Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
© INRS, 2019. Conception graphique : Cosima de Boissoudy. Mise en pages : José Vilela.
Photo de couverture : © service Communication SDIS 78.
Évaluation du risque
incendie dans l’entreprise
Guide méthodologique
ED 970
mars 2019
SOMMAIRE
INTRODUCTION 3
CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE 5
1. Établissements relevant du Code du travail 5
2. Établissements recevant du public (ERP) 5
3. Immeubles de grande hauteur (IGH) 5
4. Bâtiments d’habitation 6
5. Guides et bonnes pratiques 6
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE 11
1. Organisation de la démarche 11
2. Identification des dangers et analyse
des conditions d’exposition 12
3. Estimation des conséquences 14
4. Mesures de prévention et de protection 14
CONCLUSION 19
ANNEXES 20
Annexe I. Exemple de tableau d’aide à l’évaluation
du risque incendie 20
Annexe II. Étiquetage des produits chimiques :
aide au repérage du risque incendie 22
Annexe III. Définitions de quelques caractéristiques
d’inflammabilité 28
Annexe IV. Réaction et résistance au feu 30
BIBLIOGRAPHIE 32
L
’incendie sur les lieux de travail est un et leur propose une liste de points fondamentaux
sujet très préoccupant et d’actualité per- à considérer. Il ne prétend pas être exhaustif et
manente. Chaque année, des victimes doit être adapté pour prendre en compte les
sont à déplorer lors d’incendies d’établisse- spécificités propres à chaque cas.
ments industriels et commerciaux. Dramatiques
sur le plan humain, ces sinistres le sont aussi Ce document est donc destiné à aider les
sur le plan économique : dans près de 70 % des employeurs à mieux appréhender les exigences
sinistres majeurs (touchant une partie vitale pour essentielles en matière de sécurité incendie, en
l’entreprise tels que des outils de production, le insistant notamment sur le fait que la préven-
stock de produits finis, le stock de matières pre- tion incendie est constituée d’un ensemble co-
mières difficiles à réapprovisionner), l’entreprise hérent de mesures constructives, techniques
disparaît avec des conséquences pour le per- et organisationnelles qu’il est fondamental de
sonnel (interruption d’activité, chômage…). pérenniser.
3
4
CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
5
CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
4. Bâtiments d’habitation
Arrêté du 31 janvier 1986 modifié relatif à
la protection contre l’incendie des bâtiments
d’habitation.
6
CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
Figure 1
Réglementations relatives à la protection des personnes
Signalisation de sécurité
et de santé
Arrêté du 4 novembre 1993
modifié
Type : Type :
Installation d’éclairage
a) Établissements installés dans un bâtiment : GHA Habitation de sécurité
J Structure d’accueil pour personnes âgées GHO Hôtel
GHR Enseignement Arrêté du 14 décembre 2011
et personnes handicapées
modifié
L Salles d’auditions, de conférences, de réunions, GHS Archives
de spectacles ou à usage multiple GHTC Tour de contrôle
M Magasins de vente, centres commerciaux GHU Sanitaire
N Restaurants et débits de boissons GHW Bureaux Commentaires techniques
O Hôtels et pensions de famille GHZ Mixte relatifs aux articles
P Salles de danse et salles de jeux ITGH Très grande hauteur du Code du travail
R Établissements d’enseignement, colonies de cités plus haut
vacances
Circulaire DRT 95-07
S Bibliothèques, centre de documentation
du 14 avril 1995
T Salles d’exposition
U Établissements sanitaires
V Établissements de culte
W Administrations, banques, bureaux
X Établissements sportifs couverts
Y Musées
b) Établissements spéciaux :
PA Établissements de plein air
CTS Chapiteaux, tentes et structures
SG Structures gonflables
PS Parcs de stationnement couverts
GA Gare
OA Hôtels-restaurants d’altitude
EF Établissements flottants
REF Refuges de montagne
7
CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
Figure 2
Règles et réglementations relatives à la protection
des biens et de l’environnement
Ministère chargé
de l’Environnement
Nomenclature R1
des installations classées Extincteur automatique
Articles L. 511-1 et suivants à eau de type Sprinkleurs
du Code de l’environnement
D2
Brouillard d’eau
R 12
Extinction automatique à
mousse (à haut foisonnement)
R 13
Extinction automatique à gaz
R 14-A
Panneaux sandwichs
R 15
Ouvrages séparatifs coupe-feu
R 16
Fermetures coupe-feu
R 17
Désenfumage naturel
D 19
Thermographie infrarouge
8
GÉNÉRALITÉS SUR L’INCENDIE
L’incendie est une combustion qui se dé- Étant donné que le comburant (oxygène de
veloppe sans contrôle dans le temps et dans l’air) est toujours présent sur les lieux de travail,
l’espace, contrairement au feu qui est une qu’il y a presque toujours des combustibles
combustion maîtrisée. (matériaux de construction, produits mani-
pulés, stockés, fabriqués…) et des sources
Le processus de combustion est une réac- d’inflammation, tous les établissements pré-
tion chimique d’oxydation d’un combustible sentent des risques d’incendie.
par un comburant, cette réaction nécessitant
une source d’inflammation pour être initiée.
2. Conséquences de l’incendie
LE TRIANGLE DU FEU
2.1. Humaines
9
GÉNÉRALITÉS SUR L’INCENDIE
10
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
11
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
d’exposition tention
• Étanchéité du local (possibilité d’obturer
les écoulements)
2.1. Identification des dangers • Ventilation
• Type d’éclairage
L’expérience montre que leur présence est à
• Matériaux de construction (mur, toiture,
l’origine de la plupart des incendies industriels.
plancher, et leur comportement au feu)
❏ Établir la liste de tous les produits com-
❏ Recenser les quantités utilisées :
bustibles.
– aux postes de travail ;
❏ Étudier leur état : – au cours des manutentions et des transferts.
– solide (état de division) ;
– liquide ; ■ Identifier les sources d’inflammation
– gazeux. potentielles
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES
PHYSICO-CHIMIQUES LIÉES À L’INFLAMMABILITÉ (VOIR ANNEXE III)
12
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
❏ électrostatique (décharges par étin- et sondes, qui seront autant de facteurs in-
celles…) : l’électricité statique peut être à l’ori- fluençant la survenue d’un incendie.
gine d’étincelles suffisamment énergétiques
pouvant être source d’inflammation* ; ■ Étudier les dysfonctionnements potentiels
■ Analyser les procédés de mise en œuvre Il est impératif d’établir le retour d’expé-
rience des événements passés. Il faut ainsi
Il convient de décrire le fonctionnement nor- prendre en compte la mémoire de l’entreprise
mal des installations en recueillant l’ensemble et de la branche d’activité tant sur les sinistres
des données le concernant. survenus que sur les situations dangereuses,
liées notamment aux :
À partir de la description des équipements – travaux d’entreprises extérieures ;
de l’entreprise, il importe de tenir compte des – phases de démarrage, d’arrêt ou de
produits utilisés, des conditions de tempéra- redémarrage ;
ture, de pression, des réactions exothermiques, – incidents d’exploitation.
des produits de décomposition, des conditions
de refroidissement et de la fiabilité des infor- Les organisations professionnelles et les
mations mesurées par les différents capteurs assureurs peuvent être sollicités sur ce point.
* Pour en savoir plus sur l’électrostatisme et l’inflammation de produits combustibles, vous pouvez consulter les documents ND 2358, NT 33
et ED 874 (voir bibliographie)
13
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
14
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
15
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
sinistre (coupure de l’alimentation en gaz…) ; voirs de gaz (protégés du soleil et des in-
– mettre en place une surveillance du site, tempéries, séparés ou éloignés des locaux
des accès et des zones sensibles (lutte contre où il y a présence de personnel, munis
la malveillance). d’une ventilation naturelle…),
• locaux de charge de batteries (voir
Afin de limiter la propagation d’un incendie, ED 6120 en bibliographie),
les mesures suivantes doivent être mises en • chaufferies,
fication REI ou EI/coupe-feu par exemple), Par ailleurs, il est nécessaire de tenir compte des
– fractionnement des bâtiments en unités vents dominants et de la pente du terrain pour
distinctes avec des ouvrages séparatifs de ne pas favoriser la propagation d’un incendie
classification REI/coupe-feu, éventuel à d’autres installations.
– encloisonnement des escaliers, proté-
3. Le choix des matériaux se fera en fonc-
geant les personnes en cours d’évacuation,
tion de leur comportement au feu (voir annexe IV)
qui est fixé en fonction de deux critères :
– celui de la réaction au feu, notion de com-
bustibilité et de degré plus ou moins grand
d’inflammabilité du matériau en tant qu’aliment
de l’incendie (associée à sa capacité à générer
des fumées ou des gouttelettes enflammées) ;
– celui de la résistance au feu qui concerne
la capacité que le matériau a à résister physi-
quement à la température et aux gaz chauds.
La tenue au feu des structures doit per-
mettre à celles-ci de rester stables au moins
pendant l’évacuation des personnes et durant
l’intervention des secours.
Il conviendra également d’être particuliè-
rement vigilant quant au traitement des
conduits et gaines horizontaux et verticaux
(passage des fluides…) afin de conserver les
niveaux de résistance au feu des cloisons,
planchers, toitures.
En annexe IV se trouve un ensemble d’infor-
mations sur la réaction et la résistance au feu.
16
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
les locaux industriels, prévoit une surface mini- On veillera à bien s’assurer de l’alimentation
male de 1 % d’ouverture par rapport à la surface de ces équipements en eau (éventuel besoin
de plancher (voir ED 6061 en bibliographie). de surpresseur). Les sapeurs pompiers, par
leurs connaissances locales, seront d’une aide
5. La gestion et la maîtrise des produits précieuse dans la mise en place des mesures
est essentielle : de prévention.
– quantités de produits combustibles au
poste de travail limitées aux besoins d’une 7. Enfin, il est primordial de prévoir la
demi-journée ou d’une journée ; reprise d’activité suite à un incendie afin de
– surveillance et contrôle de la mise en limiter les pertes liées à un manque d’exploita-
œuvre des produits pour éviter la formation de tion. Pour cela, il est essentiel, entre autres, de :
mélanges instables ou de réactions exother- – prendre contact avec ses assureurs
miques ; (actualisation du contrat d’assurance – dom-
– mode d’évacuation rapide des produits mages assurés, perte d’exploitation…) ;
dangereux, s’ils peuvent être concernés dans – mettre en place une gestion des élé-
un incendie ou en être responsable, afin de ments vitaux à l’entreprise et leur conservation
limiter les risques de propagation et d’aggrava- dans un lieu sûr (gabarits des produits, fichiers
tion d’un sinistre. clients/fournisseurs, sauvegardes informa-
tiques…) ;
6. Les moyens de défense contre l’incen- – élaborer un plan de sauvegarde pour relan-
die ne s’improvisent pas. Pour vaincre le feu cer la production le plus rapidement possible
avec le minimum de dégâts, il importe d’agir (nettoyage des locaux et machines, remplace-
vite, ce qui implique, outre un personnel parfai- ment de l’outil de production, location de ma-
tement formé : tériel, autres locaux de production possibles,
– des moyens de détection adaptés au type stocks de pièces essentielles pour le matériel
de feu prévisible (apparition de flammes ou de de production…) (voir ED 990 en bibliographie).
fumées par exemple) ;
– des matériels d’extinction appropriés, en
nombre suffisant, contrôlés régulièrement et
4.3. Favoriser l’évacuation des
toujours disponibles, tels que les extincteurs, personnes et l’intervention
les robinets d’incendie armés (RIA), les installa- des secours
tions fixes… (voir ED 6054 en bibliographie).
Les mesures à mettre en œuvre sont mul-
tiples, voici des exemples.
bibliographie)
– Constitution d’équipes d’intervention – si
nécessaire, d’équipes de première intervention
(EPI), voire de seconde intervention (ESI)
17
DÉMARCHE MÉTHODOLOGIQUE
18
CONCLUSION
L
’évaluation du risque incendie fait partie – favoriser la lutte contre l’incendie et limiter
intégrante de l’évaluation des risques sa propagation, afin de sauvegarder et de péren-
professionnels, matérialisée par la ré- niser l’activité de l’entreprise.
daction du document unique.
Si les mesures les plus efficaces visant le
Cette évaluation, orchestrée par l’em- choix des produits et procédés ainsi que les dis-
ployeur, avec l’aide de partenaires internes, positions constructives (séparation des risques
voire externes comme l’assureur ou le service et choix des matériaux constitutifs notamment)
Prévention de la branche accidents du travail doivent être intégrées dès la conception des
et maladies professionnelles, doit permettre locaux (nouvelle implantation, refonte ou projet
de faire un bilan et ainsi de programmer des d’agrandissement par exemple), elles ne pour-
actions visant prioritairement à : ront réellement porter leurs fruits que si elles
– diminuer la potentialité de survenue d’un sont accompagnées d’une grande rigueur au
incendie ; quotidien. Cette démarche visera essentielle-
– évacuer de manière efficace toutes les ment la formation et la sensibilisation des per-
personnes présentes au moment du déclen- sonnes ainsi que l’encadrement des activités à
chement d’un sinistre ; risque et celles de maintenance et d’entretien.
19
ANNEXE I
Ce tableau est disponible au format excel sur www.inrs.fr (référence : outil 19)
MESURES
IDENTIFICATION
LOCALISATION DE PRÉVENTION
DES DANGERS
EXISTANTES
Unité – Équipements Nature, quantités – Emplacement2 – Sources Nature des – Maîtrise
de travail / – Phases de travail et caractéristiques – Dimensionnement2 d’inflammation mesures3 – Efficacité
Installation – Phases de procédé des combustibles – Éloignement2 potentielles – Pérennité
– Activités1 stockés ou utilisés – Organisation2 – Conditions
– Dysfonctionnements – Historique2 d’apparition
prévisibles
1. Ne pas oublier les activités comme les phases de nettoyage, – Dispositif de ventilation, locaux contigus à l’entreprise voisine
d’entretien, de démarrage, d’arrêt… – Absence de personnel le week-end
– Début d’incendie en telle année
2. Exemples : – Installation ou produit soumis à l’arrêté ministériel, rubrique n° …
– Revêtement bitumeux en toiture
– Charpente métallique, panneaux sandwich 3. Exemples de mesures :
– Local en sous-sol, local aveugle – Détection, contrôle par thermographie IR
– Local près du tableau général de basse tension, près du local – Présence d’exutoires, de robinets d’incendie armés
informatique – Mise en place d’équipes spécialisées d’intervention
– Local à moins de 10 mètres du stockage des palettes – Réalisation d’exercices d’évacuation
– Local près d’une zone à atmosphère explosive (ATEX) – Formation des intérimaires et nouveaux embauchés
20
ANNEXE I
Une estimation des risques identifiés Les risques sont ensuite classés. Le système
consiste à donner une valeur à des critères d’estimation comporte une part de subjectivité
propres à l’entreprise en caractérisant le risque qu’il faut tendre à limiter. Le classement permet
(gravité, fréquence d’exposition, nombre de de débattre les priorités et d’aider à la plani-
personnes concernées…). fication des actions de prévention, en tenant
compte des principes généraux de prévention.
ÉVALUATION
MESURES COMPLÉMENTAIRES DE PRÉVENTION/PROTECTION
DU RISQUE INCENDIE
21
ANNEXE II
Ces tableaux présentent de manière simpli- de danger ainsi qu’une modification des cri-
fiée et concise les différentes classes et caté- tères de classification. Il engendre également
gories de danger concernant des produits qui de nouvelles étiquettes sur tous les produits
peuvent être rencontrés dans le milieu du tra- chimiques dangereux.
vail et qui ont une incidence sur l’évaluation du
risque incendie. Le règlement CLP a remplacé progressive-
ment le système européen de classification et
Un nouveau système de classification d’étiquetage existant en s’appliquant de façon
et d’étiquetage des produits chimiques, le obligatoire à l’ensemble des produits depuis le
système général harmonisé (SGH), a été éla- 1er juin 2015.
boré au niveau international. Il s’applique en
Europe, dans les secteurs du travail et de Pour plus d’informations concernant la
la consommation, grâce au règlement (CE) classification et l’étiquetage des produits, vous
n° 1272/2008, dit règlement CLP (Classifica- pouvez consulter le document Mémento du
tion, Labelling and Packaging), qui entraîne règlement CLP (INRS, ED 6207), et notamment
notamment l’adoption de nouvelles classes les fiches de l’annexe 10.
22
ANNEXE II
Attention ! Tous les dangers ne sont pas représentés par les pictogrammes ! Il faut lire l’ensemble
des indications présentes sur l’étiquette.
BONCOLOR
Les pictogrammes signalent
1 bis, rue de la Source 92390 PORLY – Tél. 01 98 76 54 32 un danger d’inflammabilité
et d’atteinte à la santé.
ACÉTONE
N° CE 200-662-2
23
ANNEXE II
PRODUITS COMBURANTS
GAZ COMBURANTS
Danger Catégorie 1 Oxygène
H270 Peut provoquer ou aggraver Chlore
un incendie ; comburant
LIQUIDES COMBURANTS
Danger Catégorie 1 Peroxyde d’hydrogène
H271 Peut provoquer un incendie ou une (C ≥ 70 % – cat. 1)
explosion ; comburant puissant Acide nitrique
Danger Catégorie 2 (C ≥ 65 % – cat. 3)
H272 Peut aggraver un incendie ; comburant
Attention Catégorie 3
H272 Peut aggraver un incendie ; comburant
24
ANNEXE II
PRODUITS INFLAMMABLES
de pictogramme supplémentaire
de danger H230 Peut exploser même en l’absence
supplémentaire d’air
Pas Pas de mention d’avertissement Catégorie B
de pictogramme supplémentaire
de danger H231 Peut exploser même en l’absence
supplémentaire d’air à une pression et/ou
une température élevée(s)
LIQUIDES INFLAMMABLES
Danger Catégorie 1 Acétaldéhyde (cat. 1)
H224 Liquide et vapeurs extrêmement Trichlorosilane (cat. 1)
inflammables n-Hexane (cat. 2)
Danger Catégorie 2 Xylènes (cat .3)
H225 Liquide et vapeurs très inflammables
Attention Catégorie 3
H226 Liquide et vapeurs inflammables
25
ANNEXE II
LIQUIDES PYROPHORIQUES
Danger Catégorie 1 Trichlorosilane
H250 S’enflamme spontanément au contact de
l’air
SUBSTANCES ET MÉLANGES QUI, AU CONTACT AVEC L'EAU, DÉGAGENT DES GAZ INFLAMMABLES
Danger Catégorie 1 n-hexyllithium (cat. 1)
H260 Dégage, au contact de l’eau, des gaz Calcium (cat. 2)
inflammables qui peuvent s’enflammer Magnésium en poudre
spontanément
(stabilisée) ou en
Danger Catégorie 2 copeaux (cat. 2)
H261 Dégage, au contact de l’eau, des gaz
inflammables
Attention Catégorie 3
H261 Dégage, au contact de l’eau, des gaz
inflammables
Danger Type B
H241 Peut s’enflammer ou exploser en cas
d’échauffement
Danger Types C et D
H242 Peut s’enflammer en cas d’échauffement
Attention Types E et F
H242 Peut s’enflammer en cas d’échauffement
26
ANNEXE II
PEROXYDES ORGANIQUES
Danger Type A Peroxyde
H240 Peut exploser sous l’effet de la chaleur de dibenzoyle (type B)
Peroxyde de di-tert-
butyle (type E)
Danger Type B
H241 Peut s’enflammer ou exploser sous l’effet
de la chaleur
Danger Types C et D
H242 Peut s’enflammer sous l’effet de la
chaleur
Attention Types E et F
H242 Peut s’enflammer sous l’effet de la
chaleur
Aucun élément d’étiquetage Type G
EXPLOSIBLES
Danger Explosible instable Dichloroacétylène
H200 Explosif instable (explosible instable)
Danger Division 1.1 Nitrate de cellulose
H201 Explosif : danger d’explosion en masse (division 1.1)
Hydrazine-trinitrométhane
Danger Division 1.2 (division 1.1)
H202 Explosif : danger sérieux de projection
Danger Division 1.3
H203 Explosif : danger d’incendie, d’effet de
souffle ou de projection
Attention Division 1.4
H204 Danger d’incendie ou de projection
Pas Danger Division 1.5
de pictogramme H205 Danger d’explosion en masse en cas
de danger d’incendie
Aucun élément d’étiquetage Division 1.6
27
ANNEXE III
28
ANNEXE III
Le potentiel calorifique est la quantité to- complète de tous les éléments combustibles
tale de chaleur, ramenée à l’unité de surface, se trouvant dans un local. Il est généralement
susceptible d’être dégagée par la combustion exprimé en équivalent kg de bois par m2.
29
ANNEXE IV
Essai de combustibilité
A1, A2
Essais d’inflammabilité
B C, D, E
30
ANNEXE IV
Ce qui correspond
Euroclasse Exemple Classement M approximativement
à la notion de matériau
Combustible
D Contreplaqué ordinaire M3 « moyennement inflammable »
Combustible
E Polyuréthane non ignifugé M4 « facilement inflammable »
F – – –
Pour plus d’informations, voir en bibilographie la brochure INRS ED 990.
Correspondance vers
Nouvelle classification (eurocodes) l’ancienne classification
Pour chacun de ces critères, le classement est toujours associé à une durée
(en minutes pour les eurocodes, en fraction d’heures pour les autres).
31
BIBLIOGRAPHIE
32
Pour commander les brochures et les affiches de l’INRS,
adressez-vous au service Prévention de votre Carsat, Cram ou CGSS.
u L’INRS est financé par la Sécurité sociale - Assurance maladie / Risques professionnels t