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DEUXIEME EDITIONS DU CONCOURS INTERUNIVERSITAIRE DE

PLAIDOIRIE CJP. « LE BARREAU DU CJP »

La république de Damarois est un Etat d’Afrique de l’ouest, avec une


superficie de 323,000 km2. Le Damarois qui autrefois un état religieux à la suite à la
suite de la nouvelle constitution de 2016 a opté pour la laïcité. L’Etat très émergent
du Damarois à en adhérer à toutes les conventions relatives au droit de l’homme.
L’Etat est même parti au traité instituant la cour pénale internationale (CPI) en 2019.
Au plan interne l’Etat du Damarois est doté en plus des tribunaux de droit commun de
juridictions spécialisées tel que le tribunal militaire Kèlèmangni
La paix et valeurs traditionnel auxquelles est attaché cet Etat sera entachées par
une crise militaro-politique en 2002 et 2010. La crise post-électorale de 2010, aura
pour conséquence la fermeture de la plus grande des universités (l’université de
CONORY).
Un riche commerçant et grand croyant envoie entre-temps son unique fille LATIFA
étudié à l’étranger dans la république du Blofouè. Il lui conseille sagement de
s’éloigner des vicissitudes de la culture du BLOFOUE et de rester toujours en
adéquation avec l’aslim leur religion. Cette religion interdire dans l’un de ses passages
les relations hors mariage, et traite d’abomination les relations entre personnes de
même sexe.
Mais après l’obtention de sa licence en droit Latifa s’emble être juridiquement outillée
pour défendre ses droits et libertés à choisir le partenaire de son choix. Elle milite
ainsi au sein de l’association des lesbiennes gays bisexuels et transgenre (LGBT) pour
la défense de droit de minorité. Invité sur un plateau télé « tous es permis » elle
affirme publique je suis lesbienne et fière.
Cette nouvelle ne manque pas de défrayer la chronique du Damarois avec comme
titre « un père pieux, une fille aux mœurs légère». Comme-ci cela ne suffisait Latifa
depuis les réseaux sociaux éveillent la conscience des LGBT vivants en terre
Damarois afin de revendiquer leur droit. Elle expédie par courrier une demande
d’autorisation pour une marche dans la ville de Kèlèmangni capitale de l’Etat du
Damarois. Bien que la demande d’autorisation pour une marche pacifique n’a pas eu
de réponse un mois après sa notification à l’administration. L’association des LGBT
et Latifa décidaient de la tenue de cette marche le mois prochain.
Le préfet informé estime qu’une telle marche est contraire aux bonnes mœurs, alerte
le commandant Moriba de la caserne de kèlètigui. Ce dernier déploie toute l’armée
sous ses ordres, pour empêcher la manifestation. A peine le discours qui précède la
marche achevée, que l’armée n’a pas manqué d’arroser d’eau bouillante et de gaz
lacrymogène les manifestants. En fait, les vêtements extravertis des manifestants
irritaient les soldats en poste et ceux-ci outrepassaient les ordres reçus. Ils
bastonnaient à sang les manifestants récalcitrants qu’ils appréhendaient. Et vu la
riposte des manifestants à coup de jet de pierre qui détruisaient de nombreux biens des
populations, les soldats tiraient des balles de sommations pour disperser la foule.
Latifa qui continuait à donner des ordres à ses partisans de défier l’autorité fut
appréhendé avec d’autres manifestants, par, le lieutenant TASOUMAN son oncle qui
se trouvait sur les lieux. A d’un bord d’un cargo celle-ci fut transporté avec sa bande
sous l’autorité de lieutenant TASOUMAN.
Les officiers et sous-officiers irrités continuaient à battre à nouveau Latifa et les autres
manifestants sous le regard muet du lieutenant. L’ordre fut donner par le Commandant
Moriba de laisser partir tous les manifestants. Les soldats jetaient les manifestants du
cargo. Malheureusement la chute endommagea le pied de Latifa et un de ses confrères
perdus la vie. Le lieutenant bien que triste affirma, cette fille est un malheur pour sa
famille et ne méritait même pas de vivre.
Latifa retournaient à l’ETAT du Blofouè pour se faire soigner.

Si les tensions des mouvements des LGBT n’est plus l’information qui défraye la
chronique au Damarois c’est en raison des tensions politico-militaire qui ont resurgi.
Les partis d’oppositions ont formés des milices ou des forces d’intervention en vue
d’assurer leur défense compte tenu des élections de 2015, en raison de ce que l’armée
est a toujours été au solde du pouvoir.
Les élections se déroulent dans une ambiance dans le mois d’octobre 2015. La charismatique
présidente EWIBLA conteste comme en 2010 les résultats proclamés par la cour suprême
donnant l’ex chef d’Etat-major des armées Kabili candidat de l’opposition vainqueur. Elle
demande donc la reprise des élections aux regards des violences exercées dans le pays.
La junte militaire s’empare du pouvoir, détient prisonnière la présidente Ewibla. La jungle
militaire installe au pouvoir Kabili celui qu’il appelle le candidat légitime
Le 03 janvier 2016 le président KABILI prévoit de prêter serment au stade La paix Cette
prestation de serment devrait être retransmise en direct sur toutes les chaines nationales.
Informer de cela les partisans de la présidente déchue prévoit de faire un boycotte pour
contester la légitimité de l’ex chef d’Etat-major et la détention arbitraire de leur présidente.
Malgré un communiqué pris en conseil des ministres interdisant toute manifestation au cours
de cette journée, Les partisans de l’Affront Nationale Damaroisse (AND) partisans de Ewibla
et certains indépendants hostiles au président Kabili ont marchés drapeau en main sur la
télévision national (RTD). Une unité spéciale les escadrons envoyés sur les lieux ouvrait le
feu sur les manifestants occasionnant une centaine de perte en vie humaine. Cela n’empêchait
guère la foule de s’accroitre et de prendre la télévision nationale d’assaut.
Le porte-parole des manifestants M. Kognini secrétaire général de l’AND réclamait la
démission du président kabili, la mise en liberté d’Ewibla et la mise en place d’un
gouvernement de transition civile pour réorganiser les élections. Apres avoir aviser le
président Kabili, le chef de l’Etat-major des armées, le général Zagazaga donne ordre
d’éliminer cette vermine qui porte atteinte à la sureté nationale.
Le président KABILI par la suite décrète l’état de siège. L’assassinat du secrétaire général de
l’AND loin d’apaiser les esprits soulevait des tensions. Des barricades étaient mises à tout
bord de route. Les pneus éclairaient les voies par leurs fumées. Les partisans du président
kabili étaient contraints aussi pour des questions de sécurité de fuir leur domicile. L’armée
quant à elle sévissait également et tous ceux qui semaient des troubles étaient abattus. Les
tensions entre l’armée et les pros EWIBLA en l’espace de 4 mois faisaient plus de 3,000
morts selon le rapport de l’ONG Amnesty international.
La terreur régnait au Damarois, les milices de l’opposition continuaient à gagner du terrain.
Ils assiégeaient l’assemblée nationale, ils y mettaient du feu et déclaraient publiquement
leurs mécontentements en vers le gouvernement qu’il taxait de criminel. Ils exigeaient
l’arrestation du président kabili et la formation d’un gouvernement de transition civile en
lieu et place de la junte militaire au pouvoir.
Le général zagazaga ordonna d’évacuer ce désordre qui semble vouloir compromettre les
institutions de la république, dit-il «on ne négocie pas avec la rébellion, on la mâte ».
La garde républicaine pour disperser la foule n’hésite pas à tirer à balle réelle.
La communauté internationale demande la cessation de cette barbarie et le retour au calme.
Mais cela reste lettre morte car, le président à demander le déploiement d’un offensif
militaire pour une intervention anaconda enfin de mettre un terme définitif à cette situation
qui l’empêche de développer son programme gouvernemental.
Au vu de la proportion de cette situation et l’acharnement criminel de parties en présence, Le
sécurité des nations unis, saisit le procureur de cour pénale internationale afin d’ouvrir une
enquête sur la situation au Damarois. Le procureur de CPI ouvre donc une enquête et
conclut qu’il y a des motifs raisonnable de croire que les crimes commis en terre Damarois
relève de la compétence de la CPI, et qu’ils sont imputables au président kabili.
Le procureur de la CPI requiert donc au juge de la chambre préliminaire de décerné par voie
diplomatique mandat d’arrêt contre le président kabili. Le 19 septembre 2017 un mandat
d’arrêt mis sous scellé est adressé au ministre de la justice Damarois en vue d’une
coopération judiciaire afin d’appréhender le président kabili. En mars 2018 alors qu’il est
invité par son homologue du pays voisin (EBOLA) pour trouver une issue heureuse à la
situation qui prévaut dans les deux pays, Il est appréhendé à l’aéroport par police criminelle
anti-terroriste.
Le procureur général de la cour suprême du Damarois en informe la CPI dans le cadre de
l’entraide judiciaire et procède à son transfert devant la cour. D’autres mandats d’arrêts
internationaux sont pris par la CPI contre son aide de camp le général Zagazaga pour les
crimes perpétués lors de la marche sur de la Radiotélévision Damarois et le jour de la
prestation de serment, qui selon la CPI n’avait pour seul but d’exterminer les partisans de
l’AND qui s’insurgeait contre la politique nationale du président KABILI.
Sous la pression de la communauté internationale, la junte au pouvoir cède après la chûtes du
président Kabili et met en place un forum de réconciliation et d’indemnisation des victimes.
Elle prévoit de nouvelle élection dans les deux prochains mois puis se retirer du pouvoir, et
l’accorder à la population civile.
Le général Zagazaga qui assurait l’intérim à la suite de l’arrestation de kabili organise dans
les 2 mois des élections libres et transparentes. Un candidat indépendant nommé Baromé
brigue la magistrature suprême de l’Etat. En juin 2019 il ratifie le statut de Rome. Il donne
droit à la CPI d’enquêter sur tous les crimes relevant de sa compétence commis en terre
Damarois y compris ceux reprochés à l’ex président Kabili et son aide de camp. Il ordonne au
procureur général près la cour suprême d’arrêter et de transférer les personnes faisant objet
d’un mandat d’arrêt de la CPI devant la dite cour pour qu’il soit procédé à leur jugement en
toute équité et selon le règle du droit international. Le général Zagazaga est donc également
transférés devant la cours pénale internationale en juillet 2019.
Le calme regagnait l’Etat du Damarois. En juillet 2019 l’Etat entrepris de vastes travaux de
construction tels que la baie de Conory, une institut de formation judiciaire, un parlement et
le 4e pont mais surtout le bitumage de toutes les villes et villages, car dit-on la route précède
le développement.
La paix qui était véritablement la chose la mieux partagé en terre Damaroisse permettait donc
à Latifa en juillet 2019 de revenir en terre Damaroisse et de saisir le commissaire du
gouvernement. Elle intenta une son action devant le tribunal militaire pour tentative de
meurtre sur sa personne, meurtre des d’un membre des LGBT sous ses ordres et des violences
commises lors de leur manifestation. Elle dirige sa plainte contre le commandant MORIBA et
le lieutenant TASSOUMAN. Après instruction l’affaire est portée au samedi 08 février 2020
pour jugement.
Apres l’audience de 1ere comparution la CPI décide d’une jonction des affaires kabili et
Zagazaga et pour une audience le 08 février 2020

NB : La législation Damaroisse est similaire à celle de l’Etat de COTE D’IVOIRE.

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