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Thème 6 : Mondialisation, finance internationale et intégration européenne

CHAPITRE 11 : Le financement de l’économie mondiale


I – Mesurer les échanges internationaux au niveau d’une nation
1 – Présentation de la balance des paiements
2 - Les soldes de la balance des paiements de la balance des paiements

II – Expliquer l’évolution des taux de change


1 - Le marché des changes
2 – Pourquoi les taux de change varient ?
3 – Historique des taux de change
4 – Impacts d’une variation des taux de change sur une économie

Vocabulaire : Balance des paiements, flux internationaux de capitaux, devises, marché des
changes, spéculation
Vocabulaire 1ère : Offre, demande, banque centrale, les fonctions de la monnaie, taux d'intérêt
Thème 6 : Mondialisation, finance internationale et intégration européenne

CHAPITRE 11 : Le financement de l’économie mondiale

Notions de terminale Acquis de 1ère IC


Balance des paiements, flux offre, demande, banque - Les grands soldes de la balance des
internationaux de capitaux, devises, centrale, les fonctions de la paiements afin d'en donner une interprétation
marché des changes, spéculation monnaie, taux d'intérêt économique.
- Le fonctionnement du marché des changes
ainsi que les principaux déterminants de
l'offre et de la demande de devises +
l'ampleur et les déterminants des flux
internationaux de capitaux.
- Les effets d'une variation des cours de
change sur l'économie des pays concernés.
- La distinction entre changes fixes et
changes flottants.

I – Mesurer les échanges internationaux au niveau d’une nation


1 – Présentation de la balance des paiements
Le document (hyper clair) est ici (avec explications méthodologiques à la fin) :
http://www.banque-
france.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/Economie_et_Statistiques/BDP-rapport-
annuel-2011.pdf

Texte 2 p. 92 : Les différents comptes de la balance des paiements


Tableau 3 p. 93 : Balance des paiements de la zone euro
Schéma explicatif bien fait : Nathan, p. 90

Les échanges entre un pays et le reste du monde sont enregistrés dans la balance des paiements.
C’est un document comptable qui récapitule les transactions d’actifs réels, financiers et
monétaires entre les agents résidents et les agents non-résidents.
Les résidents sont les personnes physiques de nationalité française demeurant en France ou à
l’étranger depuis moins de 1 ans, les personnes physiques de nationalité étrangère demeurant en
France depuis plus de 1 ans et les entreprises françaises ou étrangères exerçant leur activité sur le
territoire national.
4 types d’opérations :
·0 Les transactions courantes : marchandises, services, revenus de facteurs (salaires et intérêts &
dividendes) et les transferts courants (contrepartie de biens, services, ou capitaux exportés
sans rétribution : versement de l’Etat français à l’ONU, envoi d’argent par les travailleurs
étrangers,…).
Par convention, dans le compte des transactions courantes, qui enregistre des opérations réelles,
les opérations qui se traduisent par une recette (exportations de biens et services, entrées de
revenus) sont inscrites au crédit (signe +) et celles qui se traduisent par une dépense sont inscrites
au débit (signe -).
Les exportations sont recensées Franco à bord, c’est à dire sans prendre en compte le prix du
transport et l’assurance des marchandises exportées (signe +). Les importations sont recensées
Coût, assurance, fret (coût de transport et d’assurance à la charge de l’importateur) (signe -).
·1 Compte de capital : retrace l’acquisition d’actifs non financiers (achat – vente de brevets) et
les remises de dettes (un prêteur renonce à sa créance, aide publique au développement).

·2 Compte financier : ce sont des investissements financiers. On a les flux financiers (IDE et
investissements de portefeuille) et les avoirs de réserves (avoirs à la disposition des autorités
monétaires : or, devises, créances sur le FMI).
C’est l’inscription de cette variation des avoirs de réserves dans la balance des paiements qui
permet d’en assurer l’équilibre comptable, la variation des avoirs de réserve pouvant dès lors être
assimilée au « solde de la balance des paiements ». C’est ainsi que, si les opérations enregistrées
dans la balance des paiements ont conduit à une augmentation des avoirs de réserves détenus par
le système bancaire (balance des paiements excédentaire), la variation des avoirs de réserves est
inscrite au débit (signe –). A l’inverse, si la variation des avoirs de réserve apparaît au crédit
(signe +), cela signifie que les avoirs de réserves détenus par le système bancaire ont diminué au
cours de la période (déficit de la balance des paiements).
[Un signe – signifie des sorties de capitaux supérieures aux entrées.]

·3 Erreurs et omissions.

Remarques :
·4 [Une opération donne lieu à deux écritures comptables : une exportation de marchandises est
entrée en crédit dans le compte de transactions courantes alors que son règlement est inscrit
en débit dans le compte financier.]
·5 Il n’y a pas de déficit de la balance des paiements, mais il existe des balances partielles pour
lesquelles il est légitime de parler d’excédent ou de déficit.

Balance des paiements : document comptable qui enregistre l’ensemble des flux réels,
financiers, et monétaires entre les résidents et les non-résidents.

Bonus à la fin : Exercice : Un modèle simple de balance des paiements [Magnard, p. 43]

2 - Les soldes de la balance des paiements de la balance des paiements


Le solde de la balance commerciale = exportations – importations de B
Le solde de la balance des transactions courantes = exportations – importations de B et S
Le solde des IDE = IDE entrants – IDE sortants
Si le chiffre est positif, cela peut mesurer l’attractivité du territoire.

Vocabulaire
Solde positif de la balance… Balance excédentaire
Solde négatif de la balance… Balance déficitaire

Autres soldes :
- Capacité ou besoin de financement de la nation = solde du compte des transactions courantes + solde du
compte de capital. S’il est positif, c’est que la nation a plus exporté de B et S, donc elle a obtenu des
devises (capacité de financement = achat d’obligations des non-résidents). [Bordas, p. 97]
- La position extérieure nette. La position extérieure de la France a pour objectif de retracer l’ensemble
des créances et des engagements des résidents vis à vis de non-résidents (stock). Elle comprend IDE,
investissements de portefeuille, autres investissements, avoirs de réserve. Ce qu’indique la balance des
paiements, c’est la variation de cette position extérieure nette. [les signes sont inversés par rapport à la
balance des paiements]
- Analyse pour une année
Td 1 p. 106 : La balance des paiements de la France
Q1 – La balance des transactions courantes est-elle déficitaire ou excédentaires en France en
2010 ?
Q2 – Que signifie le chiffre négatif en 2011 pour les IDE ? et le chiffre positif pour les
investissements de portefeuille ?
Eléments d’analyse (à partir de la balance des paiements française)
Solde Avantages Inconvénients
(positif, négatif, de
combien ?)
Balance commerciale
Balance des transactions
courantes
Balance des IDE
Solde des avoirs de réserve

- Analyse en évolution de deux soldes


Document 1 polycopié : Balance commerciale de la France en milliards d’euros (INSEE)
Document 2 polycopié : Les causes des déficits extérieurs français [Belin, p. 113]
+ TD : Les échanges extérieurs de la France et de l’Allemagne [Hatier, p. 86]

Synthèse.
L’analyse de la balance des paiements permet de déceler les forces et les faiblesses d’une
économie.
Elle permet aussi de comprendre son bouclage : si elle importe beaucoup de biens, comment elle
finance cela par exemple.

II – Expliquer l’évolution des taux de change


1 - Le marché des changes
- Pour échanger, les agents économiques ont besoin d’une monnaie commune. Cela vaut au
niveau de la nation, mais aussi au niveau international. Les échanges internationaux sont réglés
avec quelques monnaies internationales, dans lesquelles les agents ont confiance.
Flux internationaux de capitaux : Mouvements de capitaux entre pays (ils franchissent une
frontière)

Q1 – Quelles sont les monnaies internationales actuellement ?


Q2 – Quelles sont les trois fonctions économiques d’une monnaie (révisions du cours de 1ère) ?
Unité de compte (le baril de pétrole est côté en $)
Intermédiaire des échange (le baril de pétrole est payé en $)
Instrument de réserve (la Chine possède une grande quantité de $)

- Les taux de change.


Il faut des règles de conversion entre les monnaies des différentes nations.
Taux de change : quantité de monnaie étrangère (devise) que l’on obtient avec une unité de
monnaie nationale
Devises : monnaies étrangères

Celui – ci peut varier.


2 termes possibles définition
Dévaluation Dépréciation Perte de valeur d’une devise sur le marché des changes
Réévaluation Appréciation gain de valeur d’une devise sur le marché des changes

Exercice 1 polycopié : Variation des taux de change


Année 1 Année 2 Que s’est – il passé (dépréciation de …., etc) ?
1E = 1$ 5E = 1$
1E = 1$ 1E = 0,5$

1E = 2$ 1E = 5$

- Comment se fixe les taux de change ?


Reportage « Le marché des changes et le dollar »
http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/22-economie-geopolitique/107378-reportage-le-marche-
des-changes-et-le-dollar
Le mécanisme en place sur le marché des changes est le mécanisme classique de la loi de l’offre
et de la demande.
Texte 1 p. 96 : Comment se détermine un taux de change ? Q1 & 2 & 3
Marché des changes : Marché où s’échange les devises les unes contre les autres afin de
déterminer un taux de change

- Quelques données sur le marché des changes


Graphique 4 p. 97 : Un marché des changes en forte progression

2 – Pourquoi les taux de change varient ?


Il faut savoir de quoi dépendent l’offre et la demande d’une monnaie.

- 1ère explication : les échanges de B et S et le solde de la balance des transactions courantes


Hypothèse : Les échanges internationaux sont payés en une seule monnaie. Exemple le dollar.
Pour importer, l’Europe va devoir demander des dollars et vendre des euros. Inversement, quand
l’Europe exporte, elle va convertir les dollars en euros, donc les vendre.
Si l’Europe exporte pour 20 millions de $ et importe pour 15 millions de $. Elle va vouloir
changer 5 millions de $ en €. Donc il y aura une forte offre de $. Le cours du $ se déprécie. Le
cours de l’€ s’apprécie.

Exercice 2 polycopié : Le solde de la balance des transactions courantes


° Exemple 1
L’UE vend pour 12M d’€ de fromage et achète pour 15M de $ d’ordinateurs. 1$ = 1,2€
Calculez le déficit ou l’excédent commercial.
L’euro va-t-il s’apprécier ou se déprécier ?

° Exemple 2
On suppose que l’UE exporte pour 20 millions (M) d’euros de Cognac vers les USA alors que
parallèlement les USA exportent pour 20 M de $ d’ordinateurs en UE.
On suppose que le taux de change est de 1$ pour 1,2 euro, et que les coûts de transport et de
transaction sont nuls.
Questions :
Quel est le montant des importations de Cognac aux USA (en $) ?
Quel est le montant des importations d’ordinateurs en UE (en €) ?
Quel est le solde commercial européen (en €) ?
L’euro va-t-il s’apprécier ou se déprécier ?

Si M < X, il y a excédent commercial : Demande nette d’€ donc le taux de change s’apprécie.
Si M > X, il y a déficit commercial : Offre nette d’€ donc le taux de change se déprécie.

Conclusion.
Situation au niveau de la balance Evolution du taux de change de la monnaie nationale
commerciale
France : Déficit commercial
Allemagne : Excédent commercial
Etats Unis : Déficit commercial

- 2nde explication : le différentiel de taux d’intérêt


Graphique 3 p. 99 : Les taux d’intérêt Q1 & 2 & 3 & 4
Un pays qui offre des taux d’intérêt plus élevés attire les capitaux, donc sa monnaie est demandée
donc son taux de change s’apprécie.
[suite de l’explication : si au niveau national, l’offre de capitaux augmente, les taux d’intérêt vont
diminuer jusqu’à égalisation des taux d’intérêt au niveau international].
Tout ceci reste théorique, car il y a des risques différents suivant les pays (celui de ne pas être
remboursé). C’est pour cela que certains taux sont augmentés d’une prime de risque.

- 3ème explication : la spéculation


Texte 4 p. 99 : Les anticipations mimétiques
Les investisseurs anticipent une variation de taux de change : une dépréciation de l’€ par rapport
au dollar. Ils doivent donc vendre des €, acheter des $, puis racheter des €.
Etape 1 Etape 2 Etape 3
Taux de change : 1€=1$ Taux de change : 1,5€ = 1$
J’ai 100€ Je change mes € en $, et j’obtiens Je change mes $ en €, et j’obtiens
100$ 150€

Le phénomène extraordinaire : en vendant des €, le taux de change de l’€ s’est forcément


déprécié. On a donc des anticipations auto réalisatrices.

Spéculation : achat ou vente d’un bien ou d’un titre financier car on anticipe une variation de son
prix et un gain potentiel

Une remarque : la spéculation est fortement critiquée car elle fait fortement varier les taux de
change (voir ci-après les pb engendrés). Mais elle assure la liquidité des marchés.

- Question supplémentaire : La banque centrale peut-elle faire quelque chose ?


Banque centrale : institution chargée d’émettre la monnaie, de mener la politique monétaire et
d’être la banque des banques
Elle ne peut pas faire grand chose. Elle peut faire varier les taux d’intérêt pour attirer plus ou
moins les capitaux et utiliser ses réserves de change pour intervenir sur le marché des changes.
Mais le montant des capitaux échangés est tel que « sa puissance de frappe » reste faible.
Reste parfois la parole du banquier central. Si la BC dispose d’une forte crédibilité, cela peut
suffire à calmer les marchés.

Résumé : Exercice 3 : Les déterminants des taux de change

3 – Historique des taux de change


- Les accords de Brettons Woods
http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/22-economie-geopolitique/107374-reportage-
bretton-woods-lhegemonie-du-dollar-americain
(avec DSK, en pleine forme !!!)
Document 3 polycopié : Les accords de Bretton Woods.
Le système de Brettons Woods repose sur une double convertibilité or – dollar – monnaie
nationale. Les banques centrales devaient intervenir pour assurer la stabilité des taux de change.

- Le passage aux changes flottants


La déclaration de Nixon
http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/22-economie-geopolitique/107375-reportage-15-
aout-1971-la-fin-du-systeme-de-bretton-woods

Le passage aux changes flottants résulte d’une forte pression sur le dollar. La balance
commerciale américaine est déficitaire depuis les années 60. Les pays exportateurs vers les USA
possèdent donc une grande quantité de $. Ils veulent les convertir dans une autre monnaie (mais
dévaluation du $ difficile en changes fixes) ou en or (pb du stock d’or). Donc, on abandonne les
changes fixes.
4 – Impacts d’une variation des taux de change sur une économie

- Avantage et inconvénient de l’appréciation de la monnaie nationale


Cas 1 : l’appréciation de la monnaie nationale
Année 1 Année 2
Taux de change : 1€ = 1$ Taux de change : 1€ = 1,5$
France – un DVD = 15€ Prix en $ ? Prix en $ ?
Etats-Unis – un DVD = 15$ Prix en € ? Prix en € ?
Y a t-il échange ? Dans quel sens ?

Les importations coûtent moins cher.


Il est plus difficile d’exporter car nos produits sont plus chers pour les étrangers.

La chute des exportations, suite à l’appréciation de la monnaie nationale, peut être limitée si les
entreprises misent sur la compétitivité hors prix. Cf stratégie de l’Allemagne.
Schéma 3 p. 101 : La politique du change fort
Ces difficultés sont rencontrées par l’économie suisse actuellement, d’où une stratégie de la BC
de limiter l’appréciation du FS.

- Avantage et inconvénient de la dépréciation de la monnaie nationale


Cas 2 : la dépréciation de la monnaie nationale
Année 1 Année 2
Taux de change : 1€ = 1$ Taux de change : 1€ = 0,5$
France – un DVD = 15€ Prix en $ ? Prix en $ ?
Etats-Unis – un DVD = 15$ Prix en € ? Prix en € ?
Y a t-il échange ? Dans quel sens ?

Les importations coûtent plus cher.


Il est plus facile d’exporter car nos produits sont plus chers pour les étrangers.

En théorie, si la BC pouvait influencer les taux de change, en cas de faible croissance et de déficit
commercial, un pays devrait dévaluer sa monnaie. Il exportera plus, mais ce mécanisme prend du
temps : la courbe en J.
Texte 2 p. 100 : La politique de dévaluation compétitive. Faire le texte à trou

Des conditions de réussite :


·6 cette politique demande du temps : les exportations n’augmentent pas tout de suite,
·7 il faut que l’appareil productif réponde à la nouvelle demande intérieure et extérieure,
·8 il faut que les importations se réduisent,
·9 il faut que les entreprises n’augmentent pas leur prix, leur marge (comportement de marge),
·10 il faut que les autres pays ne fassent pas la même politique.

Synthèse.
Les flux internationaux de capitaux ont pris une grande ampleur depuis le début des années 80.
Ce développement a été précédé du passage aux changes flottants.
Les déterminants des taux de change sont au nombre de 4 : solde de la balance des transactions
courantes, différence entre les taux d’intérêt, spéculation, intervention de la BC.
Les fortes variations des taux de change, en raison de la spéculation suscite le débat.
TD
- TD 1 : La balance des paiements de la France (Hatier, p. 106)
- TD 2 : Le taux de change (Hatier, p. 107)
- TD 1 : Les limites du modèle chinois de croissance extravertie (Hachette, p. 112)
- TD 2 : La création monétaire mondiale et ses conséquences (Hachette, p. 113)
- Les taux de change : cotation, spéculation et équilibre (Magnard, p. 52)
- TD 1 : La monnaie internationale : l’exemple du dollar (Nathan, p. 102)
- TD 2 : Le Yuan est-il sous-évalué ? (Nathan, p. 103)
- TD 1 : L’indice Big Mac et les parités de pouvoir d’achat (Belin, p. 122)
- TD 2 : Les acteurs du marché des changes (Belin, p. 123)
- La guerre des monnaies (Belin, p. 124)

Sujets de dissertation
- Quelles relations peut-on mettre en évidence entre flux de capitaux et développement ?
(Hachette, p. 118)
- Analysez les effets des variations du taux de change du dollar sur la balance courante américaine
(Hachette, p. 120)
- Vous analyserez l’évolution des flux internationaux de capitaux dans l’économie mondiale
(Magnard, p. 62)
- La liberté des mouvements de capitaux est-elle favorable à la croissance ? (Nathan, p. 107)
- Quels sont les effets d’une variation des cours de change sur l’économie des pays concernés ?
(Bordas, p. 118)
- Comment expliquer l’importance des flux internationaux de capitaux depuis une vingtaine
d’années ? (Belin, p. 131)

Sujets de Partie 3 de l’épreuve composée


- Présentez les effets des flux internationaux de capitaux privés sur l’économie des pays
émergents et en développement durant la dernière décennie (Hatier, p. 108)
- Vous vous demanderez si l’euro supprime la contrainte extérieure pour les pays de la zone
(Nathan, p. 109)
- Quels sont les déterminants des flux internationaux de capitaux ? (Bordas, p. 117)
Bonus
° Le compte des transactions courantes
- les opérations portant sur des biens (exportations/importations de marchandises) : j’exporte donc on me
paye à + ; j’importe donc je paye à -
- les opérations portant sur des services (exportations/ importations de services) : je produits un service
(livraison, design, assurance…) pour un non résident qui me paye à + ; j’achète un service à un non
résident à -
- les opérations portant sur des revenus (flux entrants et flux sortants de revenus primaires) : un résident
reçoit un revenu de l’étranger (salaire, dividende, intérêt, loyer…) à + ; un résident (ex une
multinationale en France) paye un non résident à -
- les transferts courants (publics et privés) : un résident envoie de l’argent dans son pays d’origine à - ;
un non résident expatrié rapatrie son salaire à + ; un Etat verse des fonds à une organisation
internationale (ex : ONU, UE…) ou à un autre Etat à - ; et vice versa.

° Le compte de capital
Comme pour les transactions courantes, les opérations qui se traduisent par une recette sont inscrites au
crédit (signe +) et celles qui se traduisent par une dépense sont inscrites au débit (signe -).
Dans le compte de capital sont enregistrés
- les transferts en capital (aides à l’investissement, dons et remises de dette à des pays en développement
par exemple) : si un résident remet une partie de sa créance à un pays à - ; si un non résident remet une
aprtie de la créance du pays à +
- les achats ou ventes d’actifs non financiers non produits (brevets, droits d'auteur, franchises sur une
marque par exemple) : si un non résident achète le droit d’utiliser la marque Peugeot ou Carrefour
(concessionnaire franchisé) ou un brevet, etc à + ; si un résident achète un brevet étranger, etc à -

° Le compte financier
Toute opération courante ou de capital a une contrepartie financière et cette contrepartie est enregistrée
avec un signe opposé dans le compte financier.
Celui-ci présente quatre rubriques : les trois premières correspondent à des opérations financières
réalisées par des agents non bancaires, la quatrième correspond à la variation des réserves détenues par le
système bancaire, dont la banque centrale.
Les opérations financières réalisées par les agents non bancaires comportent
- les investissements directs : si un résident crée un filiale à l’étranger ou rachète une entreprise à
l’étranger à - ; si un étranger rachète en France une entreprise ou en crée une à +
- les investissements de portefeuille : si un étranger achète des actions à la Bourse de Paris à + ; si un
résident achète des actions à l’étranger à -
- les « autres investissements » (créances/dettes commerciales, prêts/emprunts internationaux) : prêt
accordé par une banque résidente à un non résident (Etat, etc) à - ; émission de bons du Trésor français
achetés par des non résidents à +

Exercice 1 : Un modèle simple de balance des paiements


Considérons une économie fictive qui entretient des relations avec le reste du monde pendant une année.
Au cours de cette période, les entreprises et les administrations publiques résidentes ont importé (les biens
et des services pour un montant de 12O unités monétaires (UM) ; les entreprises ont par ailleurs exporté des
biens et services pour un montant de 100 UM. S'agissant des flux financiers, les résidents ont réa lisé des
placements et/ou des investissements vers le reste du monde pour un montant de 70 UM tandis que les
agents non-résidents ont placé et/ou investi 80 UM vers cette économie. Les flux enregistrés dans les «
avoirs de réserve » correspondent aux entrées ou aux sorties de devises que cette économie enregistre pour
compenser les flux d'entrées ou de sorties de produits et/ou de capitaux. Sur un plan comptable, le poste «
avoirs de réserve » équilibre donc cette balance des paiements.

Débit / dépenses (-) (a) Crédit / recettes (+) (b) Solde


Compte des transactions Solde du compte des
courantes (B et S) transactions courantes :
Compte financier : Solde du compte financier :
Flux financiers sortants
Flux financiers entrants
Avoir de réserve

Total

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