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JOURNAL PARLE EN FRANÇAIS SUR UPDECO FM MARDI 16 MAI 2023

RUTSHURU/EDUCATION/REPRISE : La situation sécuritaire, et la présence des


déplacés dans les sites à Goma et Nyiragongo ne facilite pas la reprise des activités
scolaires dans le territoire de Rutshuru. C’est parmi les constants soulevés ce lundi 15
mai au cours d’une réunion sur la restitution d’une mission d’évaluation des besoins sur
terrain par rapport au processus de la réouverture des écoles à Rutshuru tenu en ville de
Goma. L’absence de l’autorité de l’Etat au chef-lieu du territoire freine également la
reprise des activités comme nous dit DIEUMERCI MUMBERE, revenant sur l’essentiel
de cette rencontre////////////

RUTSHURU/KISHISHE/SOCIALE : Les activités économiques peinent à reprendre dans


le village de KISHISHE ne groupement BAMBO malgré les multiples appels de retour de
la population civile dans ce village de la chefferie de BWITO. Cette révélation est d’un
acteur de la société civile de KISHISHE, une semaine après la visite de l’Administrateur
de territoire à l’intérim accompagné du chef de la chefferie de BWITO dans le village de
KISHISHE. BLAISE KALISHA évoque la suspension du trafic sur la route GOMA-
BUTEMBO en passant par KIWANJA comme blocage des activités économiques. Pour
lui, la population qui regagne KISHISHE traverse d’énormes difficultés par manque des
produits de premières nécessités. Il plaide pour la réouverture de l’axe routier GOMA-
BUTEMBO en passant par KIWANJA par le gouvernement congolaise et permettre la
reprise normale des activités économiques dans cette entité du territoire de RUTSHURU.
BLAISE KALISHA au micro de l’UPDECO FM/////////////

BENI MANIFESTATION: Les activités sont restées paralysées dans la ville de BENI
à la suite de l’appel de la société civile à observer cinq jours sans travail. Les
forces vives de BENI l’insécurité grandissante dans la ville. Nous revenons sur la
situation de ce mardi 16 Mai.

La ville de BENI, a ressemblé à une ville fantôme ce lundi 15 mai. La société civile et le
conseil de la jeunesse appuyé par les mouvements citoyens y ont lancé une action de 5
journées ville morte pour dire non à l’insécurité grandissante dans la ville ». Ce premier
jour, des pneus ont été brulés pour barricader les routes, des grosses pierres ont été
placées sur la chaussés. L’armée et la police ont fait face aux manifestants, plusieurs
blessés ont été notifiés. Au deuxième jour ce mardi 16 mai, les activités sont toujours
restées paralysées. Malgré une reprise timide des mouvements de voitures et motos
dans la matinée au centre-ville, les commerces, les banques et les écoles n’ont pas
fonctionnées. Trésor MALU pour le point///////////////////////////////
RDC/SOCIETE : La RDC et le Rwanda ses sont mis d’accord sur la relance du
processus de rapatriement des refugier congolais vivant au Rwanda. Dans un
mois, les deux pays vont se rencontre à NAIROBI pour discuter de la feuille de
route de ce processus de rapatriement.

Le haut-commissariat pour les refugies s’est réunis avec les représentants du


gouvernement congolais et celui du Rwanda pour relancer le processus de rapatriement
des réfugiés congolais vivant au Rwanda et ceux du Rwanda vivant en RDC. La réunion
s’est tenu à Genève, la capitale suisse ce lundi 15 Mai. D’après le communique conjoint
signé à l’issus de la rencontre, les deux pays s’engagent à relancer les accords tripartites
sur le rapatriement volontaire des réfugiés congolais et Rwandais signés en 2010,
successivement à Kigali et à Goma par le gouvernement congolais et Rwandais. La RDC
et le Rwanda se sont engagés à nouveau ce lundi 15 Mai à tenir une réunion technique à
NAIROBI, au KENYA dans moins d’un mois pour travailler une feuille de route qui devra
aboutir à la mise en œuvre des accords de 2010 sur le rapatriement des réfugiés des
deux pays. La RDC et le Rwanda se sont engagé aussi à entamer un dialogue
constructif pour créer des conditions favorables au retour durable des refugiés.
Rappelons ici que la question du rapatriement des réfugiés congolais vivant au Rwanda
fait partie des points qui divisent les deux pays. De son côté, le M23 réclame également
le retour des refugies congolais vivant au Rwanda et les conditions favorables à ce
retour.

RUTSHURU/PROTECTION/DOSSIER : La famille a une grande responsabilité dans


la protection des enfants contre

L’absence de famille est un indice crucial du recrutement d’enfants dans les forces
armées ou les groupes armés. Il est beaucoup plus facile d’enrôler des enfants qui sont
seuls, sans la protection que leur octroie normalement le contexte familial, dans un
environnement déchiré par la guerre. Cette thèse est celle du comité internationale de la
croix rouge écrite dans un article en 2008. Selon cette organisation, la meilleure
protection, dont peut bénéficier un enfant est de rester avec sa famille. Ce mardi 16 mai,
l’UPDECO FM s’est penché sur le rôle que peut jouer la famille dans la prévention contre
le recrutement des enfants au sein des groupes armés en territoire de RUTSHURU.
Selon le secrétaire exécutif du Cadre de Paix pour la Réconciliation et la Justice (CPRJ),
les familles pauvres sont les plus affectés par le phénomène de recrutement des enfants
dans les groupes armées. JACKSON MBULA fait une analyse sur cette
situation.//////////////

Selon JACKSON MBULA, secrétaire exécutif du CPRJ, la famille a une grande


responsabilité dans la protection des enfants. Cet acteur de protection des droits des
enfants rappel la nécessité de continuer à former les familles sur les droits fondamentaux
des enfants afin de prévenir leur enrôlement dans les groupes armés. JACKSON
MBULA revient ici. //////////////
Rappelons que depuis la reprise des combats entre le M23 et les forces armées de la
RDC ainsi que d’autres groupes armées locaux, plusieurs enfants ont été recruté dans
les groupes armés a travers le territoire de RUTSHURU. Le CICR recommande une
protection de l’ensemble de la population civile en temps de guerre, et en particulier en
préservant l’unité familiale, pour contribuer à protéger tous les enfants.

BREVE LUBERO/SEC : Une psychose est vécue dans le rend de la population du


GRABEN sur la côte Ouest du Lac Édouard dans le territoire de LUBERO, C'est après
l'installation sur les collines de la place de deux groupes armés rivaux alertent des
sources locales. D'après ces sources, la force des patriotes pour la paix/Armée du
peuple FPP/AP de KABIDO s'est installé il y'a peu dans la zone ainsi que celle de la
milice YIRA KIFAGIYO. Ces deux groupes rivaux depuis plusieurs jours risqueraient de
s'affronter en n'importe quel moment craignent les habitants des villages situés sur les
collines du GRABEN. Nombreux jugent de prendre la direction des villages loin de ces
collines précisent des sources sur place. Sans pour autant donner plus des précisions,
les services de sécurité à LUBERO centre confirment cette information.

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