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FONCTIONNEL

TETRA

cours de formation

version 1.0 – avril 2009

ETELM
PREAMBULE
Ce cours de formation s’adresse aux ingénieurs, techniciens et responsables d’exploitation
en charge de réseaux radio TETRA délivrés par ETELM.

Les fonctions ici décrites sont entièrement conformes à la norme TETRA de l’ETSI ; leur
mise en œuvre est spécifique aux systèmes TETRA ETELM. Dans certains cas, ces
fonctions ne peuvent pas être utilisées avec certains terminaux radio pour lesquels les
fonctions correspondantes ne sont pas disponibles.

LES RESEAUX TETRA


Un réseau TETRA est un réseau de radiocommunication constitué d’une infrastructure
mettant en relation des terminaux, des postes opérateurs, des serveurs de transmission de
données,.. et offrant des interconnexions avec d’autres réseaux de télécommunication
(réseau téléphoniques,..)

Terminaux radio

Réseau Réseau TETRA Autre réseau


téléphonique

Serveur de données
Poste opérateur
enregistreur géolocalisation
Boite vocale

A priori, l’étude fonctionnelle du réseau TETRA peut se faire sans connaissance de


l’infrastructure et des terminaux mis en place, les fonctions étant elles mêmes clairement
définies dans la norme. Néanmoins, certaines infrastructures et/ou certains terminaux
peuvent présenter des limitations, en particulier parce que toutes les fonctions décrites dans
la norme ne sont pas forcément implémentées dans ces matériels.
La présentation ci après présentent les fonctions et fait mention des principales limitations
connues à ce jour.
LES ADRESSES INDIVIDUELLES
Chaque équipement terminal d’un réseau TETRA dispose d’une adresse physique unique
sur le réseau ; cette adresse est programmée en dur dans chaque équipement.
Ces équipements peuvent être :
• Des terminaux radio (portatifs, mobiles, base radio, modem radio,..)
• Des postes dispatcher (postes fixes connectés par fil au réseau)
• Des équipements d’applications spécifiques (enregistreur, messagerie vocale,..)
• Des serveurs de transmission de données

Il est de la plus grande importance de respecter l’unicité d’adresse – si deux équipements


disposent de la même adresse, de graves conflits peuvent survenir à l’intérieur du réseau,
qui rende aléatoire toute transmission depuis ou vers les équipements concernés.

Les adresses sont affectées dans un espace d’adressage de 7 digits.

Les infrastructures ETELM supportent de pouvoir affecter n’importe quel numéro d’adresse à
n’importe quel type d’adresse.

LES GROUPES
Un groupe est un ensemble d’équipements terminaux possédant tous une adresse
individuelle.
Un groupe est systématiquement associé à un ensemble de caractéristiques définissant son
usage et ses caractéristiques.

Un groupe peut inclure des équipements terminaux de type divers ; ainsi un poste opérateur
(dispatcher) peut appartenir à un groupe formé de portatifs.
Les caractéristiques des groupes étant très variées et les possibilités de combinaisons entre
elles étant très grande, il est utile d’utiliser les termes précis associés à ces caractéristiques :
Il est possible – et souvent utile – de disposer de plusieurs groupes associant les mêmes
terminaux, chacun de ces groupes ayant des caractéristiques diverses.
Exemple : un ensemble de 10 terminaux désignés forment le groupe 23 et le
groupe 123. Le groupe 23 est programmé avec une priorité inférieur et le groupe
123 avec une priorité supérieure. En appelant le 123, tous les terminaux du groupe
sont appelés, même s’ils sont déjà en communication (les communications en cours
sont automatiquement coupées) tandis qu’en appelant le groupe 23, seuls les
terminaux libre de communication seront joints.

Groupe affecté : un terminal peut être affecté simultanément à plusieurs groupes. Le


terminal est mis en communication sur réception de l’appel de l’un de ses groupes affectés.

Groupe statique : c’est un groupe affecté à des terminaux, qui est programmé en ‘dur’ dans
chacun de ces terminaux.

Groupe dynamique : c’est un groupe qui est téléchargé par l’infrastructure. Le


téléchargement a lieu au moment où le groupe est déclaré dans l’infrastructure et au
moment où le terminal est mis sous tension sur le réseau. Dés qu’un terminal radio se
réveille sur le réseau, l’infrastructure lui télécharge individuellement la liste de tous les
groupes dynamique auxquels il appartient. Ainsi, si des modifications ont eu lieu durant la
mise en sommeil du portatif, elles sont prise en compte à son réveil.
Les groupes dynamiques peuvent être formés, modifiés ou supprimés par une application
connectée au réseau. Cette application peut être réalisée par un poste opérateur (formation
de groupes dynamique par un opérateur) ou une application informatique plus complexe.
Voici quelques exemples d’utilisation de groupes dynamiques :
• Formation d’une équipe de travail pour une mission : un opérateur forme
manuellement un groupe de travail pour une mission donnant en listant les
équipements terminaux devant être inclus dans le groupe. Un appel de ce groupe
met en communication tous les membres affectés à la mission
• Affectation à une ligne de transport en commun : un véhicule est affecté à une ligne
de transport (ligne de bus) ; la ligne est déclarée comme un groupe dynamique et un
appel du groupe ‘ligne’ met en communication tous les véhicule en service sur la
ligne.
• Affectation à un vol d’avion. Autour d’un avion au sol devant être préparé pour un
décollage ou arrivant en passerelle, il y a beaucoup d’intervenants ‘radio’. En créant
un groupe dynamique correspondant au numéro de vol de l’avion, il est possible de
joindre tous ces intervenant par simple appel du numéro de vol.

Groupe fermé : un groupe fermé est un groupe qui ne peut être appelé que par un
membre du groupe. Une distinction particulière est faite pour le téléphone et un groupe peut
être ‘ouvert’ pour les terminaux et fermé pour le téléphone – c'est-à-dire que l’on peut joindre
ce groupe depuis n’importe quel terminal radio (ou n’importe quel poste dispatcher) mais que
l’on ne peut pas le joindre par téléphone.

Groupe ouvert : c’est le contraire du groupe fermé

Groupe attaché : chaque terminal ne dispose, à un instant donné qu’au plus un et un


seul groupe attaché. Ce groupe est obligatoirement l’un des groupes affectés à ce terminal.
Le groupe attaché sert par défaut, pour émettre un appel de groupe lorsque celui-ci n’a pas
été précisé – dans les réseau trunk MPT, ce groupe était d’ailleurs désigné ‘groupe par
défaut’.
• Lorsqu’un terminal appartient à plusieurs groupes, s’il reçoit un appel sur l’un de ces
groupes, il est mis en communication et l’utilisateur de ce terminal peut intervenir
dans la communication en appuyant sur son alternat, sans saisie au clavier. Ainsi,
l’appui sur l’alternat lui permet d’émettre dans la communication en cours.
• Lorsque l’utilisateur d’un terminal compose un numéro de groupe, l’appel est lancé
sur le réseau lorsqu’il appui sur la touche d’alternat. Ici, l’appui sur l’alternat permet
donc à l’utilisateur d’émettre dans une communication qu’il initie.
• Lorsque l’utilisateur d’un terminal appui sur sa touche d’alternat sans être en
communication et sans avoir préalablement composer un numéro de groupe, il
déclenche automatiquement un appel du groupe attaché.
L’attachement de groupe est très pratique pour l’utilisation courante : une fois un groupe
attaché à plusieurs terminaux appartenant au même groupe, il suffit à l’un de ces terminaux
de déclencher son alternat pour être entendu par tous les membres du groupe, sans avoir à
composer de numéro. Le groupe ainsi formé fonctionne alors comme s’il disposait d’un canal
radio spécialement affecté, en mode ‘talky walky’ ( en réalité, aucun canal ne lui est
physiquement affecté en permanence).

Il y a plusieurs manières possibles d’attacher un groupe à un terminal :


• Le groupe attaché est sélectionné manuellement par l’opérateur du terminal en en
sélectionnant l’un parmi la liste de ses groupes affectés.
• Le groupe attaché est téléchargé par l’infrastructure.

Lorsque le groupe attaché est à la discrétion du terminal, il est indispensable que le réseau
connaisse exactement à tout moment le choix réalisé. Cette fonction est assurée
automatiquement par le terminal lui-même qui émet systématiquement une information à
l’infrastructure en cas de modification de ce choix.

Groupe scanné : un terminal peut appartenir simultanément à plusieurs groupes. Il peut


donc recevoir un appel de groupe alors qu’il est déjà en communication avec un autre
groupe. Si le groupe est scanné, l’infrastructure diffuse l’appel des groupes scannés pendant
le déroulement des autres communications de groupe – les terminaux sont donc prévenus
de l’arrivée de ce nouvel appel.

Groupe scanné prioritaire : c’est un groupe scanné affecté à une forte priorité :
lorsqu’un terminal en cours de communication de groupe recoit un appel de groupe scanné
prioritaire alors qu’il appartient lui-même à ce groupe, il place automatiquement le terminal
sur la communication la plus prioritaire.

Groupe acquitté : lorsque l’infrastructure émet un appel de groupe acquitté, elle recence
discrètement les numéros des terminaux qui ont été réellement joints. Cette fonction est
réalisée par une interrogation individuelle de tous les terminaux appartenant à ce groupe,
pendant le début de la communication. Cette interrogation n’est pas perçue par l’utilisateur.

Groupe prioritaire sur individuel : lorsqu’un terminal engagé dans une


communication individuelle (avec un autre terminal ou avec le téléphone) recoit un appel de
groupe prioritaire sur les appels individuels, la communication individuelle est coupée et le
terminal est placé dans la communication de groupe

Groupe non prioritaire sur individuel : lorsqu’un terminal engagé dans une
communication de groupe, émet ou reçoit un appel individuel, la communication de groupe
est coupée et le terminal est placé dans la communication individuelle

Groupe sans priorité sur individuel : lorsqu’un terminal est engagé dans une
communication de groupe de ce type, un appel individuel vers ce terminal est rejeté en
raison d’occupation. Inversement, lorsqu’un terminal est engagé dans une communication
individuelle, la réception d’un appel de groupe sans priorité sur individuel ne coupe pas la
communication individuelle.

Groupe d’écoute : c’est un ensemble de terminaux qui sont systématiquement mis en


écoute de communication d’un type déterminé.

LES GROUPES DE POSTES OPERATEUR – DISPATCHING


Un ensemble de postes opérateur affecté à une flotte déterminée est appelé dispatching. Un
réseau TETRA peut être connecté à plusieurs dispatching. Exemple : un réseau peut être
utilisé par des pompiers et des policiers, chacun disposant de son propre dispatching.
Chaque poste opérateur dispose de son adresse individuelle unique sur le réseau. Un
groupe de poste dispatcher formant un dispatching peut disposer d’une adresse de groupe.
Un mobile peut ainsi appeler un dispatching sans avoir à se soucier du poste opérateur sur
lequel il va tomber. L’appel est transmis à tous les postes du même dispatching et c’est le
premier d’entre eux qui prend l’appel qui assurera la communication ; l’appel est supprimé
sur les autres postes opérateur.
Bien entendu, un terminal radio conserve la possibilité d’appeler un poste dispatching
particulier par son adresse individuelle.

LES VISITEURS
Les visiteurs sont des terminaux radio qui appartiennent à un autre réseau TETRA (en
général distant, sans zone de recouvrement avec le réseau d’accueil) et qui sont acueillis sur
le réseau pour pouvoir l’utiliser temporairement. On entend par autre réseau TETRA, un
réseau qui ne présente un code réseau différent.
Bien entendu, les visiteurs ne peuvent être admis que si les exploitants du réseau d’origine
et du réseau d’accueil le permettent. Cette permission fait l’objet d’une déclaration dans les
bases de données des réseaux.
Sous réserve des autorisations nécessaires, un visiteur peut émettre et recevoir des appels
et transmettre des données.
Sous certaines conditions, des groupes de visiteurs peuvent également être admis.
Pour qu’un terminal radio puisse être visiteur d’un réseau il faut que :
- Les fréquences des canaux principaux (canaux portant le MCCH) du réseau visité
soient déclarés dans le terminal
- Le code réseau du réseau visité soit déclaré dans le terminal
- Le terminal dispose de la fonction visiteur
- Le terminal soit autorisé à être visiteur.

Un terminal visiteur ne peut pas conserver son adresse d’origine dans le réseau visité ; en
effet, son adresse propre a de grandes chances d’être déjà attribuée à un autre terminal
dans ce réseau. Pour remédier à ce problème, le procédé suivant est utilisé :
- Lorsque le visiteur arrive sur le réseau visité, il décline son identité complète qui
comporte l’indication de son réseau d’origine.
- L’infrastructure d’accueil vérifie que le terminal peut être accepté et lui affecte, en la
téléchargeant une adresse temporaire appelée adresse visiteur. L’infrastructure
s’arrange pour que cette adresse ne soit utilisé par aucun autre équipement du
réseau.
- Tous les appels entrant sur le réseau visité, à destination du visiteur sont converties,
par l’infrastructure, en l’adresse visiteur
- Tous les appels émis par le visiteur en dehors du réseau visité sont émis par ce
visiteur avec son adresse visiteur ; cette adresse qui correspond à une adresse
expéditeur est convertie en adresse expéditeur réelle lorsque l’appel sort du réseau.
- En conséquence, l’opérateur du terminal visiteur ne voit jamais son adresse visiteur.

LE PLAN D’ADRESSAGE
Le plan d’adressage d’un réseau revêt une grande importance pour les usagers. Il se doit de
remplir certaines conditions :
Etre mnémotechnique
- Reprendre les habitudes de numérotations essentielles s’il y avait un autre système
en exploitation auparavant
- Intégrer au maximum la numérotation des autres réseaux télécom connectés
- Offrir à chaque utilisateur la numérotation la plus courte pour les numéros les plus
fréquemment appelés.

Il est souvent difficile de remplir toutes ces conditions et, dans de nombreux cas, des choix
doivent être faits.

Le plan d’adressage général d’un réseau TETRA dispose de 9.999.999 numéros


correspondant à une numérotation à 7 chiffres au maximum.
Dans cet espace de 7 chiffres, on doit intégrer :
- Les adresses des terminaux radio
- Les adresses des postes dispatcher
- Les adresses des serveurs de transmission de données
- Les adresses de groupe statique
- Les adresses de groupe dynamique
- Les adresses de groupe dispatching
- Les réserves pour les adresses visiteur
Dans certains cas, il est souhaitable d’intégrer les plans de numérotation téléphonique d’une
entreprise avec son plan de numérotation radio ; dans ce cas, il convient de ‘loger’ le plan
téléphonique dans l’espace de numérotation radio.

Les réseaux ETELM offrent toutes facilités pour pouvoir affecter n’importe quel numéro du
plan radio à n’importe quel type d’adresse (terminal radio ou groupe ou téléphone ou ..).
Ainsi, il n’y a aucune restriction de type ‘les groupes doivent commencer par le chiffre 7 …’
que l’on retrouve sur d’autres systèmes.
999 Pseudo g roupe ligne 99 999999

901 Pseudo g roupe ligne 2


901 Pseudo g roupe ligne 1
900 Terminaux radio
850 région 3

849 Terminaux radio


700 région 3

699 Terminaux radio


550 région 4
telephone 6 chiffres
549 Terminaux radio
400 région 5

399 Terminaux radio


300 région 1

299 Terminaux radio


région 2
100000
204 Groupe des PO 3
99999
Terminaux radio
150 région 2
Libre
149 libre
103 10000
102 Groupe des PO 2 9999
101 Groupe des PO 1
2048
100 visiteurs
2047
PO individuels 3
2041
2040 Groupe terminaux 3
2039 Libre
1028
1027
Groupes dynamiques des PO individuels 2
codes de mission 1021
1020 Groupe terminaux 2
1019 Libre
11
1018
10 Groupes dynamiques
improvisés 1017
6 PO individuels 1
5 Groupe général région 5 1011
4 GroupeExemple
général régionde
4 1010 GroupeETELM
plan de numérotation terminaux 1
3 (pas
Groupe de région
général restriction
3 d’affectation
1010 des numéros
2 Groupe général région 2 Libre

1 Groupe général région 1 1000


Intégration des numéros téléphoniques.
L’intégration des numéros téléphonique internes à une entreprise dans le plan de
numérotation radio n’est pas obligatoire et l’on peut toujours composer un numéro
téléphonique quelconque depuis un terminal radio en utilisant la fonction ‘appel
téléphonique’.
Néanmoins l’intégration des plans de numérotation téléphonique et radio offre les avantages
suivants :
- Les terminaux radio ne sont plus distingués des terminaux filaires et un appelant
(téléphonique ou radio) n’a pas à se soucier de savoir si son correspondant est un
téléphone ou un terminal radio.
- Les transferts d’appel entre radio et téléphone sont rendus possibles – ainsi un
opérateur disposant d’un téléphone et s’absentant de son bureau peut se faire
transférer sur sa radio.
- Les utilisateurs n’ont plus qu’un seul plan de numérotation à retenir.

La plupart des réseaux téléphoniques d’entreprise disposent d’une numérotation de 4, 5ou 6


chiffres. L’intégration brute de ces plans dans le plan radio est toujours possibles car la
numérotation TETRA va jusqu’à 7 chiffres mais oblige à repousser toutes la numérotation
radio vers des chiffres supérieurs à 100.000, 1.000.000 ou 10.000.000 selon les cas.

9.999.999 9.999.999

radio radio

100.000 10.000
99.999 9.999
Tel Tel
0 0

Intégration brute d’un plan de Intégration brute d’un plan de


numérotation tel. à 5 chiffres numérotation tel. à 4 chiffres

Dans bien des cas, les numéros n-1 chiffres ne sont pas utilisés sur un réseau téléphonique
à n chiffres. Cette caractéristique permet de ‘glisser’ des numéros radio dans la partie basse
de la numérotation.
9.999.999

radio

100.000
99.999
Tel
1.000
999 radio
0
Intégration d’un plan de numérotation tel. à 5 chiffres dont les
numéros à 3 chiffres n’existent pas

VPN (VIRTUAL PRIVATE NETWORK)


La fonction VPN permet à des flottes distinctes de partager un réseau unique en se gérant
de manière autonome.
La fonction VPN implique donc :
• Que le plan de numérotation puisse être segmenté
• Que chaque segment puisse être géré de manière autonome
• Que chaque segment fasse apparaitre un préfixe et une partie variable
• Que les préfixes ne soient pas vus des utilisateurs.

9.999.999

Dans chaque segment, il peut y


avoir :
• Des postes opérateur
• Des groupes de postes
3.999 opérateurs
Flotte 3 • Des terminaux radio
Préfixe 3 • Des groupes statiques
• Des groupes dynamiques
3.000 • Des serveur de données
2.999 • Des numéros de téléphone
intégrés
Préfixe 2 Flotte 2 • ….

2.000
1.999
Préfixe 1 Flotte 1
1.000
999 X
0

Exemple de VPN à segments constants de 1000 numéros


Afin que les préfixes ne soient pas vus des utilisateurs, les terminaux radio doivent :
• Masquer l’affichage des préfixes pour toute adresse expéditeur affichée
• Ajouter les préfixes aux numéros composés pour émission sur la voie radio
Tous les terminaux ne disposent pas forcément de ces fonctions qui sont programmées en
dur dans le terminal lui-même.

La fonction d’adressage relatif peut être utilisée pour implanter un VPN dans les terminaux ;
elle consiste en le procédé suivant :
• Le terminal radio dispose de son adresse absolue individuelle à 7 chiffres
• Lorsqu’un opérateur saisit sur son clavier un certain nombre de chiffres, le terminal
complète automatiquement ce numéro par les chiffres à gauche de sa propre
adresse

Exemple :

Numéro du terminal 3 2 5 9 6 7 1

Numéro composé par l’opérateur


2 3 4

Numéro émis par le terminal 3 2 5 9 2 3 4

NUMEROTATION ABREGEE
Il existe une possibilité de numérotation abrégée dans TETRA : une plage de 1023 numéros
est disponible, plage complètement en dehors de l’espace de numérotation de 7 chiffres.
IL est possible d’utiliser ces numéros pour les destinataires les plus fréquents ; néanmoins
- Le côté mnémotechnique d’une numérotation abrégée est peu efficace par rapport à
l’utilisation des annuaires intégrés dans tous les terminaux, annuaires exploités avec
des outils souvent sophistiqués
- La numérotation abrégée demande l’appel d’une fonction spéciale sur les terminaux,
ce qui nuit à la simplicité ergonomique
- La mise en œuvre d’un VPN permet de réduire l’espace de saisie à ce qui ressemble
à une numérotation abrégée
- Tous les terminaux du marché ne sont pas équipés de la numérotation abrégée

En conclusion, la numérotation abrégée pour les utilisateurs de terminaux n’offre pas


d’avantage significatif.

En revanche, l’utilisation de la numérotation abrégée pour les serveurs de transmission de


données est particulièrement efficace : en effet, la numérotation abrégée est transmise avec
moins de bit que la numérotation normale pour chaque échange sur l’interface air. Cette
réduction s’accompagne de l’agrandissement équivalent des champs de données utiles (une
adresse normale est de 24 bit tandis qu’une adresse abrégée est de 10 bit – on gagne ainsi
14 bit utile par transaction radio)
L’utilisation des numéros abrégés pour les serveurs de transmission de données accroit
donc la capacité de transmission depuis et vers ces serveurs.
LES NUMEROS D’EQUIPEMENT TERMINAUX, VERIFICATION DE
DISPONIBILITE
Chaque équipement terminal radio TETRA sur le marché dispose d’un numéro de série
unique (le TEI). Ce numéro est programmé en dur dans le terminal et est absolument
inaltérable.
Les terminaux sont programmés avec leur numéro TETRA lorsqu’ils sont mis en service sur
le réseau.
Il est possible de lire le numéro de série de chaque terminal en l’interrogeant par son numéro
sur le réseau.
Cette possibilité permet de vérifier s’il le terminal est bien programmé .. et surtout permet de
détecter si plusieurs terminaux TETRA n’ont pas été programmés avec le même numéro, ce
qui peut entrainer de graves désordres sur le réseau.
L’opération d’interrogation du numéro de série d’un terminal sert aussi de vérification de
disponibilité de ce terminal ; s’il est éteint ou hors couverture, le terminal ne répond pas.
La vérification de disponibilité n’est pas visible par l’utilisateur d’un terminal.
Tous les terminaux ne disposent pas de la fonction de vérification de disponibilité ; souvent,
cette fonction est mélangée avec la fonction d’authentification.

LES MODES D’ETABLISSEMENT des COMMUNICATIONS


Il existe deux types de modes d’établissement de communication :
• Les communications en mode d’emblée : le terminal appelé sonne pendant une
brève durée puis est directement mis en réception – c’est le mode PMR.
• Les communications en mode décroché : le terminal appelé sonne jusqu’à ce que
l’opérateur décroche (touche décroché) ou jusqu’à ce que l’appelant raccroche. La
communication n’est établie qu’au décroché de l’appelé – c’est le mode GSM

Les appels de groupe sont effectués systématiquement en mode d’emblée.


Pour les appels individuels, l’infrastructure peut être programmée pour transformer les
demandes en mode d’emblée en mode décroché ou pour autoriser les deux types d’appel.
En général, l’ergonomie des terminaux radio est ainsi organisée :
• Si l’opérateur compose le numéro qu’il désire appeler puis appui sur la touche
‘décroché’, l’appel est émis en mode décroché.
• Si l’opérateur compose le numéro qu’il désire appeler puis appu sur la touche
d’alternat, l’appel est émis en mode d’emblée.

LES MODES DE DEROULEMENT DES COMMUNICATIONS


Les communications peuvent être menées :
• Soit en mode duplex : les intervenants peuvent émettre et recevoir simultanément
• Soit en mode semi duplex : un terminal émet lorsque son alternat est appuyé et reçoit
lorsque lorsqu’il est relaché.

L’ergonomie des communications est complètement différente selon le mode duplex ou semi
duplex ; par ailleurs, une communication peut être établie en mode duplex mais exploitée en
mode semi duplex à l’une de ses extrémités. Les points suivants doivent être pris en
considération :

Les communications de groupe sont toujours en mode semi duplex : cette caractéristique est
générale (elle n’est pas propre à TETRA) et relève d’un problème général. Ainsi, si l’on
prend l’exemple d’une salle de conférence dans laquelle tous les micros seraient
simultanément ouverts, la somme des bruits de fond récoltés serait telle qu’un locuteur aurait
du mal à se faire entendre. Si l’on extrapole avec des portatifs utilisés dehors – c'est-à-dire
dans des milieux venteux et bruités – toute communication serait impossible.

Il existe des dispositifs qui déclenchent automatiquement l’alternat lorsqu’ils détectent de la


parole – ils sont souvent appelés VOX. Il permettent donc d’utiliser en main libre le mode
semi duplex. Malheureusement, ces dispositifs ne sont souvent pas de qualité irréprochable,
ce qui restreint leur usage.

Les communications avec le téléphone sont toujours en mode duplex coté téléphone car il
n’y a pas de commande d’alternat sur un poste téléphonique standard. Dans la pratique, une
communication entre un mobile et un portatif en mode duplex côté téléphone et en mode
semi duplex côté terminal radio est peu confortable et il est recommandé d’utiliser le mode
duplex pour toutes les communications entre un terminal radio et un téléphone.
Malheureusement, ce mode entraine un risque de Larsen et/ou d’écho important si le
téléphone n’est pas muni d’un dispositif suppresseur d’écho ou si la ligne téléphonique elle-
même présente un taux d’écho important (équilibreur des lignes analogiques). En
conséquence, l’utilisation du duplex avec des lignes téléphoniques analogiques entraine une
très faible qualité d’écoute et est fortement déconseillée. Ce problème n’existe quasiment
pas avec des lignes numériques.

Les communications duplex entre terminaux radio n’utilisent pas plus de ressources radio
que les communications semi duplex, sauf dans le cas où les terminaux sont situés sous la
couverture radio d’un même site (ce qui est rare dans le cas de réseaux d’importance).

Le mode duplex ne pose pas de problème acoustique lorsque les intervenants utilisent une
oreillette – en revanche, lorsqu’ils utilisent le haut parleur à fort volume sonore, il y a toujours
un risque de Larsen.
Ce risque est éliminé si l’un des deux intervenants est en mode semi duplex.

La conduite main libre dans les véhicules impose le mode duplex dans ces véhicule, avec un
haut parleur à fort volume sonore (spécialement dans les camions, bus, tramway,..). Dans ce
cas d’exploitation, les communications sont, la plupart du temps menées entre le conducteur
et un régulateur à poste fixe (dispatcher). Il est alors indispensable que le poste fixe soit
utilisé en mode semi duplex pour éviter tout Larsen

Les régulateurs (dispatcher) préfèrent souvent le mode semi duplex, non pas pour n’émettre
que lorsqu’ils le désirent mais plutôt pour que les conducteurs n’entendent pas les
conversations de la salle de contrôle en dehors des moments où ils parlent.

Il existe un risque de choc acoustique lorsqu’un portatif passe de mode duplex en mode
semi duplex lors d’une communication. En effet, en communication duplex, l’utilisateur colle
son oreille sur le terminal qui diffuse un signal sonore de très faible intensité. Lorsque ce
terminal passe en mode semi duplex, il diffuse un signal acoustique puissant et ce
changement peut entrainer des lésions de l’oreille. Le changement de mode de duplex en
semi duplex est possible dans certains cas : exemple l’intervenant distant ‘ouvre’ la
communication duplex en cours à un groupe.
Pour éviter tout risque de choc acoustique, il est possible d’interdire les changements de
mode de communication en cours de communication sur le réseau.

Les modes d’établissement des communications (mode d’emblée et mode décroché) sont
souvent liés (par les terminaux) au mode de déroulement de ces communications. En effet,
pour simplification ergonomique, la plupart des terminaux associent le mode d’emblée au
semi duplex et le mode décroché au duplex.

LES TYPES DE COMMUNICATIONS DE GROUPE


Il existe plusieurs types de communication de groupe :
• Les communications de groupe ‘normales’ pour lesquelles les participants peuvent
prendre la parole (un seul à la fois – voir ‘jeton de parole’), ils sont alors écoutés par
tous les membres du groupe.
• Les communications de groupe en diffusion : seul l’initiateur de la communication
peut parler, les autres ne peuvent qu’écouter
• Les communications de groupe en semi diffusion. L’initiateur de la communication
peut parler, il est entendu de tous les membres du groupe. Les membres du groupe
peuvent prendre la parole pour répondre à l’initiateur qui les entend mais les autres
membres du groupe n’entendent pas ces réponses.
Le type de communication de groupe est une caractéristique associée au groupe (paramètre
de configuration du groupe – il peut, dans certains cas, être modifié par les postes opérateur.

LE JETON DE PAROLE DANS LES COMMUNICATIONS DE GROUPE


Comme pour tout système radio (hormis en CDMA), il importe de ne jamais avoir deux
émetteur en émission simultanée sur le même canal.
En radio analogique, un terminal radio engagé dans une communication de groupe peut
émettre à tout moment ; lorsque deux terminaux émettent en même temps la communication
est inaudible.
TETRA dispose d’un système évitant les émissions simultanées : le jeton de parole. Il s’agit
d’un jeton unique pour une communication de groupe, qui est attribuée tour à tour par
l’infrastructure sur demande des terminaux désirant émettre.
Ainsi, lorsqu’un opérateur appui sur l’alternat de son terminal radio, il n’émet pas directement
mais transmet une demande de parole. L’infrastructure l’autorise à émettre en lui attribuant
le jeton de parole si personne d’autre n’est en émission.
Entre le moment où l’opérateur appui sur l’alternat et le moment où le jeton de parole est
attribué, le terminal radio diffuse un signal sonore caractéristique : le roger beep.
Le roger beep s’arrête dés que le jeton de parole est attribué, il se transforme en tonalité de
refus si le jeton est refusé.
Les usagers de la radio analogiques traditionnelle n’ayant pas l’habitude du roger beep sont
souvent déroutés lorsqu’ils prennent en main un terminal TETRA. Après quelques jours
d’utilisation, ils apprécient ce dispositif.

Il y a deux méthodes de gestion du refus du jeton de parole :


• Le mode normal : lorsqu’un opérateur appui sur son alternat alors qu’un autre
terminal est en émission, l’infrastructure refuse le jeton de parole au requérant qui
doit relâcher son alternat et réessayer ultérieurement lorsque le canal sera libre
• Le mode queuing : lorsque l’opérateur appui sur son alternat alors qu’un autre
terminal est en émission, l’infrastructure refuse le jeton de parole mais enregistre la
demande ; si le requerant maintient son alternat, le jeton de parole lui sera
automatiquement attribué dés que le canal se liberera.
Le mode queing est activé ou désactivé pour toutes les communications de groupe d’un
même réseau (paramètre de configuration infra).

Il existe une possibilité d’attribution du jeton de parole lorsque le canal est occupé : c’est la
priorité de parole : lorsque l’infrastructure reçoit une demande de jeton de parole muni d’une
priorité supérieure à celle de l’émettant à ce moment là, l’infrastructure coupe d’autorité
l’émission en cours (la signalisation TETRA étant duplex, il est possible de transmettre un
ordre à un terminal en émission), reprend le jeton de parole et l’attribue au requérant.
Cette prise de parole prioritaire est plus longue que la prise de parole si le canal est libre.
Le niveau de priorité à l’alternat est programmé en dur dans le terminal.
Les postes opérateur ont toujours la plus forte priorité d’alternat.

LES PROCEDURES DE DETRESSE


Il y a de très nombreuses procédures de détresse possibles et le choix de l’une d’entre elle
est affaire de cas d’espèce.

Aboutissement d’un appel de détresse


La première chose à envisager est ‘où doit aboutir un appel de détresse’.
Pour les organisations disposant d’une permanence H24 en un poste central, c’est en
général sur ce poste que l’on route les appels de détresse.
Pour les organisations disposant de plusieurs centres de réception des appels, il faut définir
lequel de ces centres doit être appelé ; avec plusieurs possibilités.
• Soit le dispatching appelé est le dispatching de rattachement du terminal
• Soit le dispatching appelé est le dispatching le plus proche du terminal – dans ce
dernier cas, l’appel de détresse est routé vers un dispatching fonction du site radio
qui reçoit l’appel.
Pour les organisations n’ayant pas de permanence(s), le problème est plus complexe ; il est
possible :
• Soit de router les appels de détresse sur un terminal radio désigné
• Soit de router les appels de détresse vers un numéro téléphonique
• Soit de router les appels vers un groupe déterminé qui peut être :
• Soit un groupe fixe
• Soit un groupe restreint à une zone autour du site ayant recueilli l’appel de détresse
(il faut donc associer des zones à des groupes)

Traitement des appels de détresse


Les possibilités de traitement des appels de détresse sont différentes selon l’équipement
vers lequel l’appel est routé :
- Si l’appel est traité par un poste dispatching, toutes les possibilités sont offertes :
écoute d’ambiance, mise en communication, mise en tiers,…
- Si l’appel est traité par un poste téléphonique, la seule possibilité est d’établir une
communication normale ; il est néanmoins possible d’ouvrir d’autres possibilités par
un applicatif complémentaire et des surnumérotations depuis le poste téléphonique
- Si l’appel est routé vers un terminal radio, les possibilités sont théoriquement
équivalentes à celle d’un poste dispatcher mais l’ergonomie d’utilisation devient vite
rébarbative et source d’erreur
- Si l’appel est routé vers un groupe, seule une communication de groupe est possible.

L’ECOUTE D’AMBIANCE
L’écoute d’ambiance permet à un opérateur (en général un poste dispatcher) de
télécommander l’émission d’un terminal radio désigné pour écouter ce qui se passe autour.

Protection d’accès à la fonction


L’écoute d’ambiance est une fonction sensible en raison de l’intrusion dans la vie privée à
laquelle elle peut conduire.
En général, l’accès à cette fonction doit donc être protégée. Dans la plupart des cas, elle est
réservée aux procédures de détresse ; le problème revient donc à définir la période de
détresse.
Le début de la période de détresse est marquée par l’appui sur le bouton ‘détresse’ d’un
terminal – en revanche la fin de la période de détresse est plus floue car il peut y avoir
plusieurs échanges (communication normale / écoute d’ambiance ) au cours d’une même
procédure de détresse. Dans la plupart des cas, la fin de la procédure de détresse est
déclarée manuellement par le dispatcher.

Signalement sur le terminal


Deux visions s’opposent : d’une part certains ne veulent qu’aucune indication n’apparaisse
sur un terminal mis en écoute d’ambiance pour ne pas prévenir les éventuels agresseurs –
d’autres désirent une indication pour montrer à l’opérateur ayant déclenché la détresse que
son appel a bien été transmis et qu’il n’est pas isolé.
Le signalement est différent d’une marque de terminal à une autre ; lorqu’il existe, il est, en
général réalisé de manière discrète.

Déroulement de l’écoute d’ambiance


Avec TETRA, l’écoute d’ambiance n’a pas besoin d’obéir à un cycle fixe comme pour les
systèmes de radio analogique. En effet, dans ces anciens systèmes, on devait prévoir des
périodes fixes d’émission des terminaux avec retour en réception en fin de période pour que
l’opérateur puisse relancer un cycle d’écoute ou arrêter la procédure.
Comme TETRA est duplex, on peut à tout moment arrêter l’émission d’un terminal et le
dispatcher a toute liberté pour gérer la situation, sans être contraint à des cycles.

Alternance écoute d’ambiance / communication


Il est intéressant de pouvoir, à discrétion du poste opérateur, alterner les périodes d’écoute
d’ambiance et les périodes de communication. En effet, il peut être utile de parler soit à
l’opérateur en détresse, soit même aux éventuels agresseurs puis de revenir en écoute
d’ambiance pour avoir la réponse.
• Pour parler discrètement à l’opérateur, il faut déclencher une communication en
mode duplex – ce qui a deux inconvénients :
 D’une part il y a une sonnerie qui peut être gênante en début de
communication
 D’autre part, l’opérateur peut ne pas être en mesure de coller son
oreille sur son portatif (homme à terre)
• Pour parler dans le haut parleur du terminal à fort volume, il faut déclencher un appel
semi duplex en mode d’emblée.
Les infrastructures ETELM supportent l’alternance de l’écoute d’ambiance et des
communications – néanmoins certains terminaux ne supportent pas cette fonction.

ECOUTE DISCRETE

La fonction écoute discrète : L’écoute discrète (à ne pas confondre avec l’écoute


d’ambiance) permet à un opérateur d’écouter et, éventuellement d’intervenir, voir d’arrêter
une communication qu’il n’a pas établie.
L’écoute discrète est en général réservée aux postes dispatcher : ils disposent d’une
visualisation, en temps réel, des communications en cours sur le réseau et peuvent décider
d’en pointer une pour l’écouter.
Dans des applicatifs plus élaborés, le poste dispatcher peut dresser une liste des individus et
des groupes qu’il désire systématiquement écouter. Dés qu’une communication intervient
avec l’un des membres de la liste, la communication est diffusée sur le haut parleur de ce
poste dispatcher.
L’écoute systématique d’un groupe par un poste dispatcher peut également être réalisée en
affectant le poste opérateur à ce groupe mais la fonction est légèrement différente de celle
offerte par l’écoute discrète programmée pour le même groupe :
- Il n’y a pas de sonnerie à chaque réception d’appel de groupe
- L’opérateur n’a pas à ‘prendre la communication pour être en écoute.

Les groupes d’écoute : Les groupes d’écoute sont déclarés et gérés au niveau des
postes opérateur Chaque mise en communication sur le réseau déclenche
automatiquement un appel de ce groupe et la communication est mise en écoute discrète
par tous les membres du groupe d’écoute.
Cette fonction est gourmande en ressources radio car elle met en jeu une seconde
communication en parallèle sur la première.

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