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Règles de combat avec figurines

Un jeu inédit !
Des règles pour
simuler les batailles
avec des figurines TSR, Inc.
 BATTLESYSTEM

1
 ....................................................................... 3
Résumé des règles de base .............................................. 6
.................................. 7
Catégories courantes de troupes ....................................... 8
Tailles de socles standards ............................................. 11
Les fiches d’unité ........................................................... 12
.................................... 13
......................................................... 15
Comment tester le moral ................................................ 16
Échelle de moral ............................................................. 17
.............................................. 19
Formation ....................................................................... 20
Déplacer les unités ......................................................... 23
Mouvement et unités ennemies ...................................... 28
Mouvement et tir de projectiles ...................................... 31
Déroulement d’une charge ............................................. 31
Mouvement de déroute ................................................... 33
Effet du terrain sur le mouvement .................................. 34
..................................................... 37
Procédure d’attaque ........................................................ 38
Combat de mêlée ............................................................ 40
Combat à distance .......................................................... 42
......................................................... 46
.......................... 53
Tirailleurs ....................................................................... 54
Plates-formes de bataille ................................................ 56
Formations spéciales ...................................................... 56
Conception : Douglas Niles
Édition et développement : Kim Mohan, Jon Pickens, Dave
Sutherland
Coordination des tests de jouabilité : Jon Pickens
Photographie, Scènes de bataille : Michael Weaver, Ral Partha
Enterprises, Inc.
Photographie, schémas des règles : Dick Kahn Studio, Inc.
Peinture des figurines, schémas des règles : Dave Sutherland
Constructions en 3D, schémas des règles : Dennis Kauth
Illustration de la couverture : Glen Tarnowski
Illustrations intérieures : Jeff Easley (pages 1, 7, 19, 37, 53, 71, 103) ;
Tim Truman (page 13); Keith Parkinson (pages 15, 19, 87)
Conception graphique et maquette : Stephanie Tabat, Dave
Sutherland
Typographie : Gaye O’Keefe
Auteur, « L’art du jeu avec figurines» : Steve Winter
Ce supplément est une
traduction non officielle réalisée
par les membres du Donjon du
TSR, Inc.
Dragon, à but non lucratif, et ne
peut en aucun cas être vendu.
POB 756
Les textes et les illustrations Lake Geneva
appartiennent à leurs auteurs WI 53147 USA
respectifs et à Wizards of the
Coast / Hasbro.
Distribué sur le marché du livre aux États-Unis d’Amérique par Random House, Inc. et au Canada par Random House of Canada, Ltd.
Ce module est protégé par les lois des Copyrights des Etats-Unis d’Amérique. Toute reproduction ou autre utilisation non autorisée des textes ou dessins
contenus dans ce volume sont interdites sans l’autorisation écrite de TSR Inc.
Les règles AVANCÉES de DONJONS & DRAGONS, AD&D, PRODUITS DE VOTRE IMAGINATION et le logo TSR sont des marques déposées appartenant à TSR, Inc.
Copyright ®1989 TSR, Inc. Tous droits réservé
2
Marche forcée ................................................................. 57
Héros ............................................................................... 57
Commandants ................................................................. 58
Armes à feu ..................................................................... 61
Cavalerie à pied .............................................................. 61
Règles de combat optionnelles ........................................ 62
............................................. 63
..................................... 71
Créatures volantes ........................................................... 72
Unités de morts-vivants .................................................. 75
Meutes ou hordes d’animaux .......................................... 76
Fortifications et forteresses ............................................. 77
Machines de guerre ......................................................... 83
Attaques par le feu .......................................................... 86
......................................................... 87
Capacités magiques spéciales ......................................... 86
Capacités à lancer des sorts ............................................. 89
Liste des sorts de magicien ............................................. 90
Liste des sorts de prêtre................................................... 93
.......................................................... 95
........................................................................... 103
I: Conversion des caractéristiques AD&D® .................. 104
II: Liste de troupes par types ......................................... 108
III: points d’achat et construction de scénarios ............. 116
IV: L’art de la figurine .................................................. 119
........................... 127
.......................................... 128
Testeurs : Zeb Cook, Scott Haring, Jon Pickens, James Ward;
David Nalepinski, Warren Brewer, Patrick Daniels, Joe
Wedige; Mark Middleton, Eric Adamaszek, Ed Isaac, Kip
Romaine, Tim Sluss; Jason Saylor, Mike Cook, Ed Hupp, Brian
Jordan, Kim Moser, Joshua Saylor, Rick Schulte; Dave Bethke,
Chris Clark, Gamemasters Guild of Waukegan; Jeff Morrison,
Steve Bell, Bill Bowman, Dave Cuneo, Ted Delairs, Roland
Gebner, Chris Steihl; Wayne Rasmussen, Bill Weaver
Seconde édition : Mai 1991
Traduction VF : Helowyn, Jean 2013
Relecture : Helowyn, Jean 2013, Lemass, Toko
Mise en page : Jean2013, Yeenoghu
Nos remerciements particuliers
à Chuck Crane et aux membres de Ral
TSR Ltd. Partha Enterprises, Inc., pour leur aide et
120 Church End, Cherry leur enthousiasme. Toutes les figurines
Hinton montrées dans ce livret sont disponibles
chez Ral Partha, 5938 Carthage Court,
Cambridge CB1 3LB
Cincinnati OH 45212; pour plus
United Kingdom
d’informations, écrivez à cette adresse ou
téléphonez au 1-800-543-0272.
 Ce nouveau livret des règles de
BATTLESYSTEM™ vous donne toutes les
informations dont vous avez besoin
pour créer et mener des batailles de
figurines sur table. Les règles sont
décrites par étapes, vous permettant de
choisir le niveau de complexité et de
détail que vous souhaitez.
Les règles de base (chapitres 1 à 5)
fixent les principes fondamentaux :
comment les unités de figurines sont
décrites et ce qu’elles représentent ; la
séquence d’évènements qui constituent
un tour ; comment déterminer le moral ;
comment déplacer les unités à travers le
champ de bataille ; comment mener un
combat. Lorsque vous aurez maîtrisé
cette section du livre, vous serez devenu
un joueur de figurines à part entière.
Les règles intermédiaires (chapitre 6)
vont un peu plus loin, en introduisant
des unités historiques spéciales comme
les tirailleurs (spécialistes du combat de
harcèlement) et les arquebusiers
(utilisateurs des premières armes à feu
primitives). Dans cette section, vous
rencontrerez également les individus
exceptionnels appelés héros et
commandants, et vous découvrirez les
nombreuses façons par lesquelles leur
présence sur le champ de bataille peut
changer l’issue d’un conflit. Des règles
optionnelles apportant des détails et du
réalisme aux mouvements et au combat
complètent cette section.
Les règles avancées (chapitres 7 et 8)
ajoutent l’élément fantastique, avec des
instructions pour l’utilisation des
créatures volantes, des effets et des sorts
magiques, ainsi que des règles pour les
créatures mort-vivantes et l’artillerie.
Enfin, vous apprendrez comment mener
un combat dans et autour de forteresses,
tours et autres constructions : briser des
obstacles, franchir des murs à l’aide
d’échelles, utiliser des engins de siège et
se défendre contre un ennemi qui tente
de faire ces choses à vos troupes.
Toutes les règles optionnelles
(intermédiaires et avancées) sont
modulaires, de sorte que vous pouvez
n’utiliser que certaines d’entre elles si
vous le souhaitez. Le système a été
soigneusement conçu pour que
l’omission de certaines des règles
optionnelles n’ait pas d’effet néfaste sur
l’équilibre global du jeu. Toutefois,
nous vous encourageons vivement à lire
l’ensemble des règles de ce livret ;
essayez tout avant de décider de ne pas L’unité de paysans irréguliers approchant du château s’arrête soudainement,
utiliser certaines règles, afin de pouvoir plongée dans le désarroi par la charge tonitruante de la cavalerie lourde

3
tirer le maximum de plaisir de
l’expérience du jeu avec figurines que
procure BATTLESYSTEM™.
Après chaque section de règles, vous
trouverez trois scénarios ; des batailles
prédéfinies que vous pourrez mettre en
place et jouer. Le premier groupe de
scénarios n’utilise que les règles de
base ; les scénarios qui suivent ajoutent
les règles intermédiaires et avancées,
créant des scénarios qui sont plus
compliqués mais aussi plus intéressants
du fait de leur complexité.
Les annexes à la fin de ce livret vous
emmènent encore plus loin dans le
hobby du jeu de figurines. Vous y
découvrirez comment convertir les
types de personnages et de créatures
tirés des règles avancées de Donjons &
Dragons® en figurines et unités qui
peuvent être utilisées dans un scénario
BATTLESYSTEM. Pour vous épargner
une partie du travail, nous fournissons
une longue liste de statistiques pour des
types de troupes typiques et nombre de
créatures fantastiques tirées des mondes
du jeu AD&D®. Vous apprendrez
comment concevoir vos propres
scénarios, en utilisant un système de
points pour être sûr que les forces de
chaque côté soient équilibrées. Et de
peur que vous pensiez que nous ayons
oublié l’aspect le plus important du jeu
de simulation, les figurines elles-
mêmes, nous avons aussi inclus un
chapitre sur la manière de peindre des
figurines réalistes et attrayantes ainsi
que sur la création d’éléments
tridimensionnels pour votre champ de
bataille en modèle réduit. Ces règles
fonctionneraient aussi bien avec des
pions en carton pour les troupes et des
contours de rivières et silhouettes
d’arbres dessinés au crayon, mais ce ne
serait pas tout à fait la même chose…
Un résumé des principales règles
de BATTLESYSTEM est inclus à la fin de
l’introduction (page 6). Les joueurs
ayant l’expérience du jeu de figurines
seront capables d’assimiler les bases du
jeu après un rapide coup d’œil à ce
résumé des règles.
Cet ensemble de règles présente
une certaine ressemblance avec le
supplément de combat fantastique
BATTLESYSTEM d’origine publié en
1985, mais beaucoup de détails ont été
améliorés. Voici quelques-unes des
différences entre l’ancien et le nouveau
système :
Le nouveau système de combat
requiert moins de tenue de registres et
utilise plus de dés pour moins de
calculs. La table des résultats de
combat, partie chronophage du jeu
d’origine, a été entièrement remaniée.
Pour une unité donnée, la fiche d’un
quart de page du registre a été
remplacée par une simple ligne
d’informations. La page 127 présente
une feuille vierge du registre d’armées,
utilisable pour présenter les
informations des unités sous une forme
facilement lisible.
La taille des socles des unités
BATTLESYSTEM a été convertie à un
standard plus universel. Les figurines
sur socle individuel qui ont servi dans le
jeu d’origine peuvent être facilement
remontées, puisque les nouvelles tailles
de socle standard sont légèrement plus
grandes que les anciennes.
Le nombre de sorts décrits dans ces
règles, bien que toujours conséquent, est
nettement plus réduit que celui du jeu
d’origine, et chaque sort est
spécifiquement décrit en termes de jeu
BATTLESYSTEM.
Ces règles sont entièrement
compatibles avec le jeu AD&D
(première ou deuxième édition), mais ne
dépendent pas de ce jeu pour être
jouables. Vous n’avez besoin d’aucun
livre de référence AD&D, ni même
d’aucune connaissance de ce jeu, pour
mettre en scène des batailles de
figurines avec les nouvelles règles de
BATTLESYSTEM.
Ces changements, ainsi que tous ceux
que les joueurs du BATTLESYSTEM
d’origine trouveront dans ce livret, ont
pour conséquence que toutes les
batailles de figurines que vous pourrez
créer en utilisant ces règles peuvent être
jouées sans l’intervention d’un arbitre.
Le Maître du donjon de votre campagne
AD&D est tout à fait bienvenu pour
superviser la bataille et il peut se révéler
utile pour résoudre des problèmes qui
peuvent surgir si votre jeu dépasse le
cadre de ces règles. Mais cette version
du jeu BATTLESYSTEM a été conçue afin
de permettre à deux joueurs de
s’affronter sans avoir recours à une
tierce personne pour modérer le jeu.
4
DÉS. Le jeu BATTLESYSTEM se
pratique en utilisant un assortiment de
dés variés, surtout pour résoudre les
attaques et vérifier l’état du moral de
vos unités, mais aussi à d’autres fins.
Pour un fonctionnement optimal, vous
devriez avoir au moins six dés de
chacun des types suivants : dés à 4
faces, 6 faces, 8 faces, 10 faces et 12
faces. Les règles font référence aux dés
par des abréviations : d6 pour un dé à
six faces, d10 pour un dé à dix faces, et
ainsi de suite.
Si vous ne possédez pas tous ces types
de dés, l’exigence minimale est de deux
dés à 6 faces et deux dés à 10 faces.
Pour simuler le lancer d’un d4 ou d’un
d8, jetez le dé supérieur le plus proche
et ne tenez aucun compte de tout
résultat supérieur à l’intervalle désiré
(relancez le dé). Pour simuler le jet d’un
d12, lancez 1d6 et 1d10. Si le d10
donne 1-5, lisez le d6 normalement. Si
le d10 donne 6-10, ajoutez +6 au jet du
d6 pour obtenir un nombre compris
entre 7 et 12. Comme vous pouvez le
constater, il est possible de jouer sans
tous les types de dés appropriés, mais
cela est pénible).
FIGURINES. Les figurines moulées
en métal ou en plastique font les
meilleures troupes pour votre armée. Le
jeu est conçu pour être joué avec des
figurines de taille standard 25mm (soit
une échelle 1/50e). Le chapitre 1
contient des informations sur la
préparation des figurines pour le jeu et
l’annexe IV inclut un court tutoriel sur
la façon de peindre des figurines et de
les fixer sur les socles.
SURFACE DE JEU. Un jeu de
figurines nécessite une grande surface
plane. Vous pouvez utiliser une section
de plancher, mais pour plusieurs raisons
(en particulier dans une famille avec des
animaux ou des enfants en bas âge) le
dessus d’une table est beaucoup mieux
adapté. La surface devrait être assez
grande pour laisser une place convenable
pour manœuvrer, mais suffisamment
petite pour pouvoir atteindre tous les
points de la table depuis au moins un côté.
Les scénarios fournis dans ce livret sont
conçus pour être joués sur un champ de
bataille deux fois plus long que large.
Une surface de 1,20×2,40 m est idéale ;
les petits scénarios peuvent se contenter
de 0,90×1,80 m.
 La surface de jeu représente en
général autre chose qu’un terrain plat et
sans relief ; le champ de bataille (qu’il
s’agisse d’un scénario prédéfini ou un
de votre création) est susceptible de
contenir des collines, des rivières, des
bâtiments, des forêts et d’autres types
d’éléments physiques de terrain qui
auront un impact sur le déroulement de
la bataille.
Ces morceaux de terrain peuvent être
simples ou élaborés. Des bandes
découpées de papier cartonné peuvent
indiquer une rivière. Les collines basses
peuvent être représentées par quelques
grands livres disséminés, tandis qu’un
livre sur une boîte de jeu plate simulera
une colline haute.
Bien sûr, toute une série de produits
disponibles permet de transformer votre
champ de bataille en un diorama
grandiose. De nombreux joueurs
adorent placer des morceaux de
polystyrène, des arbres miniatures, des
maquettes de bâtiment et d’autres
particularités sur le champ de bataille.
L’annexe IV contient des informations
de base sur la façon de construire et
d’utiliser des éléments de décor
tridimensionnels réalistes.
BAGUETTE DE MESURE. Il est
pratique d’avoir plusieurs règles et
mètres rubans à la table de jeu, car
chaque joueur aura probablement besoin
d’effectuer plusieurs mesures lors d’un
tour. Les meilleurs outils à cette fin sont
des mètres rubans métalliques qui
restent rigides lorsqu’ils sont déroulés.
Vous pouvez vous débrouiller avec des
règles ou des réglettes graduées la
plupart du temps, mais un ruban flexible
vous sera parfois utile pour décrire des
arcs de cercle. Si tous les joueurs n’ont
pas accès à une règle, vous pouvez créer
des réglettes improvisées en graduant
les pouces et les demi-pouces sur une
bande de carton.
Une fois que vous aurez appris
les règles de base du jeu
BATTLESYSTEM™, vous serez en
mesure de mettre en place et de mener
un très grand nombre de batailles,
d’escarmouches et d’engagements sur la
zone de jeu de votre table. Chaque
scénario (en fait un « jeu » à part
entière) est constitué d’au moins trois
paragraphes d’informations : le plan de
situation et le contexte, une liste des
forces impliquées dans le scénario et les
conditions spéciales (y compris
comment remporter la victoire) qui
s’appliquent uniquement à ce scénario.
Chacun des neufs scénarios de ce livre
contient toutes les informations décrites
ci-dessus, ce qui permet à vous et à vos
amis de recréer les situations et de jouer
les batailles en tant que commandants
des forces en présence. Si vous êtes
novice dans le jeu de figurines ou que
vous commencez tout juste à vous
familiariser avec les règles de
BATTLESYSTEM, vous devriez
commencer par préparer et jouer les
scénarios de base des pages 47–52.
Quand vous aurez joué chacun d’entre
eux au moins une fois, vous pourrez
vous exercer à la conception d’autres
scénarios en utilisant seulement les
règles de base, ou vous pourrez
progresser vers les règles intermédiaires
et avancées et essayer les scénarios
présentés dans les pages qui suivent ces
chapitres. Lorsque vous aurez assimilé
toutes les règles contenues dans ce
livret, vous serez capable de jouer de
grandes batailles mettant en œuvre des
commandants héroïques, des hordes de
monstres, une puissante artillerie de
siège, voire des dragons volants et des
châteaux vertigineux !
La complexité et le temps de jeu d’un
scénario sont directement liés à la taille
de la zone de bataille et au nombre de
figurines engagées. Bien que le jeu de
simulation se prête facilement au jeu en
équipe, faire participer plus de joueurs
ne diminuera pas forcément le temps de
jeu d’une partie. L’expérience vous
permettra de déterminer le type de
scénario approprié pour un groupe de
joueurs et une limite de temps donnés.
Les scénarios personnalisés sont
faciles à concevoir et procurent
beaucoup de plaisir. Un avantage
particulier du scénario-maison est que
vous pouvez adapter les forces de la
bataille aux types de figurines que vous
avez à votre disposition. L’annexe III
fournit un système de points et d’autres
conseils pour créer des armées
équilibrées dans les scénarios originaux.
Une fois votre scénario choisi ou
préparé, vous aurez simplement besoin
d’installer les éléments de terrain
nécessaires, de créer un registre pour
toutes les unités des camps en présence
(en cas de scénario original), de placer
les figurines sur le champ de bataille et
de commencer à jouer.
5
Pour les scénarios donnés dans ce
livret, les zones générales de
déploiement sont définies. Cependant,
vous aurez souvent à choisir le
placement exact de chaque unité,
l’orientation de vos figurines et ainsi de
suite. Parfois un scénario précisera
qu’un camp ou un autre devra déployer
ses unités en premier.
Les registres d’unité pour les
scénarios de ce livre sont inclus dans le
corps du texte correspondant. Vous
souhaiterez peut-être copier les
informations sur une feuille de papier
volante (surtout si vous souhaitez vous
référer à d’autres parties du livre de
règles pendant le jeu), mais ce n’est pas
indispensable. Si vous jouez un scénario
que vous avez conçu vous-même, vous
devrez rédiger vos propres fiches.
Une fois vos registres prêts, le terrain
installé, les figurines déployées sur la
table, les dés, les baguettes de mesure et
le livre de règles à portée de main, vous
serez prêts à commencer le jeu !
Suivez la séquence de jeu
BATTLESYSTEM (voir page 14) pour
chaque tour de jeu. Enchaînez une
succession de tours jusqu’à ce qu’un
camp ou l’autre obtienne la victoire.
Même si le vainqueur est toujours
déterminé par certaines conditions du
scénario, celles-ci sont souvent inutiles.
Si votre victoire est franche, vous (et
votre adversaire) le saurez !
Si vous ne savez pas comment
interpréter une règle ou comment faire
face à une situation particulière qui
surgit lors du déroulement d’un
scénario, nous pouvons peut-être vous
aider. Envoyez une lettre contenant
votre question ou commentaire, avec
une enveloppe timbrée à vos nom et
adresse à :
BATTLESYSTEM™ Game Question,
TSR, Inc., P.O. Box 756,
Lake Geneva, WI53147, USA.
Assurez-vous de fournir suffisamment
d’informations pour que nous puissions
vous donner une réponse précise et
complète, et si possible, formulez votre
question de sorte que l’on puisse y
répondre simplement en quelques mots.
 En lisant ce résumé, vous aurez besoin
de vous référer au registre d’unités
BATTLESYSTEM™ (voir l’exemple page
12), ainsi qu’à la carte de référence
imprimée sur la couverture arrière.
L’échelle du terrain est de 25 mm (ou
1 pouce, noté 1") = 10 m. Les figurines
présentent un rapport 1:10, de sorte que
chacune représente 10 individus
combattants dans son unité. Le jeu est
conçu pour être utilisé avec des
figurines de 25 mm.
Les unités sont décrites par leurs
caractéristiques résumées dans le
registre d’unités : type, arme(s)
utilisée(s), dé d’attaque, rang d’armure,
niveaux de vie, moral et mouvement.
Le dé d’attaque (DA) donne le type
de dé à lancer (d4, d6, d8, d10 ou d12).
En de rares occasions, une notation de
DA indiquera le total de deux dés, tels
que 10+8 ou 2d10 ; autrement une seule
valeur apparaîtra, indiquant le nombre
de faces du dé concerné. En général, un
joueur lance un dé d’attaque par
figurine de l’unité attaquante. Le
résultat de chaque dé est comparé à la
table située en haut de la carte de
référence afin de déterminer combien de
coups ont été infligés à l’unité
défendant lors de ce jet. L’attaquant
additionne les coups portés de
l’ensemble de ses jets de dés pour
déterminer le nombre total de coups
portés durant l’attaque.
Quelquefois (comme pendant une
charge ou lors de tirs de projectiles ;
voir la fiche résumée), le nombre de dés
d’attaque attribué pour une unité est
augmenté ou diminué. Dans tous les
cas, arrondissez à la fraction supérieure.
Par exemple, une unité avec 5 figurines
qui reçoit un bonus « ×1,5 DA » obtient
3 dés d’attaque supplémentaires ; la
même unité attaquant à « ×0,5 DA »
doit lancer seulement 3 dés d’attaque au
lieu de 5.
Le rang d’armure (RA) représente la
capacité d’une unité à résister aux
coups ; plus le RA d’une unité est bas,
plus il est difficile de la vaincre. Quand
l’attaquant a fini de jeter ses dés
d’attaque et qu’il a totalisé tous les
coups portés, le défenseur lance autant
de d10. Chaque résultat supérieur au
RA de l’unité défendant signifie qu’un
des coups reçus est annulé par l’armure.
Les circonstances affectent souvent le
rang d’armure d’une unité, en le
modifiant en vue de déterminer les
coups réussis par une attaque
spécifique. Un modificateur négatif du
RA indique une amélioration, qui
augmente les chances de la cible
d’éviter les pertes, tandis qu’un
modificateur positif rend le défenseur
plus vulnérable. Dans certains cas, plus
d’un modificateur s’applique en même
temps au RA de la cible (voir la fiche
résumée des règles).
Les niveaux de vie (NV) représentent
le nombre de coups requis pour retirer
une figurine de l’unité. Les figurines
peuvent être retirées n’importe où dans
l’unité. Les dégâts partiels infligés à une
figurine peuvent être notés en plaçant
un d6 à côté de l’unité. Par exemple s’il
faut 4 coups pour supprimer une
figurine d’une unité et que l’unité prend
3 coups, alors un d6 sera placé avec la
face « 3 » vers le haut à côté de l’unité
pour conserver la trace du nombre de
coups qu’elle a subis. Dès que l’unité
encaisse un coup supplémentaire, une
figurine doit alors être retirée.
Exemple de procédure de combat :
L’unité A (8 figurines, DA 8) engage
une mêlée (corps-à-corps) avec l’unité
B (6 figurines, RA 7, NV 2). Pour
l’attaque, le joueur A lance 8d8 et
obtient 2, 2, 3, 4, 5, 5, 6 et 8. Les trois
jets les plus bas ne marquent pas de
coup ; les trois suivants portent un coup
chacun ; et les deux plus haut marquent
deux coups chacun, ce qui totalise
7 coups pour l’attaquant.
Le joueur B lance 7d10 pour voir
combien de coups sont annulés par
l’armure, et obtient 1, 3, 3, 4, 5, 8 et 9.
Les deux plus haut sont supérieurs au
rang d’armure de 7 de l’unité B,
indiquant que seulement 5 coups
infligent vraiment des dommages.
Comme chaque figurine de l’unité B
peut recevoir 2 coups avant d’être
retirée, cela signifie que le joueur B doit
retirer 2 figurines de la table et noter
ensuite (avec un d6, comme décrit plus
haut, ou tout autre marqueur) que l’unité
a perdu 1 NV supplémentaire.
Le moral (ML) se réfère au niveau du
moral de l’unité. Quand une unité
effectue un test de moral, le joueur doit
lancer 2d10. Un résultat inférieur ou
égal au ML de l’unité indique que le test
est réussi, et que l’unité ne subit aucune
pénalité. Un résultat supérieur au ML de
l’unité indique que le test est un échec,
ce qui a divers effets, selon le statut de
l’unité quand le test est effectué.
6
Toutes les unités commencent le jeu
avec un moral stable. Quand une unité
stable rencontre une situation qui
nécessite un test de moral (voir les
tables de référence), l’unité doit soit
effectuer un test de moral, soit se retirer
de 4" (au choix du joueur). Si le résultat
du test est un échec, l’unité devient
ébranlée et doit battre en retraite de 4".
Quand une unité ébranlée rencontre
une situation qui nécessite un test de
moral, le test est obligatoire. Si le test
échoue, l’unité doit battre en retraite de
4" et refaire un autre test. Un échec à ce
second test met l’unité en déroute.
Une unité en déroute essaiera de se
retirer du champ bataille aussi
rapidement que possible.
Une unité ébranlée ou en déroute et qui
n’est pas en contact avec les forces
ennemies peut être ralliée (amélioration à
l’état stable ou ébranlé) s’il elle réussit
un test de moral.
Toute unité qui échoue à un test de
moral de 7 points ou plus est mise
instantanément en déroute. Pour une
unité de ML 12, par exemple, ceci
arrive si le jet de 2d10 donne 19 ou 20.
Il est important de se souvenir qu’un
ML haut est bon, mais qu’un jet de test
de moral haut est mauvais, puisqu’un
test échoue dès que le résultat excède le
ML de l’unité.
Dans certaines circonstances, le ML
d’une unité est modifié avant
d’effectuer le test ; voir la fiche résumée
des règles.
Pour les scénarios qui font appel aux
règles intermédiaires concernant les
unités individuelles (héros ou
commandants), l’en-tête de cette
colonne de la fiche d’unité est sous la
forme ML/DC, et ce nombre, exprimé
en pouces, représente pour un individu
le diamètre de commandement de cette
figurine (voir les règles intermédiaires).
Les héros et les commandants n’ont pas
de niveau de moral (en pratique, leur
ML est considéré comme si élevé qu’il
n’a jamais besoin d’être vérifié).
Le mouvement (MV) est le nombre
d’intervalles de 25 mm (ou pouces) dont
l’unité peut avancer sur un terrain plat et
sans obstacles. Une unité menant une
charge peut se déplacer plus loin que son
MV normal. Les terrains spéciaux (tous
ceux autres que plat et sans obstacle) ont
un effet sur le mouvement (voir la fiche
résumée des règles) ; parfois une unité
est ralentie, et certains types d’unité ne
sont pas autorisés à se déplacer sur des
terrains de nature particulière.
7
 De nombreuses sortes de figurines
sont disponibles pour être utilisées avec
le jeu BATTLESYSTEM™, depuis les
figurines historiques réalistes (par
exemple des fantassins armés de
lances), en passant par celles
« simplement » fantastiques (archers
elfes, nains avec haches de bataille),
jusqu’à celles véritablement incroyables
(énormes dragons volants). Chaque
figurine représente un certain nombre de
troupes de ce type. Quand vous
rassemblez un groupe de soldats du
même type (dotés des mêmes armes,
armures et équipements), vous formez
une unité.
En général, les troupes peuvent être
classées parmi différentes catégories en
fonction du type de créature constituant
l’unité, de leurs armes et armures et de
leur moyen de transport.
Une unité est également définie en
termes de formation, celle-ci pouvant
être régulière ou irrégulière dans le jeu
de base. Les soldats entraînés peuvent
manœuvrer en formation régulière, qui
signifie une masse compacte de troupes
capables de se déplacer efficacement et
de concentrer leur puissance de feu. Une
unité en formation irrégulière est plus
dispersée et moins bien organisée, ce
qui réduit sa manœuvrabilité et son
efficacité au combat dans une certaine
mesure (pour une description plus
détaillée de ces types de formation, voir
pages 20 et 21).
Les deux types fondamentaux de
troupes sont l’infanterie et la cavalerie.
Les scénarios comporteront presque
tous des unités de chacun de ces types
(bien qu’un scénario qui mette en jeu
exclusivement de l’infanterie ou de la
cavalerie soit certainement possible).
Parmi la grande variété de figurines
fantastiques sur le marché, différents
types de troupes spéciales sont
également disponibles, tels que des
éléphants montés avec des howdahs
(des plates-formes de combat), des
chariots, des pièces d’artillerie comme
les catapultes et les balistes, des
monstres fantastiques et autres
combattants uniques.
L’infanterie est constituée de
fantassins, des combattants qui
parcourent le champ de bataille sur leurs
deux (ou parfois trois ou quatre, dans un
environnement fantastique) pieds. La
plupart des fantassins seront des
humains ou des créatures humanoïdes
telles que des ogres, des trolls, et des
gobelins.
L’infanterie légère est composée de
fantassins dotés d’une protection légère
ou inexistante, souvent équipés d’armes
de jet et/ou d’épées.
L’infanterie moyenne est constituée de
fantassins modérément protégés,
maniant habituellement des lances et
des boucliers ou portant des piques ou
d’autres armes d’hast.
Les miliciens ou conscrits sont armés
et protégés de façon assez semblable à
l’infanterie moyenne, mais sont
différents en termes de jeu car, n’étant
pas des soldats professionnels, ils sont
incapables d’adopter une formation
régulière.
L’infanterie lourde est composée de
fantassins vêtus de cottes de mailles ou
d’armures de plates et utilisant
généralement des épées larges, des
hallebardes ou autres armes puissantes
en combat.
À l’échelle du jeu BATTLESYSTEM,
chaque figurine d’infanterie représente
10 soldats de ce type. Généralement,
vous aurez besoin d’infanterie montée
sur des socles de tailles diverses, ou des
bases, accueillant une, deux ou trois
figurines (mettre plus d’une figurine sur
une base facilite le déplacement des
Fantassins montés sur des socles. Notez la disposition en diagonale des
figurines de sorte que chacune occupe un carré de la dimension appropriée
8
grandes unités sur le champ de bataille,
mais vous aurez toujours besoin de
quelques figurines individuelles dans
l’unité afin de pouvoir lui en ôter les
pertes d’une figurine à la fois). Vous
pouvez monter un plus grand nombre de
figurines par base si vous privilégiez les
grandes unités dans la bataille (et si
vous avez beaucoup de figurines). Des
instructions pour les tailles des socles
sont données en page 11.
La cavalerie représente en général des
soldats qui combattent à dos de
montures. Celles-ci peuvent parfois aussi
combattre. Des lanciers à cheval, des
orques chevauchant des sangliers géants
et des gobelins à dos de loups sont autant
d’exemples de troupes de cavalerie.
La cavalerie légère se déplace
rapidement, car les montures et leurs
cavaliers ne portent que peu ou pas
d’armure. Les soldats sont le plus
souvent armés d’arcs, de javelots ou de
lances légères, et d’épées.
La cavalerie moyenne est composée
de cavaliers typiquement vêtus de cottes
de mailles, mais leurs montures peuvent
ne pas être aussi bien protégées. La
cavalerie moyenne peut manœuvrer en
formation régulière, faisant usage de
lances et d’épées en combat.
 La cavalerie lourde est principalement
composée de chevaliers revêtus
d’armures de plates et chevauchant des
destriers protégés par des bardes lourdes
(armures pour montures). Même si un
tel groupe est plus lent que les autres
types de cavalerie, très peu d’unités
peuvent s’opposer à la charge
fracassante de ces cavaliers et de leurs
lances.
Comme pour l’infanterie, chaque
figurine de cavalerie représente 10
soldats de ce type. Pour la majorité des
unités, les figurines de cavalerie
devraient être montées sur des socles
individuels, ou deux par base.
Cependant, si vous avez (et que vous
voulez utiliser) un grand nombre de
figurines de cavaliers dans vos batailles,
des bases de trois figurines ou plus sont
tout à fait envisageables.
Les troupes spéciales forment une
catégorie fourre-tout regroupant tout ce
qui ne peut pas être considéré comme
infanterie ou cavalerie, incluant les
véhicules (chars ou chariots), les engins
de siège (catapultes, balistes, etc.), les
créatures exceptionnellement grandes
ou fantastiques (éléphants, géants,
dragons) et les individus uniques (chefs
d’armée ou personnages héroïques). Les
types de troupes spéciales sont montés
sur des socles adaptés à la forme globale
de la figurine (qui seront la plupart du
temps carrés ou rectangulaires, deux
fois plus longs que larges). La façon
d’utiliser ces troupes spéciales est Cavaliers monté sur des bases. Ces figurines ont en fait été montées deux fois.
présentée dans les règles intermédiaires Le socle vert est un “vestige” des règles antérieures de BATTLESYSTEM.
et avancées, ainsi que dans les scénarios
et les annexes.
vous ne pourrez pas avoir une unité qui
inclut des piquiers et des épéistes, car
les deux types d’armes n’ont quasiment Au début d’une bataille, toute
rien en commun. unité dans une armée doit comporter un
nombre minimum de figurines (qui
Dans le jeu BATTLESYSTEM™ (de Les figurines d’une unité doivent se varie selon le type de troupes) ; pour la
même que dans la plupart des situations déplacer et combattre ensemble sur le plupart des scénarios le nombre de
réelles de conflits), les forces champ de bataille. Une unité qui se figurines par unité devrait être compris
constituant une armée sont organisées retrouve divisée ou dispersée doit se dans une fourchette recommandée,
en compagnies de combattants qui reformer dès que possible. comme indiqué dans la table ci-dessous.
manœuvrent ensemble et que l’on
appelle unités.
Les figurines dans une unité sont, en
général, équipées des mêmes armes, ou Tailles d’unités minimales et idéales (en nombre de figurines)
d’armes infligeant le même type de Type d’unité Minimale Recommandée
dégâts et qui fonctionnent de la même Infanterie, créatures de taille humaine
manière (certaines des illustrations de ce ou inférieure ..................................... 6 12– 24
livre montrent des figurines avec Infanterie, créatures plus grandes que
différentes armes dans une même unité).
Par exemple, vous pouvez avoir une la taille humaine ............................... 4 6– 24
unité composée d’un mélange de Cavalerie ................................................. 4 4– 24
porteurs de haches et d’épéistes, Unité spéciale ......................................... 2* 2– 8
puisque les armes sont similaires, mais * À moins que l’armée entière ne contient qu’une seule figurine de ce type .

9
 En dépit des recommandations données
dans la table précédente, il n’existe
aucune règle limitant le nombre de
figurines dans une unité. Les unités
composées de nombreuses figurines ont
l’avantage d’être solides, capables de
supporter de nombreuses pertes avant
que leur moral ne se dégrade ou que
leur position ne commence à céder.
Néanmoins, les grandes unités sont
difficiles à manœuvrer (tout le monde
ne peut pas franchir un col de montagne
en même temps) et si le moral d’une
telle unité s’effondre, une grande partie
de votre armée est perdue.
Les unités composées de
relativement peu de figurines sont bien
plus maniables qu’une unité
représentant un grand nombre de
soldats, et si le moral de l’unité
s’effondre, vous ne risquez pas de
perdre autant de figurines d’un seul
coup. Cependant, les petites unités sont
évidemment plus vulnérables en
combat, car il faut moins de pertes pour
les éliminer.
Vos figurines doivent être
montées sur des socles stables avant que
vous ne commenciez à jouer. Les socles
garantissent que les figurines occupent
l’espace approprié (le « front ») sur la
surface de jeu. Ceux-ci peuvent être
faits de carton, de contreplaqué, de
minces bandes de plastique ou de tout
autre matériau durable, résistant et plat
que vous pourrez facilement découper
aux dimensions requises. L’annexe IV
fournit des méthodes supplémentaires
sur la manière de fixer les figurines
miniatures sur les bases.
Les figurines d’infanterie constituée
de troupes de taille humaine ou
inférieure sont le plus souvent montées
par trois sur une base. Néanmoins, vous
aurez besoin de suffisamment de
figurines individuelles ou montées par
deux pour vous donner la souplesse de
créer différentes formations et procéder
aux modifications engendrées par les
pertes subies pendant la bataille. Pour
un groupe d’infanterie humaine de 12
figurines, par exemple, vous pourriez
monter deux bases de trois figurines
chacune, deux bases de deux et deux
figurines sur socle individuel. Ceci
permet de disposer les 12 figurines dans
pratiquement n’importe quelle
formation envisageable et de retirer de
l’unité le nombre exact de figurines
quand celle-ci subit des pertes.
En règle générale, les figurines
d’infanterie plus grandes que la taille
humaine et toutes celles de cavalerie
sont rarement montées avec plus de
deux figurines par base. Il est préférable
de monter les types de troupes spéciales
sur des socles individuels.
Si vous aimez mener des batailles
avec des unités conséquentes (40, 50
figurines ou plus), vous pourrez
déplacer ces unités plus rapidement et
facilement si vous montez un grand
nombre de ces figurines sur des bases
de trois ou quatre (ou plus).

Les dimensions des socles pour

les divers types de figurines varient en
fonction de la taille de la figurine et du
type d’unité que celle-ci représente.
L’illustration des tailles recommandées
sur la page ci-contre est compatible avec
l’échelle standard du terrain (25 mm ou 1
pouce du plateau de jeu représente
Cette unité de cavalerie elfique et son char de commandement rehaussé de 10 mètres de terrain réel) en vigueur dans
plumes brillantes passent à l’attaque. L’infanterie régulière couvre leur flanc gauche. les règles BATTLESYSTEM™. Si vous

10
 Infanterie de petite
ou
taille (petites-gens,
gobelins, etc.)
15 mm ou
20 mm

Base de 3 socles 15 mm
35 mm
40 mm

Infanterie de taille géante (géants, dragons, etc.)

Base de 3 socles 20 mm

Base de 2 socles 35 mm

Infanterie de
ou taille humaine
(humains,
orques, etc.)

20 mm
25 mm

Base de 2 socles 40 mm

Base de 3 socles 20 mm

Base de 3 socles 25 mm 25 mm

50 mm

Base de 2 socles 30 mm

30 mm
Socle de cavalerie
Infanterie de grande taille (ogres, trolls, etc.) de taille standard

possédez des figurines sur des socles

11
possédez des figurines sur des socles
plus grands que les tailles minimales, et
que réduire leurs socles n’est ni faisable
ni souhaitable, alors vous pouvez
utiliser vos figurines telles quelles.
Quand le choix est donné entre
plusieurs tailles de socles pour un
certain type de figurine, vous devriez
sélectionner la plus petite taille pour les
troupes régulières (unités composées de
soldats professionnels entraînés qui
travaillent ensemble de façon régulière).
Les socles plus petits reflètent le fait
que ces soldats sont très efficaces en
combat rapproché et peuvent se
regrouper en formations plus resserrées.
Les tailles plus grandes devraient servir
pour les figurines représentant des
miliciens ou des paysans (unités
composées de troupes qui ne sont pas
aussi bien entraînées ou disciplinées, et
qui ne peuvent donc pas se rassembler
en formation dense).
Pour les figurines de très grande taille
ou de forme singulière (éléphants
employés comme montures, dragons,
géants, autres monstres fantastiques), la
taille du socle est en général dictée par
la forme et le caractère massif de la
figurine. Les troupes spéciales de toutes
sortes devraient être montées
individuellement (ou, au plus, par base
de deux) sur des socles carrés ou
rectangulaires et de surface suffisante
pour supporter la figurine.
Les informations relatives à chaque unité sont présentées sous ce format :
Type d’unité DA
24 Infanterie légère 6 7
Épées courtes
Type d’unité : On indique ici le
nombre de figurines dans l’unité, le type
de figurines qui la constitue, et (parfois
sur la ligne suivante, comme montré ci-
dessus) le type d’arme dont les troupes
de l’unité sont équipées.
Dé d’attaque (DA) : Le DA d’une
unité est la taille du dé qui est lancé
pour chaque figurine de l’unité quand
elle attaque une figurine ennemie. Le
« 6 » de l’exemple signifie que chaque
figurine lance un dé à 6 faces quand elle
attaque. Pour plus d’informations sur le
combat, se reporter au chapitre 5.
Rang d’armure (RA) : Le RA d’une
unité représente le degré de protection
des troupes. Plus le nombre est bas,
meilleure est l’armure de l’unité.
Niveau de vie (NV) : Un nombre
représentant la résistance d’une unité ;
plus le nombre est grand, plus l’unité
peut encaisser de dégâts avant qu’une
figurine doive être retirée de la table.
Moral (ML) : Le score de moral
d’une unité est un nombre qui indique le
courage et l’engagement relatif des
troupes. Un niveau de moral de 11 est
moyen ; 13 ou plus est un score affecté
aux troupes d’élite ; 15 ou plus est rare.
RA NV ML/DC MV
1 11 12
Quand une unité teste son moral, elle
réussit si le résultat du jet de 2d10 est
inférieur ou égal au score de moral (voir
le chapitre 3 pour les règles de moral).
Diamètre de commandement (DC) :
Cette caractéristique se substitue au
score de moral pour une figurine
individuelle qui représente un héros ou
un commandant (comme les héros ont
toujours un moral élevé, ils n’ont pas
besoin d’un score de moral). La valeur
du DC, en pouces, indique le diamètre
de la zone circulaire dans laquelle
l’individu peut exercer une influence,
permettant à une unité dans cette zone
d’agir au maximum de ses capacités.
Pour plus de détails sur les figurines
individuelles et leur diamètre de
commandement, se reporter aux règles
intermédiaires, chapitre 6.
Capacité de mouvement (MV) : Le
nombre d’intervalles de 25 mm (ou
pouces) représentant 10 m de terrain
réel dont l’unité peut se déplacer sur la
table en un tour. Il s’agit d’une valeur
de base qui peut être modifiée par le
terrain ou d’autres circonstances (voir le
chapitre 4 pour de plus amples
informations sur le mouvement).

Chaque type de figurine dans les

règles BATTLESYSTEM se voit assigné un
certain nombre de valeurs pour refléter
ses capacités de combat, de mouvement,
et ainsi de suite. Ces valeurs sont toutes
compatibles avec la description de ce
type de créature dans le système des
règles avancées de Donjons &
Dragons®. D’autres créatures du jeu
AD&D® peuvent être converties aux
règles BATTLESYSTEM à l’aide du
procédé décrit en annexe I.
Le résumé des capacités d’une unité
alimente le registre des unités. Vous
pouvez jouer une partie de
BATTLESYSTEM sans créer de registres
d’unités ; utilisez simplement l’un des
scénarios fournis dans ce livre, jusqu’à
ce que vous commenciez à élaborer vos
propres armées. L’annexe II comprend
une longue liste de caractéristiques
d’unités pour des dizaines de types que
vous pourriez souhaiter utiliser dans les Ces cavaliers orientaux se ruent pour combler la brèche dans leur ligne d’infanterie.
scénarios que vous créerez. Le choc de cette charge de cavalerie lourde pourrait bien sauver la situation !

12
13
 Chaque tour dans une partie de
BATTLESYSTEM™ se décompose en
plusieurs étapes, qui se déroulent dans
l’ordre où elles sont décrites ici. Si vous
ne vous êtes pas encore familiarisé avec
ces règles ou avec le jeu de figurines en
général, vous risquez de rencontrer dans
cette page des mots et des termes que
vous ne comprendrez pas à la première
lecture, mais ceux-ci sont tous décrits
dans les règles qui suivent.
Passez cette étape au premier
tour de tout scénario.
Les joueurs déclarent lesquelles de
leurs unités vont tenter de charger à ce
tour. À moins que les participants ne
conviennent d’une autre méthode de
déclaration des charges (voir page 31),
le joueur qui n’a pas gagné l’initiative
(voir phase 2, ci-dessous) au tour
précédent doit faire toutes ses
déclarations de charge en premier.
Chaque joueur lance un d10 pour
déterminer quel camp obtient
l’initiative. Un joueur soustrait 2 à son
jet pour chacune de ses unités qui tente
une charge au cours de son déplacement
(à la phase 3 ou 4). Le joueur avec le
résultat du jet modifié le plus bas gagne
l’initiative pour le tour. Si les résultats
sont identiques, relancez.
Exemple : à ce tour, le joueur A
déclare une charge pour deux de ses
unités qui vont charger, tandis que le
joueur B annonce une seule unité en
charge. Ils lancent le dé d’initiative : le
joueur A tire un 6 et soustrait 4 (pour
ses deux unités qui chargent), obtenant
un jet modifié de 2. Le joueur B tire un
5 et soustrait 2 (pour son unité qui
charge), ce qui donne un jet modifié de
3. Le joueur A, avec le résultat le plus
bas, gagne l’initiative pour ce tour.
Notez que le résultat d’un jet de dé
modifié pour déterminer l’initiative peut
être nul ou négatif ; ceci peut arriver si
le joueur obtient un petit score au dé et
qu’il a déclaré plusieurs charges à venir
lors de sa phase de mouvement.
Le joueur qui a remporté l’initiative
décide ensuite quel camp effectuera le
premier mouvement (phase 3), l’autre
camp enchaînant alors avec le second
mouvement (phase 4).
Plusieurs actions ont lieu lors de
cette phase. Tout d’abord, le joueur actif
effectue les tests d’activation de charge
pour toutes les unités qu’il a déclarées
comme effectuant une charge. La réussite
au test donne le droit à l’unité de charger,
ce qu’elle doit faire, si elle remplit les
conditions nécessaires (voir pages 32–33).
Les tests d’activation de charge et les
mouvements des unités qui chargent
peuvent être exécutés dans n’importe
quel ordre, tant que le joueur déplace
toutes ses unités qui chargent avant de
passer aux autres unités.
Ensuite, le joueur s’occupe de toutes
les unités qui ne chargent pas. Toute
unité au moral stable peut être déplacée
normalement, dans la limite de sa
vitesse de mouvement. Une unité
ébranlée peut être déplacée
normalement ou soumise à un test de
ralliement par le joueur qui la dirige.
Une unité ébranlée qui effectue un test
de ralliement ne peut être déplacée au
cours de cette phase, que le test
réussisse ou échoue ; inversement, une
unité ébranlée qui a été déplacée durant
cette phase ne peut être ralliée avant le
prochain tour.
Dans les limites du cadre décrit ci-
dessus, le joueur actif peut déplacer ou
essayer de rallier ses unités dans l’ordre
qu’il souhaite. Toutefois, son adversaire
peut lui demander d’arrêter une charge ou
un mouvement de temps en temps, afin
qu’une unité ennemie puisse effectuer un
tir ou une charge d’opportunité.
Après avoir déplacé toutes ses unités qui
chargent, un joueur peut constater que
certaines de ses unités équipées d’armes
de jet sont à portée de cibles. Si toutes les
conditions nécessaires sont satisfaites
(voir « mouvement et tir de projectiles »,
page 31), une unité de combat à distance
peut attaquer à ce moment (cependant, en
faisant cela, de nombreuses unités
renoncent à la possibilité d’attaquer plus
tard dans le tour). Si l’occasion d’une
attaque par projectiles se présente et que le
joueur veut effectuer l’attaque, le combat
doit être résolu immédiatement, avant
d’effectuer le mouvement d’autres unités.
Durant cette phase, le joueur actif doit
tenter de rallier toute unité mise en
déroute et qui n’est pas en contact avec
une unité ennemie. Une unité en déroute
qui est en contact avec l’ennemi ou qui
échoue au test de ralliement doit
effectuer son mouvement de déroute
prioritairement à toute autre action.
14
Le joueur ou le camp désigné
pour effectuer le Second mouvement
agit maintenant, en répétant toutes les
procédures de la phase 3.
Les sorts de magie sont introduits
au chapitre 8. Ignorez cette étape lorsque
vous utilisez les règles de base.
Pour entamer cette phase, le
joueur qui a gagné l’initiative à ce tour
désigne une de ses unités qui est contact
avec une unité ennemie. Toutes les
attaques menées entre ces deux unités
sont résolues. L’adversaire choisit
ensuite l’une de ses unités qui n’a pas
encore combattu, et résout
l’affrontement. Le choix du lieu du
combat suivant se poursuit en
alternance, jusqu’à ce que toutes les
mêlées aient été résolues.
Dans cette phase, les joueurs
résolvent les tirs de projectiles pour
toutes les figurines d’artillerie
(catapultes et autres engins de siège),
ainsi que pour toutes les troupes de
combat à distance qui ont le droit de
tirer au cours de cette phase (si une
unité équipée d’armes de jet a fait feu
durant la phase de mouvement, elle ne
peut tirer à nouveau pendant ce tour à
moins qu’elle soit armée d’arcs et de
flèches). Chaque tir de projectile est
résolu une seule unité à la fois. Les
joueurs font tirer les unités éligibles à
tour de rôle, jusqu’à ce que toutes les
attaques aient été effectuées, en
commençant par le joueur qui a gagné
l’initiative.
Certains scénarios peuvent
exiger que vous teniez le compte des
tours joués (par exemple, si des renforts
arrivent à un certain tour pour un joueur
ou si le scénario prévoit une limite de
temps). Si cela est nécessaire, les
joueurs inscrivent le passage d’un tour à
ce moment.
Pour continuer la bataille, passez à la
phase 1 du tour suivant, à moins que
l’un des deux camps admette sa défaite
ou n’ait plus de forces restantes avec
lesquelles combattre.
15
 Quand un groupe de soldats combat
en tant qu’unité, une mesure importante
de l’efficacité de cette unité est son
moral. Les guerriers les plus forts et les
plus résistants sur le champ de bataille
ne sont pas nécessairement les meilleurs
combattants, si leur moral est si bas
qu’ils peuvent être sujets à la
désorganisation ou à la panique au
premier revers qu’ils subissent.
Afin de refléter le rôle prépondérant du
moral dans une situation de combat de
masse, chaque unité dans une partie de
BATTLESYSTEM™ possède un score de
moral, un nombre compris entre 2 et 20
(mais le plus souvent situé dans une
fourchette entre 5 et 15) qui représente la
volonté de se battre de l’unité malgré les
pertes et autres circonstances accablantes.
À maintes reprises durant la partie, chaque
joueur sera amené à effectuer des tests de
moral pour une ou plusieurs de ses unités.
Le joueur prend note du score de moral de
l’unité, applique tout modificateur
pouvant augmenter ou diminuer ce chiffre
en raison des circonstances présentes et
lance ensuite 2d10. Si le résultat du jet est
égal ou inférieur au score de moral
modifié, le test est réussi ; si le résultat est
supérieur au score modifié, le test est un
échec. Les effets d’un test raté sont décrits
plus bas.
Toutes les unités d’une partie de
BATTLESYSTEM sont toujours dans l’un
de ces trois états de moral : stable,
ébranlé ou en déroute. Si une unité
échoue à un test de moral, elle descend
d’un cran sur cette échelle et/ou est
obligée de reculer de 4". Une unité
ébranlée ou en déroute peut tenter de se
rallier ; un test de ralliement réussi lui
permet de remonter d’un cran sur
l’échelle, de l’état en déroute à ébranlé
ou d’ébranlé à stable.
STABLE : une unité stable se déplace
et livre ses combats sans aucune
pénalité due au moral.
ÉBRANLÉE : une unité ébranlée a
été désorganisée par les évènements de
la bataille. Elle se trouve dans un état
plus susceptible de prendre la fuite
qu’une unité stable (quand l’une de vos
unités devient ébranlée, marquez-la en
plaçant un jeton approprié à côté). Il y a
plusieurs limitations à l’utilisation d’une
unité ébranlée :
1. Elle ne peut pas charger.
2. Elle subit une pénalité de -1 à son
score de moral pour tous les tests de
moral (y compris pour les tentatives de
ralliement) qu’elle effectue tant qu’elle
est ébranlée.
3. Elle ne peut pas venir au contact de
l’avant d’une figurine ou d’une unité
ennemie (elle est tout de même
suffisamment courageuse pour engager
l’ennemi par le flanc ou l’arrière ; voir
pages 41–42).
4. Une unité ébranlée qui encaisse ne
serait-ce qu’un seul coup lors d’un tir
d’opportunité ennemi (une attaque par
projectiles se produisant durant la phase
de mouvement de l’unité ébranlée) doit
cesser son déplacement pour le reste du
tour, qu’un test de moral soit requis ou
non suite au(x) coup(s) reçu(s).
EN DÉROUTE : une unité en déroute
a perdu toute volonté de se battre, et se
préoccupe uniquement de mettre le plus
de distance possible entre elle et
l’ennemi. Quand une unité est mise en
déroute, marquez-la en plaçant un jeton
(différent de celui utilisé pour les unités
ébranlées) à côté d’elle.
Les restrictions pour une unité en
déroute sont identiques à celles données
ci-dessus pour une unité ébranlée, sauf
la pénalité de moral qui est de -2, et
qu’elle ne peut pas cesser son
mouvement si elle est touchée par un tir
d’opportunité. Après avoir résolu les
conséquences d’une telle attaque, l’unité
doit continuer à fuir comme si l’attaque
n’avait pas eu lieu.
Une unité en déroute ne peut ni
attaquer ni se déplacer délibérément. Si
sa fuite à l’écart de la bataille l’amène à
avancer à proximité d’unités amies,
celles-ci peuvent être tenues de passer
un test de moral pour voir si l’unité en
déroute affecte leur propre moral.
Les tests de moral sont exigés à de
nombreuses occasions durant une partie.
Plusieurs facteurs peuvent modifier le
score de moral d’une unité,
l’augmentant ou le diminuant par
rapport à la valeur inscrite sur le registre
d’unités. Ces facteurs doivent être
déterminés avant que le test soit fait, et
peuvent varier d’un test à l’autre.
Une unité doit effectuer un test de
moral à tout moment au cours du jeu
lorsqu’au moins une des conditions
énumérées ci-après sont remplies. Si
plus d’une condition est vérifiée au
16
même instant, un seul test de moral est
effectué. Chaque test additionnel requis
inflige une pénalité de –2 sur le test
unique. Par exemple, une unité de
cavalerie légère (ML 11) perd sa
première figurine à cause de l’explosion
d’une boule de feu. Chacun de ces
évènements provoque un test de moral.
Seul un test est effectué, avec un seul
ramené à 9, en raison de la pénalité.
Une unité doit tester son moral :
1. Quand l’unité perd sa première
figurine au combat. Les unités d’élite,
composées de troupes très disciplinées
au moral exceptionnellement élevé, sont
dispensées de ce test.
2. Chaque fois que l’unité perd 4 NV
ou plus lors d’une phase.
3. Chaque fois que l’unité se retrouve
à moins de 3" d’une unité amie en
déroute dotée d’un score de moral égal
ou supérieur.
4. Quand l’unité est réduite à 50 % de
son effectif d’origine et, par la suite, au
cours de chaque phase où elle perd au
moins une figurine supplémentaire.
5. Quand l’unité se retrouve à moins
de 1" d’une unité ennemie qui charge et
sur le point de frapper.
6. Quand l’unité tente d’initier une
charge, à moins que sa cible soit une
unité ennemie ébranlée ou en déroute.
7. Quand l’unité, en train de charger,
essaie de franchir un obstacle sur son
chemin.
8. Quand l’unité est en déroute et
qu’elle n’est pas en contact avec une
unité ennemie à la fin de sa phase de
mouvement. Ce test de moral,
également appelé test de ralliement, est
facultatif pour une unité ébranlée mais
obligatoire pour celles en déroute.
Les règles intermédiaires et avancées
(chapitres 6 et 7) introduisent d’autres
conditions exigeant un test de moral.
Toutes les conditions, regroupées sous
l’appellation de test de moral, sont
énumérées sur le résumé imprimé sur la
dernière page de ce livre ainsi que sur le
dépliant perforé à l’intérieur de la
couverture arrière.
La procédure de base de test du
moral nécessite que le joueur lance deux
dés à 10 faces et en additionne les
résultats. Si la somme est inférieure ou
égale au score de moral de l’unité, le test
est réussi. Si la somme est supérieure au
score de moral, le test est un échec.
1. Une unité est toujours stable au
début d’un scénario.
2. Une unité ébranlée qui réussit un test
de ralliement retrouve son état stable.
1. Une unité stable qui échoue à un test
de moral courant devient ébranlée.
2. Une unité en déroute qui réussit un
test de ralliement revient au moral
ébranlé.
3. Une unité qui utilise l’intégralité de
son bonus de charge au mouvement
et qui ne réussit pas à entrer en
contact avec une unité ennemie
devient ébranlée (page 32).
4. Une unité stable qui bat en retraite
pour éviter d’être contact avec une
unité amie en déroute devient
ébranlée (page 33).
1. Une unité stable qui échoue de 7
points ou plus à un test de moral
courant est mise en déroute.
2. Une unité ébranlée qui rate deux
tests de moral courants consécutifs
est mise en déroute.
3. Une unité qui ne peut pas reculer
suffisamment loin pour éviter d’être
en contact avec une unité amie en
déroute est mise elle-même en
déroute (page 33).
4. Une unité de tirailleurs qui est en
formation trop resserrée ou trop
espacée à la fin de son mouvement
est mise en déroute (page 54).
5. Une unité volante qui atterrit sur une
unité ennemie suite à un combat
aérien est mise en déroute (page 74).
Une unité terrestre sur laquelle
atterrit une unité volante amie suite à
un combat en vol est mise en déroute
S Une unité stable :
1. n’a aucune restriction ; elle peut 1. L’unité devient ébranlée et doit
T agir sans pénalité due à son statut
de moral ;
battre en retraite de 4" ;
2. Si l’unité est un troupeau
A 2. s’il ne s’agit pas d’une unité
volante, celle-ci peut choisir de
d’animaux, elle part en déroute au
lieu d’être ébranlée et doit effectuer
B reculer de 4" au lieu de faire un
test de moral (page 75) ;
un mouvement de déroute ou une
débâcle (page 77).
L 3. est la seule unité à pouvoir
effectuer une charge ;
E 4. est la seule unité à pouvoir faire
une marche forcée (page 57).
Une unité ébranlée :
1. subit un modificateur de moral de 1. L’unité doit battre en retraite de
-1 aussi longtemps qu’elle reste 4" et refaire immédiatement un
ébranlée ; test ; si ce second test échoue,
É 2. ne peut pas charger ;
3. ne peut pas venir au contact de
l’unité est mise en déroute ;
2. Si elle se trouve à l’intérieur d’un
B l’avant d’une unité ennemie ;
4. doit cesser son déplacement
bâtiment (page 80), l’unité reste
ébranlée.
R quand elle est touchée par un tir
d’opportunité ;
A 5. si elle n’est pas en contact avec
une unité ennemie, peut effectuer
N test de ralliement ou se déplacer,
mais pas les deux dans le même
L tour ;
6. si elle est en vol (page 75), ne
É peut, ni prendre de l’altitude ni
effectuer de test de ralliement ;
7. ne peut pas effectuer de test de
ralliement si elle n’est pas
commandée (page 58).
Une unité en déroute :
1. doit être retirée immédiatement du 1. L’unité effectue immédiatement
jeu si elle est en vol quand elle un mouvement de déroute.
mise en déroute (page 75) ;
D 2. subit un modificateur de moral de
–2 aussi longtemps qu’elle reste en
É déroute ;
3. ne peut pas attaquer ;
R 4. si elle n’est pas en contact avec
une unité ennemie, doit faire un
O test de ralliement durant sa phase
de mouvement ; si le test échoue,
U l’unité doit effectuer
mouvement de déroute (page 33) ;
un
T 5. peut affecter le moral des unités
amies à proximité lorsqu’elle Remarque: voir le résumé des
E exécute son mouvement de
déroute ;
règles (page 128) pour savoir
quand les tests de moral sont
6. doit continuer son mouvement de requis et les modificateurs qui
déroute après avoir été touchée par affectent le score de moral d’une
un tir d’opportunité.
unité.
17
 Toutefois, le score de moral d’une
unité est souvent amélioré ou dégradé
par les conditions environnantes. En
conséquence, avant de lancer les dés
pour un test de moral, le joueur doit
consulter la liste suivante pour voir s’il
a besoin de modifier le score de moral
de son unité, pour le test en cours
uniquement.
Les conditions qui affectent le score
de moral d’une unité et l’importance des
avantages ou pénalités sont énumérées
ci-dessous :
Modificateurs au score de moral
–2 si au moins 50% des figurines de
l’unité ont été éliminées
–2 si l’unité est en déroute
–2 si l’unité tente une charge
d’opportunité et qu’aucune
charge n’avait été déclarée au
préalable pour cette unité à ce
tour
–1 si l’unité est ébranlée
+1 pour chaque rang que comporte
l’unité en plus du premier,
jusqu’à un modificateur
maximum de +4
D’autres modificateurs sont introduits
dans les règles intermédiaires et
avancées (chapitres 6 et 7). Tous les
modificateurs au score de moral figurent
sur le résumé des règles au dos de ce
livre.
Les tests de moral sont effectués
pour diverses raisons. Une unité qui
tente d’initier une charge ou une unité
en train de charger qui rencontre un
obstacle sur sa route doivent réaliser un
test d’activation de charge. Un joueur
peut (et normalement devrait) essayer
de rallier une unité ébranlée ou en
déroute en effectuant un test de
ralliement. Un test de moral accompli
pour toute autre raison est simplement
appelé test de moral courant. Les effets
d’une réussite ou d’un échec diffèrent
selon la situation qui a provoqué le test
dont il est question.
Si une unité stable est tenue de
faire un test de moral courant, le joueur
peut choisir de la faire reculer
directement de 4" au lieu de faire le test
(et de risquer un échec).
Exception : une unité qui teste son
moral, alors qu’elle est sur le point
d’être frappée par une charge, ne
peut pas choisir de battre en retraite ;
elle doit effectuer le test.
Une unité qui bat en retraite pour
éviter de faire un test de moral courant
reste stable. Si le joueur décide
d’effectuer le test, il doit se conformer
au résultat.
Quel que soit son état (stable, ébranlé,
ou en déroute), une unité qui réussit un
test de moral courant ne subit aucun
effet positif ou négatif – elle poursuit
son action ou reste sur place, le cas
échéant. Si l’unité échoue toutefois au
test, l’effet exact produit est différent
selon que l’unité est stable, ébranlée ou
en déroute.
Si l’unité qui a échoué au test était en
stable, le joueur doit la rétrograder à
l’état ébranlé et la faire reculer de 4".
Si l’unité qui a échoué au test était
ébranlée, elle doit reculer de 4" depuis
sa position actuelle et faire un autre test
de moral courant. Si elle échoue à ce
second test, l’unité est mise en déroute,
adopte une formation irrégulière (voir
page 20), si ce n’était pas déjà le cas et
effectue immédiatement un mouvement
de déroute (voir page 33).
Si l’unité qui a échoué au test était
déjà en déroute, elle accomplit un
mouvement de déroute.
Échec critique : si une unité échoue
au test de moral courant avec un jet de
dé supérieur d’au moins 7 points à son
score de moral modifié, cette unité est
automatiquement mise en déroute.
Retraite : le recul effectué par une
unité après un test de moral raté est un
simple mouvement en arrière. L’unité se
replie, dans la direction directement
opposée à l’attaque ou à la menace à
l’origine du test, et toutes les figurines
de l’unité achèvent la retraite avec la
même orientation que lorsqu’elles ont
entamé le mouvement.
Si l’unité ne peut pas reculer de
l’intégralité des 4" parce que son
chemin est bloqué par un terrain
infranchissable (y compris le bord de la
table) ou par une autre unité (amie ou
ennemie), alors l’unité se déplace aussi
loin que possible, jusqu’à la marge de
l’obstruction, et s’arrête là. Cependant,
si une unité stable veut éviter un test de
moral mais ne dispose pas d’une ligne
de retraite dégagée d’au moins 4" de
long, alors elle doit rester sur place et
effectuer le test.
18
Les unités ayant reçu l’ordre de
charger mais qui échouent ensuite au
test d’activation de charge ne peuvent
charger lors du tour en cours.
Une unité en train de charger qui tente
de franchir un obstacle sur sa route
(mur, barrière, tranchée, fossé, etc.) doit
faire un test d’activation de charge
quand elle atteint l’obstacle. Si le test
est réussi, l’unité poursuit sa charge.
Cependant, si elle échoue au test, l’unité
interrompt son mouvement à l’endroit
du test et ne peut pas modifier son front
ou son orientation pour le reste du tour.
Chaque joueur peut effectuer des
tests de ralliement lors de sa phase de
mouvement, pour tenter d’améliorer le
moral de ses unités ébranlées ou en
déroute. Les seules qui ne peuvent être
ralliées sont celles en contact base
contre base avec des unités ennemies.
Pour une unité ébranlée, le test de
ralliement est optionnel. Au cours de sa
phase de mouvement, chaque joueur
peut effectuer un test de ralliement pour
une unité ébranlée au lieu de la
déplacer. S’il est réussi, l’unité devient
stable ; s’il échoue, elle reste ébranlée.
En aucun cas l’unité ne pourra se
déplacer (y compris pour changer
d’orientation ou de front) ultérieurement
dans le même tour. De même, une unité
qui s’est déjà déplacée ou qui a changé
de front ou d’orientation ne peut être
ralliée lors du même tour.
Pour toute unité en déroute qui ne se
trouve pas en contact avec une unité
ennemie, le test de ralliement est
obligatoire. Si celui-ci est réussi, l’unité
devient ébranlée et les figurines qui la
composent peuvent être orientées dans
toute direction souhaitée par le joueur.
Un test de ralliement est effectué de la
même façon qu’un test de moral
courant, en utilisant tout modificateur
de score de moral pouvant s’appliquer.
Une unité ne subit aucune pénalité
réelle en cas d’échec à un test de
ralliement, en dehors du fait de rester
ébranlée ou en déroute. Néanmoins ceci
peut entraîner son lot d’inconvénients :
une unité ébranlée qui échoue à son
ralliement perd un tour de mouvement.
Une unité en déroute qui ne parvient pas
à être ralliée est contrainte de
commencer (ou de continuer) à fuir le
champ de bataille et sera perdue
définitivement si elle se déplace en
dehors du terrain.
19
 Les unités sont déplacées au cours de
la phase de mouvement de chaque tour.
Les changements de formation,
d’orientation ou de composition du
front, et les mouvements spéciaux tels
que les charges et les mouvements de
déroute font partie du mouvement.
Bien que la capacité de mouvement
de base d’une unité soit indiquée en
pouces sur le registre d’unités, elle peut
être altérée par le type de terrain, un
mouvement spécial, un changement
d’orientation de l’unité en mouvement,
ou par la présence d’unités ennemies.
Les figurines qui constituent
une unité doivent rester groupées
Exemples de formations régulières (ci-dessus) et irrégulières (ci-dessous). Les figurines d’une unité régulière sont
toujours en contact socle contre socle. Dans une unité irrégulière, chaque base de figurines est séparée des autres
par 0,5" au plus.
ensemble. Le socle de chacune d’elle,
ou la base de chaque groupe de
figurines, doit être en contact (ou très
près de l’être) avec au moins un autre
socle. La disposition des figurines
dépend principalement du type de
formation de l’unité, régulière ou
irrégulière. Quel que soit le type de
formation adopté par l’unité, les pièces
doivent être disposées en rangées,
appelées « rangs » de figurines.
En formation régulière, chaque socle
de figurine de l’unité est en contact
avec les pièces environnantes, et les
figurines sont disposées de façon aussi
ordonnée que la nature du terrain et les
conditions le permettent.
En formation irrégulière, le socle de
chaque figurine (ou la base de
20
figurines) de l’unité doit être séparé des
socles environnants par un espace
réduit, inférieur à 0,5". Les rangs de
l’unité doivent rester aisément
identifiables, et chaque rang doit être
parallèle à ceux qui lui sont adjacents.
Certaines unités sont capables
d’adopter la formation régulière (et
préféreront le plus souvent garder cette
configuration, pour profiter pleinement
des avantages qu’elle procure).
D’autres unités ne peuvent évoluer
qu’en formation irrégulière ; quand une
unité est ainsi limitée, cela est précisé
sur la fiche d’unité.
Les différences les plus importantes
entre les unités régulières et irrégulières
concernent l’espace que les unités
peuvent couvrir, les types de terrains sur
lesquels elles évoluent (voir « effets du
terrain sur le mouvement », page 34) et
la facilité avec laquelle elles peuvent
changer de configuration (pivoter ou
modifier l’état de la formation). Les
unités régulières sont plus compactes
que les unités irrégulières, ce qui
implique qu’elles peuvent concentrer
une plus grande force d’attaque contre
une unité ennemie d’une taille donnée.
En revanche, une unité en formation
régulière ne peut se déplacer que sur un
terrain plat et dégagé. Les unités
irrégulières ne sont pas aussi efficaces
que les régulières quand elles procèdent
à des changements d’orientation ou de
composition du front (ceci est discuté
plus loin dans ce chapitre).
Une unité capable d’entrer en
formation régulière peut alterner entre
les deux types de formations. À tout
moment désiré par le joueur, elle peut
automatiquement adopter la formation
irrégulière ; il lui suffit simplement de
déclarer son intention et de séparer
ensuite légèrement les bases des
figurines de l’unité, de sorte que celle-
ci soit visuellement identifiable comme
étant en formation irrégulière.
En revanche, assumer une formation
régulière coûte 3" de la capacité de
Croyez-le ou non, ces deux géants de pierre étaient identiques. Dave Sutherland a rendu le chef à gauche encore
plus impressionnant en lui ajoutant une armure et d’autres vêtements et équipements qu’il a sculptés en époxy
mouvement de l’unité (simulant le
temps requis pour reformer les rangs).
Ainsi, une unité dont la capacité de
mouvement restante pour le tour en
cours est inférieure à 3" ne pourra pas
revenir à une formation régulière avant
le tour suivant.
Comme indiqué plus haut, chaque
unité (régulière ou irrégulière) doit être
disposée en rangées. Quand une rangée
de figurines remplit certaines
conditions (décrites ci-dessous), elle est
considérée comme formant un rang. La
profondeur de rang procure aux unités
un bonus de moral conséquent, ce qui
se traduit par +1 au score de moral
pour chaque rang au-delà du premier.
Cependant le modificateur maximum
pour des rangs multiples est de +4, de
sorte qu’une unité comptant plus de
cinq rangs ne reçoit aucun avantage
supplémentaire.
Pour être considérée comme formant
un rang, une rangée de figurines doit
remplir les conditions suivantes :
1. Quand la rangée forme une
ligne droite unique, cette ligne doit
être continue
2. Quand la rangée ne forme pas
une ligne droite unique (ce qui est
le cas lorsqu’une partie de l’unité
21
s’est déplacée en tournant) les
seules brèches dans la rangée
doivent être celles dues au résultat
naturel du mouvement.
Remarque : toute rangée, qu’elle
soit éligible ou non à former un
rang, doit respecter ces deux
premières exigences, à moins
qu’elle ne soit la dernière rangée de
l’unité. Si la rangée arrière ne
contient pas autant de figurines que
celle du front de l’unité, alors une
ou plusieurs ruptures dans la ligne
sont permises.
3. Elle doit compter au moins
autant de figurines que la rangée
avant de l’unité.
4. Elle doit présenter une figurine
derrière chaque figurine de la
rangée avant de l’unité.
5. Chaque rangée devant elle doit
être un rang.
Afin de déterminer de combien
de rangs l’unité est constituée, un
joueur doit déjà déterminer le front de
l’unité (combien de figurines se
trouvent dans la rangée de devant et
lesquelles en font partie). En général,
Détermination du front et du nombre de rangs. Les unités aux socles verts ont des fronts de 6 et 3 figurines. Elles
comptent deux rangs, ce qui les rend éligibles à un bonus de moral. L’unité aux socles marron a un front de 12
figurines (six au centre et trois à chaque extrémité, orientées vers les côtés), mais celle-ci ne possède qu’un rang.
une figurine est considérée comme
faisant partie du front de l’unité quand
elle remplit les deux conditions
suivantes :
1. Sa face avant n’est pas
adjacente à une autre figurine de la
même unité.
2. Elle fait partie d’une ligne
continue (pas forcément droite) de
figurines (socles adjacents côte à
côte ou coin à coin) qui satisfont
toutes à la condition 1.
Si une unité présente plus d’une ligne
répondant à la condition 2, alors le
joueur peut choisir quelle ligne
constitue le front de l’unité – tant que
l’unité n’est pas en contact avec une
unité ennemie. Cependant, si la face
avant d’au moins une de ses figurines
est en contact avec une pièce ennemie,
alors celle-ci est automatiquement
considérée comme faisant partie de la
ligne de front de l’unité (comme toutes
les autres figurines appartenant à la
même ligne continue, que celles-ci
soient ou non individuellement en
contact avec une figurine ennemie).
Dans les cas où la définition du front
de l’unité ou des figurines qui en font
partie n’est pas évidente, le bon sens et
la vraisemblance devraient prévaloir.
Une unité capable d’adopter la
formation régulière peut être disposée
en colonne, qui est un type particulier
de formation régulière (voir
l’illustration sur la page ci-contre, p.
23.). Une colonne est constituée de
plusieurs rangs de soldats, d’une
largeur maximum de trois figurines.
Une colonne ne peut pas mesurer plus
de 75 mm (3 pouces) de large ; si cette
restriction n’est pas respectée avec trois
figurines, alors la colonne ne peut faire
plus de deux figurines de large (ou une
seule, dans de rares cas impliquant des
figurines très grandes montées sur des
socles carrés de 40 mm).
Exception : si une unité de soldats de
taille humaine ou inférieure contient
des figurines montées sur des bases de
quatre ou plus et que les deux joueurs
22
s’accordent à tolérer cette exception, il
est alors permis d’avoir une formation
en colonne ayant plus de trois figurines
de large et pouvant également mesurer
plus de 3 pouces de large.
Une unité en colonne peut profiter du
bonus spécial de mouvement en
colonne : elle ne paie pas de coût de
mouvement additionnel pour une roue
(changement de direction) quand elle
se déplace ; elle peut serpenter
librement le long d’une route sinueuse
ou virer quand elle avance en terrain
ouvert, et toujours cheminer d’un
nombre de pouces égal à sa pleine
capacité de mouvement.
Une unité qui utilise le bonus de la
formation lors de son déplacement
subit l’inconvénient de ne pouvoir à
aucun moment s’approcher à moins de
3" d’une figurine ennemie durant toute
cette phase de mouvement. Une unité
en colonne qui n’utilise pas le bonus au
mouvement au cours d’une phase de
déplacement ne subit pas cette
restriction : elle peut s’approcher d’une
unité ennemie et même entrer en
contact avec elle.

Chaque joueur déplace ses
unités soit durant la phase 3 (premier
mouvement), soit pendant la phase 4
(second mouvement) de chaque tour.
Les unités peuvent être déplacées dans
l’ordre que souhaite le joueur (celles
qui chargent en premier) ; toutefois, le
mouvement d’une unité donnée doit
être complètement achevé avant que
toute autre pièce puisse être déplacée.
Il est interdit de déplacer quelques
figurines d’une unité, de bouger celles
d’une autre unité pour achever ensuite
de déplacer la première. Les figurines
d’une unité doivent être en formation
(régulière ou irrégulière) quand le
mouvement de celle-ci s’achève, mais
la disposition de la formation de cette
unité peut être modifiée pendant le
déplacement.
Chaque unité possède une capacité de
mouvement (en pouces) indiquée sur le
registre d’unités. Il s’agit de la distance
maximale que les figurines de l’unité
peuvent parcourir en un tour. La règle
ou le mètre ruban permet de déterminer
les distances réelles sur la table.
Formation en colonne. L’unité avec 3 figurines de front et 14 rangs, peut serpenter à travers la vallée sans
consommer son mouvement sur tous les virages que chaque figurine doit négocier pour rester sur le chemin.
La distance d’un déplacement se
mesure depuis l’avant du socle d’une
figurine. Pour un simple mouvement
(par exemple avancer en ligne droite
sans changement d’orientation ou de
front), il suffit en général de mesurer le
déplacement pour une ou deux bases de
figurines de l’unité. Déplacez ces
figurines puis amenez le reste de
l’unité à les rejoindre, en plaçant les
pièces dans la même position qu’elles
occupaient vis-à-vis des figurines
déplacées avant le mouvement (voir
l’illustration en haut de la page 24).
Un joueur doit déclarer ce qu’une
unité va tenter d’accomplir avec son
mouvement avant de pouvoir mesurer
réellement le déplacement. Par
exemple, s’il annonce que l’une de ses
unités va bouger vers une unité
ennemie dans l’intention d’attaquer,
mais que la mesure révèle que la cible
se trouve à un ou deux pouces au-delà
de la capacité de mouvement de l’unité,
le joueur doit tout de même avancer
son unité le plus loin possible.
De même, s’il déclare qu’une unité se
déplace aussi loin que possible dans
une certaine direction et qu’il se rend
23
compte après avoir mesuré que cela
amène l’unité au contact d’une unité
ennemie qu’il n’avait pas l’intention
d’attaquer, il doit exécuter le
mouvement annoncé.
Un joueur n’est pas obligé de
déplacer toutes les figurines. Il peut ne
déplacer que quelques pièces d’une
unité, mais pas toutes, tant que l’unité
respecte les règles de formation une
fois le mouvement achevé.
Une unité ne peut pas traverser un
espace occupé par une autre unité,
même si elles sont alliées. Il convient
d’en tenir compte lors du choix de
l’ordre de déplacement des unités.
Une unité qui tente de franchir un
passage étroit entre des unités ou entre
deux terrains impraticables peut avoir à
recomposer son front (voir ci-dessous)
de manière à pouvoir passer par
l’ouverture. S’il ne lui reste pas assez
de capacité de mouvement pour
recomposer le front, alors l’unité doit
s’arrêter et attendre le tour suivant pour
poursuivre son mouvement.
IMPORTANT : comme énoncé ci-
dessus (et souligné ici) il est strictement
 Une unité en cours de déplacement. Le mouvement a été mesuré puis exécuté pour les figurines d’angle du rang
avant. Le reste de l’unité peut être amené au niveau des deux figurines, sans mesure supplémentaire.

interdit de mesurer à l’avance les

distances de déplacement (ou de réaliser
toute autre mesure) avant de déclarer au
préalable quelle action l’unité va tenter
d’accomplir. Une fois que l’action est
déclarée, l’unité se retrouve obligée de
s’y conformer.

Une unité peut se déplacer droit

devant ou jusqu’à un angle de 45
degrés de part et d’autre de la direction
à laquelle elle fait face, sans
consommer de coût supplémentaire de
mouvement. Cependant, quand une
unité réalise ce type de mouvement
angulaire, aucune figurine n’est
autorisée à changer de direction ou
d’orientation, suite à ce déplacement.
Un joueur voudra souvent faire
exécuter un virage plus serré à une
unité ou modifier celle-ci afin que son
rang avant soit orienté dans une autre
direction, auquel cas il est nécessaire
que les figurines pivotent en plus du
déplacement d’un point à un autre. Une Déplacement avant. L'unité en bas peut se déplacer tout droit (en haut) ou
unité peut modifier la direction dans partout dans le secteur à 45 degrés de part et d'autre du centre du rang avant.

24

Un quart de tour simple à droite. Ces piquiers se sont retrouvés face aux
arbres (ci-dessus), et doivent effectuer un quart de tour à droite (ci-
dessous) pour éviter de traverser la forêt.
laquelle ses figurines sont tournées de
plusieurs façons. Chaque changement
d’orientation coûte à l’unité une partie
de sa capacité de mouvement.
Une figurine en contact socle contre
socle avec une figurine ennemie ne
peut pas changer de direction, sauf
dans les cas spécifiés au chapitre
« mouvement et unités ennemies »
(page 28). Pour une unité qui n’est pas
en contact avec l’ennemi, les deux
types de changement d’orientation les
plus usités sont le pivot et la roue.
Une unité qui pivote peut effectuer un
quart de tour à droite, un quart de tour à
gauche ou un demi-tour. Dans le cas d’un
quart de tour, tout ou partie des figurines
sont tournées de 90 degrés vers la droite
ou la gauche. Un quart de tour, à droite
ou à gauche, coûte à une unité 2" de sa
capacité de mouvement (ou 4" si elle est
irrégulière), quel que soit le nombre de
figurines ayant été réorientées.
Remarque : si certaines des figurines
de l’unité sont montées sur bases de
trois ou plus, il est parfois impossible
de réaliser un véritable quart de tour.
Par exemple, si une unité a seulement
deux rangs de profondeur, une base de
trois figurines ne pourra techniquement
pas donner un front de deux à l’issue
d’un tel pivotement. Dans ce cas, le
joueur peut ajuster son unité dans la
configuration réalisable la plus proche,
si l’unité est capable de payer le coût
de mouvement d’un changement de
composition du front (voir page 26) en
plus du changement d’orientation.
Par exemple, pour une unité disposée
comme indiqué plus haut, une ligne à
deux rangs effectuant un quart de tour à
gauche pourrait être transformée en une
colonne de 3 figurines marchant de
front, à condition qu’elle puisse
acquitter le coût d’un changement de
front (1" pour accroître le front d’une
25
figurine) en plus du changement
d’orientation (2" ou 4", selon que
l’unité est régulière ou irrégulière).
Reportez-vous aux illustrations de la
page 26 pour un exemple de quart de
tour ajusté à gauche.
Quand une unité effectue un demi-
tour, tout ou partie de ses figurines
pivotent de 180 degrés, de sorte
qu’elles sont orientées dans la direction
opposée (vers l’arrière de leur position
d’origine). Un demi-tour coûte 4" de la
capacité de mouvement d’une unité (8"
si elle est irrégulière), indépendamment
du nombre de figurines concernées.
La roue est la combinaison d’un
déplacement et d’un pivot. Au lieu
d’un simple changement d’orientation
sur place (comme c’est le cas pour le
quart de tour, à droite ou à gauche, ou
le demi-tour), une unité qui exécute
cette manœuvre combine la rotation et
le déplacement, en pivotant sur un axe
tout en décrivant un arc de cercle. Le
coût en mouvement d’une manœuvre
de roue est égal à la distance parcourue
par la figurine la plus éloignée du point
de pivot (c’est un des cas où un
instrument de mesure souple s’avère
pratique, puisque la distance doit être
mesurée le long d’une ligne courbe).
Reportez-vous aux illustrations de la
page 27 pour un exemple de manœuvre
de roue.
Parfois un joueur peut souhaiter
changer l’orientation d’une partie
seulement des figurines d’une unité,
par exemple pour se défendre contre
une attaque qu’il anticipe, en formant
un carré dont les quatre côtés sont
tournés vers l’extérieur, afin qu’aucune
figurine ne puisse être attaquée par
l’arrière.
Les figurines qui ne sont pas en
contact avec des unités ennemies
peuvent changer d’orientation, même si
d’autres figurines de l’unité entament
la phase de mouvement en étant au
contact de pièces ennemies. Pour
déterminer la capacité de mouvement
requise pour qu’une unité réalise
plusieurs changements d’orientation, il
suffit d’additionner les coûts en
mouvement des différentes manœuvres
à effectuer.
Par exemple, disposer une unité
régulière en carré requiert que certaines
figurines effectuent un quart de tour à
droite (coût 2"), que d’autres réalisent
un quart de tour à gauche (2") et que
d’autres fassent un demi-tour (4").
L’unité dépense donc 8" de sa capacité
de mouvement pour exécuter cette
manœuvre. Voir l’illustration de la
page 28 pour des exemples de
formation en carré.
Une unité dont les figurines sont
orientées dans plus d’une direction ne
peut pas se déplacer, excepté pour
modifier le front (voir ci-dessous), pour
réaliser des pivotements ou pour faire
exécuter une rotation à une ou
plusieurs de ses parties afin que toutes
les figurines soient orientées dans la
même direction. Une unité n’est
capable de se déplacer sur le champ de
bataille, en changeant de lieu, que
lorsque toutes ses figurines sont
tournées dans la même direction.
Une unité dont les pièces sont
orientées dans différentes directions
peut également se reformer pour
obtenir une seule orientation en
réorganisant son front (voir ci-
dessous). Toute figurine déplacée
pendant un changement de front peut
être tournée dans n’importe quelle
direction souhaitée par du joueur. Quart de tour à gauche, avant (en haut) et après. Les figurines étant montées
par bases de trois, le front est de 3 figurines (au lieu de 2) après pivot.

En réalisant cette manœuvre

pendant sa phase de mouvement, une
unité recule de 4" au maximum, en
conservant son orientation. Une unité
qui exécute une marche arrière ne peut
modifier son front, son orientation ou
sa formation au cours de la même
phase de mouvement, ni combiner cette
marche arrière avec un déplacement en
avant quel qu’il soit.
Comme alternative à la marche
arrière, une unité peut exécuter une
rotation vers l’arrière sur l’un de ses
flancs jusqu’à une distance maximum
de 4". C’est alors le seul mouvement
autorisé pour l’unité pendant la phase
de mouvement en cours.
Une marche arrière est identique à la
manœuvre qu’une unité stable ou
ébranlée exécute lorsqu’elle se replie
après un échec au test de moral, et à la
manœuvre réalisée par une unité en
stable pour éviter d’avoir à effectuer un
test de moral. Dans ces cas-là,
cependant, le mouvement de repli a
lieu indépendamment du déplacement
choisi par l’unité pour le tour actuel. l’unité peut être étendu ou réduit en
Une unité qui se replie pour une raison ajoutant ou en retranchant des figurines
liée au moral peut toujours se déplacer Cette manœuvre consiste en à la rangée avant, pour un coût de
normalement pendant le tour en cours pratique à réorganiser ou réaligner les mouvement de 1" pour chaque figurine
si elle ne pas déjà fait. figurines d’une unité. Le front de réalignée.

26
Manœuvre de rotation. Après avoir atteint l’ouverture en oblique (à gauche), cette unité de cavalerie effectue une roue (à
droite), en pivotant sur le coin de l’angle avant droit, avant de continuer son déplacement entre la haie et la clôture.
Une unité peut étendre son front en
déplaçant des figurines des rangs
arrière vers l’avant, les plaçant d’un
seul côté ou de part et d’autre des
figurines du rang avant existant. Le
coût d’une telle extension est de 1" par
figurine ajoutée au front de l’unité. Il
n’y a aucun coût supplémentaire pour
étendre le(s) rang(s) de l’arrière afin de
les aligner à la même taille que le
nouveau rang avant.
Une unité peut réduire son front par
le déplacement d’une ou plusieurs
figurines du rang avant vers la (ou les)
rangée(s) suivante(s). Là encore, le
coût de mouvement est de 1" pour
chaque figurine ôtée de la rangée avant
pour être placée ailleurs dans l’unité,
sans coût supplémentaire pour
réarranger les figurines qui se
trouvaient derrière celles du rang avant
qui ont été déplacées.
Une unité ne peut modifier son front
que s’il y a suffisamment d’espace sur
le champ de bataille pour accueillir la
nouvelle configuration. Une unité
gênée par un terrain infranchissable ou
par la proximité immédiate d’unités
(amies ou ennemies) peut être
restreinte quant au nombre de figurines
qu’elle peut ajouter ou soustraire à son
front. Reportez-vous aux illustrations
de la page 29 pour des exemples de
recomposition du front.
Comme indiqué précédemment
dans ce chapitre (au paragraphe
« formation »), les unités irrégulières
ne sont pas aussi efficaces ou versatiles
que les unités régulières dans certains
aspects concernant l’orientation et le
front. Les différences sont les
suivantes :
Les unités irrégulières paient le
double du coût normal pour les
changements d’orientation : 4" pour
exécuter un quart de tour, à gauche ou
droite, et 8" pour un demi-tour. Ainsi,
une unité irrégulière lente (MV 6, par
exemple) ne peut pas effectuer un
demi-tour en une seule phase de
mouvement, mais doit accomplir la
manœuvre en effectuant un pivot de
90° et un second identique lors d’une
phase de mouvement ultérieure.
De plus, une unité irrégulière doit
conserver au minimum un nombre de
rangs égal à la moitié des figurines de
son front. Son orientation ou la
composition de son front ne peuvent
être modifiés d’une manière telle que
27
cette unité viole cette restriction. Si
l’unité enfreint cette limitation à cause
du retrait des figurines correspondant
aux pertes infligées, alors elle doit être
immédiatement reconfigurée dès son
prochain déplacement (dès qu’elle
débute une phase de mouvement hors
de contact avec une unité ennemie).
L’unité irrégulière doit payer le
changement de composition de son
front obligatoire avant de pouvoir
entreprendre tout autre type de
mouvement.
Si une unité irrégulière reste
adjacente à une unité ennemie (bloquée
en combat de mêlée) d’un tour sur
l’autre, les figurines en contact avec
l’ennemi ne sont pas autorisées à se
déplacer et l’unité irrégulière peut donc
continuer de déroger à la règle de
rapport entre le front et les rangs. Mais
dès que le contact est rompu (suite à
l’élimination de l’ennemi ou à la
retraite de l’une des unités), la toute
première action de l’unité irrégulière
lors de la prochaine phase de
mouvement du joueur devra être de
recomposer son front, de sorte que
l’unité n’enfreigne plus cette règle. Si
les conditions sur le champ de bataille
rendent impossible la recomposition
obligatoire du front de l’unité, alors
une ou plusieurs figurines doivent être
retirées de l’unité (et comptées en tant
que pertes) pour mettre l’unité en
conformité avec la règle.
Une unité irrégulière dérogeant à
cette règle n’est autorisée à se déplacer
sur le champ de bataille que dans les
seules occasions de mouvement de
retraite suite à un échec de test de
moral ou de mouvement de déroute
(voir page 33).
Cette restriction sur la disposition des
unités irrégulières peut ne pas sembler
être très contraignante, mais elle peut
avoir un impact significatif sur la façon
dont l’unité se comporte dans un
scénario particulier.
Une figurine ou une base de
figurines doit immédiatement cesser
son déplacement quand elle rentre en
Trois formations en carré. L’unité peut présenter un vide central (à gauche), former une masse compacte regardant
dans les quatre directions (à droite) ou simplement se tenir dos à dos (au centre).
contact socle contre socle avec une
base ennemie. Les autres bases de
l’unité en mouvement peuvent
continuer à avancer si elles ne sont pas
en contact avec l’ennemi, à condition
que l’unité reste en formation.
Cependant, aucune figurine de l’unité
en mouvement ne peut changer
d’orientation après qu’une figurine de
l’unité soit entrée en contact avec une
pièce ennemie.
Remarque : si une unité rentre en
contact avec une unité ennemie au
cours de la première phase de
mouvement, les figurines de cette unité
ennemie ne pourront pas se déplacer
normalement, pas plus que changer
d’orientation ou de front, durant la
seconde phase de mouvement.
Exceptions : une unité qui débute son
mouvement en contact avec une ou
plusieurs figurines ennemies ne peut
effectuer qu’un seul de ces trois types
de mouvement : soit un repli défensif,
soit une fuite, soit un enveloppement.
28
Exemple : une unité de porteurs de
haches débute le mouvement à 6" d’un
petit groupe de gobelins ennemis. Lors
de leur déplacement, les porteurs de
haches étendent leur front et entrent en
contact avec les gobelins. Bien que la
largeur de front de l’unité dépasse celle
des gobelins (et bien qu’il lui reste
encore du potentiel de mouvement),
elle ne peut pas effectuer de manœuvre
d’enveloppement lors de ce tour. Cela
demanderait de changer l’orientation
des figurines ; comme l’unité vient
d’entrer en contact avec les gobelins à
ce tour, ce mouvement n’est pas
autorisé. Par contre, l’unité pourra
effectuer un enveloppement lors du
prochain tour.
Si une unité débute le mouvement au
contact avec l’ennemi, les figurines qui
ne sont pas en contact avec l’ennemi
peuvent changer d’orientation.
Une figurine en contact avec une
pièce ennemie ne peut changer
d’orientation qu’à deux conditions : si
son unité est mise en déroute ou si le
joueur qui la dirige choisit d’exécuter Changement de front. Cette unité d'infanterie (haut) a étendu son front de 6 à 9
un mouvement de fuite. afin de remplir l'espace entre l'arbre et la barrière. L'unité de cavalerie (bas)
chevauchait à 9 de front, mais l’a réduit à 3 pour passer entre les bâtiments.

L’unité se déplace de 4"

directement en arrière, exactement
comme si elle effectuait une marche
arrière (voir page 26). Elle conserve
l’orientation qu’elle avait avant
d’entamer le mouvement. L’unité ne
peut rentrer en contact avec une unité
ennemie quand elle se déplace ; s’il ne
lui est pas possible de se déplacer de la
totalité des 4" sans entrer en contact
avec une unité ennemie, le repli
défensif ne peut être effectué. Ce
mouvement est également interdit si le
trajet de 4" nécessaire est bloqué par un
terrain infranchissable (voir « effets du
terrain sur le mouvement », page 34).
Si une unité réalise un repli défensif
pendant la première phase de
mouvement, il n’y a pas d’autre effet ;
l’unité a simplement tiré profit de
l’initiative pour rompre le contact et se
retirer à une courte distance de l’unité
ennemie qui lui fait face.
Par contre, si le repli a lieu lors de la
seconde phase de mouvement, un
combat spécial a lieu au moment où le
repli débute. Toutes les figurines
ennemies en contact avec l’unité qui se
replie ont le droit d’effectuer une

29
attaque normale contre celle-ci, mais
les figurines se repliant ne peuvent pas
attaquer celles dont elles s’éloignent.
L’unité qui se replie calcule ses pertes
et effectue les tests de moral requis
avant son mouvement. Si un test de
moral contraint l’unité à une retraite de
4", elle s’y soumet (ce mouvement est
physiquement identique au repli
défensif). Si l’unité est mise en
déroute, elle exécute le mouvement qui
en découle (voir page 33) au lieu du
repli qui avait été planifié.

Ce type de mouvement est

généralement effectué lorsqu’un joueur
veut mettre une grande distance entre
l’une de ses unités et une unité ennemie.
Quand un joueur annonce que son unité
va essayer de fuir, l’unité ennemie gagne
immédiatement une attaque gratuite sur
l’unité en fuite (quelle que soit la phase
de mouvement en cours).
Après que cette attaque ait été menée,
les pertes retirées et les éventuels tests
de moral résultant du combat résolus,
l’unité en fuite effectue un demi-tour
instantané (sans coût de mouvement) et
s’éloigne en ligne droite de l’unité Manœuvre d’enveloppement. Les elfes pourraient combattre les géants
ennemie, jusqu’à la limite de sa sur un seul front (ci-dessus), mais disposeront de plus d’attaquants s’ils
capacité de mouvement. Notez que si le étendent leur front de 7 à 13 et effectuent une rotation des flancs
résultat d’un test de moral exige de jusqu’à ce qu’ils entrent en contact avec l’ennemi.
l’unité une retraite de 4", elle n’a pas
lieu ; l’unité effectue à la place sa fuite.
Si l’unité tombe en déroute suite au
résultat d’un test de moral consécutif
au combat, elle effectue un mouvement
de déroute (voir page 33). La fuite est
physiquement identique à un
mouvement de déroute ; cependant,
une unité en fuite (mais qui n’est pas
en déroute) n’impose pas de test de
moral aux autres unités amies à
proximité. En outre, une unité qui fuit
n’a pas l’obligation de continuer à fuir
tour après tour (comme c’est le cas
pour le mouvement de déroute, à moins
d’un ralliement).

Contrairement aux deux autres

types de mouvement décrits plus haut,
l’enveloppement est une manœuvre
offensive. L’unité étend son front (si
nécessaire) et exécute ensuite une roue
de l’une ou de ses deux ailes vers
l’intérieur, dans une tentative pour
déborder sur les côtés, voire même
envelopper l’unité ennemie.
Le coût de mouvement d’une
manœuvre d’enveloppement est le total

30
du coût de l’extension du front (de 1"
par figurine) et du mouvement de roue.
Toutefois, contrairement aux autres
types de mouvement qui conduisent
l’unité à avoir des orientations
multiples, le coût de la manœuvre
d’enveloppement n’est pas le total de
l’ensemble des pivots individuels et des
mouvements réalisés par différentes
figurines dans l’unité. Si les deux ailes
d’une unité effectuent une roue vers
l’intérieur, on applique uniquement le
coût applicable à l’aile qui parcourt le
trajet le plus long (ou le coût d’une seule
rotation, si les deux ailes ont parcouru la
même distance).
Une unité équipée d’armes à
distance peut souvent faire feu avec ces
armes au cours de l’une des phases de
mouvement plutôt que d’attendre une
occasion plus tard dans le tour.
Remarque : les troupes maniant des
arcs et flèches ont l’avantage de pouvoir
tirer deux fois par tour (mais pas deux
fois durant la même phase). Toutes les
autres armes de jet ne peuvent être
utilisées qu’une seule fois par tour.
Les figurines des unités de
combat à distance d’un joueur peuvent
tirer lors de leur phase de mouvement
(qu’il s’agisse du premier ou du second
mouvement), si elles satisfont aux
conditions suivantes :
1. La figurine de l’unité de combat à
distance n’est en contact à aucun moment
au cours de cette phase avec une figurine
ennemie, avant ou après le tir de
projectiles (exception : une figurine peut
tirer des projectiles et se retrouver
engagée par une unité qui effectue une
charge d’opportunité plus tard dans la
même phase). Si une unité ennemie vient
au contact partiel d’une unité de combat à
distance, les figurines qui ont été
engagées ne peuvent tirer, mais les autres
figurines de cette unité conservent la
possibilité de le faire.
2. L’unité ne peut pas employer plus de
la moitié de son mouvement lors de cette
phase (exception : les archers à cheval ou
sur d’autres montures, peuvent utiliser
leurs arcs durant la phase de mouvement
tout en se déplaçant de leur pleine
capacité de mouvement).
3. À moins d’être armée d’arcs, l’unité
ne peut avoir tiré des projectiles
auparavant dans le même tour.
Une unité qui remplit ces conditions
peut tirer avant de se déplacer ou bien
après avoir terminé son mouvement (ou,
si l’unité reste stationnaire, à tout
moment souhaité par le joueur au cours
de la phase de mouvement). Comme
pour la condition 2, les archers montés
constituent une exception à cette règle :
ils ne sont pas limités à devoir tirer avant
ou après leur mouvement. Si le joueur le
désire, une telle unité peut utiliser une
partie de sa capacité de mouvement, tirer
et poursuivre ensuite son déplacement.
Les unités de combat à distance
d’un joueur peuvent tirer pendant la
phase de mouvement de l’adversaire, si
elles satisfont aux conditions suivantes :
1. Aucune figurine de l’unité ne doit
être en contact avec une figurine ennemie
lors de la phase de mouvement en cours,
jusqu’au moment où le tir se produit. Les
contacts pendant les autres phases de
mouvement, ou une fois que l’attaque a
eu lieu pendant la phase actuelle,
n’affectent pas la capacité de l’unité à
faire feu.
2. L’unité ne doit pas avoir utilisé plus
de la moitié de sa capacité de mouvement
avant de tirer ses projectiles. Si
l’adversaire se déplace pendant la
première phase de mouvement, toute
unité qui décoche des projectiles sur des
unités ennemies qui se déplacent ne peut
utiliser plus de la moitié de sa capacité de
mouvement lors la seconde phase de
déplacement (là encore, les archers
montés constituent une exception à cette
restriction ; voir la colonne précédente).
3. À moins d’être armée d’arcs, l’unité
ne peut avoir préalablement tiré des
projectiles dans le même tour.
Si une unité remplit ces conditions, le
joueur qui la possède peut lui faire tirer
ses projectiles alors que l’adversaire
déplace ses figurines. Pour cela, le joueur
n’a qu’à annoncer son intention de tirer
quand une unité ennemie arrive à portée
de l’unité équipée de projectiles.
L’adversaire doit interrompre son
mouvement jusqu’à ce que l’attaque soit
résolue. Il subit les pertes éventuelles
immédiatement et effectue tous les tests
de moral requis par la situation avant de
poursuivre son déplacement.
31
Si un joueur annonce son intention de
tirer des projectiles, mais constate en
mesurant les distances que la cible est
hors de portée, ce tir a été gaspillé ; les
projectiles sont partis mais n’ont pas
réussi à toucher quoi que ce soit.
Charger constitue un type de
mouvement spécial. L’objectif d’une
charge est d’amener une unité au combat
de mêlée avec des figurines ennemies.
Bien sûr, une unité n’a pas besoin de
charger pour venir au contact de figurines
ennemies. Une unité qui charge bénéficie
cependant en combat de mêlée de bonus
considérables découlant de son impact.
Lors de la phase 1 de chaque tour
(excepté pour le premier tour de
n’importe quel scénario), les joueurs
peuvent annoncer lesquelles parmi leurs
unités vont charger durant ce tour. Quand
il déclare une charge, le joueur doit
également indiquer l’unité ennemie qui
sera la cible de la charge. Il est possible
de déclarer des charges de plusieurs
unités contre une même cible dans le
même tour. Pour chaque déclaration de
charge, le joueur reçoit un modificateur
de –2 à son jet d’initiative (qui prend
effet lors de la phase 2).
Si la situation sur le champ de bataille
fait qu’il est important de déterminer
l’ordre dans lequel les joueurs décident
des charges, ou le nombre de charges que
chaque camp déclare, alors les joueurs
peuvent se mettre d’accord pour régler le
problème selon la procédure de leur
choix. Quelques méthodes possibles :
(1) Le joueur qui n’a pas gagné
l’initiative au tour précédent doit faire
toutes ses déclarations de charge en
premier (ceci est la méthode « par
défaut » ; voir page 14) ;
(2) Les joueurs lancent un dé, le résultat
le plus élevé donnant le choix au joueur
de déclarer toutes ses charges en dernier
ou de laisser son adversaire le faire ;
(3) L’une des deux méthodes ci-dessus
est utilisée pour la première déclaration,
mais par la suite les joueurs alternent
leurs déclarations de charge jusqu’à ce
que l’un des joueurs décide d’arrêter.
L’autre joueur peut continuer aussi
longtemps qu’il le désire. Souvenez-vous
qu’à ce stade du tour, personne ne sait
qui se déplacera en premier ou en
second ; de plus déclarer une charge ne
garantit pas qu’elle ait bien lieu,
puisque l’unité doit encore réussir son
test d’activation de charge plus tard
dans le tour.
Seules les unités stables peuvent
charger. Une unité ne peut accomplir
une charge que s’il y a au moins une
unité à portée de charge (voir ci-
dessous), et l’unité déclarée en tant que
cible doit être visible du rang avant de
l’unité qui charge (voir le paragraphe
« ligne de vue » page 43).
Une fois qu’une unité a annoncé une
charge, elle est tenue de l’exécuter, à
moins qu’elle n’échoue au test
d’activation de charge (ce qui provoque
l’annulation ou l’interruption de la
charge à cet instant). Une unité qui
charge peut changer d’orientation, de
front ou effectuer une rotation pour
adopter une position différente avant
d’entamer son déplacement vers
l’avant, à condition que ces
mouvements préliminaires ne coûtent
pas plus de 3" (voir ci-dessous dans le
paragraphe « effectuer une charge »).
Portée de charge. Cette unité a un potentiel de mouvement de 6". Une
charge frontale peut sur une unité ciblée à au moins 3" et au plus de 9",
comprise dans le secteur formant un arc de 90 degrés.
La charge d’une unité doit être
dirigée vers une cible (unité ennemie) cette distance minimale, le combat a mouvements. Ces manœuvres initiales
se trouvant entièrement ou en partie toujours lieu, mais l’unité attaquante ne ne peuvent cependant pas réduire le
dans la zone située devant l’unité qui reçoit aucun des bénéfices de la charge. potentiel de mouvement de plus de 3"
charge et s’étendant à 45° de part et Cette règle de vraisemblance simule le (par exemple, une unité régulière
d’autre de la direction à laquelle celle- fait que, sur une distance relativement pourrait réaliser un quart de tour à
ci fait face (voir l’illustration ci- courte, l’unité qui charge n’a pas assez droite pour 2" puis changer son front
contre). Pour qu’une unité ennemie de champ pour prendre l’élan d’une figurine, ou bien effectuer une
ciblée soit considérée comme étant à nécessaire et obtenir un effet percutant manœuvre de rotation de 3"). L’unité
portée, le socle d’au moins une de ses contre l’unité ciblée). qui charge doit ensuite se déplacer en
figurines doit se trouver entièrement ligne aussi droite que possible jusqu’à
dans les limites de la portée de charge la cible. Comme indiqué plus haut dans
d’une figurine de l’unité qui charge. le paragraphe « portée d’une charge »,
Une unité qui charge reçoit un bonus La plupart des charges prennent elle peut se déplacer avec une capacité
de 50 % à sa capacité de mouvement ; place pendant la phase de mouvement de mouvement multipliée par 1,5.
ainsi, une unité avec un mouvement de des unités concernées. Parfois, un Après que l’unité ait réussi son test
base de 12" peut charger une cible se joueur aura la possibilité de réaliser d’activation de charge et effectué (si
trouvant à une distance maximale de une charge d’opportunité (voir le besoin) une manœuvre préliminaire, le
18", la limite supérieure de la portée de paragraphe suivant) lors de la phase de joueur mesure la distance jusqu’à
charge de l’unité. Pour les cibles trop mouvement de son adversaire. La l’unité ciblée. Si, après avoir mesuré, le
proches, la zone de charge d’une unité procédure de base pour toutes les joueur se rend compte que la cible n’est
exclut l’espace compris entre l’avant de charges est la même, quel que soit le pas à portée de charge, son unité doit
l’unité et la moitié de sa capacité de moment où elles ont lieu. quand même se déplacer en avant de sa
mouvement, distance plafonnée à 6". Tout d’abord, le joueur effectue un capacité de mouvement multipliée par
Ainsi, une unité avec une capacité de test d’activation de charge pour l’unité 1,5 ; l’unité qui tentait de charger
mouvement de 6" ne peut pas charger qui tente de charger. Si l’unité rate ce devient automatiquement ébranlée. À
une cible distante de 3" ou plus près ; test, elle ne peut charger à aucun moins que vous soyez très bon pour
une unité dotée d’une capacité de moment pendant le tour actuel. Si le jauger les distances, il est préférable de
mouvement de 12" ou plus ne peut test est réussi, la charge a lieu. ne pas prendre de risque en essayant de
charger une cible située à une distance L’unité qui charge a la possibilité de charger une unité ennemie dont vous
inférieure ou égale à 6". Si une unité changer de front, d’orientation ou pensez qu’elle se trouve à la limite
qui charge entre en contact avec une d’effectuer une rotation avant de extrême de la portée de charge de votre
unité ennemie avant d’avoir parcouru charger, en consommant le coût de ces unité assaillante.

32
 Quand une unité ennemie est engagée
par une troupe qui charge (tout comme
lorsqu’elle est engagée par une unité se
déplaçant normalement), l’adversaire
ne peut modifier le front ou
l’orientation, ni se déplacer, pour le
reste du tour.
Toute unité pour laquelle une charge
est déclarée doit exécuter celle-ci, que
ce soit une charge normale ou une
charge d’opportunité (voir le
paragraphe suivant) ; le joueur ne peut
pas changer d’avis au cours du
déroulement du tour. Si plusieurs
unités ennemies se trouvent à portée de
charge d’un assaillant et que l’unité
ennemie désignée à l’origine comme
cible de la charge a pu se déplacer hors
de la portée de charge, alors une autre
unité ennemie doit être chargée à la
place. Si toutes les unités ennemies se
déplacent hors de portée de charge,
l’attaquant en charge doit tout de même
avancer (vers la cible désignée) et
tomber dans un état ébranlé, comme si
le joueur avait sous-estimé la distance
entre les unités opposées.
Une charge d’opportunité est
une charge effectuée par un joueur
pendant la phase de mouvement de son
adversaire en réaction au déplacement
d’une troupe ennemie. Une unité peut
lancer une charge d’opportunité si
toutes les conditions suivantes sont
remplies :
1. L’unité qui charge n’a pas encore
bougé lors de ce tour.
2. L’unité ciblée est sur le point de se
déplacer, a été bougée ou a modifié son
orientation ou son front.
3. La charge d’opportunité est
déclarée pendant le déplacement de la
cible ou juste au terme de celui-ci,
avant que toute autre unité ennemie ait
été déplacée ou réorientée.
Même si les conditions ci-dessus sont
satisfaites, une unité d’infanterie n’a
pas le droit de lancer une charge
d’opportunité contre une unité de
cavalerie (ceci reflète le fait que les
fantassins ne sont physiquement pas
capables d’intercepter et d’interrompre
le mouvement de troupes montées).
Si une unité ennemie voit son
mouvement interrompu par une charge
d’opportunité et que cette charge
réussit à entrer en contact avec elle,
alors cette unité ne peut avancer plus
loin pour ce tour.
Une unité qui a été désignée pour
exécuter une charge d’opportunité doit
effectuer un test d’activation de charge.
Si cette unité n’a pas fait l’objet d’une
déclaration de charge au cours de la
phase 1 de ce tour, le score de moral de
l’unité est modifié de -2 pour ce test. Si
le test échoue, l’unité ne charge pas et
ne pourra plus le faire jusqu’au terme
du tour en cours. Si le test réussit, la
charge a lieu.
Si l’unité qui a provoqué la charge
d’opportunité était elle-même en train
de charger l’unité en réaction, les deux
unités se rencontrent à mi-chemin de
leurs positions respectives au moment
où la charge d’opportunité a été
déclarée. Si un joueur tarde trop à
déclarer une charge d’opportunité, il
risque de découvrir que l’unité cible est
trop proche pour permettre la charge de
l’unité opportuniste. Dans ce cas, les
deux unités se rejoignent toujours pour
le combat, mais seule l’unité active
reçoit les bonus d’attaque de charge.
Une unité qui est mise en
déroute n’a plus qu’un seul véritable
objectif : se mettre en lieu sûr aussi vite
que possible. Le mouvement de
déroute simule la réaction d’une unité
dont le moral a été brisé et qui, prise de
panique, s’enfuit du champ de bataille
en courant.
Les figurines d’une unité en déroute
sont tournées, si nécessaire (sans aucun
coût de mouvement), face à l’extrémité
du champ de bataille où elles ont
débuté le scénario et à l’opposé de
l’attaque ou de la menace qui a
provoqué la déroute. Si ces deux
directions ne sont pas les mêmes, la
première priorité de l’unité est de
« rentrer au bercail ». Une unité en
déroute essaiera normalement d’éviter
d’entrer en contact avec d’autres unités
(amies ou ennemies), mais ne déviera
pas trop du chemin le plus direct entre
sa position actuelle et l’endroit qu’elle
veut atteindre (le bord de la table).
Une unité en déroute se déplace
toujours aussi loin que possible
(jusqu’à la limite de sa capacité de
mouvement) en ligne droite. Elle est
autorisée à dévier de 45 degrés d’un
côté ou de l’autre (modifiant la
direction du déplacement, mais sans
changer d’orientation) pour éviter
d’entrer en contact avec une unité sur
son chemin ou pour éviter d’être gênée
par un terrain infranchissable (voir le
33
paragraphe suivant, « effets du terrain
sur le mouvement »). S’il doit avoir
lieu, ce mouvement oblique doit être
effectué au début du déplacement de
l’unité ; une unité en déroute ne peut,
par exemple, parcourir 2" tout droit et
décider d’obliquer ensuite d’un côté ou
de l’autre.
Une unité en déroute qui ne peut pas
éviter de toucher une figurine ennemie
est considérée comme détruite, et doit
être retirée du champ de bataille et
placée avec les autres pertes. Une unité
en déroute qui ne peut achever son
déplacement en raison de la nature du
terrain est également considérée
comme détruite.
Une unité en déroute ne peut modifier
son front, à moins que ce ne soit le seul
moyen pour elle d’effectuer son
mouvement de déroute. Par exemple,
elle peut réduire son front pour se
faufiler à travers une ouverture sur le
champ de bataille, si l’unité risquait
autrement d’être bloquée par le terrain,
une unité amie ou ennemie, ou d’autres
obstacles. Une unité en déroute ne peut
pas s’enfuir à travers un passage qui
serait trop étroit pour accueillir la base
de figurines la plus large de l’unité.
Une unité en déroute ne peut changer
d’orientation, sauf si elle a besoin de
pivoter pour pointer dans la bonne
direction (vers le bord du champ de
bataille) juste après sa mise en déroute.
L’unité peut obliquer jusqu’à 45° aussi
souvent que nécessaire pour éviter
d’entrer en contact avec une unité amie
qui se trouve sur son chemin.
Cependant, toute unité amie ainsi
évitée peut être forcée d’effectuer un
test de moral ; comme expliqué dans le
chapitre 3, une unité amie doit réussir
un test de moral courant si une unité en
déroute avec un score de moral
supérieur ou égal au sien s’approche à
moins de 3" d’elle.
Si une unité ne peut accomplir son
mouvement de déroute en raison d’une
unité amie se trouvant sur son chemin
(et que toutes les figurines en déroute
ne peuvent la contourner en obliquant),
alors l’unité amie bloquant le passage
doit reculer de 4" et (si elle était stable)
devient ébranlée. Si cette retraite ne
permet toujours pas à l’unité en déroute
de passer (ou d’effectuer son
déplacement sans rentrer en contact),
alors l’unité qui bloque est
automatiquement mise en déroute et
exécute son propre mouvement de
déroute avant que la première unité
fuyarde accomplisse son mouvement.
Ce phénomène peut causer une réaction
en chaîne ; toute unité amie sur le
chemin d’une unité en déroute est
susceptible de l’imiter (ceci constitue
une bonne raison pour éviter d’empiler
leurs unités en se suivant ; dans le pire
des cas, une unité mise en déroute peut
potentiellement désorganiser une armée
entière par sa seule défaillance).
Une unité en déroute effectue son
mouvement de fuite à chaque tour
jusqu’à ralliement ou départ du champ
de bataille. Si l’unité n’est ni ralliée ni
détruite au contact d’une unité ennemie
ou d’un terrain infranchissable, ses
figurines sont retirées du jeu (et
comptées en pertes) lorsqu’elles sortent
du terrain. Si toutes les figurines en
fuite ne sortent pas même tour, les
figurines restantes sur le champ de
batailles peuvent être encore ralliées et
revenir dans le jeu au tour suivant.
Mouvement de déroute, phase 1. Une unité d’orques, infiltrée derrière les
lignes ennemies, a subi de lourdes pertes et se trouve à présent engagé par
des piquiers elfes.

Il est très rare que le champ de

bataille d’un scénario soit limité à un
terrain plat et dégagé. La présence
d’autres décors, regroupés sous le
terme générique de « terrain spécial »,
peut avoir un impact significatif sur
l’issue d’une bataille. Un terrain
spécial affecte le déplacement des
unités comme indiqué ici ; il peut
également avoir un effet sur le combat,
comme expliqué dans le chapitre 5.
Une unité doit être en formation
irrégulière avant de pouvoir pénétrer ou
franchir un terrain spécial, sauf si elle
circule sur une route ou un sentier qui
le traverse. Après franchissement et
retour sur un terrain ouvert et dégagé,
une unité peut reprendre une formation
régulière (si elle est par ailleurs en
mesure de le faire) pour le coût
standard de 3" sur son mouvement. Mouvement de déroute, phase 2. Les orques ont été mis en déroute ; ils
Les coûts en mouvement pour les tournent le dos aux elfes et s’enfuient. En s’éloignant des elfes en obliquant,
différents types de terrains spéciaux ils peuvent passer entre les deux autres unités ennemies.
s’appliquent aux modifications
d’orientation ou de front ainsi qu’au
déplacement normal. Par exemple, FORÊT CLAIRSEMÉE : les unités pénétrer les forêts clairsemées ; les
conformément à ce qui est indiqué plus d’infanterie se déplaçant dans une forêt unités spéciales plus petites sont
bas, le coût d’une modification de front clairsemée dépensent 3" de mouvement traitées comme de l’infanterie (3" par
pour une unité d’infanterie dans une par tranche complète (ou fraction) de intervalle de 2" complets ou non).
forêt clairsemée est de 3" pour 2 2" parcourus à travers ce terrain. Les
figurines, au lieu de 2" ; une unité unités de cavalerie dans une forêt FORÊT DENSE : le déplacement
spéciale effectuant un quart de tour à clairsemée dépensent 2" pour chaque dans des bois épais est interdit à toutes
gauche sur un terrain accidenté ou intervalle de 1" parcouru. les unités hormis l’infanterie. Une unité
rocailleux doit dépenser 8" de Les unités spéciales de la taille de d’infanterie se déplaçant en forêt dense
mouvement au lieu de 4". cavaliers ou plus grandes ne peuvent dépense 2" pour chaque 1" parcouru.

34
 HAUTEURS : les dénivelés sur le
champ de bataille sont représentés par
paliers de 1" (3 m en taille réelle). En
général, une unité dépense 2" de son
mouvement pour gravir 1" de hauteur.
Le scénario peut préciser qu’un
dénivelé spécifique forme une pente
escarpée, consommant 3" (ou plus) au
lieu de 2" pour être gravie. Certaines
élévations, comme une paroi de falaise,
sont trop raides pour être empruntées,
en montée comme en descente.
Descendre n’occasionne aucun coût de
mouvement supplémentaire (à moins
que les règles particulières d’un
scénario n’en décident autrement).
Notez que le coût de mouvement pour
l’ascension d’une pente se cumule avec
tout autre coût de franchissement de
terrain applicable ; une unité
d’infanterie gravissant un relief dans
une zone de forêt clairsemée devra
dépenser 6" pour franchir 2".
MARAIS : un marécage ne peut être
pénétré que par les unités d’infanterie.
Chaque 1" de déplacement à travers ce
type de terrain coûte 3" de la capacité
de mouvement de l’unité.
EAUX PROFONDES : ce type de
terrain représente un cours d’eau,
étang, lac, océan ou tout autre plan
d’eau ayant une profondeur
conséquente et/ou un fond vaseux et
mou. C’est une étendue d’eau dans
laquelle les troupes ne peuvent
patauger, et s’y déplacer est interdit.
Mouvement de déroute, phase 3. Si les orques en déroute ne sont pas
ralliés immédiatement, ils seront détruits par l’unité d’archers avancée pour
barrer leur unique voie de retraite.
BASSES-EAUX : ce terme désigne
un plan d’eau au lit constitué d’un sol
relativement ferme (grave, terre tassée,
mais ni boue ni sables mouvants) et
dont l’eau arrive au plus à hauteur
d’épaule des créatures susceptibles d’y
entrer. Toute unité, quel que soit son
type (infanterie, cavalerie ou spéciale)
peut traverser des basses-eaux au coût
de 3" par 1" parcouru.
La profondeur d’une étendue d’eau
doit être indiquée dans les informations
de mise en place d’un scénario. Il est
tout à fait possible qu’un étang
constitue des eaux profondes pour des
troupes humaines (et de tailles
similaires), mais soit considéré comme
des basses eaux pour des ogres et des
géants (troupes de grande taille).
OBSTACLES : les obstacles
englobent les barrières comme les
murs, clôtures, haies, ravines et fossés.
Franchir un de ces obstacles consomme
habituellement 4" de mouvement, bien
que certains scénarios puissent
spécifier des coûts différents (6" pour
un fossé boueux et profond, par
exemple). Tout type d’unité (infanterie,
cavalerie ou spéciale) peut franchir un
obstacle, mais pour cela l’unité doit
adopter une formation irrégulière.
ACCIDENTÉ/ROCAILLEUX : ce
terrain représente des affleurements de
roche au relief déchiqueté, des champs
parsemés de rochers, des ravines aux
bords abrupts et d’autres terrains
35
inégaux. Les unités de cavalerie ne
peuvent pénétrer un terrain accidenté et
les autres unités dépensent 2" par 1" de
déplacement à travers une telle zone.
BROUSSAILLES et TAILLIS : ce
terrain est composé de bosquets, de
broussailles modérément épaisses,
et/ou de petits arbres. Tous les types
d’unités peuvent s’y déplacer au coût
de 3" par 1" franchi.
ROUTES : une unité se déplaçant sur
une route cheminant à travers une zone
de bois clairsemés, bois épais, marais,
terrain accidenté, rocaille, broussailles
ou taillis ne subit aucune pénalité de
mouvement ni restriction liée aux
éléments de terrain spécial de la zone ;
le terrain est considéré comme étant
ouvert et dégagé. L’unité acquitte tout
de même le coût normal pour grimper
un escarpement ou franchir un obstacle
barrant la voie. La route peut être dotée
ou non un pont permettant de passer
au-dessus d’une étendue d’eau ; s’il n’y
a pas de pont, une unité se déplaçant
sur la route doit dépenser le coût
habituel pour traverser les eaux (ou être
empêchée d’avancer plus loin, s’il lui
est interdit de traverser l’eau).
SENTIERS : un sentier est similaire
à une route. Mais, comme le chemin est
plus étroit, une unité de cavalerie ne
peut cheminer sur un sentier (les
figurines de grande taille ou géantes
peuvent également ne pas être en
mesure de profiter d’un sentier ; la
largeur du sentier et la taille maximale
des figurines capables de l’emprunter
doivent être précisées dans les
informations relatives à la mise en
place d’un scénario).
Une unité peut charger à travers
une zone de terrain spécial, si elle est
capable de se déplacer à travers ce type
de terrain et si toutes les conditions
suivantes sont remplies :
1. L’unité cible ne se trouve pas sur
un terrain spécial.
2. L’unité qui charge peut payer le
coût de mouvement pour traverser le
terrain spécial tout en ayant encore
assez de capacité de mouvement (y
compris le bonus de charge) pour
entrer en contact avec la cible.
3. À sa sortie du terrain spécial, la
distance entre la cible et l’unité qui
charge est au moins égale à la portée de
charge minimale.
 Les pénalités infligées à un joueur
pour une erreur de calcul ou de mesure
sont déterminées exactement comme si
l’unité effectuant la charge s’était
déplacée en terrain plat et dégagé.
Comme indiqué précédemment dans
les règles à propos de la réalisation
d’une charge, une unité peut franchir
un obstacle (barrière, haie, etc.) et tout
de même accomplir sa charge, tant que
les conditions données plus haut sont
remplies. Notez également qu’une
unité tentant de franchir un obstacle
pendant une charge doit réussir un test
d’activation de charge pour pouvoir
poursuivre celle-ci.
Une unité ne peut gravir une
dénivellation et charger dans le même
tour, même s’il lui reste suffisamment
de capacité de mouvement après
l’ascension pour terminer la charge.
Cependant, une unité peut dévaler
depuis une position surélevée vers un
niveau plus bas dans le cadre de la
réalisation d’une charge (à moins que
les règles spécifiques d’un scénario
n’en décident autrement).
Cette armée elfique barre la frontière de sa terre natale forestière. Archers à cheval, lanciers et fantassins sont prêts à
mourir plutôt que de laisser profaner leur royaume naturel par des attaquants venus des lointaines terres désolées
Dans un cadre fantastique,
certains types d’unité possèdent une
affinité particulière pour différents
types de terrain. Quand la fiche d’une
unité dans un scénario inclut la
mention d’un « terrain favori », l’unité
peut se déplacer sur le terrain indiqué
comme si celui-ci était dégagé.
Étant des créatures originaires des
marécages, les hommes-lézards sont
souvent signalés avec ce type de terrain
favori. De même, l’infanterie naine
peut être capable de traverser un sol
accidenté ou rocailleux sans pénalité de
mouvement ; les fantassins elfes
peuvent se déplacer librement dans les
forêts clairsemées, et à travers les
forêts denses comme s’il s’agissait de
forêts clairsemées.
Le terrain favori n’est pas toujours
mentionné pour certaines unités ;
l’indication peut apparaître dans quelques
scénarios mais pas dans d’autres. Des cas
particuliers sont possibles, tels qu’une
unité de troupes humaines « amphibies »
pouvant s’accommoder d’un terrain
36
marécageux aussi bien que peuvent le
faire les hommes-lézards.
Une unité effectuant un
mouvement de déroute n’encourt
aucune pénalité pour traverser un
terrain spécial ; toutefois, un terrain
infranchissable le restera. Par exemple,
une unité de cavalerie mise en déroute
peut se déplacer à travers des bois
clairsemés, gravir des hauteurs et
franchir des obstacles comme s’ils
n’existaient pas, mais l’unité est
détruite si son chemin la conduit dans
des forêts denses, des marécages, des
étendues d’eaux ou sur un sol
accidenté. L’« avantage » de ne pas
être ralenti par le terrain se révèle
cependant souvent être une calamité
plutôt qu’un bienfait ; une unité en
déroute s’enfuyant en désordre à
travers une forêt peut se retrouver
anéantie si son déplacement l’amène au
contact d’une unité ennemie tapie de
l’autre côté des bois.
37
 Le combat se divise en deux
catégories : le combat de mêlée, qui a
lieu entre des figurines adverses en
contact l’une avec l’autre ; et le combat
à distance, qui survient quand une unité
lance des projectiles (flèches, lances,
boulets de catapulte, etc.) sur une autre.
Les combats de mêlée et à distance
emploient la même procédure pour
déterminer les effets des attaques. En
combat de mêlée, deux unités s’attaquent
mutuellement et simultanément, et les
pertes sont retirées des deux côtés après
le combat. Lors d’un combat à distance,
une seule unité attaque à la fois, le plus
souvent sans occasionner d’attaque en
retour de la part de sa cible.
La plupart des informations des règles
de combat sont condensées et présentées
en haut de la fiche résumée des règles,
qui est imprimée sur le rabat de la
couverture arrière et sur la dernière page
de ce livre.
Dans la forme la plus simple du
système, le joueur lance un dé pour
chaque figurine qui attaque, marquant
de 0 à 4 coups par jet de dé. Le joueur
dont les figurines sont attaquées lance
ensuite un dé par coup, pour voir si
l’armure de son unité annule certains de
ces coups. Tous les coups restants sont
décomptés en tant que pertes, exigeant
souvent que les figurines soient retirées
de la table.
Quand un joueur effectue une
attaque, il additionne le nombre total de
figurines pouvant participer à cette
attaque et note le type de dé d’attaque
utilisé par cette unité.
En général, le nombre de dés
d’attaque (DA) lancés pour une attaque
est d’un dé pour chaque figurine
attaquante, bien que parfois (notamment
lorsqu’elle charge) l’unité obtienne des
dés d’attaque supplémentaires. Lancez
en même temps tous les dés pour
l’attaque d’une unité, si vous disposez
de suffisamment de dés de ce type.
Autrement, lancez tous les dés
disponibles, additionnez les coups, et
relancez les dés autant de fois que
nécessaire pour atteindre le nombre total
de lancers requis.
Par exemple, 11 trolls (DA 12)
attaquent, mais vous ne disposez que de
quatre d12. Lancez les quatre dés, notez
le nombre de coups portés, lancez-les à
nouveau et cumulez les coups avec les
premiers, puis lancez trois des quatre
dés et ajoutez les coups résultants à la
somme finale.
Plus un jet de DA est élevé, plus
il inflige de coups. La table des résultats
de combat (donnée ci-dessous et
également imprimée sur la fiche
résumée des règles) indique le nombre
de coups portés selon le jet de dé.
Résultat Coups
du DA portés
1 –3 0
4 –5 1
6 –9 2
10 – 11 3 Le registre d’unités indique le
12 4 nombre de coups requis (NV) pour
On constate aisément qu’une unité
avec un dé d’attaque plus élevé possède
une plus grande capacité à causer des
dégâts à l’ennemi. Une figurine d’une
unité avec un DA 4 a trois chances sur
quatre de ne même pas porter un coup,
et ne peut jamais en marquer plus d’un ;
une figurine d’une unité avec un DA 6 a
une chance sur deux d’échouer dans son
attaque, et seulement une chance sur six
de porter deux coups. À l’opposé, une
figurine d’une unité avec un DA 12
marquera au moins un coup dans 75%
des cas et, sur le jet le maximum, elle
peut à elle seule infliger 4 coups à
l’ennemi.
En poursuivant avec l’exemple des
trolls, supposons que les 11 figurines
obtiennent les jets de DA suivants : 1, 3,
3 (aucun coup) ; 4, 5 (1 coup chacun) :
6, 8, 8, 9 (2 coups chacun) ; 11 (3
coups) ; et 12 (4 coups). L’unité inflige
17 coups au défenseur.
Un coup porté sur un jet de DA
n’occasionne pas nécessairement une
perte pour l’unité en défense, car le rang
d’armure (RA) du défenseur doit
également être pris en compte. Quand le
nombre total de coups d’une attaque est
déterminé, le joueur de l’unité
défendant lance ensuite un nombre
équivalent de dés à 10 faces. Tout
résultat de dé supérieur ou égal au RA
du défenseur annule un coup (en fait,
l’attaque a touché une figurine, mais
l’armure a préservée cette dernière des
dégâts infligés).
38
Supposons que les trolls aient attaqué
une unité d’’infanterie lourde naine avec
un RA 6. Le joueur des nains jette
17d10, et neuf des résultats donnent 6
ou plus. Cela signifie que sur les dix-
sept coups portés par les trolls, neuf
sont annulés et seulement huit ont
réellement réussi.
De nombreuses situations de combat,
expliquées dans cette section et
répertoriées sur la carte de référence,
modifieront le RA d’une unité attaquée.
Un modificateur peut changer le RA
d’une partie seulement des figurines
d’une unité. Dans de tels cas, les jets
d’attaque et les tests d’armure sont
effectués séparément pour chaque
groupe de figurines.
« tuer » une figurine d’une unité
donnée. S’il est de 1, chaque coup réussi
contre l’unité abat une figurine. S’il est
supérieur à 1, il indique le nombre de
coups nécessaire pour éliminer une
figurine. Par exemple, une unité de 4
NV ne perd qu’une figurine par tranche
de 4 coups encaissés.
Si l’unité subit des coups qui ne
suffisent pas à éliminer une figurine, ces
NV perdus sont notés en plaçant un d6
ou un marqueur similaire à côté de
l’unité, indiquant le nombre de coups
qu’elle a subis. Si l’unité encaisse plus
tard des dégâts supplémentaires, les NV
perdus indiqués par le marqueur sont
ajoutés aux nouveaux coups pour savoir
si une figurine doit être retirée.
Supposons par exemple que les nains
qui ont pris 8 coups de la part des trolls
ont un NV 3 par figurine. Ainsi,
l’attaque qui vient de se produire
entraîne le retrait de deux figurines de
nains et la perte de deux NV. Un d6 est
placé à côté des nains, la face du deux
vers le haut, pour enregistrer ces deux
NV perdus. Si l’unité encaisse
ultérieurement deux coups de plus, cela
porte le total de ses pertes à quatre,
amenant le retrait d’une autre figurine et
le basculement du dé pour indiquer un
pas de perte en plus.
Remarque : les joueurs souhaiteront
peut-être utiliser des d6 d’une autre
couleur que celle des dés qui servent à
marquer les coups. Cette disposition
réduit les chances qu’un joueur ramasse
par accident les marqueurs indiquant de
coups au moment où il regroupe ses dés
pour un lancer.
 Retrait des pertes. Le meilleur moyen de retirer deux pertes à cette unité est d’enlever la dernière rangée de la
table. Le joueur peut aussi enlever une ou deux figurines du côté gauche du rang avant, réduisant ainsi le front.

Les règles sur le moral (chapitre 3)
expliquent les occurrences des tests de
moral consécutifs aux pertes infligées.
Ces tests sont effectués une fois que
toutes les pertes ont été retirées.
Les pertes à retirer d’une unité
peuvent être prises n’importe où dans
l’unité, au choix du joueur à qui elle
appartient. Elles peuvent être prélevées
à la fois sur les figurines qui sont ou non
au contact avec les figurines ennemies.
Si toutes les figurines qui étaient en
contact avec l’unité ennemie sont
retirées, alors les deux unités ne sont
plus considérées comme étant en
contact.
Par exemple, une unité de trois rangs
de profondeur et large de six figurines
est engagée en combat de mêlée sur la
totalité de son front et subit 5 pertes.
Entres autres possibilités, le joueur peut
retirer cinq figurines du rang arrière
(n’en laissant qu’une), ou bien il peut en
retirer deux de chaque rang arrière et
une du rang avant (réduisant le front de
l’unité à 5), ou les pertes peuvent être
toutes prélevées sur le rang avant. Dans
le dernier cas, cependant, les unités
resteraient tout de même en contact,
puisqu’une figurine (la seule restante du
rang avant) est toujours engagée par une
figurine ennemie.
Si les jets d’attaque et tests d’armure
sont effectués séparément pour des
groupes de figurines distincts dans une
unité (en raison de différences dans leur
RA modifié), ceci n’affecte pas le retrait
des pertes ; les figurines éliminées
peuvent toujours être prises n’importe
où dans l’unité. Dans la plupart des cas, le
Si le nombre exact de figurines ne nombre correspondant au dé d’attaque
peut être retiré de l’unité du fait que (DA) dans le registre des unités est un
celle-ci est constituée de bases à chiffre unique, représentant le type de
figurines multiples, alors un cure-dent, dé (à 4 faces, à 6 faces, etc.) qui est
un cure-pipe ou tout autre marqueur employé lorsque l’unité concernée mène
similaire peut être utilisé pour séparer une attaque. Mais pour certaines unités,
les pertes des figurines toujours actives. cette case possède plusieurs nombres.
Toute figurine séparée du reste de Quand l’un des deux nombres du DA
l’unité par un marqueur est considérée d’une unité est suivi d’un astérisque, ce
comme absente du champ de bataille. type de dé sert pour les attaques par
Lorsque l’unité subit des pertes projectiles. Par exemple, une notation
supplémentaires, le marqueur est « 6*4 » signifie que l’unité utilise un dé
déplacé de manière à séparer toutes les d’attaque à 6 faces quand elle tire des
figurines éliminées du reste de l’unité. projectiles, mais un dé à 4 faces quand
Une base de figurines doit être retirée elle se trouve engagée dans un combat
du champ de bataille dès qu’il devient de mêlée.
possible de décompter les pertes de Un nombre entre crochets indique un
l’unité par ce biais. DA que l’unité ne peut utiliser que lors
Marquage des pertes. Chacune de ces unités au socle triple a subi deux
pertes. Un cure-dents permet de délimiter les figurines “mortes”. La perte
suivante pour l’une de ces unités provoquera le retrait d’une base triple.

39
du premier tour d’une mêlée (les lances
maniées par les cavaliers constituent le
principal exemple de ce type d’attaque).
Par exemple, une notation « [12]8 »
pourrait représenter une unité équipée
de lances et d’épées. L’unité possède un
dé d’attaque à 12 faces pour le tour de
mêlée initial (quand elle utilise les
lances), mais si elle reste engagée avec
la même unité ennemie pendant deux
tours consécutifs ou plus, cette unité
doit par la suite employer un dé à 8
faces (pour les épées) jusqu’à ce qu’elle
rompe le contact avec l’ennemi. Par la
suite, la prochaine fois qu’elle entrera
en contact avec une unité ennemie (soit
la même, soit une autre), elle pourra à
nouveau utiliser un dé d’attaque à 12
faces au début de cette mêlée.
Quand deux nombres sont séparés par
un signe plus, ils renvoient chacun à un
dé d’un certain type. Les dés sont jetés
en même temps et les coups sont
comptabilisés individuellement pour
chaque dé ; les résultats des deux dés ne
sont pas additionnés ensemble en un
seul résultat final de jet de dé d’attaque.
Le nombre de coups marqués par
chaque dé est totalisé pour déterminer le
nombre total de coups infligés. Par
exemple « 12+8 » signifie que chaque
attaque implique de lancer un d12 et un
d8. Si les résultats sont respectivement
11 et 5, l’attaque causera quatre coups
au total, trois portés par la première
attaque et une par la seconde. Notez que
bien qu’un jet de dé unique ne puisse
jamais infliger plus de 4 coups, une
combinaison de jets de dés le peut. Si
cette figurine attaquante avait lancé un
12 et un 7, l’attaque aurait infligé six
coups, quatre provenant du d12 et deux
de plus apporté par le d8.
Sauf précision contraire issue de
règles spécifiques à un type d’unité,
tous les dés d’attaque d’une figurine ne
représentent qu’une seule attaque.
Certaines circonstances au cours
d’un combat de mêlée ou à distance
augmenteront ou diminueront le nombre
de dés d’attaque auquel une unité a
droit. Ces modificateurs sont donnés
sous la forme de multiplicateurs
(×1,5 DA, par exemple) ou de fractions
(½ DA) du nombre de figurines qui
attaquent. Pour ce calcul, ou pour tout
autre ajustement de BATTLESYSTEMTM,
arrondissez toujours les fractions au
nombre entier supérieur.
L’exemple du « ×1,5 DA » indique
que l’unité attaquante obtient une fois et
demie le nombre normal de dés
d’attaque. Ainsi, une unité comportant
six figurines et bénéficiant d’un bonus
×1,5 DA obtient neuf (6×1,5) dés pour
cette attaque. Une unité constituée de
sept figurines aurait onze dés d’attaque
(7×1,5, arrondi à l’entier supérieur). Les
dés d’attaque supplémentaires sont
toujours du même type que ceux utilisés
normalement par l’unité.
D’autres conditions, en combat
de mêlée ou à distance, modifieront le
rang d’armure d’une unité touchée par
une attaque. Ces modificateurs sont
toujours cumulatifs, sauf que le RA ne
peut jamais dépasser 10 (équivalent à
l’absence d’armure) ou être réduite à
une valeur inférieure à 2.
Un modificateur au rang d’armure se
rapporte toujours à la situation de
l’unité cible. Peut-être est-elle attaquée
sur le flanc (RA +2) ou par l’arrière
(RA +4), ou est-elle protégée par un
mur (RA -4). La plupart de ces
modificateurs figurent sur la fiche
résumée des règles.
Chaque fois que des figurines
adverses se retrouvent au contact sur le
champ de bataille, un combat de mêlée
peut avoir lieu. Dans la plupart des cas,
on considère que chaque camp attaque
l’autre simultanément ; chaque joueur
lance le nombre dés d’attaque
appropriés et vérifie combien de coups
sont annulés par l’armure des figurines
adverses. Les pertes sont ensuite notées
et les figurines retirées de chaque camp
en même temps. Si des figurines
adverses restent en contact après que les
résultats du combat ont été appliqués, le
combat peut alors se poursuivre lors du
tour suivant.
En général, les figurines qui sont
en contact socle contre socle avec une
ou plusieurs figurines ennemies lors de
la phase 6 (phase de combat de mêlée)
peuvent lancer des attaques et être
attaquée, avec deux restrictions :
DÉROUTE : les unités qui se trouvent
en déroute ne peuvent pas effectuer
d’attaques de mêlée.
40
TIR : les figurines munies d’armes à
distance qui ont tiré durant une des
phases de mouvement de ce tour ne
peuvent effectuer d’attaques de mêlée.
Notez que le « contact socle contre
socle » ne s’applique qu’à des figurines
individuelles, pas à une base entière de
figurines montée par deux ou trois (ou
plus. Quand une figurine fait partie
d’une base de figurines multiples, le
socle de la figurine concernée (pour ce
qui est de déterminer son éligibilité à
une attaque) se réduit seulement à la
portion de la base multiple occupée par
la figurine en question.
Il n’est pas nécessaire que le contact
soit face à face ; une figurine peut
attaquer l’ennemi avec qui elle est en
contact par le côté ou l’arrière du socle
de celui-ci. Par contre, une figurine
attaquée par le côté ou l’arrière subit
une pénalité à son rang d’armure
lorsqu’elle se défend contre cette
attaque (voir ci-dessous).
Si une unité est en formation
irrégulière, seules les unités étant
réellement en contact physique avec les
figurines ennemies peuvent attaquer.
Si une unité est en formation
régulière, les figurines situées juste à
droite et à gauche de celles réellement
en contact avec l’ennemi peuvent
également participer au combat. De
plus, les figurines au deuxième rang
d’une unité en formation régulière
peuvent combattre si celle-ci est armée
de lances, de piques ou autres armes
d’hast (simulant leur aptitude à frapper
entre et par-dessus les troupes amies
devant elles, grâce à la longueur de
leurs armes). Le joueur attaquant lance
½ DA (arrondi à l’entier supérieur) pour
chaque figurine concernée. Toute
figurine se trouvant sur la deuxième
rangée avec un socle adjacent à une
figurine attaquante de la ligne de front
est éligible pour réaliser un combat
selon ce mode.
En outre, les figurines de la troisième
rangée d’une unité armée de piques
peuvent également bénéficier de
l’opportunité de cette attaque spéciale.
(Les piques sont des armes d’hast
extrêmement longues, permettant au
porteur de frapper entre et par-dessus
deux rangs de figurines amies.)
Souvenez-vous cependant que l’unité
doit être en formation régulière pour

Eligibilité à l’attaque. L’orque en bas ne peut attaquer, car l’unité est irrégulière
et son socle n’est pas en contact avec une figurine elfe. En revanche, tous les
elfes peuvent attaquer car ils sont en formation régulière et armés de piques.
que des figurines puissent attaquer
depuis le deuxième ou le troisième rang.
Certaines situations de combat
de mêlée procurent un avantage à une
unité sur sa cible. Dans un scénario
BATTLESYSTEMTM, ceci permet à l’unité
possédant l’avantage de résoudre ses
attaques en premier, infligeant des
pertes et imposant des tests de moral à
l’unité ciblée avant que cette dernière ne
puisse mener son attaque. Si l’unité
cible bat en retraite ou est mise en
déroute à l’issue de la mêlée, elle n’a
pas la possibilité d’effectuer ses
attaques.
Une unité reçoit le bonus d’avantage
de mêlée si elle est stable ; si au moins
une partie des figurines attaquantes sont
en contact avec l’ennemi par la face
avant de leurs socles ; et si au moins
l’une de ces conditions est satisfaite :
1. Elle est armée de piques et attaque
une unité qui en est dépourvue.
2. Elle est armée de hallebardes,
d’épieux ou de lances et attaque une
unité dépourvue de piques, de
hallebardes, d’épieux ou de lances.
3. Elle prend l’adversaire à revers
(mais uniquement si chaque figurine
attaquante engage l’ennemi par l’arrière).
4. Elle est composée de figurines
armées de façon semblable au
défenseur, mais de plus grande taille ;
par exemple, des hommes munis
d’épées courtes obtiennent un avantage
de mêlée face à des gobelins qui portent
eux aussi des épées courtes. Cependant,
une taille plus petite n’annule pas un
avantage de mêlée acquis pour un autre
motif ; par exemple, des humains munis
de lances ont quand même un avantage
contre des ogres armés de massues.
Les situations qui sont décrites
ci-après modifient toutes le rang
d’armure de la cible d’une attaque.
(N’oubliez pas, les nombres négatifs
améliorent le RA, alors que les nombres
positifs diminuent la protection de
l’armure.) Les modificateurs décrits ci-
dessous sont cumulatifs ; le joueur
possédant l’unité cible additionne tous
les ajustements qui s’appliquent à une
situation donnée et modifie le RA de
son unité (ou de certaines figurines de
41
l’unité) avant d’effectuer les tests
d’armure pour le tour de combat actuel.
-2 si la cible occupe une position
plus élevée que celle de son adversaire
Ce modificateur est utilisé chaque fois
que les socles de plus de la moitié des
figurines cibles reposent sur une portion
de terrain plus élevée que les socles de
toutes les figurines qui attaquent.
L’avantage s’applique aux figurines qui
défendent le sommet d’un bâtiment, le
haut d’un ravin ou d’autres positions
similaires, mais pas l’amont d’une pente
normale.
-2 si la cible est sur son terrain
favori
Quand toutes les figurines attaquées
occupent un terrain favorable à leur type
de créature (voir page 36), le RA de la
cible est amélioré de 2.
-2 si les figurines ciblées sont
protégées par un mur, un parapet,
une porte, une fenêtre ou un couvert
similaire
Cet avantage, s’il s’applique, profite
toujours aux deux unités d’une mêlée à
la fois, puisque l’obstacle protège
chaque combattant de l’autre. Notez,
cependant, qu’il ne concerne que les
figurines qui sont protégées ; si une
partie seulement d’une unité se trouve
derrière un mur, alors le RA des
figurines non protégées ne bénéficie pas
de ce modificateur.
+2 si la cible occupe une position
inférieure à celle de son adversaire
Ceci est l’inverse du premier
modificateur donné plus haut et il
s’applique à une unité située sur une
position plus basse chaque fois que le
modificateur précédent profite à une
unité qui se trouve pour sa part sur un
terrain plus élevé.
+2 pour une unité cible attaquée par
le flanc
Si une figurine de l’unité cible est en
contact avec l’ennemi par le côté de son
socle, alors l’unité subit cette pénalité.
Si le coin du socle d’une figurine est en
contact avec l’avant d’une figurine
attaquante, le défenseur subit cette
pénalité si l’angle formé par l’avant de
l’attaquant et le flanc du défenseur est
plus petit que l’angle compris entre
l’avant de l’attaquant et l’avant ou
l’arrière du défenseur (voir l’illustration
de la page suivante).
 +4 pour une unité cible attaquée par
l’arrière
Si une figurine de l’unité cible est en
contact avec l’ennemi par l’arrière de
son socle, alors l’unité subit cette
pénalité. Si l’un des coins arrières d’une
figurine est en contact avec l’avant
d’une figurine attaquante, il faut alors
considérer l’angle entre le socle de
l’attaquant et l’arrière du défenseur. S’il
est supérieur à 45°, le défenseur est pris
de flanc, ce qui revient à la
configuration précédente. En revanche,
s’il est inférieur à 45°, l’assaut est bien
porté sur l’arrière, et le défenseur subit
la pénalité évoquée ci-dessus.
Dans certaines situations, les
figurines attaquantes reçoivent des dés
d’attaque supplémentaires (en plus du
dé par figurine normal), pour refléter
leur plus grande capacité à infliger des
coups à l’ennemi en raison des
circonstances. Ces modificateurs de DA
sont les suivants :
×2 DA pour les figurines d’une
unité de cavalerie en charge
Cet ajustement ne s’applique qu’aux
figurines qui peuvent attaquer l’unité
désignée comme cible de la charge. En
d’autres termes, l’attaquant n’obtient
pas le bonus doublé contre une
deuxième unité ennemie qui entrerait
accidentellement en contact avec l’unité
attaquante à la fin de sa charge. Ceci
peut se produire, par exemple, si deux
unités ennemies dont celle qui est la
cible de la charge sont initialement
adjacentes côte à côte.
Ce modificateur ne s’applique que lors
du premier tour de combat après qu’une
charge ait été menée.
×2 DA pour les figurines en
réception de charge
Ce modificateur s’applique aux
figurines armées de lances, de piques ou
autres armes d’hast, lorsque celles-ci
sont la cible d’une charge et que le
joueur qui les possède a annoncé que
ces troupes ont préparé leurs armes en
prévision du choc de la charge. Une
figurine en réception de charge ne
bénéficie de ce bonus de DA que contre
un attaquant qui entre en contact avec
l’avant du défenseur ; si la figurine est
heurtée par le flanc ou l’arrière, le
bonus n’est pas accordé.
Attaque de flanc. Le combat à gauche n’est pas une attaque de flanc, car le
cavalier est plus de front que de côté. Celui à droite est une attaque de flanc
×1,5 DA pour les figurines d’une
unité d’infanterie qui charge
Pour les restrictions applicables à
l’octroi de ce bonus, reportez-vous à la
description ci-dessus du bonus de DA
pour les figurines de cavalerie qui
chargent. Souvenez-vous que les calculs
sont toujours arrondis à l’entier
supérieur, de sorte que (par exemple)
une unité d’infanterie qui charge avec
cinq figurines éligibles à l’attaque reçoit
huit dés d’attaque pour le premier tour
de combat qui suit la fin de la charge.
Une unité équipée d’armes de jet
possède un avantage évident et
important en combat : elle peut attaquer
à distance, infligeant des dégâts à
l’ennemi sans pour autant s’exposer
elle-même à une attaque (à moins, bien
sûr, que l’ennemi ne dispose également
de la capacité à tirer des projectiles).
Contrairement au combat de mêlée, le
combat à distance peut avoir lieu au
cours de plusieurs phases dans un tour.
Les règles sur le mouvement
(chapitre 4) détaillent le moment et la
cadence d’intervention des tireurs
pendant un tour. Dans le cadre de ces
règles, les conditions suivantes
s’appliquent également :
42
Les figurines qui tirent des projectiles
peuvent uniquement attaquer les
figurines ennemies situées devant elles,
dans un arc d’ouverture à 90° (45° de
part et d’autre du centre du socle de la
figurine). Cette zone de tir est
déterminée figurine par figurine, ce qui
signifie que, dans certains cas, les
figurines d’une unité attaquante ne
seront pas toutes en mesure de tirer et
que toutes les figurines d’une unité
défendant ne seront pas nécessairement
dans la zone de tir d’une figurine
attaquante (voir l’illustration en haut de
la page 43).
De plus, les figurines cibles doivent se
situer à portée de tir des troupes de
combat à distance. Les portées des
armes de jet (notées sur la fiche d’unité)
sont exprimées sous la forme de trois
distances, indiquant les portées de tir
courte, moyenne et longue. Par
exemple, la portée d’un arc long est de
7/14/21. Une cible distante de plus de
7", mais à 14" ou moins de l’unité qui
tire, sera attaquée à moyenne portée.
Une cible située à plus de 21" ne pourra
pas faire l’objet d’un tir.
Contrairement à la détermination de la
zone de tir (qui est effectuée figurine
par figurine), la détermination de la
portée est effectuée une seule fois. La
distance depuis le centre du front de
l’attaquant jusqu’à la plus proche
figurine de la cible détermine la portée à
laquelle toutes les attaques sont faites
(voir l’illustration en bas de la page 43).
 Une unité de combat à distance située
sur un terrain plus élevé que sa cible
reçoit un bonus à ses limites de portée ;
voir le paragraphe sur les attaques en
hauteur, page 44.
Les troupes de combat à distance
peuvent tirer sur une cible avec les deux
premiers rangs. Les figurines de la
troisième rangée ou au-delà ne peuvent
faire feu. Ainsi, une unité employant
des projectiles qui possède un front de
six figurines et une profondeur de trois
rangs pourra tirer avec douze figurines
au maximum (le nombre cumulé de
figurines du front et du deuxième rang).
Si cette même unité effectue un quart de
tour à droite, de sorte qu’elle se retrouve
avec un front de trois et une profondeur
de six rangs, seules six figurines seront
éligibles au tir.
Aucun tir de projectile n’est autorisé
en mêlée ; cela signifie qu’une unité de
combat à distance qui est engagée dans
une mêlée ne peut se servir de ses
projectiles, que ce soit contre l’unité
avec laquelle elle est en contact ou
contre une unité ennemie différente qui Zone de tir. Toute unité ennemie à l’intérieur du secteur défini par les lignes
pourrait se trouver dans sa zone de tir. pleines peut être atteinte par une partie des figurines de l’unité de tireurs.
De plus, une unité employant des L’examen figurine par figurine peut se révéler nécessaire ; par exemple, les
projectiles ne peut tirer sur un ennemi pointillés montrent la zone de tir de la figurine à gauche du rang avant.
qui est engagé en mêlée par une autre
unité amie.

Les unités de combat à distance

équipées de projectiles normaux (non
magiques) sont supposées avoir un
stock illimité de munitions, à moins que
le registre d’unités d’un scénario donné
ne précise le contraire. Les unités
équipées de projectiles magiques ne
disposent généralement pas de quantités
illimitées de ces armes. Sauf mention
contraire dans les règles d’un scénario,
estimez que toute unité ainsi équipée
possède suffisamment de projectiles
magiques pour deux volées. Les armes
magiques peuvent être utilisées quand le
joueur possédant l’unité le souhaite ;
avant et après que des armes spéciales
soient tirées, l’unité se servira d’armes
non magiques pour ses attaques.

Avant de réaliser une attaque par

projectiles, la ligne de vue doit être
confirmée : les troupes équipées de
projectiles peuvent-elles voir l’unité
cible ? La ligne de vue s’applique à
chaque figurine attaquante ; il est tout à
Mesure de la portée des projectiles. La distance entre une unité de tireurs
et sa cible est mesurée depuis le centre du front de l’unité qui tire jusqu’au
centre du côté de l’unité cible qui fait face aux attaquants.

43
Ligne de vue. Comme un bosquet d’arbres se dresse entre cette ligne d’archers et ses cibles potentielles, l’ensemble
des archers ne peuvent atteindre toutes les figurines ennemies. Certains archers à l’extrême gauche ne peuvent tirer
sur l’unité de droite, et de nombreux archers sur la droite ne peuvent voir les deux unités de gauche. Dans ces cas-là,
les attaquants et les cibles éligibles doivent souvent être déterminés figurine par figurine.

fait possible que la moitié de l’unité ne
puisse tirer à cause d’un élément du
champ de bataille bloquant la vue. Une
ligne de vue est bonne si toutes les
figurines de l’unité cible sont visibles
par la figurine attaquante. Par contre, les
pertes doivent être décomptées parmi
les figurines se trouvant dans la ligne de
vue de l’attaquant et, si ce dernier
inflige plus de pertes que le nombre de
figurines éligibles en tant que cibles, les
pertes en excès sont ignorées.
Remarque : si une partie de l’unité tire
des projectiles, l’attaque compte alors
comme une attaque de l’unité entière.
La ligne de vue est bloquée si une
colline ou un terrain surélevé se
dressent entre l’attaquant et sa cible,
mais pas si l’attaquant ou l’unité cible
occupent le terrain surélevé. La ligne de
vue est également bloquée par les autres
unités ; en général, les troupes équipées
d’armes à distance ne peuvent tirer par-
dessus une unité pour atteindre une
cible située au-delà (exceptions : voir
les paragraphes suivants relatifs aux
attaques en hauteur et au tir indirect).
Les forêts denses obstruent également
la ligne de vue, si la cible et son
attaquant sont séparés par au moins 2"
de végétation. Les forêts clairsemées
empêcheront un tir de projectiles si elles
forment un obstacle de 6" d’épaisseur
ou plus. Les bâtiments et les murs
bloquent la ligne de vue, sauf si la cible
se trouve derrière une fenêtre, une porte,
une meurtrière ou d’autres ouvertures
(voir les « modificateurs au combat à
distance » à la page suivante).
Une unité équipée d’armes à
distance qui se trouve sur un terrain
surélevé (ou sur une plate-forme de
quelconque nature) peut parfois tirer
par-dessus une unité faisant obstacle,
vers une cible située au-delà. Si l’unité
écran est plus proche de l’attaquant que
de la cible, elle n’a pas d’effet sur la
ligne de vue des troupes de combat à
distance disposées en hauteur. Cette
possibilité est également offerte aux
troupes de grande taille situées au même
niveau que leur cible, à condition que
l’unité par-dessus laquelle ils tirent soit
composée de créatures de taille humaine
ou inférieure, ainsi qu’aux troupes de
taille humaine faisant feu par-dessus des
créatures dont la taille est inférieure à
celle des tireurs humains.
Une unité employant des projectiles
tirant depuis une position plus élevée
que sa cible bénéficie d’un bonus de
portée d’attaque, égal à 1" de distance
supplémentaire pour chaque 1" de
différence de hauteur. Par exemple, la
portée normale d’un arc long est de
7/14/21. Pour une unité faisant feu sur
une cible depuis une hauteur de 2", la
portée des arcs longs des figurines est
étendue à 9/16/23.
Une unité de combat à distance
peut parfois tirer par-dessus une unité
qui bloquerait autrement la ligne de vue,
en effectuant un tir indirect. L’unité
faisant obstacle doit être amie avec les
troupes employant les projectiles ; le tir
indirect n’est jamais permis par-dessus
des troupes ennemies. De plus, les
troupes faisant obstacle ne doivent pas
être plus proches de la cible qu’elles ne
le sont de l’attaquant. Les figurines qui
attaquent par un tir indirect subissent
une pénalité de ½ DA à leur dé
d’attaque ; cela signifie qu’elles ne
jettent que la moitié des dés d’attaque
d’une attaque normale.

44

Plusieurs facteurs (dont certains
sont décrits plus haut) peuvent affecter
la réussite d’une attaque par projectiles,
soit en réduisant le nombre de dés
lancés par l’attaquant ; soit en modifiant
la portée des armes de l’attaquant ; soit
en changeant le rang d’armure du
défenseur. Ces facteurs, et les
modificateurs qui leur sont applicables,
sont énumérés ci-dessous.
Contre une cible à courte portée,
l’unité attaquante se sert de son nombre
normal de dés d’attaque.
Pour une attaque à moyenne portée,
l’attaquant subit une pénalité de ½ DA,
soit un dé d’attaque pour chaque paire
de figurines (le nombre résultant est
arrondi à l’entier supérieur).
Pour une attaque à longue portée, la
pénalité est de ⅓ DA, soit un dé
d’attaque pour chaque groupe de trois
figurines qui attaquent.
Comme cela est énoncé dans le
paragraphe précédent, un attaquant en
tir indirect subit une pénalité de ½ DA.
La horde de gobelins et ses alliés barbares déferlent derrière le grondement des chars en fer de lance, pour vaincre ou mourir !
Une unité tirant des projectiles
depuis un terrain plus élevé que celui de
son adversaire peut tirer de plus loin
qu’habituellement. Pour chaque 1"
d’élévation de l’attaquant au-dessus de
sa cible, la limite supérieure de chaque
catégorie de portée est augmentée de 1",
jusqu’à un bénéfice maximum de 3".
Pour chacune des conditions
suivantes qui s’applique, le rang
d’armure de l’unité cible est modifié.
Souvenez-vous qu’une augmentation du
RA est une pénalité ; une réduction est
un avantage.
+1 pour une cible sur une position
moins élevée que celle du tireur
+1 pour une cible composée de
créatures plus grandes que des humains
–3 si la cible est masquée
Une cible est masquée si elle est
enveloppée par de l’obscurité, du
brouillard ou de la fumée ; si elle se
trouve derrière une haie tout autre
obstacle bas ; ou si elle est séparée de
l’unité attaquante par un écran de forêt
dense inférieur à 2" ou une épaisseur de
forêt clairsemée inférieure à 6".
45
-2 pour les figurines cibles protégées
par un mur, un parapet, une porte,
ou une fenêtre
Les règles pour les bâtiments, les murs
et les autres constructions sont détaillées
dans les règles avancées, chapitre 7.
-4 pour les figurines cibles protégées
par des meurtrières ou d’autres
petites ouvertures du même genre
Les pénalités au rang d’armure d’une
unité cible sont cumulatives, de sorte
que (par exemple) une unité de grandes
créatures située sur une hauteur moins
élevée que celle de l’attaquant subit une
modification de +2 à son RA. Si cette
même unité se trouve dans une vallée
enveloppée de brouillard, alors elle
bénéficie également d’un bonus de –3
du fait qu’elle soit masquée ; en prenant
en compte tous ces facteurs, son rang
d’armure effectif dans le cadre de cette
attaque est ajusté avec un modificateur
résultant de –1.
Cependant, les avantages conférés au
rang d’armure cités plus haut ne sont
pas cumulatifs ; si plus d’une condition
s’applique, seule celle donnant le plus
grand avantage est retenue. Par
exemple, une cible derrière un mur (–2)
et également protégée par des
meurtrières (–4) reçoit un modificateur
de –4 et non –6.
Scénario 1 : une partie des forces du prince Dirkly espère revendiquer le pont (en bas à droite) avant que la cavalerie du roi
Filanor ne repousse les fantassins. D’autres unités sont placées à mi-distance pour se déplacer vers le pont ou le gué.
Les scénarios des pages suivantes
sont des exemples de batailles qui
peuvent être créées et jouées en utilisant
uniquement les règles de base de
BATTLESYSTEM™.
La description de chaque scénario
fait deux pages. Pour simuler une
situation de bataille réelle dans laquelle
tous les faits ne sont pas connus des
deux parties, chaque page ne contient
que les informations que possède un
camp : son point de vue sur les raisons
qui conduisent au déroulement de la
bataille, son registre d’unités, ce qu’il
doit faire pour remporter la victoire et
parfois d’autres faits en lien avec le
scénario en question. Pour incorporer
cet aspect de « brouillard de guerre »
dans le déroulement du scénario, le(s)
joueur(s) de chaque camp doivent
uniquement regarder la page qui décrit
la partie qui les concerne.
La carte du champ de bataille pour
chaque scénario indique comment sont
disposés les différents types de terrains
spéciaux et autres particularités
topographiques. L’échelle de ces cartes
est très proche du 1:12 (25 mm ou 1
pouce représente 30 cm sur la table, les
scénarios s’adaptent à une table de
dimension 0,90×2,40 m). Avec la page
tenue en position normale de lecture, le
nord sur la carte se trouve toujours situé
sur le côté droit.
Dans la plupart des cas, il n’est pas
nécessaire de placer les terrains
spéciaux et les éléments topographiques
exactement comme ils apparaissent sur
les cartes, mais les joueurs devraient
vérifier que la table reproduise à peu
près fidèlement les données qui sont
présentées sur la carte.
Il n’est également pas nécessaire
d’avoir le type exact de figurines
46
décrites dans les listes d’unités pour
jouer un scénario. Par exemple, si un
scénario exige des gobelins et que vous
n’avez aucune figurine de gobelin,
substituez simplement une autre sorte de
figurine de la même taille, identifiez
l’unité comme étant des gobelins (afin
que les joueurs de chaque camp sachent
ce qu’il en est) et donnez à ces figurines
les caractéristiques appropriées à partir
du registre d’unités. Dans tous les cas,
rappelez-vous que si le fait d’employer
toutes les « bonnes » figurines et pièces
de terrain ne pourra qu’accroître le
plaisir que retireront les joueurs d’un
scénario, la bataille pourra quand même
être amusante à jouer avec quelques
éléments de fortune ou de substitution.

La situation n’est pas inhabituelle à
travers l’Histoire : un dirigeant faible,
qui n’est monté sur le trône que par un
hasard de naissance, a été destitué par
son oncle plus puissant. Alors que le fils
de l’ancien roi était hors du pays,
Filanor s’est déclaré le nouveau
monarque légitime.
Désormais le jeune homme qui voulait
être roi a regagné la patrie en se
faufilant et a rassemblé une troupe de
soldats et de miliciens pour réaffirmer
sa revendication au titre. Filanor, qui
s’attendait depuis longtemps à ce
qu’une démonstration de force soit
nécessaire, a retranché sa propre armée
à l’extrémité sud de la vallée d’une
rivière. Gardant les deux rives de la
rivière, il a disposé ses forces de façon à
ce que ses hommes puissent surgir pour
affronter le gros des troupes du prince,
quel que soit le côté de la vallée que les
arrivistes choisiront de longer.
Alors que les brumes de l’aurore se
lèvent lentement depuis les prairies qui
entourent la rivière, les forces du prince
sont encore trop éloignées pour être
aisément vues. Mais on ne peut se
tromper sur la sonnerie des trompettes
de bataille au loin : il est temps de
rejoindre la bataille !
Zone de déploiement
du roi Filanor
Le régiment de Filanor doit être L’objectif principal de Filanor est de
déployé avant que l’armée du prince ne mettre en déroute l’ensemble des
prenne pied sur le terrain. Toutes les troupes du prince. Le roi gagne à tout
unités du roi sont placées à l’intérieur de moment, si son armée compte la (ou les)
la zone indiquée sur la carte, avec au seule(s) unité(s) non déroutée(s) sur le
moins une unité déployée de chaque champ de bataille. Le scénario se
côté de la rivière. termine dès que la dernière unité
ennemie est mise en déroute ; celle-ci
n’a pas besoin de sortir de la table et n’a
L’eau de la rivière est profonde, et pas la possibilité d’être ralliée. Filanor
celle-ci peut uniquement être franchie peut aussi gagner en éliminant toutes les
au pont ou à l’un des deux gués. Le troupes du prince, mais ce n’est pas une
mouvement à travers un passage à gué issue souhaitable puisque les soldats des
coûte 3" pour chaque 1" parcouru. Si deux camps sont tous des compatriotes.
une unité en déroute ne peut éviter de Si les dernières unités combattantes de
rentrer en contact avec la rivière, elle est chaque camp se retrouvent mises en
considérée comme ayant perdu toute déroute à l’issue du même combat, c’est
cohésion et détruite. un match nul.
DA RA NV ML MV
6 des chevaliers de Filanor [10]8 5 3 13 15
Cavalerie moyenne
12 épéistes 8 8 1 11 9
24 miliciens réticents 6 9 1 10 12
Formation irrégulière uniquement
24 miliciens tout aussi réticents 6 9 1 10 12
Formation irrégulière uniquement
12 archers longs 6*6 8 1 11 12
Portée 7/14/21
47

La situation n’est pas inhabituelle à
travers l’Histoire : un souverain qui
prétend légitimement au trône de par
son droit de naissance a été égoïstement
évincé du pouvoir par un proche parent
qui se considère comme un dirigeant
plus capable. Le bon prince Dirkly
serait le premier à admettre qu’il a
beaucoup à apprendre sur le rôle de
monarque, mais cela ne justifie pas les
actes de son oncle sournois Filanor, qui
a usurpé la royauté pendant que Dirkly
était absent pour cause de voyage en
mission diplomatique.
À présent le jeune homme qui devrait
être roi est retourné dans son pays natal
et a rassemblé une troupe de soldats. Se
rendant compte que le seul moyen de
destituer l’usurpateur consistait à
effectuer une démonstration de force, il
a envoyé ses hommes vers le sud pour
chasser ceux de Filanor hors de la vallée
de la rivière.
La plupart des fermiers et des
villageois de la région sont restés fidèles
à Dirkly et ont fourni à son armée des
informations sur l’emplacement des
troupes de Filanor. Dirkly espère que
cet avantage stratégique sera la première
étape sur la voie de la reconquête de son
trône.
Alors que les brumes de l’aurore se
lèvent lentement sur les prairies le long
de la rivière, les trompettes sonnent et
les montures piaffent d’impatience : le
temps de la bataille est venu !
L’armée du prince prend pied après
que les forces de Filanor aient été
installées. Les unités peuvent être toutes
d’un côté ou de l’autre de la rivière, ou
réparties sur les deux rives.
La rivière est constituée d’eaux
profondes, et celle-ci peut uniquement
être franchie au pont ou à l’un des deux
gués. Le mouvement à travers un
passage à gué coûte 3" pour chaque 1"
parcouru. Si une unité en déroute ne
peut éviter d’entrer en contact avec la
rivière, elle est démantelée et détruite.
DA
6 des chevaliers de Dirkly [10]8
Cavalerie moyenne
20 épéistes 8 7
18 archers longs 6*6
Portée 7/14/21
12 porteurs de hache 8 8
24 paysans loyaux 6 9
Formation irrégulière uniquement
L’objectif principal de Dirkly est de
mettre déroute l’ensemble des troupes
de l’usurpateur. Le prince gagne, à tout
moment, si ses forces comportent la (ou
les) seule(s) unité(s) non déroutée(s) sur
le champ de bataille. Le scénario se
termine dès que la dernière unité
ennemie est mise en déroute ; celle-ci
n’a pas besoin de sortir de la table et ne
bénéficie d’aucune opportunité d’être
ralliée. Dirkly peut aussi gagner en
éliminant toutes les troupes de son
oncle, mais ce n’est pas une issue
souhaitable puisque les soldats des deux
camps sont tous des compatriotes. Si les
dernières unités non déroutées de
chaque camp sont mises en déroute à
l’issue du même combat, le scénario est
un match nul.
RA NV ML MV
4 3 14 15"
1 12 9"
8 1 12 12"
1 12 12"
1 11 12"

du prince Dirkly
Zone de déploiement
Zone de déploiement
du roi Filanor

48
 formant une masse organisée. L’unité envahisseurs vont tenter de passer ; pour
principale est sur le point de commencer rendre la tâche des défenseurs plus
l’avancée… difficile, les joueurs peuvent se mettre
d’accord pour enlever le lac, élargissant
Les gobelins du pic du Croc noir ont le champ de bataille en conséquence.
suffisamment attendu. Ils ne veulent Les forces des Envahisseurs
plus être les gobelins du pic du Croc monstrueux doivent être mises en place
noir ; au lieu de cela, ils descendent des en premier, toutes les unités devant se
montagnes pour revendiquer les plaines Les Envahisseurs monstrueux
situer à l’intérieur de la zone définie sur remporteront une victoire majeure si au
fertiles. Aidés par un contingent la carte. Notez que le ciel couvert
d’orques alliés qui sont plus rapides et moins deux unités comportant plus de
permet aux gobelins et aux orques de 50 % de leur effectif initial en figurines
au moins aussi méchants que les combattre sans qu’aucune pénalité ne
gobelins eux-mêmes, ils espèrent parviennent à quitter la table par le côté
vienne perturber leur moral. sud. Ils obtiennent une victoire mineure
franchir une étroite bande de terrain plat
entre la forêt et une chaîne de collines si, à tout moment, le nombre de pertes
qui bordent le lac. en demi-humains plus le nombre de
Ils s’attendent à rencontrer une Les eaux du lac sont profondes, figurines de monstres qui ont quitté la
résistance sous la forme d’un groupe infranchissables pour toutes les troupes. table par le côté sud est supérieur au
épars de demi-humains, dont la plupart Ce lac n’existe que comme un moyen de nombre de pertes des monstres.
(à ce que supposent les gobelins) étant à rétrécir la trouée à travers laquelle les
l’affût comme des lâches dans la lisière
de la forêt. Les gobelins savent par leur
expérience passée que ce n’est pas une
bonne idée de rencontrer cet ennemi en DA RA NV ML MV
combat rapproché sur un champ de
bataille réduit ; ils se battront s’ils le 24 gobelins armés de lances 6*6 8 1 11 6
doivent, mais ils savent qu’ils ont une Portée 1/2/3
meilleure chance d’obtenir la victoire
finale s’ils sont capables de passer le 24 gobelins armés d’épées 6 8 1 11 6
goulet d’étranglement et de se déployer 12 gobelins cavaliers 10 8 2 12 18
dans le terrain grand ouvert plus loin au (chevauchent des loups)
sud.
12 orques armés de haches 6 8 1 11 9
Le ciel est sombre ; une bonne journée
pour une bataille, du point de vue des 24 orques armés d’arcs courts 6*6 8 1 11 9
monstres. Ils avancent progressivement Portée 5/10/15
jusqu’au bord du champ de bataille en

Zone de déploiement
des envahisseurs
monstrueux

49

Les gobelins du pic du Croc noir se
sont mis en marche. Des éclaireurs ont
averti les habitants épris de paix de la
forêt et de la prairie au sud des
montagnes qu’une attaque par une
armée de monstres était imminente. Les
elfes, nains, petites-gens et centaures
qui vivent sur ces terres et restent
normalement éloignés les uns des autres
estiment qu’à présent il est nécessaire
d’unir leurs forces pour affronter
l’ennemi commun.
Chaque race des défenseurs a envoyé
un contingent de ses meilleurs guerriers
pour répondre à la menace. Même s’ils
sont bien conscients d’être dépassés en
nombre, ce n’est pas un sujet de grande
préoccupation, car ils ont prévu de
choisir l’endroit où la confrontation aura
lieu et de tirer ainsi partie du champ de
bataille à leur avantage. En coinçant les
envahisseurs entre la forêt et les
collines, ils espèrent empêcher les
gobelins et les orques de mettre à profit
tout leur nombre à la fois. Bien qu’ils
puissent se contenter de renvoyer les
monstres d’où ils sont venus, les
défenseurs préféreraient éliminer
chaque gobelin et chaque orque pour
éviter que les survivants ne rassemblent
une autre force d’invasion.
Les défenseurs sont positionnés à la
lisière de la forêt. Ils savent où les peuvent se mettre d’accord pour enlever
monstres sont situés et attendent le lac, élargissant le champ de bataille
simplement qu’ils fassent mouvement en conséquence.
vers le sud. Ou bien, si le cœur leur en
dit, ils pourraient aussi bien se déplacer
les premiers, occuper les collines et la
vallée, et défier les envahisseurs de Les défenseurs demi-humains
briser leurs lignes. remporteront une victoire majeure si
toutes les unités des envahisseurs sont
éliminées ou mises en déroute et
contraintes à regagner les montagnes
Après que les forces des envahisseurs (par le côté nord de la table). Si certains
soient mises en places, les défenseurs se
monstres parviennent à faire une percée
déploient à l’intérieur de la partie sud de et à atteindre l’extrémité sud du terrain,
la forêt.
les défenseurs peuvent encore obtenir
une victoire mineure si, à la fin du
scénario (plus aucun monstre restant sur
Les eaux du lac sont profondes, le terrain), le nombre de pertes des
infranchissables pour toutes les troupes. monstres est supérieur au nombre de
Celui-ci n’existe que comme un moyen pertes de demi-humains plus le nombre
de rétrécir la trouée que les défenseurs
de figurines de monstres qui ont quitté
doivent garder ; pour rendre la tâche des la table par le côté sud.
envahisseurs moins difficile, les joueurs
DA RA NV ML MV
15 elfes archers longs 6*8 7 1 12 12
Portée 7/14/21
18 nains porteurs de hache 8 6 1 12 6
24 petites-gens lanciers 6 8 1 11 9
Portée 1/2/3
8 centaures avec lances de cavalerie [12]8 7 3 13 18
Zone de déploiement
des défenseurs demi-
humains
Zone de déploiement
des envahisseurs
monstrueux
50

Le marais est un endroit où la plupart
des hommes sensés n’osent s’aventurer.
Se déplacer à travers la boue et la fange
est difficile et dangereux, en raison du
terrain lui-même mais bien plus encore
à cause des créatures inhumaines et
maléfiques qui demeurent en son sein.
Mais tout cela ne veut pas dire que les
hommes et leurs alliés peuvent se
permettre d’ignorer le marais ; en fait, la
réalité est tout le contraire. D’aussi loin
que se souviennent les natifs de cette
région, des garnisons ont été établies et
pourvues en hommes autour des limites
du marécage, pour veiller à ce que les
démons du marais n’émergent pour
s’emparer de la campagne environnante.
Cet avant-poste est l’un des plus
importants et des mieux défendus ; les
défenseurs de la liberté savent, tout
comme les créatures des marais, que si
ce poste est envahi, plus personne ne
sera plus en sécurité nulle part dans la
contrée.
Les choses ont été tranquilles pendant
un long moment… Trop long. Les
défenseurs n’ont aucun moyen de savoir
avec certitude, mais l’intuition des
guerriers leur dit que la paix fragile est
sur le point d’être rompue. Les humains
et demi-humains se déploient comme
s’ils attendaient une attaque à tout
moment ; leurs craintes sont sur le point
Zone de déploiement des
défenseurs de la liberté
d’être confirmées. les elfes pour un coût de 4", et les
chevaliers (sur leurs chevaux) pour un
coût de 2".
Les unités des défenseurs de la liberté
sont mises en place en premier, dans et
autour de la zone clôturée par un muret Les défenseurs de la liberté ne feront
de pierre. Le mur servait d’enceinte pas de quartier et n’en attendent aucun.
entourant une ancienne ferme et ses La bataille est un combat pour la
dépendances, qui ont toutes été rasées et survie ; les défenseurs gagnent s’ils
brûlées lors du dernier assaut des éliminent toutes les créatures des marais
démons des marais dans ce secteur. du champ de bataille. Les défenseurs
peuvent également prétendre à la
victoire si tous les monstres restants
Le mur a la forme d’un carré dont un sont mis en déroute et regagnent le
coin et une partie d’un côté sont marais. Quand une unité de monstres en
manquants. Chaque côté entier mesure déroute finit son mouvement dans le
12" de long et la brèche sur le côté sud marais, elle est considérée comme
fait 6" de large. Le mur est haut de éliminée ; elle n’a pas besoin
1,20 m ; les nains et les petites-gens d’effectuer le déplacement nécessaire
peuvent franchir l’obstacle pour un coût pour sortir de la table.
de mouvement de 6", et les humains et
DA RA Pertes ML MV
8 chevaliers de l’Écusson rouge [12]8 5 3 14 15
12 elfes archers longs 6*6 8 1 12 12
Portée 7/14/21
12 humains épéistes 6 7 1 11 9
24 petites-gens archers courts 6*6 8 1 11 6
Portée 5/10/15
12 nains porteurs de hache 8 6 2 13 6
51

Le marais est un endroit où les
humanoïdes froussards n’osent pas
s’aventurer. Si les humains et leurs
alliés avaient eu le courage d’affronter
les habitants du marécage sur leur
propre terrain, la bataille pour le
contrôle de la campagne se serait
achevée depuis longtemps en faveur des
hommes-lézards et de leurs
compatriotes.
Comme il se doit, cependant, les
hommes persistent à rester hors de
portée, cachés dans les forêts ou derrière
des remparts, obligeant les hommes-
lézards à mener le combat chez leurs
ennemis. Si les créatures du marais sont
contraintes de sortir de leur élément et à
lutter contre les défenseurs sur la terre
ferme ; hé bien c’est ce qu’elles feront.
Les humains peuvent tenter de
maintenir leurs positions défensives, et
ils peuvent réussir à abattre certains des
maraudeurs du marais, mais étant
donnée la puissance des forces qui se
sont alliées aux hommes-lézards, le
triomphe final est une certitude.
Les choses ont été tranquilles pendant
un long… trop long moment. Les
hommes-lézards ont récupéré de leurs
défaites précédentes, et sont maintenant
prêts à entamer l’assaut le plus vicieux
jamais lancé sur l’une des positions les
plus fortes des humanoïdes. Imaginez
Zone de déploiement des
défenseurs de la liberté
l’expression de terreur sur le visage de manquants. Chaque côté entier mesure
ces lâches quand ils découvriront que le 12" de long et la brèche sur le côté sud
marais n’est pas le seul terrain qu’ils fait 6" de large. Le mur est haut de
devraient se soucier de garder. 1,20 m ; les hommes-lézards peuvent
franchir l’obstacle au prix d’un
mouvement de 4", les ogres et les trolls
Après que les unités défensives soient pour un coût de 2".
installées, les forces de l’alliance des
Verts, maigres et méchants sont placées
le long du côté nord du champ de
L’alliance des Verts, maigres et
bataille. Une unité d’hommes-lézards méchants ne fera pas de quartier et n’en
doit être placée dans le marais ; les
attend aucun. La bataille est un combat
ogres et les trolls peuvent être dans le pour la survie ; les créatures des marais
marais ou dans le terrain dégagé qui lui
ne peuvent gagner que si toutes les
est adjacent. L’autre unité d’hommes- unités des défenseurs sont éliminées du
lézards peut être placée n’importe où à
champ de bataille. Si une unité de
l’intérieur du marais (à l’intérieur ou à créatures des marais en déroute finit son
l’extérieur de la zone de déploiement).
mouvement dans le marais, elle est
éliminée ; l’unité n’a pas besoin
d’effectuer le déplacement nécessaire
Le mur a la forme d’un carré dont un pour sortir de la table.
coin et une partie d’un côté sont
DA RA NV ML MV
6 trolls 12 6 4 13 12"
12 ogres 10 7 2 12 9"
20 hommes-lézards 10 7 2 12 12"
Formation irrégulière uniquement
Terrain favori : marais
20 hommes-lézards 10 7 2 12 12"
Formation irrégulière uniquement
Terrain favori : marais
Zone de déploiement de Vert, maigre et méchant
52
53
 Ces règles enrichissent la version de
base du jeu BATTLESYSTEM™. Elles
fournissent des informations sur les
unités de tirailleurs, les armes à feu
primitives, les formations spéciales, les
chariots et autres plates-formes de
combat, la discipline d’une unité et le
rôle de figurines individuelles en tant
que commandants ou héros.
L’utilisation de toutes ces règles n’est
pas indispensable ; en fait, certaines
peuvent même ne pas s’appliquer dans
un scénario donné. Il est cependant
conseillé de se familiariser avec ces
règles et d’introduire au moins certaines
d’entre elles dans le jeu avant de passer
aux règles avancées présentées dans le
chapitre suivant.
Les unités de tirailleurs sont des
troupes rapides, équipées d’armures
légères et souvent munies d’armes de jet
telles que les arcs et flèches. Elles sont
plus mobiles que les autres types de
troupes et, pour cette raison, les
tirailleurs sont souvent employés
comme forces de reconnaissances en
vue d’un assaut à grande échelle mené
par les unités qui les suivent dans la
bataille. Elles se déplacent donc en
avant-garde du gros de l’armée pour
fixer l’ennemi ou l’attaquer à l’aide de
projectiles (l’empêchant souvent
d’avancer plus loin).
Les tirailleurs doivent être montés à
raison d’une figurine par base, sur des
socles plus larges que ceux utilisés pour
les autres types de troupes : un carré de
25 mm pour les troupes d’infanterie
plus petites que les humains, 30 mm
pour l’infanterie de taille humaine, 30
ou 35 mm pour les grandes créatures et
un carré de 40 mm (ou plus) pour les
créatures de taille géante. Les tirailleurs
de cavalerie sont montés sur des socles
rectangulaires : 25 ou 30 mm de large
pour les figurines de taille petite, 30 ou
35 mm de large pour celles de taille
humaine et au moins 35 mm de large
pour les types de créatures plus grandes.
Les tirailleurs ne peuvent pas
adopter une formation régulière ou
irrégulière, sauf précision contraire (voir
ci-dessous). Chaque figurine d’une unité
de tirailleurs doit être distante d’un
autre tirailleur de l’unité d’au moins
0,5" et un maximum de 1". Toutes les
figurines dans l’unité doivent être
L’ogre est paré, en ordre de bataille.
groupées ensemble en formant une ligne
de socles lâche ; l’unité de tirailleurs ne
peut espacer ses groupes de plus de 1".
Les figurines d’une formation de
tirailleurs doivent se conformer à cette
restriction à la fin de leur phase de
mouvement. Si les figurines sont trop
éloignées (ou trop resserrées) à ce
moment-là, l’unité est mise en déroute.
Si des pertes au combat ou quelque
autre facteur amènent l’unité à se
dissocier au cours d’une phase
ultérieure de ce tour, celle-ci a jusqu’à
la fin de sa prochaine phase de
mouvement pour rétablir sa formation.
Certaines unités peuvent passer de la
formation régulière ou irrégulière à celle
de tirailleurs et inversement. Le passage
en mode tirailleur s’obtient en déplaçant
les figurines de l’unité dans la
disposition décrite ci-dessus. En
revanche, le retour à la formation
d’origine requiert un test de moral. Un
échec empêche tout mouvement hormis
le repli de tirailleurs (voir ci-dessous).
En cas de succès, l’unité reprend sa
formation d’origine, en faisant face à la
direction souhaitée. La manœuvre
consomme tout ou partie du potentiel de
mouvement de l’unité, à moitié pour
une formation régulière et la totalité
pour une formation irrégulière
Contrairement aux figurines des
autres unités, tirailleurs sont déplacés
individuellement. Cependant, une
figurine doit terminer son mouvement
avant que la suivante ne soit déplacée ;
comme pour tous les autres types de
54
troupes, l’unité entière doit être bougée
avant que les figurines d’une autre unité
puissent entamer leur mouvement.
Chaque figurine d’une unité de
tirailleurs peut changer son orientation
(par pivot ou rotation) sans surcoût de
mouvement, ne comptant que la
distance directe d’une position à une
autre sur le champ de bataille. De plus,
chaque figurine exécute son mouvement
séparément ; par exemple, si une partie
de l’unité de tirailleurs emprunte un
itinéraire qui l’amène face à un obstacle,
seules les figurines qui franchissent
l’obstacle doivent payer le coût requis.
Une unité de tirailleurs peut se
déplacer à travers des tirailleurs alliés
sans pénalité de mouvement. Quand les
tirailleurs ont fini de se déplacer, les
deux unités doivent toutefois être
séparées ; vous ne pouvez pas mélanger
les figurines de plusieurs unités de
tirailleurs. Les tirailleurs ne peuvent pas
traverser une unité amie qui évolue dans
une autre formation.
Les tirailleurs peuvent parcourir des
forêts clairsemées sans subir de pénalité
de mouvement et ils traversent les forêts
denses comme si elles étaient
clairsemées. Ils peuvent franchir les
obstacles avec la moitié de la pénalité
de mouvement assignée aux autres
troupes (généralement 2" au lieu de 4",
mais cela peut varier selon l’obstacle).
Tous les autres types de terrain
spéciaux affectent le déplacement des
tirailleurs comme les autres troupes.
Les tirailleurs combattent comme
toutes les autres troupes, à l’exception
des différences suivantes :
Charge/engagement avec des
troupes ennemies : les tirailleurs ne
peuvent pas déclarer de charge. Ils ne
peuvent pas venir au contact de la face
avant de figurines ennemies en
formation régulière. Ils peuvent avancer
au contact des flancs ou de l’arrière
d’une unité en formation régulière, ou
de n’importe quel côté d’une unité en
formation irrégulière. Ils peuvent rester
sur place et se défendre normalement si
une unité ennemie entre en contact avec
eux (voir également repli de tirailleur et
charger des tirailleurs, pages 55–56).
Pertes en combat de mêlée : quand
un combat de mêlée cause des pertes à
une unité de tirailleurs, celles-ci doivent
être prélevées parmi les figurines qui
sont en contact avec l’ennemi. S’ils sont
tous éliminés, les pertes en excès sont
Mouvement de tirailleurs. Avant déplacement, l’unité de tirailleurs formait une ligne à peu près droite (à gauche) dont
les figurines étaient distantes de 0,5". Après le déplacement de l’unité (à droite), les trois figurines traversant la haie
sont retardées, séparées de 1" les unes des autres (une figurine est sortie du cadre)
prises sur les tirailleurs les plus proches
des pertes précédentes.
Pertes par projectiles : quand un
combat à distance inflige des pertes à une
unité de tirailleurs, l’attaquant choisit les
figurines du défenseur qui sont éliminées.
Les pertes sont retirées parmi les figurines
dans la tranche de portée appropriée (ou
plus proche) à partir du centre des troupes
attaquantes. Par exemple, un tir à
moyenne portée sur une unité de tirailleurs
ne permet pas d’éliminer ceux situés à
portée longue, sauf si toutes les cibles plus
proches ont été retirées et qu’il reste des
pertes à infliger.
Les tirailleurs peuvent se disposer sur
deux rangs et en retirer les bénéfices en
termes de combat
Les tirailleurs peuvent exécuter un
mouvement spécial appelé repli de
tirailleur. Comme la charge d’opportunité,
le repli de tirailleur a toujours lieu lors de
la phase de mouvement de l’adversaire.
Le repli de tirailleur peut être déclaré
lorsque l’adversaire charge ou déplace une
unité autre que de tirailleurs, sauf si l’une
de ces conditions est vérifiée :
1. La capacité de mouvement de l’unité
adverse qui se déplace ou qui charge est
supérieure à celle des tirailleurs.
2. L’unité adverse charge, et possède
une capacité de mouvement égale à
celles des tirailleurs.
3. Une figurine de l’unité de tirailleurs
est en contact avec une unité ennemie.
Quand le joueur annonce un repli de
tirailleur, l’adversaire interrompt
immédiatement son mouvement. Les
tirailleurs peuvent alors se replier d’une
distance pouvant aller jusqu’à la moitié
de leur capacité de mouvement.
Si les tirailleurs qui se replient
possèdent des armes de jet, et qu’ils ont
normalement la possibilité de s’en servir
pendant cette phase de mouvement, ils
peuvent tirer avant de se replier. Qu’ils
tirent ou non, les tirailleurs en repli
peuvent toujours reculer de la moitié de
la capacité de mouvement de l’unité.
Chaque figurine de l’unité de
tirailleurs qui se replie doit reculer (avec
un angle maximal de 45° d’un côté ou
de l’autre) et, à l’issue de son repli, son
orientation peut être changée dans
n’importe quelle direction souhaitée par
le joueur. Un tirailleur qui se replie ne
peut pas venir au contact d’une unité
55
ennemie. S’il se retrouve à 3" d’une
figurine ennemie, un tirailleur en repli
doit aussitôt cesser son mouvement. S’il
débute son repli alors qu’il se trouve à
3" ou moins d’une figurine ennemie, il
peut uniquement se déplacer dans une
direction qui l’éloigne de cet ennemi.
Si une figurine d’une unité de
tirailleurs est confrontée à la présence
d’ennemis dans plus d’une direction,
alors elle doit se replier en empruntant
un itinéraire qui l’éloigne de l’ensemble
des troupes adverses. Si une figurine
d’une unité de tirailleurs ne peut se
replier parce qu’elle est entourée
d’unités ennemies proches, de terrains
infranchissables, d’unités amies non
tirailleurs, ou une combinaison des trois,
alors l’unité de tirailleurs toute entière
ne peut se replier.
Le repli de tirailleur ne peut être
exécuté qu’une seule fois par tour pour
une unité donnée. Après le repli et si
une unité ennemie en mouvement arrive
tout de même au contact avec celle-ci,
les tirailleurs doivent livrer un combat
de mêlée normal. Le repli de tirailleur
n’affecte pas la capacité d’une unité de
tirailleurs à se déplacer durant sa propre
phase de mouvement
 Le repli de tirailleur n’est jamais
obligatoire ; l’unité peut rester sur place
et affronter l’ennemi qui s’avance. Dès
qu’une figurine d’une unité en
mouvement (dans n’importe quelle
formation) entre en contact avec un
tirailleur, cette figurine doit cesser son
déplacement. Comme n’importe quelle
unité, les autres figurines peuvent
continuer leur mouvement jusqu’à ce
qu’elles aussi entrent en contact avec les
tirailleurs ou qu’elles atteignent la limite
de leur capacité de mouvement.
Quand il déclare ses charges, un
joueur peut cibler une unité ennemie
même si le trajet vers celle-ci passe à
travers une ou plusieurs unités de
tirailleurs ennemis, car une unité qui
charge a la possibilité de transpercer
une ligne de tirailleurs et de poursuivre
sa charge vers les unités situées au-delà.
Si une unité en charge entre en contact
avec des tirailleurs ennemis avant d’avoir
parcouru le maximum de son mouvement
normal (hors bonus de charge), un combat
de mêlée spécial a lieu immédiatement.
Si toutes les figurines de tirailleurs sur la
trajectoire de l’unité qui charge sont
éliminées à la suite de ce combat, l’unité
peut poursuivre sa charge. Toutefois,
l’assaillant peut aussi interrompre la
charge après le combat (au cas où les
tirailleurs lui auraient infligé assez de
dommages pour l’affaiblir sérieusement).
Une catapulte soutient une solide unité d’infanterie irrégulière. Les servants
sont prêts à pointer l’arme pour infliger le maximum de dégâts.
Une unité qui charge avec
suffisamment de capacité de
mouvement peut attaquer et traverser
plusieurs groupes de tirailleurs ennemis
au cours d’une seule charge.
Une plate-forme de combat est
un véhicule ou une structure
quelconque, généralement conçue pour
transporter des troupes, qui peut être
déplacée rapidement sur le champ de
bataille en étant tractée ou portée par un
grand animal. Dans les scénarios
BATTLESYSTEM™, les types les plus
couramment rencontrés comprennent les
chars tirés par des chevaux ou d’autres
animaux, les éléphants munis de
howdahs (plateformes) sur le dos et les
bêtes de combat, dragons ou autres
monstres énormes équipés de plates-
formes ou de casemates pouvant
contenir des troupes.
Le contrôle de la plate-forme nécessite
au moins une figurine de cavalier ;
toutes les autres figurines à bord
peuvent participer à un combat de mêlée
ou à distance. Un animal tractant ou
portant une plate-forme de combat vide
ne peut se déplacer à moins qu’il ne soit
en train d’effectuer un mouvement de
déroute (voir ci-dessous).
Une plate-forme de combat possède
56
son propre score de DA et ajoute son jet
de dé d’attaque à celui de chacune des
figurines qu’elle transporte quand
celles-ci entament un combat de mêlée.
Les troupes armées de projectiles à bord
peuvent tirer comme si elles étaient
restées immobiles au cours du tour,
même si la plate-forme se déplace. Par
exemple, des archers sur des chars
peuvent tirer deux fois pendant un tour
(lors des phases de mouvement ou de
combat à distance), même si les chars se
déplacent à pleine vitesse. Les troupes
sur une plateforme de combat peuvent
s’engager dans la mêlée même si tout ou
partie d’entre elles ont tiré durant le
même tour.
Les plates-formes de combat qui
chargent sont traitées comme de la
cavalerie, infligeant un DA doublé
contre la cible de leur charge.
Si une figurine d’éléphant ou
d’un autre animal de grande taille est
mise en déroute, celle-ci ne s’enfuira
pas nécessairement vers le côté de son
camp sur la table. Au lieu de cela,
lancez un d12 pour chaque unité de ces
bêtes qui part en déroute afin de
déterminer aléatoirement sa direction.
Déplacez l’unité en déroute dans la
direction indiquée par le jet en orientant
le résultat « 12 » au nord et en
reproduisant le cadran d’une montre. Un
résultat de « 3 » verra par exemple
l’unité fuir vers l’est, tandis qu’un « 6 »
la fera se diriger vers le sud. L’unité
obliquera dans les limites permises par
les règles de mouvement de déroute (voir
page 33) pour éviter les unités se
trouvant sur son chemin.
Si au cours de sa déroute l’unité entre
malgré tout en contact avec une unité,
qu’elle soit amie ou ennemie, un combat
de mêlée est immédiatement résolu. Si
l’unité engagée par l’unité en déroute ne
parvient pas à se déplacer suffisamment
pour laisser passer l’unité en débâcle,
une nouvelle direction de fuite est
déterminée pour les bêtes en déroute.
Les formations spéciales qui sont
détaillées ici comprennent les murs de
boucliers, les hérissons de piques, et les
unités mixtes constituées d’archers et de
troupes de mêlée. Une unité n’est
autorisée à utiliser l’une de ces
formations que si cette information est
indiquée sur le registre d’unités.
 Si une unité éligible est en formation
régulière, le joueur qui la dirige peut
déclarer sa mise en formation spéciale.
Il doit l’annoncer lors de la phase de
mouvement, avant que l’unité ne se
déplace. Une unité ne peut annoncer
l’abandon de sa formation qu’au début
d’une phase de mouvement lors d’un
tour ultérieur. Une unité abandonne
automatiquement sa formation spéciale
si elle adopte une formation irrégulière
ou si elle est mise en déroute.
Les unités régulières équipées de
grands boucliers peuvent former un mur
de boucliers.
Un mur de boucliers procure à l’unité
un bonus de -3 à son rang d’armure
contre les attaques à distance et de -1
contre les attaques de mêlée. Il ne
fournit ces bonus que pour les attaques
dirigées contre l’avant de l’unité ; les
attaques de flanc et par l’arrière contre
un mur de boucliers sont résolues
normalement. Un mur de boucliers est
sans effet contre les attaques d’artillerie
(voir les règles avancées, chapitre 7).
Une unité qui forme un mur de
boucliers ne peut se déplacer que de la
moitié de sa capacité normale.
Une unité armée de piques et bien
entraînée peut former un hérisson.
Cette formation peut être employée
pour défendre une unité sur trois de ses
flancs ; seul l’arrière de l’unité est traité
normalement.
Cette formation permet à l’unité de se
déplacer à la moitié de sa capacité de
mouvement tout en bénéficiant de
l’avantage d’une unité munie de piques
en réception de charge (DA ×2 contre
une unité qui charge). Si un hérisson de
piques est engagé en combat de mêlée,
les piquiers des deuxièmes et troisième
rangs de la formation peuvent attaquer
l’ennemi, comme ceux qui se trouve sur
la rangée avant.
Une unité munie à la fois
d’armes à distance et d’armes de mêlée
peut adopter cette formation, dans
laquelle toutes les figurines qui tirent
des projectiles sont regroupées tandis
que les troupes de mêlées sont disposées
devant ou autour d’elles.
Dans une configuration typique, les
troupes maniant les armes de mêlée sont
Un gobelin gronde face à commandent des unités et des armées et
quiconque ose s’approcher.
positionnées à l’avant de l’unité et les
troupes combattant à distance sont
placées à l’arrière. Alors que le rang
frontal est engagé en combat de mêlée,
les troupes équipées de projectiles (en
supposant qu’elles ne soient pas en
contact avec des figurines ennemies)
peuvent tirer lors du même tour.
Les troupes combattant à distance ne
sont pas autorisées à faire feu sur des
figurines ennemies en contact socle
contre socle avec des figurines amies,
mais elles peuvent effectuer un tir
d’opportunité contre un ennemi avant
qu’il n’entre en contact avec leur unité,
sans nuire à la capacité du front à
affronter l’ennemi au corps à corps.
Les troupes stables peuvent
parfois augmenter leur capacité de
mouvement de 6" par tour en effectuant
une marche forcée.
La marche forcée doit être déclarée
avant que l’unité ne commence à se
déplacer et avant que toute mesure de
distance ne soit effectuée pour le
mouvement de cette unité. L’unité
accroît sa capacité de mouvement de 6".
Elle ne peut entrer en contact ou venir à
proximité immédiate de figurines
ennemies à aucun moment au cours de ce
déplacement ou quand celui-ci est
achevé. Chaque fois que son trajet risque
de l’amener à moins de 3" d’une figurine
ennemie, l’unité doit obliquer pour éviter
la figurine ennemie ou cesser dès cet
instant son mouvement pour le tour.
Après que l’unité ait terminé son
mouvement, elle doit effectuer un test
de moral, même si elle ne s’est pas
servie du mouvement supplémentaire
57
accordé par la marche forcée. Un échec
au test réduit l’unité à l’état ébranlé,
mais il n’y a pas d’autre effet ; une unité
n’est pas forcée de battre en retraite
suite à un échec à ce test (bien qu’elle
puisse reculer si elle le désire).
Une unité peut continuer à effectuer
des marches forcées (une par tour) tant
qu’elle est stable. Une marche forcée ne
peut être réalisée conjointement à un
déplacement en charge.
Les héros sont des figurines qui
représentent des individus : ceux qui
ceux qui parcourent le champ de bataille
à la recherche d’un adversaire à défier
en combat singulier. La figurine qui
représente un héros correspond à une
seule personne ou créature, et non à 10
individus (conformément au ratio 1:10
utilisé pour les autres figurines). De
plus, contrairement aux autres figurines
utilisées avec les règles de
BATTLESYSTEM™, les héros n’ont pas
besoin d’être montée sur des socles
spéciaux d’une dimension donnée, bien
qu’ils puissent l’être si vous le
souhaitez.
Dans ce contexte, le terme « héros »
inclut, outre les « bons », les humains et
humanoïdes malfaisants, et même des
monstres maléfiques tels que les
dragons et les géants. Les sorciers et les
prêtres, décrits dans les règles avancées
sur la magie (chapitre 8), sont
également considérés comme des héros.
Un ensemble de règles, détaillées dans
ce chapitre, permet d’assigner le
commandement à certains héros. Un
commandant est placé avec une unité de
troupes et sert à la contrôler. Si les
règles sur les commandants sont
appliquées, une unité doit disposer d’un
commandant pour se déplacer et
combattre avec une efficacité maximale.
Dans le texte qui suit, « héros » est
utilisé pour décrire une figurine
individuelle qui n’est pas un
commandant, et qui n’est donc pas
obligée de rester attachée à la même
unité pour la durée de la bataille.
Quand des héros sont présents
sur le champ de bataille (comme
indiqué sur la fiche du scénario), il n’y a
en général pas plus d’un héros pour
deux unités. Un héros peut devenir
commandant et prendre le contrôle
Diamètre de commandement. Le commandant a un DC de 12", suffisamment grand pour mener l’une ou l’autre de
ces unités, mais pas les deux. Le cercle centré sur le commandant ne permet de contrôler aucune des unités.
d’une unité si le commandant d’origine
de l’unité est tué. De plus, il est possible
qu’un héros soit nommé commandant
de l’armée. Cet individu spécial n’est
pas assigné à une unité en particulier
mais peut se déplacer pour prendre le
contrôle de n’importe quelle unité.
Cependant, le commandant d’unité qui
est remplacé ne devient pas un héros ; la
figurine doit continuer à se déplacer et à
combattre avec l’unité à laquelle elle se
trouve rattachée.
Pour la plus grande part, un
individu se présente comme une unité
dans le registre. Le dé d’attaque, le rang
d’armure, les NV et le mouvement ont
tous les mêmes significations.
La seule catégorie différente est le
diamètre de commandement (DC), qui se
substitue au moral. Cette caractéristique
n’est employée que conjointement avec
les règles sur les commandants (voir le
paragraphe suivant).
Un commandant est un héros
désigné comme étant en charge d’une
unité ou d’une armée. Si ces règles
optionnelles sont employées, les joueurs
ont le droit d’ajouter à leur armée un
héros commandant pour chaque unité, et
un héros pour commander l’armée.
La fiche d’unité d’un commandant
fournit le diamètre de commandement
(DC), qui indique la taille de la zone
circulaire dans laquelle le commandant
exerce une influence. Le cercle doit
inclure le commandant, mais n’a pas
besoin d’être centré sur celui-ci. Toutes
les figurines d’une unité doivent se
trouver dans le diamètre de
commandement de leur meneur pour
pouvoir se déplacer ou attaquer à leur
plein potentiel.
Les unités qui ne sont pas entièrement
comprises dans le DC d’un commandant
donné sont considérées comme étant
hors de contrôle. Elles restent non
contrôlées jusqu’à ce qu’elles pénètrent
58
dans le DC du commandant ou que le
diamètre soit déplacé afin de les inclure
(ce qui peut se produire quand le
commandant se déplace ou lorsque le
joueur propriétaire déclare que le cercle
est déplacé).
Les figurines doivent être
contrôlées pour entreprendre diverses
actions. Une unité ébranlée ne peut être
ralliée que si toutes ses figurines sont
contrôlées. Les unités hors contrôle ne
peuvent pas changer de front. Une unité
non contrôlée ne peut ni déclarer ni
effectuer de charge.
Lors de la phase de mouvement du
joueur propriétaire, un commandant
d’unité peut se déplacer avant, pendant
ou après le mouvement de l’unité.
Si une unité est hors de contrôle quand
elle entame son mouvement, sa capacité
de mouvement est réduite de moitié,
même si l’unité devient contrôlée au
cours du déplacement. Cette pénalité ne
s’applique pas au repli de tirailleurs.
 Les figurines hors du diamètre de
commandement de leur chef
lorsqu’elles mènent une attaque ne
bénéficient que la moitié du nombre
normal de dés d’attaque pour cette
attaque (1 DA pour deux figurines,
arrondi à l’entier supérieur).
Certains commandants possèdent
un bonus de charisme, indiqué en note
dans le registre quand il s’applique. Ces
individus, par leur force de personnalité
et leur influence, peuvent accroître le
courage et la férocité des troupes sous
leur commandement. Ce bonus
s’applique au moral d’une l’unité
contrôlée par le personnage dès lors que
l’unité toute entière (ou tout ce qu’il en
reste dans la bataille) se trouve à
l’intérieur du DC du commandant.
Par exemple, une unité avec un moral
de 12 et qui est commandée par un
individu ayant un bonus de charisme de
+2 agit comme si elle avait un moral de
14 aussi longtemps qu’elle reste sous
contrôle de son meneur.
Parfois une unité peut être trop
pressée de se lancer dans la bataille,
chargeant contre un ennemi haï alors
que son commandant souhaiterait
qu’elle reste en place. Dans certains cas,
un test de discipline est nécessaire pour
déterminer si le commandant conserve
ou non le contrôle de son unité.
La discipline d’une unité est identique
à son moral et un test de discipline
s’effectue de la même façon qu’un test
de moral. Cependant, les modificateurs
qui influent sur le moral d’une unité ne
s’appliquent pas quand celle-ci réalise
un test de discipline.
En général, seules les unités de
créatures chaotiques sont soumises aux
tests de discipline (la liste des types de
troupes en annexe II indique les
créatures qui sont chaotiques). Un test
de discipline peut être requis pour des
créatures non chaotiques si elles
rencontrent un ennemi juré dans la
bataille (les ennemis haïs pour une unité
sont également mentionnés dans la liste
des types de troupes et doivent être
notés sur la fiche d’unité avant le début
du scénario).
Une unité chaotique doit faire un test
de discipline quand :
Elle est stable et une unité ennemie
se trouve à portée de charge au début
d’un tour.
Cet elfe à la hache est un bon
exemple de peinture détaillée.
Un échec au test de discipline signifie
que l’unité entrera en charge ; aucune
déclaration préalable ni test d’activation
de charge n’est nécessaire (dans ce cas,
le joueur propriétaire reçoit tout de
même le modificateur à son jet
d’initiative pour cette charge, même si,
d’un point de vue technique, cette unité
n’a pas été déclarée comme telle). Si le
test de discipline est réussi, le joueur
peut décider si l’unité charge ou non (et,
comme dans tous les cas de figure, un
test d’activation de charge est nécessaire
pour ce mouvement).
Une unité engagée en mêlée avec
l’unité chaotique part en déroute ou
effectue un repli en combat.
Un test de discipline réussi signifie
que l’unité chaotique peut réaliser
n’importe quelle tâche souhaitée par le
joueur qui la contrôle. En revanche, un
échec signifie que l’unité chaotique a
l’obligation de faire tout son possible
pour s’approcher de l’unité en retraite
durant sa prochaine phase de
mouvement.
De plus, toute unité doit effectuer un
test de discipline quand elle est stable et
qu’un ennemi haï se trouve à sa portée
de charge au début d’un tour. Une unité
chaotique reçoit une pénalité de -2 à son
niveau de moral quand ce test est requis.
59
La capacité de mouvement et les
aptitudes au combat d’un héros lui
offrent les mêmes options de
mouvement et de combat que pour les
figurines d’une unité. Ces règles de
combat s’appliquent à tous les héros, y
compris les commandants.
Quand un héros est en contact socle
contre socle avec une ou plusieurs
figurines d’une unité amie, le héros est
considéré comme étant rattaché à cette
unité et peut se déplacer et combattre
comme s’il faisait partie de cette unité.
Ceci s’applique aux commandants ainsi
qu’aux héros qui ne font pas office de
commandant.
Un héros se déplace comme une
figurine d’une unité de tirailleurs ; c’est-
à-dire qu’il ne dépense pas de coût
supplémentaire pour les changements
d’orientation et que les éléments de
terrain spéciaux ne le ralentissent pas
autant que les unités qui ne seraient pas
en formation de tirailleurs.
Le déplacement d’un héros ne
déclenche chez les unités ennemies ni
charge ou tir d’opportunité, ni repli de
tirailleur. Par contre, un héros ennemi
peut effectuer des tirs d’opportunité sur
les autres héros et unités. Un héros ne
peut pas charger à moins d’être rattaché
à une unité qui charge.
En plus de son déplacement de type
tirailleur, un héros peut changer
d’orientation à n’importe quel moment
pendant un tour (juste avant d’être
attaqué, par exemple, de façon à
pouvoir éviter d’être assailli par le flanc
ou par l’arrière). Lors de sa phase de
mouvement, un héros peut librement
s’éloigner d’un opposant qui se trouve à
son contact ; il n’a pas besoin de fuir ou
de battre en retraite comme une unité
devrait le faire.
Un héros peut effectuer un repli de
tirailleur, de la même manière et avec
les mêmes restrictions que pour les
tirailleurs.
Un héros peut attaquer toute figurine
qu’il touche et être attaqué de même.
Quand une unité en formation régulière
attaque un héros, l’attaquant ne
bénéficie d’aucune des attaques
supplémentaires (figurines à droite et à
gauche de la cible) qu’elle recevrait
contre des troupes normales. En fait,
une figurine représentant un individu ne
peut pas être attaquée pas plus de deux
figurines de la même taille ou plus
petite, ou une figurine de plus grande.
 En outre, deux figurines ne peuvent
attaquer un héros que par deux côtés
différents : frontal et arrière, frontal et
de flanc, ou des deux flancs à la fois.
Un commandant ou un héros
peuvent être rattachés à une unité
comme expliqué plus haut. Le héros
peut être placé entre deux figurines ou il
peut occuper un espace réduit sur la
table (pas plus grand que le socle
effectif de la figurine). Dans les deux
cas, l’ajout d’un héros à l’un des rangs
de l’unité n’augmente pas la largeur de
ce rang et ne nécessite pas que l’unité
étende son front pour accueillir le héros.
La figurine individuelle attaque avec
l’unité à laquelle elle est rattachée, et
tous les coups qu’elle inflige sont
ajoutés aux dégâts causés par les
troupes. Une figurine ennemie (voire
deux, si le héros est attaqué aussi bien
par le flanc ou l’arrière que par l’avant)
peut être désignée pour attaquer
l’individu ; les coups infligés par cette
figurine s’appliquent au héros, et non à
l’unité. Un joueur n’est pas obligé de
désigner une attaque spécifique contre
un ennemi individuel.
un individu peuvent être inscrits sur la
fiche d’unité ou sur bout de papier
quelconque, ce qui permet au joueur
propriétaire de garder secret le nombre
total de coups (sauf si le joueur adverse
en a soigneusement tenu le compte).
Un héros peut parfois défier un
héros ennemi en combat singulier, avec
l’intention d’éliminer cet individu ou de
provoquer sa fuite. Un héros peut défier
un individu ennemi pendant la phase de
mouvement du joueur propriétaire, à
condition que l’auteur du défi ne se soit
pas déplacé lors du tour actuel. Le
moral des unités amies situées à
proximité augmente temporairement
quand un défi est lancé ou accepté.
Un défi peut être lancé à l’attention de
tout individu ennemi à moins de 10" du
héros qui le souhaite. Un héros peut
défier un autre héros, ou éventuellement
un commandant ; ce dernier cas n’est
possible que si le héros est rattaché à
une unité engagée au combat de mêlée
avec l’unité du commandant ennemi.
Un commandant peut lancer un défi à
un autre commandant ou à un héros
rattaché à une unité que sa propre unité
est en train d’attaquer. Pour qu’un
commandant lance un défi, ni lui ni son
unité ne doivent se déplacer durant leur
phase de mouvement (bien qu’ils
puissent être engagés en mêlée).
Exception : si l’unité d’un
commandant est engagée en mêlée
avec une troupe ennemie, il peut
défier le commandant adverse (ou
un héros opérant avec cette unité) et
son unité peut tout de même
effectuer ensuite un mouvement
d’enveloppement avant qu’un autre
tour de combat n’ait lieu.
L’adversaire doit immédiatement
répondre au défi d’un individu, en
l’acceptant ou en le refusant. Si le défi
et refusé, rien ne s’ensuit, excepté que le
moral d’une ou plusieurs unités du
camp qui a lancé le défi sera amélioré
pour le reste du tour.
Si l’adversaire relève le défi, les deux
figurines sont immédiatement déplacées
à mi-chemin de leurs positions d’origine
et sont placées en contact socle contre
socle en se faisant face. Si cet endroit se

Un individu qui n’est pas

rattaché à une unité n’est pas une cible
éligible à l’attaque à distance d’une
unité. Par contre, si une unité de combat
à distance fait feu sur une unité cible
comprenant un ou plusieurs individus,
une figurine attaquante peut être
autorisée à tirer sur chaque figurine
individuelle à portée de tir de l’unité.
Un héros qui se déplace, qu’il soit
rattaché à une unité ou qu’il opère seul,
ne peut déclencher un tir d’opportunité
de la part d’une unité de combat à
distance, mais d’autres héros peuvent
effectuer une attaque d’opportunité
contre le héros en mouvement.

Les coups portés contre les

individus sont marqués avec un d6 (ou
un d12, si nécessaire). Il est souvent
plus facile de placer la figurine sur son
marqueur de dégâts, recouvrant le Des cavaliers elfes (deux héros, quatre cavaliers lourds et une ligne de lanciers
chiffre qui indique combien de coups le légers) chevauchent à la rencontre de l’ennemi.
héros a subi. Sinon, les coups reçus par

60
trouve être au milieu d’une mêlée, les
deux figurines individuelles mèneront
leur combat, les flancs et l’arrière de
chacune étant protégés par des figurines
amies. Aucune autre figurine ne peut
attaquer des figurines engagées en
combat singulier.
Le combat singulier doit se dérouler à
l’aide d’armes de mêlée. Chaque
figurine effectue une attaque pendant la
phase de combat de mêlée de chaque
tour. Les combattants s’infligent des
coups mutuellement jusqu’à ce que
l’une des figurines soit tuée ou qu’un
joueur décide (lors de sa phase de
mouvement) de retirer son belligérant
du duel.
Le commandant d’une unité peut
modifier le moral de sa propre unité en
prenant part à un combat héroïque. Un
héros modifie le moral de l’unité avec
laquelle il combat s’il opère
actuellement avec cette unité. Sinon, il
peut modifier le moral de toute unité
amie qui possède au moins une figurine
se trouvant à moins de 5" de lui.
Un commandant d’armée engagé en
combat héroïque peut modifier le moral
de n’importe laquelle de ses unités
ayant une ligne de vue dégagée sur le
combat singulier.
Les effets sur le moral se déclinent
selon les principes suivants :
Quand un défi est lancé : +1 au moral
de toute unité amie éligible pendant ce
tour de jeu.
Quand un défi est relevé : +1 au moral
de toute unité amie éligible lors de ce
tour de jeu.
Quand un défi est refusé : pas d’effet
sur le moral des unités du camp qui a
refusé, mais celui qui a lancé le défi
reçoit tout de même le modificateur +1
pour toute unité éligible.
Quand un individu rompt un combat
singulier ou est tué : les unités du camp
du héros battu qui avaient reçu un bonus
de moral quand le défi avait été lancé ou
relevé doivent effectuer un test de moral
immédiat sans le modificateur de +1, qui
est annulé dès que le héros perdant est
tué ou s’enfuit. Par ailleurs, les
modificateurs de moral suivant prennent
effet immédiatement : -2 pour les unités
de l’individu battu pour ce tour et le
suivant et +2 pour les unités de l’individu
victorieux pour la même durée.
Un des scénarios intermédiaires de
ce livre (présentés à la fin de ce chapitre)
introduit une unité armée avec les
arquebuses primitives qui annonçaient
l’aube de l’âge de la poudre à canon. Ces
troupes, appelées arquebusiers, peuvent
facilement être mises en œuvre dans les
scénarios BATTLESYSTEM™ en utilisant
les règles optionnelles suivantes.
Les unités équipées d’armes à
feu peuvent tirer pendant la phase de
combat à distance, ou peuvent
déclencher une salve en tir
d’opportunité au cours de la phase de
mouvement adverse. En revanche, si
une unité d’arquebusiers est transportée
à bord de plates-formes de combat, les
armes peuvent être utilisées avant,
pendant ou après le déplacement de la
plate-forme de bataille lors de la phase
de mouvement du joueur propriétaire.
Dans tous les cas, les arquebusiers ne
peuvent pas faire feu plus d’une seule
fois par tour.
Les arquebusiers qui ne sont pas à
bord d’une plate-forme de combat ne
peuvent pas tirer si l’unité s’est
déplacée pendant le tour courant, y
compris pour effectuer un changement
de front ou d’orientation. Les armes à
feu ne peuvent pas non plus être
utilisées si des figurines ennemies sont
en contact socle contre socle avec les
figurines équipées d’armes à feu.
Les unités avec des arquebuses
bénéficient typiquement d’un dé
d’attaque à 8 faces (DA 8) et de limites
de portée de 5/10/20. Ces chiffres
peuvent varier en fonction des règles
spécifiques d’un scénario. Les
arquebusiers sont traités comme des
unités de combat à distance normales en
tous points, sauf qu’elles ne peuvent
effectuer de tir indirect.
Une attaque d’arquebuse marque des
coups normalement, à une exception
près : comme ces armes avaient
tendance à exploser, chaque résultat de
DA de 1 inflige automatiquement un
coup (aucun test d’armure autorisé) à
l’unité d’arquebusiers elle-même !
Les attaques d’arquebuses peuvent
percer même les plus lourdes des
armures à portée courte. En
conséquence, les figurines ou unités
touchées par des tirs d’arquebuses
61
subissent souvent des pénalités à leur
rang d’armure, qui dépendent de la
distance du tir d’arquebuse :
Une cible à portée longue effectue ses
tests d’armure en bénéficiant de son
rang d’armure normal (bien que d’autres
modificateurs au RA puissent être
applicables et se cumuler).
Une cible à portée moyenne subit une
pénalité de +5 au RA.
Une cible à portée courte souffre
d’une pénalité de +10 au RA ; en
d’autres termes, chaque coup inflige une
perte à moins que la cible ne soit
couverte ou protégée, de façon à
recevoir un bonus au RA qui réduise
partiellement la pénalité de +10.
Certaines unités de cavalerie sont
capables de mettre pied à terre, afin que
les troupes se battent en tant que
fantassins. Cette tactique peut être utile
dans des bois épais ou des marécages
(terrains interdits à la cavalerie, mais
pas à l’infanterie) et également quand
les troupes pénètrent et combattent dans
des bâtiments (décrits dans les règles
avancées, chapitre 7). Si une unité de
cavalerie est capable de se déplacer et
de se battre à pied, ce point doit être
noté sur le registre d’unités du scénario
en cours ; si une telle indication n’y
figure pas, alors l’unité ne peut pas
mettre pied à terre.
Certaines des caractéristiques des
cavaliers à pied diffèrent de celles de
l’unité normale (montée). Les
modifications suivantes s’appliquent à
une unité de cavalerie à pied :
Le DA utilisé est celui de l’arme de
mêlée de l’unité montée et non celui de
son arme de charge, si l’unité en est
équipée. Par exemple, le DA pour une
unité de lanciers à cheval est [12]8,
indiquant qu’elle bénéficie d’un DA 12
(lances) quand elle charge, mais qu’elle
utilise un DA 8 (épées) pour un combat
de mêlée normal une fois la charge
accomplie. Si l’unité met pied à terre,
elle possède un DA 8.
Le RA et les NV restent inchangés.
Le ML est réduit de 1
Le MV des troupes non humaines est
le même que pour l’infanterie du même
type ; par exemple, des gobelins à pied
se déplacent de 6".
Le MV des troupes humaines dépend
du rang d’armure de l’unité ; les
humains avec un RA 3 ou moins
peuvent se déplacer de 6", ceux avec un
RA entre 4 et 6 peuvent se déplacer de
9" et ceux avec un RA de 7 ou plus
peuvent se déplacer de 12".
Une unité de cavalerie ne peut se
déplacer puis mettre pied à terre lors
d’un même tour ; la descente de cheval
doit être faite avant que l’unité ne se
déplace. Une unité qui débute sa phase
de mouvement en mettant pied à terre
peut se déplacer jusqu’aux deux tiers de
sa capacité de mouvement à pied
pendant ce tour.
Les troupes à pied doivent être
représentées par des figurines d’infanterie
supplémentaires ou des pions, tandis que
les figurines de cavalerie sont laissées sur
la table pour représenter les montures. Un
quart des figurines démontées doit rester
avec les bêtes de selle si celles-ci doivent
être réutilisées plus tard dans le scénario.
Si les montures sont abandonnées, les
figurines de cavaliers doivent alors être
retirées de la table dès que les troupes
ayant démonté s’éloignent d’elles.
Les montures sans cavalier ne peuvent
pas attaquer et subissent une pénalité
de -1 à leur ML applicable à tous leurs
tests de moral, aussi longtemps qu’elles
restent sans cavalier.
Les troupes peuvent se remettre en
selle (si leurs montures sont toujours
disponibles) dès qu’elles débutent leur
phase de mouvement en contact avec les
Ces troupes naines arborent fièrement leur étendard et exhibent également une arme unique : le canon à vapeur
e
des nains (voir le 2 scénario avancé, pages 99–100, pour exemple de canon à vapeur en action).
montures. Cette manœuvre consomme
un tiers de la capacité de mouvement à
cheval de l’unité.
Ces règles ajoutent des détails à
plusieurs aspects du système de combat.
Cette règle permet à l’occasion à
des unités de combat à distance de tirer
sur deux unités cibles en même temps.
Une unité ne peut diviser son tir de
projectiles que quand plus d’une unité
cible est à portée et que certaines des
figurines attaquantes sont empêchées (à
cause d’une ligne de vue bloquée) de
tirer sur la cible affectée au reste de
l’unité de combat à distance.
Seules les figurines d’arquebusiers qui
ne peuvent pas tirer sur la première cible
désignée peuvent faire feu sur une unité
ennemie différente. Lancez les dés pour
la première attaque, puis immédiatement
pour l’attaque secondaire, avant de
poursuivre avec toute autre action en lien
avec le mouvement ou combat.
Si les règles sur les commandants sont
appliquées, les figurines doivent être
contrôlées pour effectuer un autre tir.
62
Une seule cible secondaire peut être
visée ; répartir le tir entre trois cibles ou
plus n’est pas permis.
Cette règle s’applique en combat
de mêlée quand une unité attaque plus
d’un côté d’une unité adverse. Au lieu
que l’unité entière subisse une pénalité
au RA (+2 pour une attaque par le flanc,
+4 pour une attaque par l’arrière), la
pénalité ne s’applique qu’aux figurines
qui sont effectivement assaillies par le
côté ou l’arrière. En pratique, l’unité en
défense est traitée comme deux groupes
séparés (ou trois, si trois côtés sont
attaqués), avec des jets d’attaque
séparés pour chaque groupe.
Quand le joueur qui défend effectue ses
tests d’armure pour l’unité qui vient d’être
attaquée, il lance également deux (ou
trois) jets séparément. Les figurines qui
sont attaquées uniquement par l’avant
effectuent des tests d’armure en utilisant
leur RA normal ; celles qui sont attaquées
par le flanc (ou simultanément par l’avant
et le flanc) font leurs tests d’armure avec
une pénalité de +2 au RA ; et celles
attaquées par l’arrière effectuent leurs
tests avec une pénalité de +4.
Les coups sont comptabilisés pour
l’unité normalement, et les figurines
éliminées peuvent être retirées
n’importe où dans l’unité.
 Les scénarios des pages suivantes
présentent des exemples de batailles
utilisant les règles intermédiaires de
BATLLESYSTEM.
Les trois scénarios emploient des
unités de tirailleurs. Le deuxième
scénario introduit les individuels et le
troisième affrontement donne une unité
d’arquebusier à l’un des camps.
Reportez-vous au texte d’introduction
des scénarios de base (page 46) pour les
consignes générales qui s’appliquent
également ici.

Le seigneur Fallwick Thorack

Le commandant Thorack est la figurine la plus en vue du champ de bataille tandis qu’il mène ses sbires hors du bois,
avec l’intention d’écraser l’avancée de la légion du seigneur Fallwick avant qu’elle ne puisse gagner plus de terrain.

63
 L’infanterie se prépare à l’assaut
qu’elle sait inéluctable.

Les unités d’archers du seigneur Fallwick semblent impressionnantes au loin

et encore plus formidable du point de vue de l’unité à proximité.

Noirepince, héros guerrier Le seigneur Fallwick sur son coursier, escorté de son fidèle héros, sir Tenly,
se prépare au massacre face aux monstres de la forêt

64
 créatures maléfiques de l’autre côté de du roi, mais profonde pour toutes les
la rivière, se préparant à s’emparer du autres forces humaines. Le pont fait 3"
pont et à s’en servir comme tremplin de largeur, ce qui autorise la formation
pour s’élancer vers le sud. La tâche de en colonne pour une unité de figurines à
La région à proximité du pont du l’armée du roi est double : tenir le taille humaine.
Rocher gris marque la frontière terrain qu’ils contrôlent encore, et
officieuse entre les terres revendiquées reprendre le pont et le sommet de la
par les colons humains et l’étendue colline avant que la tête de pont des
monstres ne consolide son emprise. L’armée du roi gagne en éliminant
sauvage au nord, occupée par de tous les monstres du champ de bataille,
grandes tribus de monstres agités. La ou en occupant les trois objectifs clés
rivière est assez profonde pour sur le terrain : le pont, la colline de la
constituer une barrière efficace contre Après que l’armée des monstres ait été garnison, et la colline plus escarpée au
l’invasion d’une horde ; le pont est le déployée, l’armée du roi est placée sur sud-est du champ de bataille. Si à la fin
seul endroit à des lieues à la ronde où la le champ de bataille le long du bord sud. d’un tour des forces humaines occupent
rivière puisse être franchie par la plupart le pont et le sommet des deux collines,
des créatures, et l’armée du roi a et si aucune des forces d’occupation
longtemps maintenu une garnison au La rivière est considérée comme des n’est en contact avec des figurines
sommet d’une colline voisine depuis basses-eaux pour la cavalerie moyenne ennemies, alors le scénario est terminé.
laquelle les troupes peuvent surveiller le
pont en permanence.
Tout ceci a changé désormais.
Récemment une meute de monstres a DA RA NV ML MV
mené une attaque surprise contre la 12 cavaleries moyennes [10]8 7 3 12 18
garnison avec succès, la détruisant et 12 hallebardiers 8 5 2 12 9
occupant la colline. Avant que le dernier
des défenseurs ne soit massacré, ceux-ci Le deuxième rang peut attaquer en mêlée
ont pu envoyer un messager pour 16 lanciers 6 8 1 12 12
relayer la nouvelle de l’invasion au Portée 1/2/3
corps principal de l’armée du roi,
installée au loin dans le sud. 24 piquiers 6 8 1 12 12
Alors que les soldats du roi se Les deuxième et troisième rangs peuvent attaquer en mêlée
dépêchent de remonter vers le nord, ils 12 archers courts 6*6 8 1 12 12
ont un premier aperçu de la force Tirailleurs ; portée 5/10/15
d’invasion : un groupe occupant la
colline, ce à quoi ils s’attendaient, et 12 arbalétriers 6*6 7 1 12 9
une masse encore plus grande de Portée 8/16/24

Armée des monstres

Zone de déploiement de l’armée du roi

Zone de déploiement n°2

Zone de déploiement n°1
Armée des monstres

65
 seront alors en bonne voie pour dominer taille humaine de s’y déplacer en
la campagne entière. Maintenant ceci colonne.
est une aventure…
Depuis des générations, les créatures
qui ont établi leurs campements au nord L’armée des monstres peut vaincre en
et à l’ouest de la rivière subissent des L’armée des monstres est placée en éliminant toutes les unités ennemies du
incursions limitées mais répétées sur première. L’une des unités de gobelins champ de bataille, ou en occupant les
leur territoire. Ces envahisseurs, qui se et les archers orques sont placés dans la trois objectifs clés sur le terrain : le
nomment eux-mêmes « aventuriers », zone de placement n°1, et le reste des pont, la colline de la garnison (qu’ils
recherchent les chefs de tribu les plus troupes dans la zone de placement n°2. détiennent déjà), et la grande colline
forts qu’ils puissent trouver, dans le seul dans le coin sud-est du champ de
but de les tuer. Les êtres du nord ne bataille. Si des forces des monstres se
comprennent ni n’apprécient ce type de La rivière est considérée comme des trouvent à la fin de n’importe quel tour
comportement (à moins, bien sûr, que basses-eaux pour les ogres et les trolls, sur le pont et au sommet des deux
ce ne soient eux qui tuent). mais comme profonde pour les autres collines, et si aucune des forces
Trop c’est trop. Les créatures se sont forces de monstres. Le pont fait 3" de d’occupation n’est en contact avec des
rassemblées et ont établi un plan pour largeur, ce qui est suffisant pour figurines ennemies, alors le scénario se
contre-attaquer sur les terres d’origine permettre à une unité de figurines à termine immédiatement.
des aventuriers. La première étape est
achevée : l’avant-poste à l’est de la
rivière, que de nombreux aventuriers
ont utilisé comme point de chute pour
leurs invasions, a été pris par une
attaque surprise. Le sommet de la DA RA NV ML MV
colline est désormais sous contrôle de
ces créatures. 24 gobelins munis de lances 6 8 1 11 6
La phase deux est en cours. Des êtres Portée 1/2/3
de plusieurs types se sont rassemblés
dans la zone par-delà la rivière en face 24 gobelins munis d’épées 6 8 1 11 6
de la colline, et sont sur le point de 12 orques 6 8 1 11 9
foncer sur le pont et de commencer à
avancer vers le sud. Elles peuvent 18 archers orques 6*8 8 2 12 9
apercevoir une grande colline au loin, et Portée 5/10/15
elles savent que si elles peuvent 10 ogres 10 7 3 12 9
s’emparer de cette hauteur avant que
l’ennemi n’ait le temps de réagir, elles 6 trolls tirailleurs 12 7 4 13 12

Armée des monstres

Zone de déploiement n°2
Zone de déploiement n°1
Armée des monstres

66
 pourchasser n’importe quelle vermine
essayant de s’enfuir sur un terrain Il n’y a pas de remarque particulière
dégagé. Tout en se protégeant contre une sur les terrains dans ce scénario.
embuscade depuis la forêt à l’ouest, le
Si les monstres de Sombrebois seigneur Fallwick déplace avec méthode
s’étaient contentés de rester dans leurs sa légion vers le nord. Tôt ou tard il
La légion de Fallwick remporte une
cachettes forestières, le seigneur trouvera ce qu’il est venu y chercher.
victoire majeure si toutes les unités
Fallwick et son peuple auraient été
ennemies sont éliminées en combat et
heureux de les laisser tranquille et de
qu’aucune des unités de la légion n’est
s’occuper de leurs propres affaires.
La légion de Fallwick est placée en éliminée ou en fuite hors du champ de
Mais les résidents de la forêt ne
premier, avec au plus une unité situé à bataille. La légion marque une victoire
semblent pas intéressés par une
couvert dans les bois. mineure si toutes les unités ennemies sont
coexistence pacifique ; des bandes
détruites ou enfuies du champ de bataille.
d’horribles créatures effectuent des
sorties hors de la forêt et assaillent la
population des prairies avoisinantes.
Le seigneur Fallwick a deux options : DA RA NV ML/CD MV
il peut envoyer de petits groupes de Seigneur Fallwick 8 3 5 16" 15
soldats pour les débusquer et les Commandant d’armée (monté) ; bonus de charisme +2
détruire, en espérant décourager ainsi Sire Tenly, héros guerrier 10 4 5 8" 9
les maraudeurs, ou bien il peut mettre
fin à ces déprédations une fois pour 24 infanteries moyennes 8 7 1 12 9
toutes en menant sa légion entière à la Commandant d’unité 6 5 3 9" 12
bataille contre la horde. Il a choisi la 12 archers longs elfes 6*6 8 1 12 12
seconde bien entendu, confiant dans le Unité de tirailleurs ; portée 7/14/21 ; terrain favori : bois
fait que ses forces réduites mais bien
entraînées puissent contrecarrer et Commandant d’unité 6*6 4 3 12" 12
surclasser même une armée entière de Bonus de charisme +1
gobelins, orques et autres du même 12 cavaleries légères 8 8 2 12 24
genre, petits et lents.
Le commandant de la légion est Commandant d’unité 8 5 4 10" 24
préparé à affronter les monstres où qu’il 12 infanteries lourdes 8 5 2 13 6
les rencontre ; ses forces comprennent Commandant d’unité 8 2 4 11" 6
des troupes qui peuvent agir avec 15 arbalétriers nains 6*6 6 2 13 6
efficacité dans les zones boisées, une
infanterie puissante qui peut frapper sur Commandant d’unité 6*6 4 2 9" 9
n’importe quel type de terrain, et une Portée 6/12/18
section de cavalerie rapide apte à
Zone de déploiement de la légion de Fallwick

67
L’armée de Thorack donné l’ordre de se déployer pour la
bataille, et les orques et gobelins sous
son commandement grognent et bavent Il n’y a pas de remarque particulière
en prévision de la bataille. sur les terrains dans ce scénario.
Si le seigneur Fallwick s’était contenté
de s’occuper de ses propres affaires sans
se préoccuper de protéger chaque fermier Après que la légion de Fallwick ait été
isolé ou voyageur dans les territoires déployée, l’armée de Thorack est L’armée de Thorack est victorieuse si
qu’il prétend être les siens, les habitants positionnée le long du bord nord du toutes les unités ennemies sont
de la forêt auraient été satisfaits de champ de bataille. Une unité au plus éliminées ou mises en déroute au-delà
pouvoir lancer quelques raids peut débuter le scénario dans les bois. du champ de bataille.
occasionnels dans les plaines, et les deux
factions auraient pu coexister
pacifiquement. Mais le commandant
humain assoiffé de pouvoir a insisté pour
intensifier le conflit ; des éclaireurs des
êtres de la forêt ont rapporté qu’une force DA RA NV ML/CD MV
de soldats faisait route vers le nord. Thorack 10 4 5 15" 15
Thorack, un orque exceptionnellement Commandant d’armée (monté) ; bonus de charisme +1
fort et intelligent, a pris sur lui
Noirepince, héros guerrier 8 3 6 7" 9
d’assumer le commandement du peuple
de la forêt. Il a deux options : envoyer 12 infanteries lourdes orques 8 7 2 12 9
de petites escouades pour harceler la Commandant d’unité 8 5 3 9" 9
légion et amoindrir ses rangs, ou mettre 18 arbalétriers orques 6*6 8 1 11 9
fin une pour toutes aux intrusions de
Fallwick en conduisant son armée Commandant d’unité 6*6 4 3 9" 9
entière à la bataille contre la légion. portée 8/16/24
Il a bien entendu choisi la dernière 24 gobelins munis de lances 6*6 8 1 11 6
option, confiant dans le fait que ses Commandant d’unité 6*8 4 3 9" 9
forces importantes et bien organisées
puissent déborder les hommes de portée 1/2/3
Fallwick, surtout si le combat a lieu en 20 gobelins épéistes 6 8 1 11 6
terrain dégagé où il pourra exploiter son Commandant d’unité 6 6 2 9" 9
avantage numérique à plein. 20 archers courts orques 6*6 8 1 12 9
Thorack vient juste de recevoir un
rapport indiquant que la légion humaine Commandant d’unité 6*8 5 4 12" 9
est pratiquement à portée d’attaque. Il a Tirailleurs ; portée 5/10/15
Zone de déploiement de la légion de Fallwick

Zone de déploiement de l’armée de Thorack

68
 chevaliers lourdement protégés et la autres peuvent être déployées n’importe
manœuvrabilité de ses fameux archers à où dans la zone de déploiement.
cheval. La bataille s’esquisse comme
une confrontation classique puissance
L’époque est celle de l’ère médiévale, contre vitesse ; maintenant que les Il n’y a pas de remarque particulière
et la façon dont les hommes mènent la forces du prince Rouge ont franchi la sur les terrains dans ce scénario.
guerre est sur le point de changer pour crête d’une colline et peuvent
toujours. L’armée du prince Rouge, l’un apercevoir l’armée Noire au loin, les
des deux prétendants au trône, festivités sont sur le point de débuter.
L’élimination totale de l’ennemi n’est
chevauche en avant pour se porter à la
pas nécessaire. L’armée du prince
rencontre de l’armée du prince Noir Rouge est victorieuse si la cavalerie
dans un conflit qui sera un test de L’armée du prince Rouge est placée lourde et les archers à cheval du prince
courage tout autant qu’un test d’armes en première. Au moins une unité doit Noir sont détruits ou mis en déroute au-
nouvelles. Au vainqueur reviendra la être placée au sommet de la colline ; les delà du champ de bataille.
couronne, et si les forces du prince
Rouge l’emportent, il restera dans
l’histoire comme le premier monarque à
régner par la poudre plutôt que par
l’épée.
Parmi les soldats du prince Rouge
figure un contingent d’arquebusiers, des
hommes courageux (certains diraient
téméraires) qui portent des armes à feu
primitives. Si les armes ne tuent pas les
hommes qui les tiennent, elles ont le DA RA NV ML MV
potentiel de faire des ravages dans les
rangs d’une unité ennemie qui serait la 6 cavaleries lourdes [10]8 4 3 14 18
cible de leur tir. Et si l’armée Rouge 16 arquebusiers 8*6 9 1 12 12
l’emporte ce jour, il ne faudra pas 20 piquiers 6 7 1 12 12
longtemps avant que les cornes à poudre
et les balles ne fassent partie de Les deuxième et troisième rangs peuvent attaquer en mêlée
l’équipement standard de tout soldat. 20 hallebardiers 8 7 1 13 9
Le prince Rouge sait que son Le deuxième rang peut attaquer en mêlée
adversaire n’a pas d’armes à feu ; à la 12 archers courts 6*6 8 1 12 12
place, on s’attend à ce que le prince
Noir s’appuie sur la résistance de ses Unité de tirailleurs ; portée 5/10/15

Zone de déploiement de
l’armée du prince Noir

Zone de déploiement de
l’armée du prince Rouge

69

L’époque est celle de l’ère médiévale,
et la façon dont les hommes mènent la
guerre est sur le point de changer pour
toujours. L’armée du prince Noir, l’un
des deux prétendants au trône, est sur le
point d’entrer dans la bataille avec
l’armée du prince Rouge dans un conflit
qui sera un test de la tradition contre
l’innovation. Au vainqueur échoira la
couronne, et si les forces du prince Noir
prévalent, cette victoire démontrera que
le monde n’est pas encore prêt (s’il l’est
jamais) pour des armes qui fonctionnent
avec la poudre à canon au lieu de la
puissance des muscles.
Le prince Noir sait que l’armée Rouge
possède une escouade d’arquebusiers –
des imbéciles qui se servent d’armes à
feu primitives. Le prince Noir a
dédaigné leur utilisation, depuis qu’il a
été le témoin (sur ses propres terrains
d’entraînement) de leur inquiétante
tendance à exploser à la face des
hommes qui les tiennent. Désormais il
craint que si les armes fonctionnent
correctement, elles aient la capacité de
faire des ravages.
Pour contrer la force de l’armée
Rouge, le prince Noir se fie à la vitesse
de ses fameux archers montés. Même si
ces troupes sont fortement vulnérables
au tir de projectiles, elles peuvent se
déplacer suffisamment rapidement pour
Zone de déploiement de
l’armée du prince Rouge
rester en dehors de la trajectoire des
fusils. Et comme toujours, le noyau de
l’armée Noire est constitué d’une Après que l’armée du prince Rouge ait
escouade de chevaliers lourdement été positionnée, les soldats du prince
protégés. Le prince Noir est là pour Noir sont placés dans le coin nord-ouest
démontrer que l’âge de l’honneur et de du champ de bataille. Au moins une
la chevalerie est loin d’être fini et que la unité doit être déployée au sommet de la
manière de combattre dans une bataille crête de la colline.
réelle est de rencontrer l’ennemi face à
face dans un test de force et de courage,
et non de se mettre à couvert derrière Il n’y a pas de remarque particulière
des lignes et d’arroser vos ennemies sur les terrains dans ce scénario.
avec des billes de plomb chauffées.
Quel camp triomphera ? Le plus
important, dans une perspective plus
large, quel type de guerre se révélera être L’élimination totale de l’ennemi n’est
la plus efficace ? Les réponses viendront pas nécessaire. Le prince Noir gagne si
bientôt, car l’armée du prince Rouge est la cavalerie lourde et les arquebusiers
maintenant visible au loin dans le sud. Les du prince Rouge sont détruits ou mis en
festivités sont sur le point de débuter. déroute au-delà du champ de bataille.
DA RA NV ML MV
8 cavaleries lourdes [10]8 4 3 13 15"
16 archers à cheval 6*6 8 2 12 21"
Portée 5/10/15
24 piquiers 6 7 1 12 9"
Les deuxième et troisième rangs peuvent attaquer en mêlée
20 épéistes 8 7 1 12 12"
12 archers longs 6*6 9 1 13 12"
Unité de tirailleurs ; portée 7/14/21
Zone de déploiement de
l’armée du prince Noir
70
71
 Tout comme dans le cas des règles
intermédiaires, les règles avancées
peuvent être ajoutées une par une, ou
bien être incorporées au jeu d’un seul
bloc. Du fait de la variété et de la
complexité des règles avancées, il est
improbable (bien que certainement
possible) que toutes soient utilisées
durant un même scénario. Afin d’éviter
les malentendus après le démarrage du
jeu, il est important que tous les joueurs
sachent quelles règles s’appliquent et
lesquelles ne s’appliquent pas dans le
scénario qu’ils sont sur le point d’initier.
Certains types de créatures
employées dans les scénarios
BATTLESYSTEM™ peuvent voler. Les
unités ayant la capacité d’évoluer dans
les airs procurent de grands avantages
en termes de déplacement et de
positionnement au joueur qui les
possèdent, mais leur moral est parfois
fragile, et certaines espèces de créatures
volantes sont difficiles à manœuvrer.
Les créatures volantes au sol se
comportent comme des unités terrestres
normales ; les règles de mouvement et
de combat indiquées plus bas
s’appliquent uniquement quand ces
créatures sont en vol.
Les créatures en l’air obéissent
en général aux règles de déplacement
normales, avec quelques ajouts et
exceptions.
L’échelle standard au sol (1" = 10
mètres) ne s’applique pas pour les
mouvements verticaux et l’altitude ;
pour ces mesures, 1" = 3 m.
Une unité est toujours en formation
irrégulière quand elle est en l’air ;
chaque figurine ou base de figurines
doit être éloignée d’au moins 1" et pas
plus de 2" de la figurine la plus proche.
Une unité qui vole ne peut déclarer ou
réaliser de charge contre une unité à la
même altitude ou plus haute. Une unité
volante peut charger une unité située à
une moindre altitude, y compris une
unité au sol ; il faut également tenir
compte du paragraphe suivant relatif
aux options de combat de mêlée pour
les unités volantes.
Une unité volante doit dépenser une
fraction de sa capacité de mouvement
pour quitter le sol ou (si elle est déjà en
l’air) pour grimper à une altitude
supérieure. Une figurine donnée ne peut
jamais dépenser plus de la moitié de son
MV pour s’élever ; la moitié restante
doit servir au vol en translation.
L’altitude d’une unité volante est
notée en plaçant un d20 à côté des
figurines de l’unité. Chaque incrément
sur le dé représente 3 m d’altitude (la
même valeur que pour un palier de
colline). Si une unité vole au-dessus de
60 m, servez-vous d’un second dé pour
indiquer l’altitude supplémentaire.
Une unité ne peut s’envoler durant
une phase de déplacement lorsqu’elle
débute cette phase au sol en contact
avec une unité ennemie.
Contrairement à une unité au sol, une
unité en l’air doit se servir d’au moins la
moitié de sa capacité de mouvement à
chaque tour.
Exceptions : une unité volante en
contact base contre base avec une
unité ennemie volante n’a pas besoin
de se déplacer ; les créatures
volantes avec une classe de
manœuvrabilité A ou B (voir
colonne ci-contre, ainsi que l’annexe
II) n’ont pas besoin de se déplacer.
Quand une figurine grimpe, elle
dépense 1" de sa capacité de
mouvement pour s’élever d’un
incrément d’altitude de 3 m (1" à
l’échelle). Il doit combiner chaque 1"
d’ascension avec un mouvement
horizontal d’au moins 1". Par exemple,
une figurine ne peut monter de 30 m
(10" sur la table) pour ensuite évoluer
en vol horizontal ; elle doit se déplacer
horizontalement de 1" pour chaque 1"
en montée, de sorte que pour grimper de
10" il lui faudra utiliser 20" de
mouvement.
Exceptions : les figurines avec la
capacité de vol stationnaire peuvent
grimper directement. Ceci inclut les
créatures de classe de
manœuvrabilité A ou B, tout comme
les figurines se servant de sorts de
vol (voir les règles sur la magie,
chapitre 8), d’anneaux de vol, et de
potions de vol. Toutefois, les objets
magiques qui offrent une plate-
forme au pilote (un tapis volant ou
un balai volant, par exemple)
doivent parcourir le trajet horizontal
en plus de la montée.
Descendre ne coûte rien à une unité en
vol. En fait, pour 3" d’altitude perdus,
elle ajoute 1" à sa capacité de
mouvement horizontale.
72
Toute créature volante appartient à
une classe de manœuvrabilité, allant de
A (la meilleure) à E (la pire). Ce rang
décrit l’aptitude de la créature à changer
de direction durant un tour de
mouvement.
Classe A La figurine peut virer
d’autant qu’elle le désire.
Elle peut faire du sur-
place, et monter à la
verticale sans avancer
Classe B La figurine peut virer de
360° au total en une phase
de mouvement, et peut
faire du sur-place comme
celles de classe A
Classe C La figurine peut virer d’un
total de 180° en une phase
de mouvement.
Classe D La figurine peut virer d’un
total de 90° durant un
déplacement.
Classe E La figurine peut virer d’un
total de 60° durant un
déplacement.
Une figurine peut combiner des
virages dans des directions différentes
tant que cela n’excède pas sa capacité
de virer durant une phase de
mouvement donnée. Par exemple, une
figurine de classe de manœuvrabilité C
n’est pas obligée de servir de sa capacité
à virer de 180° en une seule fois ; elle
pourrait (entre autres combinaisons)
virer de 90° à gauche et plus tard dans
son déplacement revenir à droite en
virant de 90°.
Les règles de combat spéciales
s’appliquent à la fois aux combats à
distance et de mêlée quand une ou
plusieurs créatures volantes se trouvent
impliquées dans l’affrontement.
Une unité volante peut entrer
dans un combat de mêlée de quatre
façons différentes :
1. attaque au sol : elle peut atterrir à
côté d’une unité ennemie au sol, se
plaçant au contact de l’unité lorsqu’elle
atterrit. Les règles de combat de mêlée
normales s’appliquent, et l’unité volante
ne reçoit aucun modificateur de combat
aérien. Elle peut charger au combat (et
obtenir ainsi le bonus de DA normal
pour une charge) avec cette option.
 2. Passe aérienne : elle peut passer à
côté d’une unité ennemie au sol ou en
l’air, effectuer une attaque de mêlée
spéciale et ensuite poursuivre son
mouvement. Si l’attaquant ne dispose
pas d’assez de capacité de mouvement
pour rompre le contact après le combat,
alors il ne peut choisir cette option de
combat. Ce combat a lieu lorsque deux
unités se trouvent distants d’un
incrément d’altitude (1", ou 3 m en
grandeur réelle). Si les unités se
rencontrent à la même altitude, l’option
de combat 1 (si les deux unités sont au
sol) ou 4 (si les deux unités sont en
l’air) prévalent.
La passe aérienne permet aux
figurines d’une unité en vol et d’une
unité ennemie (en vol ou bien au sol)
d’attaquer vers le haut ou le bas. Les
modificateurs de rang d’armure des
unités à des hauteurs supérieures et
inférieures s’appliquent, de même que
les règles pour l’avantage en combat de
mêlée (voir page 41). Comme le front
de l’unité est au-dessus ou en dessous
Un roi et ses chevaliers lourds observent le combat devant eux, prévoyant
de se jeter dans la bataille au moment opportun.
des figurines ennemies, toutes les
figurines qui passent sur ou sous elles
peuvent attaquer. Si l’unité au sol est en
formation régulière, une figurine de part
et d’autre des figurines engagées
peuvent attaquer.
Le nombre de dés d’attaque pour
chaque unité est la moitié du nombre
normal, après que toutes les autres
modifications aient été prises en
compte. Après la passe aérienne, l’unité
attaquante doit s’éloigner au-delà du
contact base contre base avec l’unité qui
défend.
Une unité volante ne peut combiner
une charge et une passe aérienne.
3. Enveloppement vertical : c’est
une forme de combat dans laquelle
l’unité volante essaie de se poser sur
une unité terrestre en l’attaquant. Les
figurines volantes achèvent leur
mouvement directement à proximité de
l’unité terrestre. Dans le champ de
bataille réel, elles occupent le même
espace que l’unité en défense, mais
73
puisqu’il n’est pas possible en pratique
sur la table de jeu d’empiler les
figurines les unes sur les autres, l’unité
volante est placée simplement à côté de
sa cible terrestre.
Une attaque par enveloppement
vertical est résolue comme un combat
de mêlée normal. Les modificateurs de
rang d’armure liés à la différence
d’altitude s’appliquent, tout comme
l’avantage en mêlée. Toutes les
figurines en contact avec l’unité
attaquante (et celles de chaque côté, si
le défenseur est en formation régulière)
peuvent riposter.
Cette forme d’attaque diffère du
combat normal sur un point : après que
les pertes aient été décomptées et les
tests de moral effectués, l’une ou l’autre
des unités doit être délogée de sa
position sur le champ de bataille,
puisque les unités adverses ne peuvent
occuper le même espace.
Si l’unité en défense bat en retraite ou
part en déroute, l’unité volante peut
revendiquer cette position sur la table.
Si les deux unités tiennent bon,
cependant, l’unité volante doit reculer
de 4" vers le bord de la table de son
camp, par déplacement au sol, et
devient ébranlée. Si ce mouvement de
4" n’est pas suffisant pour la désengager
de l’unité qui défend, elle part en
mouvement de déroute.
Une unité ne peut charger durant une
attaque par enveloppement vertical.
4. Duel aérien : une unité en vol peut
finir son mouvement en combat de
mêlée avec une autre unité en vol à la
même altitude, plus haute ou plus basse
d’un incrément. Si les unités ne sont pas
à la même altitude, alors toutes les
figurines de l’unité sont capables
d’engager l’ennemi, même si les deux
unités possèdent plusieurs rangs.
Une unité peut charger au combat
avec cette option. Résolvez la mêlée en
vous servant des règles normales, avec
l’ajout suivant : chaque unité impliquée
dans un duel aérien perd de l’altitude
consécutivement à l’affrontement. Les
joueurs jettent un d6 pour chaque unité,
et retirent à l’altitude de l’unité autant
d’incréments de hauteur qu’indiqués par
le dé (sur un jet de 6, par exemple,
l’unité descend de 6", ou 18 mètres en
grandeur réelle, depuis son altitude
initiale). Si une unité se retrouve au
niveau du sol, elle stoppe là sa descente,
et ne souffre d’aucun dommage du fait
de l’atterrissage. Si elle atterrit sur une
unité amie, cette dernière part alors
automatiquement en déroute.
 Si une unité en descente atterrit sur
une unité ennemie qui n’était pas
impliquée dans le duel aérien, l’unité
ennemie obtient une attaque gratuite
contre toutes les figurines de l’unité
volante qui est entrée en contact.
L’unité volante, une fois au sol, part
automatiquement en déroute à la suite
de cet engagement.
Si les combattants d’un duel aérien
descendent tous deux jusqu’au sol au
même endroit, tous deux partent en
déroute.

Si une unité en formation

régulière au sol dresse ses lances ou
autres armes d’hast pour réceptionner
l’attaque d’une unité volante, et que
l’attaque aérienne est portée contre les
côtés avant des figurines qui défendent,
l’unité avec les armes dressées peut
lancer 2×DA contre les attaquants
aériens, même si l’unité en vol réalise
un enveloppement vertical ou une passe
aérienne. Si les attaquants aériens se
précipitent au sol pour lancer une
attaque normale, le bonus de DA de
l’unité en défense ne s’applique pas à
moins que l’unité attaquante ne charge.
Même si l’unité au sol n’est pas la
cible d’une charge quand elle subit un
enveloppement vertical ou une passe
aérienne, elle doit néanmoins réussir un
test de moral pour dresser ses armes.
L’échec sur ce test n’a pas d’autre effet
que d’empêcher la préparation adéquate
des armes.
Si une figurine ou une unité
ennemie tombe en chute libre, la
victime subit des dégâts à raison d’un
DA 6 pour chaque multiple de 3 mètres
parcourus lors de la chute. Le nombre
de dés d’attaque est divisé par deux
(jusqu’à un minimum de 1) si la chute
se termine dans l’eau ou un marécage,
et il est doublé si la réception se fait sur
un sol accidenté ou rocailleux. La
victime ne peut pas faire de test
d’armure pour réduire le nombre de
coups reçus. Si la chute a lieu en eaux
profondes, la figurine ou l’unité est
détruite. Si la chute a lieu sur tout autre
type de terrain que l’unité ne peut
franchir, elle est détruite à moins que ce
ne soit une unité volante.
Tir aérien. Une unité en vol ne peut atteindre les figurines proches du mur que
si elle dépasse la ligne entre les têtes des figurines et le sommet du mur.
Les unités qui tirent des
projectiles depuis les airs subissent une
pénalité de ½ DA en plus de toutes les
autres pénalités applicables. Toutefois,
les défenseurs qui bénéficient d’un
bonus contre les tirs de projectiles
derrière des obstacles verticaux tels que
des murs ou des parapets sont
susceptibles de perdre ce bonus quand
ils sont attaqués depuis les airs. Si les
attaquants aériens sont plus élevés au-
dessus de l’obstacle qu’ils ne sont
proches de celui-ci (de l’autre côté de
celui des défenseurs), alors l’avantage
défensif de l’obstacle est annulé.
Quand des créatures en vol
lancent une attaque par projectiles ou
qu’elles en sont la cible, la distance
verticale entre l’attaquant et la cible
affecte le calcul de la portée à laquelle
l’attaque est effectuée.
Chaque 1" (incrément de 3 m en
grandeur réelle) d’altitude de la cible
au-dessus de l’attaque compte comme
une distance de 1" pour la mesure de la
portée. Par contre, si la cible est à une
moindre altitude que l’attaquant, chaque
tranche de 2" de séparation verticale
compte comme 1" pour la mesure de la
portée. La distance horizontale entre les
unités est mesurée (juste comme si elles
se trouvaient toutes les deux au sol sous
leurs positions actuelles), puis la
distance verticale y est ajoutée pour
déterminer la portée à laquelle l’attaque
a lieu. De plus, une unité volant à une
altitude supérieure à celle de sa cible
reçoit un bonus de portée lié à sa
différence de hauteur, chaque catégorie
de portée est accrue de 1" pour chaque
intervalle de 1" entre les altitudes, avec
un maximum de 3".

74
 Par exemple, le scénario avancé 3 de
ce livre (voir pages 101–102) affecte
une unité de manticores (portée de
projectiles 6/12/18) à l’un des camps et
une unité d’hippogriffes transportant
des archers longs elfes (portée de
projectiles 7/14/21) pour l’autre camp.
Les unités sont toutes deux capables de
voler. Si les manticores sont sur le point
de tirer des projectiles en volant 8" au-
dessus des hippogriffes et à 5" de
distance horizontale, elles sont
considérées comme se trouvant à 9" de
distance pour calculer la portée (5" de
distance horizontale, plus 1" pour
chaque 2" de distance verticale). Les
manticores bénéficient du maximum de
bonus de portée de 3" du fait de leur
hauteur, ce qui signifie que l’attaque à
9" de portée est une attaque à courte
distance. Si les elfes tirent dans la même
situation, ils le font depuis une distance
équivalente de 13" (8" verticalement
plus 5" sur le plan horizontal), ce qui
correspond à une attaque effectuée à
moyenne portée.
Une cible qui est loin en dessous
d’une unité de lanceurs de projectiles, et
hors de portée en raison de la séparation
verticale, peut néanmoins être attaquée
(en tant que cible à longue portée) si la
distance horizontale entre l’attaquant et
la cible place la seconde à courte portée
de la première. Si les manticores de
l’exemple plus haut évoluaient à plus de
21" au-dessus des hippogriffes, la cible
serait hors de portée en termes de
distance verticale (même en incluant le
bonus de hauteur de 3"). Toutefois, si
les hippogriffes étaient à 9" ou moins
des manticores en distance horizontale,
les manticores pourraient déclencher
une attaque à longue portée.
Une unité en vol subit une
pénalité de -1 à son moral quand elle
effectue un test de moral de quelconque
nature (certaines créatures en vol
peuvent être spécifiquement exemptées
de cette pénalité). Une unité en vol,
même si elle n’est pas stable, ne peut
battre en retraite pour échapper à un test
de moral.
Les autres situations nécessitant des
tests de moral pour les unités en vol
sont gérées de la même façon que pour
les unités au sol. Néanmoins il y a de
grandes différences dans la manière
dont les unités en vol sont affectées
lorsqu’elles sont ébranlées ou qu’elles
partent en déroute.
Si une unité en l’air devient ébranlée,
elle est marquée pour indiquer son
nouvel état, mais elle n’a pas à reculer
de 4" comme devrait le faire une unité
terrestre. Cependant, si elle est en
mouvement quand elle rate son test, son
déplacement horizontal est augmenté de
4" pour ce tour, et elle doit se servir de
la totalité de sa capacité de mouvement
avant de s’arrêter.
Une unité volante ébranlée ne peut
grimper en altitude, ni être ralliée tant
qu’elle vole. Les restrictions habituelles
sur les unités ébranlées s’appliquent
toutes à une unité volante ébranlée. Elle
revient normalement de l’état ébranlé à
l’état stable quand elle est au sol.
Si une unité part en déroute quand elle
est en l’air, les créatures sont supposées
plonger loin de la bataille à toute
vitesse. Si une unité volante part en
déroute, elle est immédiatement retirée
du jeu sans procéder à un mouvement
de déroute. Si une unité volante part en
déroute alors qu’elle est au sol, ou à une
altitude de 1" (3 m en grandeur réelle)
au-dessus du sol, alors elle exécute un
mouvement de déroute normal au sol, et
peut être ralliée de la même façon que le
serait une unité terrestre.
Les êtres et les puissances
magiques peuvent parfois animer les
cadavres des morts. Ces créatures
peuvent se regrouper en unités militaires
d’un aspect horrible et d’une efficacité
considérable. Ces forces incluent les
squelettes, les zombis, les goules, les
nécrophages, et même parfois des
monstres encore plus terrifiants. Ils
inspirent une terreur bien supérieure à
celle causée par les combattants
mortels. En revanche, l’intelligence et
l’initiative limitée de ces troupes peut
compliquer la tâche des individuels qui
les contrôlent.
Les morts-vivants ne peuvent charger.
Ils ne nécessitent pas de test de moral
ou de discipline.
Les règles de ce paragraphe ne
peuvent être utilisées que si les règles
sur les commandants (voir pages 58–59)
sont mises en œuvre.
Les figurines de morts-vivants doivent
être commandées par des prêtres
(personnages nécromanciens convertis
depuis le jeu AD&D®, et les monstres
surnaturels commandant des hordes de
75
mort-vivants constituent des possibles
exceptions). Une figurine qui contrôle
une troupe de morts-vivants ne peut
réaliser aucune autre tâche (y compris le
combat singulier ou le lancer de sorts)
durant un tour sans que les morts-
vivants ne tombent hors de contrôle.
Le nombre de zombis et de squelettes
qu’un prêtre peut commander n’est
limité que par son diamètre de
commandement. Les goules sont plus
difficiles à contrôler ; un prêtre peut en
commander deux par NV qu’il détient
en tant que commandant au début du
jeu. Les nécrophages sont encore plus
résistants au contrôle, le prêtre n’en
commande que son nombre de NV
initial. Les goules et les nécrophages
doivent toujours se situer à l’intérieur
du diamètre de commandement du
prêtre pour être contrôlées ; si le nombre
de ces créatures présentes dans le
diamètre de commandement du prêtre
est supérieur au nombre maximum que
l’individu peut commander, alors le
joueur en charge de la figurine du prêtre
doit spécifier quelles figurines de goules
ou de nécrophages sont contrôlées et
lesquelles ne le sont pas.
Si les figurines de morts-vivants sont
hors de contrôle, elles se déplacent et se
battent moitié moins efficacement. De
plus, elles continueront à exécuter le
dernier ordre reçu jusqu’à ce qu’elles
soient détruites, qu’elles sortent de la
table, ou que le scénario s’achève.
Exceptions : si le dernier ordre
donné aux morts-vivants était de
combattre en mêlée, et que l’ennemi
n’est plus devant l’unité les morts-
vivants marcheront droit devant
jusqu’à ce qu’ils rencontrent un
autre ennemi. Si les morts-vivants
avaient reçu l’ordre de se déplacer
dans une direction donnée et qu’ils
rencontrent par la suite une unité
(ennemie ou amie) alors l’unité de
morts-vivants attaquera.
Les troupes mortelles tremblent
universellement à l’idée d’être assaillies
par une unité de morts-vivants. Ce fait
se traduit par des conditions
particulières de test de moral.
Les premières fois qu’une unité de
morts-vivants s’avance à moins de 4"
d’une unité de vivants, les troupes
mortelles doivent effectuer un test de
moral. Si l’unité mortelle est stable, elle
peut reculer au lieu de faire un test. Si
une unité mortelle s’avance vers une
unité de morts-vivants, elle doit faire un
test de moral quand elle s’approche à 1"
des morts-vivants (si l’unité est en train
de charger, elle a déjà réussi son test de
moral pour cette phase).
Certains morts-vivants possèdent des
capacités horrifiques spéciales. Les
nécrophages, par exemple, peuvent
drainer l’énergie vitale (une capacité
reflétée par la grande taille du DA), et
les goules peuvent causer la paralysie de
leurs victimes (voir annexe II).
Quand elle est confrontée à une unité
de morts-vivants ayant une capacité
spéciale telle que celles décrites plus
haut, une unité doit tester son moral à la
fin du tour si les deux unités sont
engagées à ce moment-là. Ceci vient en
plus du test effectué avant que les unités
n’entrent en contact.
Pour chacun de ces tests contre les
goules, une unité subit une pénalité à
son niveau de moral de –1 (les elfes
forment une exception; voir annexe II).
Pour les mêmes tests contre des
nécrophages, une unité subit une
pénalité de –2 à son niveau de moral.
Ces deux effets sur le moral sont
rattachés à la capacité spéciale
« provoquer l’horreur » (voir les règles
sur la magie, chapitre 8).
Un prêtre combattant des unités
de morts-vivants dispose de moyens
spéciaux pour infliger des dégâts aux
figurines de morts-vivants à proximité.
Cette procédure est une conversion de la
mécanique de jeu AD&D® pour
repousser les morts-vivants.
Un prêtre peut tenter d’éliminer une
figurine de mort-vivant si l’ennemi est
Type de mort-vivant* 1 2
Squelette 7 D1
Zombie 10
Goule 13
Nécrophage 19
* D’autres types de morts-vivants (vampires, spectres, âmes en peine, etc.) du jeu
AD&D peuvent intervenir dans les combats de masse. La table dans les livres de
règles AD&D sert à déterminer les effets du prêtre sur ces créatures. Hormis dans le
cadre de batailles résolument fantastiques, ces catégories sont plus susceptibles
d’intervenir en tant que héros (figurines individuelles) et non en tant qu’unités.
page 79 du guide du maître) peut être
utilisée à la place de la table ci-dessous.
Pour le besoin des scénarios
BATTLESYSTEM™, les morts-vivants qui
sont repoussés sont considérés comme
détruits.
Un prêtre peut lancer une attaque de
ce type durant la phase de combat de
mêlée, à la place d’une attaque normale
de mêlée. Un prêtre peut tenter de
détruire une figurine de mort-vivant
même si le prêtre est touché par une
attaque venant de cette figurine ou
d’une autre figurine ennemie durant la
même phase.
Croisez le NV du prêtre avec le
type de mort-vivant combattu. Si la case
fournit un nombre, jetez un d20. Si le
résultat du dé est égal ou supérieur au
nombre indiqué, alors une figurine
ennemie de mort-vivant est détruite. Si
Cette figurine à tête de lion ferait un la table renvoie un « D » suivi par un
parfait commandant gnoll à nombre, alors ce nombre de figurines de
morts-vivants est automatiquement
l’apparence effrayante
détruit (en supposant qu’il y en ait
autant à portée).
situé en face de lui (jusqu’à un angle Un prêtre peut effectuer une tentative
45° de part et d’autre) et distant de 3" de destruction des morts-vivants par ce
ou moins. Aucune figurine ne doit se moyen à toute phase de combat.
trouver entre le prêtre et le mort-vivant, Cependant, dès qu’il échoue sur une
mais le mort-vivant n’a pas besoin tentative, il ne peut plus recommencer
d’être face au prêtre. sur les morts-vivants de cette unité pour
Les chances du prêtre pour éliminer le reste du scénario.
une figurine de mort-vivant dépendent
du nombre de NV du prêtre, et du
résultat d’un jet de dé sur la table de
destruction des morts-vivant (présentée
ci-dessous).
Il n’est pas rare que les bêtes de
Remarque : si le scénario joué est tiré
la forêt se mobilisent pour défendre leur
directement d’une campagne AD&D, la
domaine, particulièrement quand ils
table pour repousser les morts-vivants
sont menacés par une force maléfique.
(page 113 du manuel des joueurs et
Ces règles ne s’appliquent pas aux
animaux qui sont contrôlées ou
invoquées magiquement (voir le sort
charme de masse, page 92, et les sorts
fléau d’insectes et fatalité rampante,
page 94).
NV du prêtre
3 4 5 6 7
D1 D2 D2 D3 D4
4 D1 D1 D2 D2 D3 Les règles de ce paragraphe ne
7 4 D1 D1 D2 D3 doivent être appliquées qu’en
13 7 4 D1 D1 D2 conjonction avec celles sur les
commandants (voir pages 58-59).
Les animaux ne nécessitent pas
forcément un commandant, si quelque
incitation universelle les propulse dans
la bataille (point à déterminer dans le
contexte du scénario). Toutefois, les
animaux attaquent et manœuvrent bien
76
plus efficacement quand ils sont sous le
contrôle d’une créature intelligente. Les
druides, les clercs et éventuellement les
rôdeurs peuvent commander des unités
composées d’animaux. Un scénario peut
établir qu’un autre type de personnage
puisse commander un groupe spécifique
d’animaux ; un homme élevé avec une
meute de loups, par exemple, pourrait
commander la meute dans la bataille.
Les animaux perçoivent leur pleine
capacité de mouvement qu’ils aient ou
non un commandant. Cependant, les
animaux n’attaquent qu’à ½ DA quand
ils ne sont pas stimulés par l’action d’un
commandant qui les dirige.
Avec un commandant les animaux
reçoivent 1 DA normal par figurine en
combat de mêlée. Les animaux peuvent
également charger (s’ils réussissent leur
test de moral). Les animaux ne sont
jamais ébranlés ; à chaque fois qu’une
unité d’animaux échoue à un test de
moral qui conduirait à ébranler une
unité normale, l’unité d’animaux part en
déroute. Une unité d’animaux ne peut
être ralliée que si elle a un commandant.
Quand les animaux chargent, ils
bénéficient du bonus de DA d’une unité
de cavalerie (×2 DA) si les animaux
sont plus grands que des humains. Les
animaux de taille humaine ou plus petits
chargent comme l’infanterie (×1,5 DA).
Les troupeaux d’animaux
peuvent exécuter une charge
impétueuse, qui consiste essentiellement
en une charge avec un élan
supplémentaire. Pour débuter une
charge impétueuse, un troupeau doit
être constitué de figurines d’animaux de
troupeau (voir les descriptions des
animaux, annexe II), à raison de huit de
taille moyenne ou six de grande taille et
d’au moins deux rangs de profondeur.
Un troupeau peut se mouvoir en ruée
s’il réussit un test d’activation de charge
classique, et s’il est de taille suffisante.
Un troupeau en charge voit son moral
amélioré de +3 pour la durée de la ruée,
à savoir jusqu’à ce qu’il parte en
déroute, qu’il parvienne à la fin de son
déplacement, ou qu’il soit anéanti.
Quand un troupeau d’animaux
effectue une ruée, tout combat de mêlée
déclenché par sa charge est résolu
immédiatement. Si les animaux ne
partent pas en déroute et ne sont pas non
plus détruits, ils poursuivent leur ruée
après la résolution du combat.
Si l’unité ennemie recule ou part en
déroute à la suite du combat, les animaux
continuent à se déplacer droit devant eux
(et vont peut-être engager et combattre
cette unité à nouveau). Si l’unité ennemie
tient sa position après que le combat soit
résolu, les animaux en ruée
contourneront l’unité par le chemin le
plus court afin de poursuivre leur charge.
Si deux chemins à peu près équivalents
sont possibles, tirez un d6. Sur un
résultat de 1–3, le troupeau ira par la
droite ; sur 4–6, il ira par la gauche.
Le troupeau effectue sa ruée jusqu’à la
limite de son mouvement, attaquant
chaque unité ennemie située sur sa
route, à moins qu’il ne parte en déroute
ou qu’elle ne soit détruite avant.
Quand une unité d’animaux part
en déroute, elle applique les exigences
normales des unités en déroute, sauf si
elle est assez grosse pour exécuter une
ruée, auquel cas elle ne cherchera pas à
contourner les unités ennemies et partira
plutôt en débâcle. Les animaux qui ne
satisfont pas aux conditions minimales
de taille d’une unité capable d’un
déplacement de ruée contourneront les
unités amies normalement.
Une unité animale qui part en débâcle
est traitée comme une unité effectuant
une ruée, excepté que son orientation est
déterminée par les règles de mouvement
de déroute, et qu’elle attaquera les
unités amies et ennemies se trouvant sur
leur route avec une égale vigueur.
Les troupes peuvent s’abriter
dans des bâtiments. Les murs et les
portes d’une ferme en pierre peuvent
offrir une protection contre une horde
d’attaquants vociférant. De hauts murs,
des remparts fortifiés et des portes
renforcées procurent une sécurité encore
plus grande.
Ces protections, à l’instar d’une
armure, peuvent accroître la sécurité d’un
défenseur mais ne peuvent la garantir à
tout prix. Les béliers, tours de siège,
catapultes, trébuchets, et autres outils de
l’ingénieur militaire peuvent fracasser les
murs et les grilles d’une forteresse
jusqu’à ce que la bataille reprenne ses
droits dans l’épreuve des armes.
77
Cet affrontement armé prend place
parmi des corridors labyrinthiques, sur
des remparts étroits, de longues plates-
formes au sommet des murs, et non sur
les vastes prairies des champs de
bataille typiques. Les héros et les
vaillants guerriers se battent sur le seuil
des portes, devant les brèches des murs,
tenant solidement contre une masse
grouillante d’attaquants.
À tous ces égards, le combat dans des
bâtiments entraîne des problèmes
tactiques différents de ceux du combat
dans les champs. Les règles suivantes
abordent les changements dans les
déplacements, le moral et le combat
pour ces unités, et également les
machines qui aident à défendre ou
attaquer une forteresse.
Les règles de ce paragraphe
s’appliquent à tous les murs et
bâtiments qui peuvent être présents sur
le champ de bataille. Cependant, les
palissades et autres barrières (même en
pierre massive) qui peuvent être
franchies par les créatures d’une unité
sont considérées comme des obstacles
(terrain spécial), et non comme des
murs ou des bâtiments.
De plus, un mur très haut qui n’est pas
solide (des panneaux de madriers avec
de nombreux interstices, par exemple)
ne peut s’appeler un mur. Les troupes
ne peuvent l’escalader ou le traverser,
mais néanmoins il est considéré comme
un obstacle pour le combat de mêlée, ou
comme formant un écran protégeant des
tirs de projectiles. Une unité de combat
à distance adjacente à cette sorte de
barrière peut tirer des projectiles à
travers sans encourir de pénalité.
Il est possible qu’une palissade soit un
obstacle pour une unité d’un côté et un
mur pour une unité de l’autre côté (un
mur de 2,10 mètres séparant des géants
et des humains, par exemple).
Les maquettes réelles de château,
de tours et de fortifications ajoutent un
formidable effet visuel à n’importe quelle
table de jeu. La plupart de ces structures
miniatures ont un toit amovible de sorte
que le placement des troupes à l’intérieure
puisse être vu et ajusté.
L’absence d’un dispositif aussi
élaboré peut se gérer facilement en se
servant de plans de sol esquissés sur du
papier ou du carton. De tels modèles
sont même plus simples à utiliser, car il
n’y a pas de murs physiques empêchant
le placement de bases de figurines à
l’intérieur de la structure.
Si la description détaillée du bâtiment
est nécessaire, les joueurs peuvent
trouver utile de placer les plans du
bâtiment à côté et non sur la table du
champ de bataille elle-même ; marquez
simplement la position du bâtiment sur
la table de jeu et résolvez les combats à
l’intérieur du bâtiment sur sa
représentation hors carte.
Si les règles sur les
commandants (voir pages 58–59) sont
utilisées, la présence de bâtiments sur le
champ de bataille affecte ces règles de
la manière suivante :
Occupation d’un bâtiment. Cette base de trois ogres est supposée tenir
entièrement à l’intérieur du bâtiment, bien que la base déborde au-delà des
murs extérieurs du bâtiment (voir « entrer dans les structures » ci-contre).
Les figurines à l’intérieur d’un
bâtiment ou d’un espace fermé par des
murs ne sont pas hors de contrôle,
même si elles sont en dehors du
diamètre de commandement de leur
chef, tant que le commandant est situé
quelque part dans la même structure.
Toutefois, le bonus de charisme d’un
commandant ne bénéficie qu’aux
figurines comprises dans le diamètre de
commandement du chef, et qui ne sont
pas séparées de lui par des murs ou
autres éléments de construction.
Les troupes ne sont pas obligées
de se servir des règles de mouvement
spécial de ce paragraphe juste parce
qu’elles sont entourées de murs. Dans
une grande cour intérieure ou une
caverne, il est tout à fait possible qu’une
unité soit capable de manœuvrer en
78
utilisant les règles de déplacement
normales.
Cependant, quand les murs réduisent
le déploiement normal d’une unité, ou
qu’une porte ou un passage est situé sur
son chemin, quelques modifications des
règles de mouvement normales sont
nécessaires. Les figurines montées sur
des socles individuels sont idéales pour
servir dans les bâtiments et les
fortifications, mais des bases normales
de deux ou trois figurines peuvent être
également employées avec un minimum
de difficulté.
Les figurines ne sont pas
autorisées à pénétrer dans des bâtiments
ou des espaces clos sauf si le socle
entier de la figurine peut tenir dedans.
Cependant, le nombre de figurines
montées sur une base ne devrait pas
donner matière à pénaliser le joueur. Si
la place serait suffisante pour contenir
toutes les figurines montées sur des
socles individuels, la base à figurines
multiples peut être placée même si en
pratique elle ne tient pas à l’intérieur
(évidemment, il est bien plus facile
d’ajuster un socle de figurines dans une
pièce représentée par un plan de sol que
par une maquette tridimensionnelle).
Une unité est considérée être en
formation irrégulière quand elle se
trouve à l’intérieur d’un bâtiment, à
moins qu’il y ait assez de place pour
que l’unité se déploie en formation
régulière d’au moins deux rangs de
profondeur. Un joueur doit annoncer
quand son unité à l’intérieur est en
formation régulière.
Les figurines ne dépensent aucune
capacité de mouvement pour changer
d’orientation quand elles se trouvent en
formation irrégulière à l’intérieur d’un
bâtiment ou d’un lieu clos ; elles peuvent
changer d’orientation sans pénalité, tout
comme les tirailleurs. Les bases peuvent
être plus espacées qu’à l’extérieur ; il
peut y avoir jusqu’à 1" de séparation par
figurine entre les bases d’une unité. Une
base de trois figurines, par exemple, peut
être éloignée jusqu’à 3" de toute autre
base (de n’importe quel nombre de
figurines) de cette unité. Un socle à une
figurine doit se situer à moins de 1"‘
d’une autre figurine seule, ou à 2" d’une
base à deux figurines, et ainsi de suite.
Un espace entre des figurines organisées

Orientation dans un bâtiment. Même si la base des figurines est orientée vers les
fenêtres, celle à gauche est supposée garder la porte, de sorte qu’elles ne peuvent
être attaquées de flanc par un ennemi faisant irruption par la porte.
en formation régulière n’est cependant
jamais nécessaire ; les figurines peuvent
être en contact base contre base, de la
même façon qu’elles doivent l’être quand
elles se trouvent en dehors d’un bâtiment.
Les tirailleurs n’ont pas besoin de
maintenir la distance entre les socles en
intérieur ; ils peuvent s’entasser comme
toutes les autres figurines.
Remarque sur l’orientation : quand une
unité est à l’intérieur d’un bâtiment ou
d’une enceinte, il ne sera parfois pas
possible d’orienter toutes les figurines
dans les directions souhaitées. En règle
générale, supposez que le premier côté
d’une figurine venant au contact d’un
ennemi (en environnement intérieur) est
l’avant de celle-ci ; une figurine qui
n’est attaquée que depuis une seule
direction ne subit aucune pénalité
d’attaque de flanc ou par l’arrière.
Cependant, des attaques sur cette même
figurine venant d’autres directions
déclencheront ces pénalités.
Si une base de trois figurines, par
exemple, doit défendre deux ouvertures
au coin d’un bâtiment, l’une des
figurines aura son flanc exposé à l’une
des ouvertures.
Quelle que soit l’orientation actuelle
de la figurine, il faut partir du principe
que celle-ci surveille l’axe d’attaque le
plus évident, et un assaut entrepris
depuis l’ouverture la plus proche est
considéré comme engageant l’avant et
non le flanc de la figurine en défense.
Une brèche causée par l’ennemi dans le
bâtiment et l’attaque subséquente
donneraient lieu à l’application de la
pénalité d’attaque de flanc aux
défenseurs, comme décrit plus bas.
Si une porte ou une grille est
assez large pour laisser passer une base
de deux figurines (ou plus) à la fois, les
79
figurines d’une unité peuvent la franchir
avec les règles de mouvement normales.
Autrement les procédures spéciales
suivantes s’appliquent.
Seule une figurine à la fois peut
franchir la porte, la grille, ou toute autre
ouverture, et l’unité dépense 1" de
mouvement par figurine qui traverse (ou
2" par figurine passant par une fenêtre).
Ce coût s’applique même aux unités en
formation de tirailleurs.
S’il y a plus d’une ouverture, les
figurines peuvent pénétrer en même
temps par tous les passages et que
l’unité ne consomme que le mouvement
de la traversée la plus coûteuse. Par
exemple, si une unité se tient devant un
mur percé d’une porte et de deux
fenêtres, quatre figurines pourraient se
déplacer de l’autre côté du mur en
dépensant 2" du mouvement de l’unité :
une figurine passe par chacune des
fenêtres, et deux figurines passent par la
porte en même temps. Chaque 2"
dépensé en plus permet de déplacer 4
figurines supplémentaires à l’intérieur.
Une figurine ne peut finir son
mouvement directement sur une
ouverture, à moins que cette dernière ne
soit plus large que le socle de la
figurine. Cependant, une figurine peut
franchir une ouverture moins large que
son socle, simplement en finissant son
mouvement de l’autre côté du mur dont
elle est issue.
La plupart des fortifications
comprennent plusieurs niveaux, connectés
par des voies établies telles que des
escaliers et des échelles. Pour les besoins
des règles de mouvement de ce
paragraphe, ces éléments n’incluent pas
les échelles amovibles (échelles d’assaut),
ou les grappins dont les troupes d’assaut
peuvent être munies ; voir le paragraphe
plus loin pour l’utilisation de ces objets.
Une figurine peut grimper ou
descendre un escalier à un coût de 1"
par 1" (3 m en grandeur réelle) de
changement de hauteur. Se déplacer
vers le haut ou le bas d’une échelle
permanente coûte 2" pour l’ascension
comme pour la descente. Tout comme
pour le franchissement des portes et des
autres ouvertures (voir plus haut), plus
d’une figurine peut se déplacer sans
dépenser de potentiel de mouvement
supplémentaire s’il existe plusieurs
voies disponibles (ou, par exemple, un
escalier extra-large).

Une unité peut être désignée dans
un scénario comme porteuse d’échelles ou
de grappins. Une unité portant des
échelles dépense un tiers de sa capacité de
mouvement à chaque tour en raison de sa
charge ; il n’y a pas de coût de
mouvement pour le transport de grappins.
Les échelles et les grappins peuvent
être représentés par figurines, des cure-
dents, des fils, ou autre supports, bien
que ce ne soit pas indispensable.
Une unité peut se servir d’échelles si
elle se trouve en début de mouvement au
contact du mur à escalader (et en lui
faisant face), ou si elle utilise moins d’un
tiers de son mouvement, pour se placer
face au mur. Pour mettre en œuvre des
grappins, une unité doit être en contact et
face au mur au début de son mouvement.
Quand elle déploie des échelles, une
unité dépense 2" de sa capacité de
mouvement pour faire monter une
figurine de 1" (3 m en grandeur réelle)
le long de chaque échelle disponible.
Une échelle peut supporter une figurine
par 1" de longueur ; cependant, seul le
premier rang d’une unité peut grimper
sur ses échelles lui appartenant jusqu’à
s’être ancré dans une tête de pont au
sommet du mur.
Les grappins sont plus difficiles à
mettre en œuvre. Non seulement il en
coûte 3" à chaque figurine pour s’élever
de 3 m, mais en plus les figurines
peuvent ne pas être en mesure de se
battre quand elles atteignent le sommet
du mur. Si une unité se sert de grappins
pour grimper en haut du mur, et que
celui-ci est défendu par des unités
ennemies, alors l’unité attaquante doit
effectuer un test spécial de moral (sans
aucun modificateur, quelles que soient
les circonstances) avant qu’un combat
de mêlée ne soit résolu. Le seul but de
ce test est de déterminer si l’unité qui
escalade avec des grappins réussit à
attaquer (succès au test) ou doit
simplement rester suspendue aux cordes
et subir l’attaque des défenseurs (test
échoué). Une unité ne modifie jamais
l’état de son moral (ébranlé ou en
déroute) ni ne bat en retraite à la suite
du résultat de ce test.
Les effets décrits ici s’appliquent
aux défenseurs d’un bâtiment ou d’une
fortification, mais également aux
attaquants si chacune des figurines
survivantes de l’unité attaquante se
trouve dans le périmètre de l’enceinte.
Un joueur peut toujours choisir
d’appliquer les effets standards sur le
moral à une de ses unités au lieu des
procédures spéciales énumérées ici. En
fait, une telle décision doit être prise
avant que les dés du test de moral ne
soient jetés.
Le principal effet sur le moral est que
les unités ne sont pas obligées de partir
en déroute quand elles sont entre quatre
murs. Il faut également prendre en
compte comme autre paramètre
l’importance de la détermination des
troupes destinées à défendre un mur,
une grille, ou une brèche dans un mur,
action appelée « tenir la brèche ».
Les déroutes aperçues sur un
champ de bataille, durant lesquelles les
troupes paniquent et fuient vers une
sécurité illusoire, sont moins pertinentes
dans une forteresse, particulièrement
quand un tel mouvement conduirait les
fuyards à se déverser par-dessus les
murs tout droit dans les bras de
l’ennemi assiégeant le bâtiment. De
même les troupes attaquantes ne vont
probablement pas fuir hors d’un abri
durement acquis alors qu’elles viennent
de se frayer un chemin dans le château
ou dans la forteresse.
Quand une unité effectue un test de
moral qui entraînerait normalement une
déroute, les effets suivants se produisent
à la place :
1. L’unité devient ébranlée (si elle ne
l’était déjà).
2. Une figurine est retirée, en plus des
pertes déjà infligées ; aucun test de
moral supplémentaire n’est requis pour
cette figurine éliminée.
3. Toutes les figurines restantes sont
déplacées de 4". Elles doivent s’éloigner
le plus possible des figurines ennemies,
et sont autorisées à changer de niveau
dans le bâtiment en se servant
d’escaliers ou d’échelles. Toutes les
figurines qui ne peuvent se déplacer de
4", ou qui rentrent en contact avec des
figurines ennemies durant ce
déplacement, sont éliminées. Les
figurines peuvent être orientées dans
n’importe quelle direction une fois le
mouvement achevé.
Si les figurines subissent une
déroute alors que l’unité est répartie entre
plusieurs pièces ou espaces clos, seules
80
les figurines de la pièce concernée
doivent exécuter le mouvement de 4"
comme expliqué plus haut. L’unité
entière devient néanmoins ébranlée.
Cette règle du jeu permet à une
unité de tenir plus solidement une
position défensive importante telle
qu’un rempart sur un mur, une grille ou
une porte qui ont été enfoncées, ou
même une rupture dans le mur du
château. Une brèche doit cependant
former un goulet d’étranglement ou une
barrière quelconque ; les unités qui
tiennent une ligne à travers un large
corridor, un pont ou tout autre passage
long et droit sont soumises aux règles
normales de combat et de moral.
Si la brèche est au sommet d’un mur,
un rempart, un parapet ou tout autre
type d’ouvrage de protection, toutes les
figurines de l’unité qui sont en contact
avec des troupes ennemies doivent être
protégées par la barrière.
Un joueur peut déclarer que l’une de
ses unités essaie de tenir la brèche avant
qu’elle n’entame un combat de mêlée
contre une unité ennemie donnée. Si
cette déclaration est faite, l’unité ne peut
choisir de battre en retraite à la place
d’un test de moral requis. Cependant, si
l’unité rate son test de moral, elle n’est
pas obligée de reculer de 4". À la place,
elle suit la procédure suivante :
Si une unité stable ou ébranlée échoue
à son test de moral alors qu’elle tient la
brèche, certaines figurines ennemies
forcent le passage à travers l’obstacle.
Le nombre exact est déterminé par la
différence entre le jet nécessaire pour
réussir le test de moral et celui obtenu.
Par exemple, si l’unité teste son moral à
12 et obtient 15, trois figurines
ennemies franchissent alors la brèche
(ou les portes ou fenêtres, ou grimpent
par-dessus le mur, etc.).
Les figurines en défense doivent
reculer suffisamment pour laisser la
place aux figurines ennemies, mais pas
plus. Le défenseur ne devient pas
ébranlé s’il était stable. Si l’unité en
défense reconquiert sa position sur la
brèche, alors elle peut tenir la brèche à
nouveau ; dans l’intervalle, les règles
normales de retraite s’appliquent.
Si le défenseur inflige des pertes à une
unité ennemie ayant franchi en partie
(mais pas en totalité) une brèche quelle
qu’elle soit (qu’une action de tenir la
brèche ait été déclarée ou non), les
figurines abattues doivent être prélevées
Abri contre un le tir de projectiles. Le rang avant de l’unité à gauche ne peut être atteint par un tir indirect, et l’unité
sous le toit est manifestement protégée. L’unité à droite peut être touchée par un tir indirect, de même que le
second rang de l’unité située à gauche.
parmi celles ayant traversé la brèche.
Les figurines défendant peuvent
immédiatement avancer pour remplir
l’espace laissé par les figurines éliminées.
Un héros peut tenir la brèche (et de
toute évidence, un tel individu ne ratera
jamais un test de moral). C’est une
tactique légitime, et de fait les ossements
de nombreux héros ont fini par reposer
dans toutes les sortes de brèches.
Ces règles de combat sont
applicables aux figurines qui se battent
depuis, autour, vers ou au-dessus des
fortifications, et aux figurines et
machines de guerre qui s’en prennent
aux fortifications elles-mêmes.
Si les figurines d’une unité se
trouvent dans un bâtiment ou derrière un
mur, elles peuvent s’abriter des projectiles
ennemis. Toutes les figurines à l’intérieur
d’un bâtiment peuvent réclamer une telle
protection. Un mur offre une couverture
totale sur un rang de figurines au
maximum ; les rangs suivants peuvent être
atteints par un tir indirect.
Les troupes de combat à distance
peuvent déclencher un tir indirect par-
dessus un mur avec l’espoir de toucher
une cible située par-delà. Une fois que
tous les autres modificateurs aient été
appliqués, de telles attaques subissent
une pénalité supplémentaire de ½ DA.
Après la résolution du tir, les coups sont
répartis équitablement entre toutes les
unités concernées à portée de
l’attaquant. Le défenseur répartit les
fractions restantes parmi ses unités
quand la répartition laisse un reliquat.
Le défenseur lance ensuite les tests
d’armure et retire les pertes si besoin.
Les troupes situées sous un toit ou le
premier rang de troupes contre un mur
qui les sépare des troupes de combat à
81
distance ne peuvent être touchées par un
tir indirect.
Les figurines éligibles au combat
à travers une ouverture étroite sont en
même nombre que celles pouvant
franchir en même temps l’ouverture en
question. Cela donne en général une
figurine par porte, fenêtre ou tout autre
goulet d’étranglement. Si la figurine
combattant pour ce passage est abattue,
elle peut être remplacée par une autre
figurine de la même unité et qui n’est
pas en contact avec une unité ennemie
(pour simplifier cette procédure,
prélevez tout simplement la perte depuis
un rang arrière de l’unité).
Les unités équipées de grappins
ou d’échelles d’assaut peuvent tenter de
pénétrer dans la forteresse depuis le
sommet de ses murs. Cependant, les
défenseurs tenant les murs ont un
avantage considérable sur les attaquants.
Un combat de mêlée peut se produire
entre les figurines ayant grimpé sur des
échelles et le long de grappins (voir les
règles de mouvement dans le
paragraphe précédent) et ayant atteint le
sommet du mur. Les deux camps sont
considérés comme étant à la même
hauteur.
Cependant, le défenseur reçoit le
bonus de RA (–2) dû à la protection du
mur et pas l’attaquant. De plus,
l’attaquant subit une pénalité de +4 à
son RA quand il est sur une échelle. Un
attaquant sur une corde de grappin n’est
pas autorisé à faire le moindre test
d’armure ; chaque coup sur l’unité
compte comme une perte.
Quand des pertes sont infligées à une
unité en cours d’escalade, les pertes
doivent être prélevées en premier parmi
les figurines ayant grimpé. Quand toutes
les figurines situées sur les échelles ou
le long des cordes de grappins ont été
éliminées, les pertes supplémentaires
sont retirées parmi les figurines au sol
en dessous.
Les portes et les grilles d’un
bâtiment possèdent un certain nombre
de NV, un peu comme la figurine d’une
unité. Quand une porte ou tout autre
élément physique perds tous ses NV,
elle cesse d’être un obstacle.
Les nombres de NV classiques pour
les structures et les éléments de
structures sont donnés ci-dessous, bien
Les couleurs et les ombres peuvent ajouter à l’apparence sinistre des troupes de monstres – et, comme montré sur
les figurines de gauche et du centre de ces photos, il y a bien entendu plus d’une façon d’effectuer un travail de
peinture exceptionnel sur la figurine
que ces valeurs soient souvent
modifiées par les informations d’un
scénario donné.
2 Volets d’une porte ou fenêtre
standard
3 Porte massive
5 Porte blindée
10 Cottage typique
15 Porte métallique
20 Maison en bois
24 Petite grille
30 Maison en pierre, section de
palissade en bois
40 Section de mur en terre
50 Grande grille
60 Section de mur en pierre,
épaisseur inférieure à 6 m
80 Section de mur en pierre,
épaisseur supérieure à 6 m
Les troupes de petite taille peuvent
infliger des dégâts sur des structures
physiques ayant 20 NV ou moins. Les
humains et autres troupes de taille
humaine peuvent endommager des
objets ayant 30 NV ou moins. Les
troupes plus grandes que des humains
peuvent détériorer des objets de 50 NV
ou moins. Les objets ayant plus de
50 NV ne peuvent être endommagés
que par des géants ou autres créatures
de taille équivalente (dragons, grand
dinosaures, titans, etc.).
82
Seule une figurine peut attaquer un
élément de bâtiment, à moins que cet
élément ne soit plus large que le socle
de la figurine (mais voir le paragraphe
suivant sur les béliers).
Toutes les figurines pouvant atteindre
entièrement l’ouverture ou le mur sont
aptes à attaquer ceux-ci durant un tour.
Pour frapper un élément physique,
lancez simplement une attaque pour la
ou les figurines qui essaient de l’abattre
et totalisez le nombre de coups. Les
coups marqués sur les éléments
physiques, tout comme les coups en
excès sur une unité, sont cumulatifs
d’un tour à l’autre. Les éléments
physiques ne font pas de test d’armure ;
chaque coup inflige des dégâts. Il est
souvent plus simple de garder le compte
des coups marqués en plaçant un dé à
côté de l’élément physique, mais pour
les objets de plus de 20 NV il est plus
pratique de le noter sur une feuille.
Un obstacle peut être abattu ou
enfoncé plus rapidement par l’usage
d’un bélier (les règles d’un scénario
dictent quand un ou plusieurs béliers
sont disponibles). Dans sa forme la plus
simple, cet outil est un tronc d’arbre
porté par plusieurs figurines d’une
unité, qui foncent en avant et précipitent
le bélier dans l’obstacle attaqué.
En général, jusqu’à 6 figurines
peuvent se servir d’un bélier (bien
qu’un scénario puisse spécifier un
nombre maximum plus petit). Le bélier
est supposé être aussi long que la ligne
de figurines qui le tient. Pour qu’un
bélier soit utilisable, il doit y avoir
suffisamment d’espace en ligne droite
devant la cible à hauteur de la moitié de
la longueur du bélier (pour que les
troupes puissent prendre de l’élan avant
que le bélier ne heurte la cible).
Par exemple, une unité munie d’un
bélier veut enfoncer une porte blindée
au bout d’un couloir étroit. En
supposant que chaque figurine de l’unité
est fixée sur un socle carré d’environ 1"
de côté, alors le corridor doit faire 9" de
long pour permettre à 6 figurines de se
servir du bélier. Si le corridor ne fait
que 6" de long, alors seules 4 figurines
peuvent enfoncer la porte (mais ce serait
toujours une attaque plus efficace que si
une unique figurine se tenait face à la
porte et l’entaillait avec son arme).
Le DA d’un bélier (qui peut être
fourni dans la description du scénario)
varie selon la taille des figurines le
transportant. Les créatures de petite
taille telles que des gobelins peuvent se
servir d’un bélier de DA 6; les humains,
de DA 8 ; les grandes créatures comme
les ogres ou les géants peuvent manier
un bélier de DA 10 ou 12. Si un chiffre
de DA pour un bélier n’est pas précisé
dans un scénario, utilisez le DA une
taille au-dessus que celui de l’unité pour
une attaque de mêlée normale. Pour
déterminer le nombre de coups portés
par un bélier, lancer un dé de la taille
adéquate par paire de figurines
participant à l’assaut.
Béliers. Les quatre orques à gauche peuvent se servir de leur bélier, car ils
ont 2" d’espace libre, ce dont ils ont besoin. Les deux orques à droite ne
peuvent enfoncer la porte, car il n’y a pas d’espace dégagé derrière eux. Les
six au centre peuvent attaquer, car le passage derrière eux est dégagé.
La description d’un scénario peut
préciser qu’une unité est munie d’armes
à lâcher sur les attaquants. D’autre part,
certaines positions défensives en haut de durant la phase de mouvement de défenseur n’a pas le droit aux tests
murs peuvent être protégées avec de l’ennemi quand les figurines ennemies d’armure pour réduire les dégâts.
telles armes, utilisables par n’importe escaladent un mur ou toute autre
quelle unité stationnée à cet endroit. La barrière qu’une unité amie essaie de
notation sur la fiche pour une attaque tenir. Les figurines qui lancent cette Les assauts les plus élaborés
par lâcher de projectiles (rochers, attaque d’opportunité restent éligibles à contre les fortifications impliquent de
chaudrons d’huile et autres) est un un combat pendant la phase de combat grands engins de guerre comme les
chiffre de DA entre parenthèses. de mêlée du même tour. catapultes, trébuchets et tours de siège,
Les projectiles peuvent être lâchés Les projectiles lâchés peuvent parfois mais aussi de puissantes constructions
durant la phase de combat de mêlée par annuler la protection de l’armure de telles que des béliers protégés par un
toute figurine en défense hors de contact l’unité ciblée. Si les projectiles sont de toit de peaux humidifiées, et des
avec les figurines ennemies (en raison petits rochers (moins de 30 cm de foreuses. Ils sont faciles à représenter
de la position plus haute du défenseur) diamètre), ou des armes régulières sur la table du champ de bataille.
tout en les surplombant du haut d’un (comme des lances), le défenseur a droit Chaque type de machine de guerre
mur ou tout autre à-pic. Cette attaque à un test d’armure normal. Mais si les appartient à l’une des trois catégories :
doit être réalisée à la place de l’attaque projectiles sont de gros rochers, ou des engins de bombardement, engins
normale de mêlée de la figurine. substances chaudes (huile bouillante) ou percutants, ou tours de siège.
corrosives (acide, limon vert), le
Par ailleurs, les projectiles ainsi jetés
peuvent servir pour un tir d’opportunité

83

Les engins de bombardement
constituent l’artillerie médiévale. Ils
projettent des projectiles avec une faible
cadence de tir et sans grande précision,
mais les projectiles sont très gros et
provoquent de nombreux dégâts sur tout
ce qu’ils touchent.
Explication des termes employés dans
la table à droite :
Le DA est la taille (et le nombre) de
dés d’attaque lancés quand l’artillerie
fait feu. Les attaques peuvent être
lancées contre des unités spécifiques ou
des éléments de bâtiment. Les parties
éligibles comprennent les sections de
mur de 3" de long ou plus, ou un
élément relativement grand comme une
tour, un corps de garde, ou une étable.
Les objets tels que les grilles sont en
général trop petits pour servir de cibles
à l’artillerie ; une grille ou tout autre
type d’élément non mentionné ici
devrait être large d’au moins 3" pour
constituer une cible valable pour
l’artillerie.
Une baliste avec un équipage au
complet peut tirer sur une figurine
individuelle de grande taille (un dragon
ou le leader d’une troupe de géants, par
exemple) ; une pièce d’artillerie ne peut
tirer sur une figurine dans aucune autre
circonstance, qu’elle représente un
héros ou fasse partie d’une unité.
Les cibles de tirs d’artillerie ne
peuvent pas effectuer de test d’armure ;
chaque coup inflige des dégâts.
Modificateur particulier : les pièces
d’artillerie n’infligent que la moitié des
pertes données par le jet (arrondie à la
valeur supérieure) lorsqu’elles tirent sur
une unité en formation de tirailleurs. Si
5 pertes sont indiquées, par exemple,
l’unité de tirailleurs n’en encaisse que 3.
Les NV représentent le nombre de
coups au but nécessaire pour désactiver
la machine (voir le paragraphe ci-après
sur les dégâts aux occupants de
bâtiments et de machines).
La portée est exprimée en termes de
distances minimum et maximum. Il n’y
a pas de catégorie de portée courte,
moyenne et longue pour l’artillerie, et
les pièces d’artillerie ne reçoivent pas
de bonus de portée lié à la hauteur.
Les servants indiquent le nombre de
figurines requis pour servir l’arme avec
l’efficacité maximale. L’arme peut être
manœuvrée avec un nombre de servants
moindre, mais sa cadence de tir est alors
réduite de moitié. Une arme ne peut
tirer ou être rechargée si l’équipage est
réduit à moins de la moitié du chiffre
indiqué ici.
Engin de DA NV
bombardement
Baliste 12 8 1/27
Catapulte légère 2d10 10
Catapulte lourde 2d12 15
Trébuchet 3d12 20
Les servants peuvent se défendre eux-
mêmes contre une attaque de mêlée,
mais ils ne peuvent engager une attaque
de mêlée ou un combat à distance ; s’ils
font l’un ou l’autre, ils sont considérés
comme inopérants pour le service de
l’arme d’artillerie durant le tour où
l’attaque est lancée.
La cadence de tir est le nombre de
tours nécessaires pour recharger l’arme.
Une catapulte lourde, par exemple, peut
tirer une fois tous les trois tours (ou une
fois tous les six tours, s’il lui manque un
ou deux membres d’équipage).
Le mouvement est la distance qu’une
arme d’artillerie peut parcourir en un
tour sur un terrain plat et dégagé. Une
arme d’artillerie est traitée comme de la
cavalerie pour servir à déterminer les
types de terrain spéciaux qu’elle peut
négocier, et avec quelle rapidité elle
peut les franchir (à mi-vitesse à travers
les forêts clairsemées ou pour gravir une
pente, et au tiers de la vitesse en basses-
eaux ou en terrain constitué de taillis et
de broussailles.
Une pièce d’artillerie peut être
déplacée uniquement quand son
équipage est au complet. Une arme
d’artillerie ne peut se mouvoir et faire
feu dans le même tour, bien qu’elle
puisse être déplacée chargée, et prête à
faire feu au tour qui suit le mouvement.
Un tour pendant lequel l’arme
d’artillerie s’est déplacée ne participe
pas au délai de rechargement tel qu’il
est indiqué par la cadence de tir. Une
arme d’artillerie peut changer
d’orientation pendant un tour qui est
consacré au rechargement.
Les béliers et foreuses sont les
deux exemples typiques de ce genre de
machine de guerre. Le bélier (dans une
version plus massive que celle décrite
Engin percutant NV
Bélier 6/18
Foreuse 12/18
84
au paragraphe précédent) est le plus
utile contre des barrières en bois et des
portails. La foreuse, un grand outil
portée servants cadence MV
3 1 6
15/30 4 2 4
18/36 6 3 3
24/48 8 4 Sans
ressemblant à un foret ou une vis, est le
plus utile contre des murs en pierre.
Au moins huit figurines sont
nécessaires pour déplacer un engin
percutant à sa vitesse maximum de 3"
par tour. Quatre à sept figurines peuvent
le déplacer de 2", et deux ou trois de 1".
Les engins percutant peuvent être
déplacés uniquement sur des terrains
plats et dégagés (y compris les routes,
mais pas les sentiers). Pousser un engin
percutant le long d’une pente même si
elle est douce (élévation de 1" tous les
12" de distance horizontale) requiert
jusqu’à deux fois plus de figurines ; le
mouvement sur une pente plus forte est
impossible.
Un engin percutant obtient deux dés
d’attaque de la taille appropriée pour
chaque figurine aidant à la mise en
œuvre de l’appareil. Au moins deux
figurines doivent être disponibles pour
l’exploiter, et pas plus de quatre peuvent
contribuer à la force d’attaque de
l’engin percutant. L’engin doit toucher
la surface à attaquer avant de pouvoir
causer des dégâts.
Explication des termes utilisés dans la
table ci-dessous :
Le NV est un nombre à deux chiffres
car dans la plupart des cas, un engin
percutant est encagé dans une structure
(généralement un toit en bois épais
supporté par une charpente de poutres)
qui procure une protection autant pour
l’appareil que pour les figurines
(maximum de quatre) qui le servent. Le
premier nombre représente le NV de
l’engin proprement dit ; le second
nombre représente le NV de la
charpente protectrice et du toit (qui doit
être détruit avant que l’appareil puisse
subir des dégâts).
DA en cas d’utilisation contre…
pierre métal bois
4 6 8
8 6 6
 La colonne DA montre la nature des
dés d’attaque (quatre, six ou huit faces)
utilisés quand l’engin attaque un certain
type de matériau. Le nombre de dés
d’attaque jetés est déterminé par le
nombre de figurines en charge d’opérer
la pièce, comme décrit plus haut.
Les caractéristiques de ces engins
peuvent subir des modifications
spécifiques d’un scénario à l’autre.

Le but de ces énormes tours

mobiles est d’amener des attaquants en
haut des murs d’une forteresse, d’un
château ou toute autres structure et de
leur permettre d’assaillir les défenseurs
depuis la même hauteur, ou peut-être
même d’une hauteur supérieure. Une
tour de siège est aussi difficile à
déplacer qu’un engin percutant, requiert
le même nombre de figurines et subit les
mêmes restrictions.
Une tour de siège possède 10 NV pour
chaque 1" (3 mètres en grandeur réelle)
de hauteur. Les dimensions de la tour de
siège, le nombre de niveaux à
l’intérieur, et sa capacité (en nombre de
figurines) doivent être spécifiés dans les
règles du scénario. Si la tour a plusieurs
niveaux, les figurines peuvent être
placées à différentes hauteurs à
l’intérieur (par exemple, des troupes
peuvent combattre les défenseurs par
des ouvertures à 3 m du sol pendant que
d’autres engagent les forces tenant le
sommet du mur 6 m plus haut.

Les machines de guerre peuvent

infliger des dégâts contre d’autres
machines de guerre ou des éléments de
bâtiment de tout type en pierre et en
bois (tant que l’élément est assez grand
pour constituer une cible éligible). Les
machines de guerre peuvent être
également endommagées par des
figurines individuelles et des unités.
Une structure est détruite quand elle a
encaissé autant de points de dégâts
qu’elle a de NV. Les figurines à
l’intérieur de la structure sont en danger
d’être tuées dans l’effondrement.
L’attaquant jette un d6 pour chaque
figurine et totalise le nombre de coups
marqués ; le défenseur retire ensuite le
nombre approprié de figurine du champ
de bataille. Aucun test d’armure n’est Une horde de gobelins en pleine charge, montés sur des loups assoiffés de
permis pour annuler l’un de ces coups. sang, se précipite à l’assaut des courageux défenseurs d’un pont vital.

85

Des couleurs vives enjolivent cette
figurine ciselée d’un cavalier elfe et
son cheval. Voir l’annexe IV pour
les conseils de peinture
L’équipage d’une arme d’artillerie ne
subit aucun dégât quand l’arme est
détruite, puisque ces figurines ne sont
pas dans une zone confinée. Les
figurines qui manœuvrent un engin
percutant peuvent être tuées quand la
structure protégeant la machine est
détruite (le bélier ou la foreuse sont
toujours utilisables, aussi longtemps
qu’un nombre suffisant de figurines
survivent ou tant que des figurines en
renfort peuvent être amenées pour
prendre la place des victimes).
Une tour de siège constitue un cas
spécial en raison de sa hauteur et de son
caractère massif. Au lieu d’un d6,
l’attaquant lance un d8 pour chaque
figurine présente à l’intérieur de la tour
de siège au moment où la structure est
jetée bas.
Le feu peut être manié sous la
forme de torches, d’huile enflammée, de
feu chimique grégeois, ou provenir
éventuellement de la magie. Les
flammes ou les objets incandescents,
peuvent être portés contre leur cible en
les jetant depuis une position surélevée,
en les lançant depuis une catapulte, ou
par des flèches enflammées.
Le feu inflige des dégâts aux créatures
vivantes et aux structures en bois, mais
pas à la pierre. De plus, certaines
créatures (comme les géants de feu)
peuvent être identifiées comme étant
immunisées aux attaques par le feu. Les
attaques enflammées ne sont en général
permises que si le scénario spécifie
qu’elles sont disponibles ; un joueur ne
peut décider arbitrairement que ses
troupes ont accès au feu grégeois, par
exemple. Toutefois, les joueurs peuvent
conclure d’un accord mutuel que
certaines attaques par le feu (en
particulier les torches et les flèches
enflammées) sont possibles dès lors
qu’un joueur choisit de s’en servir.
Le feu grégeois est un liquide
chimique caustique produisant des
flammes et qui possède un DA de 2d12
par attaque dans le tour où il touche sa
cible et 1d12 pendant chacun des deux
tours suivants quand la cible est une
figurine ou une unité (à moins que le
liquide ne soit retiré ou neutralisé d’une
quelconque façon). Les dégâts subis aux
tours postérieurs sont déterminés au
début de la phase de combat de mêlée
(après que la cible affectée a eu
l’opportunité de se déplacer). Les boîtes
remplies cette substance, qui sont
censées se briser au contact qu’elles
touchent ou non leur cible, peuvent être
lancées par une catapulte, jetées depuis
le sommet d’un mur ou depuis le toit
d’un bâtiment.
Les torches ont un DA 4 par attaque.
Elles doivent être portées (et donc
utilisées comme une arme de mêlée) ou
lancées.
L’huile enflammée a un DA 12 par
attaque, ainsi qu’un DA 12 au tour qui
suit l’attaque quand la cible est une
figurine ou une unité (résolue comme le
feu grégeois, voir plus haut). Les
récipients d’huile enflammée peuvent
être lancés par une catapulte ou largués.
Les flèches enflammées se comportent
globalement comme des torches envoyées
comme projectiles. Comme elles ne
volent pas aussi vite que des flèches
normales, elles ont un DA 4 par attaque
(au lieu du DA 6 habituel pour des
flèches classiques). Elles ne peuvent
être propulsées aussi loin que les flèches
normales ; la limite supérieure de
chaque plage de portée est divisée par
deux (après que le bonus de hauteur, s’il
s’applique, ait été pris en compte).
86
Le feu magique comporte des effets
variés, en fonction de la façon dont il est
produit et de son potentiel de
destruction. Voir les règles sur la magie
(chapitre 8) pour plus de détail.
Les figurines touchées par des
attaques enflammées n’ont pas le droit à
des tests d’armure ; chaque coup porté
inflige des dégâts. La plupart du temps,
il en est de même pour une structure ou
une substance touchée par le feu. Il y a
cependant deux types d’exceptions à
cette règle :
Le bois vert ou récemment mouillé
qui est touché par un feu non
magique effectue des tests d’armure
comme si la substance ou la
structure avait un RA 6.
Les surfaces couvertes de peaux
trempées ou régulièrement arrosées
atteinte par un feu naturel effectuent
des tests d’armure comme si la
substance avait un RA 2.
Une structure en bois touchée par une
attaque par le feu continue à subir des
dégâts aux tours suivants et peut
finalement être consumée par les
flammes. Au début de la phase de
combat de mêlée du tour qui suit
l’attaque initiale, le joueur attaquant
lance un DA 6 pour chaque coup réussi
lors de l’attaque d’origine, en cumulant
les dégâts avec ceux que la structure en
bois a déjà subi. Lors du tour suivant,
les jets de DA 6 sont effectués pour
chaque coup réussi lors du tour
précédent, et les dégâts sont ajoutés au
total. Le processus est répété jusqu’à ce
que la structure de bois ait perdu la
totalité de ses NV avec les dégâts, ou
jusqu’à ce que les jets de DA 6
effectués pendant un tour n’aient
provoqué aucun dégât supplémentaire,
ce qui signifie que le feu s’est éteint.
Toute figurine qui passe un tour à
moins de 1" du feu peut combattre
l’incendie. Chaque pompier de fortune
réduit pour le tour un dégât de feu de
DA 6 vers DA 4, ce qui augmente les
chances que le feu soit éteint (en ne
portant aucun coup durant la phase de
combat de mêlée) avant qu’il ne
consume la structure. Les figurines qui
luttent contre l’incendie ne peuvent se
déplacer, combattre, ou se trouver en
contact avec des figurines ennemies
pendant le tour auquel elles combattent
le feu.
87
 La magie sur le champ de bataille est
divisée en deux catégories : les capacités
spéciales inhérentes à certains types de
créatures (tels les dragons et les chiens de
l’enfer) et les sorts utilisables par certains
types de héros (magiciens et prêtres).
La magie ne déchaîne pas seulement
des forces d’un épouvantable pouvoir de
destruction, mais peut également être
utilisée pour remodeler et altérer les
éléments du champ de bataille, ou pour
déguiser (jusqu’à rendre invisibles !) les
individus et les unités. L’usage d’une
magie puissante peut également avoir
un effet néfaste sur le moral ennemi.
Heureusement pour les masses de
créatures, ceux qui sont aptes à
manipuler la magie sont peu nombreux,
celle-ci étant réservée à des magiciens
et des prêtres puissants ou à ces
terrifiantes créatures ayant des pouvoirs
magiques intrinsèques comme les
dragons. Quand l’un de ces puissants
individus travaille à la promotion des
forces du mal, un autre puissant jeteur
de sorts se trouvera souvent être le
champion de la cause du bien.
Les règles qui suivent ne sont pas une
tentative de convertir directement un
personnage utilisateur de magie dans le
jeu AD&D® en une figurine d’un
scénario BATTLESYSTEM™. Au lieu de
cela, elles sont conçues comme un
ensemble de règles de magie, dérivées
des règles du jeu AD&D, qui
permettront aux joueurs d’utiliser les
sorts de magie et les capacités magiques
sur la table du champ de bataille sans
avoir besoin d’un arbitre.
Les règles pour convertir des
personnages du jeu AD&D en figurine
individuelle participant dans un scénario
BATTLESYSTEM (annexe I) expliquent
comment vous pouvez impliquer des PJ
dans un scénario de bataille sans
conversion de leurs capacités ou listes
de sorts. Une telle pratique, néanmoins,
requiert un arbitre ou un MJ, tout en
étant la mieux adaptée aux batailles se
déroulant dans le cadre d’une campagne
de jeu de rôle.
) La procédure pour tester la résistance
Certaines créatures sont décrites (dans
les listes de caractéristiques, annexe II)
comme étant immunisées aux armes
non-magiques. Une figurine ou une
unité ennemie ne peut infliger de
blessure à de telles créatures à moins
que l’ennemi ne soit équipé d’armes
magiques. Les attaques par projectiles
ou armes de mêlée non magiques contre
des figurines ou unités invulnérables
sont impossibles. Si un héros
invulnérable est attaché à une unité qui
n’est pas invulnérable, les autres
figurines de l’unité peuvent toujours
être attaquées normalement.
Certaines exceptions se produisent
cependant pendant les batailles :
Une figurine invulnérable peut être
touchée par une arme non magique
qui n’autorise pas de test d’armure
(les attaques par le feu et l’artillerie
sont les principaux exemples).
Une figurine invulnérable peut être
touchée par une figurine (que ce soit
celle d’un héros ou d’un membre
d’une unité) ayant au moins 3 NV.
Une unité en contact avec une unité
ennemie qu’elle ne peut attaquer en
raison de son invulnérabilité (ou de
toute autre capacité magique spéciale)
doit effectuer un test de moral à la fin de
chaque tour pendant lequel les deux
unités restent au contact.
Certaines créatures (les dragons en
particulier) peuvent cracher des souffles
enflammés, ou glacés, ou empoisonnés,
causant d’épouvantables ravages sur le
champ de bataille. Un souffle peut
s’utiliser une fois par tour de jeu, soit
pendant la phase de mouvement de
chaque camp, soit pendant la phase de
combat à distance.
Un souffle affecte une zone de forme
spécifique située directement devant la
créature qui déclenche le souffle. De
plus, il ne peut affecter que le nombre
maximum spécifié de figurines ciblées
(ajoutez 1 à ce nombre pour les cibles
de tailles inférieures aux humains ;
soustrayez 1 pour celles plus grandes
que les humains).
Chaque figurine dans la zone d’effet
subit une attaque avec le DA indiqué
pour l’attaque par souffle de la figurine.
Aucun test d’armure n’est permis.
Certaines créatures ont la capacité
d’inspirer l’effroi ou l’horreur chez les
unités ennemies. Les effets de ces deux
pouvoirs sont légèrement différents. Les
88
créatures ayant l’une de ces aptitudes
sont mentionnées sur la fiche d’unité.
Une créature ou une unité provoquant
l’effroi force une unité ennemie à
effectuer un test de moral la première
fois que les créatures effrayantes
s’approchent à moins de 12" de l’unité.
Les distances selon un axe vertical
(même supérieures à 12") ne sont jamais
prises en compte ; si un dragon vole 20"
au-dessus d’une unité au sol mais
qu’elle est à 12" ou moins de l’unité en
distance horizontale, l’unité subit les
effets de l’effroi.
Si des figurines essaient de charger
une figurine effrayante, ou si elles
effectuent un test de moral car elles sont
la cible d’une créature effrayante, une
pénalité de –2 est alors appliquée au
moral de l’unité.
Dès qu’une unité a réussi un test de
moral provoqué par une figurine ou une
unité effrayante, elle n’est plus soumise
aux tests de moral engendrés par la
capacité d’effroi de cette créature ou
unité jusqu’à la fin du scénario.
Une créature ou unité qui cause
l’horreur force une unité ennemie à
effectuer un test de moral quand les
unités adverses se trouvent pour la
première fois à 3" ou moins l’une de
l’autre. De plus, une unité doit effecteur
un test de moral à la fin de chaque tour
pendant lequel elle est en contact avec
une figurine ou une unité causant
l’horreur. Certaines figurines sont
décrites dans la fiche d’unité comme
« causant l’horreur, –1 » ou « causant
l’horreur –2 » ; le chiffre est la pénalité
qui s’applique au niveau de moral de
l’adversaire pour ces tests.
Les créatures qui causent l’horreur ou
l’effroi sont immunisées aux effets
d’effroi et d’horreur des autres figurines
ou unités. Les autres types de créatures
peuvent de même être immunisés.
Les créatures ayant une résistance
magique peuvent souvent échapper aux
effets d’un sort de magie ou d’une
capacité magique spéciale. La résistance
magique est exprimée par un nombre
variant de 1 (faible) à 9 (très forte).
magique est similaire à un test
d’armure ; le joueur qui contrôle la
figurine ou l’unité ayant une résistance
magique lance 1d10 pour chaque
figurine touchée par une attaque
Zones d’effet d’un sort. Une figurine en « × » qui appelle un mur de feu (voir page 91) a plusieurs choix. Le sort peut
être dirigé sur le géant ; sur deux des orques juste derrière ou sur les tirailleurs (à droite), en affectant trois d’entre
eux. Les ogres à gauche ne peuvent être ciblés, car situés hors de l’arc de 45° à gauche de l’axe du jeteur de sorts.

magique. Pour chaque résultat de dé Un lanceur de sorts ne peut avoir un sort

égal ou inférieur à la résistance magique
de l’unité ou de la figurine, une figurine
évite les effets de l’attaque magique.
Ces attaques magiques servent à
causer des pertes supplémentaires dans
les rangs des victimes. En conséquence,
les créatures ayant ces capacités
bénéficient d’un DA plus important
qu’ils ne le mériteraient normalement
(de plus l’aptitude à paralyser possède
un autre effet spécial ; voir la
description des goules dans l’annexe II).
Les créatures disposant de n’importe
laquelle de ces formes d’attaque
provoquent toujours l’horreur, et les
unités qui sont face à elles doivent
effectuer des tests de moral comme
expliqué dans le paragraphe
« provoquer l’horreur » plus haut.
Deux sortes de héros, les magiciens et
les prêtres, peuvent employer des sorts
sur le champ de bataille. Certains
monstres peuvent être indiqués comme
capables de se servir de sorts également.
Les sorts utilisables par une figurine
lui sont spécifiquement assignés ou
choisis au début d’un scénario, et ne
peuvent être changés une fois que la
bataille est en cours. Le plus grand
nombre de sorts qu’une figurine puisse
avoir est égal à 1,5 fois le NV du jeteur
de sort (arrondi à l’entier supérieur).
Généralement, une figurine aura le
nombre maximum de sorts disponibles,
mais un scénario peut parfois spécifier
un nombre plus bas.
Comme expliqué plus bas, chaque sort
possède un niveau spécifique ; plus il
est élevé, plus la magie est puissante.
de niveau supérieur que le NV de la
figurine, et un individu ne peut pas
bénéficier de sorts d’un niveau donné en
nombre plus important que ceux des
niveaux inférieurs. Le même sort peut
être pris deux fois, mais pas plus.
Exception : un sort de plus bas
niveau peut être pris pour
l’emplacement d’un sort de plus haut
niveau, tant que le choix de ce sort ne
contredit pas la règle qui empêche de
sélectionner le même sort plus de deux
fois. Par exemple, le joueur d’un
magicien autorisé à posséder un sort
de sixième niveau peut ne pas trouver
d’utilité à lancer abaissement des
eaux, qui est le seul sort de magicien
de sixième niveau disponible. Dans ce
cas, il peut remplir l’emplacement de
son sort de sixième niveau avec un
sort de cinquième niveau (ou
inférieur) tant que le magicien ne se
retrouve pas avec la possibilité de
lancer trois fois le même sort.

89
 En combinant ensemble ces règles :
un magicien avec 3 NV peut mémoriser
jusqu’à 5 sorts (3×1,5 arrondi à l’entier
supérieur). L’un de ces sorts peut être
de troisième niveau (équivalent au
nombre de NV de la figurine). Les
quatre autres sorts pourraient être
octroyés de deux façons : soit trois sorts
de premier niveau et un de second
niveau, ou deux de chaque niveau. Il est
interdit d’accorder à la figurine un seul
sort de premier niveau et trois du
second, ou de lui accorder plus d’un sort
de troisième niveau.
De plus, les individus se servant de
sorts ont des capacités innées : un
magicien cause l’horreur aux figurines
ennemies à une distance (en pouces)
égale aux NV du magicien. Un prêtre
cause l’effroi aux troupes ennemies à
une portée égale au nombre de ses NV.
Une figurine de jeteur de sort peut
lancer jusqu’à deux sorts en un seul
tour, et peut en jeter (un par phase) à
n’importe lequel de ces moments, tant
que le lanceur de sorts n’est en contact
avec aucune figurine ou unité ennemie :
1. Pendant la phase de mouvement du
lanceur, à la place de son déplacement,
tant que la figurine qui jette le sort ne
s’est pas encore déplacée durant le tour
en question.
2. Lors de la phase de mouvement de
l’adversaire.
3. Durant la phase de combat par
projectiles.
La cible du sort doit être située dans
une zone décrivant un arc de 90° devant
le jeteur de sorts (la même zone qui sert
au déplacement et au tir de projectiles).
Il faut aussi se rappeler qu’une figurine
individuelle peut librement changer
d’orientation durant un tour ; ceci inclut
le fait de pivoter pour faire face à une
cible juste avant de lancer un sort.
Chaque sort choisi pour un lanceur de
sorts peut être utilisé une fois par
bataille. Quand le sort est utilisé, il est
rayé de la liste des sorts de la figurine.
Les effets spécifiques de chaque sort
sont donnés dans la description du sort
(voir la liste de sorts en fin de chapitre).
Les caractéristiques générales qui
décrivent un sort sont définies ci-après.
Niveau du sort est l’indication de
puissance relative de la magie du sort ;
par exemple les sorts de second niveau
sont plus puissants que ceux du premier
niveau (bien que pas nécessairement
deux fois plus puissants). Ce nombre
définit également le NV requis pour que
la figurine puisse se servir du sort en
question (comme expliqué plus haut).
Portée est la distance maximale
depuis le lanceur de sort à laquelle les
effets du sort s’appliquent ou débutent.
Durée est le nombre de tours pendant
lesquels le sort reste actif.
Les joueurs auront intérêt à noter le
tour auquel un sort est jeté sur le
registre d’unités (ou tout autre bout de
papier), ce qui leur permettra de noter le
passage des tours tout le long du
scénario pour en gérer les effets. La
durée d’un sort se termine avec
l’achèvement de son tour final. Une
durée fixée par la « concentration »
signifie que l’effet persiste aussi
longtemps que le magicien ne se
déplace pas, ne lance pas d’autre sort, ni
n’est touché par une attaque. Quand la
concentration est interrompue, l’effet du
sort cesse immédiatement.
Zone d’effet décrit la taille (et le cas
échéant, la forme) de la zone dans
laquelle l’effet se produit. Elle est
exprimée sous la forme d’une
dimension spatiale ou un nombre
maximum de figurines. Si la zone
d’effet est une dimension spatiale, une
figurine n’est affectée par le sort que si
une part « vivante » de la figurine (mais
pas ses armes, son équipement ou sa
base) est à l’intérieur de la zone.
Quand une zone d’effet est donnée en
nombre de figurines, ce nombre se
réfère à des cibles de la taille d’un
humain. Il doit être augmenté de 1 pour
les figurines de plus petite taille, et
diminué de 1 (jusqu’à un minimum de
1) pour des cibles de plus grande taille.
Quand plusieurs figurines sont
affectées, elles doivent être adjacentes
entre elles dans la formation de l’unité.
Si la cible est une formation de
tirailleurs, seule une figurine de l’unité
est affectée.
Après ces informations, la description
de chaque sort comprend un ou
plusieurs paragraphes de texte détaillant
le mode de fonctionnement du sort et
l’effet produit sur la ou les figurine(s)
cible(s). Si le sort cause des dégâts, un
DA sera en général indiqué. Ce type de
90
dé est jeté pour chaque figurine affectée
par le sort, et tout coup résultant de ce
jet s’applique à la figurine spécifique
pour laquelle le jet a été effectué (notez
que ceci diffère de la procédure pour le
combat par armes, pour lequel les coups
sont déterminés collectivement et ne
sont pas appliqués figurine par
figurine). Aucun test d’armure ne
permet d’annuler les coups infligés par
la magie, sauf si cela est spécifié
autrement dans la description d’un sort.
Niveau du sort : 1
Portée : 6" + 2" par NV du jeteur de sort
Durée : instantanée
Zone d’effet : 1 figurine ou unité
Projectile magique inflige un coup sur
la cible pour chaque NV du lanceur
(sans lancer de DA nécessaire), jusqu’à
un maximum de 5. Les tests d’armure
permettent d’annuler chaque coup reçu.
Niveau du sort : 2
Portée : 3"
Durée : 1 tour
Zone d’effet : 1 figurine
Le nuage puant entoure la cible d’une
masse de vapeurs délétères Une unité
doit tester son moral si l’une de ses
figurines est touchée par ce nuage.
Les figurines de taille plus grandes
qu’un humain et celles avec 3 NV ou
plus sont immunisées au nuage puant.
Niveau du sort : 3
Portée : 2" par NV du magicien
Durée : instantanée
Zone d’effet : 2 figurines distantes de 1"
ou moins
La boule de feu explose autour des
figurines affectées, infligeant un DA de
3d8 par figurine.
Niveau du sort : 3
Portée : 12"
Durée : instantanée
Zone d’effet : 1 sort
Le sort de dissipation de la magie peut
être lancé contre n’importe quel sort
adverse produisant un effet à portée du
lanceur (les sorts qui présentent une
durée « instantanée » ne peuvent être
dissipés avant qu’ils n’aient fait effet).
Pour réussir, le lanceur doit faire 6 ou
plus sur 1d10 (« 0 » comptant pour 10).
Le jet est modifié par la différence entre
le NV du lanceur et celui du jeteur de
sorts dont l’enchantement est visé par la
dissipation de la magie.
Par exemple, un magicien avec 7 NV
qui tente d’annuler un sort lancé par une
figurine à 4 NV ajoute 3 (7 – 4) à son jet
de dé, de sorte que la dissipation est
réussie sur un jet de 3 ou plus. Dans la
situation inverse, un magicien avec 4
NV qui tente d’annuler un sort lancé par
une figurine à 7 NV doit modifier son
jet de –3 à son jet, et il doit obtenir un
score de 9 ou plus au tirage du dé pour
dissiper l’enchantement du magicien
plus puissant.
Niveau du sort : 3
Portée : 4" + 1" par NV du jeteur de sort
Durée : instantanée
Zone d’effet : 3" en ligne droite
L’éclair débute à un point à portée du
magicien, puis est décoché sur 3" de
long depuis ce point dans la direction
opposée au sorcier. Une figurine dont le
corps (mais pas juste une arme, un
équipement ou une base) est situé dans
la zone d’effet subit un DA de 3d8.
Niveau du sort : 3
Portée : contact
Durée : 2 tours
Zone d’effet : 1 figurine
Le sort de hâte double la capacité de
mouvement et le nombre de DA. Une
figurine sous effet de ce sort reçoit
toujours le bonus d’avantage de mêlée
(voir page 41), indépendamment du
type d’arme, à moins qu’il ne combatte
un ennemi qui serait également sous
l’effet de ce sort.
Niveau du sort : 3
Portée : contact
Durée : durée restante du scénario
Zone d’effet : 1 figurine
Le magicien protège une figurine
individuelle (héros) ou lui-même de
toutes les flèches non magiques, lances,
rochers lancés, etc., pour le reste du
scénario (ou jusqu’à ce que la magie
soit dissipée). Le sort ne procure aucune
protection contre les armes d’artillerie
ou les attaques magiques.
Niveau du sort : 3
Portée : contact
Durée : 6 tours
Zone d’effet : 1 figurine
Le sort de vol permet à une figurine
(représentant 1 individu, pas 10
figurines) de voler à une vitesse de
déplacement de 18", et une
manœuvrabilité de classe B. Cette
figurine peut être le lanceur du sort, ou
toute figurine individuelle en contact
base contre base avec le magicien quand
le sort est lancé.
Niveau du sort : 4
Portée : 6"
Durée : concentration
Zone d’effet : pavé de 3" de haut, 1" de
large et 1" de long par NV du mage
Une partie du mur doit être à portée
du magicien, mais l’extrémité opposée
peut s’étendre au-delà des 6" de portée.
Le mur ne peut être déplacé une fois
qu’il est érigé. Il persiste jusqu’à ce que
le magicien se déplace, jette un autre
sort, ou est touché par une attaque.
Chaque figurine ennemie prise dans le
mur quand celui-ci est créé ou qui y
pénètre alors qu’il existe, subit les
dégâts d’un DA 1d10.
Niveau du sort : 4
Portée : 2"
Durée : instantanée
Zone d’effet : 1 unité
Quand le sort de terreur est lancé sur
une unité adverse, celle-ci doit
immédiatement effectuer un test de
moral avec une pénalité de –3 à son
niveau de moral.
91
Niveau du sort : 5
Portée : 1" par tranche de 2 NV du
jeteur de sorts
Durée : instantanée
Zone d’effet : arc de 90° devant le
magicien, jusqu’à la limite
extérieure de portée.
Le cône de froid est un souffle glacé
sur les créatures situées dans la zone
d’effet en forme de cône. Chaque
victime subit une attaque DA 8 par
tranche de 2 NV du magicien (arrondi à
l’entier supérieur). Par exemple, un
magicien avec 5 NV jette 3d8 contre
chaque figurine présente dans la zone
d’effet.
Niveau du sort : 5
Portée : 1" par NV du jeteur de sort
Durée : 1 tour par tranche de 2 NV du
jeteur de sorts
Zone d’effet : 1 figurine
Si le sort est lancé avec succès, le
magicien paralyse n’importe quelle
figurine. Pour déterminer la réussite,
jetez 1d10 pour le lanceur. Soustrayez 3
du jet de dé si la figurine représente des
créatures avec un ratio de 1:10. Si le
résultat est plus grand que le nombre de
coups de la victime, le sort fonctionne et
la victime doit rester sur place,
incapable de se déplacer ou de se battre,
pendant toute la durée du sort.
Niveau du sort : 5
Portée : 1"
Durée : 1 phase
Zone d’effet : rectangle de 1" × 2"
Le nuage mortel doit être placé de
telle façon qu’au moins un bord ou un
coin de la zone d’effet soit situé à une
distance maximale de 1" du magicien.
Toute figurine à l’intérieur de la zone
d’effet subit un DA de 2d12
Après que le sort ait été lancé, le
nuage peut être déplacé en ligne droite
jusqu’à 1" par tranche de 2 NV du
magicien, blessant ou tuant
éventuellement des figurines lors de son
déplacement. Une unité qui se voit
forcée de subir un test de moral en
raison des pertes subies par cette attaque
magique n’a pas à réitérer de test si le
nuage tue d’autres figurines de la même
unité quand il se déplace. Aucune
figurine de l’unité ne peut faire l’objet
de plus d’un jet de DA.
Si l’unité cible est stable, elle peut
alors choisir de battre en retraite au lieu
d’effectuer un test de moral après avoir
subi une perte (s’éloigner d’un nuage
qui se déplace est de toute évidence une
sage tactique). Si le sort est lancé durant
la phase de mouvement de l’unité cible
et que cette unité ne s’est pas encore
déplacée, celle-ci peut se mouvoir
immédiatement après le lancement du
sort (et le jet de DA initial) dans le but
d’éviter des dégâts supplémentaires.
L’effet de ce sort peut être annulé par le
lancement réussi d’un sort de
dissipation de la magie ; le joueur
défendant doit avoir l’opportunité de
déclarer qu’il lance un sort de
dissipation de la magie avant que le
joueur attaquant ne fasse ses jets de DA
pour déterminer les dégâts causés par le
nuage (que le jet survienne après le
lancement du sort ou lors du
déplacement du nuage).
Le nuage descendra au point le plus
bas sur son parcours, et ce faisant se
déplacera peut-être dans une direction
contraire à celle souhaitée par le
magicien. Le nuage ne peut s’élever le
long d’une pente et ne peut franchir un
obstacle de plus de 1" de haut (3 m en
grandeur réelle). Il est dissipé s’il entre
en contact avec une forêt dense, et
réduit son DA à 1d12 sur les figurines
situées dans une forêt clairsemée.
Niveau du sort : 5
Portée : jeteur de sort
Durée : instantanée
Zone d’effet : jeteur de sort
Le sort de téléportation permet au
lanceur de sort de se déplacer
instantanément à n’importe quel autre
endroit sur la table, ou même de quitter
la bataille en urgence. Une figurine avec
deux sorts de téléportation peut quitter
la bataille avec un sort et y revenir
ensuite durant une phase ou un tour
ultérieur avec l’autre. La destination du
magicien peut être tout endroit non
occupé par une autre unité.
Niveau du sort : 6
Portée : 8"
Durée : 1 tour par tranche de 2 NV du
jeteur de sort
Zone d’effet : carré de 1" par NV du
jeteur de sort
Avec ce sort, un sorcier peut
transformer une zone d’eaux profondes
en zone de basses-eaux, ou une zone de
basses-eaux, en terrain dégagé. Les
figurines (amies ou ennemies) peuvent
se déplacer à travers le terrain modifié,
en le traitant comme des basses-eaux ou
un terrain sec, pour la durée du sort (ou
jusqu’à ce que la magie soit dissipée).
Si une figurine est prise dans les basses-
eaux quand elles redeviennent des eaux
profondes, alors la figurine est détruite.
Si une figurine est située sur un terrain
sec quand il redevient des basses-eaux,
la figurine est détruite si elle n’est pas
capable de se déplacer dans des basses
eaux. Notez que la zone d’effet est
toujours un carré, quelle que soit la
forme du plan d’eau affecté. Ainsi, un
sorcier avec 6 NV qui lance le sort sur
un cours d’eau de 2" de large le tarira
sur une longueur de 6" ; le reste du
terrain dans la zone d’effet du sort est
déjà asséché et ne subit pas d’altération
par la magie.
Niveau du sort : 7
Portée : 2" par NV du jeteur de sorts
Durée : spéciale
Zone d’effet : 1 unité dans un carré de
6"×6" ou une surface équivalente
Ce sort peut servir à dissimuler
l’emplacement de n’importe quelle
unité, n’incluant pas plus de 40
figurines de taille humaine ou
inférieure, ou jusqu’à 12 figurines de
taille supérieure à un humain ou de
cavaliers, ou jusqu’à 4 figurines de taille
géante ou plus grande. De plus, l’unité
visée doit être entièrement incluse dans
une zone de 36 pouces carrés (6"×6",
4"×9", 3"×12", ou toute autre forme qui
satisfait cette exigence). Le sort ne peut
être lancé sur une unité ayant des
figurines à moins de 6" d’une figurine
ou unité ennemie. La magie persiste
jusqu’à ce que l’unité invisible se
retrouve en contact avec une unité
ennemie se déplaçant ou qu’elle lance
une attaque.
Tout joueur qui se sert de ce sort doit
posséder une feuille de papier quadrillé
92
avec une représentation fidèle du terrain
du champ de bataille. Les figurines sont
retirées de la table quand elles
deviennent invisibles, et leur
emplacement et mouvement ultérieurs
sont tracés sur la feuille quadrillée.
Les figurines de l’unité invisible
doivent être remises sur la table aussitôt
que l’unité attaque, ou dès que le
déplacement d’une figurine ennemie la
ferait se heurter dans l’unité invisible (le
frôlement bénéficie au joueur déplaçant
l’unité non invisible ; si sa figurine en
déplacement est susceptible de frôler le
côté d’une unité invisible, alors cela est
suffisant pour découvrir celle-ci).
Si l’unité invisible réapparaît parce
qu’elle est heurtée par une autre unité,
ou si l’unité invisible attaque (soit par
projectiles ou armes de mêlée), l’unité
qui apparaît obtient une attaque gratuite
contre l’unité ennemie ; l’opposant n’est
pas autorisé à répliquer ou lancer une
attaque avec ses propres armes. Ce
combat « gratuit » a lieu durant la phase
de mouvement ; l’unité combat
normalement durant les phases de
combat suivantes.
Niveau du sort : 8
Portée : 1" par NV du jeteur de sorts
Durée : spéciale
Zone d’effet : 2 figurines de taille
humaine
Le sort de charme de masse est utilisé
contre des figurines ennemies
spécifiques (2 de taille humaine, 3 de
petite taille, ou 1 grande figurine). Pour
déterminer si le sort réussit, le joueur en
défense effectue un test de moral pour
chaque figurine ciblée par la magie. Ce
test est effectué avec un modificateur de
-4 sur le niveau moral de la figurine, ou
–2 si la figurine ciblée fait partie d’une
unité et le commandant de cette unité
est également pris pour cible. Si une
figurine individuelle (héros) est ciblée,
celle-ci emploie son DC pour le test, à
moins que cette figurine individuelle ne
soit commandant d’unité, auquel cas le
test est effectué en se servant du niveau
de moral de l’unité. Réussir à charmer
un commandant d’unité amène cette
unité à devenir non contrôlée.
Ce test spécial n’a pas d’autre but que
de déterminer si le sort a réussi ou non.
Si le test est réussi, le sort n’a pas
d’effet sur cette figurine. Si un ou
plusieurs tests sont ratés, cependant, la
ou les figurine(s) sont immédiatement
traitées comme des pertes dans l’unité à
laquelle elles appartiennent, et le reste
de l’unité doit aussitôt effectuer un test
de moral comme si une figurine avait
été éliminée par une attaque magique.
Par ailleurs, la ou les figurine(s)
charmées deviennent une unité distincte
sous le commandement du lanceur de
sort. Si un héros est charmé, la figurine
change de camp et se trouve désormais
contrôlée par le joueur dont la figurine a
lancé le sort. Les figurines charmées
peuvent changer immédiatement
d’orientation quand elles passent sous le
contrôle de l’autre joueur ; après cela,
elles ne peuvent se déplacer et attaquer
que lorsque le joueur qui les contrôle a
l’opportunité de bouger et attaquer.
Si la figurine charmée faisait partie
d’une unité (une figurine représentant
10 soldats), elle peut se joindre à une
unité possédée par le joueur qui la
contrôle si son dé d’attaque et son rang
d’armure sont les mêmes que ceux des
figurines de l’unité. Un individu charmé
peut prendre le commandement d’une
des unités du joueur qui la contrôle s’il
le souhaite ; autrement, cette figurine
agit comme en tant que héros.
Les effets du sort persistent pour la
durée du scénario, à moins que la magie
ne soit dissipée, que les figurines
charmées ne soient éliminées, ou qu’un
sorcier contrôlé par le joueur adverse
lance un autre sort de charme de masse
pour que les figurines retrouvent leur
allégeance d’origine.
Niveau du sort : 9
Portée : 4"+2" par NV du lanceur
Durée : instantanée
Zone d’effet : spéciale
Ce sort puissant cause des dégâts par
un processus en deux étapes. En premier
lieu, les météores magiques vont frapper
toute figurine située sur une ligne entre
le lanceur et la figurine ciblée. Quand
les projectiles atteignent leur cible (qui
peut être n’importe quelle figurine à
portée), l’effet de la magie éclate en une
projection spectaculaire et ardente.
Cette explosion pyrotechnique affecte la
cible ainsi que toutes les figurines à
proximité dans un rayon de 2". Le
joueur attaquant jette un DA de 2d10
pour chaque figurine touchée par le sort.
Une figurine qui se tiendrait entre le
lanceur et la cible et qui se trouverait
également à moins de 2" de la cible ne
serait touchée qu’une seule fois.
Niveau du sort : 1
Portée : 6"
Durée : 1 tour
Zone d’effet : 1 unité
Quand il est lancé sur une unité qui
n’est pas au contact de figurines
ennemies, le sort de bénédiction,
augmente le niveau de moral de cette
unité de 1 jusqu’à la fin du tour suivant.
Il peut être utilisé pour améliorer une
unité de 12 figurines de petite taille ou
humaine, ou 4 figurines de grande taille.
Plusieurs prêtres (ou un prêtre avec
deux sorts de bénédiction) peuvent
lancer chacun le sort pour protéger une
unité contenant un nombre de figurines
plus élevé. Un prêtre lançant plus d’un
sort de bénédiction au même instant est
traité comme s’il ne lançait qu’un seul
sort pour le décompte des sorts lancés
par tour.
Toutes les figurines visées doivent
être à portée du jeteur de sort, bien
qu’ils n’aient pas besoin d’être situées
dans un arc de 90° devant lui ; pour ce
sort, la portée du lanceur de 6" s’étend
dans toutes les directions autour de la
figurine concernée.
Niveau du sort : 2
Portée : spéciale
Durée : concentration
Zone d’effet : 1 unité
Un prêtre doit être situé à 1" ou moins
du commandant de l’unité pour qu’elle
bénéficie de ce sort, et toutes les
figurines dans l’unité doivent être
contrôlées. Quand le sort est lancé, le
niveau de moral de l’unité reçoit un
bonus de +1 et le DA de l’unité est
accru temporairement d’une taille, par
exemple de 8 à 10 (si le DA est déjà de
12 ou plus, ajoutez un d6 pour chaque
DA). Les effets durent tant que le prêtre
se concentre.
Niveau du sort : 2
Portée : 1" par NV du lanceur
Durée : instantanée
Zone d’effet : 1 figurine individuelle (héros)
Le marteau spirituel permet au prêtre
de lancer une attaque avec DA 6 contre
93
une figurine individuelle à portée.
L’attaque est considérée comme une
arme magique, de sorte qu’elle peut
affecter une figurine qui est
invulnérable aux armes non magiques.
Niveau du sort : 3
Portée : 12"
Durée : instantanée
Zone d’effet : 1 sort
Le sort de dissipation de la magie peut
être lancé contre n’importe quel sort
adverse produisant un effet continu à
portée du lanceur (les sorts de durée
« instantanée » ne peuvent être dissipés
avant qu’ils n’aient fait effet).
Pour réussir, le lanceur doit faire 6 ou
plus sur 1d10 (« 0 » comptant pour 10).
Le jet est modifié par la différence entre
les NV du lanceur et ceux du jeteur de
sorts dont l’enchantement est visé par la
dissipation. Ce sort est identique au sort
de magicien du même niveau.
Niveau du sort : 3
Portée : contact
Durée : 1 tour
Zone d’effet : 1 unité
Le sort de prière affecte le même
nombre de figurines, pour la même
durée, que le sort de bénédiction. Il
procure à l’unité un moral et un DA
amélioré (comme le sort de cantique), et
de plus, il améliore de 1 le RA de
l’unité (de 5 à 4, par exemple).
Niveau du sort : 4
Portée : contact
Durée : permanente
Zone d’effet : 1 figurine individuelle (héros)
Quand un prêtre lance ce sort sur une
cible appropriée, certaines blessures du
destinataire sont immédiatement
guéries ; jetez 1d6 et annulez autant de
NV perdus par le personnage qu’indiqué
par le dé. Ce sort ne peut être utilisé sur
une figurine qui a été tuée.

Niveau du sort : 4
Portée : 2"
Durée : jusqu’au jet d’initiative suivant
Zone d’effet : commandant
Si le sort de divination est lancé par
un prêtre situé à 2" ou moins du chef
des armées de ses forces (et pas juste un
commandant d’unité), ou si le prêtre est
lui-même le chef des armées, le sort de
divination accorde au joueur un bonus
de –3 sur son prochain jet d’initiative.
Niveau du sort : 5
Portée : 6"
Durée : instantanée
Zone d’effet : 1 figurine (toute taille,
tout type)
Ce sort invoque une imposante
colonne de feu qui s’abat sur toute
figurine individuelle à portée du
lanceur. Les flammes infligent un DA
de 3d10 à la victime.
Niveau du sort : 5
Portée : 12"
Durée : 1 tour
Zone d’effet : cercle de diamètre 6"
Ce sort crée un nuage d’insectes en
forme de dôme autour de n’importe quel
point situé à portée du lanceur. Le
nuage bloque la ligne de vue, et fait
18 m de haut (6 niveaux d’altitude). Il
ne peut être déplacé une fois créé.
Toute unité avec des figurines à
l’intérieur du nuage, quand celui-ci est
invoqué, part automatiquement en
déroute à moins que les figurines
n’aient au moins 4 NV, auquel cas elles
doivent effectuer un test de moral à la
fin de chaque tour pendant lequel les
figurines de l’unité occupent la zone
d’effet du sort.
Niveau du sort : 5
Portée : 8"
Durée : 1 tour
Zone d’effet : pavé de 3" de haut, 1" de
large et 1" de long par NV du jeteur
de sort,
Une partie du mur doit être à portée
du prêtre, mais l’extrémité opposée peut
s’étendre au-delà des 8" de portée. Le
mur ne peut être déplacé une fois qu’il
est érigé. Il persiste pour la durée du
tour courant et le tour suivant, à moins
que le lanceur ne se déplace, ou qu’une
figurine ennemie n’entre en contact
avec le lanceur.
Chaque figurine ennemie située à
l’emplacement du mur quand celui-ci
est créé ou qui y pénètre alors qu’il
existe, subit les dégâts d’un DA 1d10.
Niveau du sort : 6
Portée : 8"
Durée : durée du scénario
Zone d’effet : rectangle de 3" de haut,
1" de large et 1" de long par NV du
jeteur de sort,
Mur d’épines crée une haie végétale
d’épineux nuisibles. Il peut être tailladé
pour le traverser, mais uniquement si
une figurine passe 4 tours à tailler au
même endroit (au lieu de se déplacer).
Après 4 tours, l’effort permet d’ouvrir
un passage aussi large que la base de la
figurine qui fraye son chemin.
Une unité peut attaquer le mur afin de
l’entailler plus rapidement. Cependant,
si cette tactique est employée, la haie est
traitée comme un ennemi de DA 8, et
l’unité doit combattre en mêlée la haie.
L’unité doit marquer un nombre de NV
supérieur à 1 par figurine attaquante
pour qu’une brèche soit créée. Pour ce
combat particulier, l’unité a le droit de
faire un test d’armure, mais pas le mur
d’épines. Cela peut prendre plus d’un
tour à l’unité pour créer une ouverture
en combattant.
Les sorts boule de feu, mur de feu ou
colonne de feu qui touchent un mur
d’épines enflammeront ce dernier. Les
épines brûlent jusqu’à la fin du tour
suivant, en agissant en tout point
comme un sort de mur de feu. Quand le
feu s’éteint, le mur d’épines disparaît.
Niveau du sort : 6
Portée : jeteur de sort
Durée : 1 tour par NV du lanceur
Zone d’effet : spécial
Un prêtre utilisant ce sort peut mener
une unité de figurines en formation en
colonne à travers n’importe quel type de
terrain à l’exception de barrières
complètement infranchissables. L’unité
cible ne dépense aucune pénalité de
94
mouvement liée au terrain aussi
longtemps que le prêtre reste en tête de
la colonne.
Le sort permet également lanceur de
localiser n’importe quel gué qui serait
dissimulé sous les flots des rivières.
Niveau du sort : 7
Portée : 1" par NV du lanceur
Durée : instantanée
Zone d’effet : carré de côté 1"
Le sort de fatalité rampante crée une
masse d’araignées et d’insectes piquants
et venimeux. Cette horreur inflige un
DA de 4d12 à toute figurine prise dans
la masse. Une fois conjurée, la fatalité
rampante peut se déplacer en ligne
droite de 1" par tranche de 2 NV du
lanceur (son mouvement peut être
interrompu pendant que l’adversaire
effectue ses tests de moral suite aux
pertes reçues).
Niveau du sort : 7
Portée : 16"
Durée : 1 tour
Zone d’effet : cube d’arête 1" par NV
du lanceur
La tempête de feu provoque des
souffles de flammes explosifs à travers
la totalité de la zone d’effet. Chaque
figurine à l’intérieur de cette zone subit
une attaque avec de DA 2d10. Les
créatures prises dans la tempête de feu à
la fin d’un tour subissent de nouveau les
dégâts.
Un prêtre muni de ce sort peut le
lancer de façon réversible, en tant que
sort d’étouffement de feu. S’il est lancé
sur un feu non magique, il étouffe
complètement les flammes sur deux fois
la zone d’effet mentionnée plus haut.
S’il est lancé sur des flammes magiques
(y compris les sorts de tempête de feu,
murs de feu, etc.), il étouffe le feu sur
une zone égale à la zone d’effet
mentionnée plus haut.
 Les scénarios des pages suivantes sont
des exemples de batailles avec figurines
utilisant l’ensemble des règles de base,
intermédiaires et avancées décrites dans
BATTLESYSTEM™.
Le premier scénario est une bataille
centrée autour d’un bâtiment, l’une des
factions tenant la structure, et l’autre
tentant de l’en déloger. Chaque camp
dispose d’un commandant d’armée. La
deuxième bataille utilise des soldats
morts-vivants, des commandants et
héros, une arme d’artillerie et des
lanceurs de sorts. Le troisième scénario
met en jeu les règles relatives aux héros,
aux tirailleurs, aux unités volantes et
aux utilisateurs de magie.
Le texte d’introduction pour les
scénarios de base (page 46) contient des
informations générales et des conseils
qui ont également utiles pour jouer ces
simulations de bataille.

Ce redoutable squelette géant ne Tiré du scénario 2: Cette bataille massive atteint son point culminant, alors
craint pas de mourir... qu’une armée de nains tente d'endiguer l'avance des horribles unités de
… une nouvelle fois. morts-vivants qui émergent du marécage.

95
Une unité de cavalerie squelette se rue au pied d'une colline, dans l'espoir d'encercler ses adversaires et de les couper du
reste de leur force. Le premier plan représente le marais d'origine des morts-vivants, et fournit un bon exemple de
construction de terrain laissant l'espace suffisant pour le déplacement des unités à travers et autour de la zone.

La botte secrète des nains – leur canon à vapeur. S’ils peuvent préserver leur Une autre représentation du squelette
arme de destruction, les nains prennent une bonne option sur la victoire géant dans ce scénario.

96

Le vieux roi Teissier est un homme
débonnaire et bienveillant. Et, comme il
arrive fréquemment dans ces cas-là, une
personne ni bonne, ni indulgente a profité
de cette bienveillance. Des assassins au
service du prince Boris, le demi-frère du
roi, ont envahi la faible garnison de
Château-Teissier, et sans arriver à le
débusquer, ils l’ont contraint à fuir. Le roi
Teissier, accompagné d’un petit
contingent de soldats fidèles, s’est réfugié
à l’abri de l’un des manoirs érigés à la
frontière de son royaume.
La protection offerte par le manoir est
un bienfait mitigé. La structure offre
effectivement une bonne sécurité aux
troupes réfugiées derrière les murs de
pierre ; mais si les entrées venaient à
tomber, le havre se transformerait en
tombe pour tous ceux qui se
retrouveraient piégés à l’intérieur. Le
roi doit-il garder ses hommes à l’abri et
tenter de tenir le rempart contre les
agressions de Boris ? Ou ferait-il mieux
d’envoyer tout ou partie de ses forces
pour intercepter les hommes de Boris
sur le trajet ?
Pour l’heure, le roi Teissier aperçoit le
corps d’armée ennemi garnir la crête au
sud ; il sait que le temps de décision est
venu… Et que le temps de la
bienveillance est révolu.
Zone de déploiement
du prince Boris
Les hommes du roi Teissier sont
déployés après la mise en place des
forces du prince Boris. Le roi lui-même
débute le scénario à l’intérieur du
manoir, soit dans la cour, soit dans le
bâtiment. Les unités sous son
commandement peuvent être disposées
n’importe où dans le manoir ou dans un
rayon de 6" devant la porte de la cour.
Les unités à l’intérieur de la maison ne
sont pas disposées sur le champ de
bataille jusqu’à ce que l’ennemi entre
dans la maison ou que l’unité tire des
missiles sur une cible située à
l’extérieur de la maison.
Le manoir peut être représenté par une
maquette de bâtiment adapté, ou par
défaut, par un plan d’étage en carton. La
structure se compose de deux parties
Roi Teissier 10
commandant d’armée, bonus charisme +2
6 chevaliers du roi [12]10
8 archers loyalistes 8*6
Portée 7/14/21
10 fantassins loyalistes 8 5
principales : une grande cour entourée
97
par un mur de pierre de 3 m de haut, et
un bâtiment en pierre sur deux niveaux,
pour une hauteur totale de 9 m. La cour
est large de 18" et profonde de 12", avec
un portail large de 3" de qui la sépare de
la route attenante. Le portail a 24 NV ;
la porte de la maison a 15 NV. Les murs
extérieurs du bâtiment et ceux de la cour
sont tous deux percés d’archères.
Les hommes du roi Teissier gagnent si
le roi survit et que l’armée du prince
Boris est entièrement éliminée ou en
fuite. Si le roi Teissier est tué, ses
hommes doivent effectuer un test de
moral à la fin de chaque tour ; ils
peuvent encore annuler la victoire de
l’autre camp en éliminant le prince
Boris. Si les deux commandants sont
tués, il y a égalité.
DA RA NV ML/CD MV
2 7 18" 18
3 5 15 18
7 2 12 12
2 12 9

Le prince Boris sait depuis de
nombreuses années qu’il montera sur le
trône à la mort de son demi-frère plus
âgé, le roi Teissier. Mais Boris lui-
même ne rajeunit pas, et se lasse
d’attendre. Les assassins appointés pour
s’infiltrer dans le château du roi ont
effectué un travail médiocre ; Teissier et
les restes de son armée sont maintenant
retranchés dans un manoir près de la
frontière nord du royaume.
Boris a atteint la crête de l’ultime
colline située entre lui et le manoir, et
s’aperçoit rapidement du problème : le
cours d’eau qui coule derrière le manoir
empêche la manœuvre d’encerclement
prévue. Cependant, une autre idée lui
vient à l’esprit. La zone boisée à l’est
offre mieux qu’un couvert ; il peut
fournir à Boris ce dont il a besoin pour
transformer une impasse possible une
victoire décisive.
Le corps du prince Boris est déployé
en premier sur le terrain. Le prince lui-
même doit commencer le scénario au
point culminant de la colline.
Zone de déploiement
du prince Boris
la porte de la cour afin de la briser. Un
bélier accepte six figurines maximum.
Le Manoir se compose d’une grande Les porteurs de bélier ne peuvent ni
cour entourée d’un mur de pierre de 3m attaquer, ni se défendre en combat ; s’ils
de haut et d’un bâtiment en pierre de 9 m saisissent leurs armes, ils doivent laisser
de haut sur deux niveaux. La cour est tomber le bélier, et ce dernier est perdu.
large de 18" et profonde de 12", avec un
portail large de 3" de qui la sépare de la
route attenante. Le portail a 24 NV ; la
Le corps du prince Boris gagne si le
porte de la maison a 15 NV.
prince lui-même survit et que l’armée du
La zone de forêt clairsemée est au
cœur du plan de Boris. Il compte y roi Teissier est entièrement éliminée ou en
fuite. Boris peut également gagner s’il
envoyer des escadrons pour couper les
occupe le manoir et qu’aucun des
petits arbres et créer des béliers. Pour
hommes du roi ne reste à l’intérieur. Si le
créer un bélier, une unité doit passer un
prince Boris est tué, ses hommes doivent
tour dans la forêt sans se déplacer ni
livrer de combat (bien qu’une telle unité effectuer un test de moral à la fin de
puisse accomplir son travail en essuyant chaque tour ; ils peuvent encore annuler la
des tirs d’archers. Les hommes de Boris victoire de l’autre camp en éliminant le roi
peuvent faire jusqu’à trois béliers de Teissier. Si les deux commandants sont
cette façon ; ils sont transportés jusqu’à tués, il y a égalité.
DA RA NV ML/CD MV
Prince Boris 10 3 5 13" 18
commandant d’armée
7 chevaliers [10]8 3 3 13 15
36 mercenaires réguliers 6 7 1 11 12
Ils peuvent être séparés en deux unités, au choix du joueur
21 miliciens irréguliers 6 8 1 9 12
14 cavaleries moyennes 8 6 2 12 18
98
 vivantes, l’équipage du canon se NV ; elle ne peut être attaquée que par
positionne pour l’assaut sur la tour. le canon à vapeur jusqu’à ce qu’elle
tombe à 20 NV ou moins, après quoi
elle peut également être attaquée depuis
Pour un nain guerrier doté d’un La légion de Grissil est placée en le sol.
humour solide, les morts-vivants font premier, avec au moins une unité au
partie de la vie. Pendant longtemps, les sommet de la colline.
squelettes et les zombis sont sortis du
marais noir pour semer la terreur et la La légion de Grissil gagne en
mort parmi les vivants qu’ils détruisant la tour, peu importe le
rencontrent. Jusqu’à présent, il était La tour (ou quelle que soit la structure nombre de morts-vivants restant sur le
relativement simple de les détruire ou utilisée) est visible depuis n’importe quel champ de bataille. Si aucun des deux
de les éviter. endroit du champ de bataille, sauf aux camps ne réalise ses conditions de
emplacements où les bois clairsemés victoire, le dernier à conserver des
Toutefois, les développements récents bloquent la ligne de mire. La tour a 30 troupes sur la table gagne le scénario.
ont fait tomber toute trace d’humour
dans la problématique. Les morts-
vivants semblent maintenant marcher
avec un but, comme s’ils étaient DA RA NV ML/CD MV
commandés par une personne qui serait
aussi maléfique qu’intelligente. Grissil 10 3 7 18" 12
Les nains ne peuvent plus prendre commandant d’armée
cette menace à la légère. Le célèbre Cimargent (héros) 10*10 3 6 — 6
commandant Grissil a rassemblé une il a un marteau de lancer, portée 6"
horde de fidèles et a complété son 24 nains d’élite 8 5 2 14 6
armée avec une arme de destruction
massive. Le canon à vapeur nain peut 24 nains réguliers 6 6 1 12 6
catapulter d’énormes projectiles sur de 24 nains irréguliers 6 8 1 11 6
grandes distances, ce dont a besoin la Formation irrégulière uniquement
légion de Grissil pour abattre la tour
menaçante au centre du marais, dont le 21 nains arbalétriers lourds 8*6 7 2 13 6
commandant suppose qu’elle est la base Portée 8/16/24
du contrôleur des soldats morts-vivants. 24 nains arbalétriers légers 6*6 8 1 12 6
La légion de Grissil est presque à Portée 6/12/18
portée de frappe. Pendant que les
fantassins se déploient pour protéger le Canon à vapeur 2d10 — 10 — 4
canon et affronter les unités morts- Identique à une catapulte légère, sans portée minimale ; opéré par 4 figurines
Zone de déploiement de la légion de Grissil

99
 naine, et réalise immédiatement qu’ils
comptent sur cette arme pour abattre sa
tour. Aussi, sa première décision La tour (ou quelle que soit la structure
tactique est établie : éliminer l’artillerie utilisée) a 30 NV. Tant que Mahon
pour anéantir toute chance de victoire occupe la structure, il peut utiliser
des nains pesants. Le prêtre envoie des n’importe quel sort de contact sur toute
La valeur des troupes (ou dans ce cas, ordres à ses serviteurs, puis se prépare à figurine ou unité dans le marais ; s’il
leur pouvoir de corruption) ne peut lancer ses sorts. quitte la tour, cet avantage est perdu.
excéder celle de son meneur. Avant que
Mahon le Sombre, le prêtre maléfique,
ne s’installe dans une tour abandonnée La horde de Mahon gagne en détruisant
au centre du Marais noir, les morts- La horde de Mahon le Sombre est l’artillerie naine, quel que soit le nombre
vivants du marais étaient désorganisés placée après le déploiement de l’armée de nains restant sur le terrain. Si aucun des
et, par là même, inefficaces. À présent, naine. Le commandant débute dans sa deux camps ne réalise ses conditions de
grâce aux créatures animées par Mahon tour ; les forces de morts-vivants sont victoire, le dernier à conserver des troupes
le sombre, et par ses compétences installées dans le marais. sur la table gagne le scénario.
stratégiques, la horde est prête à sortir
du marais et frapper lourdement les fiers
nains vivant au sud.
La force de Mahon s’articule autour DA RA NV ML/CD MV
d’une escouade de guerriers squelettes
montés sur des coursiers squelettiques. Mahon le Sombre 8 3 5 9" 12
Pour renforcer sa puissance de frappe, il commandant d’armée
a également ranimé le squelette d’un
géant, un monstre facilement capable de Sorts de prêtre : bénédiction (×2), cantique (×2), prière (×2), divination,
tuer deux, trois, voire quatre, nains en colonne de feu
un seul coup. Squelette géant (héros) 12 2 8 — 9
Regardant par la fenêtre de sa tour, Intimidation
Mahon le Sombre glousse d’excitation. 18 squelettes tirailleurs 6 7 1 Sans 12
Il aperçoit une armée de nains à 20 squelettes 6 7 1 Sans 12
l’horizon ; les petites créatures vont lui
rendre la tâche facile en s’avançant à 18 cavaleries squelette 10 7 2 Sans 18
portée de ses troupes ! Les squelettes ne subissent que ½ NV causés par les arbalètes (réduction avant les
Il distingue l’étrange pièce d’artillerie tests d’armure). Les autres attaques infligent des dégâts normaux
20 zombis 8 8 2 Sans 6"

horde de Mahon le Sombre

Zone de déploiement de la
Zone de déploiement de la légion de Grissil

100
 personne n’a essayé de vaincre « le Grand
Rouge » et son partenaire blanc à peine
moins redoutable, cette petite bataille Le pic du Dragon est une colline qui
offre un bon changement de rythme. Et le présente quatre niveaux d’élévation. Le
L’audace de l’homme n’a d’égale que jeu n’en serait que plus plaisant si cette champ de bataille est bordé par un
sa folie. bande était en mesure d’offrir de vraies terrain difficile à négocier pour les
Cet adage, inventé par un dragon, il y situations de combat… troupes qui évoluent au sol : un marais
a longtemps, s’est révélé vrai maintes et borde la frontière à l’ouest et un terrain
maintes fois. Les hommes et leurs accidenté et boisé occupe le côté est.
pendants demi-humains n’ont jamais L’armée des Dragons est déployée en
réalisé la folie consistant à affronter un premier. Toutes les unités doivent être
dragon ou de le contraindre à agir à placées sur le pic du Dragon, avec au L’armée des Dragons gagne le
l’encontre de ses désirs. Nul ne peut moins un dragon au sommet de la scénario en détruisant toutes les unités
échapper la vigilance d’une créature qui colline. L’autre peut s’y trouver aussi, ou ennemies. À cette fin, il est important
peut voler assez haut pour voir à des se déployer en vol, jusqu’à 60 m pour les dragons à garder le contrôle de
kilomètres à la ronde. Et pour ce qui est d’altitude, à l’aplomb du sommet du pic. la colline, ou le reprendre, dans le cas
d’engager le combat contre un dragon... peu probable où l’ennemi y prend pied.
Tous les dragons sont heureux que les
humains persistent dans leurs tentatives,
car même un dragon profite de moments Registre d’unités
de distraction. DA RA NV ML/CD MV
Deux dragons, un rouge et un blanc,
ont installé leurs repaires au sommet Dragon rouge (héros) 12 2 8 12" 9 /30
d’une montagne appelée le pic du Souffle 3" × 1", 5d12, 3 utilisations, pas de lancement de sorts
Dragon. Ils permettent aux humanoïdes Dragon blanc (héros) 12 4 7 15" 12 /40
maléfiques de vivre sur les flancs de Souffle 3" × 1", 3d10, 3 utilisations, pas de lancement de sorts
leur montagne, pour constituer un
avant-poste inexpugnable que les 4 manticores 12 7 3 13 12 /18
dragons utilisent comme base Portée 6/12/18, 4 utilisations
d’opérations pour leurs attaques sur les 18 archers hobgobelins 6*6 7 1 11 9
environs. Portée 7/14/21
À ce jour, les éclaireurs des dragons
ont rapporté qu’une force menée par des 16 hobgobelins 8 7 1 11 9
humains progresse vers le pic. 24 orques 6 8 1 11 9
Comme cela fait des mois que plus

Pic du Dragon

101

L’arrogance d’un dragon n’a d’égale
que les raisons de sa supériorité.
Cet adage s’est révélé vrai maintes et
maintes fois. Les hommes de valeur ne
tolèrent pas l’égocentrisme exacerbé des
dragons, mais seuls les plus forts et plus
perspicaces sont capables de résister à
ces terribles créatures, sans parler de
vaincre l’un d’eux.
Néanmoins, magiciens et guerriers
continuent à défier ces énormes
créatures volantes maléfiques.
L’homme qui se fait appeler le Mage
Blanc a passé des années à s’entraîner
en vue d’un assaut sur le pic du Dragon.
À ce jour, lui et ses troupes sont prêtes.
Les humains et leurs alliés sont peu
nombreux mais avec une forte capacité de
combat. Ils ont avancé lentement et
ouvertement, en gardant toutes leurs
unités sur le terrain pour cacher la
véritable nature de leurs forces.
Maintenant, ils sont suffisamment proches
pour se déployer. Concentrés sur l’action
au sol, tout en scrutant les cieux, les
troupes reçoivent leurs ultimes
instructions : ils prendront le pic ou,
comme tant d’autres avant eux, ils
mourront en essayant…
Zone de déploiement de l’armée du mage Blanc
Après le placement des dragons et de
leurs alliés, l’armée du Mage Blanc est
déployée. Si l’un des dragons est en vol, En brisant la fierté des dragons, ils
l’unité elfe sur hippogriffes peut aussi peuvent être vaincus sans être tués. Si une
être en l’air, jusqu’à une altitude de 24" figurine au moins de l’armée du mage
à l’aplomb de la zone de déploiement. Blanc occupe le sommet du pic du Dragon
et qu’il tient pendant quatre tours
consécutifs, les dragons abandonnent. Si
Le pic du Dragon est une colline avec l’armée des dragons repousse les
quatre niveaux d’élévation. Le champ de envahisseurs du pic rocheux, ils peuvent
bataille est bordé par un terrain difficile à essayer de le reprendre à nouveau.
négocier pour les troupes au sol.
Remarque : les petites-gens se déplacent
DA RA NV ML/CD MV
Le mage blanc (héros) 8 3 5 9" 12
Sorts de magicien : projectile magique (×2), nuage puant (×2), éclair,
protection contre les projectiles non-magiques, terreur, mur de feu,
immobilisation de monstres, téléportation, invisibilité de masse
Patriarche (héros) 8 3 5 9" 12
Sorts de prêtre : bénédiction (×2), cantique (×2), prière (×2), soin de NV (×2),
fléau d’insectes, mur de feu, mur d’épines (×2), fatalité rampante, tempête de feu
20 hallebardiers légers 12 2 8 — 9
Les deuxième et troisième rangs peuvent attaquer en mêlée
10 archers petites-gens tirailleurs 6 7 1 Sans 12
Tirailleurs ; portée 5/10/15 ; terrain favori : forêt clairsemée
18 cavaleries elfes sur hippogriffes 10 7 2 Sans 18
Portée 7/14/21
facilement à travers les bois clairsemés.
102
103
 Ces règles permettent aux joueurs de le plus de dégâts) est prise en compte
convertir rapidement les personnages et pour déterminer le maximum de dégâts
les créatures du jeu AD&D® en unités et par round.
individus mis en jeu dans un scénario
BATTLESYSTEM™. Cela peut se révéler Les personnages et les créatures
particulièrement utile pour les créatures dans AD&D infligent souvent des
non mentionnées dans l’annexe II, ainsi dégâts dont la quantité varie selon la
que pour apporter des modifications Points de Max dégâts nature des attaques, reflétant
spécifiques à une campagne de jeu de TAC0 l’utilisation d’une arme spécifique ou le
conversion par round résultat du combat contre un ennemi
rôle. À titre d’exemple, si le MD a placé 20 0 0–2
dans votre campagne une bande d’une certaine taille. Afin de tenir
19 1 3 compte de cette capacité pour une
d’orques avec un dé de vie
supplémentaire et un bonus de +2 à tous 18 2 4 figurine ou une unité dans le cadre d’un
les dégâts, comment le refléter dans le 17 3 5 scénario BATTLESYSTEM, il suffit de
profil de cette unité d’orque ? A quoi 16 4 6 calculer chaque DA séparément et de
ressemble votre guerrier de niveau 10 15 5 7–8 noter les conditions particulières sur la
avec son épée longue +4 et son bouclier 14 6 9 liste d’armée.
+2 sur le champ de bataille ? 13 7 10 Par exemple, une unité composée de
Bien sûr, cette conversion ne peut être guerriers portant des épées longues
12 8 11–12 pourrait avoir un DA 8 contre les
effectuée qu’en utilisant certains livres 11 9 13–16
des règles AD&D, ou au moins en adversaires de taille petite et moyenne
10 10 17–21 et un DA 10 contre les ennemis de
obtenant les caractéristiques essentielles
des personnages ou des créatures que 9 11 22–28 grande taille. L’unité sera référencée sur
vous souhaitez transformer. 8 12 29–36 la liste par une notation du type « DA 8
La conversion est facile à faire, étant 7 13 37–45 (10 sur G) », la seconde partie désignant
donné que toutes les caractéristiques de 6 14 46–54 les attaques sur les créatures géantes.
base qui décrivent un personnage ou 5 15 55–63
une unité dans un scénario 4 16 64–72
BATTLESYSTEM ont leurs racines dans la 3 17 73–80
mécanique du système AD&D. 2 18 81–100 Prenez la classe d’armure de la
≤1 19 101+ créature ou du personnage (tirée de la
règle AD&D) et consultez le tableau ci-
dessous pour déterminer le rang
Le total de points de conversion définit le d’armure (RA) correspondant à la
Pour définir le DA d’un figurine dans un scénario
personnage ou d’un type (ou unité) de dé d’attaque selon la table suivante :
BATTLESYSTEM.
créature, prenez le TAC0 (nombre à Points de conversion Dé d’attaque
atteindre avec 1d20 pour toucher une 0–3 d4 Classe d’armure Rang d’armure
classe d’armure de 0) issu des règles 4–6 d6 10 10
AD&D relatif à la figurine concernée, et 8–9 9
le maximum de dégâts que la créature 7–9 d8
10–14 d10 6–7 8
ou le personnage pourrait infliger en un 4–5 7
seul round, si toutes ses attaques 15–24 d12
normales portent (ne prenez pas en 25–35 d12+d8 2–3 6
compte les sorts, les capacités spéciales 36+ 2d12 0–1 5
ou les capacités magiques). –1, –2 4
Reportez le TAC0 sur la table de –3, –4 3
conversion ci-dessous et relevez le –5 ou inférieur 2
chiffre correspondant dans la colonne
du centre pour voir combien de points
de conversion sont accordés par le
TAC0. Puis recherchez la ligne Si le type de créature est un
concernant le dommage maximal causé animal normal (ni une créature Le NV dans une partie de
par le personnage par round et fantastique, ni un humanoïde), le DA est BATTLESYSTEM est une fraction des dés
déterminer le nombre de points de diminué d’une catégorie à la ligne du de vie d’une créature ou du niveau
conversion que cela représente. Il ne dessus. d’expérience d’un personnage en termes de
vous reste plus qu’à additionner les Si la créature inflige une paralysie ou règles d’AD&D. La figurine ou l’unité
totaux des points de conversion. une absorption d’énergie, ou utilise un reçoit son NV selon les paramètres de la
poison mortel, augmentez le DA d’une table ci-dessous, à l’aide de la colonne dé
Remarque : pour les personnages et catégorie. de vie pour les créatures ou de la colonne
les créatures capables d’effectuer deux Voir aussi les notes spéciales sur la niveau d’expérience s’il s’agit d’êtres
attaques à distance par round ou plus, conversion des unités de cavalerie et de (individuels ou non) dotés d’une classe de
une seule de ces attaques (celle causant chars à la fin de ce chapitre. personnage.

104

Niveau NV par
Dés de vie
expérience figurine
Moins de 1–1 ½ de la version 1, voir la page 85 du
De 1–1 à 1+1 0–1 1 Guide du Maître. Pour la 2ème édition,
De 1+2 à 3+1 2–3 2 consultez la page 47 du GdM. Les
De 3+2 à 6+ 4–6 3 modificateurs de dés de vie qui y sont
De 7 à 10+ 7 – 10 4 seule a un DA 4 et le cavalier un DA 6,
De 11 à 18+ 11 – 18 5 moral équivalent lors de la conversion
19 ou plus 19 ou plus 6 de la créature dans les règles de
Le calcul précis du score de
moral des unités nécessite un peu de
bon sens, encadré par des règles strictes.
Si vous possédez le livre du Bestiaire
monstrueux de la version AD&D® 2ème
édition, utilisez les valeurs de moral
indiquées pour les créatures qui y sont
décrites. Pour les unités humaines, ou à
chaque fois que les informations
relatives au moral ne sont pas
disponibles, la procédure suivante peut
être utilisée :
Partez d’un score de base pour le
moral de 11. Il s’agit du ML typique
pour des guerriers de niveau 1 avec un
niveau moyen de formation militaire,
d’armure et de motivation, ou le
monstre moyen avec un dé de vie. Puis
ajustez la base en ajoutant ou
retranchant des points en fonction des
facteurs suivants applicables :
–2 pour les créatures dotées de ½ DV
ou moins
–1 pour les créatures de plus de
½ DV, mais moins de 1 DV
+1 pour les créatures avec 3–6 DV
+2 pour celles avec plus de 6 DV
+1 si l’unité est entièrement composée
d’elfes ou de nains
+1 si l’unité a une CA de 4 ou moins
–1 si l’unité a une CA de 9 ou 10
+1 pour une unité de cavalerie
+1 si l’unité est capable d’évoluer en
formation régulière
–2 pour une unité d’hommes niveau 0
+1 si l’unité est entièrement constituée
de créatures présentant des capacités
spéciales*
+1 si l’unité est entièrement constituée
de créatures présentant des capacités
exceptionnelles*
+1 si l’unité a un équipement magique
+2 pour les unités d’élite**
+1 si l’unité a une ferveur passionnée**
–1 si les troupes sont en opposition à
leur propre cause**
* Ces facteurs sont définis dans les
règles AD&D. Si vous utilisez les règles
énumérés (sur la Table 32) se
transforment en un modificateur de
BATTLESYSTEM™. Toutefois, aucune
figurine ou unité ne peut bénéficier de
plus de deux caractéristiques ou
aptitudes données par la table.
** Ces conditions sont déterminées
dans les détails d’un scénario, ou par la
décision du maître du donjon dans le
cadre de votre campagne :
Une unité d’élite se constitue par
l’entraînement intensif, la pérennité et
les traditions propres à l’unité, ainsi que
par l’engagement de ses membres. Une
unité d’élite ne peut donc pas cumuler
son bonus avec le modificateur de
ferveur passionnée. Généralement, les
unités d’élite ne représentent pas plus
d’une unité sur quatre, sauf si le
scénario le prévoit explicitement dans
ses conditions.
Les troupes qui relèvent d’une ferveur
passionnée pour leur cause sont
motivées par un fanatisme quelconque,
que ce soit une croyance religieuse ou
l’adoration d’un meneur, ou une raison
plus désespérée comme la défense du
dernier rempart de la patrie, avec des
enjeux de sauvegarde des femmes et
enfants, de lutte pour la survie
individuelle ou collective.
Les troupes qui sont antagonistes à
leur propre cause sont en général
constituées de paysans réticents à servir
un seigneur impopulaire, mais peuvent
aussi être des esclaves obligés à
combattre, ou des soldats dont le moral
a été ébranlé par un évènement antérieur
ou équivalent. Les mercenaires qui
craignent de ne pas être payés souffrent
de ce malaise.
Aucune conversion réelle n’est
nécessaire pour trouver le potentiel de
déplacement d’un personnage ou d’une
créature. Il suffit d’utiliser la
caractéristique de déplacement fourni
dans le profil de la créature dans les
règles AD&D, avec 3 m = 1" à l’échelle
du jeu sur table (où 1" = 10 m).
105
La procédure de conversion de
cavalerie est une version modifiée de
celle de l’infanterie. Effectuez les
ajustements suivants:
DA : augmentez d’une catégorie le
DA du cavalier ou de la monture, selon
celui qui est le plus grand. Si la monture
la figurine de cavalerie a un DA 8.
RA : utilisez la plus mauvaise classe
d’armure entre la monture et le cavalier.
Toutefois, si la CA la plus défavorable
est supérieure de trois points ou plus par
rapport à l’autre, diminuez la CA
globale de 1. Par exemple, un cavalier
de CA 3 sur un cheval de CA 7 est
considéré comme CA 6 pour la
conversion. Puis convertir la classe
d’armure au rang d’armure
correspondant selon la table normale de
conversion plus haut.
NV : déterminer séparément le NV du
cavalier et de la monture; puis prendre
la moyenne des deux nombres, en
arrondissant les fractions à la valeur
supérieure.
ML : utilisez le score de moral du
cavalier, augmenté de +1.
MV : utiliser la caractéristique AD&D
de mouvement de la monture.
Cette procédure est très similaire
à celle de la conversion de cavalerie (ci-
dessus). Elle s’applique aux chars, aux
éléphants munis de howdahs et aux
autres plates-formes mobiles de bataille.
DA : calculer le DA de l’unité de la
même façon que pour la cavalerie, puis
doublez le nombre (pas la nature) de dés
lancés pour établir le DA global.
RA : prendre la classe d’armure de la
ou des monture(s) ou des passagers, en
retenant la pire, à modifier comme pour
la cavalerie. Puis convertir la CA
obtenue en le traduisant par une valeur
de RA avec la table correspondante.
NV : calculer de la même façon que la
cavalerie, et ajouter 1 pour chaque
monture ou passager en plus du premier
de chaque type. Par exemple, un char avec
4 chevaux et 2 conducteurs reçoivent un
bonus de +4 au NV.
 ML : utiliser le score de moral normal
des passagers, amélioré de +1.
MV : prendre les 2/3 de la capacité de
mouvement de la monture s’il n’y a
qu’une seule pour tirer le véhicule ; s’il
y a plus d’une créature motrice, utiliser
le déplacement entier.
Les monstres et les personnages
individuels suivent une procédure de
conversion légèrement différente, afin
de refléter le fait qu’ils représentent, une
seule créature et non dix.
Les règles traitent des héros selon leur
rang. Selon une approche arithmétique,
les attributs des héros dans un scénario
BATTLESYSTEM™ sont gonflés au-
dessus de celles des créatures dans les
unités qui les entourent. Toutefois, la
conversion part de l’hypothèse que
l’héroïsme est une qualité intangible qui
permet de dépasser la compétence de
machine de guerre des héros.
Dans la conception d’un scénario, le
nombre de héros (non-commandants)
par rapport aux unités ne doit pas
dépasser 1 pour 2, et le rapport de tous
les individuels (avec commandants) aux
unités ne doit pas dépasser 3 pour 2,
afin de maintenir la validité du système.
Il peut parfois survenir des exceptions
évidentes lorsqu’une situation de jeu de
rôle est résolue par un scénario
BATTLESYSTEM. Les joueurs doivent
toujours avoir la possibilité de traiter
leur PJ en tant que figurines
individuelles.
Voici comment convertir le profil des
personnages individuels aux notations
des règles de BATTLESYSTEM :
DA : déterminé comme pour une unité
d’infanterie puis réduite d’une catégorie
(mais jamais inférieure à 4). Si, par
exemple, le TAC0 et les dégâts d’un
héros devraient lui donne un DA 12,
l’individu obtient DA 10.
RA : la classe d’armure issue des règles
AD&D® est convertie de la même
manière que pour les unités d’infanterie.
NV : déterminé selon le type de créature
ou de personnage représenté par la
figurine. Tous les monstres et les
personnages de classe guerrier,
obtiennent 1 NV pour chaque tranche de
2 DV ou niveaux d’expérience. Les
personnages prêtres, mages et voleurs
reçoivent 1 NV tous les 3 niveaux. Les
fractions sont arrondies au supérieur.
CD : cette valeur est calculée en
ajoutant le niveau d’expérience du
personnage (ou la moitié s’il n’est pas
un guerrier) à sa base de loyauté (à
partir de la table de charisme dans le
Manuel des Joueurs). Un personnage ne
peut commander que des troupes de la
même classe que lui. Seuls les guerriers
peuvent commander les humains de
niveau 0 (sans classe) et les troupes
monstrueuses.
Exceptions : les mages et les
prêtres peuvent commander des
troupes monstrueuses dans des
circonstances particulières, par
exemple la garde rapprochée ogre
d’un mage. Bien sûr, seuls les
prêtres et les nécromanciens peuvent
commander des unités constituées de
morts-vivants.
Les monstres, en règle générale, ne
peuvent commander que les monstres de
leur propre espèce, ou ceux d’une race
voisine et de moindre envergure. Les
ogres, par exemple, peuvent commander
des ogres, des orques et des gobelins.
Les orques peuvent commander des
gobelins, mais pas des ogres, et les
gobelins ne peuvent diriger qu’eux-
mêmes. Les ogres ne pourraient pas plus
mener des géants sous leur commande.
Les géants, quant à eux, peuvent diriger
pratiquement toutes les races de monstre
humanoïdes mammifères.
Le diamètre de commandement d’un
monstre est égal au déplacement du
monstre, avec un minimum de 9" et un
maximum de 15".
Un personnage joueur qui prend le
rôle de commandant d’unité ou d’armée
confère un ajustement au moral des
unités qu’il dirige. Ce modificateur est
calculé en fonction de son charisme,
selon la table ci-dessous.
Modificateur
Charisme
au moral
19+ +3
17 – 18 +2
15 – 16 +1
7 – 14 0 4–7
5– 6 –1
3– 4 –2
2 ou moins –3
106
BATTLESYSTEM est conçu
pour être entièrement jouable sans
arbitre. Ceci rend parfois nécessaire
l’aménagement des règles du jeu de
AD&D afin de contourner le rôle du
maître du donjon.
Les batailles de masse peuvent
néanmoins facilement être arbitrées.
C’est parfois souhaitable lorsque des
personnages-joueurs sont impliqués
dans les combats. L’utilisation de
l’arbitre permet au personnage d’utiliser
toute la gamme de ses capacités, de son
équipement et de ses idées, souvent
d’une manière qui serait impossible sans
un arbitre.
Si l’arbitre est le MD de la campagne,
le scénario classique le mettra aux
commandes des légions ennemies, en
tant qu’adversaire des personnages
joueurs (qui occuperont sans doute des
places influentes dans les forces du
Bien). Il est important que l’arbitre
conserve un semblant d’objectivité,
mais cela ne signifie pas qu’il ne puisse
pas tirer toute la puissance de son armée
pour tenter de remporter la victoire.
Les personnages de bas niveau
peuvent bien sûr se battre parmi les
troupes d’infanterie ou de cavalerie au
sein des unités sur le champ de bataille.
Ces combats sont alors gérés comme
une mêlée de jeu de rôle. Si le sort de
l’unité venait à être néfaste, le devenir
d’un soldat anonyme n’est pas une
conclusion très satisfaisante pour la fin
de la carrière d’un personnage
participant à un jeu de rôle.
Si un personnage est inclus dans une
des unités de l’armée (au titre d’un
dixième de figurine), le personnage est
réputé survivre aussi longtemps que la
dernière figurine de l’unité. Si cette
dernière figurine venait à être éliminée,
l’arbitre peut déterminer aléatoirement
le sort particulier du personnage en
tirant 1d10 et en consultant le tableau
ci-dessous.
Tirage
Sort du personnage
d10
1 Tué, le corps est perdu
2–3 Tué, le corps est sur le terrain
Grièvement blessé (reste 1d6 pv)
8–0 Indemne mais inconscient
pendant 10 rounds (ou tours de
jeu dans le scénario)

Cette procédure est utilisée lorsqu’un
scénario BATTLESYSTEM™ n’est que la
toile de fond d’une aventure dans une
campagne. Il est possible de créer un
profil de personnage AD&D® aux seules
fins d’utilisation dans une bataille de
figurines, mais cela crée beaucoup plus
de travail que l’utilisation des règles de
BATTLESYSTEM relatives aux héros. Le
recours aux règles du jeu de rôle pour le
passage du temps et le système de
combat peut aussi considérablement
ralentir le déroulement de la bataille.
Toutefois, si vous avez des PJ ou des
PNJ impliqués dans une grande bataille,
il se peut que vous ne vouliez pas
renoncer à tous les détails dont vous
avez gratifiés ces personnages, détails
qui ne peuvent être déterminés pour
chaque créature dans une grande
bataille. Si le MJ arbitre un scénario
BATTLESYSTEM, il peut décider que les
PJ (et éventuellement les PNJ) du
scénario continuent à être joués en
utilisant les règles AD&D de combat, de
magie et autres. Les unités et toutes les
figurines individuelles non désignées
comme « spéciales » dans la bataille
utilisent toujours les profils de
BATTLESYSTEM. En fait, le MJ peut
vouloir dresser à la fois les profils
BATTLESYSTEM et AD&D pour toutes
les figurines individuelles de son armée.
Celles qui arrivent à proximité d’un
personnage-joueur utilisent les règles
AD&D, alors que les créatures très
éloignées des PJ se jouent en tant que
héros. Si par la suite le PJ se déplace,
les premiers monstres peuvent revenir
aux règles plus simples des héros
BATTLESYSTEM, et le second groupe
sera alors joué comme des créatures du
jeu AD&D quand un des PJ arrivera à
proximité immédiate.
détermine l’ordre de leurs actions et
seulement les leurs. Les figurines
peuvent entreprendre toutes les actions
qu’elles pourraient normalement réaliser
dans un round de combat : attaques au
contact, déplacement, actions spéciales,
incantation de sorts et ainsi de suite. La
nature de l’étape en cours du tour de jeu
BATTLESYSTEM n’a pas d’importance ;
les PJ peuvent combattre pendant la
phase de mouvement et se déplacer
pendant les phases de combat comme ils
le souhaitent.
Tous les personnages et les créatures
utilisant les règles AD&D utilisent ce
cadre pour leur action. Toutes les unités
répondant au profil BATTLESYSTEM sont
liées par la séquence normale des tours de
jeu (c’est pourquoi un personnage ou une
créature face à un PJ doit toujours être
traitée comme un PNJ, et non un
individuel selon les règles
BATTLESYSTEM. Si les personnages
opposés étaient traités différemment, le PJ
pourrait obtenir jusqu’à quatre attaques
contre une seule de l’ennemi.
La procédure expliquée ci-dessus
fonctionne plus facilement si les PJ
limitent leurs attaques contre des figurines
représentant des individus. Si le héros
souhaite foncer et se battre sur le flanc
gauche de l’unité ogre, il peut toutefois le
faire. Le MD doit juste lui rappeler que la
figurine de l’ogre représente dix ogres.
Les rounds de combat doivent être
décomposés en conséquence ; l’unité
monstrueuse ne perd pas de figurine
jusqu’à ce que notre héros ait abattu au
moins dix ogres.
Lorsque vous convertissez une créature
inhabituelle, décidez dans un premier
temps si elle doit être représentée dans le
jeu à l’échelle 1:1 ou 10:1. En général,
les créatures aux pouvoirs magiques
offensifs, avec beaucoup de dés de vie
(14+), ou qui sont très rares ou uniques,
doivent être traitées à l’échelle 1:1. Les
créatures qui ne répondent pas à l’un de
ces critères doivent être utilisées au ratio
de 10:1.
Si la créature a des capacités spéciales
ou magiques, convertissez celles-ci en
caractéristiques BATTLESYSTEM. Les
pouvoirs offensifs et défensifs sont
facilement convertis en calculant leur
effet sur le TAC0 et le maximum de
dégâts (pour déterminer le DA) ou en
traduisant l’avantage défensif en classe
d’armure. Il peut être nécessaire de
donner plusieurs valeurs du DA en cas
de formes d’attaque spéciales.
Lorsqu’une zone d’effet est donnée en
pouces dans les règles de la première
édition AD&D (par exemple 6"),
l’échelle est de 1" pour 3 m, et non pas
10 m. Pour convertir ces échelles à celles
des figurines, diviser les portées et les
zones d’effet par trois ; par exemple un
rayon de 6" devient une zone de 2".
Les capacités magiques qui affectent
un seul individu (E.S.P ou hypnotisme,
par exemple) sont au mieux inefficaces.
Les conditions de combat sur un champ
de bataille sont de nature à empêcher
toutes les tentatives d’utilisation de ce
type de magie.
En cas de doute, cherchez une aptitude
comparable parmi les créatures et les
types d’unités listées à l’annexe II.
Convertissez vos propres créatures à
partir de ces comparaisons.

Toute créature de jeu AD&D peut en

Chaque figurine assujettie aux règles
du jeu de rôle exécute quatre rounds de
combat pendant chaque tour de jeu dans
un scénario BATTLESYSTEM, à raison
d’un round au cours des quatre
différentes phases du tour, à savoir : le
premier et le second mouvement, le
combat de mêlée et celui à distance.
Un personnage peut exécuter son
round de combat à tout moment de la
phase en cours. Si des figurines
adverses choisissent d’effectuer leurs
actions au même temps, un jet
d’initiative selon les règles AD&D
théorie être convertie et utilisée sur un
champ de bataille, bien que bon nombre
d’entre elles ne puissent pas se
regrouper en unités. Un spectateur, par
exemple, peut aisément voir ses
caractéristiques converties au format
BATTLESYSTEM. De nombreuses
créatures du Bestiaire monstrueux
AD&D ont été omises de la liste des
profils contenus dans ce livre (voir les
scénarios et l’annexe II), mais les
joueurs qui désirent s’en servir ne
devraient pas avoir des problèmes à
effectuer la conversion.

107
 Les données de ce chapitre indiquent
les valeurs standards pour les créatures
répertoriées. Elles résultent de l’exacte
conversion des capacités de la créature
dans AD&D. Il se peut que certaines
créatures provenant de campagnes
spécifiques (des nains, par exemple)
forment des unités au profil différent de
ceux fournis ici. Les joueurs doivent
effectuer leurs propres conversions pour
ces unités particulières.
La liste de base pour chaque type de
troupe fournit les cinq caractéristiques
principales, à savoir le dé d’attaque, le
rang d’armure, le niveau de vie, le moral
et le mouvement. Sous cette ligne se
trouvent les compléments de données
spécifiques, comme la portée des armes
de jet, le caractère irrégulier de l’unité,
son côté chaotique et ainsi de suite.
Lorsque plusieurs profils sont donnés
pour un même type de créature, les
lignes supplémentaires déclinent les
unités spécialisées qui utilisent des
armes particulières ou qui bénéficient de
certains attributs originaux. Si le titre
d’une troupe spécialisée est suivi d’une
mention comme « jusqu’à 25% », il
s’agit d’une recommandation relative au
nombre maximal de figurines de ce type
qui doit être utilisé dans un scénario.
Par exemple, si vous concevez un
scénario qui met en jeu 20 figurines de
nains, vous pouvez équiper sept d’entre
elles (« jusqu’à 35% ») avec des
arbalètes légères. Ces pourcentages sont
des guides fondés sur la description du
type de créature figurant dans AD&D.
Les proportions suggérées peuvent être
dépassées pour répondre à un besoin
spécifique. Par exemple, vous pouvez
décider de créer une unité de 20 nains
équipés d’arbalètes légères, même s’il n’y a
que 30 figurines de nains sur le champ de
bataille, tant que vous avez une bonne
raison de le faire.
Un trait de profil général (irrégulier
uniquement, Chaotique, etc.) qui est
présenté dans la liste de base pour un
type de créature s’applique également à
l’ensemble des troupes spécialisées du
même type, sauf indication contraire.
Par exemple, tous les centaures sont
Chaotiques de nature, et tous les nains
traitent les terrains rocheux comme un
environnement de prédilection.

un élément important de l’armée à laquelle ils sont associés. Toutes

les unités d’elfes peuvent adopter la formation tirailleur.
L’environnement de prédilection des elfes inclut tous les
types de forêts (denses ou clairsemées), taillis et broussailles,
qu’ils considèrent comme du terrain dégagé, que ce soit pour
le mouvement ou pour le combat.
Centaures Parmi les créatures décrites dans cette annexe, les elfes sont
DA 10 RA 7 NV 3 ML 13 MV 18 les seuls à être immunisés contre les aptitudes spéciales des
Irrégulier uniquement ; chaotique goules (voir page 112). Ils ne testent pas leur moral lorsqu’ils
Environnement de prédilection : forêt affrontent des goules (insensibles à leur capacité de terreur) et
ne sont pas affectées par leur aptitude de paralysie.
Centaures, lanciers (jusqu’à 50 %)
DA [12]8 RA 7 NV 3 ML 14 MV 18
Centaures, archers (jusqu’à 50 %) Géants de feu
DA 8*8 RA 7 NV 3 ML 13 MV 18 DA 12*12 RA 4 NV 5 ML 15 MV 12
Portée : 5/10/15 Irrégulier uniquement
Portée : 5/10/15 au lancer de rochers
Les centaures sont des créatures avec un torse et une tête Environnement de prédilection : voir ci-dessous
humaine sur le corps d’un cheval. Ils agissent comme la
cavalerie. Leur courage, leur mobilité et leurs armes rendent Géants du froid
ces troupes très efficaces. DA 2d10*2d10 RA 5 NV 5 ML 13 MV 12
Les centaures se déplacent à travers la forêt clairsemée sans Irrégulier uniquement ; chaotique
pénalité et à travers la forêt dense comme si elle était clairsemée. Portée : 5/10/15 au lancer de rochers
Environnement de prédilection : voir ci-dessous
Elfes
DA 6 RA 7 NV 1 ML 13 MV 12 Géants des collines
Chaotique DA 12*12 RA 6 NV 4 ML 13 MV 12
Environnement de prédilection : forêt Irrégulier uniquement ; chaotique
Portée : 5/10/15 au lancer de rochers
Elfes, archers longs (jusqu’à 100 %) Environnement de prédilection : milieu rocheux
DA 6*8 RA 7 NV 1 ML 13 MV 12
Portée : 7/14/21 Géants de pierre
Elfes, cavalerie (jusqu’à 25 %) DA 2d10*12 RA 5 NV 5 ML 16 MV 12
DA [10]8 RA 7 NV 3 ML 15 MV 18 Irrégulier uniquement
Portée : 10/20/30 au lancer de rochers
Elfes, troupes d’élite (jusqu’à 25 %) Environnement de prédilection : milieu rocheux
DA 6*8 RA 7 NV 2 ML 14 MV 12
Portée : 7/14/21 Les géants sont les troupes de combat parmi les plus
redoutés en raison de leur taille, de leurs attaques brutales et de
Ces demi-humains célèbres pour leurs talents d’archers, sont leur épaisse armure. En combat, ils lancent des rochers,
polyvalents et, malgré leur tendance chaotique, peuvent constituer infligeant leur DA normal à l’exception des géants de pierre

108
(DA 2d10 pour les attaques à distance). Les géants ne peuvent Goblours
lancer leurs blocs que trois fois par bataille, sauf si le terrain se DA 8 RA 7 NV 2 ML 12 MV 9
trouve pourvu de rochers disponibles. Irrégulier uniquement ; chaotique
Les géants de feu et du froid sont invulnérables aux attaques
utilisant leur élément de prédilection. Dans un scénario avec Ces grands humanoïdes, poilus sont de la race des gobelins.
un désert brûlant, des piscines de lave ou des sources d’eau Ils mesurent environ 2,10 m de haut et sont couverts d’une
chaude, les géants du feu considèrent ces éléments comme un fourrure brune. Bien qu’un peu stupides, ils font de bons
environnement de prédilection. De même, les géants du froid guerriers. Leur grande taille et leur horrible apparence les fait
profitent d’un terrain favorable sur la glace ou la neige. paraître encore plus féroces qu’ils ne le sont en réalité.
Les goblours sont parfois armés d’armes de jet comme des
masses, des marteaux ou des lances (DA 6, portée 1/2/3, coût
+3 points; voir l’annexe III pour de détail des points d’achat).
Gnolls Elles s’ajoutent à leurs armes normales de contact. Les
DA 8 RA 7 NV 2 ML 11 MV 9 goblours ainsi armés jettent ces armes sur un ennemi
Irrégulier uniquement ; chaotique approchant de leur ligne de front lorsque qu’il se trouve à
Ennemis jurés : minotaures (voir ci-dessous) moyenne ou longue distance, et ripostent normalement s’ils
sont engagés au combat le même tour.
Gnolls, archers longs (jusqu’à 25 %)
DA 6*8 RA 8 NV 2 ML 11 MV 9
Portée : 6/12/18 Hobgobelins
Ces hideux humanoïdes sont de fiers lutteurs en engageant le DA 8 RA 7 NV 1 ML 11 MV 9
combat, mais leur proximité avec la race des hyènes se traduit Ennemis jurés : elfes
par un moral fragile : les gnolls testent leur moral à chaque
étape pour laquelle l’unité perd la moindre figurine, en plus de Hobgobelins, archers
tous les autres tests de moral courant. DA 6 RA 7 NV 1 ML 11 MV 9
Toutefois, la sauvagerie des gnolls amène ces créatures à Portée : 7/14/21
fonctionner comme des berserkers, obtenant un AD doublé en
combat de mêlée lorsqu’ils sont en état stable. Ces humanoïdes hargneux sont apparentés aux gobelins,
mais sont plus grands et plus robustes. Lorsqu’une unité de
hobgobelins est particulièrement bien entraînée, ou lorsqu’elle
est dirigée par un commandant charismatique, l’unité peut
Gnomes avoir un moral de 12.
DA 6 RA 7 NV 1 ML 11 MV 6
Environnement de prédilection : forêt
Ennemis jurés : gobelins, kobolds
Homme-lézard
DA 10 RA 7 NV 2 ML 12 MV 6
Gnomes, arbalétriers légers (jusqu’à 25 %) Irrégulier uniquement
DA 6 RA 8 NV 1 ML 11 MV 6 Environnement de prédilection : marais
Portée : 5/10/15
Ces lézards à taille humaine portent des grandes armes et
Ces humanoïdes minuscules peuvent se déplacer à travers les forment de sauvages combattants. Ils ont une tendance étrange
bois clairsemés sans pénalité et à travers la forêt comme si la (et fâcheuse pour leurs commandants) à dévorer leurs ennemis
zone était clairsemée. Les gnomes avec des armes de jet tués en négligeant les adversaires vivants. Si une unité
peuvent adopter la formation de tirailleurs. d’hommes-lézard est engagée en mêlée et que l’ennemi est
Ils gagnent un bonus de –2 au RA au combat de mêlée contre détruit ou fuyant l’engagement (notamment suite à une
les géants, les ogres, les goblours, les gnolls, ou les trolls. déroute), les hommes-lézards s’arrêtent pour festoyer de leurs
victimes. Ils ne peuvent se déplacer, changer de front ou
d’orientation, jusqu’à ce que l’unité soit mise en déroute ou
Gobelins réussisse un test de moral spécifique au début de sa phase de
DA 6 RA 8 NV 1 ML 11 MV 6 mouvement. La réussite d’un test de moral pour tout autre
Ennemis jurés : nains, gnomes raison, à un moment quelconque du tour, n’assure pas le
Vulnérable à la lumière diurne (voir ci-dessous) succès à cet effet.

Gobelins, cavaleries (chevaucheurs de loups)

DA 10 RA 8 NV 2 ML 12 MV 12 Humains
Ces petits humanoïdes crasseux peuvent parfois constituer Les différentes variétés de troupes humaines sont décrites
des armées efficaces, plus en raison de leur grand nombre que dans un chapitre particulier ci-dessous.
de leur valeur militaire intrinsèque. Par leur vitesse et leur
sauvagerie, les cavaleries de gobelins sur loups constituent des
unités ennemies redoutables. Kobolds
Les gobelins sont gênés en plein jour, ce qui leur inflige un DA 4 RA 8 NV ½ ML 9 MV 6
malus de –1 au moral et donne à n’importe quel adversaire un Ennemis jurés : gnomes, pixies, esprits follets
bonus de –1au RA lorsqu’ils sont attaqués par des gobelins. Vulnérable à la lumière diurne (voir ci-dessous)

109
 Ces nabots à la peau écailleuse peuvent former des unités de formation tirailleur ou irrégulière, passant d’un type à l’autre
combattants sauvages lorsqu’ils sont assemblés en masse. Leur selon ses besoins. Cependant, l’unité doit être dans une
haine des gnomes est si grande que, lorsqu’une unité de formation unique à la fin de son mouvement ; il ne peut pas
kobold stable les attaquent, ils deviennent enragés, avec avoir une partie des troupes en tirailleurs et l’autre en
double DA (1 par figurine au lieu de ½) sur les attaques de formation irrégulière.
mêlée. Leur haine des pixies et des esprits follets ne s’applique
que dans les scénarios avancés (où les unités volantes entrent
en jeu). Lors des combats diurnes, une unité de kobold donne Orques
un bonus de –1 au RA de l’unité ennemie (sans malus de DA 6 RA 8 NV 1 ML 11 MV 9
moral comme les gobelins). Ennemis jurés : elfes, nains
Vulnérable à la lumière diurne (voir ci-dessous)

Minotaures Orques, arbalétriers (jusqu’à 25 %)

DA 10 RA 8 NV 2 ML 13 MV 12 DA 6*6 RA 8 NV 1 ML 11 MV 9
Irrégulier uniquement ; chaotique Portée : 6/12/18
Ennemis jurés : gnolls
Orques, archers court (jusqu’à 25 %)
Ces humanoïdes à tête de taureau sont de furieux attaquants. DA 6*6 RA 8 NV 1 ML 11 MV 9
Une unité de minotaures reçoit un modificateur de +3 à son Portée : 5/10/15
score de moral tant qu’ils sont stables. Les minotaures en
charge, infligent un DA doublé (comme la cavalerie). Ces humanoïdes bestiaux font partie des monstres les plus
répandus. Les orques peuvent s’assembler dans de très grandes
unités régulières, et ceux avec des armes de jet sont parfois
Nains employés en formation tirailleur. Les unités d’orques
DA 6 RA 7 NV 1 ML 12 MV 6 spécialement entraînées peuvent recevoir un bonus de +1 au
Environnement de prédilection : terrains rocheux moral. Tout comme les gobelins, ils sont vulnérables à la
Ennemis jurés : gobelins, orques, hobgobelins lumière du soleil, et subissent un malus de –1 au moral, en
donnant aux adversaires un avantage de –1 au RA lorsqu’ils
Nains avec hache sont soumis à ces conditions.
DA 8 RA 7 NV 1 ML 13 MV 6

Nains, arbalétriers légers (jusqu’à 35 %) Petites-gens

DA 6 RA 8 NV 1 ML 12 MV 6 DA 6*6 RA 8 NV 1 ML 11 MV 9
Portée : 6/12/18 Portée : 5/10/15
Environnement de prédilection : forêt, taillis, broussailles
Nains, arbalétriers lourds (jusqu’à 15 %) Ces humanoïdes de 90 cm de haut ressemblant aux humains
DA 8 RA 6 NV 1 ML 13 MV 6 de taille réduite, peuvent adopter la formation tirailleur, auquel
Portée : 8/16/24 cas leur ML est 12. Les petites-gens se déplacent à travers
leurs environnements de prédilection comme si le terrain était
Nains, élite (jusqu’à 20 %) dégagé ; ils sont considérés comme invisibles lorsqu’ils
DA 8 RA 6 NV 2 ML 14 MV 6 occupent ce terrain (sauf s’ils sont engagés au contact avec une
unité ennemie). Les petites-gens sont exceptionnellement
Ces humanoïdes petits et trapus font d’excellents performants avec leurs arcs ; les figurines attaquées par des tirs
combattants. Ils se battent avec courage et habileté, s’adaptant de petites-gens subissent une pénalité de +3 au RA.
bien aux formations régulières compactes. Quand les nains
sont engagés au combat contre l’un de leurs ennemis jurés, les
monstres ennemis subissent un malus de +1 au RA ; par Trolls
exemple, un orque avec RA 6 devient RA 7. Toutefois, les DA 12 RA 7 NV 3 ML 13 MV 12
nains sont soumis à des tests de discipline dans les batailles Irrégulier uniquement ; chaotique
impliquant ces types d’ennemis. En raison de leur petite taille,
les nains gagnent un bonus à leur RA lorsqu’ils sont engagés Les trolls sont des monstres humanoïdes très grands,
au contact par des géants, des ogres ou des trolls. Sur le champ incroyablement forts, malgré leur apparence mince, presque
de bataille, le bonus de RA des nains est de –2 ; par exemple, maigre. Ils peuvent fonctionner en tirailleurs ou en unité
un RA 4 devient RA 2. irrégulière (mais ils ne peuvent pas alterner entre les deux
formations comme les ogres). Leur aptitude principale est de
pouvoir récupérer les NV perdus. Les figurines de trolls
retirées du champ de bataille en raison de pertes ne sont pas
Ogres reconstituées, mais à la fin de chaque tour, toute blessure qui
DA 10 RA 7 NV 2 ML 12 MV 9 n’a pas éliminé de figurine est annulée
Irrégulier uniquement
Ennemis jurés: elfes, petites-gens, nains
Ces humanoïdes grotesques sont beaucoup plus grands et
plus lourds que les hommes. Les ogres peuvent adopter la

110
Unités humaines Cavalerie lourde (guerriers de niveau 3)
DA [10]8 RA 6 NV 3 ML 14 MV 15
Les unités humaines suivantes sont constituées de guerriers
de niveau 1, sauf indication contraire. L’annexe III fournit des
Cavalerie extra-lourde (chevaliers ; guerriers niveau 5+)
informations sur la modification des unités par rapport aux
DA [12]8 RA 5 NV 4 ML 15 MV 12
profils de base listés ici.
Les troupes qui ne portent pas la mention « irrégulier
uniquement » peuvent former des unités régulières ou Char léger (attelage avec 2 chevaux)
irrégulières. Les archers courts ou longs, l’infanterie légère, et DA 2d6*2d10 RA 8 NV 4 ML 13 MV 18
la cavalerie légère suivants peuvent adopter le profil de Portée : 5/10/15 (arc court)
tirailleurs si vous le souhaitez.
Char lourd (attelage avec 4 chevaux, 2 monstres, etc.)
DA 1d12 RA 6 NV 5 ML 14 MV 12
Meute de paysans (niveau 0, irréguliers uniquement)
DA 4 RA 9 NV 1 ML 7 MV 12
GUERRIERS TRIBAUX (irréguliers uniquement, tous types)
Milice (irréguliers uniquement)
DA 6 RA 9 NV 1 ML 10 MV 12 Lancier
DA 6*6 RA 9 NV 1 ML 11 MV 12
Infanterie légère Portée : 1/2/3
DA 6 RA 8 NV 1 ML 11 MV 12 Le deuxième rang attaque en mêlée

Infanterie moyenne Archer

DA 6 RA 7 NV 1 ML 11 MV 9 DA 6*6 RA 9 NV 1 ML 11 MV 12
Portée : 5/10/15
Hallebardier
DA 8 RA 7 NV 2 ML 11 MV 9 Épéiste / porteur de hache
Le deuxième rang attaque en mêlée DA 6 RA 9 NV 1 ML 11 MV 12

Piquier Vétéran NOMADES DU DESERT (irréguliers uniquement, tous types)

DA 6 RA 7 NV 2 ML 12 MV 9
Les deuxième et troisième rangs attaquent en mêlée Lanciers (cavalerie légère)
DA [8]6 RA 8 NV 2 ML 12 MV 24
Infanterie lourde
DA 8 RA 6 NV 1 ML 12 MV 6
Archer à cheval (jusqu’à 25%)
Berserker DA 6*6 RA 9 NV 2 ML 12 MV 24
DA 6 RA 8 NV 1 ML 12 MV 12 Portée : 5/10/15
Une unité de berserkers stable gagne un double DA en mêlée, Cavalerie moyenne
du fait de l’intensité fanatique de son attaque. (Ce bonus n’est DA 5 RA 7 NV 2 ML 13 MV 18
pas cumulable avec celui de la charge ; un DA doublé étant le
plus grand bonus accessible à une unité). Les berserkers sont
exemptés des tests de moral liés aux pertes jusqu’à ce que
l’unité soit réduite à 50 % ou moins de sa taille d’origine ;
ensuite, les tests s’effectuent normalement. Ces créatures ne peuvent adopter que la formation
irrégulière. Voir les règles avancées (pages 76–77) pour plus
d’informations sur l’utilisation des troupeaux d’animaux sur le
Archer court champ de bataille.
DA 6*4 RA 8 NV 1 ML 11 MV 12
Portée : 5/10/15 Babouin
DA 4 RA 8 NV 1 ML 11 MV 12
Archer long Environnement de prédilection : forêt (voir ci-dessous)
DA 6*6 RA 9 NV 1 ML 11 MV 12
Portée : 7/14/21 En plus du bonus lié à l’environnement de prédilection (pas
de pénalité de mouvement à travers la forêt clairsemée ou
dense), les babouins reçoivent un DA supplémentaire par
Cavalerie légère tranche de deux figurines s’ils attaquent en forêt.
DA 8 RA 8 NV 2 ML 12 MV 24
Fourmi géante
Cavalerie moyenne DA 6 RA 6 NV 2 ML 20 MV 12
DA 8 RA 7 NV 2 ML 12 MV 18 Environnement de prédilection : voir ci-dessous

111
 Les fourmis géantes se déplacent toujours en formation de
colonne, large de trois figurines. Elles peuvent entrer au
contact d’ennemis tout en restant en colonne. Si la formation Il est nécessaire d’être familiarisé avec les règles avancées
est bloquée par les figurines ennemies, les fourmis peuvent (chapitres 7 et 8) avant d’utiliser ces types de créature dans un
étendre leur front et effectuer un mouvement enveloppant. Si scénario. Tous ces monstres, sauf les licornes, doivent adopter
l’unité ennemie rompt le contact ou est éliminée, les fourmis une formation irrégulière ou tirailleurs. Les licornes peuvent
se regroupent en colonne et se déplacent à nouveau. employer aussi bien la formation régulière qu’irrégulière ou en
Elles considèrent tous les types de terrains comme tirailleurs.
environnement de prédilection sauf l’eau, la neige ou la glace
et les décors exotiques (tels que les piscines de lave). Esprit follet
DA 8*4 RA 8 NV 1 ML 11 MV 9 /18
Ours (bruns ou grizzly) Portée : 3/6/9
DA 8 RA 8 NV 3 ML 12 MV 12 Classe de manœuvrabilité B
Les ours infligent des dégâts supplémentaires par étreinte. Les esprits follets peuvent devenir visibles ou invisible à
Pour chaque attaque normale qui porte (après test d’armure volonté. (Voir le sort invisibilité de masse, page 92, pour la
réussi), une unité d’ours obtient une attaque supplémentaire gestion de l’invisibilité dans un scénario).
immédiate avec DA 6, sans que l’armure ne puisse annuler les
dommages causés par l’étreinte des ours.
Goule
DA 8 RA 8 NV 2 ML s/o MV 9
Singe (Gorille) Irréguliers uniquement ; chaotique
DA 6 RA 8 NV 3 ML 10 MV 12 Terreur, –1
Environnement de prédilection: forêt, broussailles / taillis
Ces morts-vivants répugnants provoquent l’horreur chez
Les gorilles bénéficient d’un DA doublé lorsqu’ils sont leurs adversaires vivants (hormis les elfes, voir ci-dessus)
acculés par la configuration du terrain (où ils ne peuvent imposant un test de moral avec malus de –1. Cependant, leur
effectuer la retraite de 4" si nécessaire). Les gorilles doublent aptitude la plus redoutable est leur attaque paralysante.
leur DA dans toute bataille où leur tanière se situe sur le Toute unité adverse qui perd un NV contre des goules et qui
terrain, bien que ces deux avantages ne soient pas cumulables. n’est pas éliminée par le résultat du combat est paralysée pour
Les gorilles considèrent les forêts, taillis et broussailles le reste du tour en cours et la totalité du suivant. Une figurine
comme environnement de prédilection, en se déplaçant dans paralysée est impuissante ; elle ne peut ni se déplacer, ni
tous ces terrains sans pénalité. attaquer. Toutes les attaques contre une figurine paralysée
s’effectuent avec un DA doublé. Les figurines paralysées
CANIDÉS s’éliminent au premier NV perdu, même s’ils leur reste un ou
plusieurs NV.
Chien, coyote, chacal À titre d’exemple : un groupe de goules attaque une unité de
DA 4 RA 8 NV 1 ML 9 MV 18 centaures (figurines avec 3 NV). Les goules portent 4 coups
réussis, ce qui élimine une figurine, et inflige une blessure de 1
NV sur une autre. La figurine blessée est également paralysée.
Chien de guerre, loup, etc... Si les goules (ou tout autre ennemi) retirent ultérieurement un
DA 6 RA 8 NV 2 ML 11 MV 18 NV aux centaures tandis que la figurine est toujours immobile,
le coup porte sur la victime paralysée, qui est retirée de la
FÉLIDÉS table, même si elle dispose encore d’un NV.
Une figurine paralysée est automatiquement éliminée si elle
se trouve à tout moment à plus de 3" du reste de son unité. Ce
Léopard, puma, ocelot, et autres félins moyens détachement peut se produire si les figurines voisines sont
DA 8 RA 8 NV 2 ML 11 MV 12 éliminées au combat, ou si le reste de l’unité part en déroute,
contrainte d’abandonner la figurine immobile.
Lion, tigre, et autres gros félins
DA 10 RA 8 NV 3 ML 12 MV 12
Griffon
DA 12 RA 6 NV 4 ML 11 MV 12 /30
TROUPEAUX Classe de manœuvrabilité C
Les griffons qui ne sont pas montés sont considérés comme
Bovin, daim, antilope, troupeaux d’animaux moyens des animaux (réduisant leur DA d’une catégorie, pour un
DA 6 RA 9 NV 1 ML 9 MV 18 DA 10). Les griffons transportant un cavalier se rangent dans
la cavalerie volante ; ils peuvent charger (et recevoir les bonus
Buffle, rhinocéros, troupeaux de gros animaux correspondants), même s’ils ne peuvent pas adopter la
DA 8 RA 8 NV 2 ML 10 MV 15 formation régulière.

Éléphant, mammouth, et autres animaux énormes Guêpe géante

DA 10 RA 7 NV 3 ML 11 MV 12 DA 8 RA 7 NV 3 ML 18 MV 6 /21
Classe de manœuvrabilité B

112
 Elles doivent être traitées comme un troupeau animal. Les Pégase
figurines de guêpes prises dans une attaque de feu perdent leur DA 12 RA 8 NV 2 ML 13 MV 24 /48
capacité de vol (car leurs ailes brûlent facilement). Chaotique
Classe de manœuvrabilité C
Hippogriffe Ces coursiers précieux peuvent fonctionner seuls ou comme
DA 12 RA 7 NV 2 ML 13 MV 18 /36 coursiers de cavalerie. Ils ne sont pas traités comme un
Classe de manœuvrabilité C troupeau d’animaux lorsqu’ils ne sont pas montés.
Comme les griffons, les hippogriffes sont considérés comme Pixie
des animaux (DA 10 au lieu de DA 12) sauf s’ils sont montés DA 6*4 RA 7 NV ½ ML 10 MV 6 /12
comme coursiers de cavalerie. Portée : 3/6/9
Classe de manœuvrabilité B
Licorne Les pixies, comme les esprits follets, sont naturellement
DA 12 RA 6 NV 3 ML 14 MV 24 invisibles et peuvent devenir visible ou invisible à volonté.
Chaotique (Voir le sort invisibilité de masse, page 92, pour la gestion de
Ces coursiers extraordinaires et très rares ne constituent l’invisibilité dans un scénario).
jamais d’unités supérieures à 6 figurines. Elles sont parfois
montées par des guerrières elfes, auquel cas elles peuvent Squelette
adopter une formation régulière. Une unité de licornes peut se DA 6 RA 8 NV 1 ML s/o MV 12
téléporter jusqu’à 12" une fois par jour (généralement, cela Irréguliers uniquement
signifie une fois par scénario). La téléportation peut survenir à Terreur, –1
tout moment si le lancer des sorts est autorisé (voir les règles
sur la magie, chapitre 8). Les licornes peuvent se téléporter au Squelette, cavalerie
contact de figurines ennemies. DA 10 RA 8 NV 2 ML s/o MV 18
Ces morts-vivants sont des squelettes animés, errants sur le
Manticore champ de bataille suite à un appel surnaturel. En raison de
DA 12 RA 7 NV 3 ML 13 MV 12 /18 l’absence de chair sur ces monstres, tous les dégâts infligés par
Classe de manœuvrabilité C des armes tranchantes ou perforantes (y compris flèches,
lances, épées, haches, etc.) sont divisés par deux (arrondi à la
Les manticores projettent jusqu’à 4 salves de projectiles fraction supérieure) avant que les squelettes n’effectuent leur
(pointes de leur queue) par scénario, portée 6/12/18, DA 12 test d’armure. Par exemple, si une unité d’archer inflige neuf
par manticore et par attaque. coups sur une unité de squelette, ces derniers ne lancent que
cinq tests d’armure.
Molosse infernal
DA 10 RA 7 NV 3 ML 12 MV 12 Troglodyte
Les chiens de l’enfer peuvent souffler du feu (portée 1"), DA 8 RA 7 NV 2 ML 11 MV 12
infligeant un DA 8 en plus de leur attaque normale. Cette Chaotique
attaque de souffle peut s’employer en tir d’opportunité contre Les troglodytes sécrètent une odeur horrible pendant le
un ennemi qui s’apprête à les engager au contact. Les monstres combat de mêlée. Toute unité au contact des troglodytes en
peuvent aussi suspendre leur attaque et utiliser leur souffle début de tour doit faire immédiatement un test de moral.
juste avant le corps-à-corps avec un ennemi, mais ne peut pas
reprendre son déplacement au cours du même tour. Une meute Zombis
de chiens peut interrompre sa charge à 1" de la cible et utiliser DA 8 RA 9 NV 2 ML s/o MV 6
son attaque de souffle au lieu de rentrer en mêlée, mais elle ne Irréguliers uniquement
peut pas terminer sa ruée et elle doit effectuer immédiatement Terreur, –1
un test de moral (même si l’unité a déjà réalisé un test de
moral dans la même phase). Les zombis sont lents, aussi bien dans leurs déplacements
que dans leurs réactions ; toute unité attaquant les zombies en
mêlée obtient l’avantage de frappe en premier (voir la page 41
Nécrophage des règles).
DA 10 RA 7 NV 3 ML s/o MV 12
Irréguliers uniquement
Terreur, –2
Les nécrophages n’ont pas un rang d’armure exceptionnel, Les créatures suivantes sont éligibles à la représentation en
mais ils ne sont vulnérables qu’aux armes magiques ou en tant qu’individuels (la figurine représente une créature et non
argent, ce qui rend cette variété de morts-vivants dix). Ils sont assez puissants pour n’apparaître qu’en petit
particulièrement redoutable sur le champ de bataille. nombre et mériter cette reconnaissance particulière.

113
Chimère Dragon blanc (chaotique)
DA 10 RA 7 NV 5 CD 0 m MV 9 /18 DA 12 RA 4 NV 7 DC 12 MV 12 /40
Chaotique Souffle 3d10 Sorts 1× 1er
Classe de manœuvrabilité E DA 12 RA 2 NV 9 DC 12 MV 12 /40
Souffle 5d10 Sorts 2× 1er
Le corps de cette monstruosité cracheuse de feu est un
hybride de lion et de chèvre avec des ailes de dragon. Il a trois Le dragon blanc souffle un nuage de glace, de 3" de long par
têtes, l’une d’elles est une tête de dragon qui souffle du feu 1" de large.
(portée 1", DA 8) en attaque supplémentaire.

DRAGONS Dragon bleu

DA 12 RA 4 NV 8 DC 9 MV 9 /30
Un dragon peut attaquer avec son souffle, ou il peut attaquer Souffle 2d12 Sorts 1× 1er
normalement en mêlée, mais elle ne peut pas faire les deux DA 12 RA 2 NV 10 DC 9 MV 9 /30
dans un même tour. Un dragon ne peut pas utiliser son souffle Souffle 4d12 Sorts 1× 3e
deux tours de suite ; il peut cependant souffler une fois tous les
deux tours sur toute la durée d’un scénario. Le souffle d’un Le dragon bleu souffle un trait d’électricité. L’éclair frappe à
dragon peut être orienté dans n’importe quelle direction 4" en ligne droite devant le dragon.
incluse dans un arc de 180° en face du dragon.
Tous les dragons causent l’intimidation, et cette réaction est de Dragon de bronze
plus grande intensité que celles causées par la plupart des autres DA 12 RA 3 NV 8 DC 9 MV 9 /30
créatures, qu’il s’agisse d’intimidation ou de terreur. Chaque Souffle 2d12 Sorts 1× 2e
fois qu’une unité teste son moral en raison de la présence d’un DA 12 RA 2 NV 10 DC 9 MV 9 /30
dragon, elle le fait avec une pénalité de –2 au ML. Souffle 4d12 Sorts 1× 4e
La liste donne pour chaque dragon son profil pour deux
âges : adulte (en premier) et vénérable. Les dragons ont aussi Le souffle du dragon de bronze est un éclair identique à celui
la capacité innée de lancer des sorts, et le nombre de sorts de du dragon bleu. Il peut aussi souffler un nuage de gaz répulsif
magicien disponibles pour le dragon selon son âge. Certains dans une zone cubique de 1" de côté. Ce gaz a le même effet
scénarios peuvent mettre en jeu des dragons sans possibilité de que celui du dragon d’airain.
lancer des sorts.
Tous les dragons volent avec une classe de manœuvrabilité
C. Un dragon qui tombe à 50 % de NV ou moins ne peut plus Dragon de cuivre (chaotique)
voler pendant le reste du scénario. DA 12 RA 3 NV 8 DC 9 MV 9 /30
Les notations spéciales suivantes sont utilisées dans les Souffle 3d10 Sorts 1× 1er
descriptions des dragons : le nombre suivant souffle indique le DA 12 RA 2 NV 10 DC 9 MV 9 /30
DA correspondant à son souffle du dragon. La mention sorts Souffle 5d10 Sorts 1× 3e
est suivie du nombre de sorts connus, accompagné du plus Le souffle du dragon en cuivre est un jet d’acide comme
haut niveau accessible, avec un nombre équivalent de sorts de celui du dragon noir, également long de 2".
niveaux inférieurs (le cas échéant). Par cette règle, une
caractéristique mentionnant « 1× 3e » signifie que le dragon
connaît un sort de 3e niveau, ainsi qu’un sort de chacun des Dragon noir (chaotique)
deux niveaux inférieurs. DA 12 RA 4 NV 7 DC 12 MV 12 /30
Souffle 2d10 - Sorts 2× 1er
DA 12 RA 2 NV 9 DC 12 MV 12 /30
Dragon d’airain (chaotique) Souffle 3d10 - Sorts 3× 1er
DA 12 RA 4 NV 7 DC 12 MV 12 /30
Souffle spécial Sorts 1× 2e Le souffle du dragon noir est un jet d’acide, une mince ligne
DA 12 RA 2 NV 9 DC 12 MV 12 /30 qui porte à 2" devant le dragon.
Souffle spécial Sorts 2× 2e
Le dragon d’airain souffle un nuage de gaz de 2" de long par Dragon d’or
1" de large, causant la peur. Si une figurine est affectée, l’unité DA 12 RA 2 NV 9 DC 12 MV 12 /40
entière doit immédiatement effectuer un test de moral avec une Souffle 6d12 Sorts 2× 2e
pénalité de –3. DA 12+8 RA 2 NV 11 DC 12 MV 12 /40
Souffle 10d12 Sorts 2× 6e
Dragon d’argent Le dragon d’or souffle un nuage de feu de 3" de long par 1"
DA 12 RA 2 NV 9 DC 9 MV 9 /30 de large. En plus des sorts de magicien, le dragon d’or
Souffle 5d12 Sorts 1× 3e vénérable (second profil) connaît aussi 2 sorts de prêtre de
DA 12+8 RA 2 NV 11 DC 9 MV 9 /30 niveau 2.
Souffle 8d12 Sorts 1× 5e
Le dragon d’argent souffle un nuage de glace, de 3" de long Dragon rouge (chaotique)
par 1" de large. Le vénérable dragon d’argent (second profil) DA 12 RA 2 NV 8 DC 9 MV 9 /30
connaît un sort de prêtre de niveau 3 en plus de ceux de mage. Souffle 5d12 Sorts 1× 2e

114
DA 12+8 RA 2 NV 10 DC 9 MV 9 /30 Capitaine (rôdeur de niveau 10)
Souffle 8d12 Sorts 1× 4e DA 8*8 RA 5 NV 5 DC 16 MV 12
Portée : 10/20/30 (arc long magique)
Le dragon rouge crache un nuage de flammes de 3" de long Bonus de +1 en charisme en tant que commandant
par 1" de large.
Il peut également manier une lance d’arçon légère lorsqu’il
Dragon vert est monté sur un destrier léger ou moyen (DA [10], MV 18).
DA 12 RA 4 NV 8 DC 9 MV 9 /30
Souffle 3d10 Sorts 2× 1er
DA 12 RA 2 NV 10 DC 9 MV 9 /30 Seigneur de guerre (guerrier de niveau 14)
Souffle 5d10 Sorts 2× 2e DA 10 RA 3 NV 7 DC 16 MV 9

Le dragon vert souffle un nuage de gaz toxique de 2" de long Lorsqu’il chevauche son destrier lourd (MV 12), ce grand
par 1" de large. guerrier peut également brandir une lance (DA [12]).

GÉANTS Mage mineur (magicien de niveau 8)

Géant des nuages DA 4 RA 7 NV 3 DC 5 MV 12
DA 12*12 RA 5 NV 9 DC 15 MV 15 Terreur, –1 ; portée : 3
Portée : 8/16/24 avec des rochers Ce mage lance des sorts : 2 du 1er, 2 du 2e, 1 du 3e niveau.
Bonus de charisme +2 en tant que commandant

Géant des tempêtes Grand mage (magicien de niveau 13)

DA 10*12 RA 5 NV 10 DC 15 MV 15 DA 5 RA 5 NV 5 DC 7 MV 24
Portée : 10/20/30 avec arc composite Terreur, –1 ; portée : 5
Chaotique
Ce puissant magicien utilise des sorts: 2 du 1er, 2 du 2e, 2 du
Une fois par scénario, un géant des tempêtes peut lancer un 3 , 2 du 4e, 1 du 5e niveau.
e

éclair de la même taille et la forme qu’un sort d’éclair (voir

page 91). La foudre inflige un DA de 3d12 sur toutes les cibles
dans sa zone d’effet. Archimage (magicien de niveau 19)
DA 5 RA 3 NV 7 DC 8 MV 24
Terreur, –1 ; portée : 7
Sylvanien
DA 12 RA 6 NV 6 DC 6 MV 12 Ce mage grandiose connaît des sorts : 2 du 1er, 2 du 2e, 2 du
Chaotique 3 , 2 du 4e, 1 du 5e, 1 du 6e et 1 du 7e niveau.
e

Tous les sylvaniens peuvent déplacer un arbre (MV 3) inclus

dans l’emprise de son DC, et l’amener à se battre. L’arbre
attaque et défend comme un sylvanien. Prêtre (prêtre de niveau 8)
DA 6 RA 6 NV 3 DC 9 MV 9
Intimidation, –1 ; portée : 3
Ce religieux lance des sorts : 2 du 1er, 2 du 2e, 1 du 3e niveau.

Les profils ci-dessous sont des exemples parmi les Grand prêtre (prêtre de niveau 13)
nombreuses variétés de personnages humains et demi- DA 5 RA 4 NV 5 DC 12 MV 12
humains, et en aucun cas une liste exhaustive de tous les Intimidation, –1 ; portée : 5
commandants ou héros possibles. Les joueurs convertissant
des personnages AD&D® pour les utiliser dans des scénarios Ce digne homme (ou femme) de foi utilise des sorts : 2 du
BATTLESYSTEM™ constitueront pour leurs PJ et PNJ des 1er, 2 du 2e, 2 du 3e, 2 du 4e, 1 du 5e niveau.
profils différents de ceux présentés ici.

Patriarche (prêtre de niveau 20)

Héros chevalier (guerrier de niveau 8) DA 10 RA 3 NV 7 DC 14 MV 18
DA 10 RA 4 NV 4 DC 5 MV 9 Intimidation, –1 ; portée : 7
Ce guerrier peut augmenter son MV à 15 lorsqu’il est monté Ce puissant prêtre lance des sorts : 2 du 1er, 2 du 2e, 2 du 3e,
sur son cheval de bataille caparaçonné. 2 du 4e, 1 du 5e, 1 du 6e et 1 du 7e niveau.

115
 Cette annexe est conçue pour permettre
à des joueurs en équipe ou individuels de
créer des scénarios relativement bien
équilibrés tout en permettant à chacun
une grande liberté dans le choix de leurs
troupes.
Le principe consiste à doter chaque
joueur d’un certain nombre de points
d’achat, afin qu’ils utilisent ces points
pour acquérir des troupes selon les
barèmes ci-dessous.
Le cadre des règles définit trois
tailles de scénario. (Les joueurs peuvent
s’accorder mutuellement de bâtir des
armées de la taille qu’ils souhaitent,
mais il est recommandé de commencer
avec des armées restreintes).
Petit scénario : 500 points par joueur,
3–6 unités par camp
Scénario moyen : 800 points par
joueur, 5–8 unités par camp
Grand scénario : 1 200 points par
joueur, 6–12 unités par camp
Comme règle supplémentaire, les
joueurs peuvent fixer un nombre
maximal de points à dépenser sur une
seule créature. Cette limitation empêche
un joueur d’introduire des dragons,
tandis que son adversaire se cantonne à
un niveau inférieur de la magie pour
l’affrontement.
Magie faible : les figurines coûtant
plus de 60 points ne sont pas autorisées.
Magie moyenne : les figurines coûtant
plus de 100 points ne sont pas permises.
Haute magie : aucune restriction
d’achat sur les figurines.
Les joueurs doivent choisir la taille de
leur scénario et le niveau de magie en
vigueur avant de commencer la
conception de leur armée. Ils peuvent
convenir de règles supplémentaires à ce
stade. Une condition classique est de
faire s’affronter des armées du Bien
contre celles du Mal ; les elfes et les
orques, ainsi que toutes les créatures
alignées vers le Bien ou le Mal (selon
les principes du jeu) ne peuvent pas être
choisis par le camp opposé. Dans les
listes de points, un (B) indiquent des
créatures Bonnes, un (M) les Mauvaises
et (N) pour celles qui peuvent incliner
d’un côté ou de l’autre (et peuvent donc
figurer des deux côtés d’une bataille du
Bien contre le Mal).
Les joueurs doivent s’entendre
sur les types de terrain représentés sur la
table de jeu et placer les différents
éléments à tour de rôle. Quelques
ajustements aux quotas de points
d’achat découlent du terrain :
1. Si un joueur défend une structure
fortifiée, son adversaire est crédité de
2,5 fois plus de points d’achat.
2. Si un joueur place tous les éléments
du terrain (donnant à son armée
l’avantage d’une position facilement
défendable), son adversaire reçoit 1,5
fois plus de points d’achats.
Sauf accord mutuels des joueurs,
les modalités suivantes s’appliquent aux
armées créées avec le présent système.
1. Pas plus d’un héros (hors
commandant) pour 2 unités. Si les
commandants sont utilisés, le rapport
des individuels sur les unités doit être
inférieur à 3 pour 2.
2. Le nombre de figurines par unité
(hors héros ou commandants) doit
respecter les intervalles prescrits dans
les règles de base (voir la colonne de
droite du tableau page 9).
3. Les unités avec un moral supérieur
ou égal à 13 ne doivent pas excéder le
quart de l’armée.
4. Les figurines de cavalerie doivent
constituer moins d’un tiers de l’armée.
5. Les figurines de tireurs doivent
constituer moins de la moitié de l’armée.
Les listes suivantes fournissent les
coûts en point d’achat par figurine, pour
tous les types de troupe décrits à
l’annexe II. En extrapolant ces valeurs,
les joueurs peuvent fixer le coût d’achat
des autres types de créatures ou
constituer des variantes en partant des
types de troupes de la liste. Pour éviter
tout malentendu, tous les protagonistes
doivent s’accorder sur la valeur des
116
troupes nouvellement créées avant le
début du scénario.
Centaures (B) ................................... 30
Centaures, lanciers ........................ 34
Centaures, archers ......................... 35
Elfes (B) ............................................. 7
Elfes, archers longs ....................... 13
Elfes, cavaleries ............................ 20
Elfes, troupes d’élite ..................... 18
Géants du feu (M) .......................... 180
Géants du froid (M) ....................... 210
Géants des collines (M) ................... 90
Géants de pierre (N)....................... 150
Gnolls (M) ....................................... 10
Gnolls avec arcs longs .................. 16
Gnomes (B)........................................ 5
Gnomes, arbalétriers légers ........... 10
Gobelins (M) ...................................... 3
Gobelins, cavaleries ...................... 18
Goblours (M) ................................... 13
Hobgobelins (M) ................................ 5
Hobgobelins avec arcs .................. 10
Kobolds (M) ...................................... 2
Hommes-lézard (M)......................... 12
Minotaures (M) ................................ 13
Nains (B)............................................ 5
Nains avec hache............................. 6
Nains arbalétriers légers ................ 10
Nains, arbalétriers lourds .............. 12
Nains, troupes d’élite .................... 13
Ogres (M) ........................................ 13
Orques (M) ........................................ 5
Orques, arbalétriers ....................... 10
Orques, archers courts ..................... 9
Petites-gens (B) .................................. 9
Petites-gens tirailleurs ................... 10
Trolls (M)........................................ 25
Toutes les figurines ci-dessus peuvent
recevoir les options suivantes :
Lances ............................................. 1
(DA 6*6, portée 1/2/3)
Arcs courts ...................................... 4
(DA 6*, portée 5/10/15)
Meutes de paysans ............................. 1
Miliciens irréguliers ........................... 3
Infanteries légères .............................. 4
Infanteries moyennes ......................... 5
Hallebardiers .................................... 10
Piquiers vétérans .............................. 12
Infanterie lourde ................................. 7
Berserkers .......................................... 6
Toutes les figurines d’infanteries
humaines peuvent recevoir les options
suivantes pour les coûts associés :
Grands boucliers ............................. 1
(Requis pour le mur de boucliers)
Lances ............................................. 1
(DA 6*6, portée 1/2/3)
Hallebardes ..................................... 2
(DA 8, attaque sur deux rangs)
Piques .............................................. 2
(DA 6, attaque sur trois rangs)
Arcs courts ...................................... 4
(DA 6*, portée 5/10/15)
Arcs longs (infanterie légère) .......... 7
(DA 6*, portée 7/14/21)
Arbalètes légères ............................. 4
(DA 6*, portée 6/12/18)
Arbalètes lourdes............................. 6
(DA 8*, portée 8/16/24)
Arquebuses (infanterie légère) ........ 7
(DA 8*, portée 5/10/15)
Augmentation ML +1...................... 1
Augmentation ML +2...................... 3
(Au maximum +2 ML)
Augmentation NV ........................... 6
(Au maximum +1 NV)
Amélioration RA –1 ........................ 1
(Au maximum –2 RA)
Adoption de la formation tirailleurs 1
(base régulière ou irrégulière)
Cavaleries légères ............................ 16
Cavaleries moyennes ....................... 20
Cavaleries lourdes ............................ 30
Cavaleries extra-lourdes................... 40
Chars légers ..................................... 40
Chars lourds .................................... 50
Plate-forme de guerre / éléphant...... 40
(Hors coût des conducteurs)
Les unités de cavalerie ou spéciales
peuvent être améliorées comme suit :
Augmentation ML+1 ...................... 4
(Au maximum +2 ML)
Augmentation NV .......................... 8
(Au maximum +2 NV)
Amélioration RA –1 ....................... 3
Adoption de la formation tirailleurs 1
(base régulière ou irrégulière)
Guerriers tribaux
Lanciers ............................................. 3
Archers .............................................. 6
Épéistes / porteurs de hache .............. 2
Nomades du désert
Lanciers (cavalerie légère) .............. 14
Archers montés ................................ 18
Cavaleries moyennes ....................... 15
Fourmis géantes (N) ........................ 12
Singes (gorilles) (N) .......................... 9
Babouins (N) ..................................... 3
Ours (bruns ou grizzly) (N) ............. 12
Canidés (tous N)
Chiens, coyotes, chacals .................... 1
Chiens de guerre, loups, etc. .............. 3
Félins (tous N)
Léopards, pumas, ocelots et autres félins
de taille moyenne ............................ 4
Lions, tigres, et autres grands félins .. 6
Troupeaux d’animaux (tous N)
Bétail, daims, antilopes et autres
troupeaux d’animaux moyens ........ 4
Buffles, rhinocéros, et autres troupeaux
de grands animaux .......................... 8
Éléphants, mammouths, et autres
troupeaux d’animaux gigantesques . 15
Esprit follet (B)................................ 25
(Sans recours à l’invisibilité) ........ 15
Goules (M) ...................................... 22
117
Griffons (N) .................................... 45
Guêpes géantes (N) ......................... 35
Hippogriffes (N) ............................. 30
Licornes (B) .................................... 40
Molosses infernaux (M) .................. 22
Manticores (M) ............................... 55
Nécrophages (M) ............................ 35
Pégases (B) ..................................... 35
Pixies (B) ........................................ 12
(Sans recours à l’invisibilité) ......... 8
Squelettes (M) ................................. 14
Squelettes, cavaleries ...................... 25
Troglodytes (M) .............................. 12
Zombis (M) ..................................... 16
Monstres
Chimère (M) .................................... 75
Dragons:
Airain (B) .................................... 110
Argent (B) ................................... 220
Blanc (M) .................................... 150
Bleu (M) ...................................... 150
Bronze (B)................................... 160
Cuivre (B) ................................... 140
Noir (M) ...................................... 125
Or (B) .......................................... 250
Rouge (M) ................................ 200
Vert (M) ...................................... 150
Géant des nuages (N) ..................... 200
Géant des tempêtes (B) .................. 190
Sylvanien (B) ................................... 50
Personnages humains (tous N)
Chevalier .......................................... 35
Capitaine .......................................... 40
Seigneur de guerre ........................... 50
Mage mineur .................................. 100
Grand mage.................................... 175
Archimage ..................................... 225
Prêtre................................................ 75
Grand prêtre ................................... 140
Patriarche ..................................... 200

Les armées sont plus que des agrégats
de créatures armées. Certaines
combinaisons de races et de formations
se sont avérées efficaces, et les armées
sont généralement organisées selon les
schémas de ces formules éprouvées
Les armées présentées ci-dessous
représentent les unités standards pour
ces types de créature à culture
commune. Ces armées sont pour la
plupart construites avec environ 500
points, pour servir lors d’un petit
scénario à faible niveau de magie. Il y a
aussi quelques armées moyennes. En
outre, les brigades exposées en fin de
chapitre peuvent servir d’ossature pour
constituer une armée de taille moyenne
ou grande.
Armée naine de campagne
10 arbalétriers légers ................ 100
8 arbalétriers lourds ................. 96
20 infanteries régulières ........... 100
16 nains porteurs de hache ......... 96
8 troupes d’élite ..................... 104
62 figurines au total ................. 496
Armée elfe de campagne
6 cavaleries elfes .................... 120
14 archers longs ....................... 182
(réguliers ou tirailleurs)
6 troupes d’élite ..................... 108
12 infanteries régulières ............. 84
38 figurines au total ................. 484
Armée elfe mobile
8 cavaleries elfes .................... 160
(1 ou 2 unités, réguliers ou
tirailleurs)
18 archers longs ....................... 234
(1 ou 2 unités, régulière ou
tirailleurs)
15 infanteries régulières ........... 105
(1 ou 2 unités)
41 figurines au total ................. 499
Armée de campagne gobelins
8 cavaleries gobelins .............. 144
45 infanteries régulières ........... 135
(2 unités)
24 lanciers gobelins ................... 96
18 archers courts gobelins ....... 126
95 figurines au total ................. 501
Armée de campagne orque
40 infanteries régulières .......... 200
(2 unités)
12 arbalétriers.......................... 120
12 archers courts ..................... 108
(réguliers ou tirailleurs)
12 lanciers ................................. 72
76 figurines au total................. 500
Armée de campagne reptilienne
51 infanteries kobolds ............. 102
(2 unités)
12 archers courts kobolds .......... 72
12 infanteries hommes-lézard . 144
(irréguliers ou tirailleurs)
14 lanciers homme-lézard ....... 182
89 figurines au total................. 497
Armée de morts-vivants
18 squelettes ............................ 252
(1 ou 2 unités)
8 zombis ................................ 128
6 cavaleries squelettes ........... 150
6 goules ................................. 132
38 figurines au total................. 662
Armée humaine médiévale
6 cavaleries lourdes ............... 180
24 milices irrégulières ............... 72
8 archers longs ........................ 88
12 infanteries lourdes ................ 84
18 infanteries légères ................ 72
68 figurines au total................. 496
Armée humaine Renaissance
6 cavaleries lourdes ............... 180
6 cavaleries légères ................. 96
16 piquiers vétérans ................ 192
8 arbalétriers lourds ............... 104
(infanterie lourde améliorée)
12 infanteries moyennes ............ 60
12 archers courts ..................... 108
(infanterie légère améliorée,
tirailleurs possible)
6 infanteries lourdes ................ 42
66 figurines au total................. 782
118
Ces troupes peuvent être utilisées
comme petites forces indépendantes ou
comme éléments constitutifs d’une
armée de créatures concernées.
Brigade lourde monstrueuse
4 trolls .................................... 100
8 lanciers ogres ...................... 112
18 hobgobelins .......................... 90
30 figurines au total ................. 302
Brigade de géants
8 goblours .............................. 104
16 lanciers orques ...................... 96
3 géants de pierre ................... 300
(tirailleurs)
OU
2 géants des collines .............. 300
26 figurines au total ................. 500
Brigade sylvestre
5 lanciers centaures................ 170
6 centaures ............................. 180
15 petites-gens ......................... 150
(tirailleurs)
26 figurines au total ................. 500
Brigade d’élite humaine
4 cavaleries extra-lourdes ...... 160
8 hallebardiers ......................... 80
6 archers longs ......................... 66
18 figurines au total ................. 306
Brigade lourde humaine
6 cavaleries lourdes ............... 180
24 infanteries lourdes .............. 168
(1 ou 2 unités)
15 hallebardiers ....................... 150
45 figurines au total ................. 498
Brigade légère humaine
8 cavaleries légères ................ 128
8 archers longs ......................... 88
(tirailleurs)
20 infanteries légères ................. 80
(1 ou 2 unités)
36 figurines au total ................. 296

Peindre une armée de figurines
peut être fastidieux, chronophage et
frustrant, ou cela peut devenir amusant,
relaxant et enrichissant, tout dépend de
l’approche que vous en avez. Un travail
organisé, des outils appropriés et
beaucoup de patience constituent les
ingrédients essentiels. Le soin que vous
apporterez dans le travail se retrouvera
dans la qualité de vos résultats.
Le point de départ est dans votre boîte
à outils. Avoir les bons outils lorsque
cela est nécessaire permet de gagner du
temps et de réduire la médiocrité dans
les travaux de peinture.
De toute évidence, vous avez
besoin de pinceaux. Deux ou trois
pinceaux suffisent pour commencer,
mais vous aurez besoin de plusieurs
tailles. Prenez un pinceau plat de taille
1, un pinceau rond de taille 2 pour
peindre les grandes surfaces et un autre
de taille 00 ou même 000 pour les
détails de peinture. Évitez les pinceaux
en fibre synthétique. Ceux en poils de
martre sont plus chers, mais leur
performance compense la différence de
coût. Achetez la meilleure qualité de
pinceaux en rapport avec vos moyens, et
prenez-en soin. Cela inclut la coupe des
poils partant de travers, le lissage de la
pointe et la mise au rebut des pinceaux
devenant usés.
Rincez entièrement vos pinceaux à
chaque fois que vous changez de teinte
ou de texture, et lavez-les à l’eau
savonneuse avant de les ranger. Si vous
utilisez un très petit pinceau, nettoyez-le
fréquemment pendant que vous
l’utilisez. La peinture sèche rapidement
dans les soies fines.
Après chaque nettoyage, reformez la
pointe avec les doigts tandis que les
poils sont encore humides, afin qu’ils
soient droits la prochaine fois que vous
utiliserez le pinceau. Tenez toujours le
manche vers le bas lorsque vous
peignez, ce qui permet à la peinture de
s’écouler de la racine jusqu’à la pointe.
Toute autre geste (circulaire, ou en
écrasant les poils) pousse la peinture
vers les racines des poils, où elle s’avère
très difficile à extirper, et finit par
dégrader le pinceau qui devient
inutilisable, sauf pour le brossage à sec
et le dépoussiérage.
Le choix d’utiliser l’acrylique (à
base d’eau) ou la peinture émail (à base
d’huile) est une question de goût. La
plupart des figurinistes utilisent les deux
produits de concert, afin d’obtenir les
couleurs qu’ils souhaitent. L’acrylique
s’utilise facilement, car les teintes
peuvent être diluées et se nettoient avec
de l’eau. Elle a tendance à donner des
couleurs lumineuses et mates. L’émail
donne une finition dure et fermée, et
s’étale uniformément, mais vous aurez
besoin de dissolvants tant pour les
éclaircissements que pour le nettoyage.
Il n’y a pas de contre-indication à
utiliser émail et acrylique sur la même
figurine, tant que vous laissez un temps
de séchage correct entre les couches
successives. Toute tentative consistant à
mélanger les deux types de peintures
pour obtenir une troisième couleur sont
vouées à l’échec, et vous serez toujours
déçus des résultats découlant de ces
tentatives.
Une large palette de couleurs est
souhaitable. La teinte chair est
essentielle, ainsi qu’un assortiment varié
de bruns et de verts. Les couleurs vives
et tranchées sont du meilleur effet sur
les figurines. Bien que cela complique
la mise en œuvre, il est bon de disposer
de trois nuances pour chaque couleur :
la base, une nuance plus claire et une
nuance plus foncée. Cela facilite tous
les effets de dégradé, sans avoir à
délayer à chaque fois une couleur pour
en décliner les nuances.
Les figurines à peindre sont chères, et
elles méritent vos efforts visant à en
prendre soin. La première fois que vous
ouvrez un pot de peinture, ajoutez-y un
écrou ou une petite bille. Cela permet de
mieux mélanger la peinture lorsque
vous la secouez. À chaque utilisation,
agitez le pot vigoureusement avant de
l’ouvrir et remuez le contenu plusieurs
fois avec un cure-dent ou le manche de
votre pinceau après l’avoir ouvert pour
s’assurer qu’il est bien mélangé. Si vous
peignez directement depuis le pot,
agitez la peinture juste avant de la
ranger. Cela empêche que la peinture
qui s’est déposée sur le haut du pot
achève de se dessécher complètement
entre deux utilisations.
Au lieu de peindre directement depuis
le pot, il est préférable de mettre un peu
de peinture dans un vieux bouchon de
bouteille ou sur une palette. Vous
pourrez alors immédiatement reboucher
le pot sans risquer d’assécher ou de
répandre le contenu. Enfin, les peintures
119
sont plus faciles à éclaircir et à
mélanger si vous travaillez avec de
petites quantités.
Outre les pinceaux et la peinture,
vous aurez besoin de tout ou partie des
outils suivants : une lime métallique, un
couteau multi usage, des chiffons pour
nettoyer les pinceaux, de l’eau propre
ou du diluant pour les éclaircissements,
un autre récipient d’eau ou de diluant
pour le nettoyage des pinceaux, des
bouchons, couvercles de petits bocaux
ou une palette de peinture ; des pinces
(pour ouvrir les pots de peinture collés,
de la colle et des cure-dents. Ces
derniers permettent de remuer la
peinture mais aussi d’effectuer les
retouches suite aux petites erreurs.
Les artistes qui peignent des
figurines représentant leur personnage
peuvent se permettre de passer des
heures à travailler sur les minuscules
détails et les contours complexes. Le
fait que vous lisez cet ouvrage laisse
penser que vous voulez peindre des
armées entières de haut-elfes, de nains
et de gobelins à l’échelle de 25 mm. Les
techniques de base sont les mêmes pour
les deux tâches, mais les peintres
d’armées doivent adopter quelques
raccourcis pour pouvoir envisager le
déploiement de leur armée complète sur
une table de jeu. Les deux techniques
(peinture à la chaîne et peinture fine)
sont expliquées dans ce chapitre. Mais
tout d’abord, voici quelques principes
fondamentaux :
Comme BATTLESYSTEM™ est un jeu
qui traite de mondes fantastiques, il est
plus attrayant d’extrapoler la réalité.
Laissez votre imagination parler lorsque
vous peignez vos figurines fantastiques,
tout en conservant la vision de leurs
homologues de la vie réelle. Par
exemple, un lézard géant est issu du
fantastique, mais les petits lézards
existent. Votre lézard géant sera plus
crédible si vous basez votre mise en
peinture sur son modèle original. Il n’est
pas nécessaire de reproduire les nuances
exactes d’un scinque à langue bleue,
mais vous pouvez examiner les motifs
et les teintes de ses écailles. À cette fin,
une bonne peinture d’un lézard est plus
utile qu’une photographie. Une photo
montre à quoi ressemble le lézard, mais
un dessin indique comment un autre
peintre a reproduit ces nuances.
Plus une figurine est petite, plus elle
est sombre. Pour atténuer cet effet, elle
doit être peinte avec des couleurs claires
et lumineuses. Un ton chair qui semble
trop claire sur le dos de votre main sera
adapté à la figurine de 25 mm. Cela est
vrai pour toutes les couleurs sauf le
noir, le blanc et la plupart des métaux.
Les petites figurines apparaissent
aussi plus brillantes qu’en réalité. Un
objet qui reflète la lumière rend mal
quand il est reproduit à l’échelle de
25 mm, sauf s’il est peint en couleurs
mates. Les métaux, la soie et le cuir poli
sont les trois exceptions. Tout le reste
doit être mat.
Quatrièmement, même une figurine de
25mm très détaillée n’a pas beaucoup
de relief. Si vous vous limitez à
appliquer des couleurs, elle ressemblera
à une statue de 25mm. Pour lui donner
l’air réel, vous devez ajouter des
ombrages ; ils doivent être créés
artificiellement avec les teintes de
peinture. C’est beaucoup plus facile
qu’il n’y paraît, et à bien des égards,
cela facilite le travail.
Les huit étapes qui suivent décrivent
un processus pour peindre les armées de
figurines. La plupart de ces étapes
servent aussi lorsque vous peignez les
figurines détaillées des commandants et
des personnages-joueurs. Pour traiter
ces figurines soignées, les huit étapes
sont alors complétées par quelques
techniques plus avancées.
Phase 1 : nettoyage. La première
étape dans la peinture de vos figurines
est de les nettoyer avec soin.
Commencez par ébarber la figurine de
toute trace de plomb excédentaire avec
un couteau bien aiguisé et une petite
lime. Aplanissez les aspérités qui
résultent de la jonction des deux parties
du moule. Limez le socle de la figurine
afin qu’elle soit d’aplomb.
Ensuite, lavez les figurines dans l’eau
chaude savonneuse et rincez-les à l’eau
propre. Étalez-les sur une serviette ou
un journal et laissez-les sécher pendant
la nuit. Ce lavage permet d’enlever de
toute les saletés, graisse ou huile, aussi,
évitez les manipulations inutiles des
figurines pendant le séchage.
Phase 2 : montage. Lorsque les
figurines sont bien sèches, montez-les
sur des socles individuels. Dans le jeu
BATTLESYSTEM™, il y a plusieurs
tailles standards de socle (voir page 11).
Illustration 1
Quelques figurines particulièrement
grosses (les dragons, par exemple)
utilisent des socles spéciaux, à la taille
de la figurine, ou pas de socle du tout.
Le meilleur matériau pour fabriquer
les socles est le carton mousse ou le
carton plume. Ce matériau est facile à
couper et se trouve dans les grandes
surfaces au rayon papeterie ou dans les
magasins spécialisés dans les
accessoires de modélisme. Utilisez un
crayon et une règle pour tracer les
socles dont vous avez besoin. Disposez
la feuille de carton mousse sur une table
de travail ou une autre surface solide qui
ne sera pas endommagée par les
éraflures et les coupures. Utilisez un
couteau tranchant ou un cutter et une
règle métallique pour découper les
socles. Plusieurs incisions seront
nécessaires pour pratiquer une découpe
du carton. N’oubliez pas de garder le
couteau plaqué le long du guide
métallique afin d’obtenir une coupe qui
soit bien droite.
Les socles peuvent également être
créés à partir de balsa, de mousse
polyuréthane, de mortier, de carrelage
ou de tout autre matériau plat et stable.
La plupart de ces matières présentent
des inconvénients divers, et si vous
n’avez pas d’expérience particulière
avec l’une d’entre elles, le carton
mousse est le meilleur choix.
Les figurines peuvent être assemblées
sur leur socle avec de la résine époxy,
de la super glu ou même de la colle
blanche. Suivez les instructions de la
notice et collez vos pièces dans une
zone bien ventilée.
Les figurines en plastique (qui sont
plus rares) sont plus difficiles à monter.
La colle silicone ou la super glu
fonctionne mieux. Si vous utilisez un
autre type de colle, vous devrez vous
résoudre à ce que les figurines se
détachent parfois.
Si vous comptez monter vos figurines
sur des socles de groupe, reportez cette
120
Illustration 2
étape pour l’instant, car les figurines
seraient trop rapprochées pour peindre
facilement. Au lieu de cela, travaillez
avec les figurines sans socles.
Vous pouvez disposer vos figurines
sur un socle provisoire. Il peut s’agir
d’une tige de 2×2×30 cm (ces
dimensions sont indicatives, tout objet
analogue conviendra). Utilisez de la
pâte adhésive pour monter six à douze
figurines régulièrement espacées, sur le
socle provisoire. La pâte adhésive jaune
que l’on trouve dans n’importe quel
rayon de papeterie est parfaitement
adaptée. Il est préférable d’utiliser la
pâte au lieu de colle, afin de pouvoir
faire pivoter les figurines pendant la
mise en peinture et atteindre tous les
côtés de celles-ci.
Phase 3 : sous-couche. Une fois que les
figurines sont montées, elles sont prêtes
à recevoir une sous-couche. Toutes les
figurines bénéficient de cette couche
primaire, à l’exception de celles où vous
voulez prendre le métal poli comme
finition (ce qui fonctionne bien pour les
chevaliers en armure de plaques). La
sous-couche empêche le ternissement,
fournit un meilleur support d’accroche à
la peinture et augmente la luminance
des couleurs. Une sous-couche blanche
à la bombe est le meilleur choix. Les
figurines doivent recevoir deux ou trois
couches minces, avec un temps de
séchage de plusieurs minutes entre
chaque application. Plusieurs couches
minces réduisent le risque de coulure ou
de comblement des petits reliefs de la
surface par rapport à une couche épaisse
unique. Laissez la sous-couche sécher
pendant la nuit avant de continuer la
peinture. L’illustration 1 montre notre
échantillon de figurine (un épéiste de
Starbrow’s select) avec socle et sous-
couche, prêt pour la peinture.
Phase 4 : couche de repérage. Elle est
réalisée avec un mélange de peinture et
d’eau (ou diluant) très fluide appelé
 Illustration 3
lavis. Vous devrez tâtonner pour trouver
le mélange adapté à vos peintures et à
vos figurines, mais 2:1 (deux volumes
de dilution pour un volume de peinture)
est une proportion susceptible de
produire le résultat attendu.
Avant d’appliquer la peinture sur la
figurine, testez-la sur une palette ou une
feuille de papier. Si les bords sont
translucides et que le pinceau glisse
bien, elle est prête à servir.
Le lavis fonctionne mieux sur les
vêtements : manteaux, capes, bottes,
chemises, pantalons, gants et chapeaux.
La couche pénètre dans les creux,
comme les plis des tissus, et laisse
apparaître la sous-couche blanche sur
les zones en relief. C’est l’effet que
vous souhaitez obtenir, et il ne faut pas
insister sur les zones claires pour les
assombrir. La figurine sera trop claire à
ce stade, mais c’est une bonne chose.
Il vaut mieux être prudent lorsque
vous appliquez le lavis. Si vous en
laissez couler à un endroit destiné à un
lavis d’une autre couleur, cela se verra à
travers. L’effet sera réussi si vous
souhaitez que vos figurines arborent des
vêtements usés et tâchés. Évitez-le si
vous voulez représenter un bel habit.
L’illustration 2 représente notre elfe
de référence après la couche de
repérage. Notez comment la peinture
diluée accentue les détails de la cape,
des bottes et surtout le fil du bois à
l’arrière du bouclier. Le lavis aurait pu
être plus marqué sur la cotte de mailles,
pour lui donner un aspect très ouvragé.
Une sous-couche noire aurait rendu
l’armure d’apparence plus brute.
Phase 5 : aplat. Cette étape consiste à
peindre toutes les zones sans lavis.
Utilisez un mélange de peinture opaque
et plus épais. Peignez jusqu’à rejoindre
les zones à lavis, sans les recouvrir. Il
est préférable de commencer avec les
tons chair, puis de s’en écarter avec les
ceintures, les sangles, les sacs, les armes
Illustration 4
pendantes et brandies et ainsi de suite,
terminant par les sacs à dos et boucliers.
C’est à cette étape où le recours au
socle provisoire fait gagner du temps.
Au lieu de peindre entièrement un
personnage, concentrez-vous sur un
objet. Alignez toutes les figurines en
exposant la zone, puis peignez le même
détail sur toute la ligne des figurines, en
reproduisant le même coup de pinceau.
Lorsque vous atteignez la fin de la
ligne, faites pivoter toutes les figurines
et recommencez l’opération. En divisant
une zone à peindre en autant de coups
de pinceau uniques (ou en petits
nombres successifs) vous gagnez du
temps en évitant de changer de positions
ou de modifier à plusieurs reprises la
tenue de votre pinceau.
Prenons le casque de l’elfe. Au lieu de
peindre la totalité du casque sur la
première figurine puis de passer à la
deuxième, essayez ceci : peignez la crête
et le nasal sur chaque figurine ; pivotez à
droite et peignez la partie gauche de
chaque casque ; tournez légèrement et
peignez le dos des casques ; tournez
encore et finissez le côté droit. Cela peut
sembler fastidieux, mais c’est réellement
beaucoup plus facile et plus rapide que
de peindre chaque casque
individuellement. Cela requiert un peu de
pratique, car la tendance naturelle est de
terminer une figurine avant de passer à la
suivante ; L’illustration 3 montre notre
elfe après que le travail de peinture
d’aplat ait été exécuté.
Phase 6 : brossage à sec. Le brossage
à sec améliore visuellement vos
figurines, mais il requiert un peu de
pratique. L’objectif est de mettre en
valeur les zones qui ressortent en pleine
lumière. Éclaircissez la couleur à
rehausser, en la mélangeant avec du
blanc ou du gris clair). Prélevez un peu
de peinture sur votre pinceau, puis
essuyez la majeure partie de celle-ci sur
un chiffon ou une feuille de journal.
121
Illustration 5
Badigeonner légèrement avec la petite
quantité de peinture restante, à travers
les zones saillantes de la figure, en
laissant juste assez de peinture pour
éclaircir les arêtes ou faire ressortir des
détails fins. Brossez les plis extérieurs
des tissus, les épaules, le front, les
articulations et autres éléments saillants.
Il est délicat d’obtenir juste la bonne
quantité de brossage à sec. Pour être
efficace, il doit être bien marqué, mais
tout excès donne un air artificiel. Gardez
ces deux guides à l’esprit lorsque vous
exécutez un brossage à sec : continuez
jusqu’à ce que le résultat soit convenable,
et arrêtez-vous au bon moment.
Utiliser un vieux pinceau pour ce travail,
car le brossage à sec abîme les poils.
L’illustration 4 montre le brossage à
sec sur notre elfe de démonstration. La
cape, les bottes, les chausses et le visage
ont été brossés à sec avec du blanc. La
cotte de mailles est brossée avec de
l’argent métallique. Notez également
comment le casque d’acier et l’épée ont
été brossés. Au départ, ils ont été peints
avec une couleur métallique très foncée,
presque noire. De l’argent métallique a
été légèrement brossé sur le fil de l’épée
et au bas du casque pour leur donner un
aspect patiné réaliste.
Si vous souhaitez monter vos figurines
sur des socles communs, c’est le
moment de le faire.
Phase 7 : détails. Une fois le brossage
à sec terminé, regardez la figurine et
demandez-vous : « Que manque-t-il ? ».
Achevez les petits détails comme les
gardes et pommeaux d’épée, les bijoux
et les motifs de bouclier. Ajouter
simplement un ou deux détails à une
figure peut faire la différence entre une
figurine bien peinte et un chef d’œuvre.
Pour rendre vos figurines plus attrayantes
et plus naturelles, vous pouvez leur
ajouter une touche supplémentaire en
collant du sable ou de l’herbe synthétique
de modélisme sur le socle.
 Étalez une fine couche de colle
blanche sur le socle avec un couteau de
modélisme, puis trempez le socle dans
le sable ou saupoudrez-le dessus.
Laissez la colle sécher pendant un
certain temps, puis utilisez un vieux
pinceau pour éliminer le sable en excès.
Peignez le socle afin qu’il corresponde à
la couleur de votre table de jeu. Le vert
est la couleur plus commune et la plus
polyvalente, mais les autres tons de type
terreux peuvent aussi donner un bon
résultat. Un brossage à sec jaune au-
dessus d’une texture verte produit un
gazon artificiel très attrayant.
Une méthode plus rapide mais plus
délicate est de peindre le socle de la
figurine et de saupoudrer légèrement le
dessus de sable sur la peinture encore
fraîche. Après séchage, appliquer un
lavis de la couleur de base sur le sable.
C’est par cette méthode que le socle de
l’elfe est réalisé ; voir illustration 5.

Phase 8 : protection. Après que vos

figurines soient peintes et montées sur
leur socle, il est pertinent de les protéger
des chocs et des éclats par un spray de
vernis acrylique. La simple usure issue
de la manipulation des figurines lors
d’une partie peut écailler la peinture aux
arêtes saillantes ou laisser des traces de
doigts graisseux. Un spray acrylique clair
et mat est le meilleur choix, et peut être
trouvé dans la plupart des magasins de
peinture ou de modélisme. Si vous ne
trouvez pas de spray mat, utilisez un
spray acrylique brillant et brossez la
figurine pour lui rendre son aspect mat.
Les sprays de vernis peuvent assombrir
un peu la figurine, mais le prix à payer
est faible en regard de la protection
conférée à vos chefs-d’œuvre. Comme
pour la sous-couche, plusieurs couches
minces est préférable à une seule couche
épaisse, car cela confère un fini plus
esthétique et un résultat plus durable.
Le processus en huit étapes décrit ci-
dessus permet d’obtenir des figurines
simples et colorées. C’est ce que l’on
peut attendre d’une armée, ou chacune
des figurines n’est pas soumise à un
examen minutieux. Mais si vous
peignez les commandants d’unité ou les
aventuriers PJ d’un groupe de
personnages dans une partie de AD&D,
vous voudrez une figurine mieux finie
et avec plus de détails. Pour réaliser cet
objectif, l’étape 5 est approfondie.
Illustration 6
Après la peinture des aplats, ajoutez
des éclaircissements. Lorsque vous avez
terminé votre couche de repérage, la
figurine doit présenter des zones
sombres dans les plis, plus claires sur
les zones en relief et des arêtes très
claires. Pour éclaircir, formez une
nuance plus claire de la couleur de base
et étalez-la sur les zones saillantes et en
relief. Puis éclaircissez à nouveau la
nuance et peignez ou brossez les arêtes
avec la nouvelle teinte. Enfin, terminez
les angles avec un brossage à sec. Les
illustrations 6 et 7 montrent un des
commandants de Starbrow et un troll,
qui ont été peints de cette façon.
Lorsque les éclaircissements sont
terminés, ajouter les détails. Le bouclier et
le fourreau du commandant elfe ont
bénéficié de détails simples qui font
ressortir la figurine. Ce genre de détail
n’exige rien de plus qu’un pinceau fin (00
ou 000) et une main ferme. Pour cela, il
faut l’associer à la figurine. Posez vos
mains sur la table tout en peignant.
Laissez la figurine sur la table, posez la sur
un socle, ou serrez-la dans les mâchoires
d’un étau afin qu’elle reste fixe.
Illustration 7
Même sur des figurines très détaillées,
la peinture des yeux doit être simplifiée.
Cela revient dans la plupart des cas à les
omettre. On ne voit pas beaucoup de
détails sur les yeux d’une personne de
plus de quelques mètres. Si vous décidez
que votre personnage doit avoir des
yeux, essayez de ne peindre que les
sourcils. Si ce n’est pas suffisant, essayez
une de ces méthodes : ajouter un iris gris
clair (et non blanc) et ajoutez une pupille
par un très petit trou dans l’iris. Si cela
ne convient toujours pas, peignez les
sourcils et les yeux totalement noirs ou
bruns. Faites ressortir la pupille en
ajoutant du gris clair sur les deux côtés.
L’expérience apprend beaucoup plus
de trucs et d’astuces que tout ouvrage
pourrait le faire, y compris celui-ci,
mais voici quelques idées à retenir.
Pour gagner du temps, une cotte de
mailles peut être peinte avec une seule
couche de lavis et laissée en l’état. Le
lavis utilisé sur l’épéiste elfe de
démonstration aurait suffi pour un
résultat rapide. Le brossage à sec lui
confère un meilleur fini.
Toutes les armures métalliques doivent
être peintes en noir avant d’appliquer la
couleur métal. Laissez apparaître le fond
noir dans les creux et les jointures. Cela
donne un agréable aspect lourd à l’armure.

122
 Les cottes de mailles peuvent être
ouvragées ou grossières, selon la sous-
couche et le brossage à sec. Celle de
l’épéiste elfe est en mithril précieux. La
figure 8 montre un autre elfe avec une cotte
de mailles plus rugueuse. La sous-couche
est réalisée avec une peinture noire mat, et
le brossage à sec est exécuté avec une
brosse très sèche.
Pour des détails très fins, utilisez un
stylo de dessin industriel à pointe fine
de type « Rotring ». L’illustration 9
montre de belles volutes ajoutées aux
boucliers des orques et à la robe de
l’elfe. Elles ont été tracées avec ce type
de stylo et de l’encre colorée. Cette
technique très avancée est réservée aux
peintres expérimentés.
Le peintre amateur qui cherche à se
perfectionner peut recourir au stylo à
pointe ultra fine. Ces stylos sont
disponibles dans les magasins de
modélisme avec une large gamme de
couleurs. Ils sont beaucoup moins chers et
plus facile à utiliser qu’un Rotring, bien
que les détails ne soient pas tout à fait
aussi fins. Les boucliers des orques de
l’illustration 9 ont été réalisés avec un
stylo à pointe et non un stylo technique
(pouvez-vous faire la différence ?).
Tous les détails du carquois et du
bouclier de l’épéiste elfe, ainsi que le
fourreau du commandant elfe ont été
réalisés avec un pinceau 00. Ils auraient Illustration 8
pu être exécutés plus rapidement et plus
facilement avec un stylo, mais un
pinceau peut assurer un bon niveau de
précision. Lorsque vous peignez ce Vous pouvez donner un aspect
genre de détail, garder le pinceau propre inhabituel sur une armure métallique en
et la peinture fluide. Ne laissez pas la mélangeant une très petite quantité
peinture s’agglutiner vers le manche ou d’une autre couleur (le rouge, le bleu et
sécher sur les poils. Il est également le vert donnent de bons résultats) dans
utile d’égoutter le pinceau sur une l’argent métallique. Cela crée Illustration 9
palette ou une feuille juste après avoir l’apparence d’une armure émaillée.
prélevé de la peinture avant de le porter Les différentes figurines d’une unité
sur la figurine. Ceci supprime ne doivent pas être toutes identiques.
l’excédent de peinture et protège contre Mélanger les figurines dans différentes
les coulures liées à un excès de matière. poses rend une unité vivante et en
Le brossage à sec fonctionne mieux mouvement. Varier un peu les couleurs Une fois que vous avez peint, monté
lorsque les couleurs claires sont brossées donne un meilleur effet visuel. Assurez- sur socle et verni vos figurines, vous
sur des couleurs foncées. Vous pouvez vous de donner à toutes les figurines au aurez besoin de les entreposer quelque
faire l’inverse, mais la technique du glacis moins un point commun, pour rendre part. Cela peut être un vrai problème,
est plus adaptée pour ce faire. une unité d’ensemble. Il est cependant car il n’est pas question de tout jeter
Un glacis est un mélange très dilué de vrai qu’au cours de l’Histoire, beaucoup dans un sac et de le glisser sous le lit.
peinture, 4:1 voire 6:1. Étalez-le avec d’armées n’ont pas d’autre signe Vous avez investi un lourd travail dans
soin dans les zones que vous voulez distinctif qu’une bande de tissu coloré à la création de votre armée miniature ;
renforcer. Il faut être précis car si vous nouer autour de leurs chapeaux ou elle doit être convenablement stockée
appliquez trop de glacis, il se logera par casques ; chaque soldat apportait tout ce afin de la protéger contre les risques de
capillarité dans tous les replis de la qu’il avait besoin. Les bûcherons elfes détérioration précoce.
figurine, y compris là où vous ne le utilisés dans les illustrations tout au Votre système de stockage doit
souhaitez pas. Les premières fois que long de ce livre sont un bon exemple répondre à trois critères : il doit protéger
vous utilisez cette technique, soyez d’unité haute en couleurs, simplement à vos figurines de l’humidité et de la
prudents et mesurés. cause de la variété de gants bariolés. poussière ; il doit leur éviter les chocs et

123
les bris ; il doit être transportable, afin
que vous puissiez apporter votre armée
dans la maison d’un ami ou dans une
salle de jeu. Vous devez stocker vos
miniatures debout et non les laisser
reposer sur les côtés.
Diverses variétés de casiers en
plastique avec compartiments sont en
vente un peu partout. Vérifiez à la
quincaillerie du coin. Vous devriez
trouver plusieurs types de bacs de
rangement conçus pour les vis, les clous
et autres petits objets qui se perdent
facilement. Certains casiers sont en
plastique transparent, divisés en douze
compartiments environ, et ont un
couvercle à charnière. D’autres sont
constitués d’unités superposables
munies de dix à trente petits tiroirs en
plastique. Ces derniers peuvent contenir
beaucoup de figurines, sont robustes et
faciles à transporter. Si vous achetez des
casiers de ce type, vérifiez que les
compartiments ou les tiroirs sont assez
grands pour contenir vos figurines. Les
lanciers, les archers et les chevaliers
montés sont très grands et ne tiennent
pas en hauteur dans la majorité des
casiers. Assurez-vous également que les
tiroirs ne peuvent pas coulisser
accidentellement si le casier est heurté,
ou vous pourriez éparpiller vos figurines
sur le trottoir à l’heure d’affluence.
Comme les casiers à outillage, les
boîtes d’articles de pêche existent dans
des centaines de tailles et formes,
souvent avec des tiroirs et des
compartiments. Elles sont vastes,
robustes et peuvent contenir beaucoup
de figurines de différentes tailles. Une
boite de pêche avec un rayon de petits
compartiments, un second tiroir avec
des compartiments plus grands et un
grand réservoir en bas est
particulièrement utile. Vous pouvez
stocker une (petite) armée dans une
seule de ces boîtes. Ce matériel est
coûteux quand il est de qualité, mais
l’investissement est rentable si vous
pouvez vous le permettre.
Une alternative moins chère consiste à
stocker vos figurines dans des boîtes en
carton avec couvercle. Une boîte à
lettres est idéale, et les grandes boîtes à
bonbons fonctionnent bien aussi. La
boîte doit être suffisamment rigide pour
ne pas trop se déformer ; dans le cas
contraire, la boîte plie lorsque vous
transporterez vos figurines, et celles-ci
glissent à l’intérieur et s’entrechoquent.
La boîte doit avoir un couvercle pour
éviter d’accumuler la poussière, les
bouloches ou autres petits détritus.
Plutôt que d’entasser votre matériel en
vrac dans la boite où il peut glisser,
vous pouvez vous procurer une feuille
de mousse de rembourrage d’un
centimètre d’épaisseur. Coupez-la en
bandes légèrement plus grandes que le
socle de vos figurines et aussi larges que
votre boîte de rangement. Puis collez les
bandes au fond de la boîte sans laisser
d’espace entre elles. Lorsque vous
disposerez les figurines, coincez les
bords des socles entre deux bandes de
mousse. Les bandes tiennent les
figurines en place tout en amortissant
les chocs.
Les collectionneurs invétérés peuvent
monter leurs figurines sur des socles
métalliques. Recouvrez alors le fond de
votre boîte de rangement avec de la
bande magnétique flexible avec un côté
adhésif (en vente dans les magasins de
fournitures de bureau). Les socles
métalliques adhèrent à la bande
magnétique, ce qui tient l’ensemble.
Un des meilleurs rangements (et parmi
les moins chers !) est celui que vous
fabriquez avec des boîtes en carton.
L’inconvénient est cette fabrication
réclame du temps et de la pratique. Les
boîtes en carton sont disponibles
gratuitement (ou presque) dans tous les
magasins. Essayez d’obtenir plusieurs
boîtes de la même taille et d’autres que
vous pourrez retailler pour récupérer le
carton. Si vous pouvez trouver trois ou
quatre boîtes de même taille qui
s’adaptent parfaitement à l’intérieur
d’une autre boîte, c’est l’idéal.
Un dernier conseil sur le stockage de
vos figurines : gardez-les en un endroit
où le chien, le chat, les enfants et les
bébés ne peuvent accéder. Cela permet
d’éviter non seulement qu’elles soient
malencontreusement abîmées, mais en
plus de les garder hors de portée de la
bouche des enfants et des animaux
domestiques. Les figurines sont en
plomb, ce qui est une matière toxique au
contact de la bouche, de l’estomac ou
même de la peau en cas d’exposition
prolongée. En conséquence, lavez-vous
les mains après avoir manipulé des
figurines en plomb non peintes et
rangez-les sur une étagère haute dans un
placard ou dans une armoire fermée, ce
qui évitera de la peine à tout le monde.
Les figurines ne sont qu’une partie du
décor des jeux qui les utilisent. Une fois
les armées assemblées, elles ont besoin
d’un endroit pour se battre. Vous
124
pouvez mener vos combats sur une table
sans décor si vous le souhaitez (ce qui
peut être amusant, si la bataille se
déroule dans une autre dimension), mais
vous aurez besoin de certains éléments
de terrain pour agrémenter le champ de
bataille. Le terrain peut constituer un
facteur décisif dans une bataille. Le
sommet d’une colline stratégique peut
devenir une forteresse inexpugnable ;
une forêt permet d’ancrer votre flanc ou
de vous abriter des tireurs ennemis ; une
rivière peut diviser l’ennemi, que vous
pourrez écraser par moitié. Chaque
détail du terrain, même mineur, peut
être important : un ravin peu profond
qui cache des troupes de l’ennemi, une
clôture de ferme qui brise une charge
ennemie, un ruisseau que les hommes
traversent, mais pas les gobelins.
Dans un premier temps vous pouvez
fabriquer les éléments du terrain avec de
simples découpages de papier ou de
carton. Les collines peuvent être
obtenues avec un papier kraft brun, en
utilisant des nuances de brun de plus en
plus sombres pour représenter les
contours plus élevés. Du canson bleu ou
du papier aluminium forment aisément
les rivières. Les livres à la couverture
vert foncé simulent des bois denses,
tandis que ceux vert clair servent pour
les bois clairsemés ou les taillis. Les
routes peuvent être découpées dans du
papier gris. Une fois que vous avez
acquis les bons réflexes, vous pouvez
décliner tous les types de terrain avec la
couleur appropriée ou une bonne
combinaison de couleurs.
Une méthode encore plus facile
consiste à dessiner les caractéristiques
du terrain à la craie sur votre table de
jeu ou avec des feutres ou des crayons
de couleur sur de grandes feuilles de
papier. Vous pouvez aussi utiliser du
ruban adhésif opaque pour marquer
toutes les caractéristiques du terrain.
Les deux méthodes sont rapides et bon
marché, mais le résultat ne vaudra
jamais celui qui est obtenu avec du
papier de couleur.
Bien sûr, une partie de l’attrait d’un
jeu de figurines est son allure visuelle.
Après avoir bâti une armée de figurines,
vous aurez envie de la faire évoluer sur
un terrain en trois dimensions dressé sur
votre table de jeu. Le terrain en trois
dimensions est facile à construire et,
selon le matériel que vous utilisez, il
peut être très bon marché.
 Quelques matériaux sont très utiles
pour la fabrication de différents types de
terrain : la mousse de polystyrène ou le
caoutchouc mousse, vendus dans les
magasins de matériaux de construction
(rayon isolation) ; les feuilles de
panneau mousse, disponible dans les
papeteries et magasins de modélisme,
les restes de moquette à tons verts ou
terreux ; le lichen séché vendu dans les
magasins de modélisme ; la litière pour
chat ou le gravier d’aquarium ; diverses
feuilles de papier coloré, mais surtout
brun, vert, bleu et gris.
Collines. Selon vos goûts, elles
peuvent être représentées de plusieurs
façons différentes :
La première consiste à découper les
formes voulues dans la mousse
polystyrène ou le panneau mousse, et
les peindre en alternant les verts et
bruns. Une petite colline est réalisée en
un seul morceau. Les collines plus
élevées s’obtiennent en empilant un
petit bloc sur un plus gros. Chaque bloc
représente une altitude différente
(comme l’aire entre deux courbes de
niveau sur une carte topographique). Si
chaque couche de mousse représente 3
mètres d’altitude, les figurines sur la
table sont au niveau du sol, celles sur le
premier bloc sont à 3 m au-dessus et les
figurines sur le deuxième étage
dominent à 6 m au-dessus du sol. Les
collines des nombreuses illustrations de
ce livre ont été fabriquées à partir de
panneau mousse.
Une autre méthode consiste à empiler
des livres, des restes de tapis, des
magazines, des journaux, etc., à
l’emplacement choisi pour les collines
sur la table de jeu et de les recouvrir
avec une vieille couverture, nappe ou
moquette sur toute la table. Cela semble
plus naturel, en supposant que votre
couverture ressemble plus à de l’herbe
qu’à un damier. Fixer la couverture à la
table avec des agrafes ou avec de
l’adhésif, pour éviter qu’un mouvement
accidentel n’anéantisse la disposition.
Rivières. Même dans un jeu en trois
dimensions, les rivières sont mieux
simulées en deux dimensions. Le papier
bleu, le feutre ou la feuille aluminium
(légèrement froissée, avec le côté
brillant vers le haut) forment de
superbes rivières. Si vous souhaitez
malgré tout une rivière en trois
dimensions, formez-la avec des blocs de
papier mâché ou d’argile. Peignez les
rives avec des teintes brunes et le lit en
bleu, puis recouvrir le lit d’une
généreuse couche de colle blanche. La
colle devient transparente en séchant,
donnant de la profondeur à la rivière.
Arbres. Vous avez plusieurs options.
Les magasins de modélisme proposent
une grande variété d’arbres en plastique
à plusieurs échelles. Les magasins de
jeux possèdent également du lichen
séché, prêt à utiliser, ou à coller sur des
petits bâtons afin qu’il ressemble à un
arbre avec son tronc. La mousse séchée,
vendue chez la plupart des fleuristes et
des jardineries, peut être utilisée de la
même manière, mais elle est salissante.
Même une touffe de laine d’acier collée
sur un « tronc » et peinte en vert fournit
un arbre très convenable.
Certains arbres des photographies de
ce livre ont été faits en collant une
touffe de laine d’acier sur une brindille.
La laine d’acier a été aspergée de colle,
puis de mousse colorée émiettée, en
répétant l’opération plusieurs fois.
Chaque adjonction de mousse a été
suivie d’une application de colle liquide
pour cimenter l’ensemble. Les haies
n’ont besoin que de quelques couches,
et les arbres requièrent un plus grand
nombre. Cette méthode permet de
produire une belle végétation, mais elle
est longue et coûteuse (les grands arbres
illustrés consomment chacun plus d’une
douzaine de tubes de colle).
Pour une forêt moins chère, découpez
les arbres dans du carton léger. Vous
pouvez réaliser une série d’arbres isolés
en incisant deux triangles en carton pour
qu’ils s’emboîtent et tiennent le tronc
vertical, ou en réalisant un tronc stable
et un élément de feuillage plat à poser
par-dessus.
Quelle que soit la méthode, n’oubliez
pas que vous n’avez pas besoin de
représenter tous les arbres d’une forêt.
Une maquette d’arbre représente un
bosquet et un groupe d’arbres modélisés
constitue une importante zone boisée.
Vous pouvez marquer le bord de la forêt
en saupoudrant une fine traînée de
litière à chat autour des arbres. Laissez
de l’espace entre vos maquettes d’arbres
pour permettre aux figurines de se
placer dans la forêt. Et n’hésitez pas à
déplacer les arbres pour laisser du
champ aux armées.
Ravines. Les ravines et autres
crevasses sont bien représentées avec du
papier de couleur ou des granulés de
litière pour chat.
125
Glace. Le papier aluminium lisse
(côté mat vers le haut) ou le papier bleu
clair forme des surfaces gelées très
réalistes, que ce soit pour les glaciers,
les rivières ou les simples lacs gelés.
Broussailles / taillis. Les morceaux
irréguliers de moquette ou de vieux
tapis dans les teintes terreuses font
d’excellent taillis. Ils peuvent être
récupérés à des prix très raisonnables
dans la plupart des magasins de tapis.
Les lichens et la mousses sèche forment
aussi de jolis taillis.
Neige. Le papier blanc ordinaire est le
plus simple et le meilleur matériel à
utiliser si vous voulez quelques névés
qui parsèment le champ de bataille. Les
puristes insistent sur l’utilisation de
savon en paillettes ; si leur effet visuel
est impressionnant, l’utilisation est
contrebalancée par le problème de
nettoyage final. Ce n’est pas une
contrainte pour élaborer un diorama,
mais pour les wargames, contentez-vous
du papier blanc.
Blocs. Ils sont simples à représenter. Il
suffit de marcher quelques minutes dans
la rue et de ramasser quelques poignées
de gravier et de cailloux. Lavez-les et
voilà vos rochers miniatures !
Marais. Quelques marécages fétides
ne manquent jamais d’agrémenter une
bataille fantastique. Qu’ils soient
habités par des tertres errants, des
sangsues géantes, ou des feux-follets, ils
seront représentés au mieux avec des
touffes de moquette bleu-vert sur une
étendue de feutre bleu ou vert d’eau. Le
tapis humide est encore pire d’aspect,
mais séchez-le bien avant de le ranger.
Improvisations. En gardant à l’esprit
qu’il s’agit d’un jeu fantastique, ne vous
limitez pas aux éléments que vous avez
vus en réalité. Si vous n’ajoutez pas
dans vos éléments de terrain quelques
caractéristiques totalement imaginaires,
les joueurs oublieront qu’ils jouent une
aventure dans un monde fantastique.
Quelques exemples : des bouchons de
champagne du réveillon de l’an dernier
constituent d’excellents champignons
géants ; des fleurs en plastique peuvent
simuler une jungle exotique ou des
excroissances magiques sur une table de
jeu. Sables mouvants, cratères, grottes
et lave sont quelques autres éléments
qui ajoutent à la variété de jeux. Laissez
aussi votre imagination s’exprimer !

Les structures érigées par les humains
(ou humanoïdes) comme les maisons,
les fermes, les clôtures, les ponts, les
routes et les châteaux, sont tout aussi
importantes sur un champ de bataille
que ne l’est le terrain naturel. La plupart
des armées recherchent des champs de
bataille dégagés des bâtiments, puisque
les constructions empêchent toute bonne
charge de cavalerie. Mais, à l’occasion
d’une rencontre fortuite entre deux
forces, les armées s’affrontent où elles
peuvent. Parfois un village, une route ou
un pont peut être le seul objet du conflit.
Plusieurs fabricants proposent des
maquettes de bâtiments et de ponts à
l’échelle 15 mm ou 25 mm. Ils ne sont
pas trop chers (par rapport à votre armée
de figurines) et ils ont bonne allure sur
la table de jeu. Regardez dans la section
modélisme de votre magasin de jeu.
TSR, Inc. propose des bâtiments 3D à
l’échelle 25 mm à découper et
assembler, dans le coffret Les cités du
mystère. Tous les bâtiments représentés
dans ce livre ont été réalisés avec ce kit
(certains ont été fortement modifiés).
Ceux-ci sont moins chers que les
maquettes moulées, ils sont en couleur
et ajoutent le plaisir de les construire et
la simplicité du rangement.
Pour élaborer vos propres structures à
partir de rien, quelques conseils de base :
Bâtiments. Ils peuvent être construits
à partir de carton, de carton plume, de
balsa, de panneau mousse ou de blocs
de jeux de construction. Les quatre
premiers éléments se trouvent dans
n’importe quel magasin de modélisme.
Si vous (ou quelqu’un de votre famille)
n’ont pas de blocs de construction,
vérifiez au magasin de jouets local.
Les bâtiments en carton n’ont pas
besoin d’être élaborés. Quatre murs et
un toit sont en général suffisants.
Soignez la mise en couleur de vos
éléments, et ces constructions simplistes
auront bonne allure dans le jeu. Vous
pouvez colorer les surfaces avec des
marqueurs, des crayons ou avec la
peintures que vous utilisez sur vos
figurines. Utilisez des couleurs vives et
soulignez les éléments importants avec
des traits noirs.
Les huttes primitives sont encore plus
faciles à faire. Les pots de tourbe sont
des petits pots de fleur en matière fibrée
utilisés pour le plantage des semis. Vous
pouvez les acheter dans les magasins de
jardinerie. Retournez un pot de tourbe,
découpez une ouverture pour la porte, et
vous avez une belle cabane. Les petits
gobelets en papier rugueux à motif
imprimé ou en teinte brune suffiront,
mais ils ne rendront pas un aspect aussi
authentique que les pots de tourbe.
Si vous voulez des bâtiments au toit
de chaume, couvrez les toits ou murs
avec de la toile de jute. Un spray adhésif
est idéal pour coller la toile de jute sur
le bâtiment, bien que la plupart des
colles fonctionne. Le spray adhésif
vendu dans les magasins de modélisme
est utile pour coller tous les types de
papier ou de tissu.
Comme pour les arbres, vous n’avez
pas besoin de représenter tous les
bâtiments dans un village. Selon
l’échelle de jeu dans BATTLESYSTEM™,
chaque maquette de maison peut
représenter un groupe de bâtiments :
une ferme et ses multiples dépendances
et entrepôts, par exemple. Cinq ou six
bâtiments peuvent représenter tout un
petit village.
Murs. Vous pouvez construire à partir
de rien des parois rocheuses très
réalistes en assemblant par collage des
petits cailloux ou des haricots secs, ou
en agrégeant des petits morceaux de
pâte à modeler. Vous pouvez aussi
peindre des lattes de bois allongées avec
des motifs de rocher. De nombreux
fabricants proposent aussi des
maquettes de murs de pierre conçus
spécifiquement pour l’utilisation avec
des figurines militaires. Quoi que vous
décidiez d’utiliser, sélectionnez (ou
construisez) des murs qui sont assez
larges pour qu’une figurine puisse tenir
debout dessus. Cela facilite la
représentation des troupes franchissant
le mur.
Routes. Elles sont très bien rendues
par du papier gris ou brun, du ruban
adhésif, une ligne de litière pour chat ou
de gravier d’aquarium. N’oubliez pas
que les travaux de voirie étaient une
science plutôt négligée au Moyen-Âge.
Sauf si votre campagne fantastique se
déroule dans une culture très avancée ou
parmi les vestiges d’une civilisation
déchue, la plupart des routes ne seront
rien d’autre que des pistes défoncées
dans la saison sèche qui se transforment
en bourbiers infranchissables pendant la
saison des pluies.
Ponts. Ici encore, vous pouvez acheter
des maquettes de ponts dans un magasin
de modélisme ou vous pouvez fabriquer
126
les vôtres. Une boîte de bonbons longue
et mince ou un plumier avec les
extrémités coupées est une bonne base.
Châteaux. Un chapitre entier pourrait
être écrit sur ce type de bâtiment.
Comme les châteaux existent dans une
infinie variété de tailles et de formes, et
plus particulièrement dans un monde
fantastique, il n’est donné ici que les
lignes directrices générales.
Lors de la construction d’un château,
n’oubliez pas que son objet est la
défense. Il faut garder à l’esprit que
défendre un château contre les monstres
puissants, les chevaucheurs de dragon,
et les mages nécessite un autre type
d’architecture que celle en vigueur dans
l’Europe médiévale. La construction est
fonction de la prévalence de la magie
dans votre jeu. Vous devrez effectuer
quelques tests pour savoir ce qui
fonctionne.
Fabriquer une tour est la meilleure
façon de commencer un château. Un
carton de lait de 1,5 l ou un tube épais
de colisage, convenablement peint et
orné de portes, archères et crénelage,
devient un fortin en moins d’une heure.
Ajouter quelques boîtes à chaussures et
des rouleaux de papier essuie-tout reliés
par des murs en carton, et la tour
devient un château. Hormis si vous
envisagez un siège à grande échelle,
garder le château petit et simple.
Pensez-y comme à un avant-poste.
Pour les gens qui veulent investir, de
nombreux magasins de jouets proposent
des blocs de construction conçus pour la
construction des châteaux. Ceux-ci sont
très attractifs, permet de produire une
infinité de châteaux et procurent
beaucoup de plaisir à jouer avec, entre
les batailles. Leur gros inconvénient est
le coût ; un assortiment moyen à
important coûte entre 40 € et 80 €.
Le jeu de figurines cumule deux
passions : tout d’abord, la collection et
la peinture puis le jeu de stratégie. Ne
laissez pas le premier éclipser la
seconde, ou vice versa. Trop
d’investissement dans une seule
direction peut enlever une part de plaisir
pour les uns ou priver les autres des
défis qu’ils apprécient.
 RA RA
Notes
Notes
NV NV
ML/DC ML/DC
MV Portée MV Portée
/ / / /

RA RA
Notes
Notes
NV NV
ML/DC ML/DC
MV Portée MV Portée
/ / / /

RA RA
Notes
Notes
NV NV
ML/DC ML/DC
MV Portée MV Portée
/ / / /

RA RA
Notes
Notes
NV NV
ML/DC ML/DC
MV Portée MV Portée
/ / / /

Les deux lignes en haut de chaque formulaire renseignent le nom de droite sert pour les armes, avec le DA seul ou accompagné du type
l’unité et les informations importantes (le nom du commandant, ce qui la d’arme (en précisant les portées pour les armes à distance). Les lignes de
différencie des autres unités similaires, etc.). Les scores de RA, NV, « Notes » précisent les informations complémentaires (irrégulier
ML/DC et MV s’inscrivent dans les cases correspondantes. L’encadré à uniquement, Chaotique, inspire la terreur, etc.).
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127
 BATTLESYSTEM

Combat
NV infligés par dé d’attaque Résultat 1-3 4-5 6-9 10-11 12+
NV 0 1 2 3 4
Combat de mêlée Combat à distance
Modificateur au DA de l’attaquant Modificateur au DA de l’attaquant
x 1½ DA pour chaque figurine dans une unité d’infanterie en charge x ½ DA pour les attaques en tir indirect
x 2 DA pour chaque figurine dans une unité de cavalerie en charge x ½ DA pour les attaques à portée moyenne
x 2 DA pour chaque figurine réceptionnant une charge avec des x ⅓ DA pour les attaques à portée longue
lances enfichées, des piques ou autres armes d’hast x ½ DA pour chaque figurine hors commandement
x ½ DA pour chaque figurine hors commandement x ½ DA en cas d’attaque depuis les airs
x ½ DA pour une unité en vol effectuant une attaque en piqué
x ½ DA pour une unité en défense contre une attaque en piqué Bonus de portée pour surélévation : +3 m pour chaque catégorie de portée
x 2 DA pour chaque figurine réceptionnant une attaque aérienne avec par tranche de 1" de surélévation entre tireur et cible, bonus max +3"
des lances enfichées, des piques ou autres armes d’hast Modificateur au RA de la cible
Modificateur au RA de la cible +1 pour une position en contrebas
+2 en cas d’attaque de flanc +1 pour les unités taille G
+2 pour une position en contrebas –3 en cas de camouflage (fumée, brouillard, crête, bois, etc.)
+4 en cas d’attaque par l’arrière +10 face à une attaque par arquebuse à courte portée
–2 pour une position surélevée +5 face à une attaque par arquebuse à moyenne portée
–2 dans un environnement de prédilection –2 si protégé par un parapet, encadrement de porte ou fenêtre
+4 en cas d’attaque de remparts depuis une échelle ou un grappin –3 si protégé par un mur de boucliers
–2 si protégé par un parapet, encadrement de porte ou fenêtre –4 si protégé par des meurtrières
Note : certains sorts ont un effet spécifique sur le DA ou le RA d’unités complètes ou de figurines ; voir la description des sorts au chapitre 8 pour le détail

Moral
Occurrence du test de moral Occurrence du test de moral (suite)
Une unité effectue un test de moral général quand : Une unité chaotique effectue un test de discipline quand
Elle perd sa première figurine (sauf pour les unités d’élite) Elle est stable et démarre le tour à portée de charge d’un ennemi
Elle perd 4 NV ou plus dans une seule phase du tour Elle est engagée au corps-à corps avec un ennemi qui part en déroute ou
Une unité avec ML supérieur ou égal se trouve en déroute à moins de 3" en retraite ordonnée
Elle est réduite à 50% de ses effectifs d’origine, et pour chaque perte de
figurine suivante Modificateur au moral
Elle s’apprête à recevoir une charge (à 1" de distance) +1 pour chaque rang de l’unité au-delà du premier, maximum +4
er
Une figurine intimidante pénètre (1 fois) dans un rayon de 6" de l’unité –1 si l’unité est ébranlée
Elle entre en mêlée (attaque ou défense) avec une unité de morts-vivants –2 si l’unité a perdu au moins 50% de ses effectifs initiaux
ou une unité inspirant la peur ou l’intimidation –2 si l’unité est en déroute
Elle termine son tour au contact d’une unité munie d’aptitudes magiques –2 si l’unité tente une charge d’opportunité sans l’avoir
Elle termine un mouvement au cours duquel il y a eu marche forcée déclaré au démarrage du tour
Elle combat en utilisant des grappins pour escalader un mur +3 si l’unité est une horde d’animaux avec piétinement
Elle enfiche des lances ou autres armes d’hast contre une attaque en vol +2 si le héros ou le commandant d’unité remporte un duel
Un héros allié fuit ou est tué pendant un combat héroïque +1 si le héros ou le commandant d’unité propose un duel
+1 si le héros ou le commandant d’unité accepte un duel
Une unité effectue un test de déclenchement de charge quand –1 si l’unité est en vol au moment du test
Elle déclare la charge –1 si l’unité est une cavalerie démontée
Elle franchit un obstacle pendant sa charge –1 pour une unité de montures sans cavaliers
Une unité effectue un test de discipline quand –1 ou –2 en cas de terreur ou d’intimidation (voir la liste d’armée)
Elle est stable et démarre le tour à portée de charge d’un ennemi juré –2 si le héros ou le commandant d’unité est vaincu en duel
+ ou – le bonus de charisme du commandant
Note : certains sorts ont un effet spécifique sur le moral d’unités complètes ou de figurines ; voir la description des sorts au chapitre 8 pour le détail

Effet du terrain sur le mouvement

Type de terrain Régulier Cavalerie Spécial Infanterie
Forêt clairsemée  2 * 1,5  Ce type d’unité ne peut pas entrer ou se déplacer
Forêt dense    2 sur un terrain de cette nature
Elévation Pour toutes les unités : 2" par tranche de 1" d’altitude
Marais    3 * Les unités spéciales de la taille d’une cavalerie ou
Basses-eaux  3  3 plus grandes ne peuvent pas se mouvoir à travers
Eaux profondes     les bois, broussailles et taillis. Les autres sont
Obstacles  Toutes unités : 4" pour le franchissement considérées comme de l’infanterie
Rocaille   2 2
Broussailles / taillis  3 * 3 [x] L’unité dépense ce potentiel de déplacement
Route 1 1 1 1 pour chaque tranche de 1" du terrain traversé
Piste 1  * 1

Copyright 1989 TSR Inc. Tous droits réservés Note : Les règles et modificateurs figurant en grisé ne
Le propriétaire des droits autorise la reproduction pour les besoins personnels de l’acquéreur s’appliquent qu’aux règles intermédiaires et avancées

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 BATTLESYSTEM
Règles de combat avec figurines

Ce livre constitue une révision

complète et une extension des
règles du supplément de combat
fantastique BATTLESYSTEM d’origine.
Il procure toutes les informations
dont vous avez besoin pour disposer
et jouer des batailles de figurines.
Ces règles peuvent être utilisées
sans les livres de AD&D®, mais vous pouvez aussi
convertir les personnages et créatures d’une campagne
AD&D et les utiliser dans des scénarios BATTLESYSTEM.
Somptueusement illustré en couleurs, ce livre constitue
un ajout attrayant à toute ludothèque.

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Ce module est une traduction non officielle réalisée par les membres du Donjon du Dragon,
à but non lucratif, et ne peut en aucun cas être vendu.Les textes et les illustrations appartiennent
à leurs auteurs respectifs et à Wizards of the Coast / Hasbro.