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Apprendre à écrire, apprendre à penser, en France et en Italie

Pensée et écriture sont deux actions qui sont liées puisque, selon les auteurs classiques
elles ont des similitudes. Selon l’auteur, elles jouent un rôle très important parce
qu’elles sont « les prémisses idéologiques sur lesquelles se fonde la démarche des
enseignements » (p. 142)

D’ailleurs, on peut affirmer que selon les époques et les sociétés, la relation entre les
deux peut changer : « apprendre à écrire et à penser est (…) un art de faire qui peut
varier dans le temps et dans l’espace » (p. 143).

Pour réfléchir à cette idée, l’auteur souligne la manière dont pensée et écriture sont
considérées à l’école française et a l’école italienne. D’abord, la première différence
entre ces deux systèmes éducatifs est le nombre d’heures de lettres, cet aspect obéie à
une tradition car chaque système éducatif a sa propre méthode d’enseignement de
l’écriture. Un autre aspect fondamental pour analyser la méthode d’apprentissage de
l’écriture, en France et en Italie, est l’inventio. Ce concept, pour les français, est liée à
deux aspects. Le premier est la sensibilité et l’imagination et le deuxième est, selon
l’auteur : «les textes littéraires [qui] sont explicitement désignés comme la source
privilégiée à laquelle doit puiser l’élevé pour développer à la fois sa créativité et sa
réflexion. » (p. 145) C’est-à-dire que les personnes inventent presque souvent à partir
d’un texte littéraire. Néanmoins, pour ce type d’éducation l’adjective spontané, qui est
une caractéristique de l’inventio, a une connotation négative puisqu’un aspect
fondamental est l’exactitude et la cohérence.

D’autre coté, pour les programmes italiens l’inventio est lié à l’expérience, la réflexion
et la sensibilité. Alors, si pour les français l’inventio doit être associer à la cohérence, les
italiens sont conçus que dans l’école, les élevés doivent être capables d’exprimer ses
réalités intérieures, sa pensée et ses sentiments à travers de l’écriture. Pour résumer,
l’auteur affirme que dans « le système éducatif français les exercices d’écriture visent
avant tout à apprendre à raisonner, en Italie ceux-ci sont conçus comme l’expression
d’une «realta interiore » qui réagit et s’adapte à « la realta » c’est-à-dire au monde
extérieur. » (146) En conséquence, c’est possible de confirmer que ces différences sont
favorisées par deux modèles culturels distincts : l’esprit cartésien des français et l’esprit
rhétorico-humaniste des italiens. Donc, en d’autres termes, les élevés français sont
entrainés à exercer un spirit logique en suivant un modèle, alors que chez les élèves
italiens la rigueur de la pensée logique est tempérée pour la spontanéité créative. En
conclusion, l’auteur réaffirme « qu’apprendre à écrire est une acte profondément
culturel » (p. 150). Cette raison explique les différences entre l’éducation française et
l’Italienne.

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