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AFRITAC Ouest
Ouest/BCEAO
/BCEAO COFEB
Dakar,, Senegal
Dakar
7 – 18 décembre 2015
S5. Intégration
g monétaire
Intervenant : Marc Quintyn
Ce matériel de formation est la propriété du Fonds monétaire international (FMI) et son usage est réservé aux cours de 1
l’Institut pour le développement des capacités (IDC) du FMI. Il ne peut être réutilisé sans le consentement de ce dernier.
Plan de l'exposé
l exposé
• U o monétaire
Union o éta e : histoire
sto e et définition
dé t o
• Union monétaire et régimes de change
• Coûts et avantages d
d'une
une union monétaire
• Zones monétaires optimales
• Feuille de route pour l'union
l union monétaire
• Résumé et conclusion
• Appendices
I. Structure d'une union monétaire
II. Objectifs
j et q
questions
2
Intégration monétaire :
plan
l schématique
hé
3
I. HISTOIRE ET DÉFINITION
4
Unions monétaires
MONDE UNIONS MONÉTAIRES (UM)
• 1967 BRUNEI-SINGAPOUR. (abandon d‘une monnaie)
• 1983 UM DES CARAÏBES ORIENTALES (7)
• 1994 UM DE L'AFRIQUE
Q OCCIDENTALE ET CENTRALE (12)( )
• 2002 UNION MONÉTAIRE EUROPÉENNE (11)
• 2007 LA SLOVÉNIE ADHÈRE A L'UME (1)
• 2008 CHYPRE ET MALTE ADHÈRENT A L'UME (2)
• 2009 ZONE MONÉTAIRE OUEST
OUEST-AFRICAINE
AFRICAINE (4)
• 2010 CONSEIL DE COOPÉRATION DU GOLFE (4)
• 2008-201? PAYS EN VOIE D'ADHÉSION À L'UME/UE (12)
• 2024 COMMUNAUTÉ DE L'AFRIQUE DE L'EST (4)
• 2016 (?) COMMUNAUTÉ DE DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE
AUSTRALE (13)
• 2020 UEMOA - CEDEAO
• AVENIR ? ASIE DE L'EST, ASIE DU SUD, AMÉRIQUE DU N. ET DU S.
Unions monétaires
Membres des Nations Unies
7
Définition
• Pour un pays
pays, l'adhésion
l adhésion à une union monétaire
suppose un choix entre stabilité (fixité) du taux de
change
g et autonomie de la politique
p q monétaire
• L'impossible Trinité:
Seulement 2 des 3 objectifs suivants sont
réalisables en simultané :
– Mobilité totale des capitaux
– Autonomie de la politique monétaire
– Taux de change fixes
LL'impossible
impossible Trinité
• Un pays doit choisir deux possibilités
sur trois.
trois Il peut fixer son taux de
change sans émasculer sa banque
centrale, mais seulement en
contrôlant les flux de capitaux
(comme la Chine) ; il peut permettre
la libre circulation des capitaux mais
conserver l'autonomie monétaire, et
ce seulement en laissant le taux de
change fluctuer (comme en Grande
Bretagne) ; ou il peut opter pour la
libre circulation des capitaux et
stabiliser la monnaie, à condition de
renoncer à pouvoir ajuster les taux
d'intérêt pour lutter contre
l'inflation ou la récession (comme
l'Argentine en 1999-2001). Paul
Krugman (1999) Pour les “indices
indices de trilemme
trilemme" voir Ai
Aizenman,
enman, Chinn
et Ito (NBER Working Paper n° 14533) ;
http://web.pdx.edu/~ito/w14533.pdf 9
9
II. Union monétaire et régimes de change
10
Taux de change : choix possibles
Fixe Flexible
Flottant
Parité
Dollarisation glissante
Union monétaire •Administré
Caisse d’émission •Sans bandes
de fluctuation
•Pur
Pur (indépendant)
•Avec bandes
de fluctuation
11
Régime des pays n'ayant pas de
monnaie
i officielle
ffi i ll di
distincte
i
Définition
Le pays utilise la monnaie d'un autre pays ("dollarisation")
Incidences
I id
Renoncement à l'autonomie de la politique monétaire
LL'absence
absence d
d'une
une monnaie distincte durcit le taux de change
Exemples
Équateur, Îles Marshall, Kiribati, Micronésie, Monténégro,
Palau, Panama, Sain-Marin, Salvador, Timor-Leste,
Zimbabwe.
12
Caisses d’émission
Définition
La monnaie ne peut être émise que par l'acquisition de devises.
Les variations des passifs en monnaie de l'autorité monétaire sont
entièrement couvertes par les réserves de change
En
E règle
è l générale,
é é l le l ttaux d
de change
h estt fi
fixéé d
de manière
iè rigide
i id
sans marges de fluctuation
Incidences
Marge de manœuvre limitée pour la conduite de la politique
monétaire.
L'engagement juridique fait que le régime se prête très
difficilement à des modifications.
Exemples
Antigue et Barbuda, Bosnie, Brunei, Bulgarie, Djibouti,
Dominique, Estonie, Grenade, Hong-Kong, Lituanie, Saint Kitts
ett Nevis,
N i Sainte-Lucie,
S i t L i SSaint
i t Vi
Vincentt ett lles G
Grenadines.
di
13
Union monétaire
Définition
Les monnaies des pays membres sont remplacées par une
monnaie unique
Incidences
Les différents pays n'ont pas de marge de manœuvre pour la
politique monétaire ou de change
L'engagement juridique fait que le régime se prête
extrêmement difficilement à des modifications
Exemples
Zone euro
14
Taux de change fixe et union
monétaire
é : le
l problème
blè d
de lla sortie
• Lorsque des pays envisagent de former une union monétaire,
les tests économiques (basés sur la symétrie et ll'intégration)
intégration)
placent la barre plus haut que lorsqu’il s’agit de déterminer si
un régime de change fixe est la solution optimale.
• Par exemple,
exemple le Danemark est dans le mécanisme de change
européen (MCE), et la couronne est donc arrimée à l'euro,
mais le pays n'est pas dans la zone euro. Il semble avoir cédé
son autonomie monétaire à la BCE, mais les transactions
entre le Danemark et la zone euro nécessitent toujours un
changement de monnaie.
• En gardant sa monnaie, le Danemark a le choix d'exercer
d exercer son
autonomie monétaire ou de quitter le MCE à une date
ultérieure s'il veut pouvoir laisser la couronne flotter plus
librement.
15
Taux de change fixe et union
monétaire
é : le
l problème
blè d
de lla sortie
• La sortie d'une union monétaire serait difficile et
coûteuse. Il serait compliqué de rétablir une nouvelle
monnaie, sans compter que tous les contrats dans la
monnaie commune seraient affectés
affectés.
• Les pays qui ont tenté d'adopter des stratégies de sortie
d'une zone monétaire commune, comme la
"pésification" en Argentine et la dédollarisation au
Libéria, ont connu une crise économique.
• Conclusion:
Conclusion
– Il est relativement simple de décrocher le taux de change
mais beaucoup plus difficile d’abandonner la monnaie
commune
16
Distribution (nombre) de pays par type de régime de change
60
53
50 47
41
40
26
30
20
10 6 6
5
0
0
No separate Currency Conventional Crawling Horizontal Crawling Managed Independent
legal tender boards pegs pegs bands bands floats floats
1// Based
d on de
d facto
f behavior
b h i off official
ffi i l exchange
h rates at end
d off April
il 2006
Source: IMF Annual Report on Exchange Arrangements and Exchange Restrictions (AREAER), 2006 .
17
% de pays ayant des régimes de change différents : taxonomie du FMI
45
Advanced countries 41%40%
40 Emerging market economies
34% Developing countries 34%
35 32%
29%
30
25%
24%
25
20
15
10% 10%
10
5%
4% 4%
5 2%
3% 3%
0% 0% 0% 0%0% 0% 0% 0%
0
No separate Currency Conventional Crawling pegs Horizontal Crawling Managed floats Independent
legal tender boards pegs bands bands floats
1/ Based on de facto behavior of official exchange rates at end of April 2006.
Source: IMF Annual Report on Exchange Arrangements and Exchange Restrictions (AREAER), 2006.
18
% de pays ayant des régimes de change différents : autre
taxonomie possible
Advanced countries
34% 34%
35 32%
30 28% 28%
25
21%
20
15
10
5 3% 3%
0%
0
Hard pegs Soft pegs and bands Managed floats Independent floats
19
III. COÛTS ET AVANTAGES D'UNE UNION
MONÉTAIRE
20
Coûts et avantages
• Question clé :
– L'économie du pays candidat est-elle caractérisée par des
prix ou des salaires relativement stables ou orientés en
hausse ?
• La formation d'une union monétaire se solde par la perte
de contrôle des politiques monétaire et de change.
– Il s'agit là de domaines d'action importants pour un pays qui
subit des chocs intérieurs. Ces politiques sont utilisées pour
lutter contre la récession ou l'inflation
– La perte d'autonomie dans ces domaines est considérée
comme le coût le plus lourd de l'adhésion à une union
monétaire
Coûts et avantages
Perte d’ instruments de politique macroéconomique pour les
pays individuels:
Supervision
Politiquee
Politiq Politique
P li i Politique
financière
budgétaire monétaire de taux (micro et
de change macro)
La seule politique de
stabilisation qui reste Politique En grande
pour les pays monétaire est partie, doit etre
i di id l
individuels. menéeé au niveau
i etablie au
Mais, son utilité est de l’union. La niveau de
Plus de politique l’union (union
sous discussion. politique est de taux de change
En pplus,, il y a un decidée ppour le bancaire en
pour les pays Europe), pour
besoin pour des group (dépendant individuels
régles budgétaires au du système de les implications
niveau de l’union votes) budgétaires
Risques économiques de l'union
monétaire
é
• Politique monétaire : approche "taille
taille unique"
unique ?
• Perte de souveraineté économique ?
• Chocs de plus en plus asymétriques ?
– Surtout si l'union économique et monétaire conduit à
une spécialisation croissante
croissante.
• Manque de réelle convergence économique
• Fardeau de l'ajustement des salaires et des prix
– Souplesse suffisante ?
Seigneuriage
• Autre coût potentiel pour une union monétaire : la
perte de la capacité des pouvoirs publics à se
procurer des recettes par le recours au financement
inflationniste.
• Le seigneuriage est essentiellement un « impôt non
déclaré » sur les soldes de compte détenus par les
particuliers et les entreprises.
• Lorsque l'État imprime trop de monnaie et engendre
de l'inflation, la monnaie déjà détenue par le public
perd de sa valeur (pouvoir d'achat)
d'achat).
• Cette perte de valeur est quasiment égale à la valeur
de la monnaie nouvellement émise (seigneuriage).
( g g )
Seigneuriage
• Avant la Deuxième guerre mondiale, la plupart des États
étaient fortement tributaires du seigneuriage. La plupart des
pays industrialisés ont depuis élaboré des régimes fiscaux
complexes pour générer des recettes. Le seigneuriage en
pourcentage
t d
des recettes
tt a didiminué.
i é
• Les pays de l'UE avaient des régimes fiscaux moins
développés et dépendaient systématiquement du
seigneuriage
i i pour lles recettes
tt ; ilils affichaient
ffi h i t dè
dès llors
généralement des taux d'inflation plus élevés.
• Désaccords
– Certains chercheurs estiment que les pays d'Europe du Sud
devraient rester en dehors de l'union monétaire.
– D'autres maintiennent que la discipline monétaire de l'union serait
un avantage majeur pour ces pays
pays.
Avantages
• Les avantages mentionnés le plus fréquemment tiennent à
l'éli i ti des
l'élimination d coûts
ût de
d transaction
t ti (gains
( i d'
d'efficience
ffi i
microéconomique).
– Ces avantages interviennent lorsque les entreprises et les
consommateurs doivent échanger des monnaies pour acheter des biens
et des services.
– De même lorsque les entreprises investissent à l'étranger.
– De même lorsque les investisseurs financiers achètent des valeurs
étrangères.
étrangères
• Il n’est pas claire si la réduction de tels coûts (risques) accroît le
volume du commerce.
• Ironiquement,
Ironiquement si elle peut avantager certaines entreprises,
entreprises la
réduction des coûts a pour effet direct de faire baisser les revenus des
banques et d'autres institutions financières qui fournissent des
services visant à résoudre les problèmes de change !
• Environnement plus prévisible pourrait mener a une augmentation du
commerce et des investissements
Avantages
• Transparence des prix
– Exprimer tous les prix au sein de l'union dans une
seule monnaie p permet de comparer
p les p
prix p
plus
facilement.
– Les consommateurs opèrent une sélection sur les prix,
et les entreprises deviennent plus compétitives. Ces
deux facteurs sont anti-inflationnistes.
• Devises
D i
– Les pays membres ne sont pas obligés de détenir des
réserves en devises.
devises
Avantages
• Si l'union monétaire est une entité économique de
grande taille
taille, performante et stable
stable, alors sa monnaie
deviendra probablement un moyen d'échange
international - une monnaie dominante.
• Il est ainsi plus facile et moins coûteux pour l'union de
vendre sa dette sur les marchés étrangers.
• Les banques étrangères détiendront sa monnaie en
réserve.
é
• L'union peut en outre contribuer à la stabilité des prix
pour ses membres, et ainsi encourager l'engagement de
ressources à long terme par le public et offrir des
signaux économiques plus clairs aux intervenants de
marché.
Coûts et avantages
• Avantages :
– Pas de coûts de transaction, pas d'incertitude liée au
taux de change
– Diminuent à mesure que la zone monétaire diminue
en taille
• Coûts :
– Diversité économique et politique
– Perte des instruments monétaires et de change
– Augmentent à mesure que la zone monétaire
augmente en taille
IV. ZONES MONÉTAIRES OPTIMALES
30
Zones monétaires optimales
• Qu
Qu'est-ce
est ce qu
qu'une
une zone monétaire optimale ?
– Région où il est optimal d'avoir une monnaie unique
• Comment le choix devrait-il s'opérer
s opérer ?
– Généralement à l'issue d'une analyse coûts/bénéfices
– Pour chacun des pays ou conjointement pour un
groupe de pays
• Quels critères économiques devraient être
utilisés ?
– Différentes approches
pp ont été p
proposées
p
Théorie de la zone monétaire optimale
d M
de Mundell
d ll
47
Critère 4 : Transferts budgétaires
(Jeffrey Sachs)
• Les p
pays
y q
qui acceptent
p de se compenser
p les uns les
autres en cas de chocs constituent une ZMO.
• Les transferts peuvent servir d'assurance qui
atténue le coût d'un choc asymétrique
asymétrique.
• Les transferts stimulent la demande La courbe
de demande évolue.
• Les transferts existent au sein des frontières
nationales :
– implicitement dans le cadre du système d'aide sociale
(prestations de chômage, par exemple)
– explicitement dans certaines fédérations.
Critère 5 : Homogénéité des
préférences
éfé
• Les p
pays
y qqui dégagent
g g un vaste consensus sur la
façon de gérer les chocs constituent une ZMO.
• Important surtout pour les chocs symétriques :
– courant lorsqu'il
l ' l est satisfait
f au critère
è d de Kenen
• Peut aussi avoir un rôle dans le cas des chocs
asymétriques :
– permet de mieux comprendre les actions des
partenaires
– encourage les
l ttransferts
f t
• Des groupes d'intérêt différents bénéficient d'un
pouvoir politique dans divers pays.
Critère 6 : Solidarité
• Les pays qui estiment avoir une destinée
commune acceptent les coûts inhérents à la
ZMO.
• Une monnaie commune sera toujours
confrontée à d’occasionnels chocs asymétriques
qui donnent lieu à des conflits d'intérêt
temporaires
• Il faudra accepter de tels coûts économiques au
nom d'un objectif commun.
V. FEUILLE DE ROUTE POUR L'UNION
MONÉTAIRE
51
Conditions préalables à l'union
monétaire
é
• Convergence nominale
– Convergence des taux d'intérêt, de l'inflation et des taux de change ; pour
éviter d'amples fluctuations du taux de change réel lorsque les taux
nominaux ont été fixés dans l'union monétaire.
– Critères de déficit budgétaire et de dette - de sorte que les pays soient prêts
à placer les finances publiques sur une trajectoire durable.
• Indépendance de la banque centrale
– La participation à une union monétaire (UME, par exemple) n'exigera pas un
fi
financement monétaire
é i d du défi
déficit
i bbudgétaire,
d é i nii l'l'accès
è privilégié
i ilé ié d
du secteur
public aux institutions financières
• Adoption graduelle de politiques macroéconomiques stables
57
Étapes de l'union monétaire
européenne
é n° 1
• 1990 – Conseil des ggouverneurs des banques
q centrales
des États membres de la CEE – rôle consultatif
• 1994 – Institut monétaire européen chargé de deux
tâches :
• renforcer la coopération entre banques centrales et la coordination
de la politique monétaire
• faire des préparatifs en vue de l'établissement du Système européen
de banques centrales (SEBC), de l'adoption de la politique monétaire
unique et de la création d'une
d une monnaie unique
• 1998 – Banque centrale européenne
• 1999 – Lancement de la zone monétaire (euro)
Étapes de l'union monétaire
européenne
é n° 2
• 2001 – Entrée de la Grèce dans la zone euro
• 2007 – Crise des crédits hypothécaires à risque
(subprime)
• 2008 – Faillite de Lehman Brothers
• 2012 – Création du Mécanisme européen de stabilité
– Après trois années de préparatifs
• 2014 – Union bancaire européenne
– Sachant qu'il manque encore des éléments essentiels
• Envisagé mais continuant de faire débat :
– Assurance des dépôts commune
– Euro-obligations
VI. RÉSUMÉ ET CONCLUSION
60
Intégration monétaire : en bref
• L'histoire est parsemée d'exemples d'unions monétaires, certaines
stables, dd'autres
autres pas.
• Pour un pays, l'adhésion à une union monétaire revient à une
comparaison coûts/avantages. Le coût est celui de l'abandon de la
flexibilité et la perte de moyens d'action (politique monétaire et de
change),
h ) l'l'avantage réside
é id ddans une iintégration
é i plus
l éétroite
i et d
des coûts
û
de transaction réduits.
• La théorie des zones monétaires optimales donne un certain nombre de
critères qui viennent étayer ll'analyse
analyse coûts/avantages des unions
monétaires.
• Les troubles actuels de l'Union monétaire européenne (la "crise de
l'euro") est riche d'enseignements
g sur la construction d’une union
monétaire.
• Des mécanismes communs pour la résolution de crises, le contrôle
(micro et macro) prudentiel et la surveillance sont des éléments qui
devraient accompagner la création d d'une
une union monétaire
monétaire.
61
Références bibliographiques
• Mundell, R. A., 1961. "A Theory of Optimum Currency Areas". American Economic
Review 51 (4): 657-665
• Kenen, Peter, 1969. "The Theory of Optimum Currency Areas: An Eclectic View," dans
M
Monetary Problems
P bl off the
h IInternational
i l EEconomy, éd
éd. par R
Robert
b M Mundell
d ll et Al
Alexander
d
Swoboda (Chicago : University of Chicago Press)
• McKinnon, Ronald (1963), "Optimum Currency Areas," American Economic Review vol.
53 pp. 717-725.
• Krugman P P. 1990
1990. Policy problems of a monetary union.
union In The European Monetary
System in the 1990s, De Grauwe P, Papademos L (eds). Longman, Centre d’études de la
politique européenne (CEPS) et Banque de Grèce: Londres et New York, pp. 48–64.
• Masson, Paul et Catherine Pattillo, 2001, “Monetary Union in West Africa (ECOWAS): Is
It Desirable and How Could It Be Achieved?” IMF Occasional Paper.p
http://www.imf.org/external/pubs/nft/op/204/
• Theo S. Eicher et Christian Henn, 2009. "One Money, One Market - A Revised
Benchmark," IMF Working Papers 09/186.
http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2009/wp09186.pdf
• Jian-Ye Wang, Iyabo Masha, Kazuko Shirono et Leighton Harris, 2007, “The Common
Monetary Area in Southern Africa: Shocks, Adjustment, and Policy Challenges,” IMF
WP/07/158. http://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2007/wp07158.pdf
62
APPENDICES
63
APPENDICE I :
STRUCTURE DD'UNE
UNE UNION MONÉTAIRE
Cas de la Banque centrale européenne
64
HISTOIRE DE LA BCE
3 ÉTAPES ((correspondant
p aux 3 étapes
p de l'UME)) :
• 1990 – Conseil des gouverneurs des banques centrales
des États membres de la CEE – rôle consultatif
• 1994 – Institut monétaire européen chargé de deux
tâches :
• renforcer la coopération entre banques centrales et la coordination
de la politique monétaire
• faire des préparatifs en vue de l'établissement du Système européen
de banques centrales (SEBC), l'adoption de la politique monétaire
unique et la création d'une monnaie unique
• 1998 – Banque centrale européenne
L Eurosystème
L'Eurosystème
• Dans la zone euro,, la politique
p q monétaire est confiée à
l'Eurosystème, qui est constitué de :
– la Banque centrale européenne (BCE)
– 17 banques centrales nationales (BCN)
• L'institution est remarquablement semblable au Système de
réserve fédérale des États-Unis.
• Il y aura une BCN pour chaque pays qui y adhère.
• Avec le Conseil général, organe consultatif auprès de la BCE,
et les
l BCN d des pays h
hors zone euro, il constitue
i lle SSystème
è
européen de banques centrales (SEBC).
Système européen de banques
l
centrales
EUROSYSTÈME
CONSEIL DES Décision de politique
GOUVERNEURS monétaire BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE (BCE)
(organe décisionnel)
Directoire
Président 1 Les banques centrales nationales mettent en
Vice-Président 1 œuvre la politique monétaire dans la zone euro
Membres 4
6
BCN1 BCN2 … BCN17
Gouverneurs des BCN 17
Total 23
Banques centrales nationales
CONSEIL GÉNÉRAL
É É n’ayant pas adopté l'euro
(organe consultatif)
Président 1
Vice-Président 1 BCN17 … BCN24 BCN25
G
Gouverneurs des
d BCN
de tous les pays 25
Total 27
Eurosystème
• Notez que la distinction entre l'Eurosystème
l Eurosystème et
le SEBC continuera jusqu'à ce que tous les
pays membres de ll'UE
UE adhèrent à ll'UME
UME et
adoptent l'euro.
• Le système sera alors tout simplement le
SEBC.
Conseil des gouverneurs
• Le Conseil des gouverneurs formule la politique
monétaire de la zone euroeuro.
• Le Traité de Maastricht exige du Conseil des
gouverneurs qu'il se réunisse au moins 10 fois par
an, mais il se réunit généralement deux fois par
mois dans l’immeuble Eurotour, à Francfort, en
Allemagne.
g
• Il a trois (3) fonctions majeures :
– assurer la stabilité des prix
– fournir
f i lla liliquidité
idité à ttoutt lle système
tè b
bancaire
i ett fi
financier
i
de la zone euro
– établir et gérer un mécanisme de paiement efficient dans
toute l'Union.
l'Union
Conseil des gouverneurs
• À cet effet, le Conseil des gouverneurs contrôle les
réserves
é bancaires,
b i fi
fixe lles principaux
i i ttaux d'i
d'intérêt
té êt et,
t
au final, tente de maîtriser la masse monétaire de la
zone euro.
• Le premier président était Willem Duisenberg, ancien
gouverneur de la Banque des Pays-Bas.
• Le deuxième était Jean
Jean-Claude
Claude Trichet
Trichet, ancien président
de la Banque de France.
• Le troisième est Mario Draghi,g , ancien président
p de la
Banque d'Italie.
• Les présidents sont tous trois connus pour leur position
ferme sur la stabilité des prix dans leurs pays respectifs
respectifs.
Directoire
• Les membres du Directoire servent des mandats de huit
ans échelonnés, qui sont non renouvelables. L'idée est
d'assurer la continuité des expériences et des membres au
Conseil.
Conseil
• Le Directoire est chargé de mettre en œuvre la politique
monétaire au quotidien. Le Directoire donne instruction
aux BCN de
d mener certains politiques.
l
– L'idée est que les BCN soient plus proches des marchés
monétaires et financiers et donc mieux à même de mettre la
politique en œuvre, la distance géographique étant une des
raisons évoquées. (Comme le Système fédéral de réserve aux
États-Unis ?)
Conseil général
• a été créé pour coordonner ll'action
action des pays
de la zone euro et des pays hors zone euro.
• a hérité des responsabilités de l'ancien
l ancien Institut
monétaire européen, qui a été dissous à la
création de la BCE
BCE.
APPENDICE II :
OBJECTIFS ET QUESTIONS
Cas de la Banque centrale européenne
73
Objectifs
• Le principal objectif de la BCE est le maintien de la stabilité des
pri po
prix pourr la zone
one eeuro
ro to
toutt entière
entière, comme indiq
indiqué
é à l'article 105
du Traité qui a institué la Communauté européenne.
• Pour ce faire, la BCE s'est vu conférer l'indépendance politique
vis-à-vis des autres institutions de l'UE et des gouvernements
nationaux. À ce jour, la BCE est considérée comme la banque
centrale la plus indépendante du monde. Elle a été conçue sur le
modèle de la Banque fédérale d'Allemagne.
• Il lui est interdit de financer les déficits publics.
• Elle est indépendante des institutions de ll'UEUE du point de vue
institutionnel et financier en ce qu'elle a son propre budget. Elle
est financée par les BCN et non par le budget de l'Union.
Exemple
• L'union monétaire se compose de deux pays, disons l'Allemagne
et la France
• Le modèle peut être représenté par un système de deux
équations :
YG AG M 1)
YF AF M 2))
• YG correspond à la production allemande, YF est la production
française
• M est la masse monétaire européenne
• α > 0 est le multiplicateur de la politique monétaire
• AG ett AF sontt certains
t i autres
t ffacteurs
t
• L'objectif particulier de la Banque centrale européenne est le
plein emploi en Europe en moyenne :
YG YF YG YF 3)
Exemple (suite)
• Quel est le niveau requis de la masse monétaire
européenne ? Pour répondre à cette question, il faut
éliminer YG et YF dans l'équation 3) au moyen des équations
1) et 2) et trouver M :
YG YF AG AF
M
2
5)
YG YG et YF YF
Écart d'inflation
78
Écart des salaires réels
79