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Introduction

Le 4 Octobre, thomas sankara, leaders de la révolution du Burkina Faso et alors président du


pays, tient un discours mémorable à New York, à la trente-neuvième session de l’assemble
générale des Nation Unies, dénonçant l’impérialisme Occidental, le président s’adresse à
tout : les noirs, les indiens, les chômeurs et les femmes.

Il parle au nom de tous les « laissés pour compte » et lutter contre l’asservissement et la
domination d’un peuple sur l’autre.

PB : Comment le président Sankara a mené une politique contre l’impérialisme Occidentale ?


Comment le président Thomas Sankara a d’énoncé l’affranchissement et l’égalité des peuples
africains ?
I. Thomas Sankara, Anti- Impérialiste et Panafricaniste

A- Néocolonialisme

Thomas Sankara était leader de la RDP (Révolution démocratique et populaire du Burkina Faso), il
est Anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste, l’officier œuvrera toute sa vie pour son pays.

Il annonce son discours l’impérialisme occidentale qui cherche à conserve ou à étendre leur
domination aux peuples africains.

Il est contre la politique des les ex-coloniaux de maintenir par des moyens détournes ou cachés la
domination économique ou culturelle sur ses anciennes colonies auprès leur indépendance.

La voix de Thomas Sankara s’élève alors, forte et fière, réassurant le droit des peuples de manger à
leur faim, de boire à leur soif, de s’éduquer. Toujours aussi radicalement insoumis à tous les
paternalismes, auxquels sa soumission servile lui aurait sûrement permis de conserver le pouvoir dans
cette période post-coloniale, le capitaine réaffirme, avec beaucoup de véhémence, sa volonté de lutter
contre toutes les oppressions, y compris, contre celle des Américains sur les Indiens, alors même qu’il
se trouve à New York

B- Une politique de l’affranchissement

Le président Thomas Sankara est aussi le meneur d’une politique progressiste, qui tient à modifier la
société en profondeur, faisant fi des traditions de la plus grande partie de la population.

Souhaitant redonner le pouvoir au peuple, s’inscrivant dans une logique de démocratie participative,
il crée les Comités de défense de la révolution (CDR), ouverts à tous, qui assurent la gestion des
questions locales et organisent les grandes actions.

Il veut alors rompre avec la société traditionnelle, fortement inégalitaire, en tentant d’affaiblir le
pouvoir des chefs de tribus et en cherchant à améliorer le statut des femmes.

Luttant tout aussi bien contre la corruption que pour l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la
culture, la politique du Burkinabè vise l’affranchissement et le bien-être de la population.

La politique sankariste veut réduire la malnutrition, la soif (les CDR sont alors chargés de construire,
en masse, des puits et des retenues d’eau), la diffusion des maladies grâce aux politiques
de « vaccinations commandos », à destination des enfants, qu’ils soient burkinabès ou non. Il fait de la
lutte contre l’analphabétisme.

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