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C’est une anthropozoonose et c’est en encéphalomyélite grave et mortelle si pas traitée.

C’est une maladie


qui touche les animaux à sang chaud, dont les mammifères et chez les mammifères, l’homme est un hôte
accidentel. C’est le genre Lyssavirus qui contient les espèces causant la rage. Elle sévit toujours à l’état
endémique en Afrique et en Asie.

C’est une maladie mortelle et ré-émergeante à cause du non contrôle des animaux errants et de la non-
vaccination.

Dans l’ordre des Mononégavirales : pour essayer de retenir astuce : ARN monocaténaire de polarité négatif.
(ARN, car ça ne peut pas être un ADN)

La famille des Rhabdoviridae : Rhabdo = baguette  virus très fin en forme de baguette.

Dans cette famille, il y a les Rhabdovirus des plantes, des oiseaux et des mammifères et ce sont ces deniers
qui nous intéressent.

Il y a deux genre et celui qui nous intéresse c’est le Lyssavirus, c’est celui qui cause la rage : on a plusieurs
espèces (11) anciennement classées en 6 sérotypes et 7 génotype. Et chaque espèce a un nom et est
représentée par un virus prototype. Chacune de ces espèces a des sensibilités d’hôte et des particularités
de distribution géographique et ça a un intérêt épidémiologique. Actuellement, il y a la chauve-souris qui
est porteuse de la rage en Europe. C’est les dernières espèces qui ont été découvertes, on ne les connait
pas encore très bien et on ne sait pas si le réservoir est uniquement la chauve-souris et on ne sait pas si
elles peuvent atteindre l’Homme ou pas.

Tableau : Classification des Lyssavirus et caractéristiques épidémiologiques : (pas très important)

Le premier, c’est le virus de la rage classique que l’on connait tous et qui a une distribution géographique
mondiale. Celui-là, on a l’homme et les animaux domestiques et sauvages et les chauves-souris comme
réservoir et vecteurs.

Ensuite, il y a le Lagos bat virus qui touche les animaux mais pas l’Homme.

Le troisième c’est le Mokola, il sévit en Afrique et a une particularité : il n’est pas retrouvé chez les chauves-
souris, c’est ça la particularité du 2 et du 3.

Le 4ème, Duvenhage c’est l’Homme et les chauves-souris et par la suite tout le reste c’est l’Homme et
chauve-souris, c’est toujours l’Afrique ici.

Ensuite, il y a tout ce qui sévit en Europe et c’est les EBLV1 et 2 et ils touchent l’Homme et les chauves-
souris.

Ensuite on a le dernier, c’est le génotype 7, c’est l’ABLV et il sévit uniquement en australie.

Ensuite les 4 dernières qu’on a classées en espèce mais pas en sérotype et génotype, un qui sévit en Asie
centrale, Sibérie ou région du Caucase, mais on ne sait pas encore s’ils infectent uniquement les chauves-
souris ou si ça peut atteindre l’Homme.

Structure :

C’est un virus qui est en baguette en embu ou en balle de fusille avec une extrémité aplatie et l’autre qui
est arrondie.

C’est un virus est enveloppé et cette enveloppe vient de la membrane cytoplasmique de la cellule infectée.
C’est donc un virus qui est fragile.
De l’extérieur vers l’intérieur, on a plusieurs couches, donc premièrement on a l’enveloppe, la capside et
ensuite le génome.

Au niveau de l’enveloppe on a la glycoprotéine G et elle représente ce que l’on appelle la spicule. Elle
tapisse l’enveloppe et est organisée en trimères : 3 molécules de glycoprotéines G pour former la spicule
(vers l’extérieur de l’enveloppe). On va vers l’intérieur : on a la protéine de matrice M (tapisse l’intérieur de
l’enveloppe).

Ensuite on a la nucléocapside qui contient un ARN (–) monocaténaire non segmenté (donc un ARN anti-
messager).

Ensuite ce génome est recouvert de protéine : dans la nucléocapside on a 3 protéines : une nucléoprotéine
N : la protéine majeure de la capside et elle entoure tout le génome.

On a la phosphoprotéine P : qui n’est pas une protéine majeure et on en retrouve quelques-unes sur le
génome.

Et en dernier on a l’enzyme : une ARN polymérase ARN dépendante, c’est la protéine L.

La capside est hélicoïdale.

Ensuite, on a l’acide nucléique : ARN monocaténaire, non segmenté de polarité négative donc c’est un ARN
anti-messager. Il est associé à l’ARN polymérase ARN dépendante dont il a besoin pour se répliquer et pour
la transcription.

Ce génome va comprendre 5 gènes, on a 5 protéines, donc 5 gènes.

On a une extrémité 3’ Oh et une extrémité 5’ Oh et on a tous les gènes qui vont coder pour les 5 protéines.

Pour le cycle, c’est particulier : ce n’est pas comme les Picorna, on a un ARN messager et ensuite il y a un
clivage puis il traduction segmentée. Mais ici chaque gène, va donner un ARN messager spécifique à chaque
gène et chaque ARN messager va être traduit en protéines.

On peut avoir des petites formes comme on peut avoir des formes filamenteuses pour ce virus.

Propriétés des du virus :

Sensible, non résistant et donc sensible à la chaleur, au froid, aux changements de température et aux
solvants. Donc il ne résiste pas longtemps dans la nature.

Pour le garder, on peut le lyophiliser à -80° : intérêt au laboratoire.

Cycle :

C’est un virus ARN donc qui n’aura pas besoin du noyau de la cellule, la multiplication est donc
cytoplasmique.

Les glycoprotéines G vont se fixer sur les récepteurs de l’acétyle-choline qui est le récepteur spécifique du
virus. Donc fixation du virus dans la cellule nerveuse.

Pour la pénétration, en général on dit que c’est une fusion membranaire, en général quand c’est
enveloppé, c’est une fusion. Il y en a d’autres qui disent que c’est une endocytose. Dans tous les cas il y
aura pénétration et ensuite il y aura libération de la nucléocapside.

Ensuite, il y aura détachement de l’ARN tout seul et cet ARN qui est – va être transcris en ARN messager
(ARN+) et ici, c’est un cas particulier, on n’aura pas un ARN messager complet, on aura un petit ARN leader
de la partie 3’ OH qui va être suivi par la synthèse de 5 ARN messagers monocistroniques donc coiffés et
polyadénylés codant pour les protéines N, P, M, G, L. Donc chaque gène donne un ARN messager et chaque
Arn m va être traduis en protéine.

On va avoir la traduction en GP G qui va aller vers migrer et centrer dans la membrane cytoplasmique.

La protéines M aussi, qui va quant à elle aller tapisser l’intérieur de la membrane cytoplasmique.

Puis synthèse de la N et P puis de la polymérase.

Puis la polymérase va aller commencer la réplication puis à partir de l’ARN polarité négative, elle va donner
un ARN + qui va servir de matrice pour la synthèse des nouveau ARN de polarité négative. D’une part on a
la transcription/traduction avec 5 Arn m et d’autre part on va avoir une transcription de ARN – en + qui va
servir de complément et de matrice pour la synthèse de l’ARN – et c’est la réplication.

Et c’est ARN – vont migrer pour rejoindre les protéines synthétisées au départ. Ils vont s’assembler avec les
protéines N et P et migrer vers la partie où il va y avoir les deux autres protéines la M et la G et il va y avoir
un bourgeonnement et sortie du virus à travers la cellule en emportant une partie de cette membrane
cytoplasmique.

Epidémiologie :

C’est une maladie mondiale qui entraine une encéphalomyélite et qui cause la mort. Près de 55 000 cas par
an. Des chiffres très mal contrôlés et qui va en réémergence avec quelques fois des pics de réémergence.
Dans le monde, en Europe et en Amérique du nord il n’y a plus de cas mais pas en Afrique et en Asie où le
chiffre est le plus élevée.

Le réservoir et le vecteur ont évolués avec les époques et les continents. Par exemple en Afrique et en Asie
le vecteur c’est le chien.

C’est la salive qui est riche en virus c’est pourquoi il y a transmission via le léchage, griffure ou la morsure.

Il y a aussi d’autres modes comme l’aérosol : surtout au laboratoire  lorsqu’il y a des travaux brusques et
il y a production d‘aérosol.

Et les chauves-souris : humidité dans les grottes et il y a des gouttelettes et quand les chauves-souris
respirent donc il y a production d‘aérosol : les personnes qui vont dans les grottes.

Transmission :

La rage sauvage ou la rage vulpine et c’est lui qui représente le premier vecteur et le réservoir et à partir de
cet animal, il peut y avoir contamination des animaux d’élevage ou domestiques chats et chiens puis il y
aura une contamination indirecte et accidentelle de l’homme qui deviendra l’impasse et la transmission
s’arrêtera là.

La contamination se fait par contact : morsure, griffure et léchage. C’est toujours la salive qui entre en jeu,
c’est elle qui est très riche en virus. L’inoculation se fait par la salive à chaque fois, morsure, d’une griffure
ou une peau excoriée et d’un léchage avec la langue, il sera riche en virus et ça va pénétrer à travers la
plaie.

Il y a aussi une contamination indirecte par les animaux domestiques ou d’élevage mais ça reste toujours le
même mode de transmission, à savoir griffure, morsure et léchage.

Il y a d’autres méthodes de contamination, à savoir les aérosols : il y a deux volets dans les aérosols : on a
les aérosols dans les laboratoires spécialisés et ce sont les personnes qui travaillent sur le virus de la rage
qui vont se contaminer à cause des gestes brusques qui forment des aérosols dans l’air et on se contamine
soit en l’inhalant soit si on a des plaies.
Un deuxième volet, c’est les chauves-souris, et cela car les chauves-souris vivent dans les grottes et dans les
grottes il y a beaucoup d’humidité et il y a des gouttelettes qui se forment et ces chauves-souris respirent
donc il y a production d’aérosol et quand une personne va dans ces grottes, la personne s’infecte en
inhalant ces aérosols ou s’ils ont des lésions cutanées.

Ou encore les soins : c’est surtout les allogreffes, les greffes d’organes, c’est les greffes de cornée. L’un des
organes les plus touchés par le virus après le SNC c’est les yeux. C’est très rare, mais il y a eu des cas décrits.

Pathogénicité :

Après la griffure ou le léchage, le virus va pénétrer et tout dépendra du site d’inoculation. Le site
d’inoculation va conditionner la période d’incubation. Plus il sera loin du SNC et plus la période
d’incubation sera longue et vice versa. Et quand c’est proche, c’est plus dangereux.

S’il y a morsure de la jambe, il y aura une multiplication de ce virus, ensuite migration à travers le SCP via le
SCN et donc ça va migrer de nerf en nerf jusqu’à arriver au SNC où il y aura une multiplication intense car
les Cellules sont plus sensibles au virus et là il y aura une migration vers les organes cibles. Le premier
organe cible, c’est les glandes salivaires où il y aura aussi une multiplication intense, puis migration vers la
conjonctive puis vers tout ce qui est terminaison nerveuse cutanée, surtout au niveau des follicules pileux.
Donc il ira vers les terminaisons nerveuses, là où c’est vraiment richement innervé, on aura plein de virus.
Là on peut utiliser ces sites comme sites de prélèvements.

Périodes d’incubations très variées : généralement, c’est décrit de 1 à 2 mois, mais dans certains cas
particuliers, cette incubation peut aller de 1 à 6 ans et il y a aussi des cas d’incubation de 10 jours, c’est rare
mais c’est décrit et c’est les cas où la morsure a été faite sur le visage.

On a décrit des cas où la plaie était vraiment très loin et pas très profondes pouvant aller jusqu’à 6 ans,
mais il faut retenir que la période d’incubation est de 1 à 2 mois.

Cette période d’incubation dépend de 3 choses : le site d’incubation, la dose virale incubée et la
multiplication au site d’incubation (car ce n’est pas dans tous les cas où il y aura une multiplication au site
d’inoculation. Donc si c’est richement innervé, il y aura une multiplication, sinon, il y aura directement une
migration).

La migration se fait par la voie axonale via les axones.

C’est une période d’incubation silencieuse. Pas de signes cliniques et ça correspond au temps de migration
du virus vers le SNC.

Elle est suivie par une phase prodromique juste après qui est courte et qui présente quelques symptômes
non spécifiques : paresthésie, un prurit au site d’inoculation mais ce ne sont pas des signes spécifiques à la
rage. C’est une période très courte qui suit la période d’incubation.

Ensuite, on va avoir la phase d’état c’est à dire la phase où il va y avoir apparition des signes cliniques et
tout dépend de cette période d’incubation. On a deux types de signes :

- La rage furieuse : spastique et c’est elle qui est majoritaire dans 70% des cas c’est ça. Celle-ci est
caractérisée par certains symptômes qui sont pathognomonique de la pathologie, donc très
spécifique de la rage : agitation, l’hydrophobie et/ou l’aérophobie. Ensuite, elle va vers le coma puis
vers le décès. Lorsque la phase d’état est là, il n’y a plus rien à faire, directement Coma puis décès,
c’est raide.
- La rage paralytique ou la rage muette : le contraire de la première. Elle est retrouvée dans 1/3 des
cas et elle va entrainer une paralysie ascendante, qui va monter jusqu’à arriver aux muscles
respiratoires. Contrairement à la première ù on aura des spasmes laryngés mais ici, il y aura une
paralysie. Ici, les symptômes paralytiques ne sont pas spécifiques de la rage.
Ça c’est les symptômes chez l’homme.

La clinique :

Chez l’animal : l’agressivité, au départ on a une paresthésie et n comportement anormal. L’animal n’a plus
peur des gens qui l’entourent et petit à petit il devient agressif, surtout les carnivores et il a envie de
mordre tout ce qui se trouve à côté de sa tête et il a des spasmes partout. On a une contracture et
convulsion des muscles faciaux.

A côté de cela on a une hyper-salivation et il n’arrive plus à retenir sa salive et c’est ce qui est dangereux,
cette salive.

Et on a aussi, quelque chose de particulier, son aboiement : c’est l’aboiement en deux temps ou bitonal.
C’est très spécifique de l’animal enragé.

On voit que chez l’animal, il n’y a pas d’hydro et d’aérophobie qui sont des signes spécifiques à l’homme.

Chez l’homme : tout d’abord, on a des troubles des fonctions cérébrales : une anxiété, une confusion, un
comportement anormal et des agitations, hallucinations et insomnies et on peut même avoir un délirium à
la fin.

On a ici aussi une grande production de salive et on a aussi et c’est ce qui est spécifique et c’est
l’hydrophobie et/ou l’aérophobie qui caractérisent les phases terminales et si on a ces signes c’est la fin
(c’est la phase spastique, la phase furieuse) et dans un tiers des cas, on a la paralyse ascendante qui se
termine aussi par la mort de la personne mais cela évolue plus lentement.

Le diagnostic :

Le diagnostic clinique de la rage n’est pas vraiment pathognomonique car on peut avoir une clinique non
spécifique et on pense à autre chose, l’encéphalomyélite ne nous fait pas systématiquement penser à la
rage, sauf si on a le questionnement du patient qui nous dit qu’il est en contact avec un animal ou qu’il a
été mordu.

C’est donc le diagnostic le plus important c’est le Dc biologique et virologique et c’est lui qui confirme qu’il
y a une rage. Ici on a le Dc direct et l’indirect et c’est le direct qui est le plus important et c’est celui qui est
privilégié. Pour l’indirect, il n’a pas d’intérêt diagnostic, il a d’autres intérêts.

Pour le direct, on peut rechercher le virus lui-même, le génome ou les Ag.

Avant de commencer le dc, on doit parler des prélèvements : pour l’animal : cela se fait post mortel, on ne
peut pas le faire lorsqu’il est vivant. Comment, on prend la tête de l’animal dans il est grand et si c’est un
animal de petite taille quand c’est un petit animal.

Pour l’homme, on peut le faire en intra-vitum ou post mortem. En intra-vitum : la salive en première
position, ensuite le LCR, des biopsies cutanées au niveau du cou où c’est richement innervé et où il y a
beaucoup de follicules pileux, et à un certains moments on faisait des empreintes de cornée mais c’est
proscrit car il y a des risque de contamination et de blessure.

Et en post-mortem, on prélève le bulbe rachidien, l’hippocampe, le cervelet…etc.

Ensuite, pour les techniques, on va commencer par la détection des Ag rabique, et ce qu’on va détecter le
plus, c’est la protéine majeure de la nucléocapside, la protéine N, c’est elle qui va entrer en jeu dans ces
techniques-là. On peut la mettre en évidence par IFD, par l’immunocapture c’est-à-dire Elisa, ou des
techniques immunohistochimiques mais la technique de référence c’est l’IFD. Sur une lame, on va fixer un
broyat cérébral avec l’acétone et ensuite on va utiliser un conjugué… Bref, la technique d’IFD.
Ensuite, on a l’ELISA où c’est le même principe, quoi qu’ici ça sera une ELISA sandwich.

Et la dernière technique c’est l’immunohistochimie, c’est plus rapide, c’est sur des bandelette que l’on va
détecter les anticorps…etc. c’est une technique qui mélange l’immuno et l’histochimie dedans, il y a des
colorants et on va mettre en évidence des inclusions à l’intérieur des cellules.

Mais on retient que la première technique est la technique de référence et on peut utiliser d’autres
techniques.

On passe à l’isolement du virus lui-même, donc la mise en évidence du virus, et ici c’est la culture cellulaire.
Pour mettre en évidence la présence de ce virus, soit on utilise une IFD soit une autre technique pour
mettre en évidence la séro-neutralisation avec des Ac spécifiques à l’espèce du virus.

Pour la mise en évidence du génome, c’est la PCR et maintenant c’est la RT-PCR (ici, c’est reverse
transcriptase-PCR et cela car on a un ARN et non pas un ADN, donc on doit d’abord transcrire l’ARN en ADN
avant d’amplifier l’ADN) et ainsi on aura la souche du virus. Et cela peut se faire sur tous les types de
prélèvement.

Donc pour résumer le Dc direct, on a la mise en évidence de l’Ag via la technique de référence qui est
l’IFD. L’isolement du virus sur culture cellulaire et mise en évidence du virus par IFD et aussi détection du
génome par Rt-PCR.

Le traitement :

La première chose à faire c’est de nettoyer la plaie avec du savon de Marseille et laver à grande eau pour
essayer d’éliminer le plus de virus possible et de diminuer ainsi l’inoculum viral.

Il ne faut absolument pas suturer ou fermer la plaie.

Par la suite, il faut tout de suite vers une unité de soin antirabique.

Selon la gravité de la plaie ou de la morsure, on va mettre le malade sous traitement.

Il y a deux volets, il y a la sérothérapie qui utilise des Ig antirabique d’origine équine hétérologue ou alors
des Ig antirabique homologue d’origine humaine. Et on a à côté la vaccination.

Il faut savoir que dans le traitement, c’est soit une vaccination soit une vaccination avec sérothérapie, il n y
a pas de sérothérapie seule.

Après exposition à un risque rabique, la nature de l’exposition est classée selon 3 catégories ou 3 grades :

Grade 1 : l’exposition nulle : léchage sur peau saine, pas d’excoriation ou de plaie avec absence de blessure
ou de contact direct et ici on ne fait rien.

Grade 2 : l’exposition mineure : léchage sur peau lésée, il y a morsure et griffures bénignes siégeant en
dehors des extrémités, en dehors des organes génitaux et en dehors de la tête. C’est un risque d’exposition
mineur et pour cette catégorie-là, on va faire une vaccination uniquement en plus du lavage etc.

Grade 3 : l’exposition grave : là c’est tout à fait le contraire, des morsures, des griffures, avec des plaies
profondes siégeant au niveau des sites les plus innervés et les plus proches du cerveau : pied, main,
organes génitaux, visage etc. ici c’est la sérologie, car ici la période d’incubation est courte, donc ici on doit
donner le sérum avec les anticorps pour immuniser la personne en attendant que le vaccin fasse effet.
Pour les schémas de vaccination :

Protocole dit “Essen” : 5 injections IM a J0, 3, 7, 14 et 28.

Protocole simplifie “2-1-1 ou de Zagreb”: 2 inj J0 et ensuite 1 inj à J7 et J21

Il y a aussi d’autres schémas.

Pour la sérothérapie, cela dépendra du grade comme on l’a dit.

Pour l’animal :

Si l’animal est connu et on connait son statut vaccinal, on ne fait rien, on lave la plaie et on ne suture pas
etc, mais sinon on ne fait rien, on est certain que l’animal n’a pas la rage vu qu’il est vacciné régulièrement.

Si on ne connait pas l’animal, il faut l’attraper (ne pas le tuer) et le mettre en observation pendant 15 jours.

Le traitement est commencé immédiatement si l’animal est enragé ou a disparu.

Il est arrêté si la rage n’est pas confirmée pendant la période d’observation.

Prévention :

Vaccination préventive : des voyageurs en zones d’endémie, des personnes exposées professionnellement :
Prophylaxie pré-exposition (3 doses, IM, J0, 7, 21 ou 28)

Vaccination parentérale des animaux domestiques (chiens, chats, …).

Vaccination orale des animaux sauvages (renards, …).

Élimination des animaux errants.

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