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Remerciements Plan du cours

Premiers pas vers l’architecture des


F Dupont; machines
Ainsi que • Conversion signal analogique / numérique
 M Angenieux ;
• Logique combinatoire
 M. Boylestad ;
• (méthode de Karnaugh, portes logiques, circuits
 M. Nashelsky ; combinatoires – multiplexeur, décodeur...)

 M. Hervé.
• Logique séquentielle :
• composants de base
(bascules D, bascules RS, bascules JK,
compteurs, registres, mémoires)
Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 1 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 2

DAC/ADC : Généralités (0) DAC/ADC : Généralités (1)

Jusqu’en 1960-1970 : Traitement du signal analogique


Les convertisseurs :
• Manque de fiabilité des résultats
- Analogique-numériques (ADC ou CAN)
• Dérives et dispersions des caractéristiques des composants
- Numérique-analogiques (DAC ou CNA) • Consommation électrique
• Etude difficile et approximative
phén. physiques «analogues» mais pas identiques aux phén. réels.
• Introduction d'artefacts - parasites - (bruits propre/externe)
• Coût/Réglage des prototypes
• Coûts élevés de construction en série
nombre de composants discrets analogiques à faible densité d'intégration
fonctionnelle : résistances - condensateurs etc.
Depuis 1970 : Avènement du microprocesseur
(les convertisseurs sont apparus dans les années 60 )
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DAC/ADC : Généralités (2) DAC/ADC : Généralités (3)
Signal à temps discret Signal à temps
Signal à temps
et amplitude discrète continu
Autres intérêts du numérique : continu
•Traitement des phénomènes discrets par nature : Monde Calculateur
• impulsions d’un détecteur de particules Monde
physique ? Stockage ?
• comptage de voitures aux péages n m physique
Traitement
• position d’un interrupteur Capteurs (Mesure) Cryptage
Transmissions
Données
• Immunité aux bruits (transport / stockage / réseaux..) Contrôle numériques
• Calculs, manipulation aisée (multiplexage, compression)
• Interface avec les ordinateurs (claviers, graphiques) Filtre Sample
ADC
• Contrôle de process avec un ordinateur de garde & hold
• Consommation Filtre
DAC H Ampli
• ... reconst.

Contrôle
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DAC/ADC : Signaux DAC/ADC : Signaux - Shannon


Quantification
Amplitude Théorème De Shannon: Fe > 2 x Fmax(Signal)
Continue Discrète
Temps
Signal «analogique» Signal quantifié Exemple :
Monde réel macros. Échantillons
Continu

Filtre analogique / ampli Signal logique idéalisé


Signal échantillonné Signal numérique
Signal
Discret reconstitué ?

Échantillonnage capa commutées / CCD Calculateur

Il n’y a que dans ce cas que l’on peut Un signal incorrectement échantillonné ne pourra
associer un nombre entier au signal pas être reconstitué
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DAC/ADC : Définitions Les convertisseurs Numérique-Analogique

Dynamique : Variation possible de tension (ou de courant) Tension de sortie


[de sortie pour un DAC / d’entrée pour un ADC]
Format : Format du mot binaire (S+M / 2* / XS / BCD) 5*Uref
Résolution : Plus petite tension manipulable (Dynamique/2n) 4*Uref
[confondu souvent avec le nombre de bit] 3*Uref
Cadence : Vitesse de conversion en «Sample Per Seconde» (SPS)
U s = U ref .(a0 20 + a1 21 + a2 22 + a3 23 + ...a N −1 2 N −1 )
2*Uref
[peut être exprimé en MHz du signal d’entrée pour un ADC]
Précision : Différence entre la sortie théorique et effective 1*Uref
[exprimé en %, mv ou lsb]
Us = N.q
Fidélité : Le fait de donner le même résultat pour une entrée donnée 0 1 2 3 4 5 ...
Linéarité (erreur de) : différence entre la courbe idéale et effective Code d’entrée
Uref peut correspondre à la pleine dynamique ou à l’échelon élémentaire.
Uref ou Uref /(2n-1) est aussi appelée quantum (q) ou lsb

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Les convertisseurs Numérique-Analogique : Les convertisseurs Analogique – Numérique


les erreurs systématiques Généralités et Principes

Plus compliqué que DAC

Eg

Imperfections

Courbe idéale Erreur d’offset : Eo Erreur de gain : Eg A = N.q + ε(A) + ε(s)


à erreur d ’offset nulle

Procédure : réglage d’offstet (N=0) et réglage de gain (N=Nmax) Discret

Bas de gamme : pas de réglage (Ezs, Efs) Analogique


Haut de gamme : auto-réglage
La courbe peut être définie par
troncature ou par arrondi
(1/2.q d’offset)

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Les convertisseurs Analogique - Numérique:
les erreurs systématiques Plan du cours
Sortie
num.
Gain point
Premiers pas vers l’architecture des
machines
entrée
analogique • Conversion signal analogique / numérique
• Logique combinatoire
(méthode de Karnaugh, portes logiques, circuits
Courbe idéale Erreur d’offset : Eo Erreur de gain : Eg
à erreur d ’offset nulle combinatoires – multiplexeur, décodeur...)
Procédure : réglage d’offstet (N=0) et réglage de gain (N=Nmax)

Bas de gamme : pas de réglage (Ezs, Efs) • Logique séquentielle :


Haut de gamme : auto-réglage composants de base (bascules D, bascules RS, bascules
JK, compteurs, registres, mémoires)

1/4 LSB

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Logique combinatoire Algèbre de Boole


 Algèbre binaire
1854 : Georges Boole propose une algèbre
 Opérateurs de base
Propositions vraies ou fausses
 Propriétés et opérateurs possibles Algèbre de Boole
 Circuits combinatoires

Étude des systèmes binaires :


Possédant deux états s’excluant mutuellement
C’est le cas des systèmes numériques
(des sous ensembles : les circuits logiques)

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Algèbre binaire Formellement
On se limite : Base de l’algèbre de Boole Algèbre de Boole sur [0,1] = algèbre binaire
Propriétés indispensables aux systèmes logiques Structure d’algèbre de Boole
• 2 lois de composition interne (LCI)
Définitions : • 1 application unaire
• États logiques : 0 et 1, Vrai et Faux, H et L
2 LCI : ET, OU
(purement symbolique)
• Somme (OU, Réunion) s = a + b = a v b
• Produit (ET, intersection) s = a . b = ab = a ^ b
• Variable logique : Symbole pouvant prendre
comme valeur des états logiques (A,b,c, Out ...)
Application unaire :
• Not (complémentation, inversion, non) s = a = not(a)
• Fonction logique : Expression de variables et d’opérateurs
( f = not(a)^ (c OR r.t) )

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Fonctions logiques Tables de vérité de ET, OU, NON


Fonction logique à n variables f(a,b,c,d,...,n) b 0 b 0
a 1 a 1 a
[0,1]n [0,1] 0 0 1 0 0 0 0 1
1 1 1 1 0 1 1 0
• Une fonction logique ne peut prendre que deux valeurs
• Les cas possibles forment un ensemble fini (card = 2n) s=a+b s=a.b s=a
• Descriptions, preuves possibles par énumération
S est vrai si a OU b S est vrai si a ET b S est vrai
comparer f(a,b,c,..n) et g(a,b,c,..,n)
est vrai. sont vrais. si a est faux
= comparer les tables représentant f et g
ab s ab s a s
La table de fonction logique = table de vérité 00 0 00 0 0 1
01 1 01 0 1 0
Définition : (a,b,c,...,n) vecteur d’entrée 10 1 10 0
11 1 11 1
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Tableaux de Karnaugh Propriétés (1) de ET,OU,NON
 Commutativité  Idempotence
f (a,c,d, ..,n) fonction logique à N entrées a+b = b+a a+a = a Diagonal
Symétrie
a.b = b.a a.a = a
sera représentée par une table à 2N lignes
un tableau à 2N cases  Associativité  Absorption
Code Gray ou a+(b+c) = (a+b)+c a+a.b = a
abc f(a,b,c) binaire réfléchi
a
bc
00 01 11 10 =
a.(b.c) = (a.b).c a.(a+b) = a
000 0
001 1 1 seul changement  Distributivité  Involution
0 0 1 0 0
010 0 entre 2 codes
011 0
1 1 0 1 0
successifs a.(b+c) = a.b+a.c a=a
100 1
101 0 f(a,b,c) a+(b.c) = (a+b).(a+c)
110 0
111 1

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Propriétés (2) de ET,OU,NON Représentation des fonctions


 Elément neutre  Théorème de "De Morgan" • Diagramme de Venn ou d’Euler
vue ensembliste , pas utilisé en EN
a+0 = a a+b = a . b • Table de vérité
a.1 = a a.b = a + b • Tableau de Karnaugh
Elément absorbant • Équation logique ex: f(a,b)=a+b

∑i xi = ∏i xi • Chronogramme : Graphe d’évolution temporelle
a+1 =1
a.0 = 0 ∏i xi = ∑i xi
a
 Inverse  Théorème du Consensus
b
a+a = 1 a.x+b.x+a.b = a.x+b.x
a+b
a.a = 0 (a+x)(b+x)(a+b)=(a+x)(b+x)

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Chronogrammes Chronogrammes

Plusieurs niveaux d’abstraction : Plusieurs niveaux d’abstraction :


fonctionnel, temporel, analogique temporel

a a

b b

a+b a+b

Retard temporel

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Chronogrammes Deux autres opérateurs : NAND,NOR

Plusieurs niveaux d’abstraction : b 0 b 0 1


a 1 a
analogique symbolique
0 1 1 0 1 0
a 1 1 0 1 0 0

b
s = a b = a.b s = a b = a+b

S est vrai si a OU b S est vrai si ni a, ni b


a+b est faux. ne sont vrais.

NAND (Not-AND) NOR (Not-OR)

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Propriétés de NOR et NAND Encore un opérateur : XOR
b 0 1
a
A l’aide du théorème de DeMorgan toute fonction 0 0 1
logique peut s’écrire qu’avec des NAND (resp. des NOR)
1 1 0
s=a b = a.b + a.b

NAND et NOR ne sont pas associatifs S est vrai si a OU b est vrai mais pas les deux.

XOR (Ou-Exclusif) vaut 1 si a est différent de b


Opérateur de différence (disjonction)

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Propriétés du XOR Logique multi-niveaux

XOR est associatif s = a b c ..... n On peut généraliser l’algèbre binaire à plus de 2 niveaux
b 0 1 Z X
vaut 1 si le nombre de variables à 1 est impair. a
0 X 0 X 0 logique
a 0
s 1 logique
s=a b = a b = a b = a XNOR b 1 X 1 1 X
b 0 1 Z X Z déconnecté
XNOR = XOR vaut 1 si a = b Z
X inconnu
X X X X X
Inverseur programmable : (le programme vaut 0 ou 1)

a 1=a a 0=a

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Représentation graphique :
Réalisation en électronique
Norme française
0/1 représentés par des tensions, courants,
charges, fréquences, ....

Classiquement TENSIONS : Niveau haut = H (le plus positif) a a


b & s b & s a s
Niveau bas = L (B) (le plus négatif)
ET NAND NON
Association d’une information binaire à un niveau :
Convention positive H 1 a a a
b >1 s b s s
(ou logique positive) L 0 >1 b =1
OU NOR XOR
Convention négative H 0
(ou logique négative) L 1

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Représentation graphique : Moyens physiques de réalisation


Norme américaine des fonctions logiques

a s Problème
Fonctions logiques
a a (cahier des charges)
s s
b b NON
Fonctions logiques
a s Attention : critères pas
NAND toujours compatibles simplifiées
ET coût / vitesse / encombrement / fiabilité ?

a a
s a
b s s Réalisation Technologique
b b
OU NOR XOR

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Simplification /optimisation ? Combinatoire : définition

Méthodes «classiques» de simplifications :


Combinatoire : S = f(a,b,c,..,n)
- pas de solution unique
- indépendant de la technologie idem Boucle ouverte
- le temps n’est pas pris en compte

La simplification «mathématique» n’est pas toujours Séquentiel : S = f(a,b,c,..,n,S)


optimale en regard des critères d’optimisation
technologiques. idem Systèmes bouclés

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Composants combinatoires Portes intégrées


(au catalogues des fournisseurs)

Options technologiques : familles logiques


• Porte de base la plus fabriquée : NAND (TTL,CMOS, BiCMOS, ECL ..)
• Inverseurs
Entrées : classique, triggée x
• Multiplexeur / démultiplexeur
• Codeurs / Décodeurs x E
• Transcodeurs Sorties : collecteur (drain) ouvert, sortie 3 états ...
• Comparateurs / Détection d’erreurs
• Circuits arithmétiques (add, ALU, mult) Remarque 1 :
10 entrées = 2210 fonctions possibles
• Mémoires Choix des meilleures fonctions
• Composants programmables (PLD)

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Portes intégrées Multiplexeur
Remarque 2: Sélection d’une voie parmi 2N par N bits de commande
Problème du nombre de boîtiers pour réaliser une fonction
logique INTEGRATION
I0 Si (S1S0)2 = (0)10 alors Q = I0
SSI (small scale integration) petite : inférieur à 12 portes
I1 Q = S0 . S1 . I O
MSI (medium) moyenne : 12 à 99
I2 Q
LSI (large) grande : 100 à 9999 Si (S1S0)2 = (1)10 alors Q = I1
VLSI (very large) très grande : 10 000 à 99 999 I3 Q = S0 .S1.I1
Mux 4 vers 1
ULSI (ultra large) ultra grande : 100 000 et plus

Remarque 3: S1 S0
Une manière d’augmenter la puissance de traitement est
de construire des CI dédiés à une application
Q = S1 . S 0 . I 0 + S1 . S0 . I1 + S1 . S 0 . I 2 + S1. S0 . I 3
(ASIC pour Application Specific Integrated Circuit)

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Multiplexeur (constitution) Multiplexeur : réalisation de fonctions

Q= S1 . S 0 . I 0 + S1 . S 0 . I1 + S1 . S0 . I 2 + S1. S0 . I 3 Utilisation de la première forme canonique

I0 ab F
00 0 F(0,0) 0 I0
&
01 1 F(0,1) 1 I1 Mux
I1 Q= F
10 1 F(1,0) 1 I2 4 vers 1
& 0
Q 11 0 F(1,1) I3
I2 S1 S0
& >1
I3 a b
&
S1 Toute fonction logique de N variables est réalisable
S0 avec un multiplexeur de 2N vers 1

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Démultiplexeur : 1 parmi 2n Démultiplexeur : 1 parmi 2n

Q0 = E si (S1S0)2=0 E=1
0 sinon
Q0 Q 0 = E . S1 .S 0
Q0 = S1 . S0
E Q1 Q1 = E si (S1S0)2=1 = E . S1 . S 0
Q0
Q2 0 sinon Q1
E Q1 = E .S1 .S 0
Q3 Q1 = S 1 . S 0
1 parmi 2N Q2 = E . S1 .S 0
1 parmi 2 N
Q3
S1 S0
Remarque : E peut ne pas être «disponible»
Sortie sélectionnée = 1 les autres 0 S1 S0
ou Sortie sélectionnée = 0 les autres 1 Qi=(i)2

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Démultiplexeur: réalisation de fonctions Codeur (ou Encodeur)

Faire correspondre un mot code à un symbole


ab F Q0
2N entrées N sorties
00 0 F(0,0) Q1
01 1 F(0,1) 1 0 I0
Q2
>1 F
10 1 F(1,0) Q3 1 entrée parmi 2N 1 I1 C0
0 I2 Le code de l’entrée
11 0 F(1,1) 1 parmi 2 N C1
0 I3
Mot Code
a b
X-nor
Traduit le rang de l’entrée active en un code binaire
S1 S0
Exemple : Clavier / Scan code
Caractère / Code ASCII
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Décodeur Transcodeur
Remarque : Multiplexeur Démultiplexeur
Codeur Décodeur Passage d’un code C1 à un code C2

N entrées 2N sorties
Q0 0
Exemple 0 C0 0
Q1 C1 C2
1 C1 Q2 1 n m
Q3 0

Active la ligne de sortie correspondant


au code binaire présent en entrée
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Transcodeur : exemple Comparateur binaire


7-segments => 7 modules à 4 entrée et une sortie

0 I0 n
1 I1
A S = 1 si A > B
0 I2 n E = 1 si A = B
B
0 I3
> = < I = 1 si A < B

Code binaire 0 à 9 Configuration alimentation


Entrées de cascadage
des diodes (ou LCD)
Pour une comparaison à n autres bits
Exemples de code :
Binaire, binaire réfléchi, 7-segments, BCD, …

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ALU (ou UAL)
Mémoire
Unité Arithmétique et Logique
Résultat
Données
Cin
n Exemple : Contrôle
A Les mémoires peuvent être :
P
G R=A+B lecture seule
n m
A=B R=A+B A D écriture une fois/lecture
n R
R=A+B+1 écriture/lecture
n
B ... Adresses Données
5 Cout
R = A ou B
S 2n mots de m bits write : D stockée dans M(A)
R = A nand B
Choix de la ... read : M(A) positionne les fils D
fonction (32 cas)
Instruction

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Mémoire : réalisation de fonction Plan du cours

write : stockage de la fonction Premiers pas vers l’architecture des


read : utilisation machines
Controle
ab F • Conversion signal analogique / numérique
0
00 0 M(00)=0
Il faut n=2 m=1
• Logique combinatoire (méthode de Karnaugh,
01 1 M(01)=1 1 portes logiques, circuits combinatoires –
4 mots A D0 = F
10 1 M(10)=1 1 multiplexeur, décodeur...)
de 1 bits
11 0 M(11)=0 0 • Logique séquentielle : composants de base
(bascules D, bascules RS, bascules JK,
La mémoire est utilisée en LUT (Look Up Table compteurs, registres, mémoires)
i.e. table de vérité)
C’est souvent une méthode très performante
en vitesse/surface
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Plan Définition
• Introduction
• Définition d’une bascule  Rappel : Circuit combinatoire = la valeur des
• Présentation de quelques bascules (RS, D, JK) sorties St dépendent de la valeur des entrées
(Ei)
• Applications : St = f(E0, E1, E2…) sans mémoire
• Les registres (Verrous, buffers)
 Un circuit séquentiel : faculté de mémorisation
• Les registres à décalage
• Les compteurs modulo n
 La valeur des sorties à l’instant t dépendent de la
valeur des entrées et de la valeur des sorties à
l’instant t-1
St = f(E0, E1, E2…, St-1)

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Circuit séquentiel Circuit séquentiel : Etats Stables


 Les circuits séquentiels de base sont les
n Variables d'entrée m Fonctions de sortie bascules (flip-flops)
x z  Une bascule a deux états stables (bistables)
1 .. .. 1
. .  Les bascules : capables de conserver l’état de
x Partie z
n m leur sortie même si la combinaison des
combinatoire Y
y
1 1 signaux d’entrée ayant provoqué cet état de
.. .. sortie disparaît.
. .
y Y
k k
État État
actuel suivant
Mémoire

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Horloge (Clock) Bascules Synchrones/Asynchrones
 Horloge : composant passant indéfiniment et  Les bascules synchrones : asservies à des impulsions
d’horloge et donc insensibles aux bruits entre deux tops
régulièrement d’un niveau haut à un niveau
bas (succession de 1 et de 0), chaque Données
Entrées
transition s’appelle un top. Bascule sorties
Synchrone
Horloge

0 1 2
 Les bascules asynchrones, non asservies à une horloge
Période et prenant en compte leurs entrées à tout moment.
Fréquence = nombre de changement par seconde en hertz (Hz) Données
Fréquence = 1/période Entrées
Une horloge de 1 hertz a une période de 1 seconde Bascule sorties
……………………………1 megahertz……………………..1 microseconde Asynchrone
……………………………1 gigaHz……………………………..1 nanoseconde

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Temps de réponse des portes logiques Bascule RS


 L’instant séparant l’instant où les données  Diagramme, symbole et table de transition :
sont appliquées de l’instant où les sorties S
Q
sont positionnées n’est pas nul.
A
Q’
R
B

A et B
S Q

R Q’
Temps de réponse
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Bascule RS =(0,0) Bascule RS =(1,0)
Etat Initial t t'

(Q,Q') R S Q Q' R' S' Q Q' Etat Initial t t'


(Q,Q') R S Q Q' R' S' Q Q'
(0,0) 0 0 0 0 1 1 1 1
(0,0) 1 0 0 0 0 1 1 1
0 0 1 1 1 1 0 0
1 0 1 1 0 1 0 1
0 0 0 0 1 1 1 1
1 0 0 1 0 1 0 1 Stable
0 0 1 1 1 1 0 0 Instable
(0,1) 1 0 0 1 0 1 0 1 Stable
(1,1) 0 0 1 1 1 1 0 0
(1,0) 1 0 1 0 0 1 1 1
0 0 0 0 1 1 1 1
1 0 1 1 0 1 0 1 Stable
0 0 1 1 1 1 0 0 Instable
(1,0) 0 0 1 0 1 1 1 0 Stable
(0,1) 0 0 0 1 1 1 0 1 Stable
Transition (1,0) =>RESET
=> Deux états stables pour R=0 et S=0
Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 65 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 66

Bascule RS =(0,1) Bascule RS =(1,1)


Etat Initial t t'
Etat Initial t t'
(Q,Q') R S Q Q' R' S' Q Q'
(Q,Q') R S Q Q' R' S' Q Q'
(0,0) 0 1 0 0 1 0 1 1 (0,0) 1 1 0 0 0 0 1 1
0 1 1 1 1 0 1 0
1 1 1 1 0 0 1 1 Stable
0 1 1 0 1 0 1 0 Stable (1,0) 1 1 1 0 0 0 1 1 Stable
(1,0) 0 1 1 0 1 0 1 0 Stable (0,1) 1 1 0 1 0 0 1 1 Stable

(0,1) 0 1 0 1 1 0 1 1 (1,1) 1 1 1 1 0 0 1 1 Stable

0 1 1 1 1 0 1 0 Stable
Transition (1,1) =>MAIS instable pour les autres états
(1,1) 0 1 1 1 1 0 1 0 Stable
⇒Il faut l’interdire

Note: Une analyse complète de la dynamique des circuit serait plus


Transition (0,1) =>SET rigoureuse (Eq. Différentielle…)

Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 67 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 68
Bascule RS Bascule RSH
 Diagramme, symbole et table de transition :  Diagramme, symbole et table de transition :
S S
Condition supplémentaire :
Q Q H actif
R = Reset (Mise à 0) H •Si H=1 mémoire classique
S = Set (Mise à 1) •Si H=0 mémoire figée

Q’ Q’
R R
R S Qt+1 R S Qt+1
S Q 0 0 Qt Ne change pas d'état S Q 0 0 Qt Ne change pas d'état

0 1 1 Mise à 1 0 1 1 Mise à 1
H
1 0 0 Mise à 0 1 0 0 Mise à 0
R Q’ R Q’
1 1 ? Interdit 1 1 ? Interdit

Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 69 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 70

Bascule D Bascule JK
 Diagramme, symbole et table de transition :  Diagramme, symbole et table de transition :
D
Q J
Q
H
H

Q’ Q’
K
J K Qt+1
D Q D Qt+1 0 0 Qt Ne change pas d'état
J Q
H 0 0 0 1 0 Mise à 0
H
Q’ 1 1 1 0 1 Mise à 1
K Q’
1 1 Qt Change d'état

Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 71 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 72
Applications des circuits séquentiels Applications des circuits séquentiels
 Les registres à décalage :  Les compteurs :
Dans un registre à décalage droite (resp. gauche) : On désire réaliser un compteur modulo 8 : 0, 1, 2, …7, 0, 1….
<n-1, ……i+1, i, i-1, …,1, 0> T
t
la sortie de la bascule i à l’instant t correspond à la Q0

sortie de la bascule i+1 (resp. i-1) à l’instant t-1. t

Q1

t
Q2
1OO1 0100 0010 0001 t

7 0 1 2 3
Nous avons trois bits : donc trois bascules 0,1, 2

Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 73 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 74

Exercice : réaliser ce compteur avec


Table de transition de la bascule JK
des bascules JK.
Etat Actuel Etat Suivant Ce qu’il faut
Avant après appliquer aux entrées
Qavant Qaprès J K

Q2 Q1 Q0 Q2 Q1 Q0 J2/K2 J1/K1 J0/K0


0 0 0 X
0 0 0 0 0 1 ? ? ?
?0 0 1 0 1 0 ? ? ?
0 1 1 X
0 1 0 0 1 1 ? ? ?
0 1 1 1 0 0 ? ? ?
1 0 X 1
1 0 0 1 0 1 ? ? ?
1 0 1 1 1 0 ? ? ?
1 1 0 1 1 1 ? ? ? 1 1 X 0
1 1 1 0 0 0 ? ? ?
? ? ?
Trouvez les équations de J2, K2, J1, K1, J0, K0 en fonction des Qi avant
Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 75 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 76
Tables de transition Applications des circuits séquentiels
Etat Actuel Etat Suivant Ce qu’il faut
Avant après appliquer aux entrées
 Schéma du compteur modulo 8 obtenu
J0=K0=1 J1=K1=Q0 J2 =K2=Q0 .Q1

Q2 Q1 Q0 Q2 Q1 Q0 J2/K2 J1/K1 J0/K0 ATTENTION : Poids fort Q2, Poids Faible Q0


0 0 0 0 0 1 0X 0X 1X
0 0 1 0 1 0 0X ….
Q0 Q1 Q2
0 1 0 0 1 1 1
0 1 1 1 0 0
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2
1 0 0 1 0 1 Ck T T T
1 0 1 1 1 0 K0 Q0 K1 Q1 K2 Q2

1 1 0 1 1 1
1 1 1 0 0 0

Compteur synchrone
Trouvez les équations de J2, K2, J1, K1, J0, K0 en fonction des Qi avant

Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 77 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 78

Présentation d’un circuit intégré compteur 4 bits


Un compteur sous forme de circuit intégré

Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 79 Michaël Beuve / LIRIS / UCB Lyon1 80

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