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Tou s
accr
os
aux
séries
Collègues et amis ?
Quand il combattait, il
n'était pas vraiment proté-
gé, les gilets pare-balles
n'existaient pas et il portait
juste veste et casquettes,
sans casque. Pour dormir,
en opération, il dormait par
terre sur des cailloux et
même dans la neige. Les
conditions n'étaient pas
bonnes : " Les toilettes,
c'est quelque chose ! Une
pelleteuse faisait un grand
trou d'au moins 5-6 mètres.
Par dessus, il y avait des ©k’eskon_attend
plaques et il y avait quatre
trous. On était "fesse à
fesse" et quand c’était trop
plein, ils le recouvraient et
faisaient d'autres trous ail-
leurs. Il y en avait qui n'y
allaient pas car ils trou-
vaient ça trop sale".
Le champs de bataille se
trouvait un peu partout. Et
il se souvient du « feu »,
bien sûr. "Le 11 décembre
quand on a voulu passer la
nuit, il y avait trois pitons.
Le lieutenant a voulu aller
voir pour trouver un coin
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pour dormir. Il est monté
sur un, mais il a dit qu'on
allait monter sur un autre,
plus haut. Les fellaghas
Mémo
étaient là et ils nous ont tiré La guerre d'Algérie est un sujet délicat à
dessus : on a eu un mort et aborder. On le voit déjà à la difficulté que
cinq fellaghas de tués. Ce les manuels ont pour nommer les événe-
jour-là, une balle a atterri à ments : on peut trouver « Guerre d’Algé-
mes pieds » Il nous dit aussi rie » ou « Révolution algérienne » ou
qu'il a vu des coéquipiers se « Guerre d'indépendance d’Algérie, ou
faire tuer à côté de lui. « Guerre de libération nationale » ou en-
core, « Événements d'Algérie ». En fonc-
Quand il est revenu en tion des adversaires en présence, les
France, il est retourné chez points de vue étaient évidemment très
ses parents. Il a reçu trois différents puisqu'il était question de sortir
médailles : deux qui prou- de cette époque coloniale qui a marqué
vent seulement qu'il est allé de nombreuses régions du continent afri-
en Algérie et que tous les cain. Entre 1954 et 1962, 250 000 algé-
anciens combattants ont, riens seront tués et 25 000 militaires fran-
mais aussi la croix de la va- çais trouveront la mort. Après les accords
©k’eskon_attend
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le moment où il y avait des séries
populaires comme « Héros ».
« L’avantage d’une série, c'est que
ça dure longtemps », explique-t-elle.
« Ça explique tout dans les détails,
les personnages sont fouillés. Les cinéma, c'est le format et la variété : peut être adulte (Elle a 39 ans) et
films ne durent qu'un peu plus d'une « Les films durent moins longtemps aimer les séries. Elle aime ça ! «Je
heure. Quand c'est fini, c'est fini. , et on peut regarder les séries par regarde Riverdale, Shadow Hunters,
elle Dans les séries, quand l'épisode petits bouts. Elles apportent plu- et j'attends avec impatience la sai-
est terminé on veut absolument sieurs visions du monde et diffé- son 9 de The Walking Dead, « ré-
savoir la suite et c'est ça qui est bien rentes façons de construire des his- vèle-t-elle. «Ma série préférée est
». Et c'est la raison pour laquelle, toires. » En tout cas, ça le décon- The Walking Dead, ainsi que La casa
elle pense ne jamais arrêter d'en tracte et « lui fait passer le temps ». de papel. » Elle a commencé à re-
regarder tant qu'on lui en propose. Même âge, même revendication de garder des séries depuis qu'elle a
distraction, Swaty Ruchet, regarde pris l'abonnement à Netflix. « On a
Maxime Olivet est plus jeune. A 16 surtout son écran de télévision : le choix, ça apporte une vraie dis-
ans, il fréquente aussi Netflix et TF1, France 3, France TV replay. Fan traction. » Pour elle la série est plus
trouve ça « cool et distrayant ». Sa de « Skam France », elle y trouve les captivante que le film : « Il y a une
série préférée, c'est « Orange is the sujets d'actualité qui l'intéressent et continuité, à chaque épisode un fait
new black ». « La série raconte plu- aime l'univers d'ados qu'elle ra- nouveau, ce qui me donne encore
sieurs histoires de femmes qui sont conte. « Les intrigues sont cool », dit plus envie de savoir la suite. » Tant
en prison, ce qui est intéressant, » -elle. Elle regarde aussi DNA et qu'on lui en propose, elle n'est pas
explique-t-il. En ce moment, il re- PBLV. prête d'arrêter.
garde « Riverdale » et « Osmosis ».
Ce qui lui fait préférer les séries au Sabrina Besnaut est la preuve qu'on Emma Besnaut.
Pas chinois, mais Coréen
Depuis les années 1990, la Kpop existe, et se propage de plus en plus. La Kpop est un style de
musique Coréen, qui est maintenant un phénomène mondial. Mais qui peine à pénétrer les
cours de récréation où les avis sont partagés. Il faut dire que quand on prend la définition de
l'Institut national de l'audiovisuel, on voit qu'il est difficile de définir le genre : ce serait une
"musique de synthèse accompagnée de chorégraphies calibrées au millimètre, portée par des
chanteurs séduisants, à la pointe de la mode". Les chansons sont la plupart du temps des mé-
langes de pop, rock, hip hop, R&B et de genres musicaux électroniques. Bon, il reste qu'on
trouve des fans... et des moins fans.
©Montage k’eskon_attend
Les uns, comme Coralie ou Coline, disent l'adorer. peut ne pas aimer : « je trouve que c'est trop surjoué
Pour la première : « J'adore la Kpop et je trouve que et que le rythme est toujours le même ». Quant à Ma-
c'est un style très développé. » et pour la seconde : this, c'est le style qu'il rejette.
« J’aime la culture asiatique. J'aime beaucoup m'ins-
truire sur la culture musicale. Niveau musique, j'aime Enfin, il y a les amateurs « de loin » du genre coréen.
beaucoup la KPOP, la Jrock et la Jpop, et j'aime le Flavy ne peut pas s’empêcher de trouver ça un peu
groupe BlackPink. Je trouve que ce style de musique « spécial ». « J'aime certains groupes », dit-elle. « J'en
n'est pas comme la musique française, niveau clips par écoute de temps en temps mais pas trop souvent. »
exemple, les chorégraphies sont originales. » Pour Léonie, il n'y a qu'un groupe, c'est BTS. Le reste,
elle n'en est pas vraiment curieuse. Quant à Maëlle,
Les autres sont plus mesurés pour ne pas dire opposés elle fait partie des naïfs, ceux qui aiment sans savoir.
à ce style. Jasmine n'aime que « leurs sweats » : « Je Mais c'est sans doute ça qui est le plus sincère : pas de
n'aime pas leur style et leurs chorégraphies. Je n'aime préjugés, par de parti-pris : « Le groupe BTS et j'adore
pas grand-chose au final. » Alice, elle, dit même mais je ne savais pas que c'était de la KPOP.
« détester ça » même si elle semble connaître BTS.
Marie renchérit : « Je n'aime pas, car ce n'est pas mon Hugo et Emma.
style de musique. » Et c'est Isaac qui explique ce qu'on
Peur ou pas peur ?
En mai, nous avons rencontré une classe de CM2 qui venait visiter notre éta-
blissement pour mieux préparer leur rentrée en 6ème. Pour mieux comprendre
leurs états d’esprit nous sommes allées à leur rencontre.
Suite à l’épisode des petits papiers, leur instituteur L’heure étant terminée, les CM2 repartirent dans leur
nous a demandé quels types de punitions nous pou- école. Et c'est l'occasion pour nous de philosopher un
vons trouver au collège. Et ça, avait l'air de les intéres- peu : en fait, quel que soit l'âge, tous les élèves ont le
ser vraiment. On leur a donc expliqué les différentes même état d’esprit c’est-à-dire l’envie de changer
sanctions comme les heures de retenue, les mots d’établissement mais en même temps l’appréhension
dans le carnet de liaison ou même les exclusions de du changement. ET c'est sans doute ce qui va nous
cours ou de l’établissement en fonction du degré de arriver, à nous, en fin d'année de 3ème, au moment
l’acte produit. Rien de bien nouveau pour les d'envisager sérieusement de partir de ce collège, fina-
« petits » qui semblaient déjà, finalement très au cou- lement pas si grand que ça quand on envisage ce qui
rant ! nous attend.
Paul n'avait pas d'ambition de la fonction, il est très cri- mener à bien de beaux pro-
pour lui-même. Quand on lui tique sur la réforme des col- jets. Dans sa commune, il est
demande pourquoi il a voulu lectivités territoriales, la loi ainsi fier d'avoir pu rendre
devenir maire, il dit simple- NOTRE. Il trouve que cette service à la population en ap-
ment : « C'était pour rendre réforme n'est pas bien : « Elle portant et en conservant de la
service à la population et pou- coûte trop cher et elle risque vie commerciale mais surtout
voir aider les autres ! » de faire mourir les petites d'avoir sauvé l'école de La
Il faut dire que pendant toutes communes. » Celles-ci n'ont Puye.
ses années en temps que plus assez de finances, plus Quand on lui demande ce que
maire, il a eu beaucoup de assez de choses à décider. sont les moments embêtants,
responsabilités ! « C'était éga- il répond qu'il ne faut pas s'en
lement beaucoup plus difficile Un bon moment : le mariage soucier et ne se souvenir que
qu'avant, quand j'étais simple de ses enfants des bons moments. Aujour-
élu municipal, parce qu'il fal- d'hui, il ne souhaite plus se
lait plus de temps et de dispo- Il gardera cependant de bons présenter au poste de maire
nibilité de ma part », constate souvenirs de sa fonction. L'un car il est fatigué, parce qu'il a
-t-il. « Il faut consacrer beau- de ses moments inoubliables, envie de profiter de sa famille
coup beaucoup de temps en c'est lorsqu'il a eu la possibili- et de sa retraite. Il y aura-t-il
réunion, en présence sur le té de marier ses trois enfants. quelqu'un pour vouloir de son
terrain et on n'a plus de vie de « Un vrai privilège de l'élu siège ? Réponse bientôt...
famille». municipal ! » Et il n'oublie pas
Quand il regarde l'évolution non plus quand il réussit à Marie Puchaud
Menuisier, dès 14 ans
Depuis les années 70, Philippe Boux est menuisier. Il a com-
mencé comme apprenti, maintenant à la retraite, il n'a ja-
mais quitté ses outils. Rencontre d'un homme qui a tou-
jours aimé le travail du bois.
propre magasin. A la retraite, il n'a faction : « je me suis déjà fait un
pas pu quitter son univers. Il tra- meuble de télé ainsi qu'une table à
vaille donc chez lui, sans aucun manger ».
©k’eskon_attend employé. Parfois, cela peut lui
Un métier dangereux
arriver d'aller sur les chantiers, au
domicile de ses clients pour rem- Le métier de menuisier peut être
ar la définition du métier de placer des fenêtres par exemple. assez dangereux, Philippe, lui, a
menuisier est simple : ça con- Durant sa carrière, la réalisation déjà perdu des bouts de doigts
siste à faire des ouvrages en bois, qu'il a préférée faire était un esca- dans une de ses machines, il y a 39
c'est à dire du parquet, des volets, lier totalement en bois, de très ans. C'est d'ailleurs assez difficile
des fenêtres, des meubles et tout grande taille : « C'était une réalisa- pour un menuisier de ne pas avoir
ce qui peut être créé avec du bois. tion très complexe ». Une de celles au moins un doigt coupé à la fin de
Le rôle d'un menuisier a donc pour dont on se souvient avec fierté ! sa carrière.
but d'usiner le bois, autrement dit Philippe n'a pas eu l'occasion de Dans sa boutique, on peut retrou-
de scier aux dimensions souhai- suivre un enseignement classique à ver pleins de jouets pour enfants
tées, de raboter, de réaliser les l'école. Il s'est donc rendu à l'âge comme des chevaux à bascule.
assemblages et enfin d'installer le de 14 ans dans une entreprise de C'est le premier jouet qu'il a réali-
résultat sur le chantier. D'après menuiserie qui se trouvait dans sa sé. Il fait aussi des tirelires, des
Philippe, le métier a cependant commune. Il raconte : « Nous y jeux éducatifs ou bien encore des
beaucoup évolué jusqu'à mainte- sommes allés avec mes parents et stylos entièrement en bois. Pour
nant : « Aujourd'hui beaucoup de il m'ont pris comme apprenti pour l'instant, il ne vend qu'à sa bou-
machines modernes transforment 4 ans. Depuis ce temps, je n'ai pas tique qui se situe au 16 route de
les tâches et de nouveaux maté- arrêté. » Chauvigny à Vouneuil sur Vienne.
riaux on été introduits dans la mé- Bien qu'il soit à la retraite, il conti- Mais il reprendra sûrement dès
tier, tel que le PVC ou l'alumi- nue de faire son métier mais à un décembre prochain les marchés de
nium ». rythme plus inférieur. Il fait des noël. Pour faire profiter encore les
meubles ou des jouets. Mais pas enfants de la passion de sa vie.
« Depuis mes 14 ans... »
seulement pour des clients. Désor-
Philippe Boux, possède aujourd'hui Margot Grillet
mais, il travaille aussi pour lui et
son propre atelier ainsi que son pour sa famille. Il dit avec satis-
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Des traditions imaginaires
mais de notre temps !
Les œufs en chocolat à Pâques ou les galettes des rois en janvier, y en a marre.
C'est toujours la même chose et on s'ennuie ferme. Nous nous sommes donc de-
mandés pourquoi ne pas en inventer de nouvelles. Pour renouveler le genre !
Des traditions de notre temps, quoi ! Voici ce que nous proposons.
La journée du verlan
L'organisateur
Maître d’œuvre de l'événement,
Matthieu Fougeret, prof d'alle-
mand et initiateur de la journée
de solidarité, explique le dérou-
lement et le contenu. « Cette
année, le thème est celui du han-
dicap, et beaucoup d'associa-
tions sont au rendez-vous : il y en
a 8. Le CDSA, le comité départe-
mental du sport adapté; Autisme
Vienne; UNADEV, qui fédère les
déficients visuels, 2LPE ( 2
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langues pour une éducation qui
renvoie à la langue des signes);
l'UNAFAM qui travaille dans le
champ du handicap psychique; la
PEEP, l'association des parents
d'élèves qui a animé 2 ateliers, reillement indiquer le départ et
un sur les troubles dys (dyslexie) l'arrivée. Les barrières pour déli- Côté associations
et un autre sur le handicap vi- miter le circuit ont été prêtées
suel. Et nous recevons aussi Phi- par la mairie et le rubalise a tout Ils ont découvert le
lippe Croizon, devenu athlète simplement été acheté. L'eau et Torball
après avoir perdu ses quatre les jerricans ont été donnés par Présent au collège, le torball faisait
membres, une célébrité que l'on le SIVEER, le syndicat de l'eau. Le partie de ce que les collégiens ont pu
ne présente plus. Enfin, nous principe est simple : chaque découvrir lors de cette journée ci-
avons une sophrologue qui parle élève, dans une équipe de trois toyenne. Le Torball est un sport pra-
de la souffrance liée à la situa- qui se relaient, accomplit le tiqué par des sportifs avec des défi-
tion du handicap et de la ma- nombre de tours qu'il peut. Il a cients visuels. C’est l’équivalent du
nière d'y faire face. » auparavant cherché des parrains foot. C’est un sport qui se joue en
Sur le temps course, Matthieu qui acceptent de rémunérer trois contre trois, le but est de faire
Fougeret, reconnaît que l'organi- l’association support selon le rouler un ballon et de le faire passer
sation est lourde mais le résultat nombre de tours parcourus. 50 entre les joueurs adverses afin de
vaut les efforts consentis. centimes, 1 euro le tour ou plus, marquer un but. Le ballon est spécial
"Chaque élève vit un temps de tout est possible. L’essentiel est car à l’intérieur on peut trouver des
course, un temps avec une asso- de se mettre ensemble pour petites billes qui font du bruit au con-
ciation et un temps d'activité en faire progresser la cause. Là, il tact du ballon. Donc, dans ce jeu, il
classe", explique le professeur. s'agira de participer à l'achat faut être à l’écoute car l’unique
« Ce sont les différents profes- d'un véhicule servant à transpor- moyen de s’en sortir est l’ouïe et le
seurs D'EPS qui se sont chargés ter les sportifs en situation de temps de réaction. Car ce qu'il faut
d'organiser le déroulement de la handicap sur les lieux des com- préciser, c'est que tous, déficients
course. Une grande arche gon- pétitions. Une manière de favori- visuels ou non sont aveuglés de la
flable sert à indiquer le départ et ser l'inclusion, le thème de la même façon : des sensations tout à
elle a été obtenue via l'UNSS qui journée. » fait inédites et passionnantes !
l'utilise fréquemment pour pa- Ulysse Polvet Rémi
« Ils ont dit »
Emma, pour la classe
« Science et sport » qui a
D’un métier à un autre…
On en rencontre de plus en plus et on dit souvent aux jeunes, qu'il leur
participé à l'organisation faudra faire comme eux, montrer sa capacité à changer. Eux, ils ont
de la journée. choisi des reconversions radicales, changeant de métier, devant re-
« C'est très divertissant et prendre les études à zéro, repasser les concours... Et tout ça, à n’im-
ça change des cours. Ça porte quel âge ! Rencontre avec Anne Marzet qui est passée de l'hôpi-
permet d'aider des gens tal à l’Éducation Nationale. Elle raconte son parcours. Rencontre.
qui sont en difficulté, de
manière éducative et lu-
dique. Aider à organisa-
tion est une manière de se
mettre à la place des
profs. C'est très compli-
qué, mais ça permet de
connaître de nouvelles
personnes. La 4°3, classe
« science et sport », a or-
ganisé parce que nous
avions travaillé sur ce su-
jet : le handicap. Et pour
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montrer aux autres per-
sonnes à quel point ça
peut être compliqué mais
nécessaire de pouvoir
accéder à toutes les disci-
plines. »
dans la foulée, puis directrice.
nne Marzet a 53 ans. Elle est Ses proches pensaient que dans ses
Kilian et Adrien
« C'est sympa car c'est aujourd'hui instit à l’école nouvelles fonctions, elle allait moins
une journée de solidarité. Maurice Carême de Châtellerault. travailler. Mais, le pire, c'est que,
C'est vraiment cool de Elle en est d'ailleurs la directrice. Sa dans ce métier d’instit, en fait, elle
faire ça, de tester plein de particularité ? C'est qu'elle a été in- travaille plus. Ce qui ne l'empêche
choses et de découvrir firmière jusqu’à l’âge de 36 ans. Jus- pas de reconnaître les aspects posi-
d'autres sports. Et que qu'au jour où elle a décidé de chan- tifs de sa reconversion : « Le travail
tout le monde puisse être ger d’orientation. En fait, Anne a de maîtresse apporte aussi des pe-
partie prenante ». choisi de changer en découvrant la tites joies comme par exemple,
réalité de son métier dans une petite quand j’arrive à apaiser les tensions
Céline Beligot, prof d'EPS ville comme Châtellerault. « Avant, entre les parent et les élèves, » con-
« C'est une bonne jour- j'étais dans des services infirmiers fie-t-elle.
née. J'espère qu'elle sensi- qui bougeaient beaucoup plus. A En ce qui concerne son ancien mé-
bilisera les jeunes face au
Châtellerault, c’était moins intéres- tier, elle ne le regrette pas du tout
handicap. Chaque niveau
sant, moins captivant. Il fallait trou- mais en garde de bons souvenirs
de classe peut participer
ver autre chose.» comme par exemple, « lorsqu’un
et voir différentes organi-
sations. Ainsi que diffé- Ce changement de métier a été com- patient est en danger de mourir mais
rents handicaps. C'est une pliqué car ça exigeait beaucoup que je réussis à lui sauver la vie ou
bonne manière d'aborder d'énergie et d'organisation. « Cela a quand tu as une bonne équipe et
le sujet. » été assez difficile parce que je conti- que tu rigoles bien avec eux ». Les
Emma Besnaut. nuais à travailler, je préparais le con- mauvais souvenirs ? Lorsque les chi-
cours pour devenir maîtresse et je rurgiens piquent de grosses colères
devais m’occuper de mes trois en- en salle d’opération. Mais tout cela
fants, encore petits », se souvient- est de l'histoire ancienne, désormais.
elle. Elle a finalement réussi à obte- Maëlys Delaunay,
nir ses concours, est devenue instit Emilie Brard, Manon Bonneau
Ce qu’il faut éviter à la plage
C’est les vacances, alors on va
vous donner en image des
conseils pour assurer !!!!
De la c rème
solaire oui !
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Mais attent
a ux ab u s
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Se protéger du
soleil mais p a s avec
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Evite r le s ma
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Le s châte aux
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à faire se ulem ab le...
Trop tard ge r …. e nt a v
à na un e pe tite sœ e c
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