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R ésum é: U ne étude expérim entale sur site réel et sur m odèles réduits centrifugés a été entreprise p o u r déterm iner l'influence de la pro xim ité d'une
pente sur la force portante de fondation s superficielles. Les réductions de portance observées o nt été com parées avec les autres données
expérim entales disponibles. D es expressions sim ples do n nant la valeurs des coefficients de réduction de portance ont été déduites de ce pro g ram m e
expérim ental et proposées p o u r être intégrées dans les m éthodes réglementaires de dim ensionnem ent. Elles perm ettent de généraliser les résultats
obtenus. L a seconde partie de l'article concerne une série d'essais co nd u its spécialem ent p o u r déterm iner les mécanism es de rupture sous ces
fo ndations sur sol horizo ntal et en bord de pente. U ne m éthode de traitem ent n u m ériq u e d'im ages vid eo a été développée et utilisée p o u r ces
expériences. Les d éform ations apparaissent localisées dans des bandes très étroites délim itant des blocs rigides m obiles. L a ciném atique de chaque
bloc, au cours d u chargem ent, est égalem ent présentée.
L a prem ière cam pagn e com p ren ant environ 40 essais a été réalisée en
co nd itio ns bidim ensionnelles (semelles filantes) pour perm ettre une
co m p araison directe avec les portances données par les m éthodes de E S S A IS S U R D E S F O N D A T IO N S B ID IM E N S I O N N E L L E S
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ruptures o nt to u jo u rs été très nettes et la charge de rup tu re p o u r la c oefficient réducteur ip en fo n c tio n de la distance relative (d /B ) de la
d é finitio n de la capacité p o rtante (q r) est la charge m axim ale supportée
fo n d a tio n à la crête d u talus.
par la fo ndation . L e tableau 3 récapitule l'ensem ble des résultats obtenus
O n constate q u e la capacité p o rta nte q r d'une sem elle établie à p ro x im ité
dans cette prem ière série d'essais ( S r est le tassem ent à la rup tu re et
d 'une pente au g m e nte rég ulièrem ent lorsque d /B croît m ais égalem ent
q r j R e f est la portance de référence sur sol h orizon tal).
q ue, dans les cas expérim entés, l'effet d u talus n'est p ratique m ent plus
sensible p o u r des valeurs de d /B supérieures à 6 . E nfin, o n rem arque
Tableau 3. R ésu ltats des essais de chargem ent sur fondatio n s q u e p o u r des distances à la pente identiques, les coefficients réducteurs
bidim ensionnelles (effet de la pente sur la portance) de portance décroissent lorsque l'angle de talus P au g m e nte (cf. ci-
dessous, fig. 2). Ils dem eurent cependant to u jo u rs supérieurs à 0.2,
m ê m e dans les co nfig u ra tio n s les plus sévères testées (P = 33.7°,
tg (P S
C o n te n e u r P N ‘ essai X = d /B qri qri D a te s tg4>/tgP = 1.28, d /B = 0 (cf. fig. 2 et 3).
k N /m 3
B
tg ß — %
kP a re f
1 16.17
1-3
1-4
1
1
783
769
7.3t
7.42
0.58
0.58 1 31 5 0 4 /9 0
Influence De La Pente Du Talus
1-S 9.5 1312 10.18 1.00
1-8 9.5 1319 11.51 1.00
2-1 2 921 6.38 0.70 S u r la figure 2 nous avo ns reporté p o u r 3 cas de figures (d /B = 0, 1 et 3)
2/1 1.71
2-2 2 1039 609 0.79 l’é v o lu tio n des coefficients réducteurs de po rtance ip en fo n c tio n de la
2-3 4 1158 9.35 oja
2-4 3 1158 10.02 0.86 1315 0 7 /9 0
2 16.12 pente (tg p ): ces courbes m o n trent clairem ent l'effet de la valeur de la
2-5 1.5 789 7.79 0.60
2-6 1.S 681 7.58 0.87 p ente d u talus lorsque la distance relative d /B est inférieure à 3. O n
2-7 0 3S8 3.03 0.28
3-1 0 572 8.13 0Ü3
n otera égalem ent q u e dans le cas le p lu s défav o rab le (d /B = 0 ), ip décroît
3-2 0 735 5.46 0.56
3-3 1.5 11Q2 10.75 0J7
p resque linéairem ent avec tgp dep u is 1 lorsque le sol est h o rizo n ta l
3 3/1 16.10 2.56 3-4 1064 9 07 0.84 1267 0 8 /9 0
1.5 (tg P = 0) ju s q u 'à 0.2 lorsque le talus est taillé à 3/2 (tg P = 0.66).
3-5 3 1229 11.77 0.97
J6 3 1218 9.95 0.98
3-7 7.5 1287 11.68 1.00
4-1 0 299 2 65 0.24
4-2 0 300 3.49 0.24
4-3 1 660 5.89 OS
A 3/2 16.39 1.20 4-4 1 573 5.47 0.46 1245 0 9 /9 0
4-5 3 934 9.47 0.75
4-8 3 1008 8.87 0.61
4-7 6 1245 10.37 1.00
6-1 11 1180 9-20 1.00
5-2 11 1182 8.35 1.00
6-3 0 610 5.95 0.52
8 3/1 16.15 2.56 »-4 0 551 8.27 0.47 1173 0 3 /9 1
8-5 1 704 6.74 0.58
a-« 1 750 6.27 0.64
6-7 1.5 691 8.68 0.78
8-6 1.5 768 8.68 0.67
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^ S e m e U e ^ ija n U ^ io i^ n c a s t o T e ^ ^ a Ì u ^ ^ ^ / ^ ^ ip = 1 - 0 £ ( l- d / 6 B )
1-0 £ ( 1 - d /8 B )
Fuseau expérimental
p o u r d/B > 6
‘P = 1
M E C A N IS M E S D E R U P T U R E
A partir de l'ensem ble des résultats obtenus, nous avons schém atisé,
p o u r chacune des c o nfig u ra tio n s testées, les surfaces de cisaillem ent
observées. C o m m e o n peut le v o ir sur la figure 7, ces surfaces de
ruptures d élim iten t trois blo cs bien distincts, m obiles alors q ue le reste
F ig 5. In stru m e n tatio n utilisée p o u r l'étude des m écanism es de rupture. du m a ssif est parfaitem ent stable.
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L a prem ière zo n e (n o tée I) est constituée par u n coin de m a ssif de
section triang ulaire ayant p o u r base la fo n d a tio n et solidaire de celle-ci.
O n v o it q u e la dissym étrie de ce co in par rapport au p lan de symétrie
lo n g itu d in a l d u m o d èle s'accentue lorsque la distance à la pente d/B
dim inue . L a seconde zo ne ( I I ) est form ée par u n secteur do n t le som m et
est le b o rd aval de la fo nd atio n . E n fin , la troisièm e zo n e ( I I I ) est
délim itée par la surface libre d u m assif, la surface de glissem ent avale de
la zone II et un p lan inférieur do n t l'inclinaison par rap p o rt à
l'horizontale au gm e nte avec l'éloignem ent re la tif d/B.
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