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L'exécution de la L.

F
L'exécution de la L.F suppose la distinction entre l'ordonnateur et les comptable publics, ce ci répond
à une nécessité d'un certain contrôle des opérations au stade de paiement, cette opération permet
un control mutuel entre les 2 organes. Ainsi , une intervention généralisée du ministre des Finance.
qui peut contrôler à la fois les ordonnateurs et les comptables publics.Les ordonnateurs et les
comptables publics sont prévus par le décret royal de 21 avril 1967 portant règlement général de
comptabilité publique et plus précisément ils sont prévus par l'art 3 al 2 et 3.

1 Les ordonnateurs:
Ont pour mission de prescrire l’exécution des recettes et des dépenses.ils sont en 2 catégories, les
ordonnateurs principaux et les sous ordonnateurs.
A- Les ordonnateurs principaux : sont des autorités administratives placées au sommet de la
hiérarchie.
Les ministres sont des ordonnateurs principaux de leur département ministériels . Ils ont la qualité de
décider les dépenses et les recettes de leur département. Ils liquident la dette de l’Etat et les
créances, ils passent les marchés publics pour leurs départements…
Les ordonnateurs délégués : on les trouve dans le cadre de la politique de déconcentration
administrative à certains fonctionnaires de l’administration (délégation de signature). Il se fait par un
arrêté visé par le ministre de finance.

B- Les sous-ordonnateurs : les gouverneurs et les chefs des services extérieur, c’est une autorité
déconcentré, autrement dit, autorité centrale placée sur un cadre territoriale bien déterminé (art 64
al4). Ils sont désignés par arrêté visé par le ministre des finances. Les gouverneurs ont une délégation
de pouvoir et non pas de signature, ils agissent sous le contrôle et la responsabilité des ordonnateurs
qui les a désignés.

2 Les comptables publics : ils sont en 2 catégories, comptables publics du trésor et


comptables publics des comptes spéciaux.

-comptable public du trésor : fait par le trésorier générale du royaume (art 66 al 1ère, décret
du 21 Avril 1967). C’est le comptable supérieur du royaume, il commande et dirige tous les services
qui se trouvent sous ses ordres, centraliser toutes les opérations qui relèvent de l’exécution du LF, il
doit présenter chaque année des résultats au juge des comptes ainsi et les opérations faites par les
comptables publics doivent être centralisé au Trésorerie Générale du Royaume.

-les comptables spéciaux : il s’agit des comptes de recettes la plupart du temps et non pas de
dépenses, ils ont des compétences spéciales (droit de douane, d’enregistrement…), ils adressent un
rapport annuel à la cours des comptes..

3 Procédure d’exécution : L'exécution proprement dite de la loi de finances commence par un


travail de répartition des crédits entre et au sein de chaque ministère, qui peut se poursuivre en
cours d'année via ce que l'on nomme la régulation budgétaire et qui permet de modifier tant
l'affectation que le montant des crédits.
Les opérations relatives aux dépenses publiques : elles sont fait sur 4 phases : l’engagement ; la
liquidation ; l’ordonnancement ; le paiement.
-l’engagement : est l'acte par lequel un organisme public crée ou constate à son encontre une
obligation de laquelle résultera une charge. L'engagement est le fait générateur de la dépense. C'est
l'acte qui va rendre l'Etat débiteur et non la loi de finances qui n'est qu'une autorisation de dépenser.
-la liquidation : consiste à vérifier la réalité de la dette et à se livrer à une évaluation précise et
concrète de la dépense. Elle implique la vérification de la règle du service fait. Elle a pour objet de
vérifier la réalité de la dette et d'arrêter le montant de la dépense, au vu des titres établissant les
droits acquis des créanciers. L’objet de la liquidation, contrairement à l'engagement, est d'ordre
purement financier permettant d'évaluer le montant final des dépenses occasionnées par la décision
de l'ordonnateur.
-l’ordonnancement : Il est l'acte administratif donnant, conformément aux résultats de la liquidation,
l'ordre de payer la dette de l'organisme public. Cet acte incombe à l'ordonnateur.
-le paiement : (art 41), Le paiement est l'acte par lequel l'organisme public se libère de sa dette. Le
paiement relève de la responsabilité exclusive du comptable.

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