LE REVELATEUR

M A G A Z I N E
DE LA DIASPORA CONGOLAISE

LE
SCHÉMA
SUBVERSIF
DE JOSEPH KABILA
B
eaucoup d’encres coulent sur le rôle la coalition RDF-M23-AFC.
controversé de Joseph Kabila dans la Pour éviter une amnésie collective des
déstabilisation de l’Est de la RDC en congolais, notre magazine se fait le devoir
soulignent d’une part, les débats sur d’éclairer nos compatriotes et nos amis
sa sortie clandestine du territoire nationale épris de paix pour la RDC sur l’origine de la
et d’autre part, les révélations de l’audition posture sanguinaire et machiavélique de
de monsieur Eric Nkuba Shebandu alias Joseph Kabila en synergie avec Paul
Malembe, Conseiller politique et Kagame, son complice et frère du Rwanda,
stratégique de Corneille Nangaa, après son pour mettre à feu et à sang notre très cher
arrestation par les services de beau pays.
renseignement militaire, qui cite le sénateur L’origine de cette posture remonte à la
à vie en compagnie de Claudel Lubaya, frustration du Sénateur à vie à la suite de la
Joseph Olengankoy, Patient Sayiba et Bob rupture de l’accord politique FCC-CACH
Kabamba parmi les personnes ayant rejoint survenue le 06 décembre 2021 qui

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 basculera la majorité au Sénat et à
l’Assemblée nationale au profit de l’Union
Sacrée de la Nation (USN), ayant pour
conséquence la fin de la coalition
gouvernementale et la mise à l’écart de
Joseph Kabila de la gestion de la chose
publique.
Il s’en suit le départ inattendu de nombreux
cadres rationnels du FCC vers l’Union
Sacrée de la Nation répondant ainsi à
l’appel du Président Félix Antoine
Tshisekedi Tshilombo. Ce qui créa un
malaise au sein des irréductibles du FCC et
de Joseph Kabila. C’est en ce moment que
le Sénateur à vie opte pour une voie
obscurantiste qui est aux antipodes de celle
empruntée par les oppositions
républicaines dans les démocraties de notre
ère contemporaine.
La présentation du schéma subversif de
Joseph Kabila au travers de la chronologie
des actes s’inscrivant dans son dessein
macabre sera utile pour la compréhension
des événements de nos jours et permettra
aux congolais et amis de la RDC de faire
barrière à tout type de plan de
déstabilisation pouvant mettre en péril
notre cohésion nationale.
ACTE 1 LOBBYING DE NUISANCE
EXTRÊME CONTRE LE PRÉSIDENT FÉLIX
ANTOINE TSHISEKEDI
A l’instar de son allié rwandais Paul
Kagame, le sénateur à vie se met dans la
peau d’une victime évincée de la gestion de
la chose publique. C’est ainsi qu’il confiera
à Raymond Tshibanda N’tunga Mulongo
d’organiser un plaidoyer auprès des
chancelleries occidentales dont l’objectif
principal consiste à nuire le Président Félix
Antoine Tshisekedi Tshilombo en déferlant
une vague d’accusations ignobles telles que
la violation répétitive de la constitution en
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Bruxelles le 07 Avril 2024
évoquant la déchéance illégale du bureau
de l'Assemblée Nationale et du Sénat, la
politisation à outrance de la CENI et de la
Cour Constitutionnelle, la dérive totalitaire,
le non-respect des accords FCC-CACH et
les violations des libertés individuelles des
membres de la famille politique et
biologique de Joseph Kabila ainsi que celle
de l’homme de Kingakati.
ACTE 2 CONSOLIDATION DES
ALLIANCES SOUS-RÉGIONALES
Joseph Kabila charge Raymond Tshibanda
N’tunga Mulongo et Moise Ekanga de
consolider les alliances sous-régionales
principalement au Rwanda, en Ouganda,
au Kenya, au Zimbabwe, au Mozambique,
en Afrique du Sud et en Namibie.
L'objectif visé par les deux cadres du FCC
dans leur itinérance était de fédérer les
différents pays autour de leur projet de
dialogue ou négociation politique en vue de
leur retour aux affaires d'une part, et de
l'autre, semer le grain de la méfiance au
sein de la population congolaise afin
d'empêcher la réélection de Félix
Tshisekedi à la présidentielle de 2023 qui
pointait à l'horizon.
Moise EKANGA s’est occupé du volet
financier et logistique en fournissant les
moyens nécessaires à tous les milieux
hostiles au pouvoir de Kinshasa pour
qu’une campagne soit activée contre le
Président Félix Antoine Tshisekedi, et ce,
dans le but de l’écarter du pouvoir pour
haute trahison. Ce dernier a mis à la
disposition des autorités rwandaises et
ougandaises lors de son étape de Kigali et
Kampala, des sommes importantes pour la
réactivation du M23, le mouvement
insurrectionnel rejeton de l’ex-CNDP et
RCD-Goma.
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 ACTE 3 RÉSURGENCE DU M23
En date du 25 mars 2022, le M23 réorganisé
avec l’appui financier et logistique de
Joseph Kabila lance une offensive militaire
de grande envergure dans le territoire de
Rutshuru où il s’empare de la Cité de
Bunagana la nuit du 12 au 13 juin 2022 à
l’aide de l’intervention des éléments UPDF
et RDF ainsi que ses complices au sein de
nos forces de défense et sécurité.
L’objectif initial de ce mouvement était la
prise de Goma pour arrêter le processus
pré-électoral, faire échec à la tenue du
scrutin du 20 décembre 2023, et exiger une
transition sans le Président Félix Antoine
Tshisekedi Tshilombo.
ACTE 4 LES YEUX DOUX D’OLIVE LEMBE
KABILA AU CLERGÉ CATHOLIQUE
Le rapprochement contre-nature entre
l’ex-première dame Olive Lembe Kabila et
le Clergé catholique, en l’occurrence, le
Cardinal Fridolin Ambongo et l’Abbé
Donatien Nshole visait à rallier les fidèles
catholiques à la cause insurrectionnelle de
Joseph Kabila qui, à son temps, avait violé la
liberté de cultes consacrée par notre
constitution en instruisant son ministre de
l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadari,
d’ordonner aux forces de l’ordre d’envahir
et de tirer à bout portant sur tout fidèle
catholique se trouvant sur leur chemin.
D’où la triste perte des nos compatriotes
martyrs de la démocratie Rossy Tshimanga
et Thérère Kapangala.
Les deux prélats dans leur quête de
savourer le pouvoir temporel ont commis
l’apostasie reniant par ce fait leur rôle
primordial qui consiste à l’évangélisation
des âmes pour les préparer au retour du
Christ de la Bible et non celui de Kingakati.
Ainsi, les deux prélats instruiront
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Monseigneur Fulgence Muteba d’organiser
la réconciliation katangaise car Joseph
Kabila a besoin du grand Katanga comme
deuxième front après celui du Nord-Kivu
pour déstabiliser les institutions conduites
par le Président Félix Antoine Tshisekedi
Tshilombo.
ACTE 5 LA RÉCONCILIATION
KATANGAISE
Joseph Kabila ayant besoin du Grand
Katanga, obtient la bénédiction des prélats
catholiques qui lui offrent un cadre pour
réunir les filles et fils du Katanga
notamment Moise Katumbi, Christian
Mwando, Dominique Munongo et autres.
La convergence des intérêts parmi les
participants ouvre la voie à une alliance
politique incestueuse unissant un membre
de l’Union Sacrée de la Nation au Sénateur
à vie, amplifiant ainsi la démarche de
déstabilisation des institutions de la
République.
ACTE 6 PHÉNOMÈNE BAKATA-KATANGA
L’instrumentalisation de la jeunesse
Katangaise à travers le phénomène
Bakata-Katanga avait pour but de préparer
un nid propice à des violences
intercommunautaires susceptibles
d’embraser le Grand Katanga, de le
soustraire du contrôle de Kinshasa, et d’en
faire une base arrière capable d’accueillir
tous les groupes armés locaux et étrangers
dévoués à la cause de déstabilisation.
ACTE 7 LE CONFLIT TEKE – YAKA
Après les échecs répétés enregistrés au
Nord-Kivu et au Grand Katanga, Joseph
Kabila dans sa tentative de renverser le
pouvoir opte pour un troisième front à la
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 porte de Kinshasa en exploitant les
vulnérabilités du système coutumier dans le
Grand Bandundu (Kwilu, Kwango et
Maï-Ndombe), qui débouchent souvent à
des conflits fonciers et de succession. La
spoliation, par Joseph Kabila, des terres
arables Teke où des nombreux compatriotes
Yaka qui pratiquaient l’agriculture de
subsistance se sont vu remplacés par des
éleveurs rwandais armés, plantant ainsi le
décor à un conflit entre les communautés
locales. D’où la naissance et l’activisme de
la milice mobondo, dont les membres se
servent des armes fournies par les éleveurs
rwandais et les proches de Kabila, en
l’occurrence, le Général de Brigade Pierre
Banywesize actuellement Commandant
second Ops Rens. à Djugu, fief de Corneille
Nangaa.
ACTE 8 LA DÉCISION FINALE
Le succès de l’envol du processus électoral
malgré sa diabolisation par les ennemis de
la démocratie, et la visite à Kinshasa en juin
2023 du procureur de la CPI Karim Khan
ont contraint Joseph Kabila à réunir ses
caciques du FCC le 16 juin 2023 dans sa
ferme de Kingakati située dans la périphérie
Est de Kinshasa à quelques kilomètres du
Grand Bandundu où les mobondo opèrent
sous sa bénédiction.
A cette occasion, Joseph Kabila annonce à
ses fidèles les manœuvres entreprises et à
entreprendre pour évincer le Président
Félix Antoine Tshisekedi du pouvoir.
Parmi ces manœuvres, il y a :
La création d’un mouvement
insurrectionnel national (voir acte 10) ;
L’organisation des assassinats ciblés contre
des personnes pouvant constituer un
obstacle à la réalisation du projet
insurrectionnel ;
La reproduction, à l’aide de ses complices,
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du scénario de type « Lissouba – Sassou »
pour déclencher les hostilités contre le
pouvoir en place en pleine capitale
Kinshasa ;
Le soutien aux actions du clergé catholique
contre le pouvoir.
ACTE 9 NOMINATION
DE JAMES KABAREBE
La nomination de James Kabarebe en
septembre 2023 comme ministre d’Etat
rwandais en charge de la coopération
régionale est une manœuvre de Paul
Kagame pour venir à la rescousse de Joseph
Kabila en difficulté d’une part sur le front
Nord-Kivu suite aux pressions exercées par
le gouvernement congolais sur les forces de
l’EAC, pour que cette dernière adopte un
mandat offensif contre les terroristes
RDF/M23 ; et d’autre part sur le front de
Kinshasa, où on a assisté au revirement du
clergé catholique qui s’est finalement
décidé d’appuyer le processus pré-électoral
après des invectives reçues du Vatican,
consécutives à l’action diplomatique du
Président de la République Félix Antoine
Tshisekedi Tshilombo.
Le Général James Kabarebe mènera une
offensive diplomatique contre la RDC
auprès des pays membres de la
Communauté des Pays de l’Afrique de l’Est
(EAC) en les dissuadant d’une action
militaire contre les terroristes RDF/M23 au
risque d’une guerre qui embraserait la
région. D’où le désaccord entre les pays
composant la force de l’EAC et le
gouvernement congolais qui se conclut par
leur départ du sol congolais.
La chronologie des faits indique l’avancée
des terroristes RDF/M23 jusqu’à Sake,
dernier verrou vers Goma, avant d’être
repoussés par nos forces loyalistes
(FARDC/WAZALENDO). Ceci prouve à
10
 suffisance la détermination de Joseph
Kabila de maintenir les foyers de tension
existants et de les multiplier sur toute
l’étendue du territoire.
ACTE 10 SORTIE MÉDIATIQUE
DE JOHN NUMBI
Le dépôt de la candidature du Chef de l’Etat
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en date
du 7 octobre 2023 comme candidat à sa
propre succession a irrité Joseph Kabila qui,
par conséquent, instruira le général
déserteur John Numbi d’annoncer le 7
octobre 2023 au grand public l’avènement
d’un mouvement insurrectionnel ayant
pour mission de renverser les institutions en
place, en l’occurrence, le Président de la
République.
ACTE 11 CORNEILLE NANGAA ET
L’ALLIANCE FLEUVE CONGO
Le 15 décembre 2023 à Naïrobi au Kenya,
le grand public découvre le visage de
Corneille Nangaa à la tête du mouvement
insurrectionnel dénommé Alliance Fleuve
Congo (AFC en sigle). Cette plateforme
n’est rien d’autre que l’aura politique des
terroristes RDF/M23, tentant de rééditer
l’exploit du Parti de la Révolution du Peuple
(PRP en sigle) de feu Mzee Laurent Désiré
Kabila dans le conglomérat AFDL composé
d’une myriade des forces étrangères
(rwandaises, ougandaises, etc.) qui a
renversé feu le Maréchal Mobutu. Ce
changement du coq à l’âne où Nangaa
passe d’expert d’une institution d’appui à la
démocratie (CENI) à la direction d’un
mouvement insurrectionnel supplétif des
terroristes RDF/M23 vise à donner une
connotation congolaise à ce dernier.
Corneille Nangaa est au centre des intérêts
qui lient étroitement Joseph Kabila, Paul
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Kagame et sa cour, ainsi que certains
généraux ougandais dont Muhoozi
Kainerugaba (fils de Yoweri Museveni et
chef d’Etat Major Général).
Les hommes de sous-mains de Joseph Kabila
impliqués dans le trafic des minerais (Terres
rares, or, etc.) sont mis à la disposition de
Corneille Nangaa pour pérenniser
l’exploitation illicite des sites miniers dans
les zones sous leur contrôle, et organiser la
logistique pour les recrues. D’où la
présence des personnes comme Mwami
Radjabu arrêté un temps par les services
puis relâché, et actuellement aux côtés de
Corneille Nangaa à Kigali, Kampala,
Naïrobi, Paris, Bruxelles, où il est très actif
dans le recrutement des compatriotes
congolais, en particulier ceux du Sud-Kivu,
et leur acheminement dans les campements
RDF/M23.
ACTE 12 ITINÉRANCE DE KIKAYA
BIN KARUBI
La réélection du Président Félix Antoine
Tshisekedi Tshilombo, sa prestation de
serment, ne sont pas passées inaperçues
aux yeux de Joseph Kabila qui confiera à
Barnabé Kikaya Bin Karubi et au général
déserteur John Numbi la mission de
rencontrer les généraux rwandais et des
experts Français présents au Mozambique
pour préparer, par le Rwanda, l’invasion du
territoire de Kalehe dans le Sud-Kivu.
Les multiples déplacements de Kikaya Bin
Karubi entre les 4 villes de l’Afrique
Australe ci-après : Maputo, Harare,
Johannesburg et Windhoek ; prouvent à
suffisance que le seigneur de Kingakati est à
la manœuvre d’une énième tentative de
déstabilisation du pays.
En définitive, conclure à l’innocence de
Joseph Kabila relève d’un désintérêt criant
de la cause patriotique.
C'est ici le lieu d'interpeller tous les
sécurocrates inactifs pour qu’ils assument
leurs prérogatives républicaines aux côtés
du Président de la République Félix Antoine
Tshisekedi afin de mettre hors d’état de
nuire les ennemis intérieurs et extérieurs de
la patrie.
Quant à Joseph Kabila, il ferait œuvre utile
en restant là où il est. Car, il y va de sa
propre sécurité. S'il ose retourner au pays,
il sera arrêté, jugé, condamné et exécuté
pour haute trahison et complot contre la
République. Et s’il fait la moindre bêtise de
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là où il se trouve, il sera liquidé et on
assistera ici au pays à la nuit des longs
couteaux – version RDC – pour en finir avec
ses caciques.
Au peuple souverain, en vue de consolider
les acquis, un appel est lancé à la vigilance
et à la dénonciation de tout acte et/ou
complot tendant à déstabiliser les
institutions étatiques constitutionnellement
établies.
Simon Shamamba Ngunza
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