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Le beau livre de Luc Béraud, Au travail avec Eustache


(Institut Lumière / Actes Sud), est un autre Numéro
Luc Béraud reprend à zéro le cinéma de
zéro. Quand on écrit sur le cinéma et sur la personne
Jean Eustache de Jean Eustache, c’est en général pour entretenir et
PAR EMMANUEL BURDEAU
ARTICLE PUBLIÉ LE VENDREDI 27 JANVIER 2017 redoubler sa mythologie de cinéaste dandy et suicidé,
en faire des tonnes dans la volute et l'approximation,
mettre une bonne dose de complaisance mélancolique
à l’évocation des affres eustachiennes… Béraud, qui
a été l’assistant d’Eustache sur trois films, La Maman
et la Putain (1973), Mes petites amoureuses (1974) et
le premier volet, dit documentaire, d’Une sale histoire
(1977), fait l’inverse. Aucune poisse, fût-elle littéraire.
Pas un gramme de mythologie. Juste le récit étape
Photo prise par Pierre Zucca sur le tournage d’une des dernières
scènes de « Mes petites amoureuses ». Copyright : Sylvie Zucca. après étape de la fabrication d’une œuvre – augmenté
Assistant du cinéaste sur trois de ses grands films, Luc de quelques souvenirs, « pêle-mêle ».
Béraud publie Au travail avec Eustache (making of). Au départ, cela surprend. Le livre paraît d’abord plat,
Une approche à neuf de l’œuvre de l’auteur de La presque fade au regard d’une œuvre si brûlante. Puis
Maman et la Putain. Compte-rendu et entretien. le lecteur réalise que cette option est la meilleure que
En 1971, Jean Eustache réalise un « documentaire Béraud pouvait prendre : remettre Eustache au travail,
» qu’il décide d’appeler Numérozéro. Deux heures le montrer aux prises avec les difficultés quotidiennes
d’entretien autour d’une table entre le cinéaste et sa des tournages, refuser tout commentaire facile ou
grand-mère, Odette Robert. Deux caméras fixes, les enjolivant… Et donner ainsi la chance à ceux qui,
claps visibles à l’écran, le récit d’une vie à la fois selon la formule de Jean-Claude Biette, le tiennent
banale et rocambolesque… Tout le film est là, à pour le plus grand cinéaste français après Godard
l'exception d'un bref prologue – Odette rentrant des – après ne devant s’entendre qu'au sens temporel –, de
courses – dont Eustache a tenu à confier la réalisation le reconsidérer à nouveaux frais.
à un autre, le cinéaste espagnol Adolfo Arrieta, dont le La parution d’Au travail avec Eustache apparaît
nouveau film, Belle Dormant, est d'ailleurs visible en d’autant mieux venue, voire nécessaire, qu’à la
salle en ce moment. Cinémathèque française se tiendra au printemps une
Pourquoi Numéro zéro ? Parce que, traversant une nouvelle rétrospective intégrale, dix ans après celle du
grave crise et à deux doigts de tout laisser tomber, Centre Georges-Pompidou. Il est temps de reprendre
Eustache pensait qu’il fallait tout reprendre à zéro et
que ce film au dispositif quasi nul serait le point de
départ d’une nouvelle manière de faire du cinéma.
Après Numéro zéro viendrait donc Numéro un,
puis Numéro deux, etc., Eustache voulant désormais
procéder à la façon d’un artiste dont les films seraient
autant d’œuvres proposées au plus offrant… Ce
programme révolutionnaire resta sans suite, mais deux
ans plus tard, Eustache tournait La Maman et la
Putain, où le cinéma apparaît bien tel : recommencé
depuis l’origine, voué à l’enregistrement des us et
coutumes d’une tribu, en l’occurrence celle de Saint-
Germain-des-Prés au lendemain de Mai 68.

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Eustache à zéro. Mediapart a rencontré Luc Béraud, pas le film qui, sorti entre les deux tours de
pour l’interroger sur ses souvenirs et l’écriture de ce l’élection de François Mitterrand, n'a pas été mis
making of. sous les feux de l'actualité. Mon troisième long
métrage est complètement raté. Pour soulager ma
conscience de cinéphile je guette l'incendie du hangar
où doivent rouiller ces boîtes. Déçu et honteux de
m'être fourvoyé, j'ai eu l'opportunité de tourner une
adaptation nouvelle pour la télévision de Monsieur
Ripois, écrite avec Emmanuel Carrère, et le film étant
plutôt réussi et très différent de celui de René Clément,
j'ai pu par la suite tourner 22 films de télévision dont
beaucoup me tiennent à cœur.
Mais aujourd'hui, cette télévision-là n'a plus cours et,
comme tous les camarades de ma génération, je suis
interdit de séjour sur les chaînes. Mon dernier film date
de 2010. J'ai voulu refaire un film de cinéma mais,
réalisateur oublié des circuits de production, je n'ai
pas réussi à trouver un producteur. Heureusement, on
Deux images de «La Maman et la Putain» (1973), de Jean Eustache. me fait encore confiance comme scénariste et j'ai des
Aux dernières pages d’Au travail avec Eustache, on travaux en cours. Car parallèlement à ma carrière de
peut lire : « Longtemps j’ai reculé l’écriture de ce réalisateur, j'ai coécrit une vingtaine de scénarios pour
livre et, aujourd’hui que je n’arrive plus à faire des des films de Claude Miller, Jean-Claude Brialy, Yves
films, je tire de moi ces souvenirs. » Pouvez-vous Boisset, Bernard Stora, Anne Le Ny, Alain Jessua et
résumer votre parcours ? Quelle est votre situation quelques autres…
aujourd'hui ? Des sentiers escarpés
Luc Béraud : Après avoir été une dizaine d'années
assistant réalisateur et avoir eu la chance – ou
le mérite – de ne travailler principalement qu'avec
des gens que j'admirais (dans l'ordre : André S.
Labarthe, Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet,
Jean Eustache, Jacques Rivette et mes amis, Patrice
Leconte et Claude Miller), j'ai réussi à faire à 32
ans mon premier long métrage. J'avais réalisé avant,
Premier plan de « Mes petites amoureuses » (1974).
parallèlement à mes contrats d'assistant, cinq courts
Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ? À
métrages. La Tortue sur le dos a été sélectionné à
l'écrire maintenant ?
Perspectives du Cinéma français à Cannes en 1977,
où il a suscité un bel enthousiasme. En septembre, les Mis à part certains ouvrages critiques qui analysent
entrées ont été moins euphorisantes mais le film avait l'œuvre d'Eustache, ce qui a été publié sur le
une jolie réputation « art et essai ». personnage me paraissait peu sérieux ou anecdotique.
J'ai eu la chance d'être le témoin privilégié de la
En 1980 j'ai tourné mon deuxième film, Plein sud.
manière de travailler de ce cinéaste exceptionnel et
Une plus grosse production avec Patrick Dewaere,
j'ai pensé qu'il était de mon devoir d'en apporter
Clio Goldsmith, Jeanne Moreau, Guy Marchand, etc.
un témoignage de première main. Plusieurs fois, des
La Gaumont, coproductrice et distributrice, n'aimait
étudiants ou des chercheurs sont venus me faire parler

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de lui. Chaque fois je me suis prêté au jeu des On dit qu'il n'y a pas de grands hommes au regard de
questions-réponses. Jusqu'au jour où une étudiante qui leur majordome. Et on ajoute généralement : mais c'est
m'avait fait parler pour sa thèse sur La Maman et la le regard d'un majordome. J'ai pourtant décidé de ne
Putain a retranscrit mes propos dans une langue qui fournir que le point de vue du témoin privilégié. Les
n'était pas la mienne et rapportait mal ce que j'avais faits, rien que les faits. Le rôle de l'assistant consiste
raconté. à décharger le réalisateur de tous les problèmes qui se
Des copains me disaient régulièrement qu’il faudrait soulèvent à chaque instant dans la fabrication du film,
que j’écrive tous ces souvenirs, parfois farfelus mais afin qu'il puisse se consacrer à sa création. En fait,
souvent émouvants. Alors, poussé par ma compagne, j'ai écrit une sorte de Nuit américaine, sauf que quand
un jour je m'y suis mis. J'ai eu recours à beaucoup Truffaut choisit de montrer le tournage d'une bluette,
de documents et d'archives personnels prêtés par les les trois tournages que je raconte sont des épopées.
uns et par les autres. Bernard Eisenschitz m'a ouvert J'accepterais qu'on me dise que ce que je rapporte n'a
les archives de Élite Films, la maison de production pas de poids au regard des films achevés. Je ne suis
de Pierre Cottrell dont Eustache était le gérant, et j'ai pas critique de cinéma. Sans paraphraser la fameuse
confronté mes souvenirs auprès de pratiquement tous fin des Mots de Sartre, j'ai voulu montrer qu'Eustache
les techniciens survivants. Ce qui m'a permis d'ajouter était un homme tout simplement pareil à beaucoup
ceux que j'avais oubliés ou qu'ils m'ont racontés. d'autres, ni mieux ni pire. Et pour qui les combats
Vous racontez comment Eustache vous a fait lire avec ses démons étaient plus spectaculaires que pour
le scénario de La Maman et la Putain« par tranches d'autres. Tout au moins ne se donnait-il pas le mal
de trois ou quatre feuillets ». Quelles impressions de les cacher. Les sentiers de la création sont souvent
gardez-vous de cette lecture ? Du contenu du texte chaotiques et je peux dire qu'avec Eustache, ils étaient
et du procédé utilisé pour vous le faire connaître ? escarpés. Mais à côté de ça, c'était un homme qui avait
beaucoup de charme et même de drôlerie. Grâce à
Eustache aimait bien intriguer, sa réputation de dandy
cela, ses collaborateurs comprenaient ses souffrances.
reposait là-dessus. Il prenait des poses, il tenait des
Il était issu d'un milieu modeste et on ne pouvait
propos à contre-courant, comme ça, pour le plaisir
qu'admirer l'énergie qu'il avait mise pour arriver à faire
de se distinguer ou d'étonner. Il savait donc que ces
ses films. Pourtant, sur Mes petites amoureuses, on
pages qu'il nous faisait lire – je parle de Jacques
avait le sentiment qu'il gâchait les chances qu'il s'était
Renard et moi, je ne sais pas si d'autres ont été
données.
impliqués – étaient brûlantes, qu'elles contenaient des
choses choquantes ou provocantes, qui distillaient Les démons des Amoureuses
un parfum aiguillonnant. On comprenait que, bien
que très écrites, voire littéraires, ces pages étaient
autobiographiques, aussi on était un peu gêné mais
avec l'envie d'en savoir plus. Ces séances de lecture
avaient lieu à La Coupole, dans les après-midi
ensoleillées de l'été 1971. Eustache me regardait lire,
guettant mes réactions. En tous les cas, ces pages ne
ressemblaient pas à des éléments d'un scénario.
Vous décrivez un Eustache torturé, impossible Luc Béraud et Jean Eustache derrière la caméra sur le tournage de « Mes
petites amoureuses ». Photo : Pierre Zucca. Copyright : Sylvie Zucca.
parfois mais loin, au fond, de sa réputation de Vous écrivez avoir été si surpris à la découverte
dandy. Avez-vous voulu, par ce livre, « corriger » de Mespetites amoureuses que vous en avez conclu
quelque chose ? n'avoir « rien compris à ce tournage ». Celui-
ci avait-il semblé si catastrophique ? Comment

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expliquer alors qu'Eustache soit parvenu à un Centonze et moi, sur le trottoir devant la salle de
résultat aussi réussi – même si, d'après vous, il projection, en train de nous dire combien nous n'avions
aurait pu l'être davantage encore ? rien compris à ce tournage que nous avions porté à bout
Après le succès inattendu de La Maman et la de bras, vaille que vaille, et parfois contre la volonté
Putain, tourné dans des conditions précaires, Eustache de notre réalisateur. Et de redoubler notre admiration
estimait qu'il avait gagné le droit de tourner dans pour notre ami, tellement tourmenté par cette mise à
un certain confort. Pour Mes petites amoureuses, qui l'épreuve de devoir faire au moins aussi bien que son
devait d’abord se faire avant La Maman, nous avions film précédent sur un sujet à l'opposé.
établi ensemble un plan de travail extrêmement serré Quelques années plus tard, après plusieurs visions,
en prévision d'un financement très réduit. Quand il quelques failles me sont apparues et, en travaillant
s'est agi de tourner le film après le scandale cannois et serré à l'écriture de mon livre, relisant le scénario et
le succès critique de La Maman, Eustache n'a cessé de le comparant avec le film, je me suis rendu compte
vouloir allonger le temps de tournage. Il s'est entouré que des aménagements avaient été faits. Des détails
d'une équipe technique modeste mais un peu moins ont disparu, des précisions dans le commentaire ont
réduite que pour La Maman. Il a notamment fait été apportées pour appuyer des gestes ou des attitudes
engager quatre assistants là où usuellement il y en a qui n'apparaissaient pas à l'écran… Bien entendu,
deux. c'est le résultat qui compte et ces diverses adaptations
La solidarité de cette équipe nous a d’ailleurs sauvés montrent une maîtrise de son sujet par un Eustache
de bien des périls qui se sont présentés au cours de apaisé au cours du montage. Mais un film ne peut
ce tournage tourmenté. Par la suite, sur les quatorze pas se réduire à son scénario, le tournage est une
techniciens, sept ont réalisé un ou plusieurs longs étape cruciale de sa création, les mille événements
métrages. Nous avions donc tous conscience de la qui surviennent chaque jour avec les comédiens, les
chance que c'était pour notre réalisateur de pouvoir décors, la technique, les conditions météorologiques
enfin tourner ce film. Et, attachés tant à sa personne doivent faire le miel du réalisateur. Et je reste persuadé
qu'au succès de l'entreprise, nous étions très investis que si Eustache n'avait pas été en combat permanent
dans ce tournage et les gâchis qu'occasionnait l'humeur avec lui-même et ses démons, le film aurait été encore
tourmentée d'Eustache (qui se débattait avec les meilleur.
souvenirs douloureux qui lui revenaient dans ce récit Comment expliquez-vous – vous l'évoquez dans le
autobiographique tourné sur les lieux mêmes de son livre – que l'œuvre d'Eustache soit aujourd'hui
enfance) nous paraissaient insupportables, aussi bien inaccessible en DVD et, d'une manière générale,
pour la réussite du film que pour son financement peu visible, par choix de son fils, Boris ? Cette
limité, en dépit des acrobaties constantes de Pierre stratégie vous semble-t-elle avoir un sens ? La
Cottrell, le producteur. situation actuelle est-elle appelée, selon vous, à se
Mais nous étions tous extrêmement attentifs à notre débloquer ?
réalisateur et conscients de la beauté du scénario. Il Je ne remets absolument pas en cause le droit d'auteur,
y a eu des moments où nous avons dû lutter contre mais je suis persuadé que s'il est légitime que les
Eustache qui, inconsciemment ou non, en arrivait par héritiers jouissent du droit patrimonial, ils ne sont pas
moment à quasiment saborder son propre projet. les mieux placés pour gérer le droit moral. Et souvent,
Quelques mois après la fin de ce tournage chaotique, ils revendiquent l'un pour faire monter les prix de
Eustache nous a montré son film. Quelle ne fut l'autre. Je ne comprends rien à l'attitude de Boris mais
pas notre surprise de retrouver sur l'écran le bel je constate qu'à part de rares rétrospectives (il y a eu
ordonnancement du scénario magique que nous avions Beaubourg en 2007, il va y avoir la Cinémathèque
lu. Je nous revois, Bertrand Van Effenterre, Alain en mai prochain), les films d'Eustache sont devenus

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invisibles en salle ou en DVD (paradoxalement, le direct et dépouillé, reste d'une acuité confondante. Et
théâtre s'en empare) et que le matériel non restauré est puis ces plans longs nous lavent des vignettes de quatre
en train de se détériorer. secondes du cinéma contemporain. Voir ce film reste
Pierre Lhomme, le chef opérateur de La Maman et la une expérience éprouvante et douloureuse.
Putain, se désespère de cette situation. Il a restauré Mediapart remercie chaleureusement Sylvie Zucca
une partie des grands films qu'il a éclairés et il d'avoir autorisé la reproduction des photos prises
sait qu'une restauration de La Maman apportera une par Pierre Zucca sur le tournage de Mes petites
qualité nouvelle à ce film important de l'histoire du amoureuses.
cinéma français. Les arguments de Boris, qui refuse ----------------------------
toutes les propositions, sont inacceptables.
Au travail avec Eustache (making of), de Luc
On raconte que Kafka, Janá#ek et beaucoup d'autres Béraud
ne souhaitaient pas que leurs œuvres leur survivent.
Grâce au ciel, il y a eu des Max Brod et d'autres pour Institut Lumière / Actes Sud, 272 pages, 23 euros.
considérer que c'étaient des œuvres considérables et,
qu'en dépit du vœu de leurs auteurs, il ne fallait pas
priver le patrimoine culturel mondial de ces chefs-
d'œuvre. Alors, Boris Eustache n'est pas Max Brod,
mais il pourrait entendre ceux qui veulent que les films
de Jean soient accessibles au public en France et à
l'étranger.
Que serait selon vous, aujourd'hui, un regard neuf
sur l'œuvre de Jean Eustache ?
Vous me demandez là un point de vue de critique,
ce que je me suis interdit dans mon livre. Je pense
toutefois que La Maman et la Putain reste un film
hors normes qui secoue des choses profondes de la
nature humaine. Il reste très audacieux par son propos
sur les forces obscures qui régissent les rapports entre
les hommes et les femmes (avec un point de vue
résolument masculin) et que souvent on tait ou qu'on
cache. Et si le langage – comme il le dit dans le film –
risque de faire un peu époque, le style du film, simple,

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