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SEPTEMBRE 2018
[1]
Par
EPIGRAPHES
Proverbes 1 : 4
[ii]
DEDICACE
A Mon cher Père Omer MUBIALA MIKUMA, pour tant d’efforts et sacrifices
consentis dans son devoir de père ;
A mes frères et sœurs MUBIALA : Géry, Laetitia, Cédric et Erika qui m’ont
soutenu avec amour et fortement le long de mon cursus universitaire.
REMERCIEMENTS
Enfin, une attention particulière à tous ceux qui nous ont soutenu par
leur prière, conseil, remarque, J’adresse toute ma gratitude.
RC : Responsabilité Civile
Graphique 5 : Illustration de la croissance comparée du PIB réel entre RDC et les pays
d’Afrique subsaharienne (ASS)………………………………………………………………69
Graphique 6: offre et demande du marché …………………………………………………..80
Et Figure :
INRODUDUCTION GENERALE
01. PROBLEMATIQUE
1
Https : //fr.wikipedia.org/assurance-RDC consulté le 27 mai 2018
2
MONITEUR CONGOLAIS n°5 du 1-3-1968
2
Mais c’est avec beaucoup de peine que nous constatons une régression des
activités de la SONAS dans le développement socio-économique qui a conduit à un échec
après cinquante années de monopole.
Ainsi, la RDC connait l’un des plus faible taux de pénétration assurancielle
dans le monde, une croissance économique pérenne doit être envisagée pour favoriser les
mécanismes et les dispositifs de l’épargne et de l’investissement.
Les reformes sur la libéralisation du secteur des assurances ont-elles consacrée la mort
de la SONAS ?
Plusieurs raisons justifient le choix et l’intérêt de cette étude dont les contre-
performances de la SONAS face au triple rôle socio-économique qu’elle est censée jouer.
05. METHODOLOGIE
Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés, nous allons
appesantir notre démarche sur les méthodes et technique, ci-dessous ;
a) La méthode :
La méthode descriptive : qui sert à décrire les différents concepts utilisés dans le
travail;
La méthode historique : qui nous a fourni les éléments de l’assurance dans le temps
pour la RDC ;
La méthode analytique : qui nous a permis d’analyser les différentes données
récoltées;
Méthode Comparative : qui nous permet de faire un rapprochement entre l’apport
monopole et l’apport futur de libéralisme du secteur des assurances ;
3
GRATWITZ. M, et PINTO. R, méthodologies des recherches des sciences sociales, Dalloz, 4ème éd, Paris,
1971, p. 290.
5
La méthode fonctionnelle : ressort le rôle que jouent les assurances dans les processus
de développement socio-économique de la RDC.
b) Techniques :
Préambule
4
NSHUE MBO MOKIME A., Croissance économique : une perspective africaine, l’harmattan, Paris, 2014,
P.20
5
Dictionnaire Petit Robert, édition de 2007, p.162
7
Le risque ;
La prime ;
La prestation de l’assureur et ;
6
MULUMBA KENGA M, Cours Finance banque et assurance, M1 FBA, UCC, p.6-7, Mars 2017
8
La mutualité.7
1.1.2.1. Le Risque
Le risque est un élément fondamental de l’assurance parce que ; c’est contre lui
que l’assurance apporte la protection.
Ainsi, le risque est tout événement, incertain qui ne dépend pas exclusivement
de la volonté des parties, spécialement de celle de l’assuré.
1.1.2.2. La Prime
La prime est la somme due par l’assuré (plus exactement par le contractant ou
preneur d’assurance) la rémunération de l’assuré à l’assureur en contrepartie des risques lui
transférés, la valeur de l’obligation de l’assuré à la conclusion du contrat d’assurance.
7
BESON. A et PICARD.M, Les assurances terrestres, édition LGDJ, Paris, 1988, p.55
8
MULUMBA KENGA M, note de Pratique des assurances, M2 FBA, UCC, 2017
9
1.1.2.4. La Mutualité
Il est important de savoir que ce rôle peut-être appréhendé sur deux plans: le
social et l’économie.
Sur le plan social, la fonction de l’assurance consiste à indemniser les
préjudices résultant de la réalisation d’un risque. 10
Cette fonction reste présente même dans les assurances des personnes où le
capital n’est pas fixé en fonction des dommages subies.
9
ILUNGA BANZA G, Cours des notions générales d’assurances, ENF, 2014-2015.
10
LUKAU NKODI François, Gestion des assurances, Ed. L’harmattan RDC, Kinshasa, 2014, p.24-25
10
11
LUKAU NKODI F., Op. Cit
12
LUKAU NKODI F., Op. Cit
13
MUMBERE : Etude et Perspective sur les Retombées Socio-économiques de la Libéralisation du Marché des
Assurances en RDC, P.6-7
11
Ainsi à cette époque, nous notons déjà la présence des industries des
assurances qui semblent avoir une existence assez vielle. Charles LEJEUNE, pour ne citer que
cette compagnie d’assurances, exerçait déjà ses activités depuis 1889 au sol congolais, c’est-
à-dire à l’époque de l’Etat Indépendant du Congo(E.I.C)
Il est important de faire savoir que les assurances dans la RDC., se sont
institutionnalisées à partir de l’acte de BERLIN en 1885, qui était suivi par la décision
d’industrialiser les assurances. L’autorité coloniale voulait pour preuve ce message
publicitaire : Charles Le Jeune (assurances) SPRL assurent des risques dans le bassin du
Congo depuis 1889 suite à son expertise à l’E.I.C. Mais c’est effectivement au cours de
14
Ibid. P.27
12
l’année 1931 que la compagnie Charles le Jeune deviendra une SARL de droit coloniale, alors
que bien avant, elle avait un statut de droit belge.
A titre informationnel pour les uns et pour rappel aux autres, pendant
l’époque coloniale, il y a eu plus d’une douzaine de compagnies d’assurances qui ont opéré
dans notre pays ; nous pouvons citer : la compagnie Charles LE JEUNE à Kinshasa, IMMO-
CONGO, CETAS, BOELS et BECAULT, AMI dont certaines œuvraient comme courtiers et
d’autres comme agents de plusieurs compagnies parmi lesquelles : LA CONCORDE,
MELOT LOUIS JOS, union marine and général insurance, national union of Pittsburg, A.G.A
Congo, CASTODO, Marco habile, United agences…
15
https, www.jeuneafrique.com/452804/pol consulté le 4 mars 2018
16
MUMBERE, Op.Cit P.9
13
Elles n’ont accompli qu’un rôle social, encore au profit des étrangers, relatif
à la protection de leurs activités exercées à leur faveur au Congo. C’est encore et toujours le
caractère extraverti et discriminatoire de ces compagnies qui est à la base de cette carence.
17
Ibid.
14
Les pouvoirs publics, incapables de s’y prendre, a laissé une très grande
liberté d’action aux compagnies d’assurances étrangères, lesquelles suivant des directives
dictées par leurs mandats (étrangers) se livraient aux transferts massifs et systématiques des
fonds dans leurs pays d’origine.
18
MUMBERE : Op.Cit P.14
15
bénéficie la SONAS s’explique par une double raison que nous développons dans les lignes
qui suivent. 19
19
MONITEUR Congolais n°5 du 1-3-1968
20
LUKAU NKODI F: Op. Cit, P.33
16
L’assurance de dommages est celle qui garantit l’assuré contre les atteintes
causées à son patrimoine par la survenance d’un risque.
L’indemnité vient donc compenser la perte subie. Cette assurance repose sur deux préalables :
1°) elle n’est possible que si l’assuré est détenteur d’un bien économique qu’il a intérêt à
préserver, et 2°) elle doit éviter l’enrichissement injustifié de l’assuré : c’est le principe
indemnitaire.
22
LUKAU NKODI F., Op. Cit, P.35
18
Avant d’aborder cette assurance, il s’avère utile de relever les catégories de responsabilité
1° Catégorie de responsabilité
a. Responsabilité pénale
La responsabilité pénale est engagée chaque fois qu’il y a violation d’une loi
pénale troublant ainsi l’ordre public. Cette violation constitue une infraction (crime, délit ou
contravention). Les poursuites de ces infractions sont exercées au nom de la société par le
Ministère public. La sanction des infractions est une peine pécuniaire ou privative de liberté
personnelle à l’auteur de l’infraction et n’est pas susceptible d’être supportée par une
assurance.
b. Responsabilité civile
23
Ibid.
19
1° L’assurance décès
24
LUKAU NKODI: Op. Cit P.37
20
L’assurance en cas de vie ou assurance vie est celle dans laquelle l’assureur
verse un capital ou une rente à l’assuré, à condition qu’il soit en vie à une date déterminée.
Alors que l’opération d’assurance décès est considérée comme une opération de prévoyance
ainsi la vie est assimilée à une opération d’épargne.
4.2.3. Assurance-maladie
25
LUKAU NKODI: Op. Cit P.39
21
ASSURANCE
ASSURANCE NON VIE VIE
Rappelons que :
26
MULUMBA KENGA M., Cours de Pratique des assurances, M2 FBA, P.9, Novembre 2017
22
a. Parties du contrat
b. Formation du contrat
Consensuel, le contrat d’assurance est formé dès l’accord des parties sur
l’objet de la garantie et son prix. Les déclarations faites par le souscripteur constituent un
élément déterminant dans la formation du contrat car l’assureur fixe la prime et s’engage en
fonction du risque dont il a ainsi connaissance.
23
L’engagement des parties est constaté, en règle habituelle, par un acte écrit :
la police, réalisée sous seing privé, répondant aux dispositions générales du droit (en
particulier, en ce qui concerne la capacité juridique des parties) et rédigées selon les
prescriptions de la loi.
Mais, la signature de la police par l’assuré est précédée par deux étapes
dont: l’information et le consentement. 27
Le contrat est parfait dès sa signature par les parties. Mais sa prise d’effet,
c’est-à-dire l’exécution des obligations qu’il prévoit, peut être valablement assortie de
conditions supplémentaires qui sont classiques dans la pratique.
d. Preuve du contrat
La police (du latin polliceor signifiant promesse) est un écrit rédigé pour
prouver la conclusion et les conditions d’un contrat d’assurance. Ces conditions se subdivisent
en conditions particulières. Les conditions générales concernent tous les souscripteurs d’un
type d’assurance tandis que les conditions particulières sont propres à chaque assuré.
27
MULUMBA KENGA M., Cours de Pratique des assurances, P.18, M2 FBA, Novembre 2017
28
MULUMBA KENGA M, Idem, P. 25
24
La durée du contrat est décidée par la police et elle doit être indiquée dans
un caractère très apparent. Cependant, les contrats d’assurance sont généralement conclus
pour une durée déterminée : 1 an, 5 ans ou plus. Il est obligatoire que la durée du contrat fasse
objet du libre accord des parties afin l’assuré soit prévenu du temps pendant lequel il devra
exécuter son obligation de paiement des primes. 30
29
MULUMBA MARCEL, Idem, P.28,
30
LUKAU NKODI F., Op. Cit, P.51-53
25
l’assureur ou par l’assuré suffit. En cas de résiliation tardive pour une échéance déterminée, la
lettre de résiliation n’a pas de valeur pour l’échéance suivante, et doit être renouvelée.
Lorsque l’une des parties a utilisé la faculté de résiliation qui lui est offerte,
en respectant le délai de préavis applicable, le contrat prend fin à la date anniversaire de sa
prise d’effet et les obligations des parties n’existent plus. Il s’agit, notamment, de l’obligation
de paiement de prime de l’assuré et de l’obligation de garantie de l’assureur.
Un contrat d’assurance est une convention entre assuré et assureur dont les
éléments essentielle sont : le risque, la prime et un sinistre.31
RISQUE PRIME
CONTRAT D’ASSURANCE
SINISTRE
Source : A.MARTIN, Les techniques d’assurance, éd. Dunod, Paris, 2016, Page 29
31
LUKAU NKODI F., Op Cit, P.55
26
§1. Le risque
De ces trois éléments cités, le risque est le plus fondamental et détermine les
deux autres, car le calcul de la prime, comme la réalisation du sinistre, est fonction du risque
assuré.32
Le risque peut être interprété de plusieurs façons :
1) Le risque est d’abord l’éventualité d’un événement aléatoire. Cet événement est le fait
générateur du sinistre. Par exemple : l’incendie, le décès, la responsabilité civile.
2) Le risque peut être également l’objet de la garantie, c’est-à-dire l’élément du
patrimoine, l’activité ou la personne menacée par le risque événement, et auxquels
s’applique la garantie. Par exemple, le risque est l’habitation ou l’usine assurée contre
l’incendie.
3) Par extension, l’élément fondamental du contrat d’assurance, il est l’objet même du
contrat d’assurance, il est l’objet même du contrat. C’est pourquoi, il doit être réel et
licite. Le risque est réel lorsque sa réalisation est possible. Bien entendu, cette
réalisation revêt un caractère d’incertitude. En conséquence, si le risque n’existe pas,
le contrat d’assurance devient nul, faute d’objet.
32
Ibid.
27
Ici, l’assuré fait une déclaration inexacte, mais sans aucune mauvaise foi,
cela n'entraine pas la nullité du contrat d’assurance. Deux situations peuvent se présenter :
33
Ibid.
28
Les exclusions ont pour rôle de préciser l’entendue des risques assurés. Elles
doivent être reprises dans la police et exprimées clairement pour éviter la confusion.
§2. La prime
Par définition la prime est une somme que l’assuré doit à l’assureur34, mais
d’après l’approche technique, la prime, prix de l’assurance, représente le cout de la garantie
du risque. Juridiquement, elle est la contrepartie de la sécurité vendue par l’assureur. Le
vocable “prime” est un terme générique désignant la somme payée à une entreprise
d’assurance à une entreprise pour la garantie du risque. 35
Chaque assureur s’efforce de structurer son tarif de manière que les assurés
relèvent leur risque et se voient proposer le tarif qui leur est adapté.
34
Dictionnaire le petit Larousse illustré, édition de 2018, p.931
35
LUKAU NKODI F, Op Cit, p.60
29
Pour que la prime soit juste, il faut que le taux de prime applicable au
contrat soit correctement calculé, et que les capitaux assurés qui constituent l’assiette de la
prime correspondent à la valeur du bien.
a. Tarification
36
Ibid.
30
Car l’intensité permet de calculer le coût moyen des sinistres pour une unité
de valeur donnée.
Le taux de prime est établi sur base des deux paramètres statistique, à
savoir la fréquence et le coût moyen des sinistres. D’où la formule :
La valeur des biens assurés n’est pas toujours identique, dans chaque cas
particulier, la prime doit être calculée en fonction de la valeur du capital que l’assuré entend
garantir.
37
Ibid.
31
𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒄𝒍𝒂𝒓é𝒆
𝑰𝒏𝒅𝒆𝒎𝒏𝒊𝒕é = 𝒅𝒐𝒎𝒎𝒂𝒈𝒆 × 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆
Dans le calcul de la prime pure, deux autres éléments doivent être pris en
compte, en l’occurrence, la durée de l’assurance et le taux des intérêts.
§3. Le sinistre
De nos jours, le mot est utilisé dans le vocabulaire juridique du droit des
assurances, pour designer toutes les circonstances prévues au contrat d’assurance comme vol,
l’incendie, naufrage, etc… dont la survenance génère pour la compagnie d’assurance.
38
LUKAU NKODI F., Op. Cit
33
La première a épinglé les différentes définitions, rôle social et économique que jouent
les assurances dans une société moderne ;
La deuxième met l’accent sur les différents types d’assurance d’après la forme de la
société d’assurance, selon le mode de gestion des risques ;
2.2.1. Historique
C’est suite à cette liberté qu’il eut éclosion d’un intense trafic maritime et
fluviale amené par les personnes et des capitaux qu’il fallait sécuriser par la technique des
assurances.
Cet effet rendait praticable les assurances dans milieu des colons
contrairement aux milieux des autochtones ou l’assurance était couverte par la solidarité
familiale.
39
MONITEUR CONGOLAIS n°5 du 1-3-1968
40
KAZADI EMMANUEL, Nécessité de libéralisation du secteur des assurances en RDC cas de la SONAS,
Faculté des sciences économiques et de Gestion, UNIKIN 2012-2013
36
L’Etat Congolais s’était ainsi imposé dans tout le secteur de vie nationale, et
sa politique de gestion dans le domaine des assurances fut celle du monopole institué avec la
création de la Société National d’Assurances ’’SONAS’’ en sigle.
La SONAS a été créée pour gérer le secteur des assurances. Elle est une
entreprise publique à caractère technique et commercial, dotée de la personnalité juridique. 41
Par définition, le monopole est une forme d’entreprise qui est seule à vendre
un certain produit. C’est aussi une forme de concurrence imparfaite dans laquelle un vendeur
(offre) fait face à une multitude d’acheteurs (demande). 42
41
ORDONNANCE N°78/194 du 25 mai 1978 portant statut de la SONAS.
42
CAPUL (J. Y.) et O. GARNIER, dictionnaire d’économie et sciences sociales, éd Hatier, juin 2005, p.267
37
a) Le souci de réorganiser le secteur des assurances : pour éviter les sorties des
capitaux générés par les assurances vers l’extérieur. Comme l’objectif de cette
réorganisation, il s’agissait d’intégrer les assurances dans l’économie du pays et
de permettre un contrôle gouvernemental étroit dans le secteur.
43
. CAPUL (J.Y) et O. GARNIER, Op. Cit, p.267
38
La SONAS a démarré les activités sans fonds de roulement. L’Etat n’a libéré que
le1/10éme du capital social.
L’absence du cadre réglementaire et la régulation de la profession constitue un
handicap à l’implantation de la culture.
La lenteur et la mauvaise qualité des services rendus à la clientèle qui contractent avec
la hauteur des primes perçues, ont fini par entraîner le rejet des produits offerts par
cette entreprise, malgré le caractère obligatoire de la plupart d’entre eux.
Au niveau de gestion interne de l’entreprise, l’utilisation inappropriée des primes
d’assurances s’est illustrée par la prédominance des charges administratives par
39
1. Assemblée générale
2. Conseil d’administration
3. Direction générale
4. Commissariat au compte
CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMITE DE GESTION
DIRECTION GENERALE
ASSISTANT ADG
DIRECTION DIRECTION
AUDIT INTERNE
INDIRECTE
DIRECTION
MEDICALE
DIRECTION
IMMOBILIERE
42
Assurance Automobile,
Assurance Transport,
Assurance Incendie,
Assurance Accident et risque divers (ARD),
Assurance voyage,
Assurance vol,
Assurance maritime,
Assurance de responsabilité,
Etc.
1. Réassurance et coassurance
2. Gestion immobilière
La direction financière
La direction de comptabilité
La direction de fiscalité
La direction de trésorerie
La direction des services généraux
La direction médicale
La direction juridique
La direction de l’audit
La direction de formation
La direction marketing
44
RUBRIQUE 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Trésorerie 444 1 238 5 006 8 003 3 543 1 406 1 755 1 526 92 972 78 335
Créances diverses 9 103 20 857 50 631 46 321 47 307 42 307 30 481 44 914 8 178 10 367
Réassurances 608 727 1 321 1 897 6 015 6 706 6 706 6 706 6 076 6 075
Imm. nettes 3 473 5 311 7 581 58 774 66 073 68 291 56 926 54 797 2 752 2 813
Actifs = Passifs 13 628 28 133 64 540 114 994 123 567 118 709 95 868 107 943 110 606 98 220
I. Fonds propres 1 584 2 030 3 339 77 641 85 375 77 505 45 424 44 964 43 177 43 177
Capital libéré 295 295 295 72 376 72 376 72 376 72 376 43 162 43162 43 162
Ben. Et réserve 1 289 1 795 3 044 5 264 12 999 5 129 7 471 1 802 15 15
Dettes divers à LT 135 143 62 65 62 63 206 206 231 231
Provisions techniques 1 548 2 257 2 711 6 312 8 954 6 347 9 936 10 129 9 457 10
Provisions mathématiques 81 40 181 - 13 13 68 67 67 83
Engagements à CT 10 232 23 690 58 219 30 977 29 161 32 264 40 508 52 849 57 674 54 719
Autres éléments nets 49 -28 27 - -44 2 517 -274 -274 0 0
Source : BCC, Rapport annuel 2016, Direction financière de la SONAS
Commentaire :
Ce tableau illustre la situation de la SONAS, nous constatons une bonne situation des comptes d’actifs en 2015 et 2016, car le fond propre demeure
stable même au niveau des provisions techniques mais cela a un impact brève car en 2016, nous remarquons une chute des provisions techniques qui
se remarque par une difficulté pour l’assuré d’honorer ses engagements ainsi, il faudrait une bonne politique relance des activités de la SONAS.
47
44
Y compris les primes et frais ainsi que les règlements des sinistres multi-branches
48
Ce tableau illustre les recettes et dépenses de la SONAS de la période 2010-2016, ainsi, nous constatons : une marge faible de bénéfice car les
dépenses sont quasiment égales aux recettes cela va impacter sur les soldes qui sont instables le long de la période suite à diverses raisons dont
plus particulièrement la renonciation des preneurs d’assurances aux produits d’assurances exceptée la branche automobile où l’on constate une
croissance par année.
[49]
Notions
Dénomination donnée, aux sommes mises de côtés par prélèvement sur les
primes, par les sociétés d’assurances et qui correspondent à leurs engagements envers les
assurés et les bénéficiaires de contrats d’assurances et qui facilitent le règlement intégral de
ces engagements. 45
Les provisions techniques découlent soit des assurances des choses ou des
dommages, soit des assurances-vie. II existe différentes provisions techniques selon la nature
des activités de l’entreprise.46 Et en voici, la liste des principales provisions techniques.
45
GERARD VALIN, Comptabilité des entreprises d’assurances, Ed. Dalloz, Paris
46
GUY SIMONET, Théorie -pratique- comptabilité “école nationale d’assurance”, Ed. AA, paris, 1985, p. 162
50
En effet, le règlement des sinistres n’a pas lieu dès leur déclaration, il
s’écoule un temps entre la déclaration des sinistres et le moment de leur réparation. Ce temps
varie avec la nature du risque. Il peut être restreint ou long selon qu’il s’agit des dégâts
matériels ou corporels. Par conséquent, l’assureur doit alors enregistrer dans ses dettes, au
passif du bilan, le montant estimatif de tous les sinistres qu’il doit au 31 décembre.
47
HERMAN, CHARLES FOSSAUL, Organisation et techniques comptables de l’assurance, Ed. Comptables
commerciales et financières, Bruxelles, 1983
51
Dans le cadre de ce travail nous nous sommes basés sur la méthode de base
ou de dossier par dossier qui consiste à recenser tous les dossiers sinistres non encore payés,
et calculer pour chacun d’eux l’indemnité à payer en s’appuyant sur les données ci-après :
La règle de congruence stipule que les engagements pris dans une monnaie
doivent être couverts par les actifs libellés ou réalisables dans la même monnaie mais une
brèche d’ouverture à ce principe est probable.
48
GUY SIMONET, La comptabilité des entreprises d’assurances, p. 162, 1985
49
GUY SIMONET, Op.Cit
52
• Valeurs mobilières;
• Valeurs immobilières;
• prêts et liquidités
D’après leur nature, ces valeurs sont classées en trois groupes distincts:
1. Les obligations : ce sont titres des emprunts émis par les sociétés commerciales et
industrielles qui représentent une créance sur les sociétés. Elles donnent droit à un
intérêt fixe.
2. Les actions représentent une part du capital social des sociétés commerciales ou un
droit à partager. Les revenus des actions, appelées dividendes sont variables et
aléatoires, ils dépendent du résultat des opérations des sociétés émettrices. Les actions
50
COLARD (J.), La pension par l’assurance-vie. Ed. Universelle, Bruxelles, p. 39
53
3. Les fonds publics sont des titres représentatifs des emprunts émis par les Etats,
provinces, pour faire face à des dépenses considérables, imprévues ou extraordinaires
que les recettes normales ne pourraient couvrir. La société d’assurance épargnante
devra donc se confier à l’expertise d’un spécialiste en matière économico-financière
pour une gérance prudente du portefeuille des titres, des actions, etc. Elle doit acheter
des titres qui représentent des placements répartis dans différents secteur industriels et
dans divers pays afin de prévenir de risque d’insolvabilité qu’une entreprise
d’assurance peut courir.
Ainsi illustrons les placements immobilières par les figures telles que la « la
maison de commerce » et la « maison de rentier »52.
Cette catégorie englobe aussi les liquidités constituées des fonds en banque,
les bons de trésor et certaines créances.
Les placements dans une entreprise d’assurance ont pour objet de garantir à
tout moment l’existence effective des provisions techniques suffisantes et nécessaires à la
bonne exécution des engagements pris envers les assurés et autres bénéficiaires des contrats.
53
DELVAUX (T.) et ALI, Les nouveaux produits d’assurance- vie, Actuariat, Ed. Université de Bruxelles, p.48
55
4 Pays exportateur du
pétrole
3 Pays importateur du
pétrole
2 Pays riche en ressource
minérales
1
0
2013 2014 2015 2016
Source : Département des affaires économique et sociale de l’ONU, Rapport économique sur
l’Afrique 2016, P.6
56
Sur cinq ans, c’est-à-dire de 2011 à 2015, les encaissements ont progressé
de 45,6%. La répartition par branche confirme le poids de l’assurance non vie qui accapare
72,5% de l’ensemble des primes comptabilisées en 2015. 55
Commentaire :
54
https : fanaf.org consulté le 7 mai 2018
55
https : atlas-mag.net consulté le 7 mai 2018
57
56
OAA, Baromètre 2017 de l’assurance en Afrique, P.29
57
Ibid.
58
La seconde section porte sur les provisions techniques : qui représentent les sommes
mise de cotés par les prélèvements sur les primes car cela se fait par les engagements
entre les assurés et les bénéficiaires.
Préambule
58
KUKATULA FALASH O., Cours de stratégie et politique de développement, M1 FBA, UCC, 2017
59
Ibid.
60
Le rôle social le plus reconnu que joue l’assurance en général, est celui
relatif à la sécurité. Qualifié d’événement, aléatoire, aucune prévention ni précaution ne
pourra arrêter la survenance du risque, objet de la garantie pour laquelle l’assuré adhère à la
mutualité.60
En effet, en ce qui concerne la SONAS, faisons remarquer que son existence
a permis à certains patriotes congolais d’avoir de l’emploi.
.
Bien avant l’avènement des certaines agences ou entités décentralisés, la
SONAS comptait précisément 1.527 agents.61 Actuellement, outre le nombre de travailleurs
affectés à la direction générale (siège), chaque agence compte un effectif variant entre ± 30 à
60 agents et cet effectif varie selon la catégorie d’agences. N’est-ce pas une façon de réduire
tant soit peu le taux de chômage ?
60
BASEME NTIRUSHIZE, Cours de droit et économie des assurances inédit, Université libre de Kigali,
département de droit économique.
61
Bordereau du règlement-paie
61
En outre, le monde des assurances a déjà fait ses preuves sur le plan
économique en RD Congo. Les ressources financières collectées par la SONAS, auprès de ses
assurés devraient être destinées pour leur grande partie (66%) au paiement des sinistres, leur
unique et définitif objet de consommation, c’est ce que la SONAS actuelle tente de faire.
Taux de change
Année des
en USD au valeur en USD au
apports
Motifs valeur en Z 31/12/n 31/12/n
1971 SOCOFIDE 289 740 1 Z pour 2 USD 579 480
1972 C.M.Z 45 000 1 Z pour 2 USD 90 000
Fond. ALI et
1974 FOREMAN 500 000 1 Z pour 2 USD 1 000 000
1980 Sucr. LOTOKILA 500 000 3,00 Z pour 1 USD 166 666,67
3,00 Z pour 1
1980 CNECI 459 000 USD 153 000
5,45 Z pour 1
1981 OGEFREM 1 500 000 USD 275 229,35
1975 Sid. MALUKU 50 000 1 Z pour 2 USD 100 000
56,94 Z pour 1
1986 N.B.K 945 000 USD 16 596,41
Source : BCC, Rapport Annuel 1971-1986
62
MBADU MAKOSO, Libéralisation du secteur des assurances en République Démocratique du Congo :
préalable et implication, U.K, p.21
63
Il est important de savoir que deux mesures sont souvent utilisées pour
montrer l’importance relative de l’assurance dans les économies nationales. D’une part, nous
avons (i) la densité et (ii) Le ratio de pénétration d’assurance.63
Années 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Prime totale 37,7 30,15 30,4 79,4 65,97 76,67 79,86 77,76 83,43 62,06
PIB en
Millions
USD 13393,5 14227,3 14633,5 15673,7 16751,2 17938,3 19459,3 21302,8 36190 35000
Pénétration
en
assurance 0,28% 0,21% 0,21% 0,51% 0,39% 0,43% 0,41% 0,37% 0,23% 0,18%
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des données récoltées dans les rapports de la
SONAS et celui de BCC
Commentaire :
63
https://www.cairn.info/revue-d-economie-financière-2012-2-page
64
0,60%
0,50%
0,40%
0,30%
0,20%
0,10%
0,00%
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Afrique
subsaharienne 0,4 0,422 0,452 0,499 0,518 0,523 0,54 1,68 1,04 1,09
RDC 0,355 0,329 0,292 0,408 0,433 0,435 -0,77 2,18 1,79 0,82
Source : PNUD, Rapport sur le développement humain (RDH) 2014, 2015 et 2016
Commentaire :
64
https : 7sur7.cd consulté le 15 Juin 2018
65
0,6
0,5
0,4
Pays à DH faible
0,3
Afrique subsaharienne
0,2 RDC
0,1
0
1990 2000 2005 2010 2014 2015
Commentaire :
66
Eu égard à ce qui précède, une question pertinente peut être posée celle de
savoir, comment l’entreprise pourrait-elle fonctionner avec le « un dixième » de son capital et
d’un immeuble pour lancer ses activités.67
Cette situation n’a pas permis à la société dès le départ à bien fonctionner, et
il s’est constaté des irrégularités, qui ont poussé les observateurs bien avertis à critiquer cette
entreprise quelques années seulement après son existence.
65
PNUD, Rapport national sur le développement humain 2016, P.7
66
MUMBERE, Op.cit. P.22
67
Ibid.
67
La SONAS, avait-t-elle rappelé à son unique partenaire qui est l’Etat, de lui
doter du reste du capital qu’il devrait libérer ? Comme l’on peut constater, la réponse à cette
question reste négative, d’autant plus que les chercheurs qui nous ont précédé et nous même,
n’avons eu aucune source fiable certifiant cette libération du reste du capital souscrit et
promis.
Il faut ajouter aussi que l’Etat devait beaucoup d’argent à la société et qu’il
était impérieux que le pouvoir public annule l’impôt pour le compte de la SONAS jusqu’à
nouvel ordre.
Que ce soit l'intermédiation en assurance vie ou non vie, les trois rôles
traditionnels importants dans le secteur économique sont effectivement joués dans l'activité
d'assurance :
68
Niyensenga Innocent, L’industrie d’assurance et son rôle d’intermédiation financière dans le développement
économique, Cas du Rwanda, P.428, 2012
68
De nos jours, dans une économie moderne l’on retrouve ces trois rôles
d’assurance qui contribuent activement au développement économique
Certains chercheurs comme Karl Bosh ont souligné le rôle prépondérant des
sociétés d’assurance comme des intermédiaires financiers car les assurances jouent un rôle
important dans la croissance.
69
Ibid.
70
Ibid.
69
banques agréées, une société nationale d’assurance (SONAS) et l’Institut national de sécurité
sociale (INSS), 5 institutions spécialisées, 143 IMF et coopératives, 59 institutions de transfert
de fonds, 3 institutions de monnaie électronique et 16 bureaux de change. 71
Graphique 5 : Illustration de la croissance comparée du PIB réel entre RDC et les pays
d’Afrique subsaharienne (ASS)
(Variation annuelle en pourcentage)
10
9
8
7
6 Croissance PIB RDC
5
4 Croissance ASS (Afrique du
3 sud exclue)
2
1
0
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
71
FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL, Rapport du FMI n°14/315, Octobre 2014, P.9
72
BANQUE MONDIALE, Rapport de suivi de la situation économique et financière en RDC, Septembre 2015
70
La loi n°15/005 du 17 mars 2015 portant Code des Assurances est l’un des
plus importants dispositifs parmi les réformes initiées en vue de moderniser et de libéraliser
certaines activités des secteurs économique et financier du pays.
73
MULUMBA KENGA M, L’assurance : Catalyseur du développement, modèles de références et application
au cas de la RDC, Louvain School of Management, p.56, Thèse UCL 2011
71
ainsi qu’au mode de fonctionnement des entreprises d’assurance et à leur contrôle par les
pouvoirs publics.
Le Code des assurances régit toutes les opérations d’assurances directes sur
le territoire de la RDC. Bien que ce texte ne définisse pas la notion d’ « assurances directes »,
celles-ci sont entendues comme les opérations d’assurance autres que la coassurance et la
réassurance. 74
74
PATHY LIONGO BOOTSI et ALAIN KASENDE M’BAY, Grandes lignes du nouveau Code des assurances
de la RDC, Article, Kinshasa, 04 juin 2015.
75
PATHY LIONGO BOOTSI et ALAIN KASENDE M’BAY, Op. Cit.
73
relève pas du Code des assurances, parce que ces risques sont couverts par l’Agence
Multilatéral des Garanties des Investissements (« MIGA ») dont la RDC est membre.
76
Article 4 du Décret n°16/001 du 26 janvier 2016 portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité
de régulation et contrôle des assurances.
74
Le CCA a pour mission d’examiner et d’émettre des avis sur des questions
dont il est saisi et celles relatives à la situation du secteur des assurances et à son organisation,
ainsi qu’aux moyens susceptibles d’améliorer ses prestations.
77
Article 397 de la loi n°15/005 du 17 Mars 2015 portant Code des assurances de la RDC.
78
MANKIW N, Gregory, Macroéconomie, 8ième éditions, nouveaux Horizons, Deboeck, Bruxelles, p.232
76
i : taux d’intérêt
Dans le modèle de Harrod et Domar, ce modèle est une croissance qui vise
à transposer sur une longue période l’analyse de Keynes.79
Et l’effet capacité.
Il faut donc qu’il y ait une parfaite égalité entre l’effet revenue et l’effet de capacité.
79
KUKATULA FALASH O., Note de cours de politique économique, M1 FBA
77
Comme la valeur des biens et services finaux produits dans l’économie durant une
année ;
Comme une somme des valeurs ajoutées créées dans l’économie au cours d’une
année ;
80
MULUMBA KENGA M, L’assurance : Catalyseur du développement, modèles de références et application
au cas de la RDC, Louvain School of Management, p.42, Thèse UCL 2011
81
Idem
78
Comme somme des revenus primaires distribués dans l’économie au cours d’une
année.
Composante du PIB
C = c (Y - T) = Yd = Revenu disponible
Investissement dépend du taux d’intérêt et la production
I (Y, i)
Dépenses publique
G0
Exportations
X
Importation
M
Notons que la libéralisation du marché des assurances aura un effet sur les
paramètres macroéconomique dont l’accroissement des investissements suite à la présence de
nouveaux assureurs au marché.
Ainsi, cet accroissement aura un effet positif sur les revenus comme
démontrer dans le modèle Harrod et Domar car quand la croissance change positivement cela
implique la hausse de revenu ainsi que l’élargissement de la consommation des ménages.
Ainsi, face à ces avantages, l’on se demande que gagne les assurés et
assureurs face à cette ouverture du secteur.
82
KAZADI EMMANUEL, Nécessité de libéralisation du secteur des assurances en RDC cas de la SONAS,
Faculté des sciences économiques et de Gestion, p.50, UNIKIN 2012-2013
80
la demande, qui stipule : Toutes autres choses étant égales par ailleurs, les quantités
demandées d’un bien sont fonction inverse de son prix.83
P O O’
P’ D
Q’
83
SUMATA MOTOKULA C., Notes de cours d’économie politique 1, L1 FED, 2013
81
Il ressort des lignes précédentes que la SONAS n’a pas été à la hauteur des
attentes avec un faible taux de pénétration des assurances en République Démocratique du
Congo.
Ainsi, il est important pour l’Etat congolais de réguler ce secteur afin de le
rendre rentable. Cette régulation passe par la libéralisation qui permettrait de donner aux
investisseurs étrangers l’accès pour développer leur activité dans le secteur.
Dans la gestion d’une entreprise, il est important qu’il y ait une rentabilité
positive, ainsi l’Etat congolais doit :
Au niveau de la SONAS :
84
FMI, Rapport du FMI n°14/315, Octobre 2014, P.30
85
Ibid.
83
La SONAS doit :
La pratique des Assurances en RDC : le long de cette section, nous avons évoqué
l’importance des compagnies d’assurances comme investisseur institutionnel dans une
économie moderne sans oublier la reforme portant sur la libéralisation des assurances
en RDC ainsi que son impact dans l’économie congolaise.
CONCLUSION GENERALE
Les généralités des concepts, ce chapitre donne un aperçu sur les notions de
développement et des assurances ;
La présentation de la Société Nationale d’Assurance ;
Et l’apport-socio-économique de la SONAS au développement.
Pour mieux analyser notre sujet, nous avons posé un certain nombre des
questions, telles que :
Il est essentiel que les pouvoirs publics militent pour l’accroissement de la capacité
d’épargne par le canal des assurances car il est primordial que les autorités
administratives et politiques soient convaincues du rôle que jouent les assurances
principalement celui d’investisseur institutionnel.
De nos jours, la libéralisation du secteur des assurances en RDC semble être une
réponse à des nombreuses questions touchant la couche socio-économique ; aussi il
86
2. La non rentabilité des certains projets dans lesquels la SONAS a investi (Ex.
Sidérurgie de MALUKU) ;
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. ANDRE MARTIN, Les techniques d’assurance, 4ième éditions, Dunod, Paris, 2016
2. BESSON. A et PICARD.M, Les assurances terrestres, 4ièmeéditions, LGDJ, Paris,
1971
3. COLARD (J.), La pension par l’assurance-vie, Ed. Universelle, Bruxelles, 1988
4. DELVAUX (T.) et ALI, Les nouveaux produits d’assurance- vie, Actuariat, Ed.
Université de Bruxelles
5. GERARD VALIN, Comptabilité des entreprises d’assurances, Ed. Dalloz, Paris,
1997
6. GUY SIMONET, Théorie -pratique- comptabilité “école nationale d’assurance”, Ed.
AA, Paris, 1985
7. GRATWITZ. M, et PINTO. R, méthodologies des recherches des sciences sociales,
Dalloz, 4ème éd, Paris, 1971.
8. HERMAN, CHARLES FOSSAUL, Organisation et techniques comptables de
l’assurance, Ed. Comptables commerciales et financières, Bruxelles, 1983
9. LUKAU NKODI F, Gestion des assurances, Ed. L’harmattan RDC, Kinshasa, 2014
10. MANKIW NICHOLAS G, Macroéconomie, 8ième éditions, nouveaux Horizons,
Deboeck, Bruxelles, 2013
11. NSHUE MBO MOKIME A., Croissance économique : une perspective africaine,
L’harmattan, Paris, 2014
DICTIONNAIRES
DOCUMENTS OFFICIELS
1. ARTICLE 397 de la loi n°15/005 du 17 Mars 2015 portant Code des assurances de la
RDC
2. ARTICLE 4 du Décret n°16/001 du 26 janvier 2016 portant création, organisation et
fonctionnement de l’Autorité de régulation et contrôle des assurances.
3. BANQUE CENTRALE DU CONGO, Rapport annuel 1971-1974, 1980-1982,
1985, 2016
4. BANQUE MONDIALE, Rapport de suivi de la situation économique et financière
en RDC, Septembre 2015
5. DEPARTEMENT DES AFFAIRES ECONOMIQUE ET SOCIAL DE L’ONU,
Rapport économique sur l’Afrique 2016
6. FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL, Rapport du FMI n°14/315, Octobre
2014
7. MONITEUR CONGOLAIS n°5 du 1-3-1968
8. ORDONNANCE, N°78/194 du 25 mai 1978 portant statut de la SONAS
9. ORGANISATION DES ASSURANCES AFRICAINE, Baromètre de l’assurance
en Afrique 2017
10. PATHY LIONGO BOOTSI et ALAIN KASENDE M’BAY, Grandes lignes du
nouveau Code des assurances de la RDC, Article, Kinshasa, Juin 2015
11. PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT, Rapport
national sur le développement humain 2016, Aout 2017
NOTE DE COURS
MEMOIRES
WEBOGRAPHIE
1. https ; //fr.wikipedia.org/assurance-RDC
2. https ; //www.cairn.info/revue-d-economie-financière-2012-2-page département de
droit économique
3. https ; atlas-mag.net
4. https ; fanaf.org
5. https ; www.jeuneafrique.com/452804/pol
6. https ; 7sur7.cd
90
ANNEXES
DEPARTEMENT DE KINSHASA
S/TOTAL (A) 14 322 451 301,60 S/TOTAL (A) 47 676 783 889,06
B. FRAIS DE REGLEMENT B. PROD. ACCES. RES. DES
TECHN. PRIMES DIR.
1. FRAIS DE GESTION
2. FRAIS FIXES
VIE 49 179,23
TRANSPORTS 88 151,88
S/TOTAL (C) 4 170 652 748,81 S/TOTAL (C) 2 749 329 638,76
D. CHARGES DE
COMMISSIONS
TOTAL (A+B+C+D) 24 007 680 675,51 TOTAL (A+B+C) 75 525 972 502,87
2.2. CESSIONS
TRANSPORTS 886 749 538,75 CARTE JAUNE COMESA 395 917 496,00
ARD
92
S/TOTAL (E) 1 082 047 696,54 S/TOTAL (E) 395 917 496,00
F. COMMISSIONS
2.3 OPERATIONS
FINANCIERES
TOTAL (G) 133 238 536,80 TOTAL (G) 722 371 326,83
CHARGES PRODUITS
Il s'agit des opérations liées à l'actualisation des soldes des Réassureurs actifs à la clôture de l'exercice. Ainsi, les
charges sont des pertes
de change tandis que les autres produits financiers représentent les profits de changes.
EXPLOITATION
CPTE DESIGNATION EXERCICE 2014 EXERCICE 2015
D/C MONTANTS DEBIT CREDIT
80 MARGE BRUTE TECHN. FIN. D 49 277 185 359,40 51 532 372 486,85
DEDICACE .................................................................................................................................................... II
PREAMBULE ............................................................................................................................................................. 6
SECTION 1. DEFINITION, ELEMENTS FONDAMENTAUX, ROLE ET HISTORIQUE DES ASSURANCES EN R.D.C ............ 6
1.1.1. Définition de l’assurance.................................................................................................................. 6
1.1.2. Eléments fondamentaux de l’assurance ............................................................................................ 7
1.1.2.1. Le Risque .......................................................................................................................................................... 8
1.1.2.2. La Prime ........................................................................................................................................................... 8
1.1.2.3. La Présentation de l’assureur ......................................................................................................................... 8
1.1.2.4. La Mutualité .................................................................................................................................................... 9
1.1.3. Rôle de l’assurance .......................................................................................................................... 9
1.1.4. Historique des assurances en République Démocratique du Congo ............................................. 10
SECTION 2 : TYPOLOGIE DES ASSURANCES ............................................................................................................ 15
§1. Selon la forme de la société d’assurance ....................................................................................................... 15
§2. Selon l’aspect social de l’assurance ............................................................................................................... 16
§3. Selon l’élément naturel de l’assurance ........................................................................................................... 16
§4. Selon l’objet de l’assurance ........................................................................................................................... 17
§5 Selon le mode de gestion des risques ............................................................................................................... 21
SECTION 3 : DEROULEMENT DU CONTRAT D’ASSURANCE...................................................................................... 21
§1. Caractère d’un contrat d’assurance .............................................................................................................. 22
§2. Conclusion du contrat d’assurance ................................................................................................................. 22
§3. Durée, Reconduction et résiliation d’un contrat d’assurance ........................................................................ 24
SECTION 4 : ELEMENTS DU CONTRAT D’ASSURANCE ............................................................................................. 25
§1. Le risque ........................................................................................................................................................ 26
§2. La prime…………………………………………………………………………………………………………………..28
§3. Le sinistre ....................................................................................................................................................... 32
CONCLUSION PARTIELLE DU PREMIER CHAPITRE .................................................................................. 33
PREAMBULE ........................................................................................................................................................... 59
SECTION 1. LA SONAS ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC ................................................ 59
3.1.1. Apports socio-économiques du système monopoliste ..................................................................... 60
3.1.2. Apports sociaux de la SONAS......................................................................................................... 60
3.1.3. Apports économiques de la SONAS ................................................................................................ 61
3.1.4. Mesure de l’Assurance en RDC ...................................................................................................... 63
3.1.5. Reflet des assurances dans le développement socio-économique en RDC ..................................... 64
3.1.6. Critique sur le bilan global de l’action de la SONAS ..................................................................... 66
3.1.6.1. Du point de vue Fonctionnement.................................................................................................................. 66
3.1.6.2. Du point de vue Financier ............................................................................................................................. 67
SECTION 2 : LA PRATIQUE DES ASSURANCE EN R.D.C, CAS DE LA SONAS .......................................................... 67
3.2.1. La Libéralisation du secteur des Assurances en RDC .................................................................... 68
3.2.2. Marché des assurances depuis 2016 .............................................................................................. 70
3.2.3. Impact de la libéralisation sur le plan macroéconomique ............................................................. 75
3.2.3.1. Sur le plan de l’emploi .................................................................................................................................. 75
3.2.3.2. Sur le plan de la croissance économique ...................................................................................................... 76
3.2.3.3. Sur le plan du Produit intérieur brut (PIB) ................................................................................................ 77
3.2.4. Impact de la libéralisation au niveau Micro-économique .............................................................. 79
SECTION 3 : PISTES DE SOLUTIONS ................................................................................................................. 81
3.3.1. Au niveau de l’Etat ......................................................................................................................... 81
3.3.2. Sur le plan juridique ....................................................................................................................... 82
Au niveau de la SONAS ......................................................................................................................................... 82
3.3.3. Sur le plan financier ....................................................................................................................... 83
CONCLUSION PARTIELLE DU TROISIEME CHAPITRE .............................................................................. 84
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................................ 87