité
équivalente », il faut comprendre « autre
dispositif que ceux à haut foisonnement
(suivant la nature du risque) »
En terme d'efficacité, les dispositifs
généralement rencontrés couvrent une
surface incendiée maximale d'environ
250 m², pour un fonctionnement dans les
meilleures conditions (débit d'eau, débit
d’émulseur le cas échéant, etc.)
Explosion de réservoir
Non
Oui
Calcul des effets thermiques selon les Calcul des effets thermiques selon les
formules de l’annexe 1 de la présente formules de l’annexe 2 de la présente
circulaire ou du rapport Ω13 circulaire
Réservoir simple enveloppe non Réservoir simple enveloppe Réservoir double enveloppe -
stratifié stratifié détecteur de fuite
Avant remise en service d'une installation ayant fait l’objet d’une intervention portant atteinte à l’étanchéité d’un
réservoir : contrôle d'étanchéité du réservoir et de ses équipements annexes par un organisme agréé
Après toute intervention portant atteinte à l'étanchéité d'un réservoir ou d'un équipement annexe : contrôle
d'étanchéité par un organisme agréé
Tuyauteries enterrées non munies d'une deuxième enveloppe et d'un système de détection de fuite : contrôle
d'étanchéité tous les 10 ans par un organisme agréé
Tous les réservoirs simple enveloppe enterrés ou stratifiés : suivi hebdomadaire des mouvements de produits et
inspection du point bas de la fosse par l'exploitant
Modalités d’application :
Programme d’inspection mis en place sur l’ensemble du site avant
mi-2012
Différentes échéances pour les visites hors exploitation détaillées :
• dernière visite antérieure à 1986 : nouvelle visite avant fin 2012
• dernière visite en 1987 ou 1988 : nouvelle visite avant fin 2014
• dernière visite en 1989 ou 1990 : nouvelle visite avant fin 2016
• Aucune visite réalisée : visite avant le 16 novembre 2020
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INCIDENCES DU CLP SUR LA DIRECTIVE
SEVESO 3
60
55
Point éclair en °C
R10 Catégorie 3
Entretient
la combustion
23
21
R12 – F+
≤ 35 > 35 ≤ 35 > 35
Point d’ébullition en °C
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UN CHAMP D’APPLICATION PROFONDÉMENT
REMANIÉ
SB SH
P5a LIQUIDES INFLAMMABLES
Liquides inflammables, catégorie 1, ou
Liquides inflammables de catégorie 2 ou 3, maintenus
à une température supérieure à leur point d'ébullition, ou
Autres liquides dont le point d'éclair est inférieur ou égal à 60°
°C,
maintenus à une température supérieure à leur point d'ébullition 10 50
(voir note 12)
SB SH
a) essences et naphtes
b) kérosènes (carburants d'aviation compris)
c) gazoles (gazole Diesel, gazole de chauffage
- 2 500 25 000
domestique et mélanges de gazoles compris)
d) Fioul lourd
e) (…)