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ACQUISITION DU SAVOIR
«ASPIRATION»
Objectif :
Recommandations :
Supports/outils:
Document COD1.
Document Acquisition du savoir « TOP 1 Aspiration. »
Monter une ligne d’aspiration complète : en vérifiant l’état et la présence des joints et en
effectuant un serrage simultané.
Savoir effectuer un nœud de batelier et un nœud d’amarrage provisoire.
Connaître les règles de sécurité : EPI et placement de la MPR
MPR callée et placée parallèlement au point d’eau si l’endroit n’est pas aménagé.
Proposition du GMFOR :
Faire la phase pratique sous eau et plusieurs fois à sec pour prendre l’habitude de monter et
démonter la ligne d’aspiration.
Référence :
Notion d’hydraulique
Mise en application
Sommaire:
A. Généralités
B. Description
C. Fonctionnement
E. Refroidissement de la pompe
G. Les amorceurs
H. Mise en œuvre
I. L’amorçage
La pompe centrifuge ne permet pas l’aspiration, elle sera toujours munie d’un dispositif
d’amorçage (une pompe à vide)
B. Description :
L’impulseur :
Le diffuseur :
En conclusion, la pompe centrifuge est un appareil hydraulique qui augmente la pression de la veine
liquide qui la traverse.
+ +
Les pompes basses et haute pression :
Cette pompe comporte 3 étages de pression
L’eau sortant du 1er étage fournit l’eau basse pression
Puis le 2ème et 3ème étage prennent le relais et fournissent la haute pression qui est de environ
40 bars
La norme française prévoit un certain nombre d’essais hydrauliques permettant de classer les
pompes par catégorie en imposant des performances minimales. Deux grandeurs sont retenues
pour classer les pompes :
Le débit
La pression
G. Les amorceurs.
L’amorceur est un accessoire de la pompe centrifuge qui a pour rôle de créer un vide dans le corps
de pompe et la ligne d’aspiration afin de permettre à l ’eau de la nappe d ’alimentation, poussée par
la pression atmosphérique, de s’écouler jusqu’à la roue a aubes.
2) Ejecteur hydraulique
4) A piston
5) A membrane
L’amorceur a anneau d’eau est une pompe volumétrique qui crée et défait des volumes.
Le corps de l’amorceur est remplie d’eau qui sous l’effet de la rotation d’une roue a palettes d’axe
excentré, forme un anneau d'étanchéité.
Entre l’anneau d’eau et la roue a palettes, des volumes apparaissent puis au fil de la rotation
disparaissent.
Lors de l’apparition d’un volume, un vide (une dépression) est créé qui permet d’aspirer par une
fenêtre dite « d’aspiration » l’air contenu dans le corps de pompe et la ligne d’aspiration. Quand le
volume disparaît, une surpression est créée qui chasse l’air vers l’extérieur par une fenêtre dite de
« refoulement ». Une fois que le contact entre l’eau et les pales de la roue est réalisé, le travail de
l’amorceur est terminé.
La qualité d’un amorceur sur un engin d’incendie se mesure au temps qu’il met pour amorcer la
pompe.
Mécaniquement, l’amorceur à anneau d’eau est une pompe entraînée par le moteur. Il peut se
trouver sur le même arbre de transmission de la pompe, auquel cas il sera entraîné en permanence,
cela produit une usure inutile de cet organe.
Automatiquement entraîné par l’intermédiaire de roues a friction, il peut être débrayé ou embrayé à la
demande, auquel cas, il est asservi a un dispositif qui l'entraîne des que la pression dans le corps de
la pompe centrifuge est inférieur à une certaine valeur (de 1 à 3 bars suivant le constructeur).
Le boîtier amorceur est fixé sur le corps de pompe au moyen d’un axe pour permettre sa mobilité
Le piston débraye le boîtier lorsque la pression à l'intérieur du corps de pompe est supérieure à 1bar
(3bars pour certaines pompes) par l'intermédiaire d’une canalisation branchée sur la sortie de
refoulement de la pompe.
Rappel : VENTURI
POMPE
Aspiraux
Air / eau
Levier de commande
Papillon
Bille
Clapet anti-retour
Injecteur
Robinet
d’isolemt.
Corps de pompe
Échappement
Si possible parallèle au plan d’eau, horizontale et calé (perpendiculaire si le plan de station est
aménagé)
Pendant ce temps :
Il convient de démarrer et faire tourner au ralenti les MPR à refroidissement autonome
Sur les véhicules récents ces informations sont prises en compte par :
Un Mano-vacuomètre d’alimentation
Un manomètre de pression de refoulement
Créer toujours un circuit d’eau dans le corps de pompe dans le cas ou aucune lance ne
débite.
Se souvenir de la pression de chaque type de lance et des pertes de charge dans les
établissements.
Mise en place d’un raccord filtre en aspiration.
Mise en place d’une crépine en aspiration.
Il est recommandé de laisser le raccord filtre monté en permanence.
Surveiller le refroidissement moteur (MPR ou MPP à circuit ouvert).
En cas de gel, vidanger pompe et amorceur ainsi que le bloc-moteur des MPP et MPR si le
circuit de refroidissement est ouvert.
Lorsque les pompes doivent être maintenues en pression et qu’elles ne débitent pas en permanence
il y aura risque d’échauffement.
Il convient alors de créer un circuit de refroidissement vers l’extérieur en ouvrant très légèrement la
purge de pompe ou un refoulement.
Cette consigne est applicable que l’on soit en aspiration ou en alimentation extérieure.
A titre indicatif, une pompe atteint 40° C, donc risque des détériorations, après 5 minutes de
fonctionnement à 10 bars s’il n’y a aucun débit en sortie.
Définition :
Conséquences :
Il se traduit par une forte surpression au niveau des pompes ainsi que dans les établissements et
ayant notamment pour effets :
Conduite à tenir :
Manœuvrer doucement les vannes, ceci quelles qu’elles soient (poteau d’incendie, engin pompe,
division, lance,…..).
Définition :
Il y a cavitation lorsque le débit demandé en sortie de pompe est supérieur à celui amené en entrée
de pompe.
Conséquences :
Il y aura formation de « cavités » ou plus exactement de micro poches de vide qui auront tendance à
imploser et à provoquer une corrosion mécanique (arrachement de matière) se traduisant par une
usure prématurée des pompes. Un bruit caractéristique est perceptible. Les lances seront mal
alimentées avec toutes les conséquences que cela suppose (portée, qualité des jets, écran de
protection,….) et les tuyaux d’alimentation auront tendance à s’aplatir.
Conduite à tenir :
Remarque :
Les pompes sont fréquemment amenées en phase de cavitation, parfois même sans que le
conducteur ne s’en aperçoive. En effet une sauterelle de remplissage citerne totalement ouverte
nécessitera près de 75 m3/h sous 10 bars (si LDT en action). Dès que la Pr > 3 bars, on n’ouvrira
donc la sauterelle que partiellement.
1°) Introduction :
Les pompes centrifuges équipant les véhicules d’incendie sont alimentés soit :
Par citerne s’il s’agit d’un porteur d’eau
Par BI ou PI, ou avec un engin en relais. Dans ce cas il y aura une pression d’alimentation.
En aspiration dans un plan d’eau.
2°) Définition:
L’aspiration consiste à se servir de la pression atmosphérique qui s’exerce sur la surface d’un plan
d’eau pour faire monter le liquide dans la ligne d’aspiration jusqu’à la pompe. Pour cela les pompes
centrifuges ont besoin d’un accessoire (indispensable) capable de réaliser le vide dans la ligne
d’aspiration ainsi que dans la pompe elle-même : L’AMORCEUR.
Vide
76cm de mercure
Pa ou
Pression atmosphérique 10.33 m d’eau
Explication :
Cette expérience, réalisée par Torricelli, fut expliquée par Pascal quelques années plus tard. C’est la
pression atmosphérique (1 bar, 1 kg/cm2, 1 atmosphère) agissant sur la surface libre du liquide, qui
pousse celui-ci dans le tube (où la pression est égale à 0 bar).
4°) Application :
Cette expérience trouve une application pratique lorsqu’une pompe centrifuge est mise en aspiration.
L’amorceur placé sur la pompe a pour objet de réaliser le vide, ce qui est une condition indispensable
pour parvenir à l’aspiration.
A chaque fois que l’on effectue une manœuvre d’aspiration, on renouvelle en quelque sorte
l’expérience de Torricelli.
« La MPR est callée et placée parallèlement au point d’eau, si l’endroit est aménagé la MPR
peut être placée perpendiculaire au point d’eau»
LE BINÔME
Sort les aspiraux et les disposent parallèlement au plan d’eau à proximité de la MPR.
Vérifie la présence (et l’état) des joints, assemble les aspiraux et assure le serrage des raccords à
l’aide des clefs tricoises : un équipier soulève légèrement la ligne et la calle entre ses bottes, le
deuxième assure le serrage complet des deux demi-raccords avec les deux tricoises simultanément
Amarre la ligne d’aspiration au moyen de la commande en sac à la MPR avec un nœud d’amarrage
provisoire (avant la mise à l’eau).
Met la ligne à l’eau avec l’aide du conducteur et vérifie la bonne immersion de la crépine
Fig.1 Fig.2
GmFOR Mise à jour le 25 mai 2013(version 3) Page 21 sur 22
« ETABLISSEMENT DES LANCES – MANŒUVRES EN BINÔMES »
M 4.1
Manœuvre : ALIMENTATION de l’engin par ASPIRATION
PENDANT L’ENGAGEMENT :
Le binôme d’alimentation (BAL) : Emporte son matériel de base
+ Les 5 aspiraux nécessaires (nouvelle norme)
à l’établissement et 2 tricoises de 100
Le conducteur : Emporte crépine + flotteur
* Avant toute manœuvre, les binômes descendent les dévidoirs de l’engin
BINÔME D’ALIMENTATION CONDUCTEUR
- Assemble crépine et
- Sort les aspiraux et les disposent parallèlement au plan flotteur à
d’eau et à proximité de l’engin l’extrémité de la ligne
d’aspiration
- Assemble les aspiraux et assure le serrage des raccords à l’aide
de clefs tricoises (maintien des aspiraux entre les chevilles)
Sécurise l’amarrage de la crépine au moyen de la commande en faisant un nœud
de batelier sur le demi-raccord de la crépine et le demi-raccord du tuyau : laissé
- Prépare l’engin à
un brin de 50cm de commande avec le mousqueton.
l’aspiration
Sécurise le flotteur en l’amarrant au mousqueton du brin de 50cm de la
commande.
Amarre la ligne d’aspiration au moyen de la commande en sac au véhicule avec
un nœud d’amarrage provisoire (avant la mise à l’eau).
-raccorde la ligne à la
Raccorde la ligne à l’engin (avant la mise à l’eau).
pompe
Procède à la mise à l’eau, peut diriger éventuellement la ligne d’aspiration au
- Procède à l’aspiration
moyen de la commande fixée au véhicule.
COMMANDEMENTS