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Constructions modulaires
Prefabricated Building Units Modulaire architecturé
Mobile Raumsysteme
Titulaire : Société Yves COUGNAUD SA
Mouilleron Le Captif
Parc d’Activité Beaupuy 2
F-85035 La Roche sur Yon Cedex
Tél. : 02 51 34 12 76
Fax : 02 51 34 11 12
E-mail : yc-be@yves-cougnaud.fr
Internet : www.yves-cougnaud.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
© CSTB 2007
Le Groupe Spécialisé n° 2 "Constructions, façades et cloisons légères" de la Commission
chargée de formuler les Avis Techniques, a examiné, le 27 juin 2006, le procédé Modulaire
architecturé présenté par la Société Yves COUGNAUD. Il a formulé sur ce procédé l'Avis
Technique ci-après. Cet Avis est formulé pour les utilisations en France européenne.
Il est précisé que seul la fonction structurales est visée par le respect des
1. Définition succincte règles PS 92 et que le maintien des performances thermiques, acousti-
ques et de protection contre l’incendie n’est pas visé. La sécurité est
assurée malgré les dégradations attendues des éléments de second
1.1 Description succincte œuvre moyennant des déplacements différentiels entre deux niveaux
Cellules tridimensionnelles destinées à la réalisation, par juxtaposition ou consécutifs de hauteur h, limités à h/100.
superposition, de constructions à usage courant.
Sécurité en cas d'incendie
L'ossature de ces cellules est constituée de profilés en acier laminé à
Le domaine d’emploi du procédé est limité aux constructions pour les-
chaud ou en tôle galvanisée pliée à froid.
quelles aucune exigence de stabilité au feu n’est requise (code du travail
Les murs extérieurs sont constitués de panneaux sandwiches tôle d'acier, et règlement de sécurité du 25 juin 1980 modifié).
mousse de polyuréthanne, plaques de parement en plâtre.
Du point de vue du feu extérieur, le comportement au feu de la mem-
Les planchers sont constitués de panneaux à base de bois liaisonnés aux brane « RHENOFOL CV » n’est pas connu ;
solives métalliques.
Du point de vue du feu intérieur, l’emploi des panneaux sandwiches à
La toiture est réalisée à l’aide d’un revêtement d’étanchéité en PVC âme isolante en laine minérale n’apporte pas de limitation d’emploi parti-
plastifié fixée mécaniquement sur panneau sandwich. culière. En ce qui concerne les panneaux sandwiches à âme isolante en
Les dimensions standard des cellules sont : mousse de polyuréthanne et polystyrène, il convient de distinguer les
Etablissements Recevant du Public (ERP) de ceux uniquement régit par
• Longueur maximale : 13,24 m, le Code du Travail :
• Largeur : 2,480 et 2,995 m • Etablissements Recevant du Public (ERP) : En l’absence d’un écran
• hauteur maximale : 3,55 m thermique par l’intérieur, les panneaux sandwiches à âme en polyuré-
thanne ne permettent pas de respecter les dispositions de l’article AM8.
2.21 Aptitude à l’emploi La paroi intérieure des murs ne permet pas la fixation d’équipements.
Celle-ci doit être réalisée sur une ossature spécifique prévue à la concep-
Stabilité tion des modules.
La stabilité des bâtiments réalisés avec ce procédé est convenablement
assurée dans la mesure où : les configurations de superposition et de 2.22 Durabilité
juxtaposition des modules ainsi que l’ancrage en sol respectent les dispo- La durabilité des constructions est subordonnée à une maintenance et à
sitions du Dossier Technique, un entretien réguliers de l’ouvrage.
La stabilité est assurée par l’ossature des modules, dimensionnée selon Les matériaux utilisés pour la fabrication des éléments et leur mise en
les règles en vigueur. œuvre ne présentent pas d'incompatibilité.
Stabilité en cas de séisme L’ossature métallique est protégée de la corrosion par galvanisation et/ou
couche de protection rapportée en fonction de l’agressivité du milieu. Une
La stabilité en cas de séisme est assurée par l’ossature en forme de inspection et entretien fréquents des ossatures extérieures, et plus parti-
cadres métalliques tridimensionnels soudés entre eux. La fonction dia- culièrement des points de soudure et mastics d’étanchéité, sont nécessai-
phragme des planchers est réalisée par les solives métalliques, non pas res pour s’assurer de la durabilité des constructions.
par les panneaux de bois. Moyennant le respect des règles PS 92, le
procédé est utilisable en zone sismique (Ia, Ib, II et III) pour des ouvrages
de classe B et C.
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Dans le cas des descentes d’eaux pluviales situées à l’intérieur des 2.33 Conditions de mise en œuvre
poteaux structuraux métalliques, un entretien et une maintenance renfor- Une attention particulière est nécessaire pour la superposition ou la
cés sont nécessaires. En effet, un défaut d’évacuation peut entraîner une juxtaposition des modules afin d’éviter toute dégradation de l’enveloppe
corrosion prématurée des poteaux. et des revêtements extérieurs (reprise des soudures, continuité des
Les chocs conventionnels de corps durs provoquent des empreintes étanchéités, …).
risquant d'endommager l'aspect des constructions sans toutefois altérer Les opérations réalisées sur chantier sont réalisées avec la même cons-
le revêtement protecteur. tance de qualité qu’en usine moyennant la formalisation de l’autocontrôle.
Les encadrements de fenêtres et les rives de plancher bas risquent d'être
le siège de condensations qui, compte tenu de la destination des locaux,
devraient n'être que passagères et ne pas avoir de conséquences défa- 2.34 Condition d’entretien et de maintenance
vorables sur le comportement des ouvrages. Conformément à ce qui est indiqué au § 2.22, la durabilité de l’ouvrage
est subordonnée à un entretien.
2.23 Fabrication Celui-ci doit être assuré par le maître d’ouvrage et respectant les pres-
La fabrication est effectuée à l'usine Yves COUGNAUD de la Roche sur criptions du § 9 du Dossier Technique.
Yon où est regroupé le personnel compétent pour l’ensemble des corps
d’état.
Les mêmes dispositions doivent être retenues lors de l’assemblage sur Conclusions
site des modules préfabriqués. Elle s'accompagne d'un contrôle de pro-
duction, de nature à assurer une constance de qualité suffisante. Appréciation globale
L’utilisation du procédé Bâtiment Modulaire architecturé dans le
2.24 Mise en œuvre domaine d’emploi accepté, est appréciée favorablement.
La mise en œuvre est effectuée par la Société Yves COUGNAUD qui
dispose des moyens nécessaires.
Validité
Jusqu’au 30 juin 2009.
Les modules sont transportés finis ou semi-finis sur le site. La manuten-
tion et le levage sont réalisés à l’aide d’élingues.
Les déformations attendues lors de ces opérations, sont compatibles Pour le Groupe Spécialisé n° 2
avec les éléments de second œuvre. Le Président
Dans le cas de soudures au solvant, la mise en œuvre de la membrane JP. GORDY
RHENOFOL CV fixée mécaniquement implique le strict respect des
consignes de prévention et de sécurité prévues d’une part dans le mé-
mento Formation aux Etanchéités à base de monocouche synthétique
édité par la CSFE, et d’autre part à la fiche technique de sécurité du
fabricant.
• Compte tenu des bardages et des cloisons utilisés, les déformations Les travaux de réfection de l’étanchéité de la toiture-terrasse des modu-
horizontales différentielles entre deux niveaux consécutifs de hauteur h les ne pourront pas être réalisés sans une intervention lourde, pouvant
doivent être limitées à h/100. entraîner la mise en œuvre d’un autre système de couverture indépen-
dant de la toiture.
• la superstructure doit être reliée par un système d’ancrage.
Dans la mesure où la structure métallique ne peut être visitée ni entrete-
Le choix des composants entrant dans la constitution des modules doit nue (notamment sur vide sanitaire), le Groupe Spécialisé a estimé que la
être examiné au cas par cas par le maître d’ouvrage et la Société Yves durée de vie escomptée des constructions est de l’ordre de 20 ans.
Cougnaud en fonction de la destination des locaux et de l’ensemble des
exigences applicables.
Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 2
M. COSSAVELLA
2.32 Conditions de fabrication
Compte tenu des dispositions spécifiques adoptées pour la réalisation
des étanchéités des parois verticales (en pied et en tête de panneau, en
périphérie de baie), un soin particulier doit être apporté pour leur réalisa-
tion pour permettre une durabilité suffisante.
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Dossier Technique
établi par le demandeur
Charge en Epaisseur (mm)
daN/m² 60 80 100
A. Description MONOWALL 150 150 150
MONOLAINE / / 120
1 . Principe
Procédé constructif destiné à la réalisation de bâtiments d’usage cou- Le choix des revêtements de tôles dépend des atmosphères extérieu-
rant jusqu’à R+2, de hauteur maximale 10 m à faible et moyenne res selon le tableau 2 en fin de dossier.
hygrométrie. • Accessoires de poses
Ils sont constitués de modules tridimensionnels fabriqués en usine, - Cornières 38 x 28 x 3 S 235 prélaqué polyuréthanne 25 μm
juxtaposés et/ou superposés sur site et comportant une structure autres profils S 235 galvanisé Z 225 + peinture de finition,
métallique, des parois à base de panneaux sandwiches et une toiture
- Cornière PVC : 23 x 23 x 5
avec membrane d’étanchéité.
- Profil U de pied : selon largeur de panneaux 20 x … x 25 x 2
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• Panneau sandwich métallique d’épaisseur 50 mm, parements tôle • Entretoise au pas de 600 mm perpendiculaire aux porteurs,
0,5 mm S 250 GD Z 150 prélaqué polyester 25 |xm, âme en polysty- • Suspentes en tôle d’acier galvanisé d’épaisseur 1,20 mm, Z 275 au
rène expansé collée ou laine de roche. pas de 1200 mm maximum.
• Cloison de largeur 145 mm constituée de 2 cloisons précédentes • En zone sismique, plafond dalles acoustiques suivant DTU 58.1.
associées.
2.62 Plafond en bac acier
2.5 Toiture étanchée
Tôle d’acier S 320 GD + Z + EN 10326, galvanisé Z 225 prélaquée
• Feuille d’étanchéité en PVC plastifié armée RHENOFOL CV fabri- polyester.
quée par Flachdachtechnologie (FDT) dans son usine de Manheim,
armature par grille de fibres synthétiques au centre : 2.7 Menuiseries
- La couleur du dessus de la membrane est gris, anthracite, blanc,
bleu vert ou brique au choix, lisse et mat ; le dessous est gris fon- 2.71 Menuiserie extérieures
cé et mat. L’armature de type tissé présente des mailles d’environ • Menuiserie PVC de type OXXO « Clarté » ouvrant à la française ou
4 x 4 mm qui s’imprime sur la surface. 0B (AT 6/03-1487) A*3 E*7A V*A2 minimum ou équivalent de carac-
- La membrane est composée de PVC-P souple avec plastifiants, téristiques supérieures ou égales de dimensions maxi 2 x 1,95 m ou
pigments et stabilisants. L’armature se compose de fibres synthé- 2,785 x 1,20 m.
tiques polyester, 1100 dtex, 70g/m3.
• Menuiserie aluminium de type ARCHITECTURAL SYSTEMS
- Caractéristiques spécifiées de la feuille RHENOFOL CV : cf. ta- « Abys » ouvrant à la française ou OB (Homologation n°081-01-049)
bleau 5. A*4 E*9A V*C4 ou équivalent de caractéristiques supérieures ou
- Epaisseurs de la feuille RHENOFOL CV : 1,2 mm en terrasse égales.
inaccessible. • Volet roulant
. Feuille RHENOFOL CS de FDT : membrane de RHENOFOL C,
épaisseur 1,5 mm, de couleur anthracite, qui à subi lors de la fabri- 2.72 Bloc porte intérieur
cation un embossage superficiel procurant à celle-ci une bonne ru- Bloc porte de type BERKLONDO-CD d’origine BERKVENS ou
gosité. La profondeur de cet embossage est d’environ 0,3 mm. PORTAPHONE d’origine MALERBA ou équivalent de caractéristiques
Utilisation : les chemins de circulation et les zones techniques. supérieures ou égales.
• Visserie
2.8 Bardage rapporté
- Vis autoperceuse SC5/66-DS 2 Ø 5,5 x 80 mm de SFS Intec,
pour fixation à travers les pannes et les panneaux sandwiches, • Ossature par profilé de type oméga 25 x 60 x 60 x 60 x 25, épais-
seur 2 ou 3 mm de conception bridée en acier galvanisé Z 275, en-
- Vis autoperceuse EVB 2C Ø 4,8 x 75 mm de LR Etanco, pour
traxe maximal 1,20 mm, selon le Cahier du CSTB 3194.
fixation à travers des panneaux sandwiches.
• Tôle d’acier galvanisé 0,75 mm S 350 GD + Z 225 prélaqué selon P
• Tôle plastée RHENOFOL
34-301HACIERBA 6-175-25 HB d’origine HAIRONVILLE selon les
- Elle est utilisée pour l’exécution des points particuliers en rive et règles professionnelles bardage.
en tête de relevés. Elle est constituée d’une tôle d’acier galvani-
sée épaisseur 0,60 mm, sur laquelle est colaminée une feuille de • Lames métalliques en tôle d’épaisseur 1 mm galvanisé et prélaqué
RHENOFOL C épaisseur 0,85 mm. Tôles de couleur gris, anthra- selon la norme P 34-301, SAUTERNE 300 C d’origine PMA Groupe
cite, blanc ou brique. ARCELOR (non visé dans le présent Avis Technique).
• Visserie
• Colles
- Colle contact FDT n°20 (principe du double encollage) de FDT. - Pour l’ossature : GOLDOVIS Ø 6 x 35 mm de type LR ETANCO
ou équivalent.
• Confirmation des soudures
- Pour la peau : FAT 6 + VA14 Ø 6,3 x 22 de type LR ETANCO ou
- Pâte RHENOFOL (PVC liquide) de FDT. équivalent.
• Toiles mat de verre : voile de verre de 120 g/m². Utilisation : couche
de séparation chimique entre isolant et membrane PVC (étanchéité 3. Éléments
+ isolation en jonction des modules).
• Panneau sandwich d’épaisseur 50 mm MONOWALL ou Les éléments fabriqués en usine sont des modules dont les dimen-
MONOLAINE d’origine MONOPANEL avec tôle supérieure de 0,50 sions standard sont :
mm et tôle inférieure de 0,63 mm, en acier galvanisé Z 225 prélaqué • largeur : 2,480 et 2,995 m,
polyester 15 |xm. • hauteur maximale : 3,55 m,
• Feuillard en tôle d’acier 0,75 mm de 40 mm de large, galvanisé • longueur maximale : 13,24 m.
Z 275.
Les modules se juxtaposent et se superposent pour réaliser un bâti-
2.52 Toiture intermédiaire ment R+2 maximum.
• Bac acier COBACIER 1004 de type MONOPANEL d’épaisseur 3.1 Structure (Partie 1 – fig. 1 et 2)
0,63 mm, galvanisé Z 275 ou équivalent de caractéristiques supé-
rieures ou égales, Chaque module est constitué d’une structure auto stable. Les longe-
rons de plancher et arbalétrier de toiture sont soudés sur les poteaux
• Fixation formant des cadres dans les deux directions.
Cavalier et vis Ø 6,3 x 75 mm avec rondelle d’étanchéité EPDM à
cheminée sous cavalier, de type LR ETANCO ou équivalent. 3.2 Enveloppe extérieure
Les éléments d’enveloppe du module ne participent pas à la stabilité
2.6 Plafond de la structure.
• Profil pour pose du plafond et cloison en acier S 235 galvanisé Z275
et peint en usine. 3.21 Paroi verticale (Partie 5 – fig. 11)
• Isolation par laine de verre revêtue alu IBR revêtu alu de type Les panneaux sandwich de paroi verticale sont mis en œuvre avec
ISOVER ou équivalent de caractéristiques supérieures ou égales. leurs rives longitudinales disposées verticalement.
• L’épaisseur de l’isolant dans le plenum est telle que le point de Ils sont maintenus en pied, en tête et le long des poteaux par des
rosée ne se situe pas à l’intérieur du module mais dans l’épaisseur profils en U ou double cornière soudées sur la structure avec interposi-
du panneau sandwich de toiture. tion de bandes de mousse alvéolaires et mastic SIKA 11FC.
Les panneaux sont également maintenus par 2 vis autoperceuses Ø
2.61 Plafond par dalles acoustiques 6.3 avec tête Ø 12 mm par largeur de panneau ou au pas de 600 mm
maxi.
• Dalles de type FERIA d’origine ARMSTRONG (a w = 0,55),
En pied, les profils en U sont percés de trous de drainage Ø 9 mm tous
• Porteur dans le sens longitudinal du module au pas de 600 mm pour les mètres.
la stabilité pour le transport et sécurité des luminaires,
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3.211 Intégration de menuiseries (Partie 8 - fig. 15 et 16) entre deux fixations : pour la ou les rangée(s) en partie centrale, et
pour les rangées de fixation le long des acrotères.
Pour l’intégration des menuiseries, les panneaux sont découpés sur
toute leur largeur en atelier pour constituer une baie. 3.223 Relevés
Pour les menuiseries en aluminium : le précadre est emboîté par Les relevés utilisent les feuilles RHENOFOL CV en bandes distinctes
l’intérieur et fixé par rivets intérieurs au pas de 500 mm. des feuilles de la partie courante. Des pièces en RHENOFOL C (non
Pour les menuiseries en PVC : le précadre est emboîté par armé) peuvent être utilisées pour habiller les angles rentrants ou sor-
l’extérieur ; la fixation est réalisée par vis autoperceuses avec bouchon tants et des formes contournées. Les feuilles de relevés se recouvrent
par l’intérieur au pas donné par le fabricant. entre elles de 5 cm au moins, soudées à l’air chaud ou au solvant
Dans les deux cas, une étanchéité est réalisée entre le précadre et le (5 cm mini) et recouvrent la partie courante par un talon de 15 cm au
panneau par cordon de mastic SIKA 11FC et fond de joint mousse. moins, soudé à l’air chaud ou au solvant (5 cm mini), ce talon doit
dépasser d’au moins 5 cm le bord du feuillard métallique.
3.212 Bardage extérieur (Partie 9 - fig. 17 et 18)
Dispositions particulières complémentaires
La mise en place du bardage n’est pas systématique. Une étude est
réalisée au cas par cas suivant la région de vent, la hauteur du mo- Les relevés sont libres, fixés mécaniquement en tête ou soudés en tête
dule, l’espacement, la hauteur d’acrotère, etc… sur une tôle plastée de largeur 5 cm, elle-même fixée mécaniquement.
Les relevés peuvent aussi être collés, avec la colle n°20 de FDT. Les
Le profil Q, fixé sur les longerons de structure est dimensionné avec jonctions entre feuilles sont réalisées par soudure.
une flèche 1/200.
3.224 Evacuation d’eaux pluviales
3.22 Toiture étanchée (Partie 3 - fig. 5 à 8) Elles sont toujours au nombre de deux au minimum par modules. Les
La toiture est constituée d’une membrane PVC fixée mécaniquement raccordements aux tuyaux de descente et aux canalisations
sur les panneaux sandwiches métalliques isolants. Ces panneaux sont s’effectuent au moyen d’une platine en RHENOFOL C.
disposés parallèlement aux pannes et fixés par vis sur celles-ci. Les évacuations pluviales sont soit réalisées en pignon avec passage
Les panneaux sont de longueur égale à la largeur du module moins EP en tête de poteau, soit en partie centrale de module avec préper-
160 mm. La membrane disposée longitudinalement est fixée par çage du complexe, préparation des sorties EP, pose des naissances
l’intermédiaire des feuillards, au travers des panneaux par vis EVB 2C PVC et soudure.
d’origine LR ETANCO et au travers des panneaux sandwich et pannes Dans ce deuxième cas, la collecte EP est visitable
métalliques par vis SC5/66-D5 de SFS Intec.
3.225 Dimensionnement
3.221 Jonctions
Le nombre de feuillard et la densité de fixation sont calculés en fonc-
Les feuilles sont déroulées sans tension, à recouvrements longitudi- tion de la zone et du site de vent par référence :
naux de 12,5 cm. Les éventuels recouvrements transversaux sont de
5 cm, décalés entre eux d’au moins 0,30 m, les jonctions en croix sont • aux Règles V 65 avec modificatif n°2 de décembre 1999, en vent
interdites et seules les jonctions en T sont admises. Les feuilles extrême,
d’étanchéité RHENOFOL CV s’assemblent entre elles de façon homo- • à la localisation de chaque ensemble modulaire,
gène et étanche à l’air chaud, ou au solvant. Les surfaces à assembler
• aux dispositions du Groupe Spécialisé n°5 « Résistance au vent des
doivent être sèches, propres, exemptes de résidus de colle.
systèmes d’étanchéité de toiture » (Cahier du CSTB 3229 de juin
Soudures à l’air chaud 2000).
La soudure s’effectue en passant la buse à air chaud (d’un appareil Les tableaux 3 et 4 déterminent les écartements maximaux (en cm)
automatique ou manuel) entre les bords à assembler. La température dans les conditions simplifiées des Règles V 65 (avec modificatif n°2
de l’air distribué doit être réglée pour qu’à la vitesse de progression de décembre 1999), qui prennent en compte :
pratiquée, il n’y ait ni combustion du matériau (qui se manifesterait par • Des bâtiments d’élancement courant, fermés, à versants plans de
un dégagement de fumée noire), ni fusion insuffisante (qui se manifes- hauteur 10 m au plus, et dont les dimensions respectent les propor-
terait par un manque d’adhérence). tions suivantes, qui conduisent à un élancement = 1 selon les règles
V 65 :
Soudures au solvant THF
- hauteur : h ≤ 0,5 x a et h ≤ b, a = longueur – b = largeur du bâti-
Le solvant est introduit entre les surfaces à assembler avec un pinceau ment,
plat avec réservoir. La soudure se fait par dissolution superficielle du
matériau. La largeur de soudure effective est de 50 m. Elle peut - flèche : f ≤ 4h / 5 dans le cas de versants plans.
s’utiliser jusqu’à une température d’air ambiant > ± 5° C et une humidi- • Une charge dynamique admissible par fixation Wadmsr = 583 N /
té relative de < 85 %. Si ces conditions ne sont pas réunies, les surfa- fixation.
ces à assembler doivent être préchauffées à l’air chaud. Il est interdit
• Les pentes des toitures sont au minimum de 1 %
de diluer le solvant THF au moyen d’eau ou d’un autre solvant.
La soudure est effective après 6 heures au minimum. 3.3 Planchers (Partie 4 – fig. 9 et 10)
L’emploi du solvant est subordonné au respect des consignes Les planchers sont constitués de panneaux à base de bois fixes sur
d’hygiène et de sécurité du travail, en conformité au mémento de les solives :
formation aux Etanchéités à base de monocouche synthétique édité
• CTB-H : 25 ou 30 mm,
par la CSFE.
• DURIPANEL : 22 mm.
Contrôle des soudures
L’isolation est réalisée par 2 couches de panneaux isolants respecti-
Toutes les soudures doivent être soigneusement contrôlées, lorsque la vement de 100 mm entre solives et 60 mm sous les solives :
soudure est effective, avec une pointe sèche métallique que l’on dé-
• En polystyrène avec feuillards acier de maintien en sous-face,
place le long de la jonction.
Les défauts sont notés au passage, puis réparés, éventuellement par • En laine minérale avec tôle de maintien de 0,7 mm galvanisée selon
la norme NF P 34-310 (Z 275 minimum).
empiècement.
Dans le cas de soudure au solvant, il faut attendre au moins 6 heures Le module du rez-de-chaussée est posé sur vide sanitaire de 100 à
avant le contrôle de ces soudures. 300 mm suivant les zones techniques.
La surface totale de ventilation du vide-sanitaire : 1/500e de la surface
Finition des soudures totale du bâtiment.
Elle est obligatoire : on dépose un cordon PVC liquide RHENOFOL
(~10 g/m) le long de la jonction, après autocontrôle et le jour même. Les planchers sont revêtus de PVC en lés collés ou de dalles textiles.
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4.1 Fondations conditions prévues à l’Annexe C du Guide EOTA 001 sous les for-
ces statiques équivalentes résultant du calcul du bâtiment sous
• La Société Yves COUGNAUD fournit des plans guides précisant les séismes et avec les deux conditions supplémentaires suivantes :
descentes de charges pour un dimensionnement au cas par cas.
- La capacité résistante en cisaillement sous action sismique doit
• Les fondations sont réalisées par une entreprise de maçonnerie être limitée à la moitié de celle annoncée dans l’ATE pour le cisail-
suivant les plans d’un bureau d’étude béton. lement statique.
• Les fondations doivent présenter une tolérance de planéité de - Le diagramme d’interaction à prendre en compte sous action com-
± 0,00 m à – 0,02 m sur l’ensemble du bâtiment avec une vérifica- binée de cisaillement et de traction doit, sous action sismique, être
tion supplémentaire de 5 mm sous la règle de 2 m. un diagramme linéaire en lieu et place du diagramme d’interaction
quadratique utilisé sous sollicitations statique.
4.2 Ossature principale (Partie 1 – fig. 4) • Eléments secondaires en zone sismique
• Arbalétrier-longeron plancher, pignon plancher, pignon toit, poteau - Tout déplacement différentiel entre 2 niveaux consécutifs est stric-
ossature sont encastrés par soudure formant un module autostable tement limité à h/100 suivant règlement en vigueur (PS92).
(cadre sur les 6 faces du parallélépipède rectangle).
- Plafond dalles acoustiques suivant DTU 58.1.
• Les poteaux renforts sont articulés par soudure sur l’arbalétrier et
longeron plancher. • Bardage dimensionné en respectant les règles PS92 § 7.1.
• Les panneaux de mur ne participent pas au contreventement du - Ossature fractionnée à chaque niveau,
module. - Justification de l’ossature dans les trois directions sous combinai-
• Assemblage réalisé à l’atelier avec reconstitution matière minimum son poids propre + S = 1,8 x m x an.
des profilés. Les montants ont :
- Une section Q 25 x 60 x 60 x 60 x 25, d’épaisseur 2 mm mini-
4.3 Ossature secondaire mum.
• Les pannes et les solives sont articulées par soudure sur l’ossature - Une hauteur maximale de 3,20 m.
principale.
- Un espacement de 0,60 m.
• Assemblage réalisé à l’atelier.
- Justification des fixations sous combinaison de charges poids pro-
4.4 Stabilité pendant le transport pres + S/ = 1,5 x 1,8 x m x an.
- La fixation de la peau sur les montants est justifiée pour des vis
• Brin d’élinguage de 6 à 8 m
FAT 6 + VA14 - 6,3 x 22, d’origine LR ETANCO.
• Flèche admissible des éléments horizontaux sous charges perma-
- La fixation des montants Q au support est justifiée pour des vis
nentes L/250.
GOLOVIS 6 x 35 mm, d’origine LR ETANCO.
• Porteur du plafond dalles acoustiques au pas de 600 mm.
- Pas de fixation au sol sauf si les circonstances le demandent : - Les éléments sont ensuite assemblés entre eux pour constituer
des modules tridimensionnels.
- Vérification au glissement au vent extrême avec coefficient de
frottement de 0,30, avec Cis et Cid sur plancher du rez-de- - En fonction des destinations, les revêtements intérieurs et les
chaussée. équipements sont également disposés en atelier par les équipes
spécialisées de la Société Yves COUGNAUD.
- Si glissement : butée au sol suivant direction du glissement.
- Si soulèvement : fixation au sol par soudure sur site sur platine 5.2 Contrôle
posée par le maçon. A toutes les étapes de fabrication, auto contrôle par l’exécutant et
Les chevilles utilisées doivent bénéficier d’un ATE, être marquées CE vérification par l’encadrement, test d’électricité, plomberie et des équi-
et être dimensionnées dans les conditions prévues à l’annexe C du pements divers.
guide EOTA 001.
• Zone sismique 6. Transport
- Fixation au sol par soudure sur site sur platine posée par le ma- • Attaches des modules sur plateau camion
çon.
• Protection aux intempéries par le toit du module et bâchage plasti-
• Les chevilles utilisées doivent bénéficier d’un ATE visant l’utilisation que des parties verticales.
en béton fissuré, être marquées CE et être dimensionnées dans les
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et/ou rédaction par le coordinateur SPS d’un DIUO (Dossier
7. Mise en œuvre d’intervention ultérieur sur l’ouvrage).
Montage des modules sur site par les propres équipes Yves Nécessite d’un entretien régulier auquel est subordonné la durabilité
COUGNAUD de l’ouvrage sur les points suivants :
- Mise en place des modules au moyen d’une grue télescopique (la
• Nettoyage périodique de la toiture et vérification de l’état de
construction s’effectue par juxtaposition et superposition des mo-
l’étanchéité,
dules).
• En cas de blessure accidentelle, le revêtement d’étanchéité peut
- Assemblage des modules entre eux (cf. schémas partie 10).
être facilement réparé, après nettoyage de la membrane dans les
- Etanchéité entre modules : mise en place de la coque d’isolation, zones concernées, par des pièces de membrane, découpées de
mat de verre et soudure d’une membrane RHENOFOL CV en forme appropriée (5 cm en périphérie plus grande que la blessure)
jonction des toitures en longs pans sur modules. Mise en place et soudées selon la technique utilisée pour la jonction des membra-
d’une membrane RHENOFOL C, sur la tôle plastée en jonction nes,
des toitures en pignon des modules, fixation par soudure. Installa-
tion des crapaudines. Nettoyage de la toiture terrasse de • Vérifications périodiques et si des chocs accidentels entraînent une
l’ensemble modulaire. dégradation sur la structure ou les panneaux sandwiches, assurer
une remise en état suivant les règles de l’art.
- Raccordement des réseaux (courants forts, courants faibles), ali-
mentation d’eau, réseau EU/EV, etc…) entre les modules pré-
équipés en atelier et les réseaux en attente sur site.
- Raccordement des réseaux entre modules.
B. Résultats expérimentaux
- Mise en place des finitions (précis d’habillage, seuil, etc…). • ATEx n°1209 du 29/10/03 relative au système de toiture avec étan-
chéité fixée mécaniquement.
A toutes les étapes du montage, autocontrôle par l’exécutant et vérifi-
cation par le chef monteur selon la fiche de contrôle Yves • Résultats d’essais de résistance au vent de la toiture T004-023.
COUGNAUD. • Note de calcul de la structure.
- Contrôle avec essai type COPREC avant remise des clés. • Note de calcul thermique.
• Essais acoustiques.
8. Identification des modules • Essai AEV sur mur pignon avec menuiserie CL06-025.
Chaque module est identifié par une plaque indiquant : • Essai de brouillard salin sur système de peinture.
- Adresse Yves Cougnaud,
- N° de série
C. Références
9. Entretien - Maintenance Fabrication : 200.000 m²/an.
Les dispositions d’entretien et de réparation définies dans les différents
DTU et Avis Techniques s’appliquent selon chaque ouvrage.
Les fiches techniques d’entretien – maintenance sont données par la
Société Yves COUGNAUD dans le DOE (Dossiers ouvrages exécutés)
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Tableaux et figures du Dossier Technique
Tableau 2 – Choix des revêtements en fonction de l’atmosphère extérieure
ATMOSPHERES EXTERIEURES
Catégories
NATURE DU Urbaine et Industrielle Marine Spéciale
selon Rurale non
REVETEMENT 20 à Bord de mer Forts
P 34-301 polluée Normale Sévère 10 à 3 km Mixte Particulière
10 km (< 3 km) (*) U.V
Polyester 25 µm III à IV ■ ■ — ■ o — — — o
PVDF 25 µm IV ■ ■ O ■ ■ — — — o
PVDF 35 µm VI ■ ■ O ■ ■ ■ o ■ o
PUR 35 µm V à VI ■ ■ O ■ ■ ■ o o o
PLASTISOL
100 et 200 µm
IV à V ■ ■ o ■ ■ o o — o
■ Revêtement adapté
O : Revêtement dont le choix définitif ainsi que les caractéristiques doivent être arrêtées après consultation d’accord du fabricant
- Revêtement non adapté
(*) : A l’exception du front de mer
Tableau 3 – Toiture – Une rangée de fixations centrales et une rangée de fixations en rive
< 10 m Rive < 23 cm < 20 cm < 23 cm < 17 cm < 18 cm < 14 cm < 15 cm < 12 cm
Tableau 4 – Toiture – Deux rangées de fixations centrales et une rangée de fixations en rive
< 10 m Rive < 29 cm < 29 cm < 29 cm < 27 cm < 29 cm < 22 cm < 23 cm < 19 cm
Angle < 29 cm < 22 cm < 24cm < 19 cm < 19 cm < 15 cm < 16 cm < 13 cm
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