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Exercice 4
A quelle condition la réunion de deux sous-espaces vectoriels est-elle est un
sous-espace vectoriel ?
Soutien Scolaire
Exercice 5
Eléments d’algèbre linéaire Soient n ∈ N? , E = Rn [X] et ∆ l’endomorphisme de E déterminé par
∆(P ) = P (X + 1) − P (X).
a) Justifier que l’endomorphisme ∆ est nilpotent.
Exos Classiques b) Déterminer des réels a0 , . . . , an , an+1 non triviaux vérifiant :
n+1
X
∀P ∈ Rn [X] , ak P (X + k) = 0
k=0
Exercice 8
Soient u un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E et F un sous-espace
vectoriel de E.
a) Exprimer u−1 (u(F )) en fonction de F et de ker u.
b) Exprimer u(u−1 (F )) en fonction de F et de Imu.
Généralités d’algèbre linéaire c) A quelle condition a-t-on u(u−1 (F )) = u−1 (u(F )) ?
Exercice 2 Projecteurs
Soient f, g ∈ L(E, F ). On suppose
Exercice 17
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension n. Montrer Exercice 22
Soient f, g ∈ L(E) tels que
f est un projecteur ⇔ rgf + rg(Id − f ) = n
f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g
Exercice 18 Montrer que ker f et Img sont supplémentaires dans E.
Soient p et q deux projecteurs d’un R-espace vectoriel E vérifiant
Imp ⊂ ker q Exercice 23
Soient f, g ∈ L(E) tels que
Montrer que p + q − p ◦ q est un projecteur et préciser son image et son noyau.
g ◦ f ◦ g = g et f ◦ g ◦ f = f
Exercice 19 CCP MP a) Montrer que
Soient f et g deux endomorphismes d’un espace vectoriel E sur R ou C vérifiant
Imf ⊕ ker g = E
f ◦ g = Id.
a) Montrer que ker(g ◦ f ) = ker f et Im(g ◦ f ) = Img. b) Justifier que
b) Montrer f (Img) = Imf
E = ker f ⊕ Img
c) Dans quel cas peut-on conclure g = f −1 ? Exercice 25
d) Calculer (g ◦ f ) ◦ (g ◦ f ) et caractériser g ◦ f Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et f, g ∈ L(E).
On suppose
Somme directe de sous-espaces vectoriels Imf + Img = ker f + ker g = E
Montrer que ces sommes sont directes.
Exercice 20
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E vérifiant f 3 = Id.
Montrer
ker(f − Id) ⊕ Im(f − Id) = E
3
Exercice 24
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension finie vérifiant Base d’un espace vectoriel
rg(f 2 ) = rgf Exercice 44 CCP MP
Pour p ∈ N et a ∈ R\ {0, 1}, on note Sp l’ensemble des suites (un ) vérifiant
a) Etablir
∃P ∈ Rp [X] , ∀n ∈ N, un+1 = aun + P (n)
Imf 2 = Imf et ker f 2 = ker f
b) Montrer a) Montrer que si u ∈ Sp , P est unique ; on le notera Pu .
b) Montrer que Sp est un R-espace vectoriel.
ker f ⊕ Imf = E
c) Montrer que φ, qui à u associe Pu , est linéaire et donner une base de son noyau.
Exercice 33 Que représente son image ?
Soient E1 , . . . , En et F1 , . . . , Fn sous-espaces vectoriels de E tel que Ei ⊂ Fi et d) Donner une base de Sp (on pourra utiliser Rk (X) = (X + 1)k − aX k pour
k ∈ [[0, p]]).
n n
⊕ Ei = ⊕ Fi e) Application : déterminer la suite (un ) définie par
i=1 i=1
u0 = −2 et un+1 = 2un − 2n + 7
Montrer que Ei = Fi .
Exercice 34 Mines-Ponts MP
Exercice 45
Soit E et F des K-espaces vectoriels. On se donne f ∈ L(E, F ), une famille
a) Montrer que la famille (X + k)n pour k ∈ {0, . . . , n} constitue une base de
(Ei )16i6n de sous-espaces vectoriels de E et une famille (Fj )16j6p de sous-espaces
Rn [X].
vectoriels de F .
b) Redémontrer la formule donnant l’expression du déterminant de Vandermonde
a) Montrer
n n
Dimension
X X
f( Ei ) = f (Ei )
i=1 i=1
b) Montrer que si f est injective et si la somme des Ei est directe alors la somme Exercice 46
des f (Ei ) est directe. Soient E un K-espace vectoriel de dimension n > 1, f un endomorphisme
c) Montrer nilpotent non nul de E et p le plus petit entier tel que f p = 0̃.
p p
X X a) Montrer qu’il existe x ∈ E tel que la famille
f −1 ( Fj ) ⊃ f −1 (Fj )
x, f (x), f 2 (x), . . . , f p−1 (x)
j=1 j=1
Montrer que cette inclusion peut être stricte. Donner une condition suffisante
pour qu’il y ait égalité. soit libre.
b) En déduire f n = 0̃.
5
Exercice 47 Exercice 52
Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie n ∈ N? et f un endomorphisme Soit E un espace vectoriel de dimension finie.
de E tel qu’il existe un vecteur x0 ∈ E pour lequel la famille a) Soient H et H 0 deux hyperplans de E. Montrer que ceux-ci possèdent un
(x0 , f (x0 ), . . . , f n−1 (x0 )) soit une base de E. On note supplémentaire commun.
b) Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E tels que dim F = dim G.
C = {g ∈ L(E)/g ◦ f = f ◦ g}
Montrer que F et G ont un supplémentaire commun.
a) Montrer que C est un sous-espace vectoriel de L(E). Exercice 54 Centrale MP
b) Observer que Soient K un sous-corps de C, E un K-espace vectoriel de dimension finie, F1 et F2
deux sous-espaces vectoriels de E.
C = a0 Id + a1 f + · · · + an−1 f n−1 | a0 , . . . , an−1 ∈ K
a) On suppose dim F1 = dim F2 . Montrer qu’il existe G sous-espace vectoriel de E
tel que F1 ⊕ G = F2 ⊕ G = E.
c) Déterminer la dimension de C.
b) On suppose que dim F1 6 dim F2 . Montrer qu’il existe G1 et G2 sous-espaces
vectoriels de E tels que F1 ⊕ G1 = F2 ⊕ G2 = E et G2 ⊂ G1 .
Exercice 48 Exercice 56 X MP
Soit E un K-espace vectoriel de dimension n > 1 (avec K = R ou C) Soient E un espace vectoriel, F1 et F2 deux sous-espaces vectoriels de E.
Soit f un endomorphisme de E nilpotent d’ordre n. a) Montrer que si F1 et F2 ont un supplémentaire commun alors ils sont
On note isomorphes.
C(f ) = {g ∈ L(E)/g ◦ f = f ◦ g} b) Montrer que la réciproque est fausse.
a) Montrer que C(f ) est un sous-espace vectoriel de L(E).
Exercice 58 CCP MP
b) Soit a un vecteur de E tel que f n−1 (a) 6= 0E .
Soit E un plan vectoriel.
Montrer que la famille (a, f (a), . . . , f n−1 (a)) constitue une base de E.
a) Montrer que f endomorphisme non nul est nilpotent si, et seulement si,
c) Soit ϕa : C(f ) → E l’application définie par ϕa (g) = g(a).
ker f = Imf .
Montrer que ϕa est un isomorphisme.
b) En déduire qu’un tel endomorphisme ne peut s’écrire sous la forme f = u ◦ v
d) En déduire que
avec u et v nilpotents.
C(f ) = Vect(Id, f, . . . , f n−1 )
Exercice 49 Codimension
Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension n. Montrer que
2
(I, f, f 2 , . . . , f n ) est liée et en déduire qu’il existe un polynôme non
identiquement nul qui annule f . Exercice 59
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un K-espace vectoriel E vérifiant
Exercice 51 F ∩ G = {0}.
Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension finie. On suppose
Montrer que l’ensemble des endomorphismes g de E tels que f ◦ g = 0 est un codimF = dim G < +∞
sous-espace vectoriel de L(E) de dimension dim E × dim ker f . Montrer que F et G sont supplémentaires.
Exercice 53
Montrer que deux sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel de dimension finie
qui sont de même dimension ont un supplémentaire commun.
7
Exercice 61 Exercice 69
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E tels que F ⊂ G. Soient E, F deux K-espaces vectoriels de dimensions finies et f, g ∈ L(E, F ).
Montrer que si F est de codimension finie alors G aussi et codimG 6 codimF Montrer (
Imf ∩ Img = {0}
rg(f + g) = rg(f ) + rg(g) ⇔
ker f + ker g = E
Exercice 62
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de codimension finie d’un K-espace
vectoriel E.
Exercice 70
On suppose
Soient f et g deux endomorphismes de E. Montrer que :
F ⊂ G et codimF = codimG
a) rg(f ◦ g) 6 min(rg f, rg g).
Montrer F = G. b) rg(f ◦ g) > rg f + rg g − dim E.
Exercice 72
Exercice 65 Soient f et g deux endomorphismes d’un K-espace vectoriel E de dimension finie.
Soient ϕ1 , . . . , ϕn des formes linéaires indépendantes sur un K-espace vectoriel E a) Montrer
de dimension quelconque. Déterminer la codimension du sous-espace vectoriel rg(g ◦ f ) = rgg ⇔ E = Imf + ker g
n b) Montrer
rg(g ◦ f ) = rgf ⇔ Imf ∩ ker g = {0}
\
F = ker ϕi
i=1
b) Trouver u et v dans L(R2 ) tels que a) Montrer que les suites (Ip )p>0 et (Np )p>0 sont respectivement décroissante et
croissante et que celles-ci sont simultanément stationnaires.
rg(u + v) < rg(u) + rg(v) b) On note r le rang à partir duquel les deux suites sont stationnaires. Montrer
c) Trouver deux endomorphismes u et v de R2 tels que Ir ⊕ Nr = E
Corrections
Exercice 1 :
Pour tout x non nul, la liaison de la famille (x, f (x)) permet d’écrire f (x) = λx x
avec λx ∈ K unique.
Soient x, y non nuls.
Cas (x, y) liée :
On peut écrire y = µx et alors
f (y) = µλx x = λx y
donc λy = λx .
Cas (x, y) libre :
f (x + y) = λx+y (x + y) = λx x + λy y
donc λx = λy par identification des scalaires facteurs dans une famille libre. Exercice 4 :
On pose λ la valeur commune des λx . On a donc Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d’un K-espace vectoriel E.
∀x ∈ E\ {0E } , f (x) = λx Si F ⊂ G ou G ⊂ F alors F ∪ G vaut F ou G et est évidemment un sous-espace
vectoriel de E.
et cette relation vaut aussi pour x = 0E . On peut alors conclure f = λId. Inversement, supposons que F ∪ G soit un sous-espace vectoriel de E et F 6⊂ G.
Il existe x ∈ F tel que x ∈
/ G. Pour tout y ∈ G, x + y ∈ F ∪ G par stabilité du
sous-espace vectoriel F ∪ G. Si x + y ∈ G alors x = (x + y) − y ∈ G ce qui est
Exercice 2 :
exclu. Il reste x + y ∈ F et alors y = (x + y) − x ∈ F . Ainsi G ⊂ F .
Soient x, y ∈ E\ ker f .
Si la famille (f (x), f (y)) est libre alors les deux égalités
g(x + y) = λx+y (f (x) + f (y)) et g(x + y) = λx f (x) + λy f (y) Exercice 5 :
a) On remarque que si deg P 6 m alors deg ∆(P ) 6 m − 1.
entraînent λx = λy par identification des coefficients. On en déduit Im∆ ⊂ Rn−1 [X], Im∆2 ⊂ Rn−2 [X],. . . puis ∆n+1 = 0.
Si la famille (f (x), f (y)) est liée avec alors on peut écrire b) Introduisons l’endomorphisme T : P (X) 7→ P (X + 1).
f (y) = αf (x) avec α 6= 0 On a ∆ = T − Id et par la formule du binôme de Newton (T et Id commutent),
n+1
!
et donc y − αx ∈ ker f . Or il est immédiat d’observer que le noyau de f est inclus X
n+1−k n+1
dans celui de g et donc (−1) Tk = 0
k=0
k
g(y) = αg(x)
De plus Ainsi pour !
αg(x) = αλx f (x) et g(y) = αλy f (x) k n+1
ak = (−1)
donc à nouveau λx = λy . k
Posons λ la valeur commune des scalaires λx pour x parcourant E\ ker f . on a
Pour tout x ∈ E, qu’il soit dans ker f ou non, on peut affirmer n+1
X
∀P ∈ Rn [X] , ak P (X + k) = 0
g(x) = λf (x) k=0
et donc g = λf .
13
Exercice 8 :
a) u−1 (u(F )) est un sous-espace vectoriel de E qui contient F et ker u donc
Inversement, soit x ∈ u−1 (u(F )). On a u(x) ∈ u(F ) donc il existe a ∈ F tel que
u(x) = u(a) et alors pour b = x − a on a x = a + b avec a ∈ F et b ∈ ker u. Ainsi
u(u−1 (F )) ⊂ F ∩ Imu
u(u−1 (F )) = F ∩ Imu
F + ker u = F ∩ Imu
F ⊂ F + ker u = F ∩ Imu ⊂ F
et donc
F = F + ker u = F ∩ Imu
ce qui entraîne
ker u ⊂ F et F ⊂ Imu
Inversement, si ces conditions sont vérifiées, on a immédiatement
F + ker u = F = F ∩ Imu.
Finalement u(u−1 (F )) = u−1 (u(F )) si, et seulement si, F est inclus dans l’image
d’un endomorphisme injectif.
14
Exercice 9 : On a alors
Les inclusions suivantes sont toujours vraies
α 2 α2 − 4β
a+ =
2 4
F ⊂ h−1 (h(F )) et h(h−1 (F )) ⊂ F 2
et on obtient donc i = −1 en prenant
Si h−1 (h(F )) = h(h−1 (F )) alors 2a + α
i= p
4β − α2
h−1 (h(F )) = F et h(h−1 (F )) = F
d) Par l’absurde, supposons n = dim K > 2.
Les inclusions h−1 (h(F )) ⊂ F et F ⊂ h(h−1 (F )) entraînent respectivement Il existe a, b ∈ K tels que (1, a, b) soit libre.
ker h ⊂ F et F ⊂ Imh. Comme ci-dessus, on peut alors introduire i ∈ Vect(1, a) et j ∈ Vect(1, b) tels que
Inversement, supposons
ker h ⊂ F ⊂ Imh i2 = −1 = j 2
Pour x ∈ h−1 (h(F )), il existe a ∈ F tel que h(x) = h(a). On a alors
On a alors par commutativité
x − a ∈ ker h ⊂ F et donc x = a + (x − a) ∈ F . Ainsi h−1 (h(F )) ⊂ F puis
h−1 (h(F )) = F (i − j)(i + j) = 0
Aussi pour y ∈ F ⊂ Imh, il existe a ∈ E tel que y = h(a) et puisque y ∈ F ,
a ∈ h−1 (F ). Ainsi F ⊂ h(h−1 (F )) puis F = h(h−1 (F )). et l’intégrité de K entraîne i = j ou i = −j. Dans un cas comme dans l’autre, on
Finalement obtient
h−1 (h(F )) = h(h−1 (F )) 1, a, b ∈ Vect(1, i)
ce qui contredit la liberté de la famille (1, a, b).
On en déduit n = 2. Il est alors facile d’observer que K est isomorphe à C.
15
Exercice 12 : donc
a) (⇐) Supposons p ◦ q = q ◦ p = 0̃. On a alors Imr ⊂ Imp + Imq
Exercice 13 :
a) Calculons
r2 = (p + q − q ◦ p)2 = (p + q − q ◦ p) ◦ (p + q − q ◦ p)
r2 = p2 + q ◦ p + q 2 − q 2 ◦ p − q ◦ p2
Exercice 18 :
Puisque Imp ⊂ ker q, on a q ◦ p = 0 et en développant puis en simplifiant
(p + q − p ◦ q)2 = p + q − p ◦ q
et ainsi x ∈ Imr.
Montrons aussi
ker r = ker p ∩ ker q
Exercice 17 : L’inclusion ⊃ est immédiate. Inversement, pour x ∈ ker r on a
Si f est un projecteur alors f est la projection sur Imf parallèlement à ker f
tandis que Id − f est la projection complémentaire sur ker f parallèlement à Imf . p(x) + q(x) − p ◦ q(x) = 0E
On en déduit
rgf + rg(Id − f ) = rgf + dim ker f = n En appliquant q, on obtient q(x) = 0E puis on en déduit aussi p(x) = 0E et ainsi
x ∈ ker p ∩ ker q.
en vertu de la formule du rang.
Inversement, supposons
rgf + rg(Id − f ) = n Exercice 19 :
Posons F = Imf et G = Im(Id − f ). a) Evidemment ker f ⊂ ker(g ◦ f ) et Im(g ◦ f ) ⊂ Img.
Pour tout x ∈ E, on a Pour x ∈ ker(g ◦ f ), on a f (x) = f (g(f (x)) = f (0) = 0 donc x ∈ ker f .
Pour y ∈ Img, il existe x ∈ E tel que y = g(x) et alors
x = f (x) + (x − f (x)) ∈ F + G y = g(f (g(x)) = g(f (a)) ∈ Im(g ◦ f ).
b) Si x ∈ ker f ∩ Img alors on peut écrire x = g(a) et puisque f (x) = 0,
donc E ⊂ F + G puis E = F + G. a = f (g(a)) = 0 donc x = 0.
Or dim F + dim G = rgf + rg(Id − f ) = dim E donc E = F ⊕ G et la Pour x ∈ E, on peut écrire x = (x − g(f (x))) + g(f (x)) avec x − g(f (x)) ∈ ker f et
décomposition d’un vecteur x en la somme de f (x) ∈ F et de x − f (x) ∈ G est g(f (x)) ∈ Img.
unique. Puisque f apparaît comme associant à x le vecteur de F dans sa c) Si f est inversible alors f ◦ g = Id entraîne g = f −1 .
décomposition en somme d’un vecteur de F et de G, on peut affirmer que f est la Cette condition suffisante est aussi évidemment nécessaire.
projection du F parallèlement à G. d) (g ◦ f ) ◦ (g ◦ f ) = g ◦ (f ◦ g) ◦ f = g ◦ f et donc g ◦ f est un projecteur.
17
Exercice 20 : Synthèse :
Soit x ∈ ker(f − Id) ∩ Im(f − Id). Puisque (g ◦ f )(x) ∈ Img = Imf , il existe a ∈ E tel que
On a f (x) = x et on peut écrire x = (f − Id)(a) = f (a) − a.
f (x) = f 2 (a) − f (a), f 2 (x) = f 3 (a) − f 2 (a) = a − f 2 (a) puis x + f (x) + f 2 (x) = 0. (g ◦ f )(x) = f (a)
Or x + f (x) + f 2 (x) = 3x donc x = 0.
Posons alors v = g(a) et u = x − v. On a immédiatement v ∈ Img et x = u + v.
Soit x ∈ E.
On a aussi u ∈ ker f car
Analyse : Supposons x = u + v avec u ∈ ker(f − Id) et v ∈ Im(f − Id).
On peut écrire v = f (a) − a. f (u) = f (x) − f (v) ∈ Imf
Ainsi x = u + f (a) − a, f (x) = u + f 2 (a) − f (a), f 2 (x) = u + a − f 2 (a).
Donc u = 13 (x + f (x) + f 2 (x)). et
Synthèse : Posons u = 13 (x + f (x) + f 2 (x)) et v = x − u. g(f (u)) = (g ◦ f )(x) − (g ◦ f ◦ g)(a) = (g ◦ f )(x) − f (a) = 0
On a f (u) = u car f 3 (x) = x et
Ainsi
2 1 1 1 1 1 1 f (u) ∈ ker g ∩ Imf
v = x − f (x) − f 2 (x) = x − f (x) − f 2 (x) + f 3 (x)
3 3 3 3 3 3 3 puis
donc f (u) = 0
1 1
v = (f − Id) − x + f 2 (x) ∈ Im(f − Id)
3 3
Exercice 22 :
Finalement ker(f − Id) ⊕ Im(f − Id) = E.
Soit x ∈ ker f ∩ Img. On peut écrire x = g(a) avec a ∈ E.
On a alors
f (g(a)) = 0
Exercice 21 :
a) Si x ∈ ker f alors g(x) = (f ◦ g ◦ f )(x) = 0 donc x ∈ ker g. Par symétrie puis
x = g(a) = (g ◦ f ◦ g)(a) = g(0) = 0
ker f = ker g.
Soit x ∈ E. On peut écrire x = a + b avec
Si y ∈ Imf alors il existe a ∈ E tel que y = f (a) = (g ◦ f ◦ g)(a) donc y ∈ Img. Par
a = x − g(f (x)) et b = g(f (x))
symétrie
Imf = Img On vérifie immédiatement b ∈ Img et on obtient a ∈ ker f par
b) Soit x ∈ F ∩ G. Il existe a ∈ E tel que x = g(a) or
f (a) = f (x) − f (g(f (x)) = 0
f (a) = (g ◦ f ◦ g)(a) = (g ◦ f )(x) = g(0) = 0
Exercice 24 :
a) rg(f 2 ) = rg(f ) ⇒ Imf 2 = Imf car on sait Imf 2 ⊂ Imf .
Par le théorème du rang ker f 2 = ker f car on sait ker f ⊂ ker f 2 .
b) Soit x ∈ ker f ∩ Imf .
On peut écrire x = f (a). Comme f (x) = 0, on a a ∈ ker f 2 = ker f donc x = 0.
Par le théorème du rang, on conclut.
19
Exercice 33 :
Soit x ∈ Fi .
n n
Puisque a x ∈ ⊕ Fi = ⊕ Ei , on peut écrire x = x1 + · · · + xn avec xi ∈ Ei .
i=1 i=1
On a alors
x1 + · · · + (xi − x) + · · · + xn = 0E
avec x1 ∈ F1 ,. . . , xi − x ∈ Fi ,. . . , xn ∈ Fn .
Or les espaces F1 , . . . , Fn sont en somme directe, donc les vecteurs précédents sont
nuls et en particulier
x = xi ∈ Ei
Exercice 34 :
n
P
a) Si y ∈ f ( Ei ) alors on peut écrire y = f (x1 + · · · + xn ) avec xi ∈ Ei . On alors
i=1
n
P n
P
y = f (x1 ) + · · · + f (xn ) avec f (xi ) ∈ f (Ei ) et ainsi f ( Ei ) ⊂ f (Ei ).
i=1 i=1
n
P
Si y ∈ f (Ei ) alors on peut écrire y = f (x1 ) + · · · + f (xn ) avec xi ∈ Ei . On a
i=1
n
P n
P n
P
alors y = f (x) avec x = x1 + · · · + xn ∈ Ei donc f ( Ei ) ⊃ f (Ei ).
i=1 i=1 i=1
b) Si f (x1 ) + · · · + f (xn ) = 0 avec xi ∈ Ei alors f (x1 + · · · + xn ) = 0 donc
x1 + · · · + xn = 0 car f injective puis x1 = . . . = xn = 0 car les Ei sont en somme
directe et enfin f (x1 ) = . . . = f (xn ) = 0. Ainsi les f (Ei ) sont en somme directe.
p
f −1 (Fj ). On peut écrire x = x1 + · · · + xp avec f (xj ) ∈ Fj donc
P
c) Soit x ∈
j=1
p p p
f −1 (Fj ) ⊂ f −1 (
P P P
f (x) = f (x1 ) + · · · + f (xp ) ∈ Fj . Ainsi Fj ).
j=1 j=1 j=1
On obtient une inclusion stricte en prenant par exemple pour f une projection sur
une droite D et en prenant F1 , F2 deux droites distinctes de D et vérifiant
D ⊂ F1 + F2 .
f = 0 ou f = Id sont des conditions suffisantes faciles. . .
Plus finement, supposons chaque Fj inclus dans Imf (et p > 1)
p
Pour x ∈ f −1 (
P
Fj ), on peut écrire f (x) = y1 + · · · + yp avec yj ∈ Fj . Or
j=1
Fj ⊂ Imf donc il existe xj ∈ E vérifiant f (xj ) = yj . Evidemment xj ∈ f −1 (Fj ).
Considérons alors x01 = x − (x2 + · · · + xp ), on a f (x01 ) = y1 donc x01 ∈ f −1 (Fj ) et
p p p
x = x01 + x2 + · · · + xp ∈ f −1 (Fj ). Ainsi f −1 ( f −1 (Fj ) puis
P P P
Fj ) ⊂
j=1 j=1 j=1
l’égalité.
22
Supposons Exercice 46 :
λv + λ0 v0 + · · · + λp vp = 0 a) Une petite analyse assure que le vecteur x ne peut appartenir au noyau de
En appliquant φ, on obtient f p−1 car sinon la famille introduite comporterait le vecteur nul et serait donc liée.
Introduisons donc x ∈ / ker f p−1 . Ceci est possible car, par hypothèse, l’application
λ0 R0 + · · · + λp Rp = 0 f p−1 n’est pas nulle.
23
Supposons Ainsi
λ0 x + λ1 f (x) + · · · + λp−1 f p−1 (x) = 0E C ⊂ an−1 f n−1 + · · · + a1 f + a0 Id | a0 , . . . , an−1 ∈ K
Exercice 49 : Exercice 53 :
2
Si dim E = n alors dim L(E) = n2 donc la famille (I, f, f 2 , . . . , f n ) est liée car Notons F et G les sous-espaces vectoriels de même dimension d’un espace
formée de n2 + 1 élément. Une relation linéaire sur les éléments de cette famille vectoriel E.
donne immédiatement un polynôme annulateur non nul. Raisonnons par récurrence décroissante sur
n = dim F = dim G ∈ {0, 1, . . . , dim E}.
Si n = dim E, l’espace nul est un supplémentaire commun.
Supposons la propriété établie au rang n + 1 ∈ {1, . . . , dim E}.
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de dimension n.
Si F = G alors n’importe quel supplémentaire de F est convenable.
Sinon, on a F 6⊂ G et G 6⊂ F donc il existe x ∈ F et x0 ∈ G tels que x ∈
/ G et
x0 ∈
/ F.
On a alors x + x0 ∈
/ F ∪ G.
Posons F 0 = F ⊕ Vect(x + x0 ) et G0 = G ⊕ Vect(x + x0 ).
Comme dim F 0 = dim G0 = n + 1, par hypothèse de récurrence, F 0 et G0 possède
Exercice 51 : un supplémentaire commun H et par suite H ⊕ Vect(x + x0 ) est supplémentaire
Posons F = {g ∈ L(E)/f ◦ g = 0}. Soit g ∈ L(E). On a clairement commun à F et G.
g ∈ F ⇔ Img ⊂ ker f . Par conséquent F = L(E, ker f ) d’où la dimension. Récurrence établie.
Exercice 54 :
Exercice 52 : a) Par récurrence sur p = dim E − dim F1 .
a) Si H = H 0 alors n’importe quel supplémentaire de H est convenable et il en Si dim E − dim F1 = 0 alors G = {0E } convient.
existe. Supposons la propriété établie au rang p > 0.
Sinon, on a H 6⊂ H 0 et H 0 6⊂ H donc il existe x ∈ H et x0 ∈ H 0 tels que x ∈
/ H 0 et Soient F1 et F2 de même dimension tels que dim E − dim F1 = p + 1.
0
x ∈/ H. Si F1 = F2 l’existence d’un supplémentaire à tout sous-espace vectoriel en
On a alors x + x0 ∈
/ H ∪ H 0 et par suite Vect(x + x0 ) est supplémentaire commun à dimension finie permet de conclure.
0 Sinon, on a F1 6⊂ F2 et F2 6⊂ F1 ce qui assure l’existence de x1 ∈ F1 \F2 et de
H et H .
b) Raisonnons par récurrence décroissante sur x2 ∈ F2 \F1 .
n = dim F = dim G ∈ {0, 1, . . . , dim E}. Le vecteur x = x1 + x2 n’appartient ni à F1 , ni à F2 . On pose alors
Si n = dim E et n = dim E − 1 : ok F10 = F1 ⊕ Vect(x) et F20 = F2 ⊕ Vect(x). On peut appliquer l’hypothèse de
Supposons la propriété établie au rang n + 1 ∈ {1, . . . , dim E}. récurrence à F10 et F20 : on obtient l’existence d’un supplémentaire commun G0 à
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de dimension n. F10 et F20 . G = G0 ⊕ Vect(x) est alors supplémentaire commun à F1 et F2 .
Si F = G alors n’importe quel supplémentaire de F est convenable. Récurrence établie.
Sinon, on a F 6⊂ G et G 6⊂ F donc il existe x ∈ F et x0 ∈ G tels que x ∈ / G et b) Soit F10 un sous-espace vectoriel contenant F1 et de même dimension que F2 .
x0 ∈
/ F. F10 et F2 possèdent un supplémentaire commun G. Considérons H un
On a alors x + x0 ∈
/ F ∪ G. supplémentaire de F1 dans F10 . En posant G1 = H ⊕ G et G2 = G on conclut.
Posons F 0 = F ⊕ Vect(x + x0 ) et G0 = G ⊕ Vect(x + x0 ).
Comme dim F 0 = dim G0 = n + 1, par hypothèse de récurrence, F 0 et G0 possède
un supplémentaire commun H et par suite H ⊕ Vect(x + x0 ) est supplémentaire
commun à F et G.
Récurrence établie.
25
Exercice 58 :
a) Si ker f = Imf alors f 2 = 0 et donc f est nilpotent.
Si f est nilpotent alors ker f 6= {0} et donc dim ker f = 1 ou 2. Or f 6= 0 donc il
reste dim ker f = 1.
ker f ⊂ ker f 2 donc dim ker f 2 = 1 ou 2.
Si dim ker f 2 = 1 alors ker f = ker f 2 et classiquement (cf. noyaux itérés)
ker f n = ker f pour tout n ∈ N ce qui contredit la nilpotence de f .
Il reste donc dim ker f 2 = 2 et donc f 2 = 0. Ainsi f est nilpotent.
b) Si f = u ◦ v avec u et v nilpotents et nécessairement non nuls alors Imf ⊂ Imu
et ker v ⊂ ker f . Or ces espaces sont de dimension 1 donc Imf = Imu et
ker f = ker v. Mais Imf = ker f donc Imu = ker v puis ker u = Imv d’où u ◦ v = 0.
C’est absurde.
Exercice 56 : Exercice 59 :
a) Supposons que H est un supplémentaire commun à F1 et F2 . Soit H un supplémentaire de F dans E. On a dim H = dim G.
Considérons la projection p sur F1 parallèlement à H. Par le théorème du rang, p Considérons p la projection sur H parallèlement à F .
induit par restriction un isomorphisme de tout supplémentaire de noyau vers ker pG = ker p ∩ G = F ∩ G = {0} donc pG : G → H est injective et puisque
l’image de p. On en déduit que F1 et F2 sont isomorphes. dim H = dim G < +∞, pG est un isomorphisme de G vers H.
b) En dimension finie, la réciproque est vraie car l’isomorphisme entraîne l’égalité Pour tout x ∈ E, posons a = (pG )−1 (p(x)) et b = x − a. On a x = a + b, a ∈ G et
des dimensions des espaces et on peut alors montrer l’existence d’un p(b) = p(x) − p(a) = p(x) − p(x) = 0 donc b ∈ ker p = F . Ainsi E = G + F .
supplémentaire commun (voir l’exercice d’identifiant 181)
C’est en dimension infinie que nous allons construire un contre-exemple.
Posons E = K [X] et prenons F1 = E, F2 = X.E. Les espaces F1 et F2 sont
isomorphes via l’application P (X) 7→ XP (X). Ils ne possèdent pas de
supplémentaires communs car seul {0} est supplémentaire de F1 et cet espace
n’est pas supplémentaire de F2 .
26
Considérons la famille des (λj ~ei )16i6n,16j6p . Il est facile de justifier que celle-ci
est une famille libre et génératrice du L-espace vectoriel E. Par suite E est de
dimension finie q = np.
Exercice 61 :
Si F est de codimension finie alors F admet un supplémentaire H de dimension
finie.
Soit K un supplémentaire de G ∩ H dans H (existe car H est de dimension finie).
G ∩ K = G ∩ H ∩ K = {0} car K ⊂ H et F ⊂ G ⊂ G + K et H ⊂ G + K donc
E = F + H ⊂ G + K. G et K sont supplémentaires, or K est de dimension finie
donc G est de codimension finie et codimG = dim K 6 dim H = codimF car K
est sous-espace vectoriel de H.
Exercice 64 :
Exercice 62 : G possède un supplémentaire de dimension finie H. Considérons alors K
Soit K un supplémentaire de F dans E. Puisque supplémentaire de H ∩ F dans H. F et K sont supplémentaires dans E et K est
E = F ⊕ K et F ⊂ G de dimension finie donc F est de codimension finie dans E. De plus, G et H ∩ F
étant supplémentaires dans F , on peut dire que G est de codimension finie dans F .
on a immédiatement E = G + K. Montrons que cette somme est directe. Enfin la relation dim H = dim K + dim H ∩ G se relit
L’intersection G ∩ K est sous-espace vectoriel de K et puisque K est de dimension codimE G = codimE F + codimF G.
finie, il existe un sous-espace vectoriel K 0 vérifiant
(G ∩ K) ⊕ K 0 = K Exercice 65 :
On vérifie alors Considérons l’application linéaire u : E → Kn déterminée par
E = G ⊕ K0
u(x) = (ϕ1 (x), . . . , ϕn (x))
Or
dim K 0 = codimG = codimF = dim K Le noyau de l’application linéaire u est F .
Si l’application linéaire u n’est pas surjective, son image est incluse dans un
donc K = K 0 . Ainsi
hyperplan H de Kn et il existe donc a1 , . . . , an ∈ K non tous nuls tels que
E =G⊕K
On peut alors montrer que G est inclus dans F . ∀x ∈ E, a1 ϕ1 (x) + · · · + an ϕn (x) = 0
Soit x ∈ G. Puisque F et K sont supplémentaires dans E, on peut écrire
Ceci contredit la liberté de la famille (ϕ1 , . . . , ϕn ). Ainsi Imu = Rn .
x = xF + xK avec xF ∈ F et xK ∈ K Par le théorème du rang, le noyau de u est de codimension égale à la dimension de
l’image de u. Ainsi, le sous-espace vectoriel F est de codimension n.
On a alors
xK = x − xF ∈ G ∩ K
car x et xF appartiennent à G. Exercice 66 :
On en déduit xK = 0 puis x = xF ∈ F . On a
Finalement G ⊂ F puis G = F . Kn = Im(u + v) ⊂ Imu + Imv
27
Aussi
rgv − rgu 6 rg(u + v)
Exercice 71 :
et donc La deuxième inégalité est bien connue et provient de Im(u ◦ v) ⊂ Imu qui donne
|rg(u) − rg(v)| 6 rg(u + v) rg(u ◦ v) 6 rgu et de Im(u ◦ v) = u(v(E)) = Imuv(E) qui donne rg(u) 6 rgv car le
b) Les endomorphismes u = v = IdR2 conviennent. rang d’une application linéaire est inférieure à la dimension de l’espace de départ.
c) Les endomorphismes u = v = 0 conviennent.. Montrons maintenant la première inégalité.
28
Exercice 73 :
Par le théorème du rang,
dim ker(g ◦ f ) = dim E − rg(g ◦ f )