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Vol.

1 Issue 14
La Vertu
Un Bulletin Hebdomadaire Jeu.17 Mai 2007

N ous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile, * puis Nous en
fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. * Ensuite, Nous
avons fait du sperme une adhérence; et de l’adhérence Nous avons créé
un embryon; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons
revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l’avons transformé en une tout autre
création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs! * Et puis, après cela vous
mourrez. * Et puis au Jour de la Résurrection vous serez ressuscités. *
Nous avons créé, au-dessus de vous, sept cieux. Et Nous ne sommes pas
inattentifs à la création. * Et Nous avons fait descendre l’eau du ciel avec
mesure. Puis Nous l’avons maintenue dans la terre, cependant que Nous
sommes bien Capable de la faire disparaître. *
Le Saint Coran (23:12-18)

Mot de la sagesse «La chose licite la plus détestée de Dieu est le


divorce.»
Le SaiNt Prophète de l’Islam, Muhammed (P)

«La plus honorable des fins est certes, la mort au champ d’honneur.
Je jure sur Celui qui dispose de mon âme que je préfère recevoir mille
coups de sabre que de mourir dans mon lit!»
Imam Ali (AS)
Article Le miracle législatif du Coran
Si les occidentaux sont fiers du fait que leur ci-
vilisation est la première à mettre en place officiellement et à généraliser
dans leurs différents pays les droits de l’homme, et s’ils se vantent d’être
les premiers à entériner la déclaration universelle des droits de l’homme
et à la considérer comme le système de référence en matière de protec-
tion de ces droits, ils oublient ou occultent le fait que le Saint Coran a
mis l’accent sur les droits de l’homme depuis quatorze siècle, et a établi
le plus sacré des principes destiné à l’humanité entière. Allah dit : « Ô
hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous
avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre
connaissent. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux.
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Article La valeur du travail
A l’époque de Noble Prophète, il y avait un
homme qui était très pauvre et sans emploi. Comme il était sans res-
sources ni revenu, il vivait ainsi que sa famille souvent sans repas. Un
jour, sa femme lui a dit : “Pourquoi ne vas-tu pas chez le Noble Prophète
pour lui demander de nous aider ?”
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Allah est certes Omniscient et Grand- Connaisseur » (Chapitre Al Hujurat,
Verset 13).
Les propos de ce verset sont donc destinés à tous les hommes. Il en
ressort qu’ils ont tous été créés, hormis leur différence d’ethnie, de cou-
leur ou de religion, d’un seul homme et d’une seule femme. De ce fait,
ils demeurent tous égaux de naissance et d’origine. Le Saint Coran a mis
l’accent sur l’unité du genre humain et a précisé que la seule différence
est celle de la piété.
Le Saint Coran comporte plusieurs principes sacrés prouvant sa gran-
deur :
1. Le principe de liberté du culte et d’opinion : Allah dit : «Il n’y a
aucune contrainte dans la religion », et il dit : « Ô vous les infidèles! Je
n’adore pas ce que vous adorez, et vous n’êtes pas adorateurs de ce
que J’adore, et Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez, et vous
n’êtes pas adorateurs de ce que J’adore, à vous votre religion, et à moi
ma religion » ;
2. Les règles d’équité régissant les relations humaines et socia-
les : Allah dit : « Ô croyants honorer vos promesses », « Honorer vos
promesses faites au nom d’Allah et ne rompez pas les pactes que vous
avez certifiés ». Allah dit « Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt
usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se
tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils dis-
ent: ‹Le commerce est tout à fait comme l’intérêt› Alors qu’Allah a rendu
licite le commerce, et illicite l’intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui
est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a
acquis auparavant; et son affaire dépend d’Allah. Mais quiconque récid-
ive, alors les voilà, les gens du Feu! Ils y demeureront éternellement »
(Capire Al Baqara, Verset 275). Allah dit « Ô les croyants! Quand vous
contractez une dette à échéance déterminée, mettez-la en écrit; et qu’un
scribe l’écrive, entre vous, en toute justice; un scribe n’a pas à refuser
d’écrire selon ce qu’Allah lui a enseigné; qu’il écrive donc, et que dicte le
débiteur: qu’il craigne Allah son Seigneur, et se garde d’en rien diminuer
» (Chapitre Al Baqara, Verset 282).
3. Les règles régissant le statut personnel : Ces règles sont carac-
térisées par leur équité et leur stabilité, du fait qu’elles doivent régir le
statut personnel de chacun au sein de la famille, d’où un code complet et
détaillé mis en place par la Chariâa en matière de mariage, de divorce,
de grossesse, de période de viduité (Idda), d’allaitement, de pension,
d’héritage, de droits des enfants et des ayants droits. Le Coran a élargi le
champ d’application de ces règles qu’il a voulu souples et évolutives par
voie d’Ijtihad et de déduction pour les adapter à tous temps et lieux.
Le droit pénal : Cet aspect témoigne certes de la grandeur du Coran
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qui énumère les infractions sanctionnées par les peines du Hadd et en
démontre les spécificités ainsi que les peines adéquates unifiant à la fois
l’équité, la sagesse et la clémence. Les dites peines sont suffisamment
dissuasives, et permettent le maintien de la sécurité et de la paix pour
les personnes et la communauté.

Anecdote Evaluation de Haroune

Une fois Behloul et Haroune sont par hasard allés tout les deux au
Hammam (bain public). Haroune demanda à Behloul: “quelle aurait été
ma valeur si j’avais été un esclave?” Behloul dit: “50 Dinars” Haroune
d’une voix exaspérée fit remarquer: “Quel fou! Comment est-ce- possible
rien que mes vêtements valeureux coûtent beaucoup plus que cela.” Be-
hloul réagit et dit: “La valeur que j’ai suggéré était pour vos vêtements;
autrement vous en vous même n’avez aucune valeur.”
Peut être ce que Behloul voulait souligner à Haroune c’est que s’il
était esclave il n’aurait été capable de fournir aucun service à son maître
à cause de son train de vie facile et puissant. En tant que tel il n’aurait
été d’aucune valeur dans le marché de l’esclave.
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L’homme s’est levé et est allé voir le Prophète. Toutefois, avant de
prononcer le moindre mot, le Prophète s’est empressé de faire cette
remarque : “Si quiconque demande de mon aide, je l’aiderai sûrement.
Toutefois si l’on travaille dur, Allâh le rendra indépendant de l’aide de
toute autre personne”. Lorsque l’homme a entendu ces mots, il n’avait
pas le courage de lui demander de l’aide. Il s’est donc levé silencieuse-
ment et est rentré chez lui.
Le jour suivant, il est retourné chez le Prophète, mais avant de présent-
er sa requête, le Prophète a répété la même phrase. Là encore, l’homme
est rentré chez lui sans mot dire.
Quand il est retourné chez le Prophète le troisième jour, celui-ci a
prononcé encore les mêmes mots. Là encore, l’homme est reparti silen-
cieusement. Mais cette fois, il n’est pas rentré à la maison. Au lieu d’aller
chez lui, il est allé à la maison d’un ami pour lui emprunter une hache et
il s’est rendu au bois.
Dans le bois, il a coupé des branches des arbres et en a fait un fagot.
Il a vendu le fagot de bois dans le marché et est rentré chez lui après
avoir acheté des aliments.
Au fil des jours il coupait et vendait de plus en plus de bois. Finale-
ment, il a pu économiser un peu d’argent. Grâce à Allah, il a acheté deux
chameaux et d’autres objets nécessaires à son travail.
Un jour, il a rendu visite au Prophète et lui a relaté son histoire du
début jusqu’à la fin. Après l’avoir écouté, le Prophète lui a dit : “Ne t’ai-
je pas dit à plusieurs reprises que quiconque me demande de l’aide, je
l’aiderai sûrement mais que si l’homme travaille dur, Allah le rend in-
dépendant de l’aide de quiconque ?”
Lorsque l’Islam a enjoint ses adeptes d’aider les nécessiteux et les
pauvres, il a en même temps fait des reproches aux paresseux et aux
indolents. L’incident ci-dessus nous montre qu’il est nécessaire pour nous
d’aider la personne qui mérite notre aide, mais qu’il est indécent de ne
rien faire et de compter sur les autres.
Il est convenable pour l’homme de gagner sa vie autant que possible
par ses propres efforts afin qu’il ne devienne pas une charge pour les
autres.

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