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2004
Mot de l’éditeur
Le cours que je mets à votre disposition est un cours que j'ai étudié en 3ème année (droit public) à
l'université Hassan 2. Ceci date de 2003-2004, ce qui veut dire qu’il peut y avoir des informations
qui ne sont plus à jour. Je vous prie de m’alerter à chaque fois que c’est le cas. Bien à vous
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NB : Ce cours m'a été enseigné par le Professeur Benmekhlouf (Grand Salut à ce Monsieur de la
science) et l'ensemble du contenu est constitué de la Prise de note
Introduction :
A – l’élaboration du Droit International Public
B – les branches du Droit International Public
Chapitre1 : l’Etat
Paragraphe1 : la population
Paragraphe 2 : le territoire
Paragraphe 3 : le gouvernement.
A – le monopole de la législation
B – le monopole de la contrainte
C – le monopole de la juridiction.
* Le principe de la non-ingérence.
Paragraphe1 : la D.U.D.H 6
- la négociation
- la signature
- la ratification
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C’est une entité dotée d’un ensemble de droit et d’obligation, ainsi de capacité
nécessaire à son exercice dans le cadre d’un ordre juridique déterminé. Ils sont :
l’Etat, les Organisations Internationales, les Sociétés Transnationales, les O.N.G, et
les Individus.
Chapitre1 : l’Etat
Paragraphe1 : la population
Elle se définit par un critère juridique appelé Lien de nationalité, ce sont les
pouvoirs politiques de l’Etat qui détermine les conditions de rattachement des
personnes physiques à l’ordre juridique interne de l’Etat. Chaque Etat est libre de
fixer les règles d’acquisition de la nationalité. Le lien de rattachement ne s’applique
pas aux personnes physiques mais également aux personnes morales et aux engins.
Paragraphe 2 : le territoire
permanente de la population soit constitutive de l’Etat, de même qu’il n’y a pas une
relation entre la superficie de l’Etat et le nombre des habitants.
Paragraphe 3 : le gouvernement.
Dans l’ordre international, la souveraineté d’un Etat signifie que ce dernier n’a au-
dessus de lui aucune autorité dotée à son égard d’une puissance légale, c’est
l’expression juridique de l’indépendance de l’Etat, la relation entre la souveraineté
et l’indépendance a été affirmée par l’arbitre MARX HUBERT dans l’affaire de l’île
Palamas. Et les conflits des USA # Pays Bas (voir le cours pour plus de détails sur
cet exemple)
L’Etat n’est tenu d’obéir en principe qu’aux seules règles et dispositions qui sont
imposées. Deux conséquences découlent de ce principe :
- l’absence du caractère supra étatique des O.I
- le refus de la qualité d’Etat au sens du Droit International aux Etats ne jouissant
pas de la plénitude d’autonomie Internationale de décision, c’est le cas du
Protectorat.
Mais si ce principe est admis dans le rapport entre Traités et lois, il ne l’est pas dans
le rapport entre traités et conventions.
A – La compétence étatique :
a. Le monopole de la législation ;
b. Le monopole de la contrainte :
Les autorités étatiques sont seules compétentes pour se livrer à des actes de
contrainte sur les personnes et leur biens sur le territoire national : les autorités des
autres Etats ne peuvent agir dans le territoire, car ça constitue une violation de la
souveraineté, ce qui est de nature à engager sa responsabilité internationale :
L’affaire Eichmann et L’affaire Raibon Warrior.
c. Le monopole de la juridiction :
B – le principe de la non-ingérence :
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Dans les affaires relevants de la compétence de l’Etat est consacré par la Charte des
N.U (l’art 2 para 7, de la résolution 2625 du 20/10/1970).
Mais en ce qui concerne les droits de l’Homme il y a deux points de vue qui
s’opposent, il y a d’une part les partisans de la limitation du domaine réservé à
l’Etat en matière des droit de l’Homme, et d’autres qui soutiennent que les droit de
l’Homme relèvent de la compétence exclusive de l’Etat, et par conséquent toutes
ingérence dans ce domaine seraient contraire au Droit International, cette attitude
est dictée par la crainte des interventions et des ingérences extérieures qui
pourraient avoir comme prétexte la protection de droit de l’Homme. Ce pendant
force de constater aujourd’hui un Droit D’ingérence est entrain de se mettre en
place, sous le toit de d’action humanitaire : Somalie, Irak, Bosnie<.
Deux aspects doivent être mis en relief concernant le territoire, d’une part la
délimitation du territoire et d’autre part la compétence territoire.
La frontière est ligne séparative des compétences étatiques de deux Etats voisins,
tant sur le plan terrestre que maritime. Du point de vue juridique et politique 2
problèmes se posent : Délimitation et bornage des frontières.
a) La délimitation de la frontière :
Il existe de procédés de délimitation, un est conventionnel et l’autre est
juridictionnel.
La frontière est généralement tracée par voie d’accord entre Etat, dont les
représentants se rencontrent pour conclure un traité ayant pour objet mettre fin à
des incertitudes et aux différends à ce sujet. Il peut s’agir d’un traité portant
spécialement sur la délimitation des frontières terrestres et maritimes, soit d’un
traité plus général à l’intérieur duquel figurent des dispositions relatives aux
frontières.
Pour la 1ère catégorie, on peut citer le traité de Paix et d’amitié entre le Chili est
Les Etats ont le droit de soumettre à tel litige, soit la C.I.J (Cour Internationale de
Justice), soit à un tribunal arbitral.
La C.I.J est le principal organe de l’O.N.U, elle a son siège à la Hayes en Pays Bas, il
comprend 15 juges élus par l’assemblée générale et le conseil de Sécurité de
l’O.N.U, elle a une compétence contentieuse, et une qui est consultative.
Le tribunal arbitral : crée par accord entre Etat pour une durée limitée à l’affaire qui
lui est soumise, il comprend des juges choisis par les Etats intéressés.
Exemple : le 22 Décembre 1986 l’arrêt rendu par la C.I.J sur le conflit du Burkina-
Faso## le Mali. Ainsi que le 11 /11/1992 dans l’affaire terrestre maritime Handurace/
Salvador
b) bornage de la frontière :
C’est la matérialisation des frontières sur le terrain, c’est un travail à la fois matériel
et technique, c’est l’œuvre d’organes représentants les deux Etats qui procède au
bornage. Exemple : le TABA : l’Egypte et Israël le 29/11/1988 ou le tribunal s’est
prononcé en faveur de l’Egypte qui a récupérée le territoire contesté par un accord.
B – la compétence territoriale :
C’est le pouvoir juridique d’agir que détient l’Etat vis-à-vis des personnes, des
activités et des biens y compris les citoyens à l’étranger.
Ces deux textes ont guidés l’assemblée générale à l’adoption, le 19 Décembre 1966,
du traité sur les principes régissant les activités des Etats en matière d’exploitation
et de l’utilisation de cet espace y compris la Lune et les autres corps Célestes ; ce
traité est entré en vigueur le 10 Octobre 1967, il pose le principe de non-
appropriation de l’espace Extra Atmosphérique.
Le Droit de la mer a fait l’objet d’une codification par deux conférence des N.U en
1958 et 1960 sur la mer Territoriale, et la Zone contiguë, la Haute Mer, la pêche, et
conservation des ressources biologique, le plateau continental.
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Critique du traité par les pays du tiers monde (car ils n’ont pas profités de ce traité a
cause de leur non-adhésion ‘’ car il a été conclu dans une période ou ces pays n’ont
pas encore eu leur indépendance ‘’): c’est ainsi qu’ils ont fait une 3ème conférence
sur le Droit de la mer territoriale qui dure 9 ans de 1973 à 1982, pour aboutir à
l’adoption le 19 Décembre 1982 d’une nouvelle conférence publiée en 1984 par les
N.U.
Elles sont constituées par les eaux situées entre le littoral( Etendue de Pays le long
des côtes, au Bord de la mer.) et la ligne de base de la mer territoriale : les Ports, les
Havres, et les Rades(Grand bassin naturel ou artificiel ayant issue libre vers la mer
ou les navires peuvent mouiller) . L’Etat riverain exerce sur cette Zone les mêmes
compétences que sur son territoire terrestre à condition de ne pas entraver les
communications maritimes. (Les Nouvelle-Zélande n’accueillent plus les navires de
Guerre et militaire depuis 1985).
2) La mer territoriale :
Elle désigne la Zone maritime adjacente aux Eaux intérieures sur laquelle l’Etat
exerce ses compétences territoriales : Sécurité, Douane, Navigation, Pêche, Lutte
contre la Pollution< En 1958, deux thèses se sont affrontées au sujet de la largeur
de la mer territoriale :
La thèse maximaliste : proposée par les E.U (limite à 300 mille marins)
La thèse anti-maximaliste : défendue par les pays d’Amérique Latine (200 mille
marins).
L’Etat côtier peut utiliser la méthode de ligne de base droite reliant des points 17
Il faut souligner que l’Etat ne peut refuser le droit de passage inoffensif des navires
(voir la liste de l’Art. 19/20/ et 23).
Le concept Z.E.E correspond à l’idée selon laquelle les Etats côtiers doivent
maîtriser l’ensemble des richesses contenues dans les zones adjacentes de leur côte,
afin de promouvoir leur développement. Sa largeur maximale est de 200 milles
marins.
Le plateau Continental :
Le thème de Plateau Continental dans sa conception juridique est né avec la
déclaration du président Truman en 1945. La C.I.J définit ce Plateau comme : ‘’ le
prolongement naturel sous la mer du territoire terrestre ‘’.
C – La Haute Mer :
Il en découle logiquement de ce principe que la Haute Mer est ouvertes à tous les
Etats (Art.87), ces derniers jouissent sur cette Zone de la liberté de navigation, de
survol, de poser des câbles et des pipelines sous marin ( mot anglais qui veut dire
canalisation pour transport à distance de liquide, notamment du Pétrole, ou de
Gaz), la liberté de construire des îles artificielles, de pêche, c’est rescommunis et non
pas un resnulluis.
Il faut souligner que cette liberté ne concerne que les Eaux et non pas le sol et le
sous-sol (interdiction des essais nucléaire, trafic d’esclaves et diffusion d’émission
non-autorité .Art.11)
L’intérêt porté aux ressources des fonds de mer ne date qu’une décennie, mais force
de constaté l’importance de ces ressources a vite attiré l’intérêt des grandes firmes
industrielles qui disposent de moyens techniques et financiers pour exploiter et
explorer ces ressources. On estime, en effet, que les richesses minérales des océans
sont d’une importance qui dépasse de loin la consommation actuelle de l’homme,
mais cette exploitation est très coûteuse.
Cette proposition visait à interdire toute appropriation nationale des fonds marins.
Suite à cela l’assemblée générale a décidée par sa résolution 2340/23 du 18
Si l’entreprise ne fait que l’objet d’un article seulement, c’est parce que les pays 20
industrialisés et les P.E.D ne se sont pas mis d’accord sur les attributions et
compétences de l’Entreprise.
Les années 70 ont connus un grand débat qui a souvent pris un ton passionnel sur
les activités des firmes multinationales, particulièrement dans les pays en
développement mais seules quelques études préliminaires et quelques initiatives
ponctuelles constituent l’aboutissement pratique d’un débat entretenu plus de trois
décennies ainsi l’O.I.T (Organisation Internationale de Travail) a produit un
document de synthèse sous le titre de Déclaration tripartite sur les : Représentant de
Gouvernement, Patronat, Travailleur. Principes concernant les Entreprises
multinationales et la politique social, mais ce texte est assez abstrait ne constitue
qu’une recommandation déniée de toute force obligatoire d’ou la nécessité d’un
code de bonne conduite des sociétés transnationales qui devrait permettre de
réglementer et de contrôler leurs activités, faute d’avoir pu imposer une
réglementation contractuelle aux firmes multinationales, les P.E.D entretiennent
avec ses entités des rapports de nature contractuelle.
Chapitre 4 : l’individu
C’est à l’issu de la 2ème Guerre mondiale que la question des droits de l’Homme fut
universellement admise dans le cadre de l’O.N.U, le préambule de la Charte des
Les droits de l’Homme font par ailleurs l’objet des articles premiers, 55 et 56 de la
charte, cependant la charte ne définit, ni le contenu, ni les limites de ces droits.
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La charte ne se contente pas de s’affirmer que seul les O.I est responsable de la
promotion des droits de l’Homme, mais elle contient aussi l’engagement des Etats
membre à agir aussi conjointement que séparément, afin que les buts de
l’Organisation soient atteints. (Article 56).
Cette déclaration é été adoptée par la commission des droits de l’Homme en 1948
par 48 voix et 8 abstention formellement cette déclaration n’est qu’une
recommandation, mais on s’accorde en général à lui reconnaître une valeur
supérieur en raison de son contenu. On trouve d’abord dans la déclaration les
principes de base des droits de l’Homme : égalité, non-discrimination, recours
juridictionnel, principes de procédure pénale (Art. 1 ; 2 ; 7 ; 10 ; et 11).
Dans ce pacte les droits civils et politique comprennent les droits qui visent à
protéger la liberté, la sécurité, l’intégrité physique et morale de la personne
humaine. Il s’agit du droit à la vie, du droits a ne pas être soumis à la torture ni à
des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants. C’est l’Etat qui demeure
garant des droits énoncés dans le pacte, en effet, et selon l’article 3 du pacte, ‘’ les
Etats parties<..s’engagent a assurer des droits égaux des Hommes et de Femmes,
de jouir de tous les droits civils et politiques énoncés dans le présent pacte ‘’.
Les Etats parties s’engagent par ailleurs aux termes de l’article 2 ‘’ a prendre en
accord avec leur procédure constitutionnelle et avec les dispositions du présent
pacte les arrangements devront permettre l’adoption de telle mesure d’ordre
législatif ou autre, propre a donner effet aux droits reconnus dans le présent pacte
qui ne seraient pas déjà en vigueur ‘’.
Cet article signifie que les Etats parties ont l’obligation d’adapter leurs législations
internes aux dispositions du pacte, il convient néanmoins de souligner que la liberté
énoncée dans le pacte est une liberté virtuelle dans la mesure où elle ne prend pas
en considération les spécificités de chaque groupe social et la situation de l’homme
dans ce groupe.
Dans ce pacte se sont les droits concrets et matériels qui sont concernés, il s’agit du
droit au Travail, en particulier le droit à des conditions de travail juste et favorable,
des droit syndicaux, le droit à la sécurité sociale, le droit à la nourriture et à un
logement, le droit à l’éducation, le droit à la santé, ainsi que les droits dans le
domaine culturel et scientifique.
Comme pour les droits civils et politiques, ce sont les Etats qui s’engagent à assurer
la jouissance de ses droits.
L’article 3 dispose en effet : ‘’ les Etats parties s’engagent à assurer les droits égaux
aux Hommes et aux Femmes<<<. ‘’
Pour réaliser les droits énoncés dans le pacte, les Etats sont appelés a agir par leur
effort propre, mais aussi par le biais de l’assistance et la coopération internationale,
puisque la satisfaction des droits économiques et sociaux supposent des
investissements importants qui ne sont pas toujours à la portée des Etats,
notamment des P.E.D.
Le principe de non-intervention dans les affaires intérieur des Etats est consacré par
la charte de l’O.N.U et par plusieurs résolutions de l’assemblée générale des N.U.
Droit International‘’.
On ce qui concerne les droits de l’Homme deux points de vue s’oppose, en doctrine,
au sujet de non-ingérence.
Cette dernière attitude est dictée par la crainte des interventions et ingérences
externes qui pourraient avoir comme prétexte ‘’ la protection des droits de l’Homme
‘’.
La loi de Logos affirme ainsi que : ‘’ la primauté du droit est un principe dynamique
qui doit être mis en œuvre pour faire prévaloir la volonté du peuple, consolider les 27
La Charte de l’O.U.A de 1963 ne contient quant a elle qu’une partie minime relative
aux droits de l’Homme, ce n’est qu’en 1987 au sommet de l’O.U.A à Nairobi
(Nigeria) qu’un instrument juridique a été adopté au sujet des droits de l’Homme, il
s’agit de la charte des droits des peuples et de l’Homme.
Etant donnée que l’O.E.A a été dominé par l’hégémonie des Etats américains, il a
fallu adopté un texte qui prend en considération les aspirations des peuples latino-
américain en garantissant une protection des droits de l’Homme, c’est ainsi qu’en
1969 fut signée a San José la convention américaine des droits de l’Homme, elle s’est
inspirée de la déclaration universelle et de la convention européenne des droits de
l’Homme. Cette convention énonce dans son chapitre 2 des droits civils et politiques
des traditions libérales tel que : le droit à la vie, droit à l’intégrité physique de la
personne, l’interdiction de l’esclavage et de la servitude, et le droit à la liberté de la
personne.
Cette convention fut signée à Rome en 1950, elle a été complétée par 10 protocoles
additionnels, elle définit les droits et libertés qu’elle sauvegarde, et institue des
organes et des procédures destinées a assurer le respect des obligations contractées
par les Etats.
Elle est composée de l’ensemble des Etats parties de la convention, chaque Etat a un
seul représentant, les membres de la commission sont élus par le comité des 28
ministres du conseil de l’Europe pour 6 ans, chaque membre élu siège à titre
individuel (il devient indépendant par rapport à son Etat).
La commission peut être saisi soit par un Etat de la convention, soit par un individu
se trouvant sur le territoire de cette Etat, soit par un groupe particulier, soit par des
O.N.G qui s’estiment lésées par la violation des dispositions de la convention par un
Etat partie.
Selon l’article 24 de la convention : ‘’ tout Etat partis peut saisir la commission des
manquement aux dispositions de la convention par un autre Etat partie‘’. il faut
souligner que le lien de nationalité entre l’Etat incriminé et l’individu victime de la
violation n’est pas exigé par ces recours étatiques. Mais en pratique, il faut
reconnaître que les Etats sont très retissant a ce recourir a cette procédure, les
recours individuels sont par ailleurs les plus nombreux.
c’est l’article 25 qui prévoit les possibilité pour tout individu ou groupe ONG de
saisir la commission pour toute violation de la convention dont il prétendent être
victime.
Cette charte a été adoptée en 1981 au sommet de l’O.U.A à Nairobi et elle est entrée
en vigueur en 1986, cette charte reflète selon Ibrahim Eall (ancien ministre
sénégalais des affaires étrangères) : ‘’ la volonté des Etats membres de l’O.U.A de se
démarquer de l’occident et de l’orient en ce qui concerne la fonction idéologique des
droits de l’Homme ‘’.
C’est en effet la situation particulière des pays africains qui a donnée lieu a
l’élaboration de cette charte puisque les droits de l’Homme tel qu’envisage les pays
économiquement développés ne peut s’appliquer de manière identique dans tous
31
En Droit International comme en Droit Interne, la question des sources est
fondamentale, le règlement des différends se fait par référence à ses sources, c’est ce
qui ressort de l’article 38 du statut de la C.I.J qui dispose ‘’ de la cour (dont la
mission est de régler conformément au droit International les différends qui lui sont
soumit, applique :
Premièrement : l’énumération des sources est faite sans hiérarchisation (les traités,
la coutume et principes généraux de Droit sont placé sous un pied d’égalité sur le
plan juridique, ce sont selon l’article 38 les sources directe du droit internationale,
en revanche la jurisprudence internationale et la doctrine sont des moyens
auxiliaires pour déterminer les règles Droit.
Un traité au sens large est un accord de volonté entre sujet de Droit International et
soumis au Droit International, cette définition exprimé par la doctrine est aussi celle
retenu par la convention de Vienne de 1969 sur le Droit des traités, selon l’article 2
de cette convention l’expression ‘’ traité s’entend d’un accord international, qu’il
soit consigné dans un instrument uniquement où dans deux où plusieurs
engagement international. ‘’
La distinction qui concerne aussi bien les traités bilatéraux, que les traités
multilatéraux repose sur un critère précis, le point de départ de l’effet juridique se
situe dés la signature pour l’accord en forme simplifié, mais seulement après la
ratification pour le traité en forme solennel.
A la procédure solennelle
- la signature
la signature du projet est parfois précédée par paraphe des plénipotentiaires et
confirme le consentement des parties contractante à mener à terme la conclusion des
traités, c’est plus qu’un engagement d’homme Gentleman agreement, puisque les
parties engagent leur bonnes-fois, le paraphe quant a lui il clos les négociations et
définit sans engagement des parties l’objet de l’accord.
- la ratification
C’est la phase juridiquement déterminante qui transforme le projet de traité en
engagement écrit définitif et contraignant, plus précisément, c’est la date de
l’échange des instruments de ratification pour un traité bilatéral ou le dépôts de ces
instruments dans le cas d’un traité multilatéral, qui marque le point de départ de
l’obligation juridique.
.
B – l’accord en forme simplifié (Exécutif Agreement)
Ce type d’accord requière une force juridique dés sa signature, et par conséquent
exclu la procédure de ratification. L’accord en forme simplifié à l’avantage de
clarifier et d’accélérer le jeu des R.I en particulier lorsqu’il s’agit d’accord technique.
Les traités multilatéraux sont généralement élaborés, soit lors d’une conférence
internationale (ex : la conférence internationale sur les droits de la mère) soit dans le
traité dans une conférence internationale ouverte a tous les Etats s’effectue à la
majorité des deux tiers (2/3)des Etats participants à la conférence à moins que ces
Etats ne décident à la majorité d’appliquer une règle différente ‘’.
Dans la deuxième hypothèse, il s’agit d’un traité multilatéral conclu sous les
auspices et dans le cadre d’une O.I (ONU) ou Organisation spécialisée à la
négociation dans laquelle participe tous les Etats membres de l’organisation, on
distingue généralement le traité multilatéral ferme qui n’est pas susceptible
d’extension d’un Etat signataire, et le traité multilatéral ouvert auquel les Etats tiers
peuvent devenir partie sans conditions ou sous certaines conditions, dans ce cas il
faut référer au clause finale du traité.
Tous traité conclu à une force obligatoire et doit être, par conséquent, exécuter de
bonne foi, cet impératif constitue selon la commission de Droit Internationale : ‘’ le
principe fondamental dû Droit des traités, il est désigné par la doctrine par
l’expression : PACTA SUN SERVANDA, ce principe fait l’objet de l’Article 26 de la
convention de Vienne, mais au delà de cet impératif théorique, la pratique se relève
plus aléatoire.
Une première difficulté apparaît lorsqu’il s’agit de définir l’exécution de bonne foi,
l’article 18 de la Convention de Vienne l’a définit négativement comme :
l’abstention d’acte qui priverai un traité de son objet et de son but, outre la
convention de Vienne a un autre considérable texte réaffirmant le principe de bonne
foi, on peut citer l’Article 2 paragraphe 2 de la Charte de l’O.N.U, selon lequel les
Etats : ‘’ doivent remplirent de bonne foi les obligations<<<< ‘’.
Interprété un texte, c’est essayer de déterminer le sens exacte d’un mot ou d’une
expression d’en préciser la portée et plus largement certains points ambiguës ou
obscure, c’est surtout essayer de retrouver. Ce qu’étais au départ de la rédaction du
texte, interpréter : la volonté commune des parties contractantes.
Interpréter signifie rester fidèle au texte et non pas le réviser. L’interprétation d’un
traité peut concerner son dispositif où les annexes, où encore les réserves émises. En
droit le domaine de l’interprétation est donc très large. En ce qui concerne la
méthode d’interprétation l’article 32 paragraphe 1 de la convention de Vienne pose
la règle générale suivante : ‘’ un traité doit être interprétation de bonne foi, suivant
le sens ordinaire, on a attribué aux termes du traité dans leur contexte à la lumière
de son objet et de son but. ‘’
La rigueur dans l’interprétation doit permettre aux résultats souhaités à savoir une
interprétation raisonnable, cette rigueur est surtout nécessaire lorsque le traité
interprété est authentifié en plusieurs langues chacune d’elle fait également foi.