Vous êtes sur la page 1sur 12

Manuel d’apprentissage de

Maple

Université du Québec en Outaouais

Été 2003
Table des Matières

TABLE DES MATIÈRES........................................................................................2


MANUEL DU LOGICIEL MAPLE...........................................................................3
INTRODUCTION.....................................................................................................3
DÉMARRAGE........................................................................................................3
NOTIONS DE BASES..............................................................................................3
Feuille de travail..............................................................................................3
Ajouter du texte...............................................................................................4
Entrer une commande.....................................................................................5
Sections et sous-sections...............................................................................6
OPÉRATEURS STANDARDS ARITHMÉTIQUES............................................................6
FONCTIONS, COMMANDES ET CONSTANTES...........................................................7
SOMMES ET PRODUIT...........................................................................................7
NOMBRES COMPLEXES........................................................................................8
PAQUETAGES.......................................................................................................8
Plots.................................................................................................................9
Linalg...............................................................................................................9
VARIABLES........................................................................................................ 10
DÉRIVÉES..........................................................................................................11
Intégrales...........................................................................................................11
Manuel du logiciel Maple

Introduction

Maple permet de faire des calculs mathématiques avancés. Plusieurs librairies


de fonctions et opérations mathématiques populaires sont déjà implémentées. Le
logiciel offre un environnement de travail facile à utiliser et permet une grande
rapidité de développement. Celui-ci permet à un utilisateur de faire différent
calculs symboliques et numériques.

Démarrage

Pour démarrer Maple, aller dans le menu Démarrer, Génie, Maple 8 et


sélectionner Maple 8. Celui-ci n’est, pour l’instant, accessible que dans le local
A0304.

Notions de bases
Feuille de travail

Les feuilles de travail ressemblent à ceci :


Le symbole « > » indique l’invite de commande où l’on peut entrer un nouvelle
commande. Chaque groupe de commandes est représenté par le crochet. Dans
l’exemple, on a trois groupes de commandes : un groupe de deux commandes,
un groupe d’une seule commande et un groupe en attente d’une nouvelle
commande.

Chaque commande doit se terminer par les symboles point-virgule ou deux-


points. Lorsque l’on termine la commande avec le point-virgule, la commande est
exécutée en affichant le résultat, alors qu’avec le deux-points le résultat n’est pas
affiché. Toutes les réponses aux commandes d’un groupe sont affichées à la fin
de celui-ci.

Pour exécuter une commande, placer le curseur à la ligne où la commande est


inscrite et appuyer sur le retour de chariot. Si la commande à exécuter fait partie
d’un groupe, tout le groupe sera exécuté lors de l’exécution de la commande.

Les feuilles de travail de Maple ne sont pas séquentielles, il est donc possible
d’exécuter les commandes dans l’ordre voulu. De plus, lors d’une erreur lors de
l’entré d’une commande, il n’est pas nécessaire de retaper la commande, il suffit
de retourner à la commande, la modifier et l’exécuter une seconde fois, en
appuyant sur le retour de chariot.

Ajouter du texte

Les feuilles de travail peuvent aussi accueillir du texte explicatif. L’ajout de texte
se fait en écrivant le texte avant le symbole d’invite de commande. La méthode
la plus simple est de placer le curseur juste devant le symbole « > » et d’appuyer
sur la flèche de gauche du clavier ou en appuyant sur l’icône de feuille d’érable
verte de la barre de menu. Voici un exemple :
On voit dans l’exemple qu’il est possible de formater à sa guise le texte et même
de changer la police du texte, la forme du paragraphe, le style d’écriture, etc.

Entrer une commande

La notation mathématique standard et les commandes selon la syntaxe Maple


sont toutes deux acceptées. Pour basculer d’une à l’autre cliquer sur le bouton X
(juste à côté de la feuille d’érable verte) de la barre de menu.

Lorsqu’on est en mode syntaxe Maple, les commandes sont entrées directement
dans la ligne de commande comme ceci :

Alors qu’en mode Mathématique Standard, les commandes sont entrées dans
une boîte de texte au dessus de la feuille de travail comme on le voit ici :

La notation mathématique standard permet de réduire de beaucoup le risque


d’erreur de calcul en simplifiant la représentation de formules complexes.
Une commande qu’il serait important de traiter avant de continuer est la
commande restart. Celle-ci permet de libérer toute la mémoire interne de Maple,
c’est-à-dire que toutes les variables qui ont été créé jusqu’à ce point seront
détruites.

Pour simplifier certains calculs séquentielles il est possible d’utiliser le symbole


« % ». Celui-ci permet de réutiliser le résultat précédent dans une commande.
Par exemple :

>sin(x);
>%^2

équivaut à :

>sin(X)^2

Sections et sous-sections

À l’intérieur d’une feuille de travail il est possible de créer des sections et des
sous-sections. Pour y parvenir, appuyer sur le bouton de la barre de menu.
Les sous-sections permettent de bien identifier une partie du calcul et facilite la
visualisation de l’ensemble de la feuille de travail en cachant ou en révélant une
portion du calcul.

Opérateurs standards arithmétiques

Les calculs se font à l’aide des opérateurs standard :

+ Addition
- Soustraction
* Multiplication (la multiplication est obligatoire : pour évaluer 3x on
doit absolument entrer 3*x)
/ Division
^ Puissance
! Factorielle

Maple respecte la priorité des opérateurs mathématiques standard. Les


équations sont lues de gauche à droite en priorisant premièrement les
parenthèses, deuxièmement les puissances, ensuite la multiplication et la
division et pour finir l’addition et la soustraction.
Fonctions, commandes et constantes

Les commandes Maple sont toutes en minuscule, il est donc important de faire
attention lors de l’entré des commandes puisque le logiciel Maple est sensible à
la casse. Cependant certains noms de constantes commence par une lettre
majuscule comme Pi (π).

Les fonctions sont en réalité des commandes auxquelles on passe des


paramètres (arguments). Par exemple la fonction sqrt(9) calcule la racine carré
de 9, le chiffre 9 est donc un argument de la fonction sqrt().

Voici certaines fonctions et commandes de bases :

sqrt(x) Racine carrée de x


sin(x) Sinus de x
cos(x) Cosinus de x
tan(x) Tangente de x
arctan(x) Arc tangente de x
arcsin(x) Arc sinus de x
arcos(x) Arc cosinus de x
log(x) Logarithme népérien (ln x ) log(100)=4.605…
exp(x) e^x, pour avoir la constante e on fait exp(1)
abs(x) Absolue de x
restart Détruit toutes les variables et vide la mémoire de Maple
eval() Évalue l’équation donnée
evalf() Donne la réponse exacte sous la forme d’un nombre à virgule
flottante

et voici les constantes les plus utiles:

Pi 3.141592654…
infinity Plus grande valeur représentable par Maple
exp(1) 2.718281828

Sommes et produit

La fonction sum permet de calculer la somme arithmétique d’une fonction définie.


Sont utilisation se fait de la manière suivante :
La même syntaxe s’applique pour le produit en utilisant le mot clé product.

Puisque Maple affiche toujours la réponse exacte, il est normal d’obtenir des
2
réponses du genre . Comme nous l’avons vu précédemment, il est possible
6
d’obtenir le résultat numérique sous la forme d’un nombre à virgule flottante en
utilisant la fonction evalf().

Nombres Complexes

Sous Maple les nombres complexes sont représentés avec le I (i majuscule). Par
exemple, les nombre 3+4i et -5i serait représenté comme suit :

>3+4*I;
>-5I;

Puisque Maple est sensible à la casse, il est très important d’utiliser la notation i
majuscule.

Paquetages

Les fonctions Maple ne sont pas toutes prédéfinies, il est parfois nécessaire de
les charger. Maple mets à notre disposition une multitude de paquetages
(packages) contenant un grand nombre de fonctions. Les paquetages sont
regroupés par domaine.

Pour charger un paquetage, dans ce cas-ci plots, on utilise la fonction with() de


la manière suivante :
>with(plots) :

Il est préférable de terminer la commande avec le deux-points, de cette manière


Maple n’affichera pas les résultats de la commande qui sont plus ou moins
intéressant dans notre cas.

Plots

Ce paquetage contient plusieurs commandes de dessins de courbe et de surface


en trois dimensions. Pour charger le paquetage, comme à l’habitude, entrer la
commande :

>with(plots) :

Voici quelques exemples de fonctions du paquetage plots :

plot(f,h,v) : Permet de tracer une courbe paramétrique ou une fonction standard


en deux dimensions. Le paramètre f est la courbe à tracer (paramétrique ou
fonction), h la plage horizontale et v la plage verticale.

Exemple :

>plot(sin(x),x=0..2*Pi,y=-2..2);
>plot([sin(t),cos(t),t=-Pi..Pi]);

La première commande affiche la fonction f(x)=sin(x) alors que la deuxième est


une courbe paramétrique circulaire. Les courbes paramétriques doivent être
spécifiées entre crochets.

plot3d(f,a..b,c…d) : La fonction plot3d est une fonction permettant de tracer une


fonction f(x,y) en trois dimensions. Son utilisation se fait de la manière suivante :

>plot3d(sin(x+y),x=0..Pi,y=0..Pi);

spacecurve(L,options) : Spacecurve permet l’affichage de courbes


paramétriques en trois dimensions. Voici un exemple de son utilisation :

>spacecurve([cos(t),sin(t),t],t=0..4*Pi);

Linalg
Celui-ci contient les commandes pour travailler avec des vecteurs. Si l’on veux
définir et utiliser les vecteurs il est nécessaire de charger ce paquetage avec la
commande :

>with(linalg) :

Ensuite, la définition des vecteurs se fait comme suit :

>v1 :=vector([1,2,3]);
>v2 :=vector([2,3,4]);

Ces commandes crées deux variables de type vecteur constituées des valeurs 1,
2, 3 et 2, 3, 4.

Les matrices elles sont construites avec la commande suivante :

>m1 :=matrix(2,2,[5,4,6,3]);

pour construire une matrice 2 par 2 avec les valeur 5 et 4 pour la première ligne
et 6 et 3 pour la deuxième.

Plusieurs fonctions sont incluses dans le paquetage linalg, par exemple :

norm(v,n) : Calcule la norme 1,2,…,infini ou la norme de Frobenius du vecteur v.


n représente donc le nom de la norme. Pour les matrices, le paramètre n doit
être 1,2, inifinty ou frobenius, alors que pour la norme d’un vecteur on peut
utiliser toutes les valeurs réels plus grande que 1, infinity ou frobenius.

dotprod(v1,v2) : Évalue le produit scalaire des deux vecteurs ou matrices v1 et


v2.

crossprod(v1,v2) : Évalue le produit vectoriel des deux vecteurs ou matrices v1


et v2.

Variables

Les variables sous Maple sont représentées par un nom contenant des lettres,
chiffres et/ou le caractère « _ ». Il est cependant préférable de commencer le
nom de la variable avec une lettre. Une autre chose à ne pas oublier est que
Maple est sensible à la casse, donc deux variables, par exemple, temp et Temp,
sont considérées différentes.
Maple travaille facilement avec la forme symbolique. Les variables non
initialisées sont donc traitées comme des inconnus.

Pour assigner une valeur à une variable on utilise la notation « := ».

Exemple :

>temp :=x^2+2;
>a :=22;

Cette exemple assigne la valeur x^2+2 à la variable nommée temp et 22 à la


variable a.

Dérivées

Les dérivées partielles sont évaluées à l’aide de la fonction diff(). Une autre
fonction est accessible pour afficher une dérivée sans l’évaluer : Diff(). La
commande est utilisée avec la syntaxe suivante :

>diff(x^3+3*y^2+8,x);

Cette commande nous donne la dérivée de x^3+3*y^2+8 par rapport à x. Les


dérivées d’ordre supérieure peuvent aussi être trouvées en utilisant une syntaxe
comme suit :

>diff(x^3+3*y^2+8,x,y,x);

Intégrales

Les intégrales définies et indéfinies peuvent être facilement évaluées par Maple
en utilisant la fonction int(). Comme dans le cas des dérivées, il est possible
d’afficher une intégrale sans l’évaluer en utilisant la fonction Int(). La commande
s’écrit de la manière suivante :

>int(x^2+4*x+5,x=0..5);

pour une intégrale définit,

>int(x^2+4*x+5,x);

pour une intégrale indéfinie et

>int(int(x^2+3*y,x),y);

pour une intégrale double du style :   x  3 y dx dy .


2

Vous aimerez peut-être aussi