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Chapitre 2
DÉPLACEMENTS DES POUTRES
FLÉCHIES
C A L C U L D E S S T R U C T U R E S H Y P E R S TAT I Q U E S
Déplacements des poutres fléchies 18
flèches. Les rotations se font autour de l'axe z (axe neutre) et représentent les
angles, mesurés en radians, dont tournent les sections droites de la poutre.
R
d
A B x
M
x dx
y
Figure 2.1
L'influence de l'effort tranchant sur la courbure de la déformée étant
généralement très faible, elle peut être négligée (nous étudierons plus loin
l'influence de T). Nous admettrons donc que la courbure de la ligne élastique en
un point donné ne dépend que de la valeur du moment fléchissant en ce point.
Dans ce cas, nous utilisons la relation liant la courbure au moment fléchissant
obtenue rigoureusement dans le cas de la flexion pure et qui s'écrit :
1 Mz
R EI z
(2.1)
D'autre part, on apprend dans les cours de Géométrie Différentielle que la
courbure en un point M, d'une courbe plane donnée par l'équation explicite y =
f(x), vaut :
d2y
1 dx 2
x 3
(2.2)
R dy
M
y"<0
[ 1 ( )2 ] 2
dx
y">0
M
Le facteur vaut ± 1 et a été introduit
pour des raisons que nous évoquons plus
y loin. Remarquons toutefois que du point
Figure 2.2 de vue mathématique vaut + 1 et le
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d2y
Mz dx 2
3
EI z dy 2 2
[1 ( ) ]
dx
(2.3)
Physiquement, la dérivée première y' = dy/dx représente la pente de la
tangente à la déformée y au point courant M. Dans le cadre de l'hypothèse admise
des petits déplacements, les angles sont très petits et, non seulement on peut
confondre la tangente et l'angle (dy/dx = tg ), mais le terme (dy/dx)2 devient
négligeable devant l'unité. D'où la simplification de la relation (2.3) :
Mz d2y
2 y"
EI z dx
(2.4a)
Notons au passage que dans le cadre des petits déplacements, y' représente
également la rotation de la section d'abscisse x.
La valeur à donner à se déduit plus facilement de la dernière expression. Il
suffit de comparer les signes de y" et de Mz. La convention de signes adoptée
pour le moment est exactement l'opposée de celle de y" puisqu'on considère un
moment comme positif quand la concavité de la déformée est tournée vers les y
négatifs.
D'où le signe adéquat à prendre :
d² y M z
y"
dx² EI z
ou encore : EI z y" M z
(2.4b)
Compte tenu des relations différentielles reliant q, T et M, on peut en déduire :
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d3y Ty d4y qy q
3
y ''' et 4
y IV
dx EI z dx EI z EI z
(2.5)
Il importe de noter que dans le cas des barres très élancées, les flèches
peuvent être importantes et l'expression (2.4b) ne fournit plus une bonne
approximation. Il faut alors faire usage de la relation (2.3), sachant que vaut -1
pour les raisons données plus haut. L'utilisation de la définition exacte de la
courbure introduit deux différences fondamentales par rapport à l'approximation
(2.4) :
- l'équation différentielle n'est plus linéaire,
- dans le calcul du moment, il faut tenir compte de l'influence des
déplacements, ce qui revient à introduire des moments additionnels
secondaires (moments du second ordre).
D'autre part, la relation (2.1) montre qu'il y a proportionnalité entre la
courbure et le moment fléchissant, autrement dit les développements à partir de
cette équation sont valables uniquement dans le domaine élastique linéaire. Si on
sort de ce domaine, il faut utiliser une relation non linéaire de la forme 1/R =
f(M), déduite de l'étude du comportement élasto-plastique de la pièce considérée.
Nous allons voir dans les paragraphes suivants quelques méthodes parmi les
plus importantes qui permettent d'obtenir l'équation de la ligne élastique d'une
poutre fléchie.
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dy x3 x4
EI z q C (a) et EI z y q Cx D
dx 6 24
(b)
Pour déterminer les constantes d'intégration C et D, il faut écrire deux
conditions aux limites. Dans le cas considéré, on peut écrire dans la section
d'encastrement deux conditions sur y et y' :
1) en x = l, y = 0 (flèche nulle)
2) en x = l, y' = 0 (rotation nulle)
Ces conditions, sur y et y', sont des conditions aux limites géométriques alors
que les conditions aux limites sur y" et y''' (donc sur M et T, respectivement) sont
désignées par conditions aux limites statiques.
En utilisant la condition (2), l'équation (a) donne : C = - ql3/6.
Et en appliquant la condition (1), on tire de l'équation (b) : D = ql4/8.
D'où les expressions finales de la rotation et de la flèche :
ql 3 qx 3
y'
6 EI z 6 EI z
(2.6a)
ql 4 ql 3 qx 4
y
8 EI z 6 EI z 24 EI z
(2.6b)
Une rotation est positive si elle se fait dans le sens horlogique alors qu'une
flèche est positive si elle est du côté des y positifs (vers le bas). En faisant x = 0
dans les expressions (2.6a) et (2.6b), on obtient :
C/EIz = 0 = ql3/6EIz et D/EIz = f0 = ql4/8EIz
Autrement dit, C et D sont respectivement la rotation et la flèche de la section
initiale de la poutre, multipliées par la rigidité flexionnelle de la poutre (EIz).
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P
A B
x
a b
l
y
Figure 2.4
EI z y" M z
0 x a (tronçon 1) :
M z Pbx / l
Pb 2
EI z y 1' x C1
2l
Pb 3
EI z y 1 x C 1 x D1
6l
a x l (tronçon 2) : Mz = Pa - Pax/l
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Pa 2
EI z y '2 Pax x C2
2l
Pa 2 Pa 3
EI z y 2 x x C 2 x D2
2 6l
Les inconnues C1, D1, C2 et D2 sont déterminées à l'aide des deux conditions
aux limites en x = 0 et x = l, et des deux conditions de passage en x = a.
1) en x = 0, y1 = 0 3) en x = a, y1 = y2
2) en x = l, y2 = 0 4) en x = a, y'1 = y'2
La résolution de ce système d'équations donne :
C1 = Pab(a+2b)/6l, D1 = 0, C2 = Pa(2l2+a2)/6l, D2 = -Pa3/6
D'où les expressions finales, donnant les rotations et les flèches :
0xa
Pb 2 Pab
EI z y 1' x ( a 2b )
2l 6l
(2.7a)
Pb 3 Pab
EI z y1 x ( a 2b )x
6l 6l
(2.7b)
axl
Pa 2 Pa
EI z y'2 Pax x ( 2l 2 + a 2 )
2l 6l
(2.7c)
Pa 2 Pa 3 Pa Pa 3
EI z y2 x x ( 2l 2 a 2 )x
2 6l 6l 6
(2.7d)
Cet exemple, pourtant simple, montre combien l'application de la méthode
d'intégration directe devient laborieuse quand la pièce présente des discontinuités
(de chargement et/ou de section). On va voir dans le paragraphe suivant
comment, grâce à de petits aménagements dans l'application de la méthode
précédente, on arrive à réduire le travail à effectuer.
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RA a
b
c
d
l
y
Figure 2.5
constantes à deux seulement, et ce quelque soit le nombre de tronçons. D'autre
part, la méthode fournit une expression unique de la déformée, valable pour tous
les tronçons. L'expression de la rotation s'obtient naturellement par dérivation de
la fonction de la déformée.
L'originalité de la méthode vient de sa présentation particulière des calculs.
L'idée essentielle de la méthode consiste à écrire l'expression du moment sur un
tronçon en ajoutant de nouveaux termes (au moins un terme) à l'expression du
moment sur le tronçon précédent en gardant la même origine des abscisses x
(voir règle 1).
Appliquons cet artifice à l'exemple considéré. Ecrivons pour chaque tronçon
l'expression du moment, l'équation différentielle de l'élastique puis effectuons les
deux dérivations successives.
1ère règle : Elle consiste à placer l'origine des coordonnées x, y au centre de
gravité d'une section extrême de la poutre, l'extrémité gauche par exemple.
Tronçon 1 ( 0 x a ) :
Mz RA x
"
EI z y R A x
x2
EI z y ' R A C1
2
RA 3
EI z y x C1 x D1
3!
En faisant x = 0 dans les deux dernières expressions, on obtient :
C1 EI z y' 0 EI z 0
D1 EI z y 0 EI z f 0
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q
Mz RA x ( x a )2
2
q
EI z y " R A x ( x a )2
2
x2 q
EI z y ' R A ( x a ) 3 C2
2 3!
RA 3 q
EI z y x ( x a ) 4 C2 x D2
3! 4!
En faisant x = a dans les deux dernières équations, on en déduit que : C2 = C1
et D2 = D2.
Tronçon 3 ( b x c )
2ème règle : On suppose la charge répartie appliquée sur tout le reste de la
poutre et on applique une charge égale et opposée pour équilibrer la charge
ajoutée (cet artifice permet d'avoir des expressions générales valables sur toute la
longueur de la poutre).
q q
Mz RA x ( x a )2 ( x b )2
2 2
q
EI z y " R A x (x a
2
x2 q q
EI z y ' R A ( x a ) 3 ( x b ) 3 C3
2 3! 3!
RA 3 q q
EI z y x ( x a ) 4 ( x b ) 4 C 3 x D3
3! 4! 4!
En comparant les flèches et les rotations dans la section de jonction x = b, on
trouve : C3 = C2 et D3 = D2.
Tronçon 4 ( c x d )
q q
Mz RA x ( x a ) 2 ( x b ) 2 P( x c )
2 2
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q
EI z y " R A x ( x a )2
2
x2 q q P
EI z y ' R A ( x a ) 3 ( x b ) 3 ( x c ) 2 C4
2 3! 3! 2
RA 3 q q P
EI z y x ( x a ) 4 ( x b ) 4 ( x c ) 3 C 4 x D4
3! 4! 4! 3!
En comparant de nouveau les flèches et les rotations à gauche et à droite de la
section x = c, on montre que : C4 = C3 et D4 = D3.
Tronçon 5 ( d x l )
3ème règle : On multiplie le couple concentré par (x-d)0 afin de marquer la
section où commence son influence et pour garder aux expressions leur
généralité.
q q
M z RA x ( x a )2 ( x b )2 P( x c ) C( x d )0
2 2
q
EI z y" R A x ( x a )2
2
x2 q q P
EI z y' RA ( x a )3 ( x b )3 ( x c )2 C( x d ) C5
2 3! 3! 2
RA 3 q q P C
EI z y x ( x a )4 ( x b )4 ( x c )3 ( x d )2 C5 x D5
3! 4! 4! 3! 2
En comparant encore une fois les rotations et les flèches dans la section de
jonction (x = d), obtenues à l'aide des relations valables sur les tronçons 4 et 5,
on montre que : C5 = C4 et D5 = D4.
Ainsi, on démontre qu'il n'y a en définitive que deux constantes d'intégration
pour toute la poutre :
C1 = C2 = C3 = C4 = C5 = EIzy'0 = EIz0
D1 = D2 = D3 = D4 = D5 = EIzy0 = EIzf0
Ces deux constantes caractérisent les déplacements (rotation et flèche) de la
section initiale de la poutre, d'où leur désignation par paramètres initiaux. Elles
sont déterminées à partir des conditions d'appui de la poutre considérée. Dans un
appui simple ou double la flèche est nulle, f = 0, tandis que dans un encastrement
on a : f = = 0.
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EI z y
Pour calculer une grandeur (Mz, y", y' ou y) sur un tronçon donné, il faut
considérer uniquement les termes à gauche de la limite du tronçon étudié.
Dans l'exemple traité, les conditions aux limites s'écrivent : y = 0 en x = 0 et
en x = l. La première condition donne f0 = 0 et à partir de la seconde on tire la
valeur de 0.
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y=0 Mf = 0
y' 0 Tf 0
y=0 Mf = 0
y'= 0
Tf = 0
Mf 0
y 0
y' 0 Tf 0
(extrémité libre)
Mf 0
y0 Tf 0
y' 0
(articulation)
y=0 Mf = 0
y' 0 Tf 0
(appui intermédiaire)
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Poutre réelle
Poutre conjuguée
Poutre réelle
Poutre conjuguée
Il faut noter que pour respecter les conventions de signes adoptées pour la
rotation et la flèche, nous devons considérer que la charge fictive (qf = Mz/EIz)
est dirigée de haut en bas si le moment Mz est positif et vice versa.
Mz = -qx²/2 qf = -qx²/2EIz
A A
(c) (d)
x x
A A
A
Diagramme du moment A
Chargement de la p.c.
A A
Figure 2.6
1 ql 2 ql 3 1 ql 2 3l ql 4
TE l et ME l
3 2 EI Z 6 EI Z 3 2 EI Z 4 8 EI Z
D'où :
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ql 3 qx 3
y' (j)
6 EI z 6 EI z
ql 4 ql 3 x qx 4
y (jj)
8 EI z 6 EI z 24 EI z
Les équations (j) et (jj) sont identiques aux expressions (2.6a) et (2.6b)
obtenues par la méthode d'intégration directe.
Ty Ty m x
xy G1 dyT
Ty+dTy
G2
Ty+dT
y
dy
dx dx dx
y
(a) (c)
(b)
Figure 2.7
dy = dx (k)
où représente la variation que subissent les angles, initialement droits.
D'autre part, en vertu de la loi de Hooke, on a :
= /G (l)
La dernière expression montre que les déplacements angulaires ( ) et par
conséquent les déplacements linéaires (dy), en raison de la relation (k), sont la
conséquence des contraintes de cisaillement (Figure 2.7b). On sait en effet qu'à
l'intérieur des corps il n'y a pas d'efforts concentrés mais uniquement des
distributions de contraintes.
Concernant la distribution des contraintes tangentielles provoquées par
l'effort tranchant, on apprend dans le cours de flexion simple qu'elle n'est pas
uniforme sur la section ; ce qui veut dire que la déformation angulaire n'est pas
constante mais varie d'une couche à l'autre. La variation de entraîne un
gauchissement des sections initialement planes (Figure 2.7c).
Evaluons le déplacement yT que subit le centre de gravité d'une section
courante par rapport à la position de l'axe de la poutre avant déformation (x).
On a :
dyT = mdx
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Ty+dTy
Ty z
xy y
dy
dx b
y
Figure 2.8
(2.9)
L'énergie emmagasinée dans tout le tronçon dx s'obtient en considérant toutes
les couches élémentaires bdxdy, c'est-à-dire en sommant sur toute la section
(notée A).
1 dx
dW
2 A
xy bdxdy
2
A
xy bdy
Sachant que :
xy Ty S z*
et que xy
G bI z
où :
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il vient :
(2.10)
est une quantité ayant la dimension d'une aire. Elle ne dépend que
I z2 des caractéristiques géométriques de la section et est toujours
S z*2 inférieure à la section (A), d'où sa désignation habituelle par Aréd
h
b
dy (section réduite).
On peut poser :
A A Sz*2
Aré d
avec
I z2
h b
dy
(2.11)
Le coefficient , appelé facteur de cisaillement, est toujours supérieur à 1. Il
caractérise la distribution des contraintes tangentielles dues à l'effort tranchant.
Plus la distribution de ces contraintes s'éloigne de la distribution uniforme, plus
est grand (il vaut 1.2 pour une section rectangulaire, 1.111 pour une section
circulaire et varie généralement de 2 à 3 pour les sections en I).
L'expression (2.10) peut s'écrire :
Ty2 dx Ty2
dW dx
2GAré d 2GA
(2.12)
En comparant les relations (2.8) et (2.12) on tire :
Ty T y
m
GAré d GA
(2.13)
Le glissement dyT entre les sections 1 et 2 devient :
Ty
dy T m dx dx
GA
(2.14)
Or, Tydx = dMz, donc :
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dy T dM z
GA
(2.15)
Le déplacement du centre de gravité de la section d'abscisse x s'obtient en
intégrant de 0 à x :
yT ( x ) yT ( 0 ) [ M z ( x ) M z ( 0 )]
GA
(2.16)
Cette dernière expression est particulièrement indiquée pour le calcul des
flèches provoquées par l'effort tranchant lorsque le diagramme de ce dernier est
connu. En effet, la variation du moment, Mz(x) - Mz(0), représente l'aire du
diagramme de Ty compris entre 0 et x.
De la relation (2.14), on peut tirer :
d 2 yT dTy
q
dx 2 GA dx GA
(2.17)
Cette dernière quantité représente la courbure due à l'effort tranchant. En
superposant les courbures provoquées par le moment fléchissant et l'effort
tranchant, on obtient l'équation différentielle complète de l'élastique ; qui s'écrit :
d2y Mz
2
q
dx EI z GA
(2.18)
Si on utilise la méthode de la poutre conjuguée, la charge fictive à considérer
est dans ce cas :
Mz
qf q
EI z GA
(2.19)
Remarque : A partir de la relation (2.14), on peut tirer la relation :
dy T
Ty
dx GA
(2.20)
qui permet de faire une observation intéressante. En effet, l'équation (2.20)
montre qu'on n'a pas dyT/dx = 0 dans une section d'encastrement, où Ty est
quelconque. Les approximations obtenues restent toutefois très proches des
solutions exactes.
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l Pl 3
fM ( )
2 48 EI z
l l l Pl 3 1.2 Pl 2( 1 )
f( ) f M ( ) fT ( )
2 2 2 4 Ebh 3 4 Ebh
d'où :
l Pl 12
f( ) ( 2 2.88 )
2 4 Ebh h
Dans le cas considéré, l =10h, la flèche due à l'effort tranchant est inférieure
à 3% de celle provoquée par le moment.
Exemple 2
Calculons la flèche de l'extrémité libre d'une poutre-console de section
rectangulaire (bh) soumise à une charge uniformément répartie (Figure 2.3). La
flèche provoquée par le moment seul s'obtient en faisant x=0 dans l'expression
ql 4
(2.6b), soit : f M .
8 EI Z
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ql 2
f T ( 0 ) yT ( 0 )
2GA
L'expression finale de la flèche résultante s'écrit :
ql 4 ql 2 ql 2 3l 2
f ( 2 2.88 )
8 EI z 2GA 2 Ebh h
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