JOURNAL PARLE EN FRANÇAIS SUR UPDECO FM MERCREDI 01 MARS 2023

NORD-KIVU/SECURITE: Les députés provinciaux du Nord-Kivu sollicite un cessez

le feu pour privilégier la voie pacifiques dans la résolution du conflit qui oppose le
M23 au gouvernement congolais. Ils ont adressé une lettre ouverte au président de
la république.

Certains députés provinciaux du Nord-Kivu se sont réunis ce mardi 28 février autour du

président de l’assemblée provinciale pour analyser la situation sécuritaire en province. A
l’issus de la réunion, les députés provinciaux ont adressés une lettre ouverte au
président de la république pour lui demander de privilégier les voies pacifiques au conflit
qui oppose la RDC au M23. Les élus provinciaux du Nord-Kivu considèrent que la
persistance de la guerre amplifie les conséquences humanitaires et cause nombreuses
pertes en vie humaine.

De leurs côté, les députés nationaux élus du Nord-Kivu ont exigé ce mardi 28 février, la
suspension du processus électoral au Nord-Kivu à cause de la détérioration de la
situation sécuritaire marquée par la guerre contre le M23. Ces élus estiment que le
déplacement forcé des populations à enrôler ne rendra pas la tâche facile à la CENI. Ils
exigent cette suspension pour permettre à la CENI de trouver de mesures devant
permettre le rétablissement urgent des conditions normales de travail. Contrairement aux
députés provinciaux, les élus nationaux coïncidèrent que les choix diplomatiques opérés
dans le cadre de la résolution de ce conflit n’ont pas produit des résultats escomptés.

BENI TERRITOIRE CENI : Dix jours après le lancement des opérations d’identification et
enrôlement des électeurs dans le Territoire de BENI, la coordination territoriale de la
société civile n’est pas satisfaite du travail fait par la CENI. JANVIER KASEREKA
KASAYIRYO, rapporteur des forces vives de BENI, alerte sur les pannes de certaines
machines d’enrôlement dans plusieurs centres du secteur RUWENZORI, l’incompétence
de certains opérateurs de saisie qui entravent le bon déroulement des opérations et la
frustration des requérants par les miliciens MAI-MAI commis à la sécurité de certains
centres d’inscriptions qui monnayent l’enrôlement. JANVIER KASAYIRYO est au micro
de UPDECO FM////////.

Toujours au sujet du processus électoral, l’organisation des droits humains

dénommée BADILIKA plaide pour la tenue d’une table ronde entre les acteurs de la
Société civile, la classe politique et les animateurs des institutions d’appuis à la
démocratie en vue de trouver un consensus sur la question du processus électoral dans
la province du Nord Kivu. Cette table ronde devra accoucher à la mise en place d’un
calendrier spécifique d’identifications des électeurs dans les zones touchées par la
guerre entre autre les territoires de RUTSHURU, MASISI, et BENI. Dans un
communiqué rendu publique ce 1er Mars, l’organisation BADILIKA dit craindre que les
entités touchées par la guerre soient écartés du processus électoral, par conséquent,
ces zones peuvent être privées du droit de vote. KAMBALE NGUKA Patrick est le
Secrétaire exécutif de cette organisation//////////
Dans plusieurs sorties médiatiques, la commission électorale nationale indépendante
CENI promet un lancement progressif des opérations d’identification et d’enrôlement des
électeurs présents dans les zones sous contrôle des rebelles après la reconquête de ces
entités par les FARDC.

GOMA/SEC : Trois corps sans vie des jeunes écoliers, ont été découverts enfermés
dans un sac le matin de ce mercredi 1er mars au quartier Le Volcan, précisément près
du port de Goma. À en croire les premiers témoignages, ces enfants, dont deux fillettes
et un garçon sont écoliers à l’école primaire MAMA YETU de Goma et ont été retrouvés
enfermés dans des sacs avec leurs cartables, étranglés et jetés près du port de Goma.
Notre source précise que ces victimes ont été découvertes par un malade mental qui
fouillait des sacs jetés. Les passants alertés ont alors partagés les images dans des
groupes sur les réseaux sociaux pour essayer d’atteindre leurs familles. Suivez ce
témoignage recueillis sur place à GOMA/////////

BENI/BASHU/SEC : Certains otages des ADF kidnappés la nuit du dimanche au lundi

27 février dernier lors de la nouvelle incursion rebelle à MUSEYA dans la chefferie des
BASHU ont été relâchés mais une fille reste en captivité. Cette fille s’ajoute à 3 autres
jeunes filles qui avaient été enlevées au cours de la première incursion dans ce milieu.
Cette information a été livrée ce mardi 28 février par l’un des notables de MUSEYA,
MUMBERE MUSAYI SOCRATE//////////

Ce notable de MUSEYA appelle les services locaux de sécurité, les forces conjointes
FARDC-UPDF et l’ICCN à contribuer pour ramener la paix dans les villages de la
chefferie des BASHU sous menace des terroristes ADF à partir du parc national des
Virunga.

KYAVINYONGE/NOYADE : Les activités de pêche sont suspendues dans la pêcherie

de KYAVINYONGE dans la chefferie des BASHU en territoire de BENI. C’est après
qu’un cas de noyade d’un pêcheur soit enregistré la nuit du mardi à ce mercredi 1er
mars sur les eaux du Lac Edouard. Il s’agit d’un certain KAMBALE KIWANUKA qui s’est
noyé pendant les activités de pêche par Hameçon aux environs de 22heure locale.
ASUMANI SIRIVAYO, Représentant des pêcheurs à KYAVINYONGE indique cependant
que les activités de pêche vont reprendre après que le corps de monsieur KAMBALE
KIWANUKA soit retrouvé. ASUMANI SIRIVAYO est dans ces propos///////////

LUBERO/SEC/SOCIV : Vers le déploiement des militaires dans plusieurs villages de la

chefferie de BASWAGHA : le comité de sécurité du territoire de LUBERO et le corps
militaire du secteur opérationnel SOKOLA 1 grand Nord se sont réunis ce Mardi 27
Février à LUBERO-CENTRE autours de cette question. L'objectif étant de restaurer
l'autorité de l'état dans cette zone en proie depuis plus de 6 mois à l'activisme des
groupes armés locaux. La société civile du territoire de LUBERO qui a pris part à cette
rencontre se félicite de pour ce schéma qui va aboutir à la sécurisation de ces zones
Georges MUHINDO KATSONGO dans cet extrait choisi par Votre Radio////////
MASISI/SEC/SOCIV : Les habitants du territoire de MASISI sont appelés à renforcer un
climat de cohabitation pacifique et de cohésion sociale en cette période où la situation
sécuritaire est caractérisée par les affrontements entre FARDC et M23. Cet appel est
contenu dans un communiqué de presse rendu publique le 27 février dernier par la
Coordination de La société civile du territoire de MASISI. C’est après la circulation sur
des réseaux sociaux des messages en caractère tribale tendant à opposer les
communautés. Pour la Société civile, les auteurs de ces genres des messages n’ont
qu’un objectif de créer des tensions entre les communautés mais également une
diversion. Cette structure invite la population à la retenue. TELESPHORE MITONDEKE
est le rapporteur général de la Société civile de MASISI///////////