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L’élaboration et la révision de la constitution :

Introduction :

La constitution est la charte fondamentale de chaque pays, par laquelle elle se situe au sommet de la hiérarchie des
normes juridique de l’Etat. Une loi suprême qui définit le statut politique d’un Etat et assure les droits et les libertés des
citoyens, ainsi il précise l’organisation et le fonctionnement des institutions.

Il existe trois modèles de la constitution (écrite, coutumière et coutume constitutionnel) .

L’élaboration de la constitution se fait par un pouvoir constituant originaire ou dérivé selon trois modèles (non
démocratique ; mixte ; et démocratique)

Apres abrogation de la constitution, elle devient suprême. Mais elle reste susceptible d’une ou plusieurs révisions, rédige et
souple.

La révision de la constitution est une modification d’une ou plusieurs dispositions, soit une modification générale. Mais ils
restent des limites a ne pas dépassé pour la révision.

Historique :

La première constitution écrite marocaine a était élaborer par un modèle mixte, en 1962 juste après l’indépendance du
protectorat, révisé par celle de 1970 ; 1972 ; 1992 ; 1996 jusqu’aux celle du 2011.

Plan :

1- Les modèles de la constitution et son élaboration

A – écrite, coutumière, coutume constitutionnel

B - l’élaboration de la constitution

2- la révision de la constitution

A – Révision rédige et souple et sa limite

B – le contrôle de la constitutionnalité

Développement

1- Les modèles de la constitution et son élaboration

A – écrite, coutumière, coutume constitutionnel

Les constitutions se distinguent en trois formes

La constitution écrite est un document noir sur blanc, dont la forme la plus moderne que son apparition remonte à la fin du
18eme siècle, élaboré selon des procédures juridique spéciales et adopté ou modifié selon des formes solennelles, ses
clauses sont rédigées d’une façon claire.

La constitution coutumière regroupe des traditions, d’usage et de principes respectés pendant des générations. La grande
bretagne et l’arabie saudite et quelque pays qui ont une constitution coutumière.

La coutume constitutionnelle est une règle non écrite, basée sur une utilisation répétée, et considérée comme norme
obligatoire. Ca force vient pour combler une lacune constitutionnelle, et modifié une disposition de cette dernière.

B - l’élaboration de la constitution

L’élaboration de la constitution se fait par un organe appelé pouvoir constituant originaire, qui est libre d’inscrire dans le
texte constitutionnel, les règles et les principes de son choix.

Il existe un organe appelé dérivé qui modifie une constitution déjà en vigueur, sa liberté est limitée par des prescriptions.

Trois modèles d’élaboration qui varient selon le degré d’association du peuple à l’opération constituante.
Modèle non démocratique, imposé par le chef d’Etat et qui exclu le peuple du processus d’élaboration de la constitution.
Cas de la France en 1814 et L’Egypte …

Le modèle mixte qui se traduit par un accord entre le chef d’Etat et une assemblée qui représente la nation. Cas de
plusieurs pays en développement (Algérie 1996).

Le modèle démocratique c’est la participation du peuple, qui est le pouvoir constituant originaire, selon trois formes

Election par le peuple d’une assemblée constituante ; Election par le peuple d’une assemblée constituante ayant pour
mission d’élaborer et adopter la constitution ; élaboration par l’exécutif d’un projet de constitution soumis pour
approbation à un référendum populaire

1- la révision de la constitution

A – la constitution souple, rigide et la limite de la révision

la constitution est dite souple, lorsqu’elle peut être modifiée comme le serait une loi, c'est-à-dire selon la procédure
législative ordinaire. Par contre à la constitution rigide, qui est plus difficile, il s’agit d’une procédure spéciale.

La limite de la révision est nécessaire pour garder la forme de l’Etat, les droit et les libertés fondamentales ainsi qu’au
régime politique de l’Etat, afin de répondre aux exigences et aux nouvelles réalités politique et d’une part resté attaché a
des principes qui touchent la souveraineté de l’Etat.

L’initiative est rarement attribué aux citoyens, cas de la Suisse et les Etats-Unis, mais généralement reconnu au pouvoir
législative, partager entre ce dernier qui le parlement et le pouvoir exécutive.

Il en reste moins, qu’une adoption par le parlement ou par une assemblée spéciale ou par le peuple.

B – le contrôle de la constitutionnalité

Le contrôle de constitutionnalité est une nécessité juridique et politique, dans la mesure où il garantit le respect de la
hiérarchie des normes, selon trois modalités garantissant le contrôle de la constitutionnalité.

Control politique :

Contrôle du parlement (auto-contrôle) qui ne permet pas une indépendance entre les auteurs de loi et l’organe de contrôle
qui légifère des lois, autrement dit il est peu répandu.

Contrôle de l’exécutif lui permet de refuser la promulgation d’une loi qui est jugé selon lui inconstitutionnel.

Contrôle juridictionnel :

Control par les juridictions ordinaires qui permet au juge ordinaire l’ors d’un litige portant sur l’application d’une loi, et qu’il
s’abstient de l’appliquer.

Control une cour constitutionnelle soit au cours de la procédure législative soit après le vote de la loi.

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