Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
En Ituri, plus de 17.000 personnes ayant fui les incursions des bandes
armées du FPJC vivent dans des conditions inhumaines (RDC_13). En
Province Orientale, MSF fait état de l’impossibilité de répondre aux besoins
de centaines de milliers de déplacés fuyant le LRA dans les districts du
Haut et du Bas Uélé (RDC_14).
Au Burundi, où les enseignants du secondaire ont mis fin à une grève qui
dure depuis deux semaines (BUR_1), les réfugiés congolais du Burundi
pourraient être rapatriés d’ici deux semaines suite à une rencontre entre
des responsables burundais et congolais (BUR_2). Par ailleurs, le HCR s’est
opposé au refoulement des demandeurs d’asile rwandais après la décision
du Burundi d’expulser vers le Rwanda plus de 400 hutus rwandais
(BUR_3). Dans le domaine de la justice, un homme d’affaires en vue et deux
policiers ont été arrêtés dans le cadre de l’assassinat d’un activiste anti-
corruption (BUR_1_1).
Les enseignants des écoles publiques secondaires ont mis fin jeudi à plus de deux semaines de
grève au lendemain de la reprise du travail par leurs collègues des écoles publiques primaires,
a-t-on appris de sources syndicales. "Nous sommes satisfaits car le gouvernement a
commencé à honorer ses engagements envers les enseignants (...) c'est pourquoi les
enseignants des écoles secondaires publiques ont repris le travail ce (jeudi) matin alors que
ceux du primaire ont commencé hier", a annoncé à la presse Eulalie Nibizi, présidente du
Syndicat des travailleurs de l'enseignement du Burundi (STEB).
Cette reprise du travail a été confirmée par le ministère burundais de l'Education primaire et
secondaire.
"Le décret portant fixation des grades et l'ordonnance qui autorise la régularisation des
enseignants à hauteur de 48 milliards de francs burundais (26,6 millions euros) depuis 2007
ont été signés", s'est félicité Mme Nibizi.
Les enseignants des écoles secondaires avaient entamé leur grève illimitée fin septembre et
ceux du primaire le 18 septembre, pour les mêmes motifs. Cette grève, entamée à l'appel des
trois principaux syndicats de l'enseignement primaire, a été suivie par plus de 90% des
enseignants du primaire et du secondaire selon des sources concordantes.
Les 32.000 enseignants des écoles primaires et les 9.000 enseignants du secondaire
représentent plus de 80% des fonctionnaires civils du Burundi, un pays dont l'économie a été
ruinée par 13 ans de guerre civile.
Plus de 5.000 infirmiers et aides-soignants sont en grève depuis une semaine pour réclamer
également du gouvernement qu'il honore les promesses d'augmentation faites en mai 2009.
Un homme d'affaires et deux policiers ont été arrêtés et écroués jeudi à Bujumbura dans le
cadre de l'enquête sur l'assassinat en mai d'un activiste anti-corruption au Burundi, a-t-on
appris de sources judicaires vendredi.
M. Ndayizamba, un homme d'affaires en vue et très introduit dans les cercles du pouvoir
burundais, est l'un des principaux fournisseurs de plusieurs services publics.
Interrogé par l'AFP, le ministre de la Justice, Jean-Bosco Ndikumana, a confirmé ces
arrestations, sans donner d'autres précisions. "Oui, ces trois personnes sont à la disposition de
la justice et sont en train d'être interrogées parce que la justice a des indices qui montrent
qu'elles étaient en contact avec la victime avant son assassinat", a expliqué M. Ndikumana.
Relations extérieures
Les réfugiés congolais au Burundi pourraient être rapatriés dans leur pays endéans deux
semaines. C’est ce qui ressort de la rencontre bipartite RDC - Burundi, tenue samedi soir à
Bujumbura. Le communiqué conjoint sanctionnant la fin de cette rencontre est parvenu.
La délégation congolaise à Bujumbura était composée de trois ministres, dont celui des
Affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba. Elle a discuté avec celle du gouvernement
burundais sur la question des réfugiés congolais au Burundi. La délégation de la RDC a
promis qu’une fois arrivée à Kinshasa, elle va informer son gouvernement et fixer les
modalités du rapatriement de ces réfugiés au plus tard dans deux semaines. Le gouvernement
congolais a besoin de ce temps afin de bien préparer leur retour, a-t-elle déclaré. Elle a aussi
promis de voir comment rouvrir la frontière entre Bujumbura et Uvira au sud Kivu, pour
faciliter les déplacements des populations de deux Etats.
Les deux parties ont convenu de se rencontrer dans une réunion tripartite RDC-Burundi-Haut
commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour étudier la question des réfugiés
dans la région des Grands Lacs en général, à une date qui n’a pas été communiquée.
Les réfugiés congolais au Burundi ont finalement accepté de se rendre au nouveau camp de
Bwagiriza, dimanche, après avoir reçu les promesses du premier vice-président du Burundi,
Yves Sahinguvu, quant aux mesures relatives à leur sécurité avant leur retour au Congo.
Près de 500 réfugiés congolais qui voulaient retourner au pays jeudi sont repartis de la
frontière vers leurs camps à Mwaru, à 60 kilomètres à l’intérieur du territoire burundais. Le
ministère congolais de l’Intérieur a pris la décision de fermer la frontière au poste de
Kavimvira par où ces Congolais allaient être rapatriés pour éviter un retour au pays « dans
l’anarchie ». De son côté, le HCR a précisé que la décision avait été prise de planifier le
rapatriement de ces Congolais, après concertation tripartite entre le Burundi, la RDC et le
HCR.
Lire le communiqué conjoint entre la RDC et le Burundi à ce sujet sous le site du BINUB en
date du 12/10 :
http://binub.turretdev.com/index.php
(BUR_3) AFP – 16/10
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) s'est dit "contre le refoulement de
demandeurs d'asile", après la décision des autorités burundaises d'expulser vers le Rwanda
voisin plus de 400 Hutus rwandais considérés comme des "immigrants illégaux". "Je voudrais
rappeler que la politique du HCR est contre tout refoulement de réfugiés ou de demandeurs
d'asile", a déclaré jeudi soir à l'AFP la représentante de l'organisation onusienne à Bujumbura,
Clémentine Nkweta Salami. "Notre organisation a le devoir de veiller au principe sacré du
non-refoulement de gens dans ces cas", a souligné Mme Nkweta Salami.
Les autorités burundaises ont entamé en début de semaine l'expulsion vers le Rwanda voisin
de plus de 400 Hutus rwandais qui ont fui leur pays depuis un mois pour trouver refuge dans
la province burundaise de Kirundo (nord-est). Selon le gouverneur de Kirundo, Juvénal
Muvunyi, ces réfugiés étaient des "immigrants illégaux", "un rapport du HCR ne les
considérant pas comme des réfugiés".
"Par rapport à ce qui se passe à Kirundo, nous sommes en train de recueillir des informations
sur les demandeurs d'asile rwandais et nous vérifions si les gens refoulés étaient des
demandeurs d'asile ou de simples irréguliers", a démenti la représentante du HCR. "Nous
avons envoyé une équipe conjointe gouvernement-HCR et elle a produit une note qui est juste
une première impression. Mais ce n'était pas une note officielle et cela ne reflète pas la
position du HCR", a expliqué Mme Nkweta Salami.
"On ne pouvait garder des gens que le HCR n'accepte pas. Malheureusement, on déplore le
fait que le HCR semble avoir changé d'avis", a réaffirmé pour sa part le gouverneur de
Kirundo.
Ces Hutus rwandais affirment fuir des violences politiques visant les hommes adultes dans
une province du sud du Rwanda depuis un mois. Les autorités rwandaises assurent qu'ils
fuient la justice gacaca (tribunaux populaires mis en place pour juger les exécutants présumés
du génocide de 1994 au Rwanda).
OUGANDA
Coopération internationale
Uganda's donors have set minimum conditions, including eliminating corruption, that will
determine their continued financial support to the government over the next three years, the
World Bank said.
Uganda relies on external support for about 40 percent of its public spending. The funds are
given mainly by the European Union and multilateral donors such as the World Bank, the
African Development Bank and the International Monetary Fund.
"To ensure that the resources provided by development partners are utilized for their intended
purpose, the Joint Assessment Framework contains actions to combat corruption," the World
Bank, which is the permanent chair of a group of the nation's main donors, said in a statement
late Thursday. Other conditions include macroeconomic and fiscal policies that will create the
right environment for a balanced economic growth, a transparent process of preparing and
implementing the government's budget and a commitment to end poverty.
Annual assessments of the government's effectiveness in use of donor funds will be carried
out every November, the statement put out late on Thursday said. "The donors will be
assessing compliance every November and will take action to either reduce or cut or increase,
depending on the results of the assessment," said Steven Shalita, senior communications
specialist at the World Bank Uganda Country Office.
RDC
Sécurité, Armée…
- Kivu
Outre les bâtiments administratifs, ce centre comprend les réfectoires et cuisines, 16 tentes
bien équipées sur les 25 attendues, avec une capacité d'accueil de 20 personnes chacune.
L'identification n’étant pas encore faite, les premiers locataires pourront y loger à partir de
lundi soir, selon les responsables du centre. La durée de l’opération est de 20 jours.
Quatre personnes tuées dont deux militaires FARDC et 7 autres gravement blessées. C’est le
bilan d'une embuscade d’hommes en armes contre un camion en provenance de Luhwindja
vers Bukavu, dans les escarpements de Nyanfunze à plus ou moins 12 kilomètres de Nyangezi
en territoire de Walungu ce dimanche.
Une autre attaque est survenue ce dimanche sur l'axe Bukavu-Shabunda au-delà de Chulwe à
Chibanda Mangobo à plus de 98 kilomètres à l'ouest de Bukavu. Selon des sources militaires,
un véhicule qui roulait sur cet axe en direction de Kigulube a est tombé dans une embuscade
de présumés combattants FDLR. Bilan : 2 assaillants tués et quelques blessés dont un
militaire FARDC, a confirmé le commandant de Kimia 2, Delphin Kahimbi.
La troisième attaque a été perpétrée dimanche soir sur un véhicule chargé de planches. Il
provenait de Nindja sur l'axe Bukavu-Walungu, au niveau de Chidaho en territoire de Kabare,
à plus de 25 kilomètres de la ville de Bukavu. Le bilan provisoire est de 2 blessés, bilan non
encore confirmé de sources officielles à Kabare.
Toutes ces attaques surviennent quelques jours après deux autres incidents malheureux contre
les paroisses catholiques de Chiherano et Nyangezi. Ainsi, à part celle de Nyanfunze, deux
autres attaques de véhicule par des hommes armés ont été signalées sur la route Bukavu-
Walungu, à Chidaho et sur l'axe Bukavu-Shabunda, au courant de la semaine passée.
Des violents combats ont opposé vendredi dernier les militaires de l'armée congolaise
(FARDC) aux combattants de la Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR)
sur les montagnes qui surplombent la cité de Kilembwe.
Le chef du secteur de Lulenge, dans le territoire de Fizi, a indiqué qu'à l'issue de ces combats,
les FARDC ont récupéré trois villages situés entre 18 à 25 kilomètres à l'ouest de Fizi centre,
chef-lieu du territoire du même nom. Il s'agit des villages de Mikemba, Kasolelo, Bihenda que
les FDLR avaient fui après la reprise de Makola par les FARDC il y a deux semaines.
Conséquence : ces 3 villages sont vidés de leurs habitants, selon la même source. Ces derniers
ont fui vers le village de Loshilo, près de Kilembwe.
Les FDLR qui ont vidé eux aussi les trois villages se sont enfuis dans la forêt de Hewa Bora,
a affirmé le chef du secteur.
Au Nord Kivu, si le nombre de déplacés internes reste important en raison des vagues
successives de crises depuis la fin 2006, et pourrait, selon Ocha, toujours approcher le million,
le mouvement de retour des déplacés des camps situés autour de Goma vers leurs milieux
d’origine, entamé cet été se poursuit, et connaît ces dernières semaines une accélération
importante.
À la fin du mois de septembre, en effet, selon les chiffres du HCR, plus de 50 000 individus
(5000 ménages) avaient quitté ces camps, situés sur l’axe Goma-Sake, et ont pris le chemin
du retour. Au 30 septembre, il ne restait plus que 12.800 déplacés issus des camps de cet axe,
et hésitant encore à prendre le chemin du retour, ces derniers ayant été rassemblés dans le
camp de Mugunga III.
Pour rappel ces déplacés s’étaient réfugiés dans les camps aux alentours de Goma,
principalement sur l’axe Goma Sake, au cours des différentes vagues de violences dans la
province depuis la fin de l’année 2006, en raison des au cours des combats entre l’armée
congolaise et le Congrès national du peuple (CNDP). Si le nombre de déplacés dans la
province du Nord Kivu reste élevé, il n'en demeure pas moins que ce mouvement de retour
des anciens déplacés des camps autour de Goma reflète que la situation sécuritaire dans la
province est en voie de stabilisation dans certaines zones de la province.
Toujours en collaboration avec la section des affaires civiles et le cluster protection du Nord
Kivu, Les Casques bleus assurent également la protection des déplacés qui demeurent encore
dans l’un des camps situé à proximité de Goma, à savoir Mugunga III, et ont renforcé leur
appui aux acteurs humanitaires pour leur faciliter l’accès sécurisé aux retournés, tant sur les
axes qu’ils empruntent, que dans les centres de distribution des kits de réinsertion qu’ils ont
installés à leur attention dans les zones de retour, lesquels font également l'objet de visites
régulières de l'équipe des affaires civiles qui poursuit le monitoring des retours, avec les
autres acteurs de la communauté humanitaire.
Le prix payé par la population civile pour l’opération militaire contre les FDLR dans les deux
Kivus est inacceptable. Il faut renforcer de toute urgence la protection de cette population.
C’est la conclusion à laquelle est arrivé Human Rights Watch. L'Ong britannique de défense
des droits de l'homme se base sur un rapport de la Congo Advocacy coalition, une plate-forme
de 84 groupes d’aide humanitaire et de défense des droits humains, sur le bilan des opérations
Kimia depuis janvier 2009.
Les chiffres avancés dans ce rapport sont éloquents. Depuis le lancement de la traque des
rebelles hutus rwandais des FDLR, le tableau présente 1 143 civils tués, dont 10 chefs locaux,
7 000 femmes et filles violées dont la majorité par les FDLR lors des opérations militaires et
aussi par des soldats FARDC déployées dans ces opérations, près de 900 000 civils forcés
d’abandonner leurs maisons, 6 037 logements détruits par le feu (tant par les FDLR que par
…), 123 attaques des FDLR contre des villages ainsi que des centaines de civils enrôlés pour
le travail forcé et de nouveaux recrutements dans les rangs des FDLR.
Du côté des rebelles hutus rwandais eux-mêmes, les opérations militaires menées contre eux
par les FARDC, avec l’appui de la Monuc, insiste le rapport, ont donné jusqu’ici les résultats
suivants, d’après les mêmes sources : 250 à 300 combattants tués, 1 071 FDLR rapatriés, 1
632 dépendants retournés, 10 949 réfugiés rwandais rapatriés, les FDLR coupées
partiellement de leurs sources de revenu, retour dans leurs milieux d’origine des dizaines de
milliers de déplacés dans le Nord et le Sud-Kivu, ainsi que la réduction de la capacité
militaire des FDLR.
Au regard de ce tableau, les 84 groupes d’aide humanitaire et de défense des droits humains
estiment que l’opération militaire Kimia 2 menée par le gouvernement congolais dans l’Est du
Congo, appuyée par les soldats du maintien de la paix des Nations Unies et visant à contrer
les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR, milices hutues rwandaises), a
entraîné un coût inacceptable pour la population civile. Ils exhortent ainsi les diplomates et
représentants de l’Onu à prendre des mesures immédiates pour renforcer la protection des
civils. Ces diplomates et représentants de l'Onu, rappelle-t-on, doivent se rencontrer à
Washington cette semaine pour discuter de la situation dans l’Est du Congo et dans toute la
région.
« Les conséquences de l’opération militaire actuelle sur le plan humanitaire et des droits
humains sont tout simplement désastreuses », a indiqué Marcel Stoessel, directeur d’Oxfam. «
Les soldats du maintien de la paix de l’Onu, qui ont un mandat de protection des civils,
doivent de toute urgence travailler avec les forces gouvernementales pour garantir la
protection des civils, protection dont ces derniers ont besoin, faute de quoi ils doivent cesser
leur soutien », a-t-il conclu.
« Cela ne nous étonne pas. Depuis que le club de Paris a annoncé sa réunion pour arriver à
finaliser le processus de l’accomplissement par notre pays du point d’achèvement et
d’éligibilité et à ces facilités au niveau des pays pauvres très endettés, PPTE, (NDLR : c’est la
deuxième initiative de cette fameuse coalition d’ONG. D’abord (NDLR : c’était) en direction
du gouvernement français, qui abrite le club de Paris. Maintenant, toujours dans le même
sens, (elle) essaie de décourager nos partenaires de la communauté internationale », a déclaré
d’emblée le ministre Mende.
Le porte-parole du gouvernement soutient que la RDC est victime, notamment de ces rebelles
rwandais des FDLR. Et c’est toujours sur la RDC que l’on tire, en essayant d’oublier les
atrocités de ceux que les FARDC sont en train de combattre.
S’agissant de la protection des civils, le ministre Mende affirme que les civils sont protégés,
parce que, selon lui, les populations elles-mêmes multiplient des signes de contentement et de
reconnaissance envers les Forces armées. « Je peux vous citer combien de télégrammes,
combien de communiqué de cérémonies de fraternisation entre les populations du Nord et Sud
Kivu et leur armée pendant que ces ONG qui apparemment n’ont que peu de choses à gagner
avec la normalisation. Parce que ce que notre peuple gagne en paix, ces ONG le perdent en
subsides. S’il y a la paix, il n’y a plus de subsides pour des gens qui se sont spécialisés dans la
dénonciation des situations troubles », a-t-il ajouté.
Enfin quant à la supposée implication des certains commandants de l’armée nationale dans les
actes de viol et de génocide, M. Mende répond qu’il n’a jamais entendu parler de génocide en
RDC. C’est la première fois qu’il l’entendait. Mais, il pense que ces ONG devront se
documenter sur ce génocide au Congo. Il s’agit, toujours selon le ministre Mende, des excès
de langage que le désespoir seul peut justifier. On désespère de perdre une rente de situation,
de revenu, qui était justifiée par le fait que la situation était désespérée, a conclu le porte-
parole du gouvernement.
Les troupes gouvernementales de la RDC ont tué de nombreux civils à l’est du Congo cette
année selon la déclaration faite à la presse de M. Philip Alston, rapporteur spécial des
Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires. M. Alston vient d’achever une mission
d’enquête de onze jours à travers le pays.
« Les soldats congolais ont tiré et ont battu à mort au moins 50 réfugiés Hutus rwandais et ont
entièrement brûlé leur camp, lors d’une attaque menée en avril 2009. Quelques 40 femmes
ont été enlevées dans le camp. Un petit groupe de dix femmes qui a pu s’échapper a décrit
avoir subi des viols collectifs et présentaient des blessures graves : les agresseurs leur avaient
coupé des morceaux de leurs seins », selon Alston. Ces tueries se sont produites à Shalio, au
Nord-Kivu à l’est du Congo. Alston ajoute que d’autres rapports portant sur des exécutions
récentes commises par les FARDC commencent à voir le jour. Il ajoute qu’ « une enquête
immédiate, indépendante et approfondie de ces exécutions est indispensable ».
Les exécutions ont eu lieu dans le contexte d’une opération conjointe en cours menée par des
militaires de la RDC et des Nations Unies visant à nettoyer le territoire du pays de la présence
des FDLR, groupe armé composé en partie par les ex-génocidaires rwandais, et par d’autres
groupes qui ont déstabilisé l’est du Congo pendant plus d’une décennie.
L’opération conjointe a été si mal exécutée que les FDLR ont pu retourner facilement dans les
villages abandonnés par les forces congolaises et des Nations Unies pour y commettre des
massacres violents de civils en guise de représailles. « D’un point de vue des droits de
l’homme, l’opération a été une catastrophe », dit Alston. « Des centaines de milliers de
personnes ont été déplacées, des centaines de villages entièrement brûlés et au moins mille
civils ont été tués. Femmes et fillettes ont été violées jusqu’à ce que mort s’en suive, de la
façon la plus horrible que l’on puisse imaginer. »
Le ministère des Droits humains, Upio Kakura, a qualifié le rapport de Philip Alston de
préliminaire. Il fera, selon lui, l'objet d'une réaction officielle du gouvernement en temps
opportun. Cependant, le ministre Upio a indiqué que si les allégations de massacres imputés
aux éléments de l’armée nationale s'avéraient vraies, des mesures visant des poursuites des
auteurs seront prises.
« En ce qui concerne les opérations militaires en cours, les impératifs du respect des droits de
l’Homme ont été intégrés dans ce processus. Et nous sommes conscients des limites et
contraintes, qui sont liées à ce genre de processus de restauration de la paix. En ce qui
concerne les allégations de violations droits de l’Homme ou de massacres qui seraient
imputés aux forces régulières, j’aimerais indiquer - qu’au vu du rapport que j’ai devant moi et
sur lequel j’ai discuté avec le rapporteur – il s’agit des informations qui ne sont pas encore
vérifiées. Et le second élément, c’est que, lors qu’il y a de telles allégations, il est requis que
des enquêtes sérieuses soient menées. Le gouvernement va diligenter une enquête pour
chercher à confirmer ces informations. Et si elles sont confirmées, des mesures adéquates
seront prises », a annoncé ministère congolais des Droits humains.
La MONUC est pleinement d’accord sur la conclusion principale du communiqué qui stipule
que « le désarmement des milices FDLR doit rester une priorité impérative pour le
gouvernement congolais et les soldats du maintien de la paix de l’ONU, mais qu’ils devraient
agir de toute urgence pour améliorer la protection des civils », a dit Kevin Kennedy.
Pour lui, « cette déclaration s’inscrit tout à fait dans la ligne du mandat que la MONUC a reçu
du Conseil de sécurité et correspond à l’esprit qui, chaque jour, guide l’action des Casques
bleus dans l’exécution de leur mandat en RDC, qui est de protéger les civils, de limiter au
maximum l’impact des opérations militaires sur ces derniers, ainsi que d’aider le
gouvernement légitime de la RDC à affaiblir et neutraliser les FDLR ». Une chose est sûre a-
t-il précisé, « les ONG qui ont signé ce communiqué n’ont pas remis en cause ce but ni ces
aspects du mandat de la MONUC ».
Toutefois, la MONUC, a t-il poursuivi, convient que les opérations militaires, à elles seules,
ne constituent pas la réponse à la problématique FDLR, et qu’une approche globale, multi
facettes, est nécessaire pour venir à bout de cette milice, y compris en augmentant la pression
sur les chefs du mouvement vivant sur le continent africain, en Europe ou en Amérique du
Nord. « C’est un thème que le Conseil de sécurité lui-même a saisi à plusieurs reprises, qui
fait l’objet de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité et qui fait partie des consultations
qu’aura le Représentant spécial à New York cette semaine », a indiqué encore M. Kennedy.
En ce qui concerne les attaques ciblées contre les civils, les viols, et les pillages relevés par ce
groupe d’ONG, la mission indique qu’ils sont en toutes circonstances « des actes
inacceptables ». Et si la MONUC ne conteste pas le fait que « les opérations militaires ont été
accompagnées de souffrances civiles, que cela soit sous la forme de déplacements de
populations, d’actes de représailles commis par les FDLR, de viols et d’autres crimes graves
perpétrés par des combattants de toutes sortes…», elle souligne qu’elle a mis en place de
nouveaux mécanismes de protection comme réponse à cette problématique. «Une
cinquantaine de base mobiles ont été mises en place dans les endroits les plus sensibles pour
protéger les populations… et l’un des axes importants du soutien de la MONUC aux FARDC
vise au renforcement de la structure de commandement de l’armée ainsi qu’à celui de la
justice militaire, et ce, afin de garantir une mise en œuvre efficace de la politique de «
tolérance-zéro » du gouvernement », a précisé M. Kennedy
Quant au silence dont on accuse la MONUC concernant les abus commis par certains
éléments des FARDC, le Directeur de l’Information publique a souligné que « la MONUC
porte ces informations à l’attention des autorités militaires et recommande les mesures qui
s’imposent, y compris le relèvement de leurs fonctions, d’officiers à des postes de
commandement ainsi que des actions judiciaires ». Il a rajouté qu’au-delà du soutien
logistique fournit par la MONUC aux FARDC, la mission onusienne apporte un appui à la
justice militaire congolaise afin de l’aider à lutter contre l’impunité.
Tout en reconnaissant le travail de collaboration effectué avec les ONG et la société civile
pour améliorer la protection, la MONUC a salué cette action de plaidoyer des ONG qui est en
fait un appel lancé à l’endroit de la communauté internationale « pour qu’elle s’assure que les
Casques bleus des Nations unies puissent être dotés des ressources urgentes nécessaires à
l’accomplissement de leur mandat de protection des civils ».
Une suspension de cette opération, menée depuis mars dans les Kivus par les Forces armées
de RDC (FARDC), appuyées par les Casques bleus de l'ONU (MONUC), contre les FDLR,
"donnerait à celles-ci le temps de se regrouper et se réarmer", a-t-il affirmé. "Cela enverrait
également un message ambigu à certains éléments des FARDC qui ont dans le passé coopéré
avec les FDLR", a-t-il ajouté. "Une suspension rendrait plus difficile pour le gouvernement
d'imposer l'autorité de l'Etat et d'empêcher la réapparition d'autres groupes armés", "serait
célébrée comme une victoire par les FDLR", saperait la détermination de l'armée congolaise
et "paradoxalement affaiblirait encore sa discipline", a dit M. Doss.
Les députés provinciaux du Sud Kivu ont interpellé, jeudi, le ministre provincial de
l’Intérieur. Ce dernier devait s'expliquer sur la recrudescence de l’insécurité dans la province
depuis le début des opérations Kimia II.
Pour rappel, l'assemblée provinciale du Sud Kivu avait décidé, mardi, d’envoyer à Kinshasa
une délégation des 7 députés rencontrer les autorités nationales sur cette question d'insécurité.
À ce jour, ladite commission n’a pas encore fait le déplacement de Kinshasa. L’assemblée du
Sud Kivu soulève la question de la résurgence de l’insécurité dans cette province au moment
où Human Rights Watch vient de publier un communiqué basé sur le rapport de 84 ONG sur
le bilan des opérations Kimia II.
Les combattants proviennent de différentes positions des FDLR dans cette région. Quant aux
réfugiés, ils viennent de la brousse. Tous se sont regroupés et attendent leur rapatriement. La
plupart, parmi les réfugiés, sont des femmes, des enfants et des vieillards, selon une équipe
conjointe de protection civile de la Monuc qui revient de la contrée. Ne pouvant être retournés
dans le cadre du programme DDRRR de la Monuc qui ne s’occupe que des combattants et de
leurs familles, les réfugiés du groupe ne pourront rentrer au Rwanda que par l’intervention du
HCR.
Par ailleurs, plusieurs autres habitants autochtones qui ont fui l’insécurité dans la même
région sont dans des familles d’accueil autour de la même base de la Monuc à Ntoto. Ils
vivent dans la misère la plus noire parce qu’ils ne peuvent, du fait de cette insécurité, accéder
aux champs. En plus, le secteur de Ntoto, comme d’autres entités locales de Walikale, souffre
d’un sous-développement chronique et du manque d’absence de l’autorité de l’Etat,
notamment, à cause de son enclavement. Un calme apparent y règne après les opérations de
traque des FDLR par les FARDC dans la région, sans toutefois que la population ne soit
rassurée, selon les sources.
Olusegun Obasanjo a évoqué, notamment, la situation des relations entre la RDC et ses
voisins, la crise humanitaire et le cas du CNDP. Il l’a dit dans un extrait d’une interview
accordée à la RTNC : « Ce que nous sommes venus faire, c’est de rendre compte des progrès
évidents que nous avons faits l’année dernière. Par exemple, le 7 novembre de l’année
dernière, il y avait une crise humanitaire assez importante dans l’Est de la RDC. Cela n’est
plus le cas aujourd’hui. Les relations entre la RDC et ses voisins se sont beaucoup
sensiblement améliorées. La question du CNDP n’est plus vraiment une question qui a la
même envergure qu’elle avait l’année dernière, aussi bien au plan politique qu’au plan
militaire. »
- Ituri
C’est depuis un mois et demi que 17 mille déplacés vivent dans des conditions inhumaines à
Getty, localité située à environs 60 kilomètres au sud de Bunia, en chefferie de Walendu.
Selon une délégation du comité de ces déplacés à Bunia, ces personnes ont fui leurs villages
suite aux incursions régulières des miliciens du Front populaire pour la Justice au Congo,
FPJC.
Le comité des déplacés à Bunia estime qu’une vingtaine de villages de cette entité sont vidés
de leurs habitants à cause des exactions de ces assaillants. Ceux-ci tuent, violent les femmes
et pillent les biens de la population locale. Ces déplacés sont venus notamment des localités
de Dumara, Mali, Koho, Tarama, Kagoro et Boguma, aux environs de la plaine de lac Albert.
Ils se sont installés à Getty où sont positionnées les Forces armées de la RDC. Ils n’ont ni
abri, ni de nourriture, moins encore de nattes et de couvertures pour se protéger contre les
intempéries. Certains ont construit de petites cases de fortune où ils s'entassent par dizaines.
D’autres déplacés sont hébergés dans de familles d’accueil. Pour survivre, ces personnes se
livrent aux travaux de champ chez les autochtones. Le président du comité de ces déplacés
affirme que le revenu de ce travail est insuffisant pour satisfaire les besoins des ménages.
Une délégation du comité de déplacés se retrouve présentement à Bunia. Elle est venue
plaider pour une assistance humanitaire d’urgence en faveur des personnes vulnérables. Le
chef de bureau de Ocha en Ituri a déclaré qu’une équipe des agents de l'ONG Médecins sans
Frontières, procède à l’identification de ces nouveaux déplacés Ceci, en prévision de la
distribution des vivres et non vivres.
- Province Orientale
(RDC_14) AP – 14/10
Un an après le déclenchement des violences dans le district du Haut-Uélé, les attaques des
rebelles ougandais de la LRA et les affrontements s'étendent à de nouvelles zones, et poussent
des centaines de milliers de personnes à fuir, a rapporté mercredi l'organisation internationale
Médecins sans frontières.
Dans un communiqué, MSF souligne que les organisations humanitaires "n'ont pas pu
répondre aux besoins énormes qui en résultent", et juge "indispensable" une aide "urgente,
accompagnée d'une présence accrue dans les zones rurales des Haut-Uélé et Bas-Uélé".
Depuis la fin 2008, la population des Haut-Uélé et Bas-Uélé s'est trouvée prise dans un cycle
de violence lié aux attaques commises par le groupe rebelle ougandais de la LRA (Armée de
résistance du Seigneur) et à l'offensive des forces ougandaises et congolaises contre la LRA.
La situation "continue de se détériorer" alors que les civils sont confrontés à une
"recrudescence des actes de banditisme", rapporte Médecins sans frontières.
Selon Luis Encinas, coordinateur des opérations de MSF en Afrique centrale, "la population
locale est la cible de nombreuses violences: meurtres, enlèvements et abus sexuels". "Il s'agit
ici d'une tactique de la violence dont l'objectif est de répandre la peur chez les gens", a-t-il
expliqué. "Nos patients nous ont raconté des histoires terribles - notamment celles d'enfants
forcés de tuer leurs parents ou encore de personnes brûlées vivantes dans leur maison".
Vie politique…
La plénière de mardi à l’Assemblée nationale a été consacrée au débat général sur le projet du
budget 2010 et sur l’évaluation de l’exécution du budget 2009. C’est le résultat d’un
compromis survenu entre majorité et opposition et qui a permis le retour des députés de
l’opposition et quelques-uns de la majorité qui avaient suspendu leur participation.
Toutes les interventions des députés à la plénière de mardi ont été axées sur l’exécution du
budget 2009. Ce dernier s'étend sur le premier semestre de l’année. Il s’est clôturé sur 964,1
milliards de Francs congolais (FC) des recettes et des dépenses de 1.024,7 milliards de FC,
soit un solde déficitaire de 60,6 milliards de FC. Le Premier ministre Muzito estime que le
budget est exécuté à plus de 80%.
Ce qui est contredit par les députés nationaux. Tous les intervenants qui ont défilé devant la
tribune ont été critiques ; à différents degrés, selon les tendances politiques de chacun. Par
exemple, le groupe parlementaire des indépendants proches de la majorité, ceux de
l’opposition comme le MLC, les Chrétiens démocrates ou l’ODR parlent du manque d’impact
du budget 2009, une visibilité sporadique des 5 chantiers et la « tolérance-zéro » sélective
dans de lutte contre l’impunité. Le tout couronné d’un dépassement budgétaire inexplicable
au profit de quelques institutions privilèges, comme la primature. Par contre le groupe
parlementaire du PALU, le parti politique du Premier ministre, s’est montré moins critique. Il
félicite le gouvernement mais, déplore des « stigmates de faiblesse » dans l’exécution de ce
budget.
Les débats vont se poursuivre, mercredi, avec les tenants de la majorité comme le groupe
parlementaire PPRD, UDEMO. Par ailleurs, il est prévu un nouveau passage à la tribune pour
les groupes parlementaires qui n’ont pas épuisé leur temps d’intervention de 50 minutes
imparti dans le cadre du débat général sur le projet de budget 2010.
Le député du MLC Clément Kanku se dit menacé de mort par des inconnus. Il l’a affirmé
mardi au cours d’un point de presse qu’il a tenu au palais du peuple, précisant qu’un agent des
services de sécurité dont il n’a pas révélé l’identité serait passé aux aveux
D’après le député, cet agent des services de sécurité avait été surpris à sa résidence avec des
engins explosifs. L’incident se serait produit il y a une dizaine de jours. Après une semaine de
détention, la personne serait actuellement en liberté, selon Clément Kanku. Ce dernier
souhaite que les services spécialisés mènent des enquêtes autour de cette affaire afin d’éviter
toute spéculation sur les motivations réelles de la menace dont il se sent l’objet.
Pour rappel, ancien gouverneur de la province du Kasaï-Oriental pendant la transition sous la
formule « 1+4 », Clément Kanku est l’initiateur de la motion de défiance contre le Premier
ministre Adolphe Muzito. Le débat en plénière de cette motion avait été programmé pour
mercredi 14 octobre.
Une motion de défiance a été votée par l’assemblé provinciale du Maniema ce mercredi
contre le vice-gouverneur Pierre Masudi Mendes. Sur les 24 députés que compte le Parlement
provincial de Maniema, 14 ont voté pour sa déchéance, 9 contre et un bulletin nul. Le député
provincial Dieudonné Mbukani Katebwa est l'initiateur de la motion.
Pierre Masudi Mendes, membre de l’AMP majoritaire à l’assemblée provinciale, est déclaré
personna non grata par les députés provinciaux. Ils lui reprochent plusieurs faits dont la
mauvaise gestion, faux et usage de faux et la violation des certaines consignes du Parlement
provincial.
L’article 160 de la constitution autorise à l’autorité déchue, par une motion de défiance par
l’organe délibérant, de saisir la justice. Dans le cas d’espèce, M. Masudi a le droit de se
plaindre auprès de la Cour d’appel de Kindu. Et au cas où il s’estime toujours lésé, le vice
gouverneur peut faire appel à la Cour suprême de justice qui fait office de la Cour
constitutionnelle. La Cour statue, donc en dernier ressort. Il sied de rappeler que les arrêts de
la haute cour sont opposables à tous et sans appel.
Sur les 40 membres de l’organe délibérant du Nord-Kivu, 19 seulement ont répondu à l’appel,
du moins à l’ouverture de la séance. Le quorum de 22 n’a pas été atteint, mais cela n’a pas
empêché que la plénière ne siège valablement, au regard d’une disposition du règlement
d’ordre intérieur de l’institution.
Jusqu’à la mi-journée, trois groupes étaient passés : les Indépendants, les Démocrates
chrétiens et le Mouvement social pour le renouveau. Tous ont eu la même conclusion à la fin
de leurs exposés respectifs : le gouvernement Paluku doit tomber. Le gouverneur et ses
ministres qui assistent à ce débat sont sereins, selon la journaliste reporter de Radio Okapi.
Tout porte à croire, à l’allure où vont les choses, que la motion risque de ne pas être soumise
au vote, faute du quorum, justement. Car, pour ce genre de matière, selon le règlement d’ordre
intérieur, exige une participation d’au moins 28 députés. En plus, c’est ce jeudi même qu’est
prévue la clôture de la présente session parlementaire. On ignore si la session extraordinaire
voulue par les signataires de la motion de censure contre le gouvernement provincial pourrait
être convoquée ou non.
Sur l’arrière-plan de la crise au Nord Kivu depuis l’ « intégration » du CNDP, lire sous :
http://congosiasa.blogspot.com/2009/10/guest-blogger-politics-in-north-kivu.html
Dans sa réplique, le Premier ministre a donné un aperçu général des réalisations et des
prévisions de son gouvernement à court, moyen et à long terme. Adolphe Muzito a ainsi
répondu aux préoccupations soulevées par les députés lors du débat général sur le projet de
budget 2010 et de l’examen de l’exécution du budget 2009. Il a également promis d’améliorer
du vécu du Congolais en tenant compte des recommandations faites par les députés.
Le débat ainsi clos, l'Assemblée nationale compte apporter plusieurs modifications à ce projet
de budget, évalué à 5,3 milliards USD. En repérant notamment des ressources additionnelles
et les mécanismes de mobilisation des recettes et en privilégiant certains secteurs jugés
importants. Pour les députés, le Parlement entend fournir un budget réaliste au gouvernement.
Mais, il reste à ce dernier de l’exécuter.
Lors de ce débat général, rappelle-t-on, tous les intervenants ont décelé plusieurs faiblesses du
projet de budget 2010. Pour les dépenses, ils ont cité notamment l’insuffisance des fonds
alloués aux provinces, à la rubrique des investissements comme l’agriculture, à la recherche
scientifique et l’éducation. S’agissant des recettes, le projet fait abstraction, par exemple, des
recettes réelles de l’exploitation pétrolière ou de la communication.
(RDC_20_1) Belga – 17/10
L'Assemblée nationale congolaise a rejeté samedi une motion de défiance déposée par un
député de l'opposition contre le Premier ministre Adolphe Muzito, ont rapporté la radio
onusienne Okapi.
Cette motion a été rejetée pour vice de forme par la majorité des députés, qui ont approuvé,
par 327 voix contre 69 et 44 abstentions, une motion déposée par un député du parti
présidentiel, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Puis
Muabilu, lors d'une séance plénière de la chambre basse du parlement de la République
démocratique du Congo (RDC).
M. Muzito survit ainsi pour la seconde fois à une motion de défiance, après un précédent en
mars dernier. Cette fois, le député Clément Kanku Bukasa, appuyé par une cinquantaine de
ses collègues de l'opposition, reprochait au chef du gouvernement son "immobilisme" et sa
"mauvaise gestion des finances publiques". Ce qui a pour conséquence, entre autres, la
dégradation des conditions sécuritaire, économique et sociale des populations congolaises.
Selon des sources proches de l'AMP, il y aurait vendredi un "rappel à l'ordre" au sein de la
plate-forme, parce que M. Kabila n'aurait pas accepté la déchéance de son Premier ministre,
surtout par une motion issue de l'opposition, a expliqué Radio Okapi, parrainée par l'ONU.
Les professeurs Emile Ngoy Kasongo et Roger Andende Apindia, respectivement Directeur
administrateur général et Administrateur directeur technique de l’Office de gestion des frets
maritimes, OGEFREM, ont été interpellés jeudi dernier, suite à une réquisition d’information
de ce parquet.Et depuis vendredi, ces deux hauts cadres de l’OGEFREM ont été détenus à la
police judiciaire dans la commune de la Gombe pour des raisons d’enquête, avant d’être
transféré à la prison de Makala.
La lutte contre les violences sexuelles dont les femmes sont victimes est une priorité pour le
gouvernement congolais, a assuré lundi soir l'ambassade de la RDC à Bruxelles, alors que la
Coalition TEPC (Tous ensemble pour la cause des femmes en RDC) s'apprête à lancer un
appel aux parlementaires belges.
"Pour le gouvernement de la RDC, la lutte contre les violences sexuelles est une priorité, dans
le cadre de laquelle le ministère des Droits humains, met un accent particulier sur la lutte
contre l'impunité, la protection et la prévention, la réforme du secteur de la sécurité,
l'assistance multi-sectorielle dans le domaine de la santé, le soutien psychosocial et la
réinsertion des victimes, en coordination avec les organisations nationales et internationales
agissant dans ce domaine", a affirmé l'ambassade dans un communiqué. "Par ces actions, le
gouvernement congolais tient à assumer ses responsabilités vis-à-vis des victimes et à
démontrer sa volonté de lutter avec une "tolérance-zéro" contre toutes les atteintes à l'intégrité
physique des femmes congolaises", ajoute le texte. L'ambassade qualifie les violences faites
aux femmes congolaises de "fléau innommable" et de "véritable crime contre l'humanité", qui
"tire son origine des guerres d'agression contre la RDC, de la présence de milices étrangères
et leurs alliés locaux et du comportement de quelques éléments indisciplinés des FARDC
(Forces armées de la RDC, l'armée gouvernementale)", à l'est du pays.
L'ambassade se félicite dès lors que l'indignation et la dénonciation des violences sexuelles
faites aux femmes congolaises, soit relayée dans l'opinion internationale par l'action de la
coalition TEPC, comprenant des organisations de femmes, de la diaspora congolaise, des
ONG et associations belges de solidarité francophones et néerlandophones, qui lance ce mardi
"un appel aux parlementaires" belges, pour "qu'ils n'oublient pas les femmes victimes de viols
et de violences en RDC".
(RDC_23) Belga – 13/10
L'homme d'affaires limbourgeois Dirk Vanhooymissen, enfermé depuis deux mois dans une
prison au Congo, a été libéré, rapportent mardi Het Belang van Limburg et Gazet van
Antwerpen. La libération a été confirmée par sa famille qui ne fait néanmoins aucun
commentaire.
Le neveu du prix Nobel de chimie belge avait été assassiné en mars 2008. Un témoin des
préparatifs du meurtre a dénoncé à Goma le commanditaire.
Une forte émotion régnait lundi à Goma, après qu’une conférence de presse, samedi, d’un
témoin-clé, eut révélé les noms du commanditaire et de l’organisateur de l’assassinat, le 13
mars 2008, d’Albert Ngezayo Prigogine.
Ce dernier était une des personnalités importantes du Kivu. Fils d’une Tutsie et du frère du
prix Nobel de chimie (1978) belge Ilya Prigogine, Albert Prigogine était un des hommes
d’affaires les plus connus de la région. Le 13 mars 2008, il avait été abattu près de chez lui
par des hommes armés, depuis un 4x4 Nissan Patrol aux vitres fumées - un véhicule répandu
dans la capitale du Nord-Kivu, Goma. La victime travaillait dans le tourisme, l’hôtellerie et la
protection des forêts.
Samedi dernier, une conférence de presse a été organisée à Goma pour qu’un témoin-clé,
officier supérieur de l’armée congolaise, informe la presse locale. Le témoin, caché pour
assurer sa sécurité, parlait par téléphone.
Le procès en appel de deux Norvégiens, condamnés à mort début septembre par un tribunal
militaire congolais pour le meurtre d'un Congolais et espionnage, a débuté mardi devant la
cour militaire de Kisangani, a-t-on appris de source judiciaire.
Tjostolv Moland, 28 ans et Joshua French, 27 ans, deux ex-militaires, ont été condamnés à
mort le 8 septembre pour le meurtre le 5 mai du chauffeur d'un véhicule 4x4 qu'ils avaient
loué à Kisangani, chef-lieu de la Province orientale. Le tribunal militaire de Kisangani a aussi
condamné les deux hommes pour espionnage, détention illégale d'arme de guerre, vol à main
armée et association de malfaiteurs. L'un d'eux était également jugé pour tentative d'assassinat
sur deux autres personnes, et le second pour complicité.
Arrêtés quelques jours après le meurtre, MM. Moland et French, qui a aussi la nationalité
britannique, ont toujours plaidé non coupables. Selon eux le chauffeur a été tué pendant une
attaque de bandits, alors qu'ils étaient en repérage pour faire venir des touristes dans la région.
Ils avaient fait appel le lendemain de leur condamnation. Leurs avocats avaient dénoncé à
l'audience l'absence de toute "preuve irréfutable".
Le barreau de Bruxelles est préoccupé par le sort de l'avocat congolais Firmin Yangambi dont
le procès s'ouvre mercredi prochain devant la cour militaire de Gombe à Kinshasa. Cet avocat
du bureau de Kisangani, qui est président de la Fondation Paix sur Terre, active en matière de
droits de l'homme, a été arrêté dans des conditions controversées, dit le barreau de Bruxelles.
(NDA L’intéressé a été arrêté pour avoir participé pour transport d’armes dans le cadre d’un
projet d’insurrection à Kisangani)
Sans se prononcer sur le fond du dossier auquel il n'a pas eu accès, le barreau de Bruxelles
demande que les autorités politiques et judiciaires congolaises fassent en sorte que le procès
se déroule dans le respect des standards internationaux en matière de droits de l'homme. Il
demande que le procès se déroule en public, devant un tribunal indépendant et impartial et en
réservant à Me Yangambi toutes les facilités et le temps nécessaire à l'organisation de sa
défense. Il a fait part de son inquiétude au président et au ministre de la justice de la RDC.
Économie, Finances…
Congo's struggling copper and cobalt sector is slowly rebounding on rising metal prices, but a
full-scale recovery will depend on major projects in development, the minister of mineral-rich
Katanga province said at the weekend.
Democratic Republic of Congo's high-risk copper sector, a vast treasure trove of enormous
untapped reserves, was crippled by the global economic downturn as prices plunged on a drop
in demand last year. Production fell by half as major mining projects slowed their operations
or suspended them entirely, a trend which has begun to be reversed.
"Due to the rise in metal prices, most of the companies that slowed down their activities are
now relaunching their production. There is a slight rebound, and we hope that production will
increase," Katanga's mines minister Juvenal Kitungwa told Reuters. Prices are again on the
rise, trading at over $6,250 per tonne on Monday, double the level at the start of the year.
"But, among those companies that closed, there's still not a real return. And new companies
are not opening," Kitungwa said.
Last year, production slipped to just 142,000 tonnes, down from 213,000 in 2007, and well
below a 1986 peak of 476,000. The crisis put half of the province's estimated 300,000
informal miners out of work. The dozens of small companies which bought their ore, spurred
by record high prices, shut their doors as thin profit margins evaporated. Their production had
accounted for the bulk of copper and cobalt exports, the country's primary foreign currency
earner. And, as multi-million dollar projects that boomed in the wake of successful 2006
elections push forward, Kitungwa said informal miners have been increasingly sidelined.
"The concessions that they were exploiting were handed back over to the big multi-national
companies. Now they don't have enough sites to work, which has created a shortage of
material arriving at treatment facilities," he said.
But while production levels are expected to remain low in the short-term, investor interest is
booming and financing is flooding back in as part of a trend that promises to boost industrial
production in coming years. Earlier this year, Freeport-McMoRan's giant Tenke Fungurume
mine, widely regarded as the world's largest and highest grade undeveloped copper and cobalt
project, went online. Katanga Mining announced last month that it had expanded its
operations by acquiring the Kamoto mine. The Toronto-listed firm expects to ramp up
production to 150,000 tonnes of copper in 2011. Australia's Anvil Mining recently finalised a
financing deal worth $200 million with Trafigura Beheer B.V., and Eurasian Natural
Resources Corp is in negotiations to buy AIM-listed junior Central African Mining and
Exploration Co. for $950 million.
"Looking at the general environment in the mining sector, we must consider that the
production rebound can only come from the big investors, because the big investors have
more efficient extraction and production," Kitungwa said. That, he says will help offset one of
Congo's lingering growth limitations: excessively high production costs. The price of
extracting a tonne of copper in Congo is around $2,800 to $3,000. In contrast, production
costs in South American copper giant Chile are around $1,700 per tonne. "We're optimistic.
Very, very optimistic. We know that we have the best copper and cobalt mines," Kitungwa
said.
"The rebound will come. Economies work on a principle of cycles, and that after the low
cycle things will improve. We'll come back."
Dans un communiqué publié mercredi à Londres, Global Witness estime que les propositions
actuelles sur la chaîne d’approvisionnement de l’industrie de l’étain sont insuffisantes et que
le gouvernement congolais devrait pousser les entreprises à être plus rigoureuses. « Nous
encourageons le gouvernement congolais et les entreprises à coopérer afin de mettre un terme
aux liens qui existent entre le commerce des minerais et le conflit armé dans l’est de la RDC
», déclare le directeur de Global Witness, Patrick Alley, « mais avant de se précipiter à les
soutenir le gouvernement doit être convaincu de l’efficacité des propositions. »
Sur pression des ONG, certaines sociétés occidentales accusées de soutenir le commerce des
minerais provenant des zones en conflit, ont suspendu, en septembre dernier, leurs achats des
minerais au Kivu. Parmi ces entreprises se trouvent Amalgated Metals Corporation (AMC)
dont une des filiales achète la cassitérite dans l’Est de la RDC.
La ministre des mines au Sud Kivu, Collette Mikila avait estimé en septembre dernier, au
cours d'une émission à Radio Okapi, que les rapports et communiqués des ONG sur "les
minerais de sang" ont fait fuir certaines sociétés minières occasionnant des chutes des recettes
pour la province et pour les creuseurs artisanaux qui ne vivent que de cette activités. Mais les
cas de fraude sont aussi fréquents dans le secteur minier au Kivu. Au début d'août dernier,
environs 8 tonnes de cassitérite ont été saisies par les autorités de la région. La non-
inscription, sur certains emballages, de l'origine des minerais et de leur nature, amplifie
parfois ces fraudes.
Voir sur ce sujet les commentaires de Jason Stearns, ancien expert du Groupe des Nations
unies sur l’exploitation illégale des ressources naturelles :
http://congosiasa.blogspot.com/2009/10/is-kimberly-process-for-tin-not-really.html
Relations extérieures
Une commission mixte RDC-Angola a été mise sur pied pour discuter de la question de ces
expulsions mutuelles. À ce sujet, Lambert Mende, a affirmé que la commission va se réunir
prochainement, sans préciser de date. D’autres contacts moins formels sont en cours entre les
autorités congolaises et angolaises pour une gestion normalisée des relations entre les deux
Etats, a indiqué Lambert Mende. « Il serait irresponsable à ce niveau de porter cette question
devant les instances de la SADC [Organisation régionale de développement auxquels
appartiennent les deux pays]. Cela reviendrait à donner l’impression que les deux Etats ne
croient pas en leurs capacités de gérer cette petite fâcherie au niveau bilatéral », a précisé
Lambert Mende.
L’expulsion des Congolais de l’Angola entraîne déjà des conséquences économiques dans la
province du Bas Congo. La ferme Jules Van Lancker (JVL), spécialisée dans la charcuterie,
est paralysée. Près de 60 % de ses employés sont des ressortissants angolais. Ils ont regagné
leur pays, selon Victor Nzuzi, membre du Réseau International des Immigrés.
La RDC et l’Angola ont décidé, lundi, de mettre fin aux expulsions mutuelles de
leurs ressortissants. La décision a été prise par les présidents Joseph Kabila et Edouardo dos
Santos. L’annonce de cette décision a été faite sur les antennes de la RTNC, la télévision
nationale congolaise, par le vice-ministre des Relations extérieures angolais, Jeorge Chicoty.
« Je suis très satisfait car le président Kabila a immédiatement donné des instructions pour
que cessent toutes les exactions qu’il y a ici au Congo. En Angola aussi, il y aura cessation
[d’expulsion]et donc pas de questions qui vont inquiéter les citoyens congolais résidant en
Angola et les Angolais résidant en RDC », a déclaré Jeorge Chicoty, au sortir d’une audience
avec le Président Joseph Kabila.
La délégation conduite par le vice-ministre angolais des Relations extérieures comprend les
vice-ministres de la Défense et de l’Intérieur. Elle devra rencontrer ce mardi une délégation
ministérielle congolaise. Leurs discussions vont tourner autour des modalités pratiques de la
décision de deux chefs d’Etat, mettant fin aux expulsions.
RWANDA
Vie politique…
Dix mois avant le scrutin présidentiel prévu en août 2010, la campagne électorale semble
avoir déjà commencé au Rwanda. Le président sortant multiplie les visites dans le pays, les
opposants font part en toute discrétion de leurs programmes, les exilés annoncent leurs
candidatures et font des alliances avec les partis locaux.
Lire la suite sous :
http://www.syfia-grands-lacs.info/index.php5?view=articles&action=voir&idArticle=1559
A former army captain and senior intelligence officer who is one of the top suspects in
Rwanda's 1994 genocide pleaded not guilty on Wednesday during his first appearance at a
U.N. court in Tanzania. The International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR) in Arusha
has charged Idelphonse Nizeyimana with genocide, complicity in genocide, direct and public
incitement to commit genocide and crimes against humanity.
"Nizeyimana ... pleaded not guilty to all the charges against him. The date for commencement
of his trial will be set later," the ICTR said in a statement.
The U.N. court accuses Nizeyimana and others of preparing lists of Tutsi intellectuals and
those in authority, before handing the names to troops and militiamen who killed them. It says
Nizeyimana also sent soldiers to the home of the former Queen of Rwanda, Rosalie Gicanda
-- a symbolic figure for all Tutsis -- who then executed her on his orders.
The United States had offered a $5 million reward for his capture, and U.N. Secretary-
General Ban Ki-moon called his arrest an important first step in the fight against impunity in
Africa's volatile Great Lakes region.
Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative en France, a confirmé vendredi le rejet
de la demande d'asile d'Agathe Habyarimana, veuve de l'ex-président rwandais, en raison de
soupçons pesant sur son éventuelle implication dans le génocide de 1994.
Agathe Kanziga, veuve de Juvénal Habyarimana, est donc susceptible d'être expulsée à tout
moment du territoire français. C'était théoriquement déjà le cas depuis le refus que lui avait
signifié la Commission de recours des réfugiés (CRR) en février 2007. La CRR lui avait
refusé l'asile au motif qu'il y avait des "raisons sérieuses de penser" à son implication "en tant
qu'instigatrice ou complice" au "crime de génocide" entre avril et juillet 1994 au Rwanda.
Evacuée dès les premiers jours du génocide vers la France par des militaires français, puis
définitivement installée en France à partir de 1998, Agathe Habyarimana est souvent
présentée comme membre de l'"akazu", le premier cercle du pouvoir qui a fomenté le
génocide. Mme Habyarimana est visée par une information judiciaire à Paris pour "complicité
de génocide et de crime contre l'humanité" depuis novembre 2007 mais n'a à ce jour pas été
convoquée ni fait l'objet de poursuites.
Selon le quotidien rwandais New Times, M. Lossada s'est en outre entretenu des mandats
d'arrêt avec les ministres rwandais des Affaires étrangères et de la Justice, Rosemary
Museminali et Tharcisse Karugarama. "Je ne ferai pas de commentaire parce que ce n'est pas
dans notre pratique de faire des commentaires sur des actes particuliers de la justice", a
déclaré M. Lossada à l'issue de ces entretiens, selon ce quotidien proche du gouvernement
rwandais.
Le diplomate espagnol "a déclaré qu'ils ne font pas de commentaires sur des processus
judiciaires, mais nous insistons sur le fait que ce sont des mises en accusation politiquement
motivées.
Les 40 officiels qui ont été mis en accusation ne peuvent ni voyager, ni faire leur travail", a
pour sa part indiqué la chef de la diplomatie rwandaise, citée par le journal. "Il est important
que le gouvernement espagnol se prononce sur ce dossier" qui "veut retourner notre histoire,
en qualifiant de génocidaires les gens qui ont arrêté le génocide", a-t-elle déclaré. D'autre part,
elle a souligné que son pays était "toujours disposé à travailler avec l'Espagne" pour
l'amélioration de leurs relations.
Économie, Finances…
Rwanda has raised its expected earnings from mining this year by 33 percent to $75 million
after a global rally in prices of tin and other metals, the government said on Tuesday.
Although indicative of renewed optimism after the global economic downturn, the latest
estimates are still lower than the $91.3 million earned in 2008, which represented a third of
Rwanda's total exports, based on Central Bank's figures.
Vincent Karega, minister of natural resources, said swelling demand for raw materials and
improving international prices would lead to an increase in production, as the world economy
regained momentum. "I can now get more optimistic and think that we may now easily reach
about $75 million," Karega told Reuters.
Despite the global slump, Rwanda's nascent mining industry has already registered more than
$20 million investment this year, including from Chinese firm Xiamen Tungsten. Artisanal
miners, who have dominated the sector since it collapsed during the 1994 genocide, were
organising into cooperatives, Karega said. The move could improve labour practices,
environmental protection and ultimately help increase production, he added.
Karega said the government was looking to reopen a tin smelting plant owned by Phoenix
Metal, which shut down operations in 2006, citing unreliable and unaffordable electricity
supply, by subsidising the cost of power.
Rwanda's relative stability over the last 15 years has made it a link for re-export of minerals
from its war-torn neighbour Democratic Republic of Congo (DRC). But trade has slowed this
year, Karega said, as buyers in Europe and America cut back orders over concerns about
inadvertently funding violent armed groups who continue to destabilise eastern DRC.
British campaign group, Global Witness, which exposes corrupt exploitation of natural
resources, has said companies trading in minerals from the DRC should carry out thorough
due diligence to ensure they are not funding warring parties. "There is a slowdown because of
all these talks and the campaigning for Congolese minerals," Karega said. "The issue is really
to remove the criminals rather than removing trade."
Relations extérieures
"Nos ressources ont été exploitées et ont servi à d'autres. Des sociétés occidentales ont pollué
l'Afrique à grande échelle et elles continuent à le faire", a critiqué M. Kagame dans un
entretien au quotidien économique Handelsblatt. En revanche, "les Chinois apportent ce dont
l'Afrique à besoin: des investissements et de l'argent pour les gouvernements et les
entreprises. La Chine investit dans l'infrastructure, construit des routes", a-t-il indiqué.