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C CHAP II : La Gestion du trésorerie
La Gestion Budgétaire : est une technique de l’administration de l’entreprise et de la gestion interne,
s’appuie sur des prévisions.
Le budget de trésorerie : c’est le principal instrument de prévision financière à court terme, il permet
d’établir pour des périodes plus ou moins langues, les prévisions des flux financière et d’envisager les
ajustements nécessaires pour combler les insuffisances ou pour placer les excédents de trésorerie.
Section I. La gestion de la trésorerie
Le plan de trésorerie est l’outil de base utilisé en gestion de trésorerie, c’est un état périodique qui
reprend toutes les dépenses et toutes les recettes d’une entreprise pendant une date déterminée.
▪Rôle du budget :
Un instrument d’aide à la décision ; un instrument de motivation ; Un instrument de décentralisation et de
cohérence ; Un instrument de contrôle.
▪L’objet de la gestion de trésorerie : Le budget de trésorerie a pour objet de faire l’inventaire des recettes
et des dépenses prévues afin de vérifier l’équilibre de la trésorerie, ou sinon de décider des actions à
mener pour le réaliser.
L’objet de la gestion de trésorerie est donc de prévoir les flux de trésorerie dans le but de déterminer Un
besoin de trésorerie ou un Excédent de trésorerie.
▪Contenu du budget de trésorerie :
-Le budget des encaissements ; le budget de la TVA ; le budget des décaissements ; et la situation
prévisionnelle de trésorerie.
▪L’interprétation des soldes de trésorerie
Deux cas peuvent se présenter : Excèdent ou déficit de la trésorerie.
I. L’excédent de trésorerie :
▪ Excédent temporaire: C’est un déséquilibre entre recettes et dépenses pendant certains mois.
▪ Excédent permanent: Pendant tous les mois du plan de trésorerie, l’entreprise dégage un excédent de
recettes sur les dépenses.
-Si l’excèdent est minime, on peut considérer que l’entreprise dispose d’un P.T bien géré.
-Si l’excédent est important, on peut penser que l’entreprise n’optimise pas de façon rationnelle la gestion
de sa trésorerie.
II. Le déficit de trésorerie : Trouve son origine soit dans :
-La politique commerciale de l’entreprise et plus précisément dans sa politique de crédit (Frs, clients)
- Les opérations hors exploitation (Exemple : un programme d’investissement important)
1. Déficit permanent: Pendant tous les mois, l’entreprise dégage une trésorerie négative. Cette situation a
pour origine :
-Soit une insuffisance du fonds de roulement (F.D.R)
-Soit une importance du besoin en fonds de roulement (B.F.D.R)
▪Actions correctrices sur le F.D.R : Augmentation l’autofinancement en favorisant une politique de
conservation des bénéfices ; Augmenter les apports des actionnaires ; Augmenter l’endettement à moyen
et long terme.
▪Actions correctrices sur le B.F.D.R : Réduction du délai crédit clients et allongement de la durée crédit
fournisseurs ; Amélioration de la gestion des stocks.
2. Déficit temporaire : Situation équivalente à l’excédent temporaire.
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▪ Moyens susceptibles d’améliorer la gestion des liquidités
Parmi les moyens pour améliorer la gestion des liquidités :
-L’accélération du recouvrement des créances
-La centralisation des fonds
-L’implantation d’un système de décaissements
-la gestion du surplus de trésorerie et de la marge de crédit
-L’accélération du recouvrement des créances.
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Section II. Les moyens de financement et de placement à court terme.
L’importance des besoins issus de l’exploitation dépend essentiellement de la durée de fabrication, de la
gestion des stocks, de la politique de crédit consentit aux clients et des délais de paiement des
fournisseurs.
Partie I : Les moyens de financement des besoins de trésorerie
A. Crédit-Fournisseur : C’est le délai de règlement accordé par un FRS à son client après la livraison.
B. Mobilisations des créances commerciales :
1. L’escompte : Si l’entreprise ressent des besoins de trésorerie, elle peut sous réserve de l’autorisation
accordée par la banque, mobiliser auprès de celle-ci les titres de créances à échéance, qu’elle détient sur
ses clients ; on dit qu’elle escompte les effets.
2.Affacturage ‘factoring’ : Consiste à transférer les créances commerciales à un organisme financier ‘factor’,
qui en assure le suivi, l’encaissement, et les contentieux. Une commission est prélevée en contrepartie.
3. Loi Dailly : Prévoit la possibilité par simple remise d’un bordereau de procéder à la cession ou au
nantissement d’un ensemble de créances, à la banque qui accorde le crédit.
C. Les crédits de trésorerie bancaire
C’est une avance d’argent consenti & par la banque pour financer des déficits temporaires de trésorerie.
1. La facilité de caisse : est un concours bancaire ‘crédit bancaire’ de très court terme qui permet à
l’entreprise de combler les décalages qui se produisent entre ses recettes et ses dépenses.
2.Le découvert bancaire ou avance en compte courant : C’est l’opération du crédit par laquelle une banque
autorise son client à prélever sur son compte des fonds pour un temps et moyennant un taux d’intérêt
déterminé d’avance.
3. Billets de trésorerie : Titres de créances négociables à échéance fixe.
4. Le crédit de compagne : Les crédits de campagne sont destinés à financer les stocks et le cycle de
fabrication des entreprises à activité saisonnières.
5. Crédit relais ou crédit de soudure : C’est un crédit à court terme qui sert de relais à une opération financière.
6. Crédit sur marchandise : Crédit finançant les stocks moyennant l’affectation en gage des marchandises le
composant.
7. Le crédit documentaire : C’est un contrat par lequel une banque s’engage pour le compte d’un acheteur, à
régler au vendeur le prix d’une marchandise contre remise des documents faisant preuve de leur
propriété.
8. Les obligations cautionnées : Il s’agit de crédits ou l’administration fiscale joue le rôle de banquier en
accordant le report de paiement de droits fiscaux contre paiement d’un intérêt.
Partie II. Les principaux modes de placement à court terme :
I. Les placements sur produits bancaires : Les dépôts à terne des dépôts rémunérés sur des durées variables
de 3, 6, 12 et plus de 12 mois à des taux négociables.
II. Les placements sur le marché monétaire : Ces placements font à travers l’acquisition des titres financières
émis par différents opérateurs..
III. Placements sur le marché financier : Il s’agit d’un placement de fonds par acquisition directe sur le
marché financier des valeurs mobilières.
1. L’action : C’est un titre de propriété représentant une partie du capital d’une entreprise.
2. Obligation : C’est un titre de créance émis par une entreprise privée ou publique, Etat ou collectivité
locale.
IV. Les placements indirects à travers des OPCVM : Ces placements transitent par les OPCVM : SICAV et FCP.
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: Chapitre III : Décisions et choix d’investissements
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C. Critères de choix des investissements
Généralement, on distingue deux grandes catégories de techniques d’évaluation des investissements :
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