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bourse, les Japonais ont, sur une vue à long terme, peu de considération à
l'égard des actionnaires (autres Keiretsu). Le management japonais est orienté
vers les collaborateurs et l’accent est mis sur les réseaux de relations internes et
externes. En général, le système de distribution est assez complexe et le marché
japonais est relativement fermé aux produits étrangers. Il n’en demeure pas
moins qu’a lieu une analyse constante des stratégies des concurrents en raison de
la forte compétition sur le marché national. Les consommateurs japonais sont
très exigeants. On tend de plus en plus à une orientation vers une dimension
internationale. Pour ce faire, les Japonais utilisent des stratégies de pénétration,
et surtout jusqu'à récemment des stratégies de "market share" et non pas "profit
oriented". L’environnement organisationnel des Kaisha est relativement flexible
et ambigu. Il n’y pas d'organigramme de l’entreprise. Le travail de groupe est
prépondérant et la collaboration entre des différentes fonctions de l'entreprise est
très étroite. D’où une rotation du personnel plus facile à mettre en place. Les
flux d'informations sont facilités notamment grâce aux contacts informels
denses.
[...] Suivre l’exemple de la tortue. Eliminer les charges de travail excessif pour
les hommes et les machines. Remplacer le travail par lots. 5° principe :
inculquer une culture de résolution immédiate des problèmes d’obtention de la
qualité au premier coup. Utiliser les méthodes modernes d’assurance de la
qualité, développer un système visuel d’alerte si un processus ou une machine à
un problème, intégrer dans notre organisation des systèmes pour réagir
rapidement et trouver d’autres solutions. 6° principe : la standardisation des
tâches est la base de l’amélioration continue et de la Page 11 Le management
Japonais www.oboulo.com responsabilisation des employés. [...]
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Les organisations, qu'elles soient industrielles ou tertiaires, sont confrontées à
des problèmes communs. La complexité augmente, la compétition se développe,
les turbulences socio-économiques et l'internationalisation créent un nouveau
climat où les dirigeants recherchent, de façon permanente, de nouveaux modèles
d'organisation plus flexibles leur permettant de gagner les batailles
concurrentielles.
Dans ce cadre, le phénomène japonais ne cesse, depuis près d'une quinzaine
d'années, d'interpeller l'Occident. Pourtant, les entreprises asiatiques semblent
enfreindre toutes les règles de fonctionnement des sociétés occidentales
traditionnelles. En mettant l'accent sur la loyauté, elles créent un système
d'alliances durables avec ses fournisseurs qui permet de tirer le meilleur parti de
chacun.
Malgré les turbulences économiques qui ont frappé l'Asie à la fin de 1997, les
entreprises occidentales auraient encore beaucoup à apprendre de leurs
homologues asiatiques dans leur façon d'opérer. Quel que soit le dénouement de
la crise actuelle, la réussite des entreprises asiatiques au cours des deux
dernières décennies mérite une analyse approfondie.
[...] Les plus anciens sont utilisés comme mentor afin de former les nouvelles
recrues. Les cercles de qualité sont également une occasion de formation. La
polyvalence des travailleurs permet à ceux-ci de détecter les défauts des autres
postes de travail et d'y apporter les corrections nécessaires. Apprentissage peu
transférable d'une entreprise à l'autre, le système de formation s'attache ainsi les
employés en diminuant les possibilités d'une stratégie de départ. Avec des
employés plus polyvalents, les entreprises sont moins touchées par l'absentéisme
et peuvent compter sur une continuité de la production. [...]
Introduction
A. Le Juste à Temps
B. Le Keizen
C. Les Cercles de Qualité
D-Kanban
E-TDM
F-Jidoka
=> le succès du modèle japonais peut être expliqué par la culture même de la
société japonaise
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fondé sur le juste à temps , la qualité totale et le zéro stock, le modèle japonais
d’organisation de la production s’est imposé comme la meilleur alternative aux
modéles hérités du taylorisme .du moins en théorie .car dans la réaliité , son
application reléverait plutôt de casse tete chinois .c’est ce qui montre Jean
philippe Neuville, spécialiste des questions d’organisation industrielle et de
coopération inter entreprises, a partir d’une enquéte sociologique sur les
conditions réelles de production dans les usines d’assemblage de deux
constructeurs automobiles européens et des sites de fournisseurs .toute la
difficulté réside dans la dilemme suuivant :gagner en flexibilité au nom du juste
a temps tout en réduisant les marges traditionnelles de manoeuvr au nom du zéro
stock. Et le lecteur d’aller de surprise en surprise en découvrant au fil des
témoigneges recueillis par l’auteur l’etonnante inventivité dont font preuve les
personnels de fabrication , ouvriers et techniciens , mais aussi fournisseurs ,
pour réaliser quotidiennement le meme miracle :eviter l’arret de la chine de
production et l’auteur de citer des ouvriers préférant « bidouiller »de noouvelles
piéces en cas d’épuissement des stocks
La performance économique du Japon des années 70-80 a largement été interprétée comme le
succès d’un « modèle » bien spécifique. Celui-ci s’est nourri des modèles explicatifs issus de
différentes disciplines d’économie et de gestion. Au final, de l’organisation industrielle à la
théorie de la firme, des théories évolutionnistes à l’école de la régulation, la plupart des
champs de recherche se sont accordés autour d’un consensus scientifique, montrant la
supériorité du modèle japonais sur le modèle occidental. Ce consensus reposait sur une pierre
angulaire que chaque discipline a intégrée à sa manière : la stabilité du pacte social et des
relations salariales. Les bouleversements économiques et structurels qu’a connus le Japon
dans les années 90 ont largement remis en cause ce pilier social. Le Japon est donc contraint
aujourd’hui de réinventer les bases de la coordination sociale, après un demi-siècle de
consensus. Ce défi remet en question les modèles de performance formalisés dans les années
80 : faut-il chercher à retrouver les conditions initiales de ces modèles ? Doit-on
définitivement abandonner l’idée d’une spécificité du modèle productif nippon ? Dans son
dernier livre, Mari Sako, japonaise d’origine et professeur de gestion à Oxford, apporte une
réponse aussi surprenante que convaincante : les relations salariales au Japon ont toujours été
hétérogènes et peu stabilisées, elles doivent aujourd’hui encore se reconfigurer pour trouver
de nouvelles sources d’efficacité. Dans un premier temps, nous allons opérer un retour sur ce
qu’il a été convenu d’appeler le « modèle japonais », afin de dégager par contraste
l’originalité et la pertinence de l’approche adoptée par Mari Sako. Nous relirons ensuite
l’évolution des relations économiques et sociales à travers le prisme théorique et
méthodologique proposé par l’auteur. Cette analyse nous permettra de mettre en évidence
toute la diversité des dynamiques d’ajustements salariaux, à la fois dans le temps et en
fonction des groupes industriels. Enfin, la connaissance de ces différents mécanismes nous
permettra de mieux caractériser les défis actuels : ceux-ci ne sauraient se résumer à la survie
ou à la mort d’un modèle productif unifié, mais bien à des réajustements intermédiaires
différenciés en fonction de situations contingentes.