REVUE DE PRESSE jeudi 9 novembre 2023

POLITIQUE
Affrontements entre militants UDPS et Ensemble à
Kasumbalesa : Justicia Asbl dénonce la léthargie de la
justice favorisant des propos d'incitation à la violence et
de haine tribale (Actualite.cd)
À la suite des affrontements entre militants de l'union pour la démocratie et le
progrès social (UDPS), fédération de Kasumbalesa et ceux de Ensemble Pour la
République, parti de l'opposition, dans la même ville frontalière située dans le
Haut-Katanga, Justicia Asbl, une organisation de promotion et de défense et de
protection des droits de l'homme, dénonce la léthargie de la justice qui est resté
muette face aux attaques et propos d'incitation à la violence et à la haine tribale.

" Justicia Asbl dénonce la léthargie de la justice et surtout des procureurs

généraux et de la République des provinces du Kasaï central et du Haut-
Katanga favorisant les propos d'incitation à la violence et à la haine tribale
ainsi que des attaques et intolérance politique ayant occasionné des incidents
graves contre les membres des partis politiques de l'opposition Ecidé et
Ensemble Pour la République. Mardi 11 novembre, les militants du parti
politique Ensemble Pour la République, parti d'un candidat président de la
République, Moïse Katumbi, ont été attaqués par ceux de l'UDPS à
Kasumbalesa. En réplique, les militants de Ensemble Pour la République ont
attaqué la permanence de l'UDPS à la base bilanga causant des dommages
matériels ", lit-on dans le communiqué de presse de Justicia Asbl de ce
mercredi 08 novembre 2023.

Et de poursuivre :

" Dans une vidéo devenue virale sur internet, un certain cœur de Lion, non
autrement identifié et une autre personne, assument pleinement l'attaque contre
les membres de Ensemble Pour la République et promettent le pire à Moïse
Katumbi au cas où il se rendait dans la cité de Kasumbalesa ".

Cette organisation de la société civile évoque le silence des instances

judiciaires, un silence qui pourrait, selon Justicia, être fatal au regard de
l'intensification des propos d'incitation à la violence.
" Comme on peut le constater, le silence des autorités judiciaires a permis à ces
individus récalcitrants de passer de la parole à l'acte, et sur si aucune poursuite
n'est engagée, il y aura encore des nouvelles attaques peut-être meurtrières
dont les responsabilités seront partagées entre le procureur général près la
cour de cassation pour les propos tenus par le gouverneur du Kasaï Central et
le chef du parquet près le tribunal de paix de Kasumbalesa pour s'être obstiné
d'arrêter des individus clairement identifiés et ayant engagé leur responsabilité
dans ces attaques ", poursuit ce communiqué de presse.

Ainsi, dans sa mise au point, Justicia Asbl invite également les responsables des
partis politiques de tout mettre en œuvre pour sensibiliser leurs militants contre
les attaques d'incitation à la haine tribale, violence et intolérance politique en
cette période de campagne électorale.

Contexte

Les militants de Ensemble Pour la République et ceux de l'UDPS se sont

affrontés mardi dans la ville frontalière de Kasumbalesa, dans le Haut-Katanga.
Le parti de Moïse Katumbi accuse celui du Président Félix Tshisekedi d'avoir
attaqué ses militants alors qu'ils étaient en pleine manifestation de préparation
de leur leader dans cette cité douanière. En réplique, ceux de Ensemble se sont
pris à la base UDPS Bilanga. Une situation qui se détériore à quelques semaines
de la tenue des élections générales en RDC.

JUSTICE
Plainte en Belgique contre le chef des renseignements
militaires congolais (Top Congo)
La famille de Chérubin Okende a engagé une action en justice à Bruxelles
contre le général Christian Ndaywel pour « crime supposé contre Chérubin
Okende ». « Parce que l’enquête en RDC n’avançait pas », la famille a engagé
un nouvel avocat, Maitre Alexis Deswaef, avocat au Barreau de Bruxelles et
spécialiste en droits humains.

Il rejoint l’équipe de défense constituée à Kinshasa après l’assassinat de

l’ancien ministre des Transports.
Cet avocat affirme sur la base d’un document du registre national belge, que la
plainte en Belgique s’explique du fait que « Christian Ndaywel est de
nationalité belge et que, dès lors, la Belgique est compétente pour le juger ».

Au cours d’une conférence de presse organisée ce mercredi à Bruxelles, il a

brandi un document qu’il présente comme prouvant la nationalité belge de
Christian Ndaywel.

La rédaction de TOP CONGO FM n’a pas été en mesure de se procurer l’extrait

de rôle publié au Moniteur belge attestant de la naturalisation en 2005 de
Christian Ndaywel, à ce moment-là résidant en RDC ou il était major des
FARDC.

Se référant notamment aux conclusions « de l’enquête de Reporters Sans

Frontières sur l’authenticité du document de l’ANR », établissant la
responsabilité de l’ex DEMIAP dans l’assassinat de Chérubin Okende, l’avocat
belge évoque de nouveaux éléments dans une affaire « devenue un secret d’état
au Congo ».

Les autorités congolaises ont déclaré que ce document de l’ANR, pour lequel le
journaliste Stany Bujakera est actuellement poursuivi en justice et séjourne en
prison, est un faux. L’avocat bruxellois demande à la Belgique, qui avait envoyé
un expert à Kinshasa, de publier les résultats des investigations effectuées, qui
n’ont pas été communiqués à la famille. Il dit qu’il existe des indices de
culpabilité suffisants pour déposer sa plainte à Bruxelles.

« Même s’il renonce aujourd’hui (à sa nationalité belge), il sera toujours

justifiable parce qu’on tiendra compte du moment des faits. L’extradition est du
domaine du possible », a encore dit Maître Alexis Deswaef, qui espère que le
général Ndaywel soit entendu en Belgique.

Les résultats de l’autopsie effectuée en août dernier sur le corps de Okende sont
visiblement un secret d’Etat, d’après l’avocat.

Chérubin Okende a été assassiné le 13 juillet dernier. Son corps criblé de balles
avait été découvert à bord de son véhicule sur l'avenue Poids-Lourds. Pour des
raisons d’enquête, malgré l’autopsie, son corps n’a pas été rendu à sa famille
qui n’a pas encore pu organiser ses funérailles.
 Roger Lumbala formellement inculpé en France pour
« complicité de crimes contre l’humanité » entre 2002 et
2003 (Actu7.cd)
La justice française va désormais poursuivre Roger Lumbala, ancien député
congolais, pour « complicité de crimes contre l’humanité » commis en
République Démocratique du Congo (RDC) entre 2002 et 2003.

La nouvelle a été rendue publique ce mercredi 8 novembre 2023 par quatre (4)
organisations qui défendent les victimes dans cette affaire. D’après ces
organisations, l’ordonnance de mise en accusation contre l’ancien chef de
guerre retient également « l’entente en vue de commettre des crimes ». Pour ces
organisations, cette mise en accusation est « un pas vers la justice pour les
survivants d’atrocités de masse ».

Cette décision ouvre donc la voie au procès contre l’ancien président national
du Rassemblement Congolais pour la Démocratie Nationale (RCD-N). Roger
Lumbala Tshitenga a été arrêté à Paris en 2021. Son groupe armé et ses alliés
avaient commis ces actes au cours de la triste opération « Effacez le tableau »
menée contre les troupes du Rassemblement Congolais pour la Démocratie,
Mouvement de Libération (RCD-K/ML), une autre rébellion dirigée par Mbusa
Nyamwisi, dans les territoires de Mambasa (Ituri) et Beni (Nord-Kivu).

« (…) Cette opération a été menée dans le but de prendre le contrôle des zones
riches en ressources naturelles situées dans l’Est du pays (…) Lumbala est
poursuivi pour avoir donné les ordres pour commettre des tortures et avoir aidé
ou assisté les troupes (…) en fournissant le ravitaillement nécessaire (…) en
laissant les combattants placés sous son autorité et son contrôle commettre ces
crimes », écrivent Clooney Foundation for Justice, Justice Plus, Minority Rights
Group et TRIAL International.

Dans le cadre de cette affaire, plusieurs victimes et autres témoins habitant le

territoire de Mambasa (Ituri) ont effectué le déplacement à Paris pour faire leurs
dépositions devant la justice française. Au cours de l’opération « Effacez le
tableau », des cas d’anthropophagie ont été reportés à l’encontre des pygmées.
SECURITE
Guerre du M23 : Vers deux factions dans les rangs de
L’EAC-RF en RDC ? (Tazamardc.net)
Depuis la matinée de ce mercredi 8 novembre 2023, les habitants de la cité de
Kitshanga ont alerté sur la disparition des militaires du contingent Burundais de
la force régionale de la communauté des états de l’Afrique de l’est (EAC-RF)
de cette cité. Ces derniers auraient pris une destination jusque-là inconnue,
abandonnant ainsi leur base qui par la suite a été visitée par les rebelles du M23
et leurs alliés de l’armée rwandaise, pour récupérer des tentes et autres biens qui
leur semblaient importants. Les populations civiles qui avaient comme lieu de
refuge cette base de L’EAC-RF, ont été dans l’obligation de regagner leurs
domiciles, d’autres se sont rendues dans la base des casques bleus de la
Monusco.

Depuis plusieurs jours, les rebelles du M23 ont interdit tout passage aux
véhicules de ce contingent pour ravitailler leurs positions que ce soit en rations
alimentaires ou en carburant dans la zone de Kitshanga, où l’on retrouvait la
plus grande base de la force Burundaise. Quelques heures avant de partir, le
contingent Burundais dans l’incapacité de prendre tous les matériels à leur
disposition, vue que leurs véhicules ne pouvaient pas accéder à la zone sur
décision des rebelles, a joué à la politique de razzia: « Dans l’extrême urgence,
ces militaires Burundais ont brûlé tous les matériels qu’ils ne pouvaient
emporter en mains avec eux », explique une source sous anonymat.

La cohabitation entre les militaires Burundais et la coalition M23/RDF était

impossible depuis plusieurs jours affirment d’autres sources, qui ajoutent
que « même pour aller se ravitailler dans la cité, il fallait que les militaires
Burundais se déguisent en civils car ils étaient interdits par le M23 de quitter
leur base ».

Allure d’une guerre entre nations en RDC

De nombreux observateurs indépendants, trouvent déjà l’existence de deux

blocs dans les rangs de L’EAC-RF en province du Nord-Kivu. D’un côté, les
militaires Kenyans et Ougandais qui se montrent penchant à la lutte armée du
Rwanda à travers la rébellion du M23, et de l’autre côté, les Burundais qui n’ont
aucunement plaisanté avec les rebelles qui étaient obligés de rester dans leurs
positions d’observance du cessez-le-feu en territoire de Masisi, faute de quoi les
Burundais de retrouvaient parfois obligés d’user de toute leur influence pour les
y contraindre, contrairement aux deux forces précitées qui se partagent
librement les axes avec le M23.
Dans le cadre de la force régionale de L’EAC, le Burundi avait déployé trois
bataillons en RDC, dont deux dans la province du Sud-Kivu et l’autre dans la
province du Nord-Kivu, qui s’est attirée toute l’admiration de la population
Congolaise dont le rétablissement de la paix est l’unique revendication.
Ces admirations ont malheureusement coûté à ces militaires Burundais les
accusations du Rwanda et la rébellion du M23, qui les pointaient de collaborer
avec les rebelles Rwandais de FDLR, présents en RDC depuis la fuite du
Génocide Rwandais en 1994.
En réponse, l’armée Burundaise, par l’entremise de son porte-parole Floribert
Biyereke, déclarait que les bataillons Burundais étaient sur le sol congolais pour
bien remplir leur mission, conformément à la feuille de route leur donnée : « Il
est regrettable que certaines personnes mal intentionnées ont déclaré à travers
la télévision Rwandaise (RW TV), que les troupes Burundaises déployées au
Nord-Kivu collaborent avec les FDLR », déclarai-t-il.

Le fait pour les Burundais d’être durs avec le M23, a visiblement créé une
certaine mésentente et une forme de méfiance entre les éléments dans les rangs
de la force régionale.
Certaines autres sources affirmaient d’ailleurs que même au sein de cette force
de l’EAC, les armées de l’Ouganda et du Kenya commençaient à accuser les
éléments Burundais de se ranger sur la ligne de front avec les FARDC et les
groupes d’autodéfense « Wazalendo ».

L’attitude des militaires Kényans et Ougandais a d’ailleurs déjà fait réagir le

gouvernement Congolais, qui les demandaient « d’arrêter de favoriser le M23 ».
Il y a d’ailleurs quelques jours, le commandant des troupes Ougandaises a
demandé à ses hommes lors d’une parade, de se préparer à affronter les jeunes
résistants qui défendent leurs entités contre les rebelles du M23, une déclaration
qui a fait couler encres et salives.

ESU: Le go de la formation para-militaire des étudiants

sera donné aujourd’hui (Dépêche.cd)
Kinshasa, 9 novembre 2023- La formation paramilitaire en milieu universitaire
sera lancée ce jeudi 9 novembre. La cérémonie officielle aura lieu dans la ville
de Kisangani, au camp Bahuma, dans la province de la Tshopo.
C’est dans ce cadre que le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire
( ESU), Muhindo Nzangi ainsi que le vice-ministre de la Défense, Samy
Adubango sont arrivés depuis le mercredi dernier dans cette partie du pays.

Le ministre de l’ESU a invité les étudiants à être prêts à débuter ce premier pas
comme militaire.

“Vous allez commencer votre premier pas comme militaire. Soyez donc prêts
pour votre formation”, a laissé entendre Muhindo Nzangi.

Des sources sur place rapportent que 1000 étudiants prendront part à cette
première session de formation paramilitaire.

SOCIETE/TRANSPORTS
MONGALA : un naufrage d’une embarcation fait 17 morts
et plusieurs disparus à Bumba (Société Civile) –
Newscd.net
17 corps sans vie ont été repêchés mardi dans les eaux du fleuve Congo après le
naufrage d’une embarcation la nuit de samedi à dimanche 5 novembre à Bumba,
dans la province de la Mongala.

Ce bilan est dressé par la société civile locale. Selon cette source, l’embarcation
avait à son bord 100 passagers parmi lesquels des commerçants venus de
Biwela-Bomenge, dans le secteur d’Itimbiri, et plusieurs fidèles d’une église,
qui se rendaient à une cérémonie religieuse.

Après cet incident, plus de 70 personnes sont portées disparues et 25 rescapés

ont été enregistrés. La société civile locale affirme que chaque famille poursuit
la recherche de ses proches impliqués dans ce voyage qui a mal tourné.

Cet accident intervient après une série de naufrages enregistrés sur les eaux du
fleuve Congo. Généralement, les embarcations nocturnes et la surcharge sont à
la base de ces accidents.
INFRASTRUCTURES
Kinshasa : fin des travaux d’asphaltage de l’avenue
Nzolana (Radiookapi.net)
Les travaux d’asphaltage de l’avenue Nzolana et ses déviations, Bumba et
Kinshasa sont, depuis quelques jours terminés.

Le ministre des ITPR, Alexis Gisaro l’a constaté, mercredi 8 novembre, lors
d’une descente effectuée dans ce coin de la capitale, sous une pluie battante.

Il a ainsi salué les efforts des entreprises impliquées dans la célérité les travaux
de cette route qui relie les quartiers Binza Pompage à l’UPN, commune de
Ngaliema:

« Ce projet était conçu pour terminer pendant l’année 2024. Nous avons pu
grâce aux efforts intenses que je tiens à souligner ici. Je félicite tant l’Agence
congolaise des grands travaux (ACGT) que l’entreprise CREC 8 qui a réalisé les
travaux ».

Alexis Gisaro s’est réjoui que le gouvernement ait gagné en temps.

Il a expliqué que ces travaux étaient prévus se clôturer pendant l’année 2024.

« Nous avons pu économiser en termes de tems, six mois. C’est pour dire
combien des équipes qui étaient sur terrain ont pu travailler avec intensité et
ont fait des sacrifices énormes afin que nous puissions rendre cette route à la
population avant la fin de cette année. Une population qui va voir sa vie
changée à la suite de l’achèvement de ces trous », a poursuivi le ministre des
ITPR.

Alexis Gisaro a par ailleurs assuré que l’inauguration de cette route va rendre
fluide la circulation sur cette partie de Kinshasa.

Cet axe routier fait la joie des habitants de près de dix quartiers longtemps
enclavés comme Sanga Mamba, Boma Libala et autres.

Sauf imprévu, le chef de l’Etat pourra inaugurer cette route avant la fin de ce
mois de novembre.
ECONOMIE
RDC: « le capital social de la BCC s’élève à 60 Francs
Congolais » (Gouvernement) – Politico.cd
Le gouvernement entend recapitaliser la Banque centrale de la République
démocratique du Congo ( BCC). Ce vœu a été exprimé par la vice-ministre des
Finances, O’Neige Nsele au cours d’une réunion interministérielle.

D’après la vice-ministre des Finances, la Loi n°18/027 du 13 décembre 2018

portant organisation et fonctionnement de la Banque Centrale du Congo
dispose, en son article 6, que le capital social de la Banque s’élève à 213
milliards de Francs Congolais. II est entièrement souscrit par l’Etat et libéré
suivant les modalités arrêtées entre la Banque Centrale du Congo et le
gouvernement.

« Or, à ce jour, le capital social de la Banque Centrale du Congo s’élève à 60

Francs Congolais. Partant, le gouvernement tient à l’augmenter de
212.999.999.940 de Francs Congolais pouf atteindre 213 milliards de Francs
Congolais prévus par la Loi organique sus évoquée », a fait remarquer O’Neige
Nsele.

Sous ce rapport, la vice-ministre des Finances a présenté les modalités de cette

recapitalisation convenues avec la BCC qui devrait se faire sur deux ans (2024
et 2025). Car, il est question de renforcer l’indépendance financière de la
Banque Centrale du Congo.

Elle a sollicité la prise d’acte du gouvernement pour la signature, conformément

au Programme Économique du gouvernement soutenu par la Facilité Elargie de
Crédit du Fonds Monétaire International (FMI), de la Convention portant
recapitalisation de la Banque Centrale du Congo.

NUMERIQUE
RDC : Africa Digital Expo (ADEX) de retour à Kinshasa
après le succès retentissant de l’an dernier (Zoom-Eco.net)
L’Agence pour le développement du Numérique (ADN) annonce la tenue de la
12ème édition du Forum Africa Digital Expo (ADEX) les 22 et 23 novembre 2023.
Cet événement prestigieux, organisé en partenariat avec la société marocaine
One-Africa, se tiendra à l’hôtel du fleuve à Kinshasa.

Le Forum ADEX se déroulera sous le haut patronage du Président de la

République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, soulignant l’importance
accordée par le Chef de l’Etat au développement numérique du pays.

Sous le thème « Les leviers de la maturité numérique», l’édition 2023 de

l’ADEX marque son retour tant attendu dans la capitale congolaise après le
succès retentissant de l’édition précédente.

Ce Salon International s’inscrit pleinement dans la vision du Chef de l’État,

Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui vise à faire du numérique congolais un
levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de
progrès social.

Cette vision ambitieuse et éclairée a été traduite dans le Plan national du

numérique Horizon 2025 ( PNN), lancé en septembre 2019, et qui est la feuille
de route de la transformation digitale de la RD Congo.

Le Plan national du numérique repose sur quatre piliers majeurs que sont les
infrastructures, les contenus, les usages applicatifs, ainsi que la Gouvernance-
Régulation. Il comporte 69 projets prioritaires parmi lesquels figure en N°4, l’
l’organisation annuelle d’un forum numérique international.

ADEX fait donc partie des 17 projets déjà finalisés à ce jour, auxquels
s’ajoutent 25 autres projets opérationnels, soit un niveau de réalisation supérieur
à 60 % par rapport à l’échéance de la mise en œuvre du PNN fixée au 31
décembre 2025 avec un objectif clairement énoncé de 100% de projets réalisés.

Cet événement est donc, non seulement, une belle opportunité pour promouvoir
le développement numérique de la République Démocratique du Congo, mais
également une occasion de découvrir les réalisations du Plan national du
numérique Horizon 2025 (PNN).
AGRICULTURE
Kasaï Oriental : Une délégation de la Présidence en
mission d’inspection des travaux sur le site agricole de
Nkwadi (Actu30.cd)
Une délégation de la Présidence de la République démocratique du Congo a
entamé, depuis mardi 07 novembre 2023, le suivi de l’exécution des travaux sur
le site agricole de Nkwadi.
Cette délégation est composée de Jean-Claude Kabamba Kazadi, coordonnateur
adjoint du Conseil consultatif présidentiel pour l’impact national pour
l’agriculture et l’alimentation, qu’accompagnait le responsable de l’Institut
international d’agriculture tropicale (IITA) en province, le docteur Paul Donstop

Elle a dévoilé sa mission au sortir d’une audience avec la gouverneure de cette

province, Julie Kalenga Kabongo, à Mbuji-Mayi.

« Nous sommes ici dans le cadre de voir, de suivre ce que le partenaire IITA est
en train de faire dans la province du Kasaï Oriental, plus précisément à Nkwadi
à travers l’Agenda de Transformation Agricole (ATA-RDC). Il y a déjà la
production de maïs, de manioc, de soja, ils travaillent même avec les
communautés pour les faire participer à cette activité« , a indiqué, Jean-Claude
Kabamba Kazadi, chef de la délégation

Et de poursuivre : « Il y a aussi l’implémentation d’une usine parce-que tout ce

que l’ATA doit produire, ainsi que les communautés, doit être transformé sur
place, afin de produire les produits finis, la farine de maïs et de manioc pour les
besoins alimentaires de la population non seulement de Nkwadi mais aussi de la
ville de Mbuji-Mayi, du Kasaï Oriental et ses environs« .

À l’en croire, la gouverneure du Kasaï Oriental a dit son satisfecit de voir cette
délégation débarquée dans sa province et attend des résultats.

Pour rappel, à Nkwadi, depuis plus de deux ans, ATA s’emploie à matérialiser
la vision du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, laquelle consiste à booster
l’agriculture. Cette agriculture doit prendre le dessus sur les autres domaines.
CULTURE
Le Président Tshisekedi dévoile le monument de l’artiste
musicien Papa Wemba (ACP.CD)
Le Président Félix Antoine Tshisekedi a dévoilé mercredi 8 novembre 2023,
sur une place du quartier Matonge, à Kinshasa, le monument de l’artiste
musicien Papa Wemba de la République démocratique du Congo (RDC),
décédé depuis le 24 avril 2016 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, des suites d’un
malaise sur scène, au cours d’une cérémonie organisée.

« Je voudrais solliciter par cet acte que vous venez de poser aujourd’hui que
vous puissiez accélérer la procédure de signature d’ordonnances, afin que le
monument de Papa Wemba que vous avez dévoilé et ceux qui sont à Kinshasa
et partout en RDC, puissent être reconnus et classés par l’ordonnance que vous
allez signer, afin que nous puissions constituer un dossier bien ficelé que nous
allons représenter à l’Unesco », a déclaré la ministre de la Culture, arts et
patrimoines Catherine Furaha.

Elle a rappelé que Papa Wemba a réussi à vendre l’identité des Congolais
partout où il chantait dans quatre langues nationales et il a aussi intégré la
langue de sa maman « kitetela ».

« Dans les 11 arts, Papa Wemba était présent, il était parmi les rares artistes qui
avaient été désignés par Barly Baruti en 1987. Il était dans le cinéma parce qu’il
a joué « La vie est belle » et « Les habits neufs du gouverneur », a-t-elle ajouté.

Elle a poursuivi que Papa Wemba était un grand mannequin, expliquant qu’il a
présenté la mode congolaise, la mode africaine et la mode du monde.

Selon elle, au-delà de la musique, Papa Wemba était une idéologue et un

philosophe, avant de souligner que le Président de la République avait acheté la
maison de l’artiste pour permettre à connaitre le concept du patrimoine.

Biographie

Né en 1949 dans la région du fleuve Kasaï, l’artiste Papa Wemba, de son vrai
nom Shungu Wembadio Pene Kikumba, était une icône, un symbole du Congo
musical.

Très jeune, il a quitté sa campagne pour vivre à la ville, s’intégrer au monde

moderne. En 1969, il a fondé avec ses amis le groupe “Zaiko Langa Langa“,
s’inspirant de nombreux courants, notamment, musique afro-cubaine, rock,
rhythm and blues.

En 1977, Papa Wemba a fondé un nouveau groupe “Viva la Musica“, baptisé à

partir d’un titre de Johnny Pacheco.

Touche personnelle, il a commencé à utiliser le lokolé, un tronc d’arbre creux

que l’on frappe avec deux baguettes pour communiquer d’un village à l’autre,
avant de décider que lui et ses musiciens d’avoir un look impeccable. Il a créé
alors la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape), qui lui a
permis d’avoir une identité.

Dans les années 1980, Papa Wemba a chanté de plus en plus en Europe et est
devenu l’ambassadeur de la World music.

Créateur d’une mode et d’une musique, Papa Wemba a largement participé à

introduire l’afro pop dans les chants occidentaux.

Papa Wemba a sorti en 2008, « Kaka Yo » avec Viva la musica, regroupant

autour de lui une quinzaine de jeunes artistes à qui il leur a donné la chance en
les invitant à chanter dans cet opus collectif.

En 2014, il est revenu avec « Maître d’école », un album de rumba qui a prouvé
que cette musique n’a pas pris une ride depuis son apogée dans les années 1950.

Papa Wemba a été victime d’un malaise lors d’un concert donné à Abidjan, en
Côte d’Ivoire, dans le cadre du Femua 2016, festival des musiques urbaines
d’Anoumabo, rappelle-t-on.

SPORTS
Des légendes du FC Barcelone à Kinshasa pour un match
de gala (Forum des as)
Quelques légendes du FC Barcelone, dont le Brésilien Ronaldhino, séjournent à
Kinshasa pour un match international de gala.

D’après les organisateurs de cette rencontre, les légendes du club mythique

d’Espagne vont pouvoir se mesurer aux anciens Léopards de la RDC. Ce match
de gala est prévu pour ce dimanche 12 novembre au stade des Martyrs de la
Pentecôte à Kinshasa.
Ce n’est pas pour la première fois aux amoureux du football kinois de vivre ces
genres de rencontre sportive. On se souviendra qu’après deux années sans
ballon rond pour cause de Coronavirus, la « Nuit du Football Africain » était de
retour à Kinshasa.

Pour la septième édition, la capitale de la République Démocratique du Congo

avait alors accueilli un match de gala entre légendes du football continental et
un forum sur le thème du « sport, de la paix et du développement« .

Au stade des Martyrs, les anciennes gloires du continent avaient à nouveau

foulé le gazon pour un match de gala contre les légendes du football congolais.
Des milliers de supporteurs se sont déplacés pour voir Amokachi, Adebayor,
Mboma ou Fadiga affronter les anciens Léopards emmenés par Trésor Mputu,
Zola Matumona ou encore Roger Hitoto.

Ce match spectaculaire s’était soldé par un score nul de 3-3, rappelle-t-on.