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AMBASSADE DE FRANCE EN THAILANDE

BUREAU DE COOPERATION POUR LE FRANÇAIS


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BANGKOK 10120

TEL : 02 627 2109


FAX : 02 627 2111
tatiana.besory@diplomatie.gouv.fr
TABLE DES MATIERES

Présentation méthodologique page 3 - 4

Le dessin comme méthode d’apprentissage page 5


Le chant comme méthode d’apprentissage page 6
Les jeux comme méthode d’apprentissage page 7

Jeux – compétences orales page 8

- le marché de Padi Pado page 9


- les dominos page 10
- les virelangues page 11
- les visages de la francophonie page 12
- décrire un paysage page 13
- l’alphabet page 14

Jeux – compétences écrites page 15

- le baccalauréat page 16
- montres et horloges page 17
- exercices de mathématiques en lettres page 18
- jeux d’écriture créative page 19 – 20
- carte de Paris et ses monuments page 21
- une page culture : qu’est-ce que c’est ? page 22
- les célébrités françaises page 23

Tatiana Bésory 2
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Déscolarisons les pratiques de classe … !

Apprendre une langue étrangère, ce n’est pas seulement des temps, de la grammaire et
des faits phonétiques. Apprendre une langue étrangère, c’est aussi apprendre les savoir-
faire qu’elle contient. C’est ainsi que la méthode communicative se développe autour des
actes de parole, speech acts.

En tant que professeurs de français langue étrangère, nous nous devons de concentrer nos
efforts sur les besoins des apprenants. Savoir identifier le public auquel le cours est donné
est un réquisit indispensable. Quelles sont les attentes de ce public, leurs besoins, leurs
motivations ? C’est ce que l’on appelle la centration sur l’apprenant.

Utiliser une méthode d’enseignement / apprentissage de langue étrangère nous permet


d’avoir une assisse concernant les compétences langagières à acquérir pour les
apprenants mais qu’en est-il des savoir-faire ?

A travers une langue, l’enfant apprenant découvre des stratégies d’apprentissage, des
nouvelles connaissances, et des nouvelles acquisitions. Montrer aux enfants que la langue
étrangère étudiée est une vraie réalité, qu’elle est outil de communication, que la langue
étrangère représente une autre vision / découpage de sa réalité.

Pour cela, l’enseignant doit créer une situation stimulante pour engendrer une bonne
motivation et surtout, il doit savoir déscolariser les pratiques : l’enfant a besoin de jeux,
d’expression corporelle, de découvrir et de se découvrir à travers la rencontre avec
l’Autre.

Quelques constats sur les capacités de l’enfant :

- On sait qu’il y a une plasticité des organes phonatoires de l’enfant et ce, jusqu’à l’âge de
12 ans. Après ça, le voile de la langue maternelle rend plus difficile l’apprentissage d’une
langue étrangère.
- Absence d’inhibition et de phénomènes de blocage dus à la timidité. Ceci est un atout
indéniable pour l’apprentissage d’une langue étrangère.
- L’enfant se socialise par le langage et s’approprie son environnement (d’ailleurs, le
contexte socioculturel participe largement à son développement cognitif)
- Les enfants sont curieux. Ils aiment jouer
- Miser sur leur envie de faire.

Mettre à profit leurs connaissances en langue cible de façon communicative et ludique au


travers d’activités ludiques permettra une vraie assimilation des actes de parole étudiés et
nécessaires aux activités.

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OBJECTIFS EN DIRECTION DES ENSEIGNANTS

Besoin de connaître la manière dont l’enfant a appris sa langue maternelle


Besoin de connaissances minimum sur le développement de la personnalité des enfants,
c’est-à-dire quelles activités sont les plus adaptées en fonction du public d’apprenants.

En clair, réfléchir sur les programmes et se mettre à la place des enfants et proposer un
modèle de langue assimilable et l’associer à d’autres enseignements autres que la langues
(sport, dessin, musique, l’histoire, la géographie etc.) ce qui permet un apprentissage en
contexte, ce que l’on appelle le transdisciplinaire.

Que les interventions soient régulières et qu’elles suivent ces objectifs globaux :

• Lier l’imprégnation auditive à l’éveil de la sensibilité esthétique au moyen de


chants et de comptines
• Toujours partir de ce que l’enfant connaît et ainsi, activer les connaissances
antérieures des apprenants
• Accepter que les opinions et les attitudes ludiques des enfants jouent un rôle
positif dans le processus d’apprentissage
• Développer l’expression orale à l’aide d’activités qui montrent que la langue peut
être un instrument efficace d’action (ex : cuisine, construction d’objet …)
• Créer des situations où la communication est d’abord prise en charge par
l’enseignant et ensuite relayée par une communication faite par les
enfants/apprenants
• Inclure fréquemment l’émulation du jeu, permettre le choix et respecter ce choix
• Solliciter l’imaginaire des enfants pour provoquer leur participation
• S’appuyer sur la curiosité naturelle des enfants
• Miser sur les apprentissages autonomes
• Permettre aux enfants de se déplacer et de bouger dans la classe
• Faire le lien entre leurs expériences et le monde des enfants d’autres pays (cible)

C’est au travers d’activités où les enfants prennent plaisir en apprenant, où ils


peuvent mettre à l’honneur leur créativité, faire étale de leur imaginaire et activer leurs
connaissances antérieures que le français langue étrangère trouvera sa force. Savoir
centrer les objectifs sur les apprenants pour qu’eux-mêmes puissent se décentrer et ainsi
être plus tolérants et plus ouverts, tout en construisant leur propre identité, tel devrait être
l’un des principes de l’enseignement des langues étrangères.

Tout en développant les objectifs linguistiques fixés dans l’enseignement apprentissage


du FLE, le rôle de l’enseignant est alors de favoriser chez l’enfant/apprenant la
construction d’une mentalité interculturelle : savoir-faire et savoir-être. Amener au plus
tôt les enfants à voir qu’il y a plusieurs façons d’appréhender le monde et que chacun a sa
propre vision, leur faire prendre conscience de leurs héritages communs dans leur
diversité, et enfin, leur apprendre à se respecter et à respecter chaque point de vue.

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LE DESSIN COMME METHODE D’APPRENTISSAGE

Quand le dessin devient outil d’imitation et de socialisation dans la classe de FLE.

Le dessin est un des moyens pour appréhender le réel et se l’approprier. L’enfant imite le
réel au gré de son imaginaire pour le plaisir, pour se distraire. Il communique au monde à
travers sa sensibilité artistique. L’utilisation de différents matériaux et supports lors de sa
création lui fait découvrir plus précisément son sens artistique, plastique, pratique. Ses
dessins sont des représentations visuelles du monde qui l’entourent au moment donné
dans la classe de FLE et dans sa vie personnelle.

Dessiner est source de développement physique et intellectuel. Dessiner entraîne de la


concentration, des gestes posés plus ou moins minutieux. Le dessin développe les actions
individuelles en vue d’une comparaison avec l’autre. Son dessin sera inévitablement le
sujet d’une interaction avec l’autre. L’apprenant reproduira le réel, le modèle présenté par
le professeur, et/ou des éléments des dessins des autres apprenants. Il évaluera donc sa
production par rapport aux autres et cela amènera toujours à une situation de
communication où l’apprenant apprend à « se mesurer » verbalement et artistiquement
aux autres.

En classe, dessiner fait aussi naître les actions collectives et les relations d’aide au sein
d’une classe. La création d’un dessin de groupe permet la réunion de toutes les
potentialités intellectuelles, créatrices et artistiques des apprenants de la classe, mais aussi
une affirmation et valorisation de l’ensemble du travail accompli.

Ici, le dessin représente un travail commun qui gratifie l’apprenant lui-même et surtout,
l’apprenant dans sa relation d’aide envers l’autre. Cette réalisation mettra davantage en
avant les notions de respect de son travail, du travail de l’autre et des règles de cohésion
et de travail d’équipe. Il donnera aux apprenants un sentiment commun de sécurité dans
la classe et favorisera leur connaissance et leur progression dans ce milieu qu’est la classe
de FLE.

L’enfant tout en reproduisant son réel se socialise de deux façons :

- d’une part, il interagit verbalement avec ses camarades de classe et le professeur en


commentant son dessin ou en demandant quelque chose en langue cible

- d’autre part, son interprétation du monde réel offre son image mentale et expose son
imaginaire aux yeux d’autrui, son dessin traduira son appropriation du mot ou de la
fonction langagière étudiée, mais aussi du moment qu’il prend pour accomplir son dessin.

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LE CHANT COMME METHODE D’APPRENTISSAGE

Quand le chant devient un outil culturel et pédagogique …

Le chant apparaît comme une autre bonne démarche pour favoriser tous les aspects de
l’enseignement d’une langue étrangère, et notamment la priorité à l’oral. Les découvertes
musicales stimulent les sens, l’esprit créatif et provoque la prise de conscience de son
corps dans le mouvement musical, par extension la danse et le chant peuvent être
associés. Le chant sensibilise les apprenants à l’écoute.

La chanson est aussi un document authentique qui met à l’honneur la langue-culture


étrangère et favorise l’interculturel. Elle permet aussi une appropriation sonore et
affective à travers la compréhension et la production orale, et finalement, rend la langue
étrangère moins étrangère, celle-ci étant alors utilisée pour le plaisir.

Vous trouverez dans de nombreuses méthodes des chansons et comptines à utiliser en


classe. Ces chants sont alors accompagnés de cassettes audio. Ce type d’enseignement
apprentissage est à développer dans le sens où les enfants mémorisent et prononcent pour
le plaisir.

Pour eux, le chant devient alors un modèle d’imitation de la langue cible. Les
enregistrements présentent un attrait motivant et non négligeable dans le sens où ils
proposent différents rythmes, instruments et des voix variées, aussi d’enfants que
d’adultes.

De plus, il est tout à fait possible de se servir de l’outil magnétophone pour faire travailler
la prononciation et développer le sens créatif et artistique des apprenants. Ces derniers
peuvent tout d’abord s’enregistrer, cela favorise donc le travail phonologique, et surtout
mieux apprécier le travail d’activité d’écoute.

Mais un travail de classe peut aussi donner naissance à la création d’une cassette de
chansons/comptines francophones, et par extension un spectacle de chorale francophone
peut être tout aussi envisageable.

Chanter avec les apprenants ouvre une tout autre dimension dans la classe de FLE. Les
chansons et les rimes permettent une vraie étude de la prononciation, souvent à un rythme
rapide. La discrimination auditive, l’articulation, l’intonation, l’accentuation et les jeux
de prononciation (ex : les vire langues) sont alors à l’honneur.

Ensuite, une fois la chanson acquise, il est tout à fait possible de l’illustrer grâce au dessin
ou même de passer à un travail écrit ce qui favoriserait la relation son-graphie.

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LE JEU COMME METHODE D’APPRENTISSAGE

Est-il nécessaire de le rappeler ?... Les enfants aiment jouer !


& « L’important est de participer »

Les jeux collectifs, les jeux de plateaux, les jeux de cartes amènent les apprenants à
interagir verbalement au travers des règles dans un but de réussite et de découverte. Ici, la
langue étrangère est d’autant plus favorisée.

Les jeux choisis par les apprenants ou par l’enseignant ouvriront les portes de
l’interculturel. Mais attention, jouer dans une classe de langue étrangère n’est pas si
évident. L’enseignant ne peut lancer un jeu sans en expliquer les règles, le nombre de
participants et si nécessaire, le matériel requis. L’enseignant devient alors un guide, un
médiateur : il peut choisir de se tenir à l’écart pendant le jeu ou de jouer aux côtés des
apprenants

Mais quelles sont les compétences favorisées lors d’une approche ludique ?
Et bien, TOUTES … L’on pourrait premièrement orienter notre réponse vers les
compétences orales : l’expression et la compréhension ; mais l’on sait qu’il existe des
jeux favorisant le développement des compétences d’expression et de compréhension
écrites – ces jeux étant plus destinés à un public alphabète.

L’utilisation des jeux ou activités ludiques en classe de FLE vise essentiellement à la


centration sur l’apprenant. Ce dernier n’est plus seulement un apprenant de langue
étrangère, il devient joueur à part entière. Sa motivation étant d’autant plus renforcée,
l’apprenant utilisera « naturellement » la langue cible afin de jouer et surtout, gagner !

L’apprenant se trouve dans une situation de communication authentique où personne ne


peut parler à sa place, nul n’est en mesure de le remplacer comme interlocuteur. Il doit
donc lui-même se prendre en charge quant à l’utilisation de la langue étrangère. Participer
à un jeu nécessite une vraie implication et une attitude particulière.

Aujourd’hui, il semble que ce qui est le plus valorisé dans le jeu, c’est la capacité qui lui
est attribuée à promouvoir une attitude particulière face à la tâche proposée, une attitude
ambivalente faite à la fois de distance et d’implication. Cela rend les apprenants capables
de s’adonner entièrement à l’activité d’apprentissage, avec intérêt et enthousiasme, tout
en gardant l’esprit léger face aux échecs de parcours.

Leur offrir la possibilité de jouer en langue cible leur prouvera que la langue étudiée est
d’une part, outil de communication et d’autre part, que cette langue est aussi une langue
d’action (et non pas seulement en classe, le nez dans le livre ou le cahier).

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Jeux – Compétences orales
EXPRESSION & COMPRENHENSION

Le marché de « Padi Pado » : jeu sur la nourriture


Jeu des chiffres
Virelangues
Exercice de discrimination auditive
Décrire une photo : portraits et paysages
Activités chantées : chansons – découverte
interculturelle
Jeu de mimes / Jeu des métiers
Jeu de memory

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Le marché de Padi Pado

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Les dominos – Nombres et chiffres

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Virelangues
LES VOYELLES LES CONSONNES

Pour travailler les sons [y] et [u] Pour travailler les sons [ ∫ ] et
Une tortue sourde court sur un mur. Chiens et chats chantent et jouent
Nous l’avons vu le jour où elle a chaque jour chez Jojo le cheval.
chuté dans la rue. Nous avons hurlé
mais elle ne nous a pas entendus ! Pour travailler les sons [b] et [v]

Pour travailler les sons et Une vache brune bondit et badine


avec son petit veau brun.
Si neuf folles fleurs volent au cœur
d’un décor de bonheur, neuf sœurs Pour travailler les sons [z] et
folles pleurent sans effort leurs
malheurs. J’ose jalouser Gisèle ingénue gisant à
genoux
Pour travailler les sons et [ o ]
Pour travailler les sons [f] et [v]
Le bateau jaune qui porte le numéro
zéro, sort du port et sa coque folle Vingt fourmis aventurières chantant
vogue sur les flots leur victoire sur l’effroyable éléphant
vert invitèrent affectueusement vingt
↔] [e] et
Pour travailler les sons [↔ frelons ravis du festin
[ε]
Pour travailler les sons [p] et [b]
Le bébé de René regarde le nez de
son père et tête le lait de sa mère. Un beau pinson bleu balance ses
pattes sur la branche d’un pin
Pour travailler les semi-voyelles
[j][w][] Pour travailler les sons [s] et [ ∫ ]
Si cent chaussures sans traces
Huit rois ont braillé trois nuits de tachent, six sachets tachés laissent
suite d’une voix criarde : quelle six traces
pagaille !

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Les visages de la Francophonie

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Décrire un paysage

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L’alphabet

A B C D E F G H I J K L M

N O P Q R S T U V W X Y Z

L’abécédaire

Alors, Béatrice crut devoir emporter fiévreusement Guy. Heureusement, il jouait: Képi,
légos, machines n'occupaient plus que raisonnablement sa tanière (un vieux wallon
xénophobe y zézayait).

Chacun des mots de cette phrase commence par une lettre dans l'ordre de l'alphabet. C'est
relativement facile pour toutes les lettres sauf pour "k" (il n'existe que 190 mots courants
commençant par k), pour "w" (50 mots), "x" (40 mots), "y" (40 mots), "z" (130 mots).
Ces trois dernières lettres sont particulièrement difficiles vu qu'elles se suivent !

Vous pouvez aussi :

• tirer au sort quelques lettres de l'alphabet puis écrire une phrase dont les mots
commenceront par ces lettres dans l'ordre où elles ont été tirées ;

• vous obliger à écrire une phrase suivant l'alphabet doublé ou triplé :

Arthur Amadou, bêtement bohème, compulsait couramment des dictionnaires en


empruntant fort fiévreusement...

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Jeux – Compétences écrites
EXPRESSION & COMPRENHENSION

Le baccalauréat
Feuille sur l’heure – montres
Feuille d’exercice de mathématique
Acrostiches et cadavres exquis
Jeu des définitions
Carte de France & villes
Francophonie & Pays
Carte de Paris & monuments
Alphabet : la phrase la plus longue

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Le Baccalauréat

Prénom Pays Profession Objet Animal

Transport Ville Nature Fruits Nourriture


Légumes

Partie du Vêtement Magasin Meuble Sport


corps

Exemple … T comme

Prénom Pays Profession Objet Animal

Tatiana Thaïlande Technicien Table Tortue

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Montres et Horloges

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Exercices de mathématiques en lettres

Un + Un = …………………………………………..

Neuf + cinq = ………………………………………

Quatorze + six = …………………………………….

Vingt-trois + treize = ……………………………….

Dix-huit + quarante deux = ………………………..

Soixante et onze + vint-cinq = ……………………..


………………………………………………………..

Cent trois + quatre cents cinquante huit =………...


………………………………………………………..

Mille quatre cent douze + huit mille deux = ……...


………………………………………………………..

NB : vous pouvez soustraire, multiplier et diviser !

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Jeux d’écriture créative

Les acrostiches
Jeune
Etourdissant
Ambitieux
Nerveux est un acrostiche de Jean.
Son caractère est traduit en utilisant des mots dont les premières lettres reproduisent son
prénom dans l'ordre vertical. Les acrostiches sont très anciens. On en trouve déjà dans la
Bible. Ils permettent de "faire voir" un mot, une phrase, sans la dire vraiment. Les
résistants les employaient durant la guerre pour faire passer des messages.

Cadavres exquis
En laissant le hasard s'occuper des mots, on peut créer des textes poétiques ou drôles.
C'est un jeu qui se joue à quelques-uns. Sur une feuille de papier pliée en accordéon,
chacun(e) écrit en secret une partie de phrase. Il faut décider au départ de la structure de
cette phrase :

N + V (nom et verbe)
N + V + N (nom, verbe et nom) - Le verbe doit pouvoir accepter un complément direct.
N + V + Prép. + N (nom, verbe, préposition et nom) - Le verbe n’accepte pas de
complément direct mais seulement un complément indirect.
N + A + V + N (nom, adjectif, verbe et nom)

Quand la feuille a fait le tour des joueurs, on la déplie et l'on peut obtenir des choses
étonnantes :
Le ciel entier cache mon amour.
On peut procéder autrement: il faut répondre cette fois à la question "C'est quoi ?"
Le premier qui écrit doit écrire un nom. Le deuxième doit compléter la phrase "C'est..."
Le bonheur, c'est un grand lac plein de crabes.
Une valise, c'est le moment de partir.
Une autre variante encore : ce sont les "conditions". Le premier joueur énonce une
condition et le second écrit une phrase au conditionnel, sans connaître bien entendu la
condition de départ.
Cela peut donner : Si les poules avaient des dents,
les trains iraient plus vite.
Si j'étais riche,
les sens interdits n'existeraient pas.
Encore une précision : pourquoi "cadavre exquis" ? Ce jeu existait probablement déjà
longtemps avant que des poètes célèbres ne le remettent à l'ordre du jour et la première
phrase qu'ils obtinrent de cette façon fut

Le cadavre exquis boira le vin nouveau.

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Les définitions
En ouvrant le dictionnaire au hasard, on tombe inévitablement sur des mots relativement
peu employés dans notre langue de tous les jours et par conséquent presque inconnus...

Ainsi en est-il de "goule", "papule", "scion" collectés dans un simple dictionnaire.


Alors, avant de regarder la définition du dictionnaire, il est parfois intéressant d'en
inventer une !
Il suffit de laisser aller son
Goule : visage plutôt désagréable ? imagination et de capter les images
(en réalité, il s'agit d'une espèce de vampire) que le mot-mystère évoque en
Papule : il doit s'agir d'un petit pape ! nous...
(en fait, c'est une lésion de la peau...) Un autre exercice curieux consiste à
Scion : c'est sûrement quelqu'un d'embêtant ! donner de nouvelles définitions à
(pas de chance, il s'agit d'un simple bourgeon...) des mots très connus.

La littérature définitionnelle
Comment expliquer un mot sinon en regardant sa définition au dictionnaire ?
Mais qu'est-ce que ça donne quand on applique cette idée à tous les mots ?
Ainsi pour expliquer la phrase : L'enfant lit un livre.

On cherche la définition du mot "enfant", du mot "lire" et du mot "livre" au dictionnaire


et on obtient : Le garçon ou la fille de moins de treize ou quatorze ans prend
connaissance du contenu d'un assemblage de feuilles imprimées réunies en un volume
relié.

Les mots-valises
S'agit-il de mettre des mots dans une valise ? Non, pas vraiment !
Il s'agit de créer un nouveau mot composé de deux mots connus ou, plus exactement, de
choisir deux mots existants et de les "marier" de telle façon qu'ils en forment un nouveau,
insolite, amusant :

Un éléphrant sera ainsi un animal qui se trompe parfois mais qui est toujours très sincère.
(éléphant - franc)

Un jourmal n'apporte que de mauvaises nouvelles !

Dans votre école, il y a peut-être une institutriste ? C'est une enseignante qui n'a vraiment
pas le moral.

Vous voyez, c'est simple, un peu d'imagination, deux mots à combiner et voilà des mots-valises.

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Carte de Paris & ses monuments

Activités possibles
Carte au trésor
Faire retrouver les noms des monuments
Se déplacer dans Paris

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Une page culture .. Qu’est-ce que c’est ?

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Voici la France !

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