Vous êtes sur la page 1sur 9

Introduction

El Bouni est une ville algérienne, située dans la daïra d'El Bouni et la wilaya
d'Annaba.
La ville s'étend sur 94,2 km² et compte 125 265 habitants depuis le dernier
recensement de la population. La densité de population est de 1 329,2
habitants par km² sur la ville.
Entourée par Sidi Amar, Seraïdi et Cheurfa, El Bouni est située à 5 km au
nord-ouest de Sidi Amar.
Située à 17 mètres d'altitude, la ville d'El Bouni a pour coordonnées
géographiques Latitude : 36° 50' 20'' nord
Longitude : 7° 39' 50'' est.
Le maire d'El Bouni se nomme Ahmed Abdelmalek Azzedine.

Informations géographiques générales :


El Bouni dont l'altitude varie entre un minimum de 0 mètres et un maximum
de 745 mètres pour une altitude moyenne de 373 mètres couvre une
superficie de 9424 hectares soit 94,24 km².
la commune dont la mairie se situe à 17 mètres d'altitude n'accueille aucune
réserve naturelle sur son territoire.
Caractérisée par un Climat méditerranéen avec été chaud (Classification de
Köppen : Csa), la commune se situe dans le fuseau horaire UTC +1:00
(Africa/Algiers). L'heure d'été correspond à UTC+1:00 tandis que l'heure
d'hiver correspond à UTC +1:00.
Les coordonnées géographiques d'El Bouni en décimales sont : 36.8389°
de latitude et 7.66389° de longitude.
Les coordonnées géographiques sexagésimales d'El Bouni sont : latitude
nord 36° 50' 20'' et longitude est 7° 39' 50''.

Ville et villages voisins :


Sidi Amar 5.4 km El Hadjar 7.6 km Seraïdi 8.7 km
Chebaita Mokhtar 11.6 km Cheurfa 16.4 km Oued El Aneb 16.8 km
Echatt 18.8 km Dréan 18.9 km Barrahel 19.1 km
Eulma 21.2 km Treat 22 km Aïn Berda 22.2 km
Aéroports et aérodromes proches d'El Bouni
Aéroport d'Annaba à 13.1 km

1. Evaluation de la population

Dans cette partie, notre objectif est d’évaluer la population et ses differentes
catégories afin d’estimer le débit à fournir pour cette commune et de
dimensionner le réseau d’alimentation en eau potable d’une manière efficace.
L’évaluation de la population de la commune d’El Bouni se fait grâce à la loi
géométrique, en effet, la commune étant caractérisée par une activité
industrielle importante (industrie du plastique, de la tuyauterie …), la
croissance de la population étant donc géométrique ce qui justifie l’utilisation
de la loi géométrique.
On estime que le taux d’accroissement de cette commune est de 1,1% selon
les données de recensement.

La population de la commune de l’année 2010 à 2030 est comme suit :


Public
Année 2010 2015 2020 2025 2030
Population 129139 142724 154348 164841 173823

Agglomérée
Année 2010 2015 2020 2025 2030
Population 126042 139469 150927 161245 170044
Progression de la population
200000
180000
160000
140000
120000
100000
80000
60000
40000
20000
0
2010 2015 2020 2025 2030

Progression de la population

D’après les tableaux ci-dessus, on remarque que la commune est à caractère


aggloméré c’est-à-dire que la population est concentrée sur la partie centre-
ville de la commune.
La formule de la croissance géométrique de la population de la commune est
donnée par :

Avec :

Pn : population située à l’horizon future ;

P0 : population de base ou de l’année de référence ;

n : Nombre d’années séparant l’horizon future et l’année de référence ;


 : Taux d’accroissement de la population exprimé en %.

Le taux d’accroissement ici est égal à 1,1% de la population

Les tableaux ci-dessous détaille les besoins en eau d’El Bouni en 2010 et à
l’horizon 2030
2010

N° Secteur Nbr Qi NiQi/1000 Kj Kj*Ni*qi/1000 K0 KiK0 NiQi/1000


d’habitant (l/j/hab) (m3/j) (m3/j)
1 Privés 110000 150 16500 1,4 23100 1,35 31185
2 Ecole & 20000 100 2000 1,4 2800 1,35 3780
Université
3 Bains 1000 200 200 1,4 280 1,35 378
Douche
4 Hôpitaux 150 750 112,5 1,4 157,5 1,35 212,625
5 Abattoirs 300 500 150 1,4 210 1,35 283,500
6 Papeterie 50 300 15 1,4 21 1,35 28.35
7 Usine de 50 300 15 1,4 21 1,35 28.35
plastique
8 Divers 500 200 100 1,4 140 1,35 189,00
Total / 19092,5 26729,5 36384,83

A noter que, la dotation pour cette ville pour l’horizon 2010 est égal à :

Q = 150m/j/hab
De ce tableau, on tire les grandeurs suivantes :

Débit Valeur (m3/j)


Débit disponible 19370,85
Débit moyen journalier 19092,5
Débit journalier maximal 26729,5
Débit de pointe 36384,83

Commentaires :

D’après le tableau ci-dessus, on constate que le débit disponible est très


proche du débit moyen journalier pour cette commune.
Calcul du débit d’apport :

Qc= Kg (QJ max+ Qri)


Avec
Kg : coefficient tenant compte du gaspillage et des fuites =1,12

Qri : débit d’incendie qui est égal à : Qri = 1440 m3/j

Donc, le débit d’apport pour l’année 2010 est :

Qc = 1,12 * (26729,5+1440) = 31549,28 m3/j

2030

La population estimée pour 2030 pour la commune est de 173823 habitants

Pour cette année, on suppose qu’il y aura certains changements dans certains
secteurs comme suit :

 Construction de nouveaux lycées et collèges


 Construction d’un nouvel hôpital.
 Augmentation de la production du secteur industriel.

La dotation pour cette année est prévue à 180 m/j/hab.

Nbr Qi NiQi/1000 KiK0 NiQi/1000


N° Secteur Kj Kj*Ni*qi/1000 K0
d’habitant (l/j/hab)
(m3/j) (m3/j)
1 Privés 160000 150 24000 1,4 33600 1,35 45360
Ecole &
2 30000 100 3000 1,4 4200 1,35 5670
Université
Bains
3 1200 200 240 1,4 336 1,35 453,6
Douche
4 Hôpitaux 300 750 225 1,4 315 1,35 425,25
5 Abattoirs 380 500 190 1,4 266 1,35 359,1
6 Papeterie 80 300 24 1,4 33,6 1,35 45,36
Usine de
7 80 300 24 1,4 33,6 1,35 45,36
plastique
8 Divers 600 200 120 1,4 168 1,35 226,8
Total / 27823 38952,2 52585,47
Pour l’année 2030, on a :

Débit Valeur (m3/j)


Débit disponible 31288,14
Débit moyen journalier 27823
Débit journalier maximal 38952,2
Débit de pointe 52585,47

Calcul du débit d’apport :

Qc= Kg (QJ max+ Qri)


Avec
Kg : coefficient tenant compte du gaspillage et des fuites =1,12

Qri : débit d’incendie qui est égal à : Qri = 1440 m3/j

Donc, le débit d’apport pour l’année 2030 est :

Qc = 1,12 * (38952,2+1440) = 45239,264 m3/j


2. Champ de captage
1. Introduction
Les stocks disponibles en eau naturelle se composent des eaux souterraines,
alimentés par les eaux de surface et les eaux de mer.

L’eau souterraine est l'eau qui existe dans les pores, les fissures des roches et
dans les sédiments sous la terre. Elle est issue des précipitations ou de la
neige et puis, infiltre les sols dans les systèmes d'eaux souterraines. Par la
suite, elle peut éventuellement remonter à la surface, ou rejoindre des lacs ou
des océans. Elle est naturellement alimentée par la surface, grâce aux
précipitations, aux cours d'eau et aux infiltrations d'eaux provenant des
rivières.

Les eaux souterraines sont souvent contenues dans des couches aquifères :
une couche aquifère est une strate saturée qui peut rapporter des quantités
utilisables de l'eau à un puits. Il y a deux types différents de couches aquifères
basées sur des caractéristiques physiques : si la zone saturée est coincée
entre des couches de matériaux imperméables et si les eaux souterraines sont
sous pression, on sera en présence d'une couche aquifère confinée ; s'il n'y a
aucune couche imperméable immédiatement au-dessus de la zone saturée,
on sera en présence d'une couche aquifère non confinée. Dans ce cas, le
dessus de la zone saturée est la table de l'eau, comme défini ci-dessus.
Habituellement une couche aquifère peut produire une quantité de l'eau
économiquement acceptable à un puits ou à une source. Une région saturée
qui, due à une faible conductivité hydraulique, ne rapporte pas une quantité
suffisante en eau, du point de vue économique, s'appelle l'aquitard.

Le recours préférentiel aux eaux souterraines par rapport aux eaux de surface
pour l’alimentation en eau potable (AEP) est motivé par de multiples critères
tels que leur protection vis-à-vis de la surface et leurs volumes exploitables. Le
choix d’une ressource hydrogéologique n’est jamais un acte anodin, il mérite
toujours une étudie sérieuse. L’exploitation des eaux souterraines se traduit
par une succession d’étapes progressives, depuis la prospection des
ressources en eau, en passant par leur exploitation et enfin leur gestion.

Les ressources en eau de surface répertoriées sur le BV sont essentiellement


utilisées dans l’hydroélectricité, l’irrigation, l’élevage et les activités
domestiques. Le BV est doté d’un barrage hydroélectrique. Il s’agit de l’un des
sept barrages hydroélectriques du pays (Corps des Ingénieurs des Etats Unis,
1999). Ce barrage est construit sur la rivière Caracol dans la commune de la
Grande rivière du nord. Elle a une capacité installée de 0.9 MW (Corps des
Ingénieurs des Etats Unis, 1999).
L’irrigation était pratiquée dans les plaines de Limonade et de Quartier Morin à
partir du barrage de dérivation de Latannerie localisée sur la grande rivière du
Nord et à partir de plusieurs forages localisés dans la zone avale du BV. Ce
système a permis l’irrigation de près de 2000 ha de terre. Des crues
exceptionnelles ont provoqué la cassure de ce barrage qui est hors fonction à
ce jour. Actuellement aucun des forages construits pour l’irrigation sont en
fonction. D’autres cours d’eau sont utilisés pour l’agriculture à partir de
structures fabriquées par les paysans là où le relief le permet. Cette situation
prévaut particulièrement dans la commune de Sainte Suzanne. A cause de
cette carence en infrastructures hydro agricoles dans le BV, les paysans sont
contraints de faire des choix de cultures adaptées à leur contexte agro
climatique.

2. Sources d’eau
La région d'Annaba dispose de trois barrages de faible capacité qui totalisent
un volume régularisé d'environ 11 millions de mètres cubes. Elle est alimentée
par la combinaison de ressources superficielles à partir des barrages de
Cheffia et de Mexa et de ressources souterraines provenant des champs de
captage de Bouteldja, Salines et Pont Bouchet

Le tableau ci-dessous présente les différentes ressources en eau pour la ville


d’Annaba et Alentours

Ressource Soutirages (m3/j)


Barrage Cheffia 130000
Barrage Mexa 55000
Nappe Bouteldja 48000
Nappe Salines 7000
Nappe Pont Bouchet 1000
Total 241000

Dans le cadre de notre mini projet,

Vous aimerez peut-être aussi